CARNET LORS DE TRAVAUX DE BÂTIMENT AMIANTE · Le mode opératoire adopté permet de réduire les émissions de poussière, quel que soit le niveau d’empoussièrement EA 1 EA 2

QUAND ON A ÉTÉ FORMÉ

AMIANTEL'ESSENTIEL POUR SE PROTÉGER LORS DE TRAVAUX DE BÂTIMENTC

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REMERCIEMENTSLa Fédération Française du Bâtiment remercie la CNAMTS,

la Direction Générale du Travail, le Groupement national amiante, le GNM ST BTP et l’OPPBTP pour leur contribution

dans l’élaboration de ce guide.

Aux termes du Code de la propriété intellectuelle, toute reproduction ou diffusion, intégrale ou partielle, faite sans le consentement exprès de l’auteur est illicite. ©FFB, Paris – Octobre 2015

L’amiante est une fibre minérale naturelle.

Avant son interdiction en 1997, l’amiante était utilisé dans de nombreux matériaux pour ses caractéristiques physiques (résistance au feu, résistance mécanique, absorption de l’eau sans déformation, isolation thermique, acoustique et électrique, etc.), chimiques et son faible coût d’exploitation.

AvertissementCe carnet est destiné aux personnels de chantier formés intervenant sur des matériaux contenant de l’amiante.

Les métiers concernés sont notamment : carreleur, chauffagiste, climaticien, couvreur, cureur, démolisseur, désamianteur, électricien, enduiseur façadier, étancheur-bardeur, maçon, peintre, plaquiste, plâtrier, plombier, poseur d’isolation, poseur de plafonds suspendus, poseur de revêtement, vitrier, etc.

En aucun cas, ce document ne se substitue aux prescriptions réglementaires qui doivent être appliquées lors d’interventions sur, ou à proximité de matériaux contenant de l’amiante.

1

SOMMAIRE

Qu’est-ce que l’amiante ? ................................................................p. 01

Où risque-t-on de trouver de l'amiante ? ..................................p. 02

Exemples de matériaux contenant de l'amiante ......................p. 04

Effets sur la santé .....................................................................p. 08

Formation .................................................................................p. 09

Comment préparer une intervention ? .............................................p. 10

Comment se protéger en cas de présence avérée d’amiante ? .....p. 12

Les moyens de protection collective ........................................p. 12

Les équipements de protection individuelle .............................p. 17

Comment terminer une intervention ? .............................................p. 24

Le nettoyage du chantier ..........................................................p. 24

La décontamination ..................................................................p. 26

La gestion des déchets ............................................................p. 30

QU’EST-CE QUE L’AMIANTE ?

Peinture(intérieur/extérieur) Faux plafond

Feuille bitumineuse d’étanchéité

Couverture

Descente d’eaux pluviales

Dalle de sol

Calorifuge

Enduit (intérieur/extérieur)

Panneau sandwich

Bardage

Cage d’ascenseur

Joint

Flocage

OÙ RISQUE-T-ON DE TROUVER DE L’AMIANTE ?

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EXEMPLES DE MATÉRIAUX CONTENANT DE L’AMIANTE1. Matériaux résistant aux hautes températures

Amiante dans les joints (porte de chaudière, brûleur,

circulateur, vanne, etc.)

Amiante dans les crépis, les peintures d’ouvrage métallique, les peintures

« gouttelettes »

2. Matériaux présentant des propriétés de résistance mécanique

Plaques ondulées en amiante-ciment

Feuilles bitumineuses d’étanchéité contenant de l’amiante

Ardoises en fibres ciment

Bardage contenant de l’amiante

Descente d’eaux pluviales en amiante-ciment

Colle de carrelage ou de revêtement de sol contenant de l’amiante

Mastic de joint de fenêtre contenant de l’amiante

Dalles de sol en vinyle-amiante

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Que faire en cas de doute ?

Si vous avez des doutes sur la présence d’amiante, arrêtez de travailler et contactez immédiatement votre supérieur hiérarchique qui déterminera la conduite à tenir.

3. Matériaux pour l’isolation thermique, acoustique et électrique

Calorifuge à base de tresses amiantées

Flocage contenant de l’amiante

4. On peut aussi retrouver de l’amiante dans les...Joints de gaine, jardinières, freins d’ascenseurs, certains câbles et composants électriques, chapes, portes coupe-feu (ascenseurs, escaliers, parking), dispositifs coupe-feu (clapets, cantonnements de plénum de faux plafonds…), enrobés sur les parkings ou voiries attenantes, plaques anti-vibratiles (éviers, baignoires), papiers ou tissus coupe-feu, panneaux de façade décoratifs, enduits à base de plâtre ou de ciment, etc.

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Qui est concerné ?Tous les professionnels intervenant dans un bâtiment construit avant l’interdiction de l’amiante en 1997.

Le maître d’ouvrage fournit tout document permettant le repé-rage des matériaux contenant de l’amiante pour des bâtiments dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997.

Ce repérage est pris en compte par l’entreprise intervenante.

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FORMATION

Les travaux en présence d’amiante ne s’improvisent pas : il faut impérativement être formé.

Pour plus d’informations sur la formation : www.amiante.ffbatiment.fr

IL EST INTERDIT D’INTERVENIR SUR DES MATÉRIAUX CONTENANT DE L’AMIANTE SANS ÊTRE TITULAIRE D’UNE ATTESTATION DE COMPÉTENCES VALIDE.

Celle-ci est délivrée par le formateur à la fin d’une formation amiante réglementaire.

La formation est renouvelée régulièrement.

La formation, théorique et pratique, permet de connaître les règles à suivre pour intervenir en sécurité.

La formation nécessite une mise en œuvre sur plate-forme pédagogique.

EFFETS SUR LA SANTÉLes fibres d’amiante, invisibles à l’œil nu, sont dangereuses pour la santé. L’amiante est un agent CMR (Cancérigène, Mutagène, Reprotoxique).Ses effets sur la santé sont différés dans le temps.

Il peut provoquer des maladies du système respiratoire :

1 Asbestose (fibrose pulmonaire) et plaques pleurales. Troubles respiratoires. 1 Mésothéliome (cancer de la plèvre) et cancer broncho-pulmonaire.

Une exposition fréquente, même faible, augmente le risque. Celui-ci perdure au-delà de la période d’exposition.

Le salarié bénéficie d’une surveillance médicale renforcée.

Le saviez-vous ?Le tabac est un facteur aggravant qui multiplie par 11 le risque.

L'amiante est toxique par inhalation

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Avant toute intervention, renseignez-vous auprès de votre encadrement afin d’obtenir les consignes nécessaires.

Dans tous les cas, procurez-vous les consignes et respectez-les !

Au-delà des consignes, les instructions techniques, les notices de poste, le repérage des matériaux contenant l’amiante et le mode opératoire ou le plan de retrait sont nécessaires. Ces documents vous permettront d’identifier comment intervenir en toute sécurité : connaissance du processus et du niveau d’empoussièrement, techniques à mettre en place, moyens de protection collective et équipements de protection individuelle, etc.

Le saviez-vous ?Les niveaux d’empoussièrement vont de 1 à 3. Ils déterminent les moyens de protection collective et les équipements de protection individuelle à mettre en œuvre lors d’une intervention.

Niveau 1 (N1) Niveau 2 (N2) Niveau 3 (N3)

Le repérage et la consignation des réseaux (électricité, eau, gaz, etc.) ainsi que le marquage des matériaux contenant de l’amiante font partie de la préparation de l’intervention.

Le saviez-vous ?La consignation est une procédure de mise en sécurité pour éviter la réapparition intempestive d’énergie ou de fluides dangereux. Il est nécessaire pour cela d’avoir un dispositif approprié.

Exemple : cadenas avec clé.

Consignation d’une vanne

Marquage des matériaux contenant de l’amiante

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COMMENT PRÉPARER UNE INTERVENTION ?

LES MOYENS DE PROTECTION COLLECTIVEDes moyens de protection collective sont systématiquement mis en œuvre.

Les moyens de protection mis en place ne doivent pas occulter les autres risques : chutes, heurts, etc.

1. La zone de travail est identifiée et son accès est interdit aux personnes non autorisées.

La zone d’intervention sera débarrassée autant que possible de tous les éléments non décontaminables (exemple : appareils électroniques, mobilier, etc.)

2. En fonction du niveau d’empoussièrement prévu, un isolement, un calfeutrement et une protection de la zone de travail avec renouvellement d’air sont réalisés.

ISOLEMENT NIVEAU 1

En intérieur En extérieur

Mise en place d’un film de propreté (protection des surfaces non décontaminables susceptibles d’être polluées et protection de la zone de travail vis-à-vis de l’environnement extérieur)

CALFEUTREMENT NIVEAU 2 NIVEAU 3

En intérieur En extérieur

Neutralisation et obturation des ouvertures et des dispositifs de ventilation, de climatisation, etc.

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COMMENT SE PROTÉGER EN CAS DE PRÉSENCE AVÉRÉE D’AMIANTE ?

3. Le mode opératoire adopté permet de réduire les émissions de poussière, quel que soit le niveau d’empoussièrementNIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3

Avant démontage des plaques de toiture, les fixations sont humidifiées

par pulvérisation d’imprégnant.

1 Un agent mouillant est pulvérisé sur les zones amiantées. 1 Le travail est réalisé à l’humide.

1 Des outils à vitesse lente sont utilisés.

1 Les éléments sont démontés sans casse.

1 Les poussières sont captées à la source à l’aide d’un aspirateur équipé de filtres très haute efficacité.

Un équipement portatif avec captation à la source permet d’éviter l’émission de fibres.

PROTECTION DE LA ZONE DE TRAVAIL ET RENOUVELLEMENT D’AIR

NIVEAU 2 NIVEAU 3

Extracteurs équipés de filtres très haute efficacité (THE) mis en place afin d’assurer

un renouvellement d’air suffisant

En intérieur En intérieur

Film de propreté pour isoler les surfaces et l’environnement

du chantier à doubler en niveau 3 d’empoussièrement

En extérieur

Confinement de la façade permettant la protection de la zone de travail

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4. La réalisation de mesures

MESURE SUR OPÉRATEURDes mesures peuvent être réalisées par un laboratoire pour vérifier les niveaux d’empoussièrement, grâce au port d’un appareillage lors de l’intervention.

MESURE « ENVIRONNEMENTALE » AVANT OU APRÈS TRAVAUXDes mesures, dites mesures « environnementales », peuvent être réalisées pour contrôler l’atmosphère à proximité de la zone de travail et s’assurer de la non pollution de l’environnement. Elles peuvent être réalisées avant, pendant ou après travaux.

LES ÉQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLEEn complément des moyens de protection collective mis en œuvre, vous devez disposer d’équipements de protection individuelle lors de vos interventions.

1. Pour intervenir, une tenue complète est indispensable, quel que soit le niveau d’empoussièrement.

UNE COMBINAISON

Vêtement de protection individuelle à usage unique de type 5 avec capuche aux coutures recouvertes ou soudées, fermé au cou, aux chevilles et aux poignets.

NIVEAU 1 NIVEAU 2 NIVEAU 3

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UN APPAREIL DE PROTECTION RESPIRATOIRE (APR)

Chaque appareil de protection respiratoire possède un facteur de protection assigné aux fibres d’amiante. Le type d’appareil de protection respiratoire utilisé dépend du niveau d’empoussièrement du processus de l’intervention et de la durée de travail.

Il est indispensable de savoir comment utiliser et entretenir les Appareils de Protection Respiratoire.

1 Demi-masque filtrant FFP3 NIVEAU 1

AttentionLe port des masques filtrants FFP3, à usage unique, est limité aux interventions de courte durée, de type maintenance ou entretien, sur des matériaux contenant de l’amiante, pour un niveau 1 d’empoussièrement et ne doit pas excéder 15 minutes. Il ne peut pas être porté pour les opérations de retrait, d’encapsulage ou de démolition.

DES CHAUSSURES ET BOTTES DÉCONTAMINABLES OU SURCHAUSSURES À USAGE UNIQUE


DES GANTS ÉTANCHES AUX PARTICULES


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1 Appareil de Protection Respiratoire filtrant à ventilation assistée TM3P avec masque complet

1 Demi-masque équipé de filtres P3

1 Masque complet équipé de filtres P3NIVEAU 1 NIVEAU 1

NIVEAU 1 NIVEAU 2

1 Appareil de Protection Respiratoire isolant à adduction d’air à débit continu ou à la demande

Le rasage du visage permet une meilleure étanchéité du masque avec la peau.

Un essai d’ajustement de votre appareil de protection respiratoire, qui est propre à chacun, est à réaliser. Il permet de contrôler l’étanchéité entre la peau et le masque et de visualiser en temps réel l’influence d’un mauvais serrage, d’une forme de masque inadaptée à la morphologie ou à la taille du visage, de la présence de cheveux, de barbe, ou de montures de lunettes sur les joints du masque.

NIVEAU 2 NIVEAU 3

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2. Les étapes de l’habillageL’habillage se fait à proximité de la zone d’intervention : dans la zone de récupération ou dans le compartiment n°1 d’une unité de décontamination. Ces opérations sont en général réalisées à deux.

ETAPE 1

Enfilez la combinaison à usage unique.

ETAPE 3

Ajustez votre appareil de protection respiratoire. Pour un masque couvrant le visage, de type TM3P, scotchez la capuche de la combinaison sur le masque. N’oubliez pas le cou.

ETAPE 4

Mettez les gants.

ETAPE 2

Mettez les surchaussures.

ETAPE 5

La combinaison doit passer par-dessus les gants et les surchaussures, bottes ou chaussures décontaminables.

Scotchez les chevilles, les poignets et les coutures de la combinaison en réalisant des « oreilles de lapin » : laissez une languette pour retirer facilement le scotch lors du déshabillage.

ETAPE 6

Avant l’entrée en zone, faites vérifier l’étanchéité et le bon fonctionnement de votre équipement par un autre opérateur.

Le saviez-vous ?Une oreille de lapin ?

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LE NETTOYAGE DU CHANTIERA la fin du chantier, un nettoyage soigné de la zone est effectué.

1. Aspiration avec un aspirateur très haute efficacité (THE) de la totalité des surfaces de la zone de travail et des matériels et accessoires utilisés.

2. Emballage soigneux du matériel s’il doit être réutilisé sur d’autres chantiers.

3. Contrôle visuel de toutes les surfaces et en particulier des endroits difficiles d’accès lors du nettoyage.

4. Pulvérisation d’un produit fixateur sur les éventuels films de protection.

5. Retrait des éventuels films de protection qui sont considérés comme des déchets.

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COMMENT TERMINER UNE INTERVENTION ?

2. DéshabillageNIVEAU 1

Les scotchs sont retirés en tirant sur les oreilles de lapin.

Otez la capuche. Nettoyez le masque toujours positionné sur le visage avec une lingette et/ou à l’aide d’une douchette.

LA DÉCONTAMINATIONEn cas de travaux de retrait, d’encapsulage ou de démolition, des moyens permettant la décontamination sont obligatoires.

Pour les interventions de courte durée, ils sont adaptés selon la situation.

Vous devez décontaminer votre équipement, après chaque utilisation, suivant les consignes initiales données par l’encadrement et suivant le niveau d’empoussièrement de l’intervention. Vous disposez pour cela d’une zone définie, à proximité de la zone d’intervention.

1. Aspiration et humidificationNIVEAU 1

La combinaison est aspirée avec

un aspirateur Très Haute

Efficacité (THE).

La combinaison est ensuite

humidifiée de la tête aux pieds

avec un produit permettant de

fixer les fibres sur la combinaison. La combinaison est ensuite enlevée en partant de la capuche jusqu’aux

pieds en la roulant à l’envers. Les gants et les surchaussures sont retirés de la même façon. Le tout est placé dans un sac déchets.

En dernier, poursuivez l’essuyage du masque avec une lingette ou un chiffon propre, puis enlevez le masque.

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Focus : la décontamination en unité à 3 ou 5 compartiments

Obligatoire en NIVEAU 2 NIVEAU 3

L’installation de décontamination est le seul point d’entrée et de sortie vers la zone d’intervention et le passage obligatoire à la fin de chaque période de travail.

INSTALLATION DE DÉCONTAMINATION À TROIS COMPARTIMENTS

Zone de travail- Aspiration de la combinaison à l’aide d’un aspirateur THE.- Humidi�cation de la combinaison.

Zone polluée Zone propre

Déshabillage, masqueconservé

Zone deséchage

HabillageDouche avecle masque puis

douched’hygiène

(masque retiré)

Installation de décontamination

3. DoucheNIVEAU 1

Une douche d’hygiène, suite à la pré décontamination, doit être prise.

Il existe également des installations de décontamination à cinq compartiments.

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LA GESTION DES DÉCHETSLes déchets sont triés, conditionnés et évacués de la zone de travail au fur et à mesure de leur production. Les consignes sont données par l’encadrement.

Le conditionnement est adapté à la nature des déchets (amiante libre, amiante lié, produits palettisables, équipements de protection individuelle, films en matière plastique,…). L’étiquetage « Amiante » est obligatoire sur tout conditionnement.

Le conditionnement se fait en sac étanche avec fermeture en col de cygne.

Dans certains cas, l’encadrement pourra demander un sac supplémentaire avec la pose d’un scellé.

Focus : le tunnel déchets en cas de travaux de retrait, d’encapsulage ou de démolition.

La sortie des déchets d’une zone isolée et calfeutrée ou confinée est effectuée par un tunnel déchets.

Zone polluée Zone propre

Dépose des déchets

- Conditionnement dans un deuxième emballage étanche si nécessaire.- Pose de l’étiquette amiante.

Douche duconditionnement

Zone de travail- Conditionnement des déchets.- Dépoussiérage du conditionnement par aspiration.

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Les sacs de déchets sont transportés dans la zone de stockage temporaire sur chantier, non accessible au public. Ils sont placés dans des emballages appropriés pour leur transport :

Palettes

Grand Récipient pour le Vrac (GRV ou « big bag »)

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Ce carnet rappelle les règles essentielles pour se protéger lorsqu’on a été formé au risque amiante.

Si vous avez un doute, et pour plus d’informations, adressez-vous à votre encadrement.

www.preventionbtp.fr

Documents

CARNET LORS DE TRAVAUX DE BÂTIMENT AMIANTE · Le mode opératoire adopté permet de réduire les émissions de poussière, quel que soit le niveau d’empoussièrement EA 1 EA 2