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ACCÈS Métro ligne 13 : Malakoff - Plateau de Vanves (puis 8 mn à pied) ligne 12 : Corentin-Celton (puis 8 mn à pied) Bus 58 : Lycée Michelet - 89 : Square de l’Insurrection 126 Mairie de Vanves - Centre administratif - 189 : Place du Maréchal-De- Lattre-de-Tassigny - N62 (Noctambus) : Mairie de Vanves - Centre administratif (après 23h30) Train Gare SNCF Vanves-Malakoff (5mn depuis Montparnasse) Voiture Périphérique, sortie Porte Brancion - Porte de Vanves puis Vanves- centre, puis Théâtre-Bibliothèque. Un parking (sous le Théâtre, accès par Avenue Antoine Fratacci direction Issy-les-Moulineaux) est ouvert tous les jours 24h/24. 01 41 33 92 91 billetterie @ ville-vanves.fr Le Théâtre 12, rue Sadi Carnot 92170 VANVES Panopée 11, avenue Jézéquel 92170 VANVES Un théâtre, deux lieux Les deux lieux sont distants de 200 m. www.theatre-vanves.fr MARDI 2 AVRIL 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée MERCREDI 3 AVRIL 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée JEUDI 4 AVRIL 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée VENDREDI 5 AVRIL 19h L’Archéologue et l’écran plat I Jean-Baptiste Calame Théâtre 20h30 Nothing Hurts I Falk Richter - Armel Roussel Panopée 22h Good Mourning ! VOstbil I Florence Minder Théâtre SAMEDI 6 AVRIL 15h L’Archéologue et l’écran plat I Jean-Baptiste Calame Théâtre 16h30 Nothing Hurts I Falk Richter - Armel Roussel Panopée 18h Good Mourning ! VOstbil I Florence Minder Théâtre 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée MARDI 9 AVRIL 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée MERCREDI 10 AVRIL 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée JEUDI 11 AVRIL 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée VENDREDI 12 AVRIL 19h Mélo [travail en cours] I Reza Abdoh - Armel Rousel Théâtre 20h30 La Veccia Vacca I Salvatore calcagno Panopée 22h Uiko Watanabe I Hako Onna Théâtre SAMEDI 13 AVRIL 15h Melo [travail en cours] I Reza Abdoh - Armel Rousel Théâtre 16h30 La Veccia Vacca I Salvatore calcagno Panopée 18h Uiko Watanabe I Hako Onna Théâtre 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée Ivanov : 18e, 13e Pass Découverte : Ivanov + 2 spectacles au choix 24e, 18e Tarif autres spectacles : 7e /spectacles TARIFS CALENDRIER 7 SPECTACLES / 20 REPRÉSENTATIONS  IVANOV RE/MIX L’ARCHÉOLOGUE ET L’ÉCRAN PLAT NOTHING HURTS GOOD MOURNING ! VOSTBIL LA VECCHIA VACCA MÉLO HAKO ONNA Carte blanche [E]UTOPIA3 ARMEL ROUSSEL & GUESTS 2 AU 13 AVRIL 2013 Direction José Alfarroba Design graphique : be _ olitik - www.beolitik.com En partenariat avec :

Carte Blanche Utopia3

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Brochure Carte Blanche à Armel Roussel

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Page 1: Carte Blanche Utopia3

ACCÈSMétro ligne 13 : Malakoff - Plateau de Vanves (puis 8 mn à pied)ligne 12 : Corentin-Celton (puis 8 mn à pied)

Bus 58 : Lycée Michelet - 89 : Square de l’Insurrection126 Mairie de Vanves - Centre administratif - 189 : Place du Maréchal-De-Lattre-de-Tassigny - N62 (Noctambus) : Mairie de Vanves - Centre administratif (après 23h30)

Train Gare SNCF Vanves-Malakoff (5mn depuis Montparnasse)

Voiture Périphérique, sortie Porte Brancion - Porte de Vanves puis Vanves-centre, puis Théâtre-Bibliothèque. Un parking (sous le Théâtre, accès par Avenue Antoine Frataccidirection Issy-les-Moulineaux) est ouvert tous les jours 24h/24.

01 41 33 92 91billetterie @ ville-vanves.fr

Le Théâtre12, rue Sadi Carnot92170 VANVES

Panopée11, avenue Jézéquel92170 VANVES

Un théâtre, deux lieux Les deux lieux sont distants de 200 m.

www.theatre-vanves.fr

MARDI 2 AVRIL 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée

MERCREDI 3 AVRIL 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée

JEUDI 4 AVRIL 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée

VENDREDI 5 AVRIL 19h L’Archéologue et l’écran plat I Jean-Baptiste Calame Théâtre

20h30 Nothing Hurts I Falk Richter - Armel Roussel Panopée

22h Good Mourning ! VOstbil I Florence Minder Théâtre

SAMEDI 6 AVRIL 15h L’Archéologue et l’écran plat I Jean-Baptiste Calame Théâtre

16h30 Nothing Hurts I Falk Richter - Armel Roussel Panopée

18h Good Mourning ! VOstbil I Florence Minder Théâtre

20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée

MARDI 9 AVRIL 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée

MERCREDI 10 AVRIL 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée

JEUDI 11 AVRIL 20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée

VENDREDI 12 AVRIL 19h Mélo [travail en cours] I Reza Abdoh - Armel Rousel Théâtre

20h30 La Veccia Vacca I Salvatore calcagno Panopée

22h Uiko Watanabe I Hako Onna Théâtre

SAMEDI 13 AVRIL 15h Melo [travail en cours] I Reza Abdoh - Armel Rousel Théâtre

16h30 La Veccia Vacca I Salvatore calcagno Panopée

18h Uiko Watanabe I Hako Onna Théâtre

20h Ivanov Re/Mix I Anton Tchekhov - Armel Roussel Panopée

Ivanov : 18e, 13e

Pass Découverte : Ivanov + 2 spectacles au choix 24e, 18e

Tarif autres spectacles : 7e /spectacles

TARIFS

CALENDRIER

7 SPECTACLES / 20 REPRÉSENTATIONS IVANOV RE/MIX L’ARCHÉOLOGUE ET L’ÉCRAN PLATNOTHING HURTSGOOD MOURNING ! VOSTBILLA VECCHIA VACCAMÉLOHAKO ONNA

Carte blanche

[E]UTOPIA3 ARMEL ROUSSEL

& GUESTS

2 AU 13 AVRIL 2013

Direction José Alfarroba

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En partenariat avec :

Page 2: Carte Blanche Utopia3

20h à Panopée I Durée > 2 h 45 avec entracteRelâches les vendredis 5, 12 avril, le dimanche 7 et le lundi 8 avril

ARMEL ROUSSEL Ivanov Re/Mix d’après Ivanov d’Anton Tchekhov

Nominé meilleur spectacle et Nicolas Luçon, meilleur comédien au prix de la Critique théâtrale 2011

Scénographie, adaptation et mise en scène Armel RousselAssistant à la mise en scène Julien JaillotStagiaire à la mise en scène Arthur Egloff Direction technique, création lumières et régie Nathalie BorléeRégie Simon StenmansConseillère aux maquillages ZaZa Da FonsecaConseillère aux costumes Vanja Maria GodéeCouturière Hélène HonhonAdaptation musicale Philippe Grand’Henry, Raphaël De BackerVidéo Zeno GratonSur-titrage Caroline CereghettiConstruction Vincent RuttenPeintures Aurélie DelocheChargée de production Gabrielle DaillyCrédit photographique Danièle Pierre.

Avec Selma Alaoui, Arnaud Anson, Yoann Blanc, Lucie Debay,Philippe Grand’Henry, Julien Jaillot, Nathalie Mellinger, Nicolas Luçon, Vincent Minne, Armel Roussel, Sophie Sénécaut, Uiko Watanabe.

Disons que pour commencer, il me faut faire le point. Car en vieillissant, en grandissant pour être plus exact, tout un tas de questions me rattrapent. Ce ne sont pas tout à fait les mêmes que je me posais adolescent mais elles ne sont pas non plus à l’opposé. Disons qu’elles ont changé de forme, que mon énergie a bougé, que j’ai depuis pris quelques bonnes leçons... et de mauvaises aussi. Je ne pense pas m’être « résigné au monde » pour reprendre l’expression de Edward Stachura, mais bon, il a quand même fini par se pendre dans son appartement à Varsovie. Est-ce que cela pourrait être mon destin ? je ne l’espère pas mais je ne peux pas non plus en être sûr. Est-ce que c’est le corps ou est-ce que c’est l’esprit qui pousse à un tel acte ? une sale alchimie sans doute. Est-ce qu’aimer et/ou être aimé peut suffire à fuir la souffrance ? Est-ce que l’Amour donne du sens ? De la raison d’être ? Peut-on vraiment s’accomplir par l’Amour ? Peut-on s’accomplir tout court ?

Ce sont les mots même qu’écrit Ivanov à l’entrée du public, cet Ivanov, dont nous répétons depuis la création du spectacle en 2010, qu’il est monsieur tout le monde, un homme d’une trentaine d’années, brillant, actif, séduisant intellectuellement mais qui se morfond depuis quelques temps dans une sorte de mélancolie et d’apathie, un homme qui a voulu, plus jeune, changer le cours des choses, s’engager dans le monde, qui a entretenu des idéaux, mais le monde n’a pas changé, du moins pas comme il le voulait, et lui n’a pas vu la routine s’installer et imperceptiblement l’engluer, la résignation le gagner. Il n’est ni un salaud ni un héros, il est à la fois beau et lâche, honnête et injuste, drôle et amer.Entre espoir / désespoir, optimisme / pessimisme, individu / collectif, engagement / désengagement, privé / public, Armel Roussel navigue à travers les 2 versions que Tchékhov en a écrit : une comédie et une tragédie dont il dit de l’écriture qu’elle capte la vie, la présente plus qu’elle ne la représente et ne la joue pas.

Une création d’Armel Roussel / [e]utopia3 en coproduction avec le Théâtre Les Tanneurs (Bruxelles), le Théâtre de la Place (Liège), Le manège.mons/Centre Dramatique (Mons) et le Théâtre du Grütli (Genève). Avec le soutien de la Maison de la Culture d’Amiens et l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – service theater et de Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse (WBT/D). Armel Roussel / [e]utopia3 est en résidence au Théâtre Les Tanneurs. www.utopia2.be

Du MARDI 2 au SAMEDI 13 AVRIL

Chaque année, le festival Artdanthé donne carte blanche à des artistes, français ou étran-gers, qui ont marqué la scène contemporaine : Odile Duboc, Boris Charmatz, Bomba suicida (Portugal), Daniel Léveillé Danse (Québec)…

Cette année, j’ai proposé une carte blanche à Armel Roussel, artiste important de la scène belge et internationale que j’avais découvert en 2000 au Théâtre de Gennevilliers avec la trilogie Les Européens. J’ai rêvé de le programmer un jour. C’est maintenant chose faite, pour le plaisir du partage.

José Alfarroba

ARMEL ROUSSELMetteur en scène ARMEL ROUSSEL, français né en 1971 et installé en Belgique depuis 1990, est un artiste polymorphe qui se confronte tant à la mise en scène qu’à la scénographie, l’écriture, ou la performance. Il est également professeur (principalement à l’INSAS depuis une dizaine d’années) et donne des stages en Belgique, France, Suisse, et dernièrement, au Sénégal et en Roumanie.Il fonde la compagnie Utopia en 1996, rebaptisée Utopia 2 en 2002 et [e]utopia3 en 2010 à l’occasion de sa présence au Théâtre Les Tanneurs où il est artiste en résidence. Ses spectacles ont été créés en Belgique, Suisse, Espagne, Portugal et France : Roberto Zucco en 1996, Les Européens en 1998, Enterrer les Morts/Réparer les Vivants en 2000, Notre Besoin de consolation est impossible à rassasier en 2002, Hamlet (version athée) en 2004, Pop ? en 2006, Fucking Boy en 2007, Nothing Hurts en 2010, Si demain vous déplaît... en 2009 et Ivanov Re/Mix en 2010 qui tourne encore en Belgique et en France. En 2013, il crée La Peur au Théâtre National de Belgique et monte 2 focus/carte blanche au Théâtre Les Tanneurs (Bruxelles) et au Théâtre de Vanves. Armel Roussel a proposé au festival Artdanthé (comme il le fait au Théâtre les Tanneurs le mois pré-cédent) d’ouvrir ses frontières. Il y présente 2 de ses spectacles, un work in progress, et y invite des artistes amis à vous présenter leurs propres créations. Armel dit de lui et de ses invités qu’une sourde inquiétude face au monde les relie, tout autant qu‘un certain humour et que ce qu’il aime chez chacun d’entre eux, c’est qu’ils vont au bout de leur geste, qu’ils proposent un travail à la fois singulier et accessible, un travail de recherche populaire en quelque sorte. Sept spectacles seront ainsi proposés pour une vingtaine de représentations du 2 au 13 avril.

Avec la collaboration de la Délégation Wallonie-Bruxelles et du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.

Carte blanche à

[e]utopia3ARMEL ROUSSEL

Page 3: Carte Blanche Utopia3

Vendredi à 19h I Samedi à 15h au Théâtre I Durée > 1 h

JEAN-BAPTISTE CALAME L’Archéologue et l’écran plat Texte et mise en scène Jean-Baptiste CalameAssistante à la mise en scène Morgane NaasSons et lumières Dimitri CalameAvec Réhab Mehal, Charlotte Bourriez, Emile Falk-Blin, Fabien Magry

J’avais fait un rêve. Le monde était devenu plat. Il fallait revenir à pied de ce futur aplatit, sans glisser dans quelque-chose comme l’abîme. Et la vie continuait avec ses avions lancés entre les mondes, par-dessus des lacs trop lourd. C’était une métaphore : une métaphore à creuser évidemment, comme le fossile s’imprime. Voilà pourquoi l’archéologie devient évidente aujourd’hui. Pas pour hier, mais pour le périple sexy et compliqué qui commence par un rêve évidé. La pièce va parler de ce rêve en dessous du cerveau, que le cerveau aurait quitté comme un coquillage ou une coquille d’œuf.

Né en Suisse en 1985 Jean-Baptiste Calame a fait des études de biologie avant de poursuivre dans le théâtre, en Belgique, à l’INSAS, dont il est sorti en 2010. Ses spectacles, qu’il écrit et met en scène, sont conçus comme des objets détonants, dont le thème est souvent la “magie du théâtre”, qu’il traite à sa manière, à toutes les sauces. En 2011, il fait plusieurs spectacles dans le contexte des nouveaux territoires de l’art. C’est également l’Europe qui est au centre des intérêts de son travail artistique. En 2014, il travaillera avec des animaux.

Une création de l’asbl Les Viandes Magnétiques / Jean-Baptiste Calame avec le soutien de [e]utopia3 et du Théâtre Les Tanneurs. Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service Théâtre. www.bureaucube.blogspot.be

Vendredi à 19h I Samedi à 15h au Théâtre I Durée > 1 h 15

ARMEL ROUSSEL Nothing HurtsDe Falk Richter / Traduction : Anne MonfortMise en scène : Armel Roussel / Stagiaire à la mise en scène : Lucie GuienConseiller artistique : Yoann Blanc / Technique et lumière : Nathalie BorléeAvec Pierrick De Luca, Vanja Maria Godée, Yaël Steinman et Mathias Varenne

Deux hommes et deux femmes se retrouvent dans un lieu non-identifié, à une heure pâle, pour se raconter des histoires. Entre réel ou fictionnel, c’est une sorte d’ « after » suspendue sur de l’électro. On ne sait plus très bien ce qui s’est passé, si on existe encore, ni même qui on est. Un moment d’hébétude posttraumatique où l’on tâte son corps, où l’autre est une ombre, où l’on tente de se faire vivre encore un peu... Nothing Hurts est une forme de happening textuel qui doit dépasser sa simple représentation. C’est une proposition poétique construite comme un rêve sous LSD dans un environnement brut. Les acteurs sont transfigurés par les histoires qu’ils produisent comme dans l’instant et le spectateur y est embarqué dans un voyage. Pour renforcer l’effet, le happening est posé dans une « scénographie naturelle », c’est à dire dans un espace où il est possible d’oublier que l’on est au théâtre. Aucun artifice théâtral n’y est utilisé (pas de musique lancée en off, de régie, de costume à proprement dit, de maquillage...). Dans une interview d’août 2011, Armel Roussel explique le principe : « J’ai choisi un parti pris radicalement éloigné des mises en scène de Falk Richter, peuplées de vidéos et de mises en situations diverses. (...) J’ai voulu travailler sur des images mentales. Dans cette mise en scène, l’accent est mis sur ce qui n’est pas représenté.

A l’origine fruit d’un travail présenté dans le cadre du Conservatoire de Liège, le spectacle a été créé au GRÜ / Théâtre du Grütli (Genève-Suisse) en février 2010. Il a ensuite été repris au Théâtre Les Tanneurs en septembre 2011.

Avec le soutien de Théâtre et Publics. Avec l’aide du Ministère de la Communauté Française - Service du Théâtre. L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté. Armel Roussel / [e]utopia3 est en résidence au Théâtre Les Tanneurs (Bruxelles/Belgique). www.utopia2.be

Vendredi à 22h I Samedi à 18h au Théâtre I Durée > 1 h 05

FLORENCE MINDERGood Mourning ! VOstbil De et par Florence MinderCollaboration Sébastien Monfè, Brice Cannavo

Comment faire face aux réalités de l’existence en solitaire ?Quels moyens trouver pour prendre du recul sur un état de crise ? Ou encore, quel rôle joue notre langue maternelle sur l’expression de nos sentiments ? Les mots, dans une langue étrangère, peuvent-ils libérer des espaces mentaux jusque-là inconnus ? Et dès lors opérer comme des outils de résilience ?Pour aborder le sujet de la reconstruction personnelle, Florence Minder, sous les traits d’une anti- héroïne assez énervée utilise tous les ressorts du stand-up à l’américaine : efficacité, humour perma-nent, sens aigu de “la phrase qui tue”.Elle a échoué là, seule. Héroïne en mauvaise posture à qui il ne reste presque rien : à peine quelques paillettes et la désagréable sensation d’avoir perdu toutes ses billes au poker... Finie l’ivresse des grandes aventures ! Place à un chemin où il ne s’agit plus de la lutte déterminée d’un être contre un être, d’un désir contre un autre désir, ou de l’éternel combat de la passion et du devoir, il s’agit là de faire voir ce qu’il y a d’étonnant dans le fait seul de vivre. Ce texte, terriblement drôle, malgré ce qu’il porte de dureté, Florence Minder le sublime en utilisant ingénieusement tous les ressorts du stand-up à l’américaine : absence de décor, efficacité, humour permanent et sens aigu de «la phrase qui tue». Pendant plus d’une heure, l’artiste raconte le processus du deuil (“mourning” en anglais... ). La succession des sept étapes du cycle : le choc, le déni, la colère, le marchandage, la dépression, le test et l’acceptation. Et faisant sienne cette phrase de Goethe : “Tu es autant de fois Homme, que de langues que tu parles”, l’actrice choisit de faire parler son héroïne en langue étrangère. Du coup, elle introduit une salutaire distance et le procédé lui permet d’utiliser les surtitres bien au-delà de leur simple rôle de traduction. Car si notre langue maternelle façonne notre mode de pensée, quelles vertus peuvent avoir les langues étrangères sur ce même mode de pensée ? Au final, un spectacle qui touche chacun des spectateurs dans son intime émotionnel et où l’on rit, fût-ce jaune, sans arrêt. Pierre Morel, Florence Minder

VENDREDI 5 et SAMEDI 6 AVRIL

Crédit photographique Zeno Graton

Créé au Théâtre National/Bruxelles

Crédit photographique Florence MinderCrédit photographique Jean-Baptiste Calame

Page 4: Carte Blanche Utopia3

VENDREDI 12 et SAMEDI 13 AVRIL

Vendredi à 20h30 I Samedi à 16h30 à Panopée I Durée > 1 h

SALVATORE CALCAGNO La Vecchia VaccaEcriture et mise en scène Salvatore CalcagnoCréation lumière et régie Amélie Gehin et Salvatore CalcagnoCostumes Adriana Maria Calzetti / Technique et Accessoires Sébastien CorbièreCréation maquillage Edwina CalcagnoAvec Lucie Guien, Chloé de Grom, Emilie Flamant, Jean-Baptiste Polge, Coline Wauters.

Une femme, silencieuse, les seins vides posés sur les rebords d’une table à manger.Impossible de parler de la Vecchia Vacca sans un petit détour par ma famille, quelque part entre la Sicile et Charleroi. Ma mère et mes tantes sont dans la cuisine, il fait chaud, ça sent la sauce tomate, les melenzane alla parmigiana, l’Italie. De la fenêtre entrouverte les voisins doivent entendre émerger des cris. Rien d’affolant ; elles ne se disputent pas, c’est leur façon à elles de parler. Ma mère et mes tantes ne se reposent jamais. Elles ont toujours quelque chose à faire, quelque chose à nettoyer, quelque chose à cuisiner. On ne peut rien leur reprocher ; elles font tout ce qu’il faut pour être de bonnes femmes, de bonnes mères. Elles ont toujours peur que je meure de faim. Elles s’inquiètent si je ne me ressers pas, si je ne prends pas de dessert, si je quitte la table trop précipitamment. Tout est prétexte à l’affolement, à l’angoisse. La tête pleine de souvenirs, de rêves et de désirs, ce spectacle part de moi, mais ce que j’ai vu, vécu ou ressenti n’est rien d’autre qu’un prétexte choisi pour raconter une belle histoire : une histoire d’amour !Ici, sous toutes formes d’excès, le manque et l’absence du jeune veau deviennent pour ces femmes une pratique quotidienne active. C’est dans la tâche de préparer une collation à “la Nutella“ et donc tartiner, tartiner, sans jamais s’arrêter, que je tente de “donner à voir“ ce manque affectif. Ici, le corps et ses blessures sont chorégraphiés et rythmés au son des musiques des émissions télévisées italiennes des années 60, et se construisent telle une Follia de Vivaldi. Le noir, le gris et le blanc de photos du passé évoluent, l’histoire tend à faire exploser la palette chromatique, gober «la Nutella» et avancer librement.

Une création de l’asbl garçongarçon / Salvatore Calcagno avec le soutien de [e]utopia3, de la fondation Marie-Paule Godenne et du Théâtre Les Tanneurs. Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Service Théâtre.

Vendredi à 19h I Samedi à 15h au Théâtre I Durée > 25 mn

ARMEL ROUSSEL Mélo

Mise en scène Armel RousselDirection technique Nathalie BorléeAssistant à la mise en scène Julien JaillotAvec Julien Jaillot, Florence Minder, Vincent Minne, Armel Roussel

Au départ de ce projet, il y a un besoin impérieux, celui d’en découdre avec le souvenir d’un spectacle pour lequel Armel Roussel et Vincent Minne se sont enflammés. Celui-ci est resté pour eux une réfé-rence depuis sa vision au Festival d’Automne de Nanterre en 1993. Ce spectacle avait pour titre The Hip Hop Waltz of Eurydice, mis en scène par l’irano-américain Reza Abdoh. Il décrivait, dans un style outrancier, un monde futuriste dans lequel l’amour devait être banni.20 ans plus tard, le premier réflexe d’Armel Roussel, toujours accompagné de Vincent Minne a été de vouloir s’emparer du texte pour en donner une version nouvelle et éprouver le souvenir de ce qui fut pour eux un déclic, en travaillant sur la mémoire et le temps - en termes d’évolution, de durée et de transformation. Après un premier atelier qui s’est déroulé en août 2012, force a été de constater que l’histoire d’amour futuriste que Reza Abdoh écrivit en 1990 ne répondait plus à leurs aspirations théâtrales d’aujourd’hui. Eux-mêmes étaient transformés et il leur apparut que s’ils devaient parler d’amour (encore et toujours malgré tout), il leur fallait surtout se pencher sur eux-mêmes, sur leur pratique théâtrale au quotidien, leur propre esthétique, leurs histoires passées, leurs aspirations, leur amour pour la littérature.Mélo se construira donc à partir de là. Il sera présenté dans une forme improvisée au cours de laquelle les acteurs expérimenteront la genèse et l’exégèse du projet initial.

Une création d’Armel Roussel / [e]utopia3 en coproduction avec le Théâtre Les Tanneurs (Bruxelles). Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service Théâtre. Armel Roussel / [e]utopia3 est en résidence au Théâtre Les Tanneurs (Bruxelles/Belgique).

Vendredi à 22h I Samedi à 18h au Théâtre I Durée > 45 mn

UIKO WATANABEHako Onna Création et interprétation Kimiko Otaka, Mioko Yoshihara et Uiko Watanabe Direction technique et lumières Nathalie BorléeCostumes Sachiyo HondaChargé de la production et de diffusion Pierre-Laurent Boudet

Il y a un livre très connu au Japon qui s’appelle Hako Otoko, ce qui signifie L’Homme-boîte. C’est un livre de l’écrivain Kôbô Abe. Il raconte l’histoire d’un homme qui trouve, un jour, dans son jardin, un homme dans une boîte. Intrigué, il essaie de comprendre ce que peut ressentir cet homme. D’abord quelques heures par jour, dans sa maison, puis dehors, il “enfile” une boîte sur sa tête, avec une fente pour les yeux. Ainsi “couvert”, son regard sur le monde change et il trouve cela bien. Il finira par passer sa vie dans la boîte, coupé de la société et sans nom.Le titre de ma pièce est emprunté à ce livre. Dans cette création, une femme trouve son bonheur dans les saisons et regarde sa vie de l’intérieur, du point de vue de la boîte. Je voudrais que ma pièce fasse que le public se rappelle son propre bonheur.Uiko Watanabe

Danseuse formée au Japon, en Hollande (SNCD/Amsterdam et EDDC/Ahem) et en France, Uiko Wanatabe commence sa carrière en Belgique en 2002. Elle dansera avec, entre autres, Pierre Droulers, Maria Clara Villa Lobos, Meg Stuart, FatouTraore... En 2008, elle crée La Pièce avec des Légumes au Festival Balsa Marni, ensuite avec les gâteaux en 2009, la dernière scène en 2010 et Hako Onna (la femme/boite) en 2012.

Un spectacle de la Cie Gekidan U en coproduction avec la Balsamine avec les soutiens de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service de la Danse, du Théâtre des Doms et du Grand Studio.

[travail en cours]

Crédit photographique Michel Boermans Crédit photographique Armel Roussel Crédit photographique Nathalie Borlée