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CARTE POSTALE

SAYNETE ENFANTINE

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M t t t l t t i t l t i r l t m i t

«SE"

MONTHKAL

m et «H. rtwtt'Aral

î & N P P i u J»< ww m •m"r*m»0mF*d&w

PIÈCES DE THÉÂTRE

ARRANGEES POUR LES CERCLES DE JEUNES GENS

P A U

J. G. W . McGOWN

L E S E N F A N T S DU C A P I T A I N E G R A N T . - P i è c e on quatre actes ot un prologue (7 tableaux), par d'Kn W ' i- .v ci Jules Verne ; 78 pages et 2 plunobvs de costumu», 16 per­sonnages 60 cis.

R O B E R T MACAIRE.—Drame eu trois actes, & spocUujii'.

far Bonjnmln Saint-Amant et Paulyaulhe ; 08 nagos. porsonnoges 60 «/lu.

L E CRIME DE M A L T A V E K N E . — Pièce on trois notes et un prologue, Mrêo du drame de Ch. Buot; (10 put;»», 17 pnrmiilinges 50 cts.

L E S P I R A T E S DE L A SAVANE.—Drame & grand spec-taclo eu cinq actes, par M M . Anlcct Bourgeois et Ferdi­nand Duftue ; 88 pages, 18 personnages 50 cls.

L A P R I È R E DES N A U F R A G É S . — D r a m e en cinq nclex (avec musique dans le toxte), par M M . d'Ennery et Fer­dinand Dugue ; 84 pages, 17 personnages 50 cl s.

L E FORGERON DE STRA SBOURG.—Drame en cinq ac­tes ; 84 pages, 17 personnages .50 cts.

L ' H O M M E D E L A F O R Ê T NOIRE.—Drame on trois actes; 101 pages, I l personnages 50et*.

L E S O N N E U R DE S A I N T - F A U L . - D n i m c en cinq actes, par M. Bouchard?; 80 pages (poésies, 16 pages), 14 person­nages 50 cts.

M I C H E L STROOOFF. -P lôce e cinq aot<w, par M M . d'En­nery et Jules Verne ; 05 pages, 20 personnages 50<'IK.

L E S N U I T S D E L A SRINK—Drame en cinq notes, par M . Mare Koumier ; 116 pagos, 15 persjjpnagns. 50 cts.

LES BOUCANIERS.—Drame en cinq aetes, par M . Emma­nuel Gonanlos; 107 prises, H pprsonnagos 50cts,

L E S F R A Y E U R S DE TIOUUC11E.—Comédie en nu acte; 25 pages, 4 personnages 25 cts.

L ' H O M M E A L A FOURCHETTE. - Comédie en un acte, par M. Jules Renard ; ! » pages, 6 personnages 25 cts.

U N H A B I T P A R L A F E N E T R E . — Comédlo on mi acte, par M. Jnlos Renard ; 81 pugcs, 6 personnages 2r> cts.

L E S TROIS JUGES, ou L E M A R Q U I S DE L A U Z U N . -Comêrila en un aeto, par M M . Carmoucbe ot Paul Ver-mont ; 80 pages, G personnages 25 cts.

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LÀ CARTE POSTALE

1.. '

ARTE POSTAL SAYNETE ENFANTINE

J'AK

J J « w DAXIHWAXI*

i î i w i . 1 1 ! m i f i m i t t l t l ( u t

MONTKKAL

• (>. UKAL'MIKMIN & F i l , * , U n » utile* iMt-iouet

256 et 2 W , rue Ht-Paul

PERSONNAGES :

ËRNËSTINE, - jeune tante de Paul et de Margot.

MARGOT, sœur cadette de Paul.

PAUL, - - - - - - - - - - - - - huit uns.

VICTOIRE, la bonne.

PZ

A ?

LA CARTE POSTALE

SAYNETE ENFANTINE

La scôno représenta un boudoir. Largo porto au fond ; une fenêtre ot un secrétaire il droite, table au second plnn, a gaucho, etc.

SCÈNE I.

MARGOT seule, assise, en Jace d'une cuvette posée sur une chaise devant elle, s'occupe à laver sa poupée.

Voyons ! voyons, mademoiselle ! Est-ce que c'est

jo l i de pleurer quund on se baigne Quoi ?

Vous n'aimez pas ç a ? La belle raison ! Apprenez

qu 'on n'est pas dans le monde pour faire ce qu'on

a ime. (A elle-même.) C'est maman qui me dit tou­

jou r s ça. (Secouant la pou) h.) Qu'est-ce que c'est que

ça ? Vous voûtez rester sale et vilaine ! Ah ! c'est

t rès bien, ma fille I On se couchera à six heures

| » t t r j i w ï e r c u m i n * çn. E l « marnai» . . . «i v o t r e

gr*tid*«»^tt» « r r i v e >•<» »u'u **t <j«"«;m fa***« #» f't't»*

« j j f l * »<>u|<«<r viiti* | t le i irrret hwn mai* c e s fTft

i n u t i l e ! . Q u a n d on r»t maiirni»<* f u m i n e V<»UN

#1 «|«'»>n meurt. , «a iTM -vous <>ù ç à •)•!<* 1«> H«>n !>UM»

i » « i m # S î ïimi* l e ciel 4*a | » t i t # « i g e * n è g r e s !

E t c « «cra biiBtt fa i t |*>ur v n m , m é c h a n t e , q H n o

vo i l i o* (ta* q u ' u n v<m* d*<-ra«»e I ( O n *m»w,) C h u t t

«nî«l«l*«t« ? ("«ut te b o n h o m m e £to}>t* H e u r e » <j«ti

v i e n t e l i e teber l a m é c h a n t e î . . . . ((ht mnmt de mm-

M O M . ) V i c t o i r e n ' en t end d o n c p*? ! (CM*»** >r?e

{••ri ! V i c t o i r e î

t l K S v>»! x <faa* la rmii*at.

tMltf* 5 L e t t r e * !

MAKOVT «ftawta*.

o h ' t»Vjit f<* faH^itr I Ou i , m o n s i e u r , o u i , m o n -

«tfur ' ( tMt t»ri ri 'tt-utti hmt de imite m tmùmt ttne

e t u f <m-. *<t f H ' t i f t j ; ("e*t u n * car te |>o*(al4i

jH.- . l» T n t i O K r A d ! j r i n>i"F tjljt» f ' r t t IV-Cftture <lft

| . . i p : t ' t"r» t J i n r (tM>.>lit.-er !«'tir r e t o u r ? (7V<ff-

l >./ i'i.' i'' e u ? . I > » | M ' f « « fjvm i V»t a u j o u r d ' h u i . . . . . .

u'-<i- u, / t A t ' ^ . i (>h t m a i t j e m | * t t x J»«JÎ

r ega rde r ' Il |>nr.-ilt >|ue c'<»>l tr»« m a l d e l i r e le*

ï#»Ci r«** de* a u t r e » , {Tt'iyi<pMi**t it •mpciftrnf* ) Q u e

j<> voudra i» h ien « a v o i r i xmr tan t i»i c e sera c e a e l r ta

g r a n d «Hw>» e t l a O l e d«> m M m an ! Q u e j e vaudrai»

savo i r ! Dire que c'est l à ! E t que (FUe

regarde la carte de tmetr*.) Si je regardais» rien qu'un

petit peu c o m m e ç» je le «inn*is ! Mm* non I

l ' aura i t t rop honte «près je no pourrais pm

m'empêcher de rougir quanti tante arrivera, alors

elle devinerait tout desu i t e (tille ra à In fenêtre.)

Oh I que tant© arr ive ! qu'elle arrive d o n c ! (Dèmp-

yointle.) El le ne vient pua ! ( Elle jette un regard

«tir la mrtt tt fait un geete de *aimmemmt,) " Sept

heures 1 " j ' a i vu »ejH heure» ! ("e«t le troii» du soir.

( t'IU hi*it* ttti peu et finalement lit: ) " Arriverorm ce

noir à êf>i>t heure* ." (OmMemêe.) Je l'ni lue ! ...

(Un ternit. fVoyant entendre du bruit e'U tre*$aillr, m

•/Mirier la carte tue Ir secrétaire et mir-nl j.récijtitammcnt

fer» »•« (toupie.) (Vmt drôle ! je le KHI», mainte­

nant .. tout de nii'tne, il me nenibie que j'»hneraî«

mieux ne pa* le «avoir 1 ( Elle mv\nre, put* *'at-

ërtjant, elle « met à haliilUr ritnnenl m j*m/>&.) Vite,

Madeleine II faut bien te dépêcher ! (Regardant

de t"M t'Ai» et chuchotant à V&reHU de $a i oupêr )

T u ne «vb pas ta grnnd'ninmait arrive ce *oir !

Chut 1

S C È N E II .

M A R G O T , P A U L .

l*Ati. qui mange une tartine de confitures, n'-ippritehé

dm ut tentr et la regarde habiller ta imipie.

MAKOOT.

Qu'est-ce que tu manges ?

PAUL.

Une tartine de confitures.

MARGOT suppliante.

Veux-tu m'en laisser prendre une bouchée ?

PAUL la laissant mordre dans sa tartine.

Pourquoi mets-tu sa belle robe neuve à ta M

deleine ?

MARGOT.

Tiens ! c'est pour la fête de maman. . . . . .

PAUL.

Tu ne sais pas si c'est aujourd 'hui .

MAKGOT vivement.

Si !

PAUL.

Qui te l'a dit ?

M A IIGOT baissant les yeux.

Tante a dit qu'elle pensait C'est presqu

certain.

PAUL lui mettant le doigt sous le nez.

Presque, c'est-à-dire qu'on n'en sait rien.., . , .

MARGOT.

Paul ! laisse-moi donc ! tu as les doigts pleins

de confitures, tu me colles le nez.

PAUL taquin, lui touchant le nez.

Ça te fera un petit nez sucré, les mouches vien­

dront le goûter comme un bonbon.

MARGOT.

Laisse-moi 1 Tiens, écoute : veux-tu jouer ?

PAUL sarcastique.

Jouer à la poupée ?

MARGOT.

Oui ; t u feras le père. Tu irais à ton bureau, tu

serais bien occupé. J e te téléphonerais tout le

temps, tu te fâcherais! Dis, veux- tu? O h !

nous dirions que la petite est malade. Tu lui ferais

prendre de l 'huile de ricin, moi j e lui tiendrais

les mains

PAUL secouant la tête.

Non, non. Je ne joue pas avec une poupée;

MARGOT chagrinée.

Pourquoi ?

PAUL avec hauteur. f ; .

Parce que je suis un garçon. J

1 0 —

MARGOT.

Elle mourrai t tu sais, puis nous aurions du cha­

grin. Tu pleurerais.... Ce serait amusan t comme tout.

PAUL.

Les hommes, ça ne pleure pas !

MARGOT.

Eh bien, si tu ne veux pas ça, tu irais au marché ;

je te donnerais de l 'argent

PAUL dédaigneux.

Heu ! es-tu folle ! Tu sais bien que les femmes

no donnent pas d'argent aux maris. C'est nous qui

le gagnons et qui vous donnons tout.

En se détournant avec fierté, les mains derrière le dos,

il se trouve à offrir sa tartine à sa sœur qui est assise.

MARGOT lui arrachant sa tartine.

Vraiment I

... PAUL la reprenant avec impétuosité.

Kends-moi ça !

MARGOT souriant.

- -Si vous donne? tout; ce n'est pas pour longtemps I

- 1 1 -

PAUL radouci.

Pourquoi n 'en demandes-tu pas une à Victoire?

Tu aurais ta tartine.... personnelle, comme dit

papa

MARGOT le regardant de tout près.

E t toi aussi, pas vrai ?

EUÙ sort.

• SCÈNE I I I .

PAUL seul.

En mangeant il va flâner à la fenêtre, puis s'approche du secrétaire, aperçoit la carte postale et la prend d'une main.

Une carte postale pour Tantine ! C'est papa qui

envoie le mot promip. (Il va pour lire.) Est-ce qu'on

peut lire une carte postale adressée à un autre !....

Oui ; ce n'est pas une lettre fermée : le facteur l'a

déjà lue p r o b a b l e m e n t . Tout le monde peut en faire

au tant et la remet t re là. A quoi cola m'aurait-il servi

d'être plus discret que les autres ? (Il lit.) "Arrive­

rons lundi soir à sept heures. " (Avec joie.) C'est au­

jourd 'hu i ! c'est aujourd'hui I (Croyant entendre du

bruit, il dépose vivement la carte sur k secrétaire )

J 'aura is peut-être mieux fait de ne pas la lire. . . '

Oh I une grosse tache de confitures ! (Il reprend,*

la carte et l'essuie avec son mouchoir.) Ça ne veut pas

s'en aller ! (Avec inquiétude.) On va bien voju1 que

— 12 —

je l'ai lue (Regardant autour de lui, il aperçoit le

bain de la poupée.) Si j'essayais de la laver (.Avec Vêponge il essaie d'enlever la tache.) Malheur ! J'ai tout barbouillé l'écriture. Comment faire ? (R

frotte avec son mouchoir.) Ah ! mon Dieu ! plus

moyen de lire un mot (Il regarde autour de lui

avec désolation.') Où cacher ça ! que va-t-il arriver ? Tantine ne pourra pas savoir... (Regardant la carte

et tout près de pleurer.) Ah ! si j 'avais su ! Ça me le disait que j'avais tort. (Entendant Margot re­

venir, U froisse la carte et la cache dans une corbeille

à ouvrage qui est sur la table. Il s'éloigne vivement en

tournant le dos à la porte et s'essuie les yeux d'une

main, tout en feignant de chanter.)

S C È N E I V .

MARGOT, PAUL.

MARGOT dans la porte au fond, mangeant une tartine.

Tu dis que les hommes ne pleurent jamais

PAUL à part, alarmé.

M'uurait-elle vu ?

MARGOT.

Eh bien ! ce n'est pas dommage parce qu'ils ne sont pas beaux quand ils pleurent.

— 1 3 —

PAUL affectant de regarder par laj'enêtre.

Et vous autres, donc ?

MARGOT.

I l y a dans la cuisine le grand Pierre qui braille

parce que sa vache s'est perdue. I l fait comme ça

tou t le temps (passant sa manche sous son nez) :

' ' Mamz'elle Victoire, j e r 'trouve pas m a vache !

" Quoi'sque poupa va dire ? " (Imitant Pierre.)

Faut voir le bec quand il dit "poupa ! "

PAUL.

T u ne devrais pas rire ! quand un homme pleure,

c'est que c'est sérieux 1 (H regarde du cote de la

corbeille.) Très sérieux ! (A part, soupirant.) Elle

a b ien de la chance, elle, de ne l'avoir pas lue !

MARGOT.

C'est vrai, son " poupa " va se fâcher le battre

peut-être !

PAUL à lui-même.

Si elle avait été H ma place, elle l 'aurait bien lue,

la car te

MARGOT.

Pauvre Pierrot !

PAUL de même.

. Si Margot avait été indiscrète elle aussi, au moins /

nous serions deux, comme Adam et Eve, pour nojw'

consoler. . /

— 14 —

MARGOT qui s'est rapprochée du secrétaire.

Mon Dieu, la cartel (Regardant sous le meuble et à

côté.) Elle est partie !

P À M à la fenêtre, avec émotion.

Voilà Tantine qui monte le perron.

MARGOT se sauvant vers sa poupée, à part.

Ah I je tremble comme une feuille.

PAUL de même.

Mes jambes sont comme de la laine ! (Il va pour

sortir en affectant un air naturel.')

SCÈNE V.

TANTE ERNESTINE suivie de VICTOIRE, MARGOT, PAUL.

TANTK EiiNKSTiNE passant son aras autour du cou de Paul qu'elle rencontre dans la porte et le ramenant. Vous Ctes bien sûre, Victoire ?

VICTOIRE.

Bien sûre, mademoiselle. La cloche n'a pas sonné

une fois durant votre absence.

TANTE ERNESTINE.

\ C'OFt singulier ! Le facteur est bien en retard ce

\ matin. Et puis, mes petits enfants ont-ils ûtê gen­

tils ? Vous avez l'air bien tranquil le tous les deux !

Vos fables, les avez-vous repnssfes ?

- 1 6 -

PAUJ, et MARGOT.

Non, tante .

T A N T E ERNESTINE.

E h ! mais vite, alors ! courez chercher vos

copies

VICTOIRE.

Faut- i l tout préparer pour ce soir ?

T A N T E ERNESTINE.

Oui,"oui, Victoire. J 'at tends nos voyageurs mal­

gré tou t . J 'ai donné l'ordre au pâtissier et aux

autres fournisseurs de tout envoyer

VICTOIRE.

Bien, mademoiselle. (Elle sort.)

MARGOT à part.

Quel bonheur ! (Elle ramasse tous ses jouets pour

les emporter.1)

PAUL de même.

Ça va bien !

TANTE ERNESTINE.

Vite donc, vous autres ! Tl n'y a pas de temps à

perdre .

PAUL et MARGOT joyeusement.

Oui, tanle. Oui, tante. (

(Margot sort emportant toutes ses affaires. Paul avant de s'en aller passe derrière la table pour reprendre la carte, mais sa tante le regarde et il sort sans Vavoir prise.)

16 -

S C È N E VI .

T A H T Z Kmmrinv. $rult, enlevant non chapeau

Qu'es t - ce qu ' i l» onl ce» e sp ièg les 1 J e l e u r t r o u v e

o n a i r m y s t é r i e u x , ( Etk m prendre son ouvrage dans

lamrlmlk. JM carie, jrtwei*• rxmle «ur la laide.) E n c o r e

q u e l q u e t o u r qu ' i l» me p r é p a r e n t , le» pet i te co­

quin» ! ... , Qu'net-ce que c 'est q u e ç a ? U n e

c a r t e postale, t o u t » mouillé*; ! (Elle la déploie tl

féminine.) Vo i l à , j e \mw«, la s i g n a t u r e de R o ­

d o l p h e ... C o m m e n t »e fait-il ? . . . . (Rapprochant

(k Ui fendre.) Voyons si j e p o u x d é b r o u i l l e r ces

quelque» mot». " Quinte " c'est daté d u q u i n z e .

C e t t e t a r t e e§t d o n c a r r ivé» ce m a t i n P o u r t a n t ,

V ic to i r e (Emmimnl la carit.) " Lun - d i , l u n d i ,

* - - «oir. " Voi là tout ce qu'on comprend (Ré-

flichûtaut.) J e voin ce q u e c ' es t ! Les en fan te l 'ont

reçue ; on vou lant »c la diaputer, p o u r la l ire

l>t«ut-fctre (rite indique la jdace. où Hait la cuvette),

i l s l ' a u r o n t Intimée tomber d a n » l ' eau . E t a u l i eu

d ' a v o u e r , il» ont voulu faire diap&rattrc le c o r p s d u

d é l i t , . . ïm pet i t» fourbe» ! . . . L e u r m a n q u e d e

franchise mi'-riH- une leçon et j e va i s la leur don­

ner. ( Etl< remet lu paitt'dam lu eorlmUe et commence

à broder.)

Si 'KNK V I I .

T A N T E KRNESTINK, MARGOT, P A U L .

M A R G O T accourant, »uiric île Paul et tendatit a<m n'tle à m tunte.

Tantine ! fais-moi dire ma faille avant.

P A U , .

Non, moi, Tantine !

MAIUÏOT.

Je la sais mieux que lui

PAITJ,.

Non, elle ne la «ait pas mieux que moi. Tu te

vantes toujours

T A N T K KRNEBTINK écartant Us livre*.

Attende». Attendes. J'ai une chose h faire avant

de vous écouter. Le fucteur est certainement passé

maintenant. Comme il n'est rie» venu de vos pa­

rents, il est clair qu ' i ls n'arriveront pas aujourd'hui.

(Un temps. Le* enfants bniêtent le* yeux.) Ainsi, i l

faut que j e téléphone pour contremander tous le«

ordres a u x fournisseur». La crème à la glace, le»

volai l les , les fruits, les pâtisseries, nous n'avons

plus besoin de tout cela. (Elk te lève ; comme elle ra

sortir, Paul et Margot font U même mouvement pour In

retenir et tout lui rf.véler, mai» il* «'arrêtent, « i t ^ ' i * , et

redescendent en «cène en se regardant avec dijiana.)

- 1 8 —

MARGOT à part.

Qu'est ce que Paul voulait bien dire à Tantine?

PAUL de même.

Tiens ! je ne serais pas surpris qu'elle l'aurait lue,

la petite rusée!

MARGOT se laissant tomber sur une chaise.

Et tav.te qui s'en va contremander la crème à la

glace I

PAUL à part.

Je sais bien ce que je vais faire. Tout à l'heure je

courrai chez tous les fournisseurs pour donner un

second contre-ordre.

MARGOT de même.

Ah ! je voudrais que le facteur en apporte une

autre carte, toute pareille Ce que j e ne la

lirais pas !

TANTE ERNESTINE rentrant.

Voilà qui est fait. Maintenant repassons les

fables, car la fête aura lieu demain.

PATIL,

Mol je pense, Tantine, que ça pourrait bien 6tro

aujourd'hui.

MARGOT vivement.

Mo! aussi.

— 19 -

TANTE ERNESTINE.

Non, non, c'est impossible, puisque votre papa

n'a pas écrit. Commence, Margot. Et toi, Paul, je

te préviens, ne fais pas rire ta sœur avec tes sin­

geries, tandis qu'elle récite.

PAUL.

I l n 'y a pas de danger, je vais sortir. (A part.)

Juste le temps de passer chez messieurs les four­

nisseurs.

(Avant de sortir il se glisse derrière la table,' enlève la carte sans être vu et Venfonce dans sa poche.)

TANTE ERNESTINE.

Ne t 'é loigne pas.

PAUL.

Non, tante. (Il sort)

S C È N E V I I I .

T A N T E E R N E S T I N E , M À B G O T ,

TANTE ERNESTINE, le livre défailles à la main.

Commençons :

J'eus deux soufflets....

E h bien ! mais, v a donc !

MARGOT piteuse.

Non, j ' a ime mieux rie pas réciter

— 20 —

TANTE EKNESTINE.

Pourquoi ?

MARGOT (le m r w .

Je suis lasse j 'ai mal à la tc'te

TANTK KltNKSTINB.

Allons, allons ! pas île paresse.

MAUOOT.

Puisqu'il n'y aura pas de fête aujourd'hui.

TANTE ERNESTINE impatiente.

Ça ne fait rien. Allez toujours. Vous me faites

perdre mon temps, mademoiselle. Voyons :

J'eus deux soufflets....

MARGOT rècUnnl avec émotion,

.l'eu» deux soufflet», oui, ce matin, Rien que pour avoir, sans malice, Dans un beau livre fait l'esquisse

( hfontrnnl la langueur sur son doigt)

D'un malheureux petit pantin.

Proprement j'ai mis le bonhomme Pas aur la prière, à côtV-, San» faire le moindre pftté. Vraiment, fstce si mal en somme 1 Que mère en soit l'auteur, quoi sot S'aviserait d'en croire un mot 1 Du reste, j'ai sigmî : Margot.

— 2 1 —

(Avec malice.)

C e diable dans la li tanie V o u s avai t un ai r si moqueur, Qu 'une fois ma tâche finie, J ' en ni ri. . . mais, de tout mon cœur !

(Redevenant sérieuse.)

Maman , pas ; (fainant Ui/ed* d'être battue) sa main M'applaudi t de façon sdvère. [au contraire, Innocente M a r g o t , pourquoi Veu t -on pour si peu que tu pleures î J e ne pensais qu'à rire, moi, E n i l lustrant le l ivre d'heures.

(Avec émotion.)

Qui sait, ce qui me tit punir Se ra peut-être un souvenir Gardé plus tard avec tendresse !... E n ouvran t son l ivre de messe, U n jour ma mère pleurera. S u r la tombe de sa mignonne. E n vain a lors elle dira : ' " P a u v r e Margo t , j e te pardonne ! "

(Elle finit sa fable avec un sanglot et se jette dans les

bras de sa tante.)

Je te dis que je suis malade!

T A N T E E R N E S T I N E la serrant dans ses bras.

Pauvre mignonne, le repentir l'étouffé. (Haut.)

Tiens, va te reposer dans ce fauteuil pendant que ,

Paul v a dire sa poésie.

S C Î 6 N E I X .

T A N T E K R N E S T I N E , MARGOT, P A U L .

PAUI. Pair triomphant tt lançant sa casquette en Pair, à part.

Le tour eut joué 1

MARGOT te redrmant dam ton .fauteuil, à pari.

Oh ! une idée 1 Comme il est certain que maman

arrive, si j 'a l lais téléphoner à un au t r e pâtissier

d'envoyer les provisions...... C'est bien h a r d i !..••.-

Mais tante fera très aise, a 1» dernière heu re , d'avoir

toutes ces chose».

TANTE ERSESTINK à Margot.

Où vas-tu ?

M A ROOT cmliarrathéc.

Je j e sors pour no pas faire r ire Paul-

(.Kltc tort. Pendant l'aparté de Margot, Paul eut allé prendre k livre «»r le. ircrétairc, y a trouvé la place et l'a donné a sa tantr.)

TANTE ER.NEHTINE.

Tu sais bien tu poésie ?

PAUL.

Très bien. Seulement, il y u un motqui m'échappe

toujours.. . . . . Tiens, ici :

Poiwst' par le rouiortl» uutant qui) par pi l i i ; . . .

(Répétant par cœur.)

Poussa |>ai' l(! remords.. . Pouaatt pur lo roinord»...

Je ne poux pas retenir ce vers-là.

(Margot entre en prêtant te» deux, maint «ur ta poi­trine.')

T A N T K ËRNKHTIHE.

Va, j e te souillerai.

M A R O O T à part, t'atttyaut aujmd.

Mon cœur bat fort, fort. (Arec terreur.) J'ai télé­

phoné nu |n\li«»ior du coin. Il v» tout envoyer !

P A U L récitant.

Voici comment on peut dans la tentation Obtenir le crtÇdit d'une bonne action. L'nutre jour en sortant de table PiijHi Inimui tombnr un KII sur ie tapis, Un f«m tout neuf.. . M» foi, tant p», CVxt bien laid tmiîi, r'**t véritable : Malgré mon horreur do p&>li<s

Jo l'ampochai.

Pendant qu'on no voit pM, là dedans je k\ gluna Et je cours tout de «oit» M marcii*rul de ri-gliwft ;

- 24 -

Mais je m'arrête nu seuil : Un vieillard «tait 1» La main tendue.. . Kli bien, voilà : La sou volé brûlait mu poche. Du vieux mendiant je m'approcha. • •

{En prononçant ces dtrnierg mois, il plonge la main dam sa poche et en retire la carte Jrointie. .11 s'arrête (ont ému. )

TANTE EKNESTINE (('une voix grave cl solennelle, lui êuufflani.

" Pousse par le remords " . . .

MARGOT arec un soupir.

Ah I mon Dieu !

TANTE EKNESTINE à Paul.

Qu'est-ce donc que tu as trouvé au fond de tii

poche ?

SCÈNE X.

TANTE E R N K S T I K E . .MARGOT, PAUL, VtCTOIRK.

VICTOIRK criant dam la coulùnr.

Attentiez un peu 1 Attend** i

(Appnruinmnl à lu porte du fond, U* bran chargés de volailles d <h paijurk. Partant trie haut.}

Maim'ello Ernestine! Manu'ellc Krnentine ! dites-

moi donc oo que <,a vout diro qu'on ne finit plus de

4, Hi'ftpporter des provisions I...

{Margot mute à bas de «« ckaUt <( dunne a i w que Paul des inarqtm dejraymr.)

— 25 _

Voi là trois dindes qui viennent d'arriver, et puia

d e s charges de gâteaux ! et puis trois «eaux tic

cW>me Î\ la glace !...

MARGOT terrifiée, tiusiunnl te t»nu de Paul.

A h , Paul !

PAUL à W nlarmi.

E h b i e n ! nous Hommes toujours sûr» d'un avoir

d o u x foi».

VUTOIKK.

Qu'es t -ce que vous voulez que je faste de tout ça,

mué? P a r l a chaleur qu'il fait il va n'en perdre \a

m o i t i é . Faudra se crever pour tout manger. Et pen*

c l a i U la canicule, c'est dangereux !

TANTK KHNEBTINK.

Biais , Victoire, c'est mie erreur du marchand.,.. , .

VICTOIRE mont Umjtmr*.

I l s sont tous lit qu'attendent ]>our t'faire payer.

V o t i e z leu ' parler ; moé, c'est pis de niea affaire* î

T A N T » KRXKKTIKK.

P a y e r ?. . . . . . mai» j ' a i tout soldé ce matin en don-

n u n t les ordres. Je vais voir, en effet, ce que cela

« l é n i f i e ! (Kilt tort.)

VICTOIHE ijui la mit rn yntifnant.

J a m a i s madame achète de» voyages pureilH, ja-

i n n î f l . jamais î Y a-t-i' du hon n»>n» ! ("t 'idéç

a u s s i de consulter paraonne! (Ktlr *»rt.)

MARGOT, P A U L .

M A R G O T ne jette en pleurant dans les bms de l'aid.

Ah ! Paul, si tu savais comme on est malheureux quand on est méchant !

P A I ' I , avec une ex/.remon de plaisir, à part.

Elle aussi est coupable ! (Haut.) Qu'est-ce que

tu as fait ?

MARGOT pleurant.

J'ai reçu une carte du facteur pourTantîue.

P A 0 L .

Ah ! M A I I O O T avec confusion.

j e l'ai lue

P A I ' I , à part.

Avant moi 1 je savais bien que le* femmes étaient plus curieuses que les hommes !

MAIKJOT désignant le secrétaire.

Puis je l'ai remise là, maif le bon Dieu, pour me

punir, l'a fait disparaître.

P A U L .

Ne pleure pas, Margot, ne pleure pas...

— 27 —

MAHUOT avec inquiétude.

Ce n'est pas tout, ("est moi qui ai téléphoné qu'on

envoie la crème et les gâteaux ; seulement, je n'avais

demandé qu'un seul seau. Vrai, vrai, Paul!...

P A U L à part.

Tiens, nous avons eu la même idée !

MARGOT.

Je veux tout avouer à Tantine. J'aime mieux être

punie tout de suite. Des secrets comme ea, Paul, ça

étouffe !

P A U L .

Ça étouffe les filles.

MARGOT larmoyante.

Que va-t-elle me faire, penses-tu? Oh! pourvu

qu'elle ne le dise pas à papa et à maman.

PAUL.

Ecoute, Margot, n'aie pas peur tant que ça. (Avec

un air de gmênmti.) Je vais dire que c'e*t moi.

MARGOT se jetant h « m cou.

Quoi, Paul ! tu ferais cela ?

P A U I , avec fierté.

Certainement. C'est tout naturel. Les hommes

sont les plus braves I

MARGOT avçc admiration.

C'est vrai ! Mais aussi, vois-tu, vous êtes plus forts.

Quand vous voulez vous sauver par exemple, vous

n'avez pas de robe qui vous empêche de courir.

Nous autres, nous sommes toujours sûres de rester

en arrière. C'est pour cela que nous avons peur. Si

nous n'avions pas peur, va ! nous serions bien

aussi braves que les garçons !

PAUL.

Oui, mais ost-ce que je ne vais pas être puni tout

à l'heure il ta place ?

MARGOT.

En effet ! Moi j e ne pourrais pas faire cela. Ecoute,

si tu es puni , je te tiendrai compagnie tout le temps

et j ' i rai demander des gâteaux à Victoire pour toi.

(Soupirant.) Tu sais, il y en a beaucoup des gâ­

t eaux! Et.je ne t'en demanderai pas une seule bouchée.

PAUL.

Je t'en donnerai , va!

MARGOT.

Mais ça me fera tout de même de la peine que tu

sois seul pun i ! Tiens! Dis que c'est nous deux !

I'AUI..

S C È N E X I I .

MARGOT, PAUL, TANTE ERNEiSTINE.

(Tante Ernesline apparaît au fond. Elle t'arrête dans la porte et, croisant ses liras, regarde Paul et Margot en silence, d'un air sêvire.)

PAUL ému.

Tant ine , c'eut Margot et c'est nous 1

TANTE EBNESTINE descendant en seine,

Oui, j e sais I Vous vous êtes bien conduits !

PAUL de mîme.

Ce n'est pas notre faute.

MAKGOT se eaehant derrière Paul.

C'est le démon I

TANTE BKNKSÏINE.

Le démon vous a tentés, mais quand on est bon,

on ne l'écoute pu».

PAUL.

Nous ne l'écouteroiiH plus.

MARGOT se cachant la figure dam la jupe de sa tante.

Veux-tu me pardonner ?

- 3 0

PAUL de même.

A moi aussi, Tantine ?

TANTE EKNESTINE attendrie, lève les épaules et hésite.

J e ne sais pas si je dois vous pardonner.

MAKOOT.

Tiens, punis-moi si tu veux, mais ne le dis pas

à maman !

TANTE EKNESTINE te» prenant tous les deux par la main.

Regrettez-vous ce que voua avez fait ?

MARGOT et PAUL.

Beaucoup !

TANTK EKNKSTINE. *

Eh bien ! je vous pardonne en l 'honneur de la

fôt'e de votre mère.

MAIUIOT et ¥AVL lui baisant les mains.

Bonne Tantine !

TANTE EBNESTINE.

Maintenant, venez vous habiller pour recevoir

Vos parents.

— 3 1 —

MARGOT sautant de joie.

O u i , oui ! et puis tu pourras me tirer les che­

v e u x t a n t que tu voudras eu les démêlant, je ne

f e r a i pas un petit cri

PAUL, comme Us vont sortir tous les trois.

T a n t e , as-tu gardé toute la crème à la glace ?

T A N T E EKNESTINE sortant avec eux et tirant l'oreille de Paul.

O h ! l'affreux gourmand 1

Pièces arrangées par J . 0. W. MoGown.

(Suite.)

L E PORTEFEUILLE ROUGE,drame on5 noies,pur MM. Fournicr et Meyor ; 83 pages, U personnages 60 Ot».

L E TOUR 1>U MONDE EN 80 JOURS, plêcoen 4 notas et un prologue (7 tableaux) de MM. d'Ennery et Jules Verne; 75 pages, lit personnages..., 60et».

L E NAUFRAGE DE LA MÉDUSE, drame on8notes, par M. Dijsnoyers; 92 pages, 18 personnages JOoui.

L A BANDE DU CHEVAL NOIR, drame en 6 actes et 7 tableaux, de MM. U'ISnnery et Oranger; 104 page», 17 persoiinngfs . 60ot«.

J E A N LË MAUDIT, drame on 3 aotes et un prologue, par Marquot, Dclbes ot X i 09 pages, H personnage». .50 et».

L E S AVENTURE» DE MANDRIN, mélodrameion i acte* ot G tableaux, par Alphonse Arnault et IAUIS Judfet*; 7« pages, 16 personnages Mot».

CARTOUCHE, drame en trot» aotea, par MM. T. Ncynl et Armand Ovornay ; 78 pages, 18 personnages 60 ois.

L E S I È G E DE COLCHESTER, drame en un acte, par A. B. i 27 pages, 7 personnages « o i s .

HABIT, VESTK ET CULOTTE, comédie en 4 actes, par MM. Varln et Boyer ; 48 pages, » personnages,.... .40 ot». L E 8 PIASTRES ROUGES, drame espagnol on trois actes, par Oh. Le Roy-Vlllarsj 92 page», 12 personnages, 26 Ois.

UN DUEL A POUDRE, comédie on trois actes, par E. Fon­taine; 31 pages, 10 personnages 26 cl*.

CHICOT, comédie en un acte, par A. V, Urascau; 89pages,

5 personnages 25ets. STANISLAS DE KOSTKA, pièce on trois actes; 68 pages,

6 personnages 26cts. L E MAL DU JOUR DE L'AN, on scènes de la vio éoollcre,

par Joannes Iovhanno; 51 pages,7 personnage».. .26et». R I E L . tragédie en quatre aetes, par le DrKUÔar Paquin ;

143 pages,20 personnages — , . ...liSetM-LA Q.UEUB D'UN CHAT, sorcellerie en un oete, par

Mareschal-DnplesKls; 14 pageB.B personnages. . . .IScls. L E S PIONNIERS DU LAC NOMININQUE, drame en trois

actes, par Joannès Iovhanno; 68 pages, 18 personnage» 20 ois.

L E S ANCIENS CANADIENS, draine en trots actes, tiré roman populaire do P. A. de Gaspé, 00 pages, 00 per­sonnages .JOetH.

PIÈCES DE THÉÂTRE POUR JEUNES GENS

1,158 PAXTVRE8 DE PARIS, d r a m e «n 6 actes, pnr Brtse-barrtt ot Nu», arrangé pour les jeunes gens, par A. Martin, Il personnages , $0 60

LE VOYAUE A BOULOUNE-8TJR-MER, comédie «n 2 acte», 7 personnages. 0 20

LEH BRIGANDS DE FRANCONIR, drame en 5 actes, par Lamar elltère, a r rangé pour les cercles déjeunes gens, par W. MoGown. 12 personnages 0 50

JOACIUM MURAT, roi des r>eux-8tollps, «asentence, sa mort, d r a m e historique et A sensation, on un acte , 8 personnages 0 15

EDOUARD LE CONFESSEUR, roi d'Angleterre, t ragédie on 5 aiitcg, par J . Iovhannê , 12 personnages 0 25

L'UT M M E , comédie un un acte de Orangé et Molnaux , ar rangé pour les mal»i>nsd'éducation et Tos Jeune»gens, par Uulldry, 8 personnuges 0 25

HAKBUTIN ET WCtlUOIHBATJ, eomécUe-vnudevtllo en ï notes, par Antony Mnrs, 7 personnages 0 25

NOS UICY0H8TE8 , opérette on un acte , par Uotrel, « personnages 0 25

— - L u musique se vend séparément 0 25 A Q u i LK N E V E U ? comédie en 2 actes, par Botrol, 8

[tenonnages 0 25 LE OQNDOLIER DB LA MORT, ilra/he vénit ien en t

acte», pnr Le Roy-Vlllars, 19 personnages, 0 25-Musique et an-ompagnement de la Baltarelle e t Har-

cnrnlle 0 26 UN J E U N E HOMME PHESHK, vftudevlllo on un acte ,

finr Labiche, 3 porsoiinagcs 0 25 i . K I ' U O K O N I S M ScfiLBRATH, pochade, par Vorln e t

Labiche,S personnage* 0 10 ON HBM\NI>K UN AOTHrR, mrce, p a r Régis Roy.Spoy-

soiinngcs, H i i l v iodu discours «le Baptiste Tr imehemon-tnKiifl sur LA POMTIUITK. . . . . . . " . 0 2 3

LK U E K E H P O I R U R .IOCKIH8B. ou les folles d 'unn joar -nâe; pICou comique en un ac te , par Ernest Doln ,5per -sonmiKos. . . 0 20

LE Jt lNKll INTERROMPU, on nouvelle fiiroc de Jocrisse ; pipee comique (Mi un acte, par le même, 6 pxrft 0 2J

LA MORT !>D ÏHH! 1>K RKIOHTAOT, tlls de l 'empereur Napoléon 1er ; d rame en un acte, par le moine, 0 p. 0 20

LE CoNHCRIT, OU le .retour do la (,'rlmôc ; drame comique en 2 actes, par lo môme, 7 personnages . . . 0 20

LE PACHA TROMPE, ou les doux o u r s ; drame comique , on vin noie, pur le même, 8 personnage» 0 20

FELIX POUTRE; d rame historique en 4 notos, par L. Fré-ohetto, 18 porKonnages 0 24

LES J E U N E S O A P T I Ï X ; d r a m e en S actes, par l 'abbé Lcbardln,7 personnages 0 20

L'EXPIATION ; d r ame «n I I acte», par le mémo, » pont. 0 20