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1 La 5 ème 2 (2016-2017) Lycée Français de Vienne Carnets de voyages imaginaires

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La 5ème2 (2016-2017) Lycée Français de Vienne

Carnets de voyages imaginaires

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INSULAIRE

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Rafilou à Tahitou par Rafael Chatelus 8 octobre 3433 Bonjour, carnet de bord. Moi, capitaine Rafilou, je suis en mission pour Tahitou, une île qui n'a pas encore été explorée. 9 octobre 3433 Aujourd’hui, j'ai posé le pied sur cette île, mais les habitants nous avaient vus venir de loin. En effet, à peine avions-nous accosté que le bateau fut submergé par une foule d’habitants au corps et au pantalon vert. Les trois chefs en personne nous ont invités à passer la nuit chez eux. 10 octobre 3433 Ce matin, en me levant, je me suis rendu compte que j’avais dormi dans un textile que je ne connaissais pas. D’après ce que je suis parvenu à comprendre, il se nommerait Ario 1. En essayant de sortir du bâtiment, je me suis aperçu qu’il était en diamant. Quelques minutes plus tard, ayant réussi à trouver la sortie, j’ai pu commencer à contempler le paysage alentour. Devant mes yeux s’étendait une plaine recouverte de fleurs à foison et entourée de montagnes. 11 octobre 3433 Nouvelle journée qui commence. Quand je me suis levé ce matin, un des trois chefs m’attendait. Il voulait me montrer son territoire. Il commença à m’expliquer la hiérarchie de leur société. En premier se trouve le chef qui dirige tout le monde, viennent ensuite les habitants puis les animaux parlants. Puis il me donna une carte de cette île sur laquelle était représenté le village dans lequel je me trouvais. Il est entouré au nord de forêts verdoyantes et au sud de magnifiques cascades à l’eau transparente comme du cristal. Peu après, il m’amena à un petit rassemblement aux airs de fête. Des drapeaux sur lesquels étaient inscrits les mots suivants « Vive les nouveaux arrivants! » s’agitaient dans l’air. 12 octobre 3433

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Aujourd’hui, l’un des autres chefs m’emmena dans une grotte cristalline et me raconta que ce lieu était le berceau de son peuple. Une légende veut que les trois premiers chefs soient nés ici. Il me raconta également que son peuple pratiquait l’AXB, et que tous les soirs, il chassait les esprits du village, tâche difficile et longue. Ensuite j’ai rejoint un repas. Le peuple de l’île se sert à la main dans des grands bacs et il mange des limaces et de l’herbe mais ils les cuisinent si bien que j’en ai mangé aussi. C’était un peu comme manger un bonbon collant au goût de basilic et de citron. 13 octobre 3433 « Je me dois de vous quitter » leur ai-je dit en pleurant. J’ai eu droit à une cérémonie d’adieu où tous les habitants de l’île étaient habillés en rouge. Ils pleuraient tout comme nous lorsque nous avons quitté l’île à bord de notre navire. 14 octobre 3433 Après deux ou trois discussions, j’ai de nouveau été envoyé en mission pour terminer mes explorations sur ce magnifique peuple de Tahitou qui n’a cessé de m’étonner. Cette fois-ci, je me ferai réapprovisionner en nourriture par les airs. Je suis très impatient. 15 octobre 3433 Le fameux peuple, que j’ai appelé Rafoun, était toujours en train de pleurer lorsque nous les avons surpris par notre retour. Aussitôt, ils nous ont pris dans leurs bras. Le soir même, ils nous offraient un festin de rois. Nous avons bu, mangé, ri et dansé jusque tard dans la nuit et avons bien mérité le repos qui a suivi. 16 octobre 3433 Ce matin, nous leur avons fait goûter certains de nos plats. Leur réaction nous a fait beaucoup rire. Leur expression était inattendue et amusante. Ils se sont mis à sauter de droite à gauche à une vitesse fulgurante, puis sont repassés brutalement à la normale. J’ai encore tant de choses à découvrir sur ces étranges personnages et leurs coutumes ! L’aventure ne fait que commencer.

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Une île inconnue par Isabelle Klauda

4 octobre 2016 :

Moi, Isabelle, exploratrice, suis partie en mer avec mon bateau et mes assistants. Nous avons quitté le port de Lisbonne hier en direction du milieu de l’Atlantique. Je voyage spontanément, j’ai tout à coup décidé de quitter les pays, qui m’ennuyaient, et je suis partie au hasard. J’ai tellement envie de découvrir de nouveaux territoires et civilisations ! Je suis sûre qu’il se trouve au milieu de l’Atlantique une minuscule île inconnue, et c’est pour cela que je pars pour de grandes aventures.

5 octobre 2016 :

Je suis arrivée ce matin sur l’île ! Quel magnifique paysage, comme au paradis ! Là-bas se trouvent de beaux arbres verts et des fleurs bien entretenues par les habitants.

Tout à coup, j´ai vu une silhouette marcher vers moi. D’un côté, j’étais naturellement effrayé, mais de l’autre aussi très curieuse, alors je me suis aussi dirigée vers elle. Elle s´est adressé à moi en premier en disant :

« Bonjour ! Je vous ai vue venir avec votre grand bateau et vos amis. Je m’appelle Lisa. D’où venez-vous? Si vous voulez, je peux vous présenter au village. »

J´ai acquiescé en me réjouissant. Quand nous sommes arrivés, je me suis présentée joyeusement. Tout le monde est très ouvert là-bas et nous nous entendons très bien ! Plus tard, mes assistants et moi (devenus de bons amis) avons demandé à boire et à manger. Puisqu’il

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était déjà tard, nous avons dîné avec les habitants. Quel repas délicieux ! Nous avons mangé du pain frais fait maison avec du beurre et des épices cueillies.

6 octobre 2016 :

Nous avons dormi dans une maisonnette très belle et confortable. Le matin, j´ai mangé une assiettée de fruits exotiques venant de cet îlot. Ici, tout le monde mange de bonne heure. J´ai accompagné ce peuple toute la journée. Dans ce village, tout le monde est libre. Ici, pas de dictateur ou quelqu´un qui commande le monde, mais un chef qui plutôt a un rôle de représentation et d´administration. A midi, nous avons dégusté une délicieuse assiette de légumes. C´était si bon ! Ici, tout le monde est végétarien à partir de l’âge de douze ans. Ensuite, j´ai même parlé au chef ! Il est vraiment très sympathique.

Aujourd´hui, j´ai assisté à la fête d’anniversaire d´une gentille fille s´appelant Sophie. Elle a maintenant 13 ans. Ici, tout le village célèbre les anniversaires, pas comme chez nous qui ne fêtons qu´avec notre famille ou nos amis. Pour le repas du soir, nous avons mangé une salade mixte. C´était exquis ! Mais je suis mécontente, car, demain, c´est le jour de notre départ…

7 octobre 2016 :

Je suis si heureuse ! Une famille m´a proposé de loger à partir de maintenant dans la même maison qu´eux ! Je reste maintenant pour toujours dans ce village magnifique ! Mes amis et assistants emmènent un homme pour qu´il découvre notre culture. Il sera ramené dans trois mois à peu près.

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Les Asiens (peuple inventé) par Damian Mather Cher journal de bord, il y a trois mois (le 11.6.1547), je partis pour un long voyage avec mon ancienne caravelle et mes compagnons pour faire un peu de commerce dans l’Asie Mineure. Nous partîmes à 14 h 30 et au bout de seulement deux heures, l’équipage et moi aperçûmes une île inconnue avec d’innombrables fruits bleus, rouges ou verts, d’immenses montagnes plus hautes que le mont Palatin, de gigantesques forêts et de l’eau potable dans chaque rivière qui coulait vers la mer. Après avoir posé le premier pas sur cette nouvelle terre, nous vîmes monter une fumée qui provoqua en nous, tout de suite, une énorme angoisse, car nous ne savions pas ce qui nous arriverait si nous y allions…A cause de notre si grande peur, nos corps s’agitaient, nos voix s´étranglaient et nos bouches béaient ! Nous ne savions ni où nous étions ni où nous devions aller. Un peu plus tard, je me mis seul en route pendant que les autres m´attendaient. Arrivé, je distinguai un petit village de maisons en forme de tentes rondes, faites de tiges de bois couvertes de feutre. Une immense statue trônait au

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milieu du village. Je vis des hommes à la peau noire et aux tatouages tout le long du corps qui me prirent et m´amenèrent vers la plus grande «hutte » du village. Soudain, une personne qui avait la même couleur de peau que moi entra. C´était leur chef ! Il parlait ma langue (le français) car il venait comme moi de l´Europe. Il me raconta son histoire, pourquoi et comment son navire avait fait naufrage et comment il était arrivé ici. Il m’expliqua aussi que parce qu’il avait montré aux villageois comment faire du feu, ils l’avaient mis dans cette hutte à la place du chef. Je les appelai « Asiens » car je voulais comme Homard (le nom du chef des asiens) partir pour l´Asie mais avais abordé à la place sur ce paradis terrestre. Les indigènes n’avaient qu´un seul dieu qu´il honoraient chaque jour à la tombée de la nuit en dansant autour de la statue située au milieu du village. Après ce spectacle, les hommes à la peau noire (sans Homard) mangeaient au sol comme des animaux sauvages! Ils n´avait ni fourchette, ni couteau et dévoraient leur viande avec leurs pieds. Cher journal de bord, pardon de ne pas avoir pu écrire ce qui s’était passé après, car je ne sais plus ce que j´ai fait pour que les indigènes me chassent de ce paradis avec plein de fourches dans la main.

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Mon aventure sur l’île de Magestica par Alexandra Neumann

Aujourd’hui, le 21 janvier 2015, mon accompagnatrice (Emma) et moi (Alexandra) sommes arrivées sur une île inconnue. Après avoir fait un long voyage en mer, nous avons finalement accosté sur une île. Devant nous s’étendait une vaste plage de sable chaud, resplendissant et propre comme du marbre poli. Le ciel était bleu comme l’océan et au-dessus de nos têtes volaient des rossignols.

Nous nous sommes enfoncées dans une forêt éclairée par le soleil, aux fruits et oiseaux multicolore. Tout-à-coup nous avons entendu des voix qui étaient à peu près à 30 mètres de nous.

Très rapidement, ma compagne et moi nous sommes cachées derrière un acajou.

-J’ai entendu du boucan, m’a dit Emma.

-Moi aussi ! Je crois que ce sont des gens, ai-je répondu.

Très silencieusement, nous avons avancé vers eux, veillant à ne pas nous faire remarquer. Nous avions raison ! Beaucoup d’indigènes étaient réunis, tous habillés de couleurs différentes. Ils s’étaient rassemblés en cercle, autour d’un feu rouge, assis en tailleur. Ils écoutaient silencieusement un grand homme qui était visiblement leur chef. L’homme était presque nu, portant seulement une étoffe de cuir autour des hanches. Ce qui le différenciait des autres était un bandeau de plumes multicolores sur sa tête.

Sans le faire exprès, Emma a marché sur une branche qui s’est cassée dans un craquement. Tout-à-coup, tous les indigènes se sont retournés vers nous, visiblement irrités par notre interruption.

Quelques indigènes se sont levés en voulant nous attaquer avec une lance. Emma a heureusement eu la bonne idée d’avancer vers les indigènes, les mains levées, pour leur signaler que nous venions en paix. Quand les indigènes ont compris que nous n’étions pas dangereuses, leur attitude a changé. Ils nous ont accueillies dans leur cercle pour nous raconter leurs histoires. De tempérament joyeux, ils étaient contents de pouvoir partager leurs coutumes avec nous.

Ils nous ont raconté comment ils vivaient, dans des yourtes disposées en rond, ainsi que ce qu’ils mangeaient: des animaux, des végétaux, des coquillages…Ils nous ont aussi expliqué comment ils chassaient, à l’aide de lances fabriquées par eux même, et ce qu’ils faisaient dans leurs temps libre: se baigner dans l’océan...

C’était une expérience incroyable, qui restera dans ma mémoire pour toujours!

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Voyage de Versitaire autour du monde L’oriflamme et Le Houblon

Par Basile Martin 18 janvier 1679 Moi, Jean -Marie de Versitaire, je suis parti de Brest aujourd'hui avec 318 hommes pour accomplir le premier tour du monde redorant le blason de la France. Je suis amiral de deux caravelles, L'oriflamme, la nef amirale dont je suis capitaine tandis que le second navire, Le Houblon, est un petit bateau d'approvisionnement, ne compte que 125 hommes, contre 193 hommes sur L'oriflamme. Mon second, Ornicar Duponton, est le capitaine du Houblon. 21 octobre 1679 Après trois mois en mer sans escale et dans le froid, notre équipage, à Ornicar et moi, est ravagé par le scorbut. Mais après de longs efforts et de lourdes pertes, la vigie annonça enfin la fin du détroit de Magellan. Enfin le Pacifique s'ouvrit devant nous, prêt à nous révéler de nouveaux secrets. 25 novembre 1679 Voici plus d’un mois que nous étions sortis du détroit de Magellan, les vivres commençaient à manquer et nous apercevions de gros nuages noirs à l’horizon , quand, avec un soulagement tel que je n’en avais jamais eu, j’ai entendu la vigie crier : « Terre, Terre capitaine, Terre à bâbord!» J’en suis resté bouche-bée. C’était une île de taille plutôt réduite entourée de barques pleines à craquer. Des arbres remplis de fruits, des sources d’eau pure à foison, et de la viande fraîche abondante annonçaient que l’île était riche en approvisionnement pour les bateaux. Nous avons été accueillis par le roi en personne qui est monté sur la nef amirale pour nous apporter des plateaux de fruits frais. Il nous a invités à venir au village le plus proche afin de nous répartir dans les huttes des chasseurs qui étaient, en ce moment, inutilisées. 26 novembre 1679 Quelle déception et tristesse ce matin lorsque je suis arrivé à la hutte de Ornicar ! J’ai vu une multitude de bouteilles de vin, vides, mais pas d’Ornicar. Il avait sûrement trop bu et s’était retrouvé dans la jungle. Je l’ai retrouvé, avec deux compagnons, dévoré par les jaguars. Quelle tristesse a régné sur Le Houblon lorsque les marins ont appris que leur capitaine gisait à présent dans la jungle, entre les griffes des jaguars !

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L’après-midi, j’ai pu participer à un festin avec le roi de l’île, Hochunachu, qui mangeait à l’aide d’os de souris taillés. Cette façon de faire est beaucoup plus efficace que le couteau et la fourchette. Les habitants de l’île se promènent avec une robe de velours vermeil, même les hommes et les enfants. Leur nez est peint avec du noir indélébile pour qu’ils se reconnaissent. 27 novembre 1679 Notre équipage, 176 hommes à présent, a fait une visite des villages de cette tribu avec Hochunachu, car il devait rassembler la population pour les élections des ministres. Ce sont des femmes qui ont le droit de faire la guerre. Les Jungars, c’est le nom de la tribu, aiment beaucoup manger des fruits frais accompagnés de viande fraîche et crue. Ce peuple est très attaché à une statue à laquelle ils donnent des gifles si le temps est mauvais ou si un problème quelconque se présente. Par contre, ils lui font un câlin si tout va bien. Ce rituel est observé après chaque repas. 28 novembre 1679 Pour l’élection des ministres, tout le monde se réunit autour de la statue et les candidates font la course autours des huttes en paille. Les juges décident des trois meilleures: ce ne sont pas forcément les plus rapides mais les plus résistantes. Les ministres ont aussi le droit de décider certaines choses comme le menu, qui est très important pour les Jungars. Mais le roi, qui tient le pouvoir de ses ancêtres, a le dernier mot et peut réorganiser un vote quand il veut. 22 janvier 1680 Nous repartons de l’île à bord de L’Oriflamme, Le Houblon a été laissé sur l’île en hommage à Ornicar Duponton. L’équipage ne compte à présent plus que 138 hommes, et nous devons passer par les Moluques pour garnir nos cales d’épices. 16 février 1681 Après cinq mois sans escale, il n’y a plus que 113 hommes à bord et L’Oriflamme est arrivée dans le port de Brest. Quel soulagement j’ai ressenti à ce moment-ci ! Jean-Marie de Versitaire

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Les Optariens par Iren Peevska

Moi, le scientifique Richard Calone, je suis parti seul à la recherche d’une terre inconnue. Après avoir navigué pendant 64 jours, j‘ai accosté, le 17 juin 1512, sur une île qui se trouve à l'Est de l‘océan Pacifique. Cette île présente un paysage sublime, aux magnifiques fleurs multicolores, aux immenses arbres et à la mer aux eaux si transparentes qu‘on peut y voir les poissons nager. Les indigènes étaient avides de me connaître. Ils m‘ont montré le village qui se trouve au centre de l'île que j‘ai nommée Optari. Les habitants vivent dans des huttes qu'ils ont fabriquées avec un arbre aux feuilles longues et ornées d‘une multitude de fleurs. Des enfants jouaient devant les portes. Le 18 juin 1512 Les femmes sont habillées de belles jupes qu'elles ont tressées avec des feuilles d‘arbre très fines et colorées avec des couleurs extraites de fleurs et de coquillages écrasés, et portent un bandeau de fleurs tressées sur la tête. Les hommes, eux, tissent le fil d‘un fruit très dur, marron foncé, dont ils boivent aussi le lait. Les enfants sont presque toujours nus sauf lors des cérémonies où ils s'habillent d‘une courte jupe faite de feuilles tissées. J'ai été abasourdi de voir comment les Optariens vivaient en harmonie avec la nature alors que les Européens ne font pas la différence entre un coquelicot et un pavot. Le 19 juin 1512 Le lendemain matin, au cours du repas, j'ai pu observer les

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coutumes de ce peuple. Avant de manger, tout le monde va se laver les mains. Les plats traditionnels de l'île sont : des insectes comme les "kokalama“, les “manaruba“ et les “nombialy“. Les femmes de l'île les cuisinent d'une manière étrange : elles les coupent en petits morceaux puis les mettent au feu dans un liquide qui s'appelle “cocolima“ ; enfin, elles les servent avec de l'herbe fraîchement cueillie. Le soir, j'ai pu observer une cérémonie où les villageois priaient tous leurs dieux : le Gabalda, dieu de la joie, Gonzolina, dieu de l'amour, Osobilo, dieu de la paix. L'arbre lune et l'arbre soleil sont les dieux les plus honorés par les Optariens. Le 20 juin 1512 Le symbole du village est un oiseau tout rose qui s'appelle “ouchouchoula“, aux ailes jaune et à la tête blanche. Chaque année, après la saison des tempêtes, les hommes et les femmes qui ont déjà un enfant désignent deux adultes, femme et homme, qui sont déjà grands-parents, pour assumer le poste de chef du village. En effet, les Optariens mènent une vie sociale très organisée. Les chefs doivent donc veiller à ce que tout se passe bien. Dans le village, les parents racontent aux enfants la légende parlant d'hommes et de femmes qui vivent dans les bois et ils disent qu'ils sont la mémoire, le savoir et la culture de leur peuple. Sur cette île magnifique aux couleurs du paradis, j'ai rencontré un peuple simple mais vivant en harmonie avec la nature.

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L’île des singes par Daphné Perret

Vendredi 13 mars 1856 Aujourd’hui, le 28 mars 1856, nous découvrîmes une île. Elle était entourée d’une barrière de corail que nous eûmes du mal à franchir. Lorsque nous arrivâmes enfin sur l’île, j’eus l’honneur, en tant que chef de l’équipage, moi Perret Daphné, d’y marcher la première. Devant nous s’étendait une vaste étendue de sable blanc qui reflétait la lumière du soleil. Nous eûmes vite fait de faire le tour de l’îlot. Nous remarquâmes qu’il était habité, à cause des deux criques où étaient amarrés de nombreux bateaux. Néanmoins nous ne vîmes personne. L’île avait trois rivières, à l’eau d’une pureté incroyable. Elles coulaient silencieusement entre des rochers étrangement lisses. A notre grande surprise, il s’y trouvait très peu de cocotiers, palmiers… Il y poussait surtout des arbres dont les feuilles ressemblaient à des émeraudes. Et leurs troncs ! On aurait dit du chocolat. Au loin, nous entendîmes crier des singes. Samedi 14 mars 1856 Nous nous sommes fait capturer ! Ce matin, alors que nous étions en train de manger notre petit déjeuner, nous nous fîmes encercler par des indigènes. Ils portaient des pantalons en cuir et des chaussures en bois. Ils nous firent pénétrer dans cette jungle hostile pour nous amener à leur chef. Celui-ci nous posa toutes sortes de questions : qui nous étions, d’où nous venons… Après cet interrogatoire, à notre grande surprise, nous eûmes le droit de nous promener à notre guise dans leur village. Un vieil homme qui parlait notre langue nous fit visiter leur village. Les femmes portaient des robes en feuilles de palmiers et avaient les bras maquillés. Notre guide nous expliqua que lors des cérémonies, elles portaient des robes en plumes de cormoran et les hommes une tunique blanche. Il s’y alignait seulement des maisons, pas ces grands immeubles où plusieurs personnes peuvent habiter. Les maisons étaient en bois sculpté avec des toits fait de branchages d’arbres. Dans leur village se trouvaient trois temples, tous trois faits en ivoires sculpté. Le premier temple était pour leur dieu des singes, le deuxième pour celui du soleil et le troisième pour la déesse de la lune. Après cette visite de leur camp, voyant notre fatigue, notre guide nous indiqua une maison dans laquelle nous pouvions dormir. Mercredi 1er avril 1856 Cela fait maintenant presqu’un mois que nous sommes ici. Le chef et sa tribu nous font maintenant entièrement confiance. Aujourd’hui fut une longue journée, mais tellement drôle ! Leur tribu est vraiment très amusante le premier avril. Les enfants collent dans le dos des personnes des affiches où est écrit : « Je suis débile » ou « Je déteste les singe»… Les adultes, eux, se racontent des plaisanteries beaucoup plus drôle que ce que nous connaissons en Europe. A la fin

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de la journée, nous fûmes invités à un repas que donnait le chef avec sa famille. Sur une grande table étaient disposés des coupes de fruits, du miel, des plats remplis de rôti de veau, des écrevisses, des crevettes, du lait de noix de coco et en dessert de la crème particulièrement mousseuse. Tout était succulent, divin… Jeudi 2 avril 1856 Ce matin, les enfants étaient terriblement excités. Notre guide nous expliqua que chaque année, le chef et l’un de ses chasseurs allaient chercher un petit singe dans la forêt pour le dresser. A notre grande surprise, le chef nous invita à venir chercher le petit singe avec lui. Ce fut magnifique. Nous marchâmes longtemps dans la jungle. Mais, arrivés là où les singes habitaient, quel spectacle ! On voyait des singes qui jouaient au loup, certains se balançaient d’arbre en arbre grâce aux lianes. Les mères nourrissaient leurs petits. Dès que nous pénétrâmes dans leur territoire, un grand silence s’abattit et aussitôt, une des mamans singes s’approcha avec son petit dans les bras et le tendit au chef. Celui-ci la remercia et nous retournâmes dans le village. A notre retour, notre guide nous dit que maintenant ils allaient faire la cérémonie pour enterrer le petit singe qui avait vécu avant celui-ci et qu’ensuite ils fêteraient le jour des morts, et demain celui des singes. Samedi 5 avril 1856 Hier, notre guide nous a expliqué qu’ils fêtaient le jour des singes, car leurs ancêtres pouvaient se transformer en primates. Il nous expliqua aussi que leur chef pouvait voir dans le futur. Apparemment, leur chef a déjà soixante-dix-sept ans. Moi j’aurais cru qu’il en avait cinquante. Dimanche 31 mai 1856 Aujourd’hui, nous avons commémoré la mort du précédent chef. Ce fut une journée étrangement silencieuse. Nous mangeâmes seulement le soir. Lundi 1er juin 1856 Aujourd’hui, malheureusement, nous sommes partis. Quelle tristesse pour nous de devoir partir ! En souvenir d’eux, le chef est allé chercher un petit singe exprès pour nous. Mercredi 5 octobre 1898 Aujourd’hui, j’ai 78 ans, je commence à vieillir et bientôt je ne pourrais plus voyager. Le singe, Kaisobondu, va bientôt mourir. Je le sens, car lorsque je l’incite à monter sur moi, il pousse de petits cris de douleur. Ça ne m’empêche pas, quand je le regarde, de me souvenir de cette île magnifique dont je n’ai jamais connu le nom.

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Carte de l’île des singes par Daphné Perret

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par Oscar Schwab

Mardi 1er Juillet 1862 Aujourd'hui, le 1er Juillet 1862, après 29 jours en mer, ma vigie annonça « Terre à tribord ! » C'était une petite île en forme de poire aux longues plages de sable, de cocotiers et de palmiers. Nous nous approchâmes de l'île, mais mon instinct me dit de réfléchir à la pertinence d'une escale à terre. Jeudi 10 Juillet 1862 Après 9 jours ou nous restâmes à bord de la caravelle, le capitaine, c'est à dire moi, Lucas Moisson, décidai d'aller à terre. J'estimais qu'en tant que capitaine de la Mozari, j'avais le droit de poser en premier mes pieds sur cette splendide île. Nous prîmes dix mousquets, sept fusils de chasse, douze hachettes et trois couteaux. Nous sommes quinze à nous être rendus sur l'île, où nous installâmes nos hamacs et nous couchâmes. Vendredi 11 Juillet 1862 Cela fait déjà dix jours que nous avons jeté l'ancre. L'île était tellement magnifique et il faisait tellement chaud que nous nous croyions au paradis! Au fur et à mesure que nous avancions dans la forêt, les animaux s'approchaient. A la sortie de la forêt, nous découvrîmes un village. Les hommes qui m'accompagnaient voulaient faire demi-tour mais je les menaçai : « Le premier qui fait un pas en arrière, je lui tire une balle dans la tête ! » Le village, qui contenait à peu près trente cabanes faites de branchages, de peaux de bêtes tuées à la chasse, de feuilles, était entouré d'une palissade. Quand nous entrâmes dans le village, les Kawabumgas nous accueillirent fort bien et comme il était très tard, nous allâmes nous coucher dans une des huttes qu'ils nous indiquèrent. Samedi 12 Juillet 1862 Nous nous réveillâmes vers les 9 heures. Dehors, le village était réuni et nous

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regardait avec curiosité. Alors je leur demandai en anglais qui ils étaient et s'ils pouvaient me présenter leur chef. Ils m'amenèrent vers un vieux monsieur qui me répondit en anglais : « Nous sommes les Kawabumgas et nous n'avons pas de chef ! Et vous ? » Mon second lui répondit : « Nous sommes Français et sommes venus explorer cette île. » Après une petite discussion, nous partîmes à la chasse qu’ils doivent pratiquer tous les mercredi en hommage au dieu Chassus, leur dieu de la chasse tué par un ours. Ils chassaient avec des lances et des arcs et lorsqu'ils aperçurent nos fusils et virent la bête mordre la poussière, ils nous supplièrent de ne pas les tuer. Je leur dis que nous n'en avions pas l'intention. Nous tuâmes deux ours, quatre sangliers, trois biches et cinq lapins. Le soir eut lieu un sacré festin. Dimanche 13 Juillet 1862 Les Kawabumgas sont nus, maquillés et très sympathiques. En échange de leur hospitalité, nous devons aller chercher matin, midi et soir de l'eau aux puits qui se trouvent à un kilomètre du village. C'est long et épuisant car il fait très chaud. Les Kawabumgas croient en 3 dieux : Rus -le roi des dieux-, Chassus, dieu de la chasse et Ploutch-Ploutch, dieu des eaux. Tous les soirs, c'est une fête mémorable. Nous mangeons pendant deux heures puis nous dansons et chantons. Lorsque nous nous couchons, nous sommes toujours très fatigués. Mercredi 15 Juillet 1864 Après deux ans sur l'île, nous sommes repartis pour la France et pour remercier les Kawabumgas, nous leur offrîmes cinq chiens de chasse et sept mousquets. Il était 9h30 min ; le Mozari releva l'ancre et nous repartîmes pour la France avec de bons souvenirs, mais aussi la tristesse de les quitter, car ils étaient devenus de bons amis. FIN

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Journal de Bord, expédition dans le Pacifique Sud : 1735 Par Iris Stucki

18 Janvier 1735,

Nous avons été réveillés en plein milieu de la nuit par une forte secousse, puis des cris de joie. En sortant de ma cabine, j’ai vu avec surprise une plage de sable fin et une végétation si dense qu’on n’y voyait presque rien. J’ai mis du temps à comprendre que nous avions abordé sur la plage d’une île ou d’une terre et qu’une bonne centaine d’indigènes dansait et chantait au bord de la mer. Soudain, je me suis rendu compte que le soleil était déjà haut dans le ciel et que mes hommes débarquaient les tonneaux d’approvisionnements sur la plage.

19 Janvier 1735

L’accueil des indigènes a été fort agréable. Ils nous ont amené une multitude de plats, de boissons délicieuses, de large chemises en tissu fin et quelque chose qui ressemblait à un pantalon mais en plus court : ceci est la tenue des hommes. Les femmes, elles, portaient de magnifiques robes en soie, et de longues brindilles d’herbes leurs entouraient la tête.

22 Janvier 1735

Après avoir passé trois jours en compagnie des indigènes, j’ai décidé d’aller explorer l’île avec quelques – uns de mes compagnons. Après quelques heures de marche, nous avons découvert une énorme colline dont mon cher ami Jules m’a dit qu’il s'agissait d’un volcan.

25 Janvier 1735

Après avoir passé plusieurs jours à étudier le volcan, nous nous somme remis en route. De retour, nous avons été accueillis par une grande fête. Le chef nous a invités chez lui pour partager un repas.

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Sa demeure et une maison sur pilotis comme la plupart des autres, mais certains préfèrent les bungalows sur la plage. Les lits sont des hamacs en tissu colorés. Le peuple mange autour d’une longue table basse, assis sur des coussins. Leurs repas se constituent d’une multitude d’insectes et de bestioles frits, crus ou fumés. On y trouve aussi diverse sortes de poissons et de fruits frais. On mange avec les mains ou des baguettes.

Nous nous sommes également vite rendu compte de quelque chose qui nous avait échappé: pour communiquer, le chef appelle une multitude de singes avec un petit tambour. Chaque famille reçoit alors le message de la part de son singe – voyageur. Ainsi le chef fait parvenir les informations en un rien de temps sans devoir se déplacer.

23 Février 1735

Après avoir passé plusieurs semaines en compagnie des indigènes, nous décidons de partir car même si les femmes et le peuple sont adorables, nos propres familles nous manquent.

6 Mars 1735

Le jour de notre départ est arrivé. En l’honneur à celui – ci, une grande fête a été organisée. Les femmes ont dansé une danse nommé la houa, les hommes eux dansaient le hakka et tout le monde a mangé et a bu à en avoir mal au cœur. Ensuite, une cérémonie a eu lieu, pendant laquelle ils ont brûlé diverse branches. On nous a donné des provisions, nous avons rempli nos tonneaux d’eau potable et pris des draps propres. Le chef a tenu à nous donner quelques bijoux et des pierres précieuses.

2 Avril 1735

Nous allons arriver en France. Ce pays bien chaud me manque. Il est temps pour moi de fermer ce carnet.

Jean-Albert Stucki

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Le Nouveau Continent par Marta Wagner

Aujourd'hui, le 27 juin 2131, mois, Louis Colombe, je suis revenu de mon périple. Au départ, je ne voulais faire qu'un petit voyage en mer. Pensant être arrivé en Australie, je suis descendu du bateau et j’emprunté un chemin, en quête de nouvelles découvertes.

Que cette île était surprenante! Sur les arbres je voyais des humains ; je les ai appelés, mais ils ne sont pas venus, étrange…

Tout à coup, une de ces créatures est descendue. Je n'étais plus sûr qu'il s'agissait d'un humain, car je ne voyais pas son visage.

Il ou elle a enlevé son masque noir, qui ressemblait à un masque vénitien. ELLE avait des cheveux courts, un pantalon, une chemise, mais elle n’avait qu'un oeil, comme les cyclopes! Je n'avais jamais vu cela auparavant.

Elle m’a montré un chemin, nous sommes passés par une roche derrière laquelle je distinguais de petites maisons et des habitants. Partout, je voyais des humains avec un oeil, mais d'autres en avaient deux, comme moi. La dame m’a dit que presque tous étaient des indigènes. Cependant, quelques-uns étaient arrivés sur cette île mystérieuse comme moi, sans le vouloir.

Je suis resté quelque jours, au cours desquels nous avons mangé ce que nous trouvions. Une fois par mois, ils mangent tous ensemble à l'air libre. J'avais de la chance, car c'était juste quelques jours après notre arrivée. À la fin, je me suis habitué à vivre comme eux.

Une bonne nouvelle était qu'ils parlaient presque toutes les langues, ce qui m'a impressionné. Je n'ai vu aucun animal sur cette île! C'était incroyable!

Finalement, je leur ai dit au revoir. Avant de partir, le chef des habitants est venu me voir et m’a remercié de leur avoir montré une vie différente. Comme souvenir, j’ai pris un collier avec des coquillages.

Puis, je suis parti avec quelques hommes qui étaient arrivé sur cette île. Après trois jours de voyage, je suis arrivé. Je n'ai pas pris d'avion, parce que cela me plaît plus d'aller en bateau.

Arrivé à la maison, j’ai tout raconté à mon entourage ! Personne ne m’a cru, mais cela m'était égal. Moi, je sais que mon aventure est vraie et sera toujours vraie…

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Un voyage inoubliable Par Alissa Wimmer

Le 18 septembre 2016, nous avons décidé, mes meilleures amies et moi, de faire un voyage inoubliable. Nous voulions vivre une vraie aventure et découvrir une île à l’autre bout du monde. Nous sommes parties en bateau et le voyage a duré plusieurs semaines. Mais quelle joie en découvrant l’île ! Tout était bleu autour de nous et le loin nous voyions déjà l’île, un gros point à l’horizon. On pouvait apercevoir, en s’approchant, de magnifiques arbres aux formes et de hauteurs différentes, et de splendides fleurs exotiques. Quand mous sommes arrivés sur l’île, un indigène souriant nous a accueillies. Il portait juste un short et une ceinture. Il nous a emmenées au village. Au milieu de cette île se dressait un immense château avec des colonnes en or autour duquel étaient alignées des maisons en bois. Nous avons donc fait la connaissance du roi qui était très grand, habillé de tissu dorés et portait une couronne en diamants. Pendant notre discussion, les villageois se sont regroupés autour de nous. Ils étaient curieux comme nous l’étions aussi. Pour l’occasion, le roi qui était respecté et aimé de tous a organisé le soir-même une fête de bienvenue. Le soir venu, tout le monde était bien habillé. L’ambiance était excellente. Les jeunes femmes avaient de jolies coiffures décorées avec des orchidées. Elles portaient de grands morceaux de tissu en soie qui recouvraient tout leur corps. Leurs bijoux étaient fabriqués avec des coquillages. Ainsi, elles ressemblaient à des déesses. Quant aux hommes, ils portaient des pantalons longs, également en tissu et leur poitrine était recouverte de peintures. Nous nous sommes installées à l’intérieur du château. Une pièce était réservée aux fêtes du village (mariages, naissances,…). Au milieu de cette pièce se trouvait une immense statue, avec des milliers de bougies brillantes. Avant de manger, nous avons assisté au rituel de la statue. Tout le monde s’est levé et a chanté en son honneur, pour qu’elle protège l’île.

Cette fête a duré toute la nuit. Le lendemain, nous sommes allées visiter l’île, qui était la plus belle que que nous avions jamais vue. C’est ainsi que les journées ont passé.

Quand nous avons dû partir de l’île, tout le monde était triste et nous aussi.

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INSOLITE

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Le voyage dans le monde des hippys

par Caroline Frey

1er Juin 3485 Aujourd’hui, j’ai rencontré les habitants des hippys. Je suis rentrée dans leur village extraordinaire. Sur les murs des bâtiments multicolores étaient peints des graffitis. Sur le bâtiment à gauche, une girafe ; devant moi, un poisson multicolore. Quel magnifique village ! Un peu plus loin, j’ai vu des arbres de différentes couleurs, jaunes, orange, bleus… En allant vers eux, j’ai jeté un coup d’œil sur la rue, également splendide et de couleurs vives. Arrivé à mon but, je n’en ai cru pas mes yeux. Les deux ou trois arbres que j’avais vus appartenaient à un immense parc, dont chaque arbre avait une couleur différente des autres ! C’était un paradis. Je n’étais ici que depuis une heure, mais je me sentais comme chez moi. Ici, ni voitures, ni bâtiments gris. 2 Juin 3485 Hier, j’ai dormi chez un habitant dont la maison, petite mais confortable, était de couleurs bleu, vert, jaune et rouge. Quand je suis rentré dans son logis, quelle n’a pas été ma surprise ! Peu de meubles. Sur les murs, de superbes photographies. Marc, l’habitant qui m’avait invité chez lui, a raconté qu’il voyageait beaucoup et que c’était lui qui les avait pris. Nous avons encore un peu parlé, puis sa femme est arrivée pour le repas. Alors, nous nous sommes assis sur le sol autour d’une petite table et avons dégusté des spaghettis avec du Nutella. C’était délicieux, mais je me demandais comment les gens faisaient pour ne pas grossir.

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Aujourd’hui, j’ai un peu appris sur la culture des hippys. A côté du village se dresse une forêt où vivent des licornes, des nains et des fées. Marc m’a emmené dans cette forêt où j’ai aperçu différents animaux. Mais au bout d’un moment, je lui ai demandé pourquoi nous n’avions pas encore trouvé de licornes. Il m’a répondu qu’il y en a peu ici et qu’elles avaient peur de nous. 3 Juin 3485 Aujourd’hui je suis allé, avec Marc, à une fête. Comme celle-ci se déroulait l’après-midi, je me suis encore rendu dans le parc aux arbres multicolores. Arrivé là-bas, j’ai entendu des rires et des bruits de gens qui sautaient dans l’eau, mais je ne voyais ni bassin, ni fontaine. Quand je me suis approché, j’ai distingué une rivière au centre du village. Incroyable! Les habitants se baignaient avec leurs habits mais l’eau restait propre. Je n’en croyais pas mes yeux ! J’ai passé encore du temps au parc puis je me suis dirigé vers la maison de Marc. Quand je suis rentré, je l’ai vu dans ses habits de cérémonies. Quels vêtements magnifiques ! Sa robe de soie arborait de belles couleurs, comme tout ici. Il avait coloré ses cheveux en vert et mis ses chaussures en bois de même couleur. Quel spectacle extraordinaire que cette cérémonie ! Je n’avais jamais rien vu de tel ! Les indigènes s’étaient déguisés en costumes de toutes les couleurs. Au bout d’un moment, le chef est venu et nous sommes allés dans la forêt où les hommes se sont jetés dans la rivière. Quel spectacle amusant ! Mais le temps est passé ; nous avons fini par rentrer et après avoir encore mangé les spaghettis au Nutella, je suis allé me coucher.

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Voyage aux pays des délices

Par Joëlle Geisinger

21/06/2066

La fusée se posa sur la planète où Emma la capitaine se trouvait, accompagnée de Lilly et Zoé.

Lorsque nous sommes sorties de la grande fusée, nous avons regardé autour de nous. Nous sommes restées bouche bée quand nous avons vu le merveilleux paysage avec les immenses sucettes ! Quelques mètres devant nous, une rivière de chocolat coulait paisiblement au long d’arbres couverts de neige. Mais lorsque nous nous sommes approchées de ces choses inconnues, quand nous, les exploratrices, avons reconnu que les arbres étaient de sucre couvert de glaçage, nous avons été très étonnées.

Nous avons continué à regarder autour de nous. D’immenses collines de sucre se dessinaient à l´horizon. La large rivière nous a tellement attirées que nous avons goûté le chocolat fondu.

«Mmmmh, que c´est bon ! » nous sommes –nous exclamé.

Pendant ce temps, deux minuscules bonhommes au ventre bedonnant fait de pain d´épice chantaient une chanson sur l´autre rive. Ils nous ont remarquées lorsque nous avons bu un peu d’eau de la rivière.

« Bonjour Mesdemoiselles ! » a crié le plus grand des deux. Nous avons été très étonnées quand il a prononcé ces mots, car ils avaient la même langue nous, alors que nous étions sur une autre planète que la nôtre.

Avec un long bateau de chocolat noir que nous avons trouvé, nous sommes allées rejoindre les deux inconnus. Quand ils ont été devant nous, ils ont eu l´air beaucoup plus gros et petits que de l´autre côté de la rivière. Ils ne nous allaient que jusqu´à la hanche.

Ils nous ont pris par la main et nous avons commencé à marcher et marcher. Pendant cette longue marche, ils nous ont beaucoup parlé de leur territoire et d’une grande ville de légumes qui se trouvait de l´autre côté de la planète. Les deux habitants nous ont même expliqué que ces deux villes se détestaient.

Quand nous sommes arrivés, le roi de la ville nous a accueillis.

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« Bienvenue dans la ville Tout Sucette! » nous a crié le roi de la ville qui s´appelait Louis le Gros. Il nous a montré des magasins de sucettes, la salle à manger, qui était très grande et pleine de nourriture, et notre immense chambre, dont les murs étaient en caramel, et qui se trouvait dans le palais du roi, lequel sûrement était très riche.

Nous sommes allées dormir après cette longue journée derrière nous. Mais nous n’avons pas pu bien dormir car les habitants de cette ville de sucette ont fait la fête toute la nuit. Le bruit nous a empêchées de dormir.

22/06/2066

« J´espère que cela ne va pas être chaque nuit comme ça ! » a dit Zoé avec une tête très fatiguée. Lilly et moi avons hoché la tête en même temps.

Lorsque nous sommes sorties de la chambre pour aller voir le Roi Louis le Gros, nous avons vu que personne n’était là. Nous avons regardé chaque chambre du palais, sauf une. C´était la salle à manger. Au fur et à mesure que nous approchions, le bruit devenait plus fort. Quand nous avons ouvert la lourde porte, nous avons vus tous les convives en train de faire une bataille alimentaire !

« YEAH ! OUI ! » criaient-ils dans la grande salle à manger qui était toute sale.

« STOP ! » ai-je hurlé pour que tout le monde soit silencieux. Mais comme personne ne m´entendait, nous trois avons crié ensemble. Tout de suite, la bataille s’est arrêtée. En colère, le roi est venu vers nous et nous a ordonné de partir immédiatement d’ici car nous l´avions dérangé. Alors, nous sommes parties et avons cherché la ville de légume dont les deux bonhommes nous avaient parlé. Quel paysage merveilleux, couvert de sucettes !

Mais après quelques heures, nous avons aperçu une frontière entre un paysage de sucettes et de légumes. La rivière que nous avions suivie est devenue une rivière de jus de tomate, les arbres de sucre couverts de glaçage de grands brocolis, les collines dans l´horizon de sucre des fruits superposés. Le soleil qui était une grosse orange s´était couché, un melon s´était levé et la lune qui était le melon éclairait la nuit.

23/06/2066

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La nuit a été très tranquille. Lilly, Zoé et moi avons baillé lorsque´ nous nous sommes réveillées. Nous avons continué notre longue marche. Au bout de quelque temps, nous sommes arrivées dans la ville légume. Mais cette fois, les habitants étaient des géants, deux fois plus grands que nous et très minces, pas comme ceux du paysage de sucette.

« Salut, je suis le Roi de cette ville de légume. » a dit le roi d’un ton très familier. Il nous a guidées dans l´immense ville où partout, se trouvaient des places de tennis et d´autres sports ainsi que quelques supermarchés, dans lesquels nous n’avons vu que des fruits et des légumes. Chacun faisait du sport comme de la course, de la natation, de l´équitation etc.

« Est-ce-que nous pouvons manger quelque chose, car nous n´avons rien avalé depuis avant-hier ? » a demandé Zoé.

« Bien sûr ! » a répondu le gentil roi. Il nous a amenées dans sa maison qui, comme les autres, était fabriquée en bois et très grande pour nous, mais de taille normale pour les géants sportifs. Dans cette maison, il nous a servi des fruits et des légumes sur une assiette.

« Ils viennent d´être cueillis. » a-t-il expliqué avec fierté.

« Oh ! Ces fruits de toutes les couleurs sont délicieux ! » l’a complimenté Lilly.

« Merci ! Voulez-vous rester une journée avec moi et faire chaque sport que je vais faire ? Mais attention, ce seront beaucoup de disciplines ! » a dit le roi sportif. Nous avons hoché la tête en même temps en guise d’acquiescement et sommes restées avec lui ce jour-là et les journées suivantes.

26/06/2066

« Merci pour ce merveilleux déjeuner sain ! » l’avons-nous remercié en chœur.

-Et merci pour ce beau séjour ! a dit Emma. Maintenant, nous devons repartir sur notre planète Terre.

-De rien ! Au revoir, je ne vous oublierai jamais ! » a été la dernière phrase du roi que nous avons entendue.

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Les mystérieuses petites bêtes par Clara Gumpoltsberger

Le 13 Mars 2016, alors que j’étais en train de planter des carottes, j'ai entendu des bruits qui semblaient émaner de la terre. Comme je suis curieux, j'ai pris ma pelle et mon chien Fluffy et nous avons creusé pour pouvoir descendre, ce qui nous a pris des heures et des heures. J'ai saisi ma lampe de poche, mon appareil photo et ma glacière remplie d'aliments et, tout en tenant mon chien en laisse, je suis descendu dans la terre.

J'ai été fasciné de distinguer des arbustes bleu foncé sous la terre. Soudain, à ma grande surprise, j'ai vu, paradant devant nous, quelques bestioles rouges qui ressemblaient à des fourmis mais qui s'en différenciaient car elles étaient poilues! Peut-être que la fourmi et cette bestiole sont même apparentées ! Je n'aurais jamais pensé que de telles créatures existent!

Je les ai photographiées pour les montrer au monde, et les ai examinées pendant quelques mois. Quels êtres fascinants! Elles se nourrissent uniquement de petits cailloux qu’elles trouvent sous terre, ne boivent jamais, et ne dorment que 7 heures par semaine! Tous les mois, on dirait qu'elles participent à une sorte de cérémonie, mais la raison de celle-ci reste pour moi inexplicable. J'ai aussi appris à communiquer avec elles, elles comprenaient mes signes et moi j'ai essayé de déchiffrer leurs bruits. Elles habitent dans des petites collines formées de terres.

Ces bêtes m'ont bien accueilli, et je suis remonté chez moi avec beaucoup de souvenirs.

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L´île du monde à l´envers par Arian Shahali Nous sommes en l’an 2016. Je suis un explorateur scientifique qui viens d’arriver sur l´île du monde à l´envers. C’est une immense île, où les animaux sont extraordinaires. 22 Octobre 2016. Quand je suis allé dans la jungle de cette île, j’ai entendu des barrissements d´éléphants derrière moi. Après m’être retourné, j’ai constaté que tous les éléphants étaient minuscules ! Je me suis demandé pourquoi. Une heure plus tard, j´ai trouvé des ruines qui semblaient être celles d´un temple très ancien. Alors j´ai erré et j´ai vu dans les arbres des abris construits en bois. Quand j´ai grimpé sur l´arbre et suis arrivé dans la maison, j´ai découvert des gens comme moi. J´ai demandé au chef des habitants, qui avait une petite couronne dorée: „Qu´est-ce que c´est que cette île? “ Il m’a répondu: „ Cette île n’est pas comme les autres, ici tout est différent”. Ensuite, je me suis endormi dans une des maisons dans les arbres car il était tard. 23 Octobre 2016. Pour aller d´un endroit à l´autre, les habitants volent sur de gigantesques abeilles. Je me suis dit qu’hier les éléphants étaient très petits, mais aujourd´hui les abeilles sont gigantesques, ce qui signifie que les animaux petits sont devenus gigantesques. De même, les animaux gigantesques sont devenus très petits (mais pas minuscules). Les habitants célèbrent leurs animaux, qu’ils traitent comme leurs meilleurs amis. Pendant deux mois, ils ne mangent plus de viande. 24 Octobre 2016. Aujourd’hui, j´ai fini mon exploration scientifique. Je l´ai bien appréciée car j’y ai découvert beaucoup de nouvelles choses.

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Voyage sur l´île des émotions par Anjou Vaquette

Aujourd´hui, le 17/08/2016, moi, Cooper Filins, suis arrivé sur une île inconnue. Au loin, j´ai aperçu une sorte de ville toute grise, tandis que les campagnes aux alentours arboraient les couleurs de l´arc-en-ciel. Je me suis rendu dans la cité ou quelques personnes m´ont accueilli. Ils semblaient très joyeux, mais l´ambiance était quand même sombre et triste. Tous les maisons étaient grises et abimées mais leur visage souriait tellement qu´on oubliait les alentours. Les garçons portaient des costumes, les filles une chemise et une jupe de couleur bordeau. Cette civilisation me fascinait déjà, ils avaient l´air si gai et si ennuyeux en même temps! Trois femmes et moi sommes entrées dans une maison grise et tout le malheur s´est évaporé. La joie et le bonheur ont pris place dans mon cœur. Tout était plein de couleurs et scintillait. Nous avons pris place à une table pour dîner et l´ambiance étrange a été là de nouveau. Une des femmes a pris la parole et m’a raconté les rites et traditions de leur île. J´ai appris par exemple que chez les Kikijois- c´est ainsi qu´ils se nommaient - un seul enfant peut naître par an et qu´ils fêtaient non pas leur anniversaire, mais celui de leur île. Cette fête a lieu une fois par an. Chaque jour, les habitants commencent leurs journées en dansant. Pendant que nous commencions à manger, j´ai aussi appris que les petites tablettes que l´on m´avait servies quelques secondes auparavant se transforment en aliments au contact de l´eau. Oh que c´était bon ! Le 18/08/16 : J´ai eu de la chance. Aujourd´hui tout le peuple s´est rassemblé pour fêter l´anniversaire de l´île. Les filles portaient des robes courtes et les garçons des pantalons bleus. Tout le monde se jetait de la peinture dessus. Que l´ambiance était harmonieuse ! Le 19/08/16 : J´ai décidé de partir pour découvrir d´autres peuples et traditions. Quelques enfants ont pleuré à chaudes larmes et moi aussi, comprenant que ce lieu allait me manquer plus que je le pensais. Je me suis rendue sur mon navire et j´ai voyagé à nouveau sur les mers, en avant vers les pays inconnus. Ceci fut ma plus grande exploration mais cela ne restera pas la seule.

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EXTRA-TERRESTRE

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Les Hommes rouges par Julius Gross

5 mars 1789

Quel beau jour ! Finalement, mon projet avance. J’ai eu l’invitation du roi de la Grande-Bretagne, l’invitation que j’attendais tellement. Et cela le jour de mon 30e anniversaire. Quel cadeau ! Mais commençons par le début : ce jeudi commençait bien. Le soleil m’a réveillé vers 8 heures. Mon jeune domestique George Cayley m’a apporté mon courrier. Même si j’ai été chassé de la cour française, beaucoup de gens m’écrivent pour me féliciter. Ils savent bien que c’est moi qui ai inventé le ballon à gaz et pas les frères Montgolfier. J’avais rencontré les deux frères à Avignon quand j’étais à la recherche d’argent pour mon projet. Jamais je n’aurais cru qu’ils allaient à Paris pour présenter mon idée au roi comme la leur. Qu’est-ce qu’ils ont réussi tous les deux ? Le roi leur a donné un million francs et ils n’ont effectué que deux kilomètres de vol. Deux kilomètres, cela n’est rien ! Moi, avec mon ballon Spoutnik, je vais découvrir les étoiles. Et à midi, j’ai reçu la lettre du roi George avec cette invitation à lui parler de mon invention. 10 mars 1789 Vive George III, le grand roi du Royaume-Uni ! Comme il était aimable, pas aussi arrogant que le roi de France. Que son arrogance le fasse tomber du trône, ce Louis XVI. Il verra ce que cela va donner. Ce sera l’Angleterre qui deviendra éternelle ! Le roi George a écouté attentivement mes explications. Après la perte des terrains en Amérique, il a bien envie d’explorer les terrains au-dessus de nous. Il a aimé beaucoup l’idée de montrer à Louis XVI que l’Angleterre peut aller plus loin. 15 mars 1789 Quel soulagement ! J’ai eu l’accord du roi. Il me donnera 10 million livres pour trois Spoutniks avec 115 personnes. Il assistera personnellement à mon départ le 14 juillet 1789. Alors, le travail commence. Je dois construire les trois Spoutniks, chacun pour 40 hommes. Il faudra trouver du tissu très léger et assez vigoureux. Espérons que les voiliers savent leur métier aussi bien que ceux de la France. Surtout, je ne vais pas utiliser du papier à l’intérieur. J’ai expliqué plusieurs fois aux frères Montgolfier que papier pouvait brûler. Je lui ai proposé du caoutchouc. Si tout va bien, roi Louis arrogant se souviendra toujours du 14 juillet 1789. Espérons qu’il n’apprendra pas trop tôt l’existence du projet pour qu’il n’essaye pas de le saboter. 12 juillet 1789 Les constructions sont finies. Tous les tests se sont bien passés. J’ai trois Spoutniks. Dans chacun sont installés trois cabines avec quinze lits et la grande cabine pour moi. Le gaz

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et la nourriture suffiront pour trente jours. Nous pourrons partir le 14 de Londres en présence du roi George.

14 juillet 1789 Quelle journée ! Nous, l’équipe de tisserands, soldats, cuisiniers et menuisiers, avons embarqué dans les Spoutniks. Les 115 hommes étaient de bonne humeur. Il faisait beau. Le vent soufflait modérément, pas trop fort. A 11 heures, roi George est venu nous saluer et hisser le drapeau anglais. J’ai pensé au roi Louis qui va bientôt regretter de m’avoir refusé. Exactement à midi, nous avons allumé les brûleurs et découpé les cordes. Les Spoutniks se sont majestueusement levés. Vite, nous avons été à 100 mètres de hauteur de Londres, après à 200 mètres. Le soir nous avons atteint les 500 mètres. Quel bonheur ! Ma construction est réussie ! 17 juillet 1789 Nous avons atteint 1000 mètres de hauteur. Vers midi, un orage a débuté et de la grêle est montée du ciel en dessous de nous. Quelques soldats étaient très inquiets. Un d’eux a sauté du Spoutnik pour retourner à la terre. Bizarrement, il a été attiré dans une autre direction. 24 juillet 1789 Alors que nous avions dépassé 2.000 mètres de hauteur, des sirènes volantes habillées de haillons nous ont attaqués et dérobé cinq de nos tisserands. Quand j’ai vu voler les sirènes, j’ai aperçu clairement les forces impliquées dans leur vol. J’ai discuté immédiatement avec mon serviteur au sujet de la construction d’un avion-planer. Il m’a semblé que George était très intéressé par ce sujet. 28 juillet 1789 Quelques hommes commencent à avoir mal au ventre. J’ai calculé nos réserves. Il me semble que l’équipage a mangé plus que prévu. Dans quelques jours, il manquera de nourriture, nous ne pourrons survivre qu’une semaine. Un miracle doit se produire ! 1 août 1789 Un homme m’a appelé. Il avait aperçu une planète jaune à une centaine de mètres de nous. J’ai regardé dans mes jumelles, il avait raison. Nous nous sommes approchés. Tous les hommes se sont agités, émerveillés par cette belle planète rocheuse. 2 août 1789 Nous sommes allés à la chasse pour agrandir nos réserves. Malheureusement nous n’avons trouvé que des plantes inconnues que nous n’avons pas osé manger. Désespérés, nous sommes partis de cette planète. 4 août 1789 À 10.000 mètres de hauteur, nous avons distingué une planète rouge. Nous avons atterri et sommes allés à la chasse en espérant découvrir des espèces connues.

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Au départ, nous n’avons rien trouvé. Le paysage était mou ; partout des roches mousseuses. Enfin, les pierres ont pris fin. Nous avons été tous émerveillés par ce que nous avons vu : devant nous s’étendait une gigantesque savane rouge, aux arbres énormes avec des racines en air où nous avons pu ramasser beaucoup de fruits qui ressemblaient à des carottes. Tout à coup, j’ai aperçu derrière un buisson un indigène à la peau rouge et à moitié vêtu d’habits en soie. Sur la tête il portait un chapeau fait en roses. Il était à quelques mètres de nous, et nous avons tous eu très peur. Il a ouvrert la bouche et s’est mis à parler : « Ruojnob, euq setiaf suov ici ? » Nous n’avons rien compris. Tout à coup, il a crié : « Zenev ! » Alors j’ai remarqué qu’il parlait à l’envers et je me suis exclamé : « Il veut dire, venez ». Puis il a dit « iuo, zenev ». Nous l’avons suivi dans une ville aux immeubles rouges à 20 étages et accrochés au ciel. Puis, il est arrivé devant une grande maison blanche où leur chef habitait, et a sonné. Un jeune garçon habillé en costume est sorti, nous a invité à un dîner avec sa famille, et m’a présenté un vieillard de presque cent ans comme son nouveau-né. Plusieurs fois il m’a demandé quel était mon âge à ma naissance. J’ai répété zéro, zéro, zéro. Il ne m’a pas cru. A part cela, le garçon-chef m’a semblé être très intelligent. Curieusement, personne ne mangeait seul, tout le monde était nourri par le chef. Il nous a donné un pain avec de la viande et une sauce rouge à l’intérieur. 7 août 1789 Ce matin, le garçon-chef m’a rendu visite. Il m’a dit que le conseil de la planète rouge m’avait élu comme son nouveau chef. Sur cette planète, tout le monde naît avec son âge final et rajeunit. Lui, il n’avait plus que sept ans à vivre. Quelqu’un qui était né avec zéro an et vivait toujours devait être un dieu, et immortel. J’ai rejeté gentiment cette proposition, en expliquant que je dépendais du roi George et se serait à lui d’accepter la position de chef de la planète. Le garçon-chef m’a demandé de lui présenter ce roi. 12 août 1789 J’ai dit aux hommes rouges que nous aimerions repartir pour chercher le roi George. Ils ont accepté et nous ont donné de la nourriture ainsi que dix véhicules avec des ailes sur chaque côté, qui volent à grande vitesse. 14 août 1789 Nous avons atterri sur le Buckingham Palace, où le roi, très content de me revoir, m’a raconté une histoire incroyable du roi Louis en fuite de son peuple. Pauvre roi Louis arrogant ! Maintenant, il rêve surement de mes Spoutniks pour voler chez sa belle-famille en Autriche. Peut-être demandera-t-il aux frères Montgolfier de le transporter par étapes de chacune deux kilomètres ?

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Un voyage dans un monde parallèle par Chirine Pinero Jraiti Aujourd'hui, je suis arrivée sur une nouvelle planète. Depuis mon hublot, je pouvais déjà admirer les magnifiques paysages qui peuplaient cette planète où tout avait l'air si paisible. La plus grande chose que je voyais devait être ce fleuve, qui était immense, dont le courant était tellement violent qu'aucun être n'aurait pu le franchir. J'ai atterri près d'un champ de céréales que je n'avais jamais vues sur Terre, qui étaient de couleur acajou et avaient l'air succulentes. Lorsque je suis sortie de la fusée, une dizaine de petits hommes bleus, pas plus hauts que trois pommes, m'ont encerclée. Ils avaient tous une salopette verte, trois yeux, quatre membres et une antenne. Cependant ils ne semblaient ni atroces ni terrifiants, mais plutôt amicaux. Ils me regardaient, l'air étonné. Au bout d'un moment, l'un d'eux leur a dit de retourner travailler et a essayé de communiquer avec moi: -bbhghfderfrhgiqsjrzyjzehjuedjdfgzadjuakzdns, s'est exclamé le petit bonhomme. Évidemment, je n'ai rien compris. Alors j'ai essayé, en langage des signes, de lui faire comprendre que je venais en paix, mais en vain. Finalement, il m'a fait signe de le suivre, ce que j'ai fait. Je ne savais pas vraiment où il m'emmenait, avec son genre de chariot tiré par des animaux qui ressemblaient à une tortue et en même temps à un pégase, mais il m'inspirait confiance. Sur le chemin, nous sommes passés par un pont qui enjambait le fleuve que j'avais vu depuis la fusée : en effet, il était gigantesque. Arrivés à bon port, ma surprise était énorme: il m'avait amenée au Paradis terrestre! C'était un immense et sublime château dont le splendide jardin aux mille couleurs, aux mille sortes de végétations et aux fontaines de pierres, semblables au marbre et à l'eau aussi brillante qu'un diamant, m'a particulièrement fasciné. Nous sommes entrés et avons marché le long du corridor jusqu'à atteindre une porte ornée de dorure, derrière laquelle se cachait une immense salle où trônait un genre de vieux sage. Celui-ci avait une longue barbe blanche, quatre yeux cette fois et quatre membres. Contrairement aux autres, il était rouge et portait une longue veste rouge fourrée. Il a donné une petite fiole remplie d'un liquide violet à ma nouvelle connaissance, qui lui a auparavant expliqué le problème. Le bleuet a bu la potion et a réessayé de communiquer avec moi: -Boujour, je m'appelle Zigolo, et vous? a-t-il demandé de sa petite voix rauque. -Mais comment fais-tu pour parler ma langue? me suis-je exclamée, stupéfaite.

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Il m’a raconté, sur la route de son village, que l'homme que j'avais vu n'était autre que le grand sage et magicien tout puissant à qui on devait obéir au doigt et à l'oeil, à moins de risquer sa vie, et que c'était lui qui lui avait remis une potion qui donne le savoir absolu à celui qui la boit. Une fois arrivés au village, qui se situait au sud-ouest du "pays" où j’avais atterri, Zigolo m'a fait une visite guidée de sa commune. Très petite comparée au palais du grand Sage, elle ne comportait pas vraiment de monuments, à part une statue en diamant qui était apparemment importante à leurs yeux. Cette statue représentait une immense et magnifique étoile qui était considérée comme une divinité. Plus tard nous sommes allés chez lui pour dîner. Il en a profité pour me présenter sa femme. Elle n'était pas si différente de lui. Toute rose, elle portait juste une robe à rayures et un ruban soigneusement noué sur son antenne. Sur la table se trouvaient, à foison, divers plats savoureux, des fruits jusque-là inconnus pour moi, plusieurs épices odorantes et des boissons colorées. Ce peuple mangeait extrêmement vite et énormément de mazouta (fruit qui a le goût de l'orange et de l'ananas). Après avoir dégusté notre repas, nous sommes allés nous coucher. J'étais logée dans une modeste chambre assez jolie seulement meublée d'un lit et d'une malle. Après avoir dormi dans la minime boule métallique, faite de fer, qui leur servait de logement, nous nous sommes rendus à une fontaine : c'était apparemment une fontaine sacrée où ils allaient, tous les mercredis, pour prier leurs bonnes étoiles, qu'ils considéraient comme des objets de cultes. D'ailleurs Zigolo connaissait très bien les étoiles car il en faisait lui-même. Lors de cette cérémonie, ils étaient tous habillé avec une robe blanche, même les hommes. Ils priaient en fonction de la fontaine: dès que les jets d'eau s'allumaient, ils commençaient à prier et dès qu'ils s'arrêtaient, les habitants y déposaient des fleurs. Plus tard dans la journée, nous sommes allés nous balader dans une forêt appelée "la forêt coucou", dans laquelle vivaient des oiseaux colorés, des animaux de toutes tailles et des arbres touchant le ciel. Zigolo et moi passions par un sentier…quand tout à coup, une minuscule bête mignonne à croquer a émis une sorte de couinement. Je ne savais pas vraiment ce que c'était mais j'ai quand même décidé de l'adopter. Il était malheureusement temps pour moi de quitter mes amis. Comme cadeau d'adieu, Zigolo m'a promis de me faire ma propre bonne étoile. Et je sais qu'elle est toujours quelque part dans l'espace.

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L’exploration de Billa par Tobias Stift Hier, le 2 décembre 3009, je suis arrivé sur la planète Billa qui a été découverte le 9 février 3008. Nous sommes les premiers humains à y poser le pied. Moi, je suis Tobias Stift, un aventurier volontaire pour la découvrir avec un groupe de trois scientifiques. Nous devons explorer Billa, car la Terre est dans un très mauvais état à cause du climat et du plastique qui recouvre déjà toute la Mer Noire. La première chose que nous avons vue sur cette planète a été une cité géante. C´était une planète en pierre, aux immenses montagnes que nous avons vues de loin. D´abord, un des scientifiques, Marcel R., a pris une machine pour voir s´il y avait encore de la vie sur cette planète, et c´était le cas. Nous avons alors décidé de rendre visite à cette population inconnue pour lui demander si les humains pourraient y habiter, car seuls onze millions personnes vivent sur cette immense planète rocheuse. Je suis alors allé chercher notre voiture pour l´espace. Quand nous sommes arrivés dans la cité, tout le peuple semblait prier, nous ne savions pas quel dieu. Ils nous ressemblaient beaucoup, sauf leur couleur de peau qui était bleu clair et coloriée avec des crayons noirs. Notre groupe a remarqué que les indigènes parlaient la même langue que nous, alors un de mes camarades leur a demandé si nous pourrions voir leur chef. Un des habitants nous a répondu : « Dieux ! Notre roi est en haut dans le château.»

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Nous sommes alors montés dans cette forteresse, pour voir le chef. Je me suis demandé pourquoi l´habitant nous appelait « dieux », mais je me suis dit que je pourrais interroger le roi. Quand nous avons vu celui-ci, il en a été très content. Sa majesté nous a demandé directement de manger avec lui, mais je voulais d´abord lui parler et lui poser quelques questions. Nous étions tous très fascinés par sa gentillesse. Le roi nous a expliqué que sa tribu, dont les habitants se nomment les Billaniens, ont une religion où les humains sont les dieux et qu´ils ont un livre religieux dans lequel est écrit que le 2 décembre 3009 viendront des humains sur Billa et qu´on devrait faire tout ce qu´ils veulent. C´est pour cette raison que les Billaniens n´étaient pas très étonnés de nous voir. Nous avons eu le droit de manger avec le roi et sa cour. Leur nourriture consiste en une sorte de tomate jaune avec de la viande dedans et des pierres. Heureusement que nous avions emmené notre propre nourriture ! Le roi Billaboss nous a parlé de leurs rites et de leur société : chaque jour, le peuple prie une heure pour que les humains afin qu´ils vivent en paix. Le roi n´était pas le roi que de cette ville, mais aussi de toute la planète. Après le déjeuner, nous avons visité la cité pour découvrir plus précisément leur mode de vie. Nous n’étions pas au bout de nos surprises.

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L´expédition spéciale

par Carla Wanko

-Le 4 octobre 2006 moi, Carlotta Dijon, j´ai entendu une émission à la radio. L´institut universitaire cherchait des participants pour une expédition spatiale.

-Le 5 octobre 2600, je suis allée au bureau d’organisation pour me renseigner. Après le rendez-vous, j’étais décidée à participer à cette expédition.

-Le 6 octobre 2600, on m’a appelée pour me proposer l’organisation d’une équipe et la rédaction d’une liste du matériel nécessaire.

-…2 semaines après, j’ai rencontré des dizaines de personnes. J’ai essayé de choisir ceux qui ont, comme moi, un esprit aventurier.

-Aujourd’hui le 24 octobre, la date de départ, est fixée au 14 décembre 2600. L’institut des études spatiales compte découvrir des cultures inconnues sur la planète Léa.

-Aujourd’hui, le 14 décembre 2600 c’est le jour du départ. Nous sommes tous réunis autour de l´engin qui nous transportera vers ce monde inconnu.

-Un an plus tard, le 14/12/2001, nous sommes arrivés, après un sommeil artificiel, devant Léa. Elle était si sublime, si grande et si majestueuse ! Après avoir lancé un petit regard depuis le hublot, nous avons préparé l’aléarissage.

-Le lendemain, nous avons ouvert notre fusée et sommes sortis sur cette surface de couleur bleu marine tachetée de points rouges et roses. Mais personne n’était en vue.

-Le 16 et 17 décembre, nous avons déchargé notre matériel. Toujours personne, aucun signe de vie.

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-Enfin le 18 décembre j’ai eu le sentiment d’un mouvement derrière une espèce de rocher violet. Plus tard j’ai cru voir s’enfuir une forme étrange.

-Le lendemain, nous nous sommes réveillés très tôt. En sortant de notre abri, nous nous sommes vus entourés d’une foule de créatures fantasmagoriques aux têtes couvertes de serpents, aux jambes multiples, à la peau verte ; ils possédaient au moins trois yeux et étaient complètement nus. Pétrifiés, nous sommes vite rentrés dans notre abri et avons examiné ces êtres étranges qui étaient les plus intéressants que nous n’avons jamais étudiés. Nous avions l’impression qu’ils nous scrutaient avec beaucoup d’intérêt. Ce qui nous a paru très singulier est qu’ils regardaient, avec chacun de leurs yeux, dans une autre direction.

Après deux ou trois heures, nous sommes ressortis de notre cachette et avons suivi les extraterrestres. Au bout de dix minutes de marche, nous sommes parvenus à un village d’aliens. Des maisons en forme de champignons étaient placées le long de notre chemin, certaines immenses, d’autres infimes et d’autres encore de taille normale. Puis les créatures nous ont menés à un énorme volcan dans lequel se cachait un palais sublime. Dans celui-ci trônait un extraterrestre. Mon équipe et moi l’avons rejoint et lui avons dit :

« Cher Monsieur, nous sommes joyeux d’être ici ! »

Quand le chef a répondu, notre surprise a été complète.

« Nous aussi, nous sommes ravis ! Moi, Porto 1er le grand, je peux vous comprendre, mais ne paniquez pas »

Leur chef nous a invités pour le lendemain soir à un grand dîner.

-20 décembre matin, nous sommes très excités. Tous les membres de notre équipe se préparent pour la grande fête. Le soir, le ciel s’étant changé en bleu-violet, une espèce d’escorte est venu pour nous chercher. Arrivés au palais dans le volcan nous sommes reçus par une

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foule de centaines d’aliens maquillés de toutes les couleurs. Au milieu, sur son trône, Porto 1er le grand, nous souriait. Du moins, nous avons cru que c’était un sourire. Ils nous ont servi, dans des bols semblables à des crânes, une soupe noire dans laquelle nageaient des morceaux rouges. Pas très appétissant ! La politesse nous a forcés de goûter la cuisine léaniene.

La fête a été très intéressante. Malheureusement nous n’avons pu parler qu’avec leur chef, car il était le seul à parler et comprendre notre langue. Il nous a raconté qu’il a déjà visité la Terre plusieurs fois en cachette. Cela nous a impressionnés.

-…3 jours plus tard, nous avons observé que nos réserves d’oxygène baissaient peu à peu. Il nous a fallu retourner sur notre planète, la Terre.

-Aujourd’hui, le 24 décembre, jour de Noël, nous avons préparé notre départ. Après avoir rangé notre matériel, nous avons dit au revoir au chef, maintenant aussi devenu un bon ami. Nous sommes prêts à nous mettre sur la route pour le retour sur Terre.

Carlotta Dijon

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La découverte de Juijitsu

par Elias Strauss Nous sommes le 10.10.3001. Il y a quelques mois, moi, Elias Strauss et mon groupe avons atterri sur la planète Juijitsu. La terre est bleue comme les océans, mais au contraire, sur cette planète, l’eau était marron. Cette planète semblait cinq fois plus grande que la terre et à notre grande surprise, nous pouvions respirer. Au loin se situait un village étrange, aux maisons en forme de losange et dont les habitants avaient deux têtes, quatre mains et un pied. Nous les avons vus de loin venir vers nous avec des armes futuristes. Nous sommes restés calmes, car nous ne voulions pas faire la guerre. Les Juijitsuiens l’ont bien compris quand ils ont vu notre dessin, qui représentait deux hommes se donnant la main. Ils parlaient entre eux une langue qui nous était inconnue. Pour communiquer avec eux, nous avons décidé de dessiner sur des pierres. Nous avons fait des croquis de notre planète Terre et de notre voyage. Les Juijitsuiens étaient habillés comme des hommes du Moyen-Âge. Les hommes portaient des tenues colorées avec des chapeaux, des pantalons longs et des vestes aux boutons en or. Les femmes, par contre, portaient des robes toutes noires et des bijoux en rubis. Nous sommes restés pour manger avec eux, car ils nous ont invités très gentiment. La table à manger était parsemée de fleurs et de crayons. J’ai demandé si c’était un rite, et c’en était un qu’ils pratiquaient un week-end sur deux pour représenter leur village. Au dîner, nous avons mangé une soupe rouge et de la viande fraîche, ce qui montrait l’existence d’animaux sur Juijitsu. D’ailleurs, nos hôtes nous ont montré des dessins qui représentaient une scène de chasse montrant un Juijitsuien qui tuait un animal ressemblant à un éléphant. Ils nous ont expliqué qu’ils allaient dormir très tôt, car cela portait chance. Alors nous sommes aussi allés dormir tôt ce soir-là. Le lendemain, nous sommes repartis vers la terre en laissant à nos hôtes un globe de notre Terre comme cadeau. Quand nous sommes revenus de Juijitsu, j’étais content d’avoir participé à cette aventure.

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FUTURISTE

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LA VILLE DU FUTUR PAR PIERRE-LOUIS ETHEVE

1 DECEMBRE 2071 Aujourd’hui j’étais dans la ville la plus moderne que j’ai jamais vue. On y trouve de gigantesques gratte-ciels avec 300 étages. Il y a aussi, entre les bâtiments beaucoup de nature comme des arbres, de l’herbe, des jardins…. Concernant les transports publics, on a la possibilité de voyager avec le métro sous-terrain et le métro volant comme sur la photographie. Dans la rue, tous les gens portaient des lunettes électriques VR. Sur la route les voitures n’avaient pas de roues mais volaient de un à deux centimètres du sol.

2Décembre 2071 Aujourd’hui nous étions dans un restaurant. Dans ce lieu on ne trouve rien à manger mais à boire. Par exemple, la pizza était servie dans un verre, et imaginez-vous, quand nous avons bu elle avait vraiment le goût de pizza et rassasiait tout de suite. Que c’est génial! 3 Décembre 2071 Aujourd’hui j’ai visité une nouvelle école. Ce qui est intéressant est que là-bas les élèves travaillent avec des ordinateurs numériques. On n’y utilise presque plus de papier ni de crayon, par contre tout est numérisé. Par exemple au lieu de notre bon vieux tableau noir dans la salle de classe, le professeur et les élèves portent tous des lunettes VR sur la tête. A l’aide de la virtualité réelle on peut simuler la vie dans la classe et faire des excursions sans même quitter la pièce. C’est stupéfiant. J’ai eu la chair de poule quand je l’ai essayé aussi.

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Le voyage dans le temps par Paul Mougneau 26 avril 2040 Aujourd’hui, j’ai fêté mon 36ème anniversaire dans les champs de mon arrière-grand-père avec toute ma famille parce que demain je partirai en 2300. 27 avril 2040 C’était le jour de mon départ, j’ai fait mes adieux et je suis parti pour Paris, au studio MAVDLT Machine A Voyager Dans Le Temps. Le professeur Dufour m’attendait juste à côté de la machine en forme de fusée, à la couleur jaunâtre, si spacieuse que même un multimilliardaire ne pourrait pas se l’offrir. Le professeur me dit juste avant de partir qu’il m’accompagnera. Heureusement que j’ai un professionnel avec moi ! C’était le moment de partir. Je suis entré dans la MAVDLT. A l’intérieur, quel luxe ! Mais je n’y resterai que deux minutes. Il n’en faudra qu’une pour remonter cent ans .Pendant les deux minutes, j’ai bu trois verres d’eau glacée. Dans la machine se trouvent un bar, une table basse, plus de cinquante boissons différentes et trois canapés très confortables. Le professeur buvait sa boisson préférée : le Redbull. Il porte toujours une blouse blanche sur lui et des lunettes rayon-X au cas où. 28 avril 2300 Nous sommes arrivés ce matin et avons exploré un peu, acheté une voiture volante et de nouveaux habits pour passer inaperçus. Quel monde extraordinaire ! Les immeubles les plus petits font cinq-cents mètres de hauteur ! Les écoles ont plus de 50 élèves par classe ! Ils sont équipés d’Ipad 52 et d’IPhone S37 Plus ! Là où on ne voit pas d’immeubles, s’étendent des champs ou se dressent des panneaux solaires. Dans les immeubles, on mange avec tous les gens qui habitent dans ce bâtiment. Les tables font cinq-cents mètres de longueur, on ne mange que des choses saines et on boit soit de l’eau soit du sirop à la menthe fraîche. Les habitants sont vêtus d’habits de couleur : bleus, rouges, blancs, noirs et roses. Et pour les cérémonies, on a le droit de porter ce qu’on veut : les dames portent généralement, pour les cérémonies, des robes en diamant ultra-légères. En France, les religions, les rites n’existent pas mais Noël est fêté ainsi que pour certains, Pâques. 29 avril 2300 C’était notre dernier jour avant de partir. Nous avons encore deux heures. Ce matin, j’ai regardé à la télévision une conférence des neufs chefs de la Terre. Les personnes qui gouvernent sont : le chef de l’Amérique, le chef de l’Europe, le chef de l’Asie, le chef de l’Afrique ainsi que le chef de l’Océanie. J’ai été choqué quand j’ai vu tout ce monde. J’ai pu voir mes descendants : David et Charlotte Mougneau. 30 avril 2040 Je suis revenu dans ma paisible campagne de 2040 où au moins il existe encore de petites habitations, d’humbles fermes parsemées dans cette belle Bourgogne.

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Le volcan aux bulles par Enzo Rella

Le 31 Mai 2230, Jackson et moi, deux aventuriers, sommes allés par jet dans un pays inconnu. Nous avons atterri sur une plaine sans arbres, mais nous sommes quand même restés dans l’avion. Le 3 Juin, nous n’avions plus rien à manger ni à boire. Alors, nous sommes partis du jet pour nous rendre dans une forêt. Au milieu de celle-ci se trouvait un gigantesque volcan que Jackson et moi avons nommé « le ice wizard », devant lequel nous avons trouvé des soldats en uniforme, dont le logo était en forme de trident sur l’épaule de chaque manteau. Ils portaient des pantalons verts et avaient des têtes de méduses. Nous sommes rentrés dans le « ice wizard ». L’entrée était gigantesque et des bulles de savon flottaient dans l’air. Chacune de ces bulles était remplie de l’eau entourant un bâtiment: par exemple, dans une bulle se trouvait la Tour Eiffel; dans une autre, la Statue de la Liberté. Dans la plus grande bulle se situait le Palais du Roi des Océans. Nous étions surpris et en même temps fascinés ! Ensuite, nous avons volé avec un tapis volant dans la bulle où se situait le restaurant « Amuse-bouche »,l’unique endroit où nous avons pu enfin manger et boire quelque chose. Voici notre menu : en entrée, nous avons dégusté des crevettes, puis, comme plat principal, des homards avec du beurre salé et finalement, en dessert, de la glace au parfum de noix de coco. Nous avons accompagné le repas avec du champagne « bubble ». Après ce délicieux dîner, nous nous sommes couchés dans l’hôtel « Macaron », le seul hôtel dans une bulle, situé tout en haut de toutes les autres. Le 16 Octobre, c’était les 1000 ans du volcan « ice wizard ». Pour cet événement, tous les habitants portaient leur costume de cérémonie; celui-ci consistait en une chemise bleu clair avec des manches dorées et un col argenté, et un pantalon jaune avec des étoiles de mer. Le chapeau était en forme de bateau. Que de gaieté lors de cette fête! La cérémonie se déroulait autour du volcan. Nous nous sommes tous donné la main et avons formé un cercle. Tout en haut du volcan, le « Roi des Océans » tenait dans la main gauche un trident. Il a disparu lors du coucher du soleil. Le 24 Décembre, c’est Noёl – même pour cette drôle de population. Il y avait encore plus de bulles – des milliers – comme des flocons de neige. Dedans se trouvait un sapin de Noёl décoré avec des guirlandes scintillantes. Les gens ne s’offraient pas de cadeaux mais chacun avait le droit à un vœu. Le 1er janvier, nous sommes retournés à l’avion avec des réserves de nourriture pour au moins quatre jours. Le 2 Janvier, nous sommes enfin revenus sur Uranus – notre planète. Nous avons raconté notre aventure à tous nos amis qui ne pouvaient pas en croire leurs oreilles!

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VILLAGEOIS

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Un village par Fayçal Elvis Zongo

C’est en 2016 que j’ai fait un long périple dans le temps. Je découvris un village, à l’aide de mes hommes, par voie aérienne : c'est un village sublime, aux immenses marigots, aux fleuves rouges, aux cabanes en pailles, aux troupeaux de chasse, aux temples cassés et aux arbres verts. Au centre du village se dressait une statue qui représentait une femme debout. J’appris très vite à connaître les habitants : Ceux-ci pratiquaient la chasse. Les femmes portaient des costumes et les hommes des costumes de chasse. Pour les cérémonies, les femmes étaient vêtues des pagnes traditionnels et les hommes de boubous. Pour leurs repas, les hommes partaient tuer des animaux et venaient les donner aux femmes qui faisaient de la sauce rouge avec la viande ainsi que du riz. Voici quelques croyances des habitants du village : quand il y a des problèmes au village ils partent demander à leur chef de faire un miracle pour que ces choses disparaissent : les habitants du village croient aux miracles de leurs chefs. Le jour de leur fête religieuse, c’est à dire Noël, femmes et enfants dansent et mangent gaiement. Le jour de la fête des femmes, les hommes partent faire la chasse et ils reviennent avec de la viande, c'est eux qui doivent la cuisiner pour les femmes. La société du village s’organise par une assemblée et c’est le président de celle-ci qui légitime son pouvoir. Les habitants prennent les décisions de manière collective en votant leur chef du village.

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SOMMAIRE

INSULAIRE

Rafilou à Tahitou, par Rafael Chatelus………………………………………. page 3

Une île inconnue, par Isabelle Klauda………………………………………….page 5

Les Asiens, par Damian Mather…………………………………………………..page 7

Mon aventure sur l’île de Magestica, par Alexandra Neumann……..page 9

Voyage de Versitaire autour du monde, par Basile Martin…………..page 10

Les Optariens, par Iren Peevska………………………………………………..page 12

L’île des singes, par Daphné Perret…………………………………………….page 14

La Terre nouvelle, par Oscar Schwab………………………………………….page 17

Journal de Bord, expédition dans le Pacifique Sud : 1735, par Iris Stucki……………………………………………………………………………………..page 19 Le Nouveau continent, par Marta Wagner………………………………….page 21 Un voyage inoubliable, par Alissa Wimmer……………………………….page 22

INSOLITE

Le voyage dans le monde des hippys, par Caroline Frey………..…....page 24

Voyage aux pays des délices, par Joëlle Geisinger……………………….page 26

Les mystérieuses petites bêtes, par Clara Gumpoltsberger…………..page 29

L’île du monde à l’envers, par Arian Shahali……………………..………page 30

Voyage sur l’île des émotions, par Anjou Vaquette…………………....page 31

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EXTRA-TERRESTRE

Les Hommes rouges, par Julius Gross………………………………………page 33

Un voyage dans un monde parallèle, par Chirine Pinero Jraiti..… page 36

L’exploration de Billa, par Tobias Stift…………………….…………………page 38

L’expédition spéciale, par Carla Wanko…………..……..………………….page 40

La découverte de Jui Jitsu, par Elias Strauss……………………..……..page 43

FUTURISTE

La Ville du futur, par Pierre-Louis Ethève………….……..…………….….page 45

Le voyage dans le temps, par Paul Mougneau………….……..…………page 46

Le Volcan aux bulles, par Enzo Rella………………………………………..page 47

VILLAGEOIS

Un village, par Fayçal Elvis Zongo………………….……………………….page 49

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Dans ce recueil, vous partirez, en caravelle, en fusée ou en montgolfière,

sur des îles paradisiaques aux eaux aussi transparentes que le cristal, et

des planètes aux paysages surprenants composés de sucettes et de rivières

en chocolat, ou encore d’un volcan où flottent des monuments dans des

bulles de savon. Au sein de ces décors époustouflants, - si vous avez la

chance d'échapper aux flèches des indigènes et aux crocs des jaguars - vous

découvrirez des civilisations étonnantes, où l'on déguste des insectes frits,

dans des crânes ou à l'aide d'os de souris taillés, où les singes sont célébrés

comme des dieux ou utilisés pour transmettre des messages en un rien de

temps. Ici, les habitants n'ont qu'un oeil ; là, les animaux gigantesques

deviennent minuscules, et les insectes géants ; ailleurs, ce sont les bébés

qui sont des vieillards ! Au terme de ces palpitants périples et rencontres,

vous rentrerez chez vous la tête chargée de souvenirs, et le regard peut-

être un peu changé sur vos propres usages...

Image sur la première de couverture : carte de L’Ile au singes, par Daphné Perret