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Cartographie des initiatives d’éducation aux médias numériques en Belgique Rapport d’enquête en vue de la mise en place d’un consortium belge pour un Meilleur Internet Anne-Claire Orban de Xivry, Sophie Leclercq – Média Animation asbl Hadewijch Vanwynsberghe, Charlotte Catteeuw - iMinds-Mediawijs.be Décembre 2015

Cartographie des initiatives d’éducation aux médias ... · la cartographie de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Rendre compte de la variété des acteurs et actions, de la multiplicité

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Cartographiedesinitiativesd’éducationauxmédiasnumériquesenBelgique

Rapportd’enquêteenvuedelamiseenplaced’unconsortiumbelgepourunMeilleurInternet

Anne-ClaireOrbandeXivry,SophieLeclercq–MédiaAnimationasblHadewijchVanwynsberghe,CharlotteCatteeuw-iMinds-Mediawijs.be

Décembre2015

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TabledesmatièresI.Introduction...........................................................................................................................2

II.ContexteduprojeteuropéenB-Bico....................................................................................3

III.Méthodologie......................................................................................................................5

Pointdedépart.....................................................................................................................5

Méthodologiedifférenciée...................................................................................................5

Actionssondées..................................................................................................................10

Outilsdecollectededonnées.............................................................................................11

A. Enquêtedutype«questionnaireenligne»............................................................11

B. Interviews.................................................................................................................13

C. Groupesdediscussions............................................................................................14

IV.Résultats............................................................................................................................18

Remarquespréliminaires....................................................................................................18

Profilsdesrépondants........................................................................................................20

A. Auniveaufrancophone............................................................................................20

B. Auniveaunéerlandophone......................................................................................25

D. Comparaisonentreprofilsfrancophonesetnéerlandophones...............................28

Résultatsgénéraux..............................................................................................................32

A. Lesthématiques.......................................................................................................32

B. Lespublicscibles......................................................................................................40

C. Lesméthodesprivilégiées........................................................................................46

D. Lesbutspoursuivisparcesinitiatives......................................................................52

V.Conclusion..........................................................................................................................57

VI.Annexes.............................................................................................................................61

Rapportdesfocusgroupes(FR/EN)....................................................................................61

! Focusgroupedu06octobre2015–Publicsdelafracturenumérique–MediaAnimation........................................................................................................................61

! Focusgroupedu08octobre2015–Publicsdesenfantsetdesjeunes–MediaAnimation........................................................................................................................67

! Focusgroupedu02Novembre2015–Lespublicsplusfragilisés–ChildFocus......76

! Focusgroupeaveclesacteursdel’éducationetdusocioculturel–Synthèse–iMinds..............................................................................................................................83

! Listofsurveysparticipants.......................................................................................85

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Introduction

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I.Introduction

La toileduWEBestunvasteterritoire. L’éducationaumédiaqui lasous-tendégalement.Parseméedezonescurieusespourcertainsourisquéespourd’autres,latoileetsesusagesincitentàdesitinéraireséducatifsdiversifiés,ciblésmaisaussiadaptésauxusagers.Prendredurecul,avoirunevued’ensemblepermettentsouventdemieuxcirconscrireceterritoireetd’ytrouverplusfacilementsonchemin.Lacartographieoffrel’avantagedereprésenterunespaceetd’identifierlesliaisonsprenantviedanscelui-ci,dequelquemanièrequecesoit.C’est pourquoi, le projet européenBelgian Better Internet Consortitum (B-BICO) s’est fixépour objectif de réaliser une cartographie présentant à la fois des repèresmais aussi destendances à propos des actionsmenées en Belgique dans le domaine de l’éducation auxmédiasenligne.Parceque, si les initiativesportant sur l’éducationaumédia Internet fleurissent çàet lààtravers la Belgique, elles sont pourtant peu répertoriées. Le projet européen B-BicocoordonnéparChildFocuset,plusprécisément,lesenquêtesréaliséesàceteffetparImindsetMédiaAnimationremplissentcetobjectif.CartographierlesactivitésInternetmenéesenBelgique et déceler les thématiques, les publics et les méthodes les plus approchésactuellementsontlesfinalitésdecerapportenvuedelacréationd’unconsortiumpourun«meilleurInternet».Eneffet,dansundeuxièmetemps,cerapportseracomplétéparunesérie de recommandations pour la création de ce consortium (missions, omposition,,organisation).Cerapporteststructuréenquatreparties.D’abord,uneprésentationsuccincteduprojetB-Bicoainsiqu’uneprésentationdelaméthodologiemiseenplacepermettrontdecerneraumieuxlecontextegénéraldecesenquêtes.Lesrésultatsdel’enquête,depuisladescriptionjusqu’à l’interprétation,occuperontensuite lamajeurepartiedurapport. Ilssedéclineronten sous-parties reprenant les résultats généraux, les résultats des croisements entrefréquences, publics etméthodespar thématiqueainsi que les résultatspropres à certainstypesd’organismesayantprispartauxenquêtes.Enfin,uneconclusionclôtureracerapport.Pourreprendre laphrasecélèbredeAlfredKorzybski,pèrede lasémantique,«lacartenefait pas le territoire». Nous ne prétendons à aucune exhaustivité des initiatives et desenjeuxdel’éducationaumédiaInternetauseindecerapport.Nousosonscroirecependantqu’ilfournitdenombreusesindicationsquantauxcheminsdéjàbalisésetceuxàdéfricher.

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Contexteduprojet

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II.ContexteduprojeteuropéenB-Bico

Réunir divers acteurs belges de l’éducation au médiaInternet au sein d’un consortium, tel était le défi duprojet B-Bico (Belgian Better Internet Consortium),financé par l’Union Européenne. Il s’agit donc defavoriser des usages responsables et citoyens del’Internet,maisaussicréatifsetcritiques.Lasécuritéenligne et la promotion d’un Internet plus sûr pour lesenfantssontégalementdesobjectifsdeceprojet.Puisque l’ambition est de couvrir l’ensemble du territoire belge, l’équipe de ce projetcoordonnéparChildFocusrassemble:

- unacteurfédéral(leCERT) - unacteurflamandderéseau(IMinds) - deux acteurs francophones: un de réseau (le CSEM) et un centre de ressources

(MédiaAnimation).

Le projet B-Bico comporte différentes missions confiées à chacun de ses acteurs, parfoismême conjointement. Ainsi, dix missions réparties en «work package (WP)» ont étédistribuées:

- LeWP1viseàétablirlacoordinationduprojetB-Bicoetendéfinirtouslesaspectsàsavoirlesobjectifs,lesvisions,lesressources,leplanning,etc.

- LeWP2apourobjectifultimelacréationd’unconsortiumd’experts,impliquésdansle domaine de l’e-safety et de l’éducation aumédia Internet. Il comprend commetâcheprincipalelaréalisationdecetteenquête.

- Le WP3 vise à impliquer les partenaires de l’industrie provenant tant du niveaunationalquerégional,maisaussiinternational.

- LeWP4consisteàlamiseenplaced’unecampagnedesensibilisationconcernantlacyber-sécurité auprès des jeunes. Tâche confiée à Cert.be qui a consacré cettecampagneauthèmedelasécuritédesmotsdepasse.1

- Le WP5 voit Média Animation développer et diffuser un outil pédagogique desensibilisation en lien avec les résultats cette enquête. Finalement, c’est lathématiqueduliensocialdanslafamilleàtraverslesmédiasdigitauxquiseral’objetdecetoutil.

1Pourplusd’infossurlacampagnedeCert.beconcernantlasécuritésurInternet:www.safeonweb.be

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- Le WP6assure un programme de formations concernant l’éducation au médiaInternet.

- AuseindesWP7&WP8 :Child Focus sevoit confier commemissions l’installationd’unpointdecontactpermettantàchacundesignalerdesimagesdepornographieinfantileainsiqu’unpointdesoutienrelayantdesconseilsenlamatière.

- LeWP9 vise à favoriser la coopération entre coordinateurs etmembres du réseaueuropéen.

- LeWP10veilleà laparticipationet l’implicationdes jeunesauseindeceprojet.Acette occasion, un comité de jeunes a été mis en place afin de travailler sur ledéveloppementd’outilsetdecampagnespourunInternetplussûr.

L’enquête dont il est question dans ce rapport est une premièreétapeduworkpackage2etquivise,commeditprécédemment,lamiseenplaced’unconsortiumd’expertsdontletravailporterasurlesenjeuxfutursd’unInternet«meilleur».Dans un premier temps, une enquête a été élaborée afind’identifierlesacteursetinitiativesd’éducationàInternetmenéesauseindesdeuxgrandescommunautésdeBelgique.Cettemissionaétéconfiée,d’unepart,à IMindspour l’extractiondesdonnéesconcernantlaFlandretandisqueMédiaAnimationaprisenchargela cartographie de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Rendrecomptede lavariétédesacteursetactions,de lamultiplicitédesthématiquesetde ladiversitédespublics ciblesetapprochesviaunecartographie,c’estl’objectiffixé.Ensuite,51acteursdel’éducationaumédia,répartisengroupesdediscussions, ont travaillé sur les enjeux, actuels et futurs, de

l’éducation au média Internet. Thématiques oubliées, publics délaissés et méthodes àpréconiserétaientaucentredesdébats.A la findecerapport,desrecommandationsseront formuléesà l’attentionduconsortiumd’expertsàpropoosdesesenjeux,sesmissions,sacompositionetsonorganisation.

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Méthodologie

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III.MéthodologiePointdedépartEnFlandreetenWallonie,denombreuxacteurstravaillentàlasensibilisationetl’éducationdescitoyensauxusagesd’Internet.Chacunasespublics,sesméthodes,sesobjectifsetsesimpacts.Sansvouloirlesrassembler,lesconfondreetencoremoinsleshomogénéiser,ilestapparu crucial auxpartenairesduprojetB-BICOdedresserunétatdes lieuxbelgede cesinitiatives d’éducation aux médias numériques. La volonté étant de s’appuyer sur cettediversitépouridentifierlestendanceséducativesmajeuresmaiségalementlespublicsetlesméthodesrécurrentsdecesinitiatives.Quelles sont les thématiques les plus largement ou les moins abordées? Quels sont lespublics principalement touchés? A l’inverse, quels sont ceux qui sont oubliés?Que nousdisent également lesméthodes? Ce sont à ces questions que cette enquête tentera derépondre.

MéthodologiedifférenciéeDes acteurs néerlandophones avaient déjà partiellement répondu à ces questions grâce àleurtravailvisantàl’élaborationd’unebasededonnéesenéducationauxmédiasauseindeleurcommunauté.Al’inverse,pareillecartographien’existaitpasauseindelacommunautéfrancophone. C’est pourquoi, malgré le point de départ commun à cette enquête, laméthodologiemiseenplacenefutpastoutàfaitidentiqueaunordetausuddupays.

• En2013,avantderejoindreleprojetB-Bico,IMindsréalisaitunebasededonnéescouvrantlesacteursnéerlandophonesetlesinitiativesentermed’éducationauxmédiasausenslarge,tantauniveaudesmédiasclassiquesquedesmédiasdigitaux.EnvuederencontrerlesobjectifsduprojetB-BICO,cettebasededonnéesfutréduiteauxacteursetactionsrelatifsauxmédiasnumériquesetuntravaild’interprétationaétémenéspécifiquementpourrencontrerlesobjectifsdecerapport.

• MédiaAnimation,partenairefrancophoneduprojetB-BICOaprisconnaissancedelabasededonnéesenéducationauxmédiasréaliséepariMindsen2013pourélaborerlaméthodologiepropreauprojetB-BICO,àsavoirlacartographiedesinitiativesauxmédiasnumériquesenFédérationWallonie-Bruxelles.Lacartographiemiseenplacerendcomptedetroisdimensions:lesthématiquesabordées,lespublicstouchésetlesméthodes adoptées au sein des initiatives. Etudier les relations entre ces troisvariables était également un objectif. Dès lors, et ce pour chaque thématique

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étudiée, des indicateurs ont été identifiés et organisés dans un questionnaire enligneadministréàtoutacteursesentantconcernéparl’objetdecetterecherche.

Les tableaux suivants présentent les différents indicateurs pris en compte respectivementdans la base de données flamande (tableau n°1) et dans l’enquête francophone (tableaun°2).

Malgré cette méthodologie différenciée et grâce à la coopération entre les auteurs, cerapportréussitàcorréleretà interpréter lesrésultats issusdesdeuxcommunautées,avecplus ou moins de développements selon la disponibilité des données de départ. Nousverrons en effet comme les comparaisons entre les deux communautés sont souventpossibleetpermettentauseindecerapportdefaireunétatdeslieuxàunniveaunationaletnonpasseulementcommunautaire.

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Variables Thématiques Publics MéthodesIndicateurs -Outils

(feuillesdecalculs,outilsde présentation,moteurs de recherche,applications photo etvidéo, réseaux sociaux,e-mail, les sites debookmarking social,outils de Cloud pour lepartage,applications...)-Services(E-commerce,banqueélectronique,e-gouvernement...)-L'utilisationstratégiquedesmédias(sécuritéenligne,relationsenligne,créerdesmédias,compétencesd'information,postulerenligne...)-Certainsthèmesdefond(Publicité,littératureenligne,actualitésetjournalisme,droitd'auteur,vieprivée,cyberintimidation,sexting,jeux,éducationàl'image...)

-Enfants-Jeunes-Adultes-Seniors- Parents/ Grands-parents-Familles-Femmes-Hommes- Personnes porteusesd’unhandicapphysiquePersonnes porteusesd’unhandicapmental-Personneprécarisée-Migrants-Minoritésethniques&culturelles- Personnes issues del’enseignementcourtoupeuqualifié-Demandeursd’emploi-Employés-Professionnels

- Fourniture de matérielphysique (par exemple,les ordinateurs, lessystèmes de radio,projecteurs, logiciels,etc.)- Formation /encadrement- Fournir un soutien enmatériel de contenus(matériel didactique, parexemple.publications,matériel decampagne, manuels,etc.)

Tableau1:Présentationdesindicateurspartypesdevariablesrelevéspourlarecherchenéerlandophone

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Variables Thématiques Publics MéthodesIndicateurs -Définition&

typologiedessitesetservicesenligne-Utilisationtechniqued’Internet(outilsmobiles,services,applications)-Usagessociauxetidentitairesd’Internetetdesréseauxsociaux-Jeuxenligne(casual,enligne,surconsole…)-Productiondecontenus(weblogs,webdocs…)-Citoyenneté,respect&discrimination-Publicité&E-commerce-Pornographie&Sexting-Recherche&fiabilitédel’information-Consommation&partagedecontenusaudiovisuels(téléchargement,streaming…)-Médiasalternatifs&journalismecitoyen-Droits&Ethique-Sécurité-Autre

-Enfantsde0-6ans-Enfantsde7-9ans-Enfantsde10-12ans-Adolescents-Etudiants-Parents-Seniors-Professionnels-Demandeursd’emploi-Adultesenformationcontinueoupromotionsociale-Personnesporteusesd’unhandicap(mentalouphysique)-Migrants-Minoritésethniquesetculturelles-Autre

-Miseàdispositiondematériel(accès)-Miseàdispositiondematérielavecencadrementpédagogique-Offrederessourcesbaséessurl'informationetlasensibilisation-Offrederessourcesbaséessurl'animation -Animation/Formationbaséesurl'informationetlasensibilisation-Animation/Formationbaséesurl'analysedesusagesetpratiquesd'Internet-Animation/Formationbaséesurl'utilisationtechniqued'Internet-Animation/Formationbaséesurlaproductiondecontenu(s)etl'expressioncréative-Autre

Tableau2:Présentationdesindicateurspartypesdevariablesrelevéspourlarecherchefrancophone

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ActionssondéesQu’elles soient à petite ou à grande échelle, occasionnelles ou permanentes, locales,régionalesounationales, toutes les initiativesd’éducation aumédia Internet ainsi que lesacteurs lesmettantenplaceontété susceptiblesd’intégrer cette cartographie.Toutes lesinitiatives pédagogiques, que l’approche soit technique, critique, créative, informative,préventive tant dans leur dimension technique que dans leurs usages, étaient enmesured’être reprises dans ce rapport tant qu’elles étaient relatives à l’objet étudié. L’intentionétant de respecter cette diversité, toute participation fut jugée intéressante au sein duprojet B-Bico. De ce fait, aucun type d’échantillonnage n’a été prédéfini pour réaliser cesenquêteslaissantjouer,volontairement,lefacteurdel’aléatoire.EnFédérationWallonie-Bruxelles,bonnombredesecteursetdetypesd’organismesétaientconcernéesparcerapport:

- Personnesphysiques:ils’agitdetoutesformesd’initiativesindividuelles.- Associationssansbutlucratif- Fédérationsd’associations- Fondations- Entreprisesprivées:lessociétésouentreprises,entreautrescommerciales.- Organismesouétablissementsprivés:cettecatégoriefaitréférencenotammentaux

écolesprivées,hôpitauxprivés…- Organismesouétablissementspublics:ils’agitplutôtdesécolespubliques,hôpitaux

publics…- Administrations ou services publics: les échevins et leurs communes, les CPAS ou

encorelesEspacesPublicsNumériques(EPN)constituentenpartiecettecatégorie.- Autorités publiques: cette catégorie renferme notamment les zones de police, les

ministres...- Institutions:organismestelsquelescommissions,etc.

Au final, 160 acteurs francophones issus des différentes types énoncés ci-dessus ont prispartàl’enquête.

AunorddelaBelgique,labasededonnéesélaboréeen2013étantouverteàtoutorganismeet initiative travaillant dans le champ de l’éducation auxmédias, un large panorama destypesd’acteurssesontégalementmanifestéslorsdel’enquête,àsavoirdes:

- Associationsdefait- A.S.B.L- Fédérationsd’associations- Fondations- Autorités- Entreprisesgouvernementales

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- Sociétéscommerciales- Personnesmorales

Aprèsavoirréaliséunesélectionafindeneretenirquelesrésultatspropresauxacteursdel’éducationaumédiaInternet,111organismesontétéretenussurles222quicomposaientl’échantilloninitial.OutilsdecollectededonnéesAfinderécolteraumieux lesdonnéesnécessairesàcettecartographie,troistypesd’outilsontétéutilisés.Chacundecesoutilsrenfermaituneviséepropre.Dansunpremiertemps,uneenquêtesousformedequestionnaireen ligneaété lancéepourrécolterdesdonnéesprincipalementquantitatives.Dansunsecondtemps,untravailplusqualitatifaétéaccomplivial’interview.Enfin,cestravauxquantitatifsetqualitatifsontétéenrichisparl’organisationdegroupesdediscussions.Ducôté francophone,cesont finalementplusde160réponsesauxquestionnairesquiontété récoltées, complétées par 22 interviews et approfondies par trois groupes dediscussions. Du côté néerlandophones, 111 réponses complètes sont comptabilisées,enrichiespardeuxtablesdediscussions.Pour chaque typed’outilsmisenplace, ImindsetMédiaAnimationont toutefoiseffectuéleurtravailunpeudifféremment.

A. Enquêtedutype«questionnaireenligne»

Au sud de la Belgique Afindesatisfaireuntravaild’abordquantitatif,l’enquêtedutype«questionnaireenligne»a été choisie comme outil de collecte de données. Trois parties constituaient cequestionnaire(cfr.Researchguidelines).Lepremiervolettraitaitlesinformationsgénéralesde l’organisme (nom, statut, zone d’intervention…) tandis que le troisième collectait lescoordonnées de l’organisme. La seconde et principale partie du questionnaire exploraittreizethématiquesliéesàl’Internetautraversdetroisaxes:lafréquencedesactivitéssurcethème, le(s)public(s)atteint(s)et le(s)méthode(s)adoptée(s).Au total,18à74questionscomposaient le questionnaire en fonction du nombre de thématiques traitées parl’organismerépondant.Ils’agissaitprincipalementdequestionsferméespourlaplupartdetype «choix multiples» et non exclusifs. Chaque organisme pouvait cocher plusieursréponsesà la fois.Cechoixdequestions ferméesse justifiepar le faitqu’elles facilitent letraitement d’un grand nombre de données et leur comparaison. Toutefois, quelques

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questionsrestaientouvertesafinderecueillirdesréponsesplusspécifiques(parexemple,laquestionrelativeàl’explicationdel’objetsocial).Un champ «autre» était aussi proposé au sein des choix multiples pour permettre auxorganismes d’encoder des réponses nondéfinies préalablement. Cela a cependant requis,pour laplupartdes réponsesencodéesdans«autre»,un reclassement lorsdu traitementdesrésultatsplutôtqu’unapportdenouvellespropositionsderéponses.Suiteàunecontraintedetemps,lecontenuetleformatdel’enquêten’ontpasfaitl’objetdepré-testetn’ontpasconnudevariationsencoursd’administration,sicen’estl’ajoutdequelques commentaires explicatifs à propos des thématiques pour faciliter leurcompréhension. Acontrario, la longueurduquestionnaire,parfoisremiseenquestion,n’apuêtrerevue.Entermepratique, lequestionnaireaétéadministréauxorganismesentre le12juinet31juillet2015vialelogiciel libred’enquêtesenligneLimeSurvey,hébergésurlesserveursdeMédia Animation. Une campagne de communication en ligne a favorisé sa dissémination(newsletter, bannières, badges, page web, e-mails) et a touché un large public grâcenotamment à des acteurs de réseau et des fédérations tels que le CSEM, Child Focus,culture.be,enseignement.be,etc.

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Au nord de la Belgique Dans le souci de réaliser un travail quantitatif sous forme de base de données, iMinds aégalement opté pour une enquête de type «questionnaire en ligne» afin de collecter aumieuxlesdonnées.L’enquêteportaitsurdesinformationsfactuellesetnonsurlavisionetles opinions des organismes. Le questionnaire se composait de trois parties. La premièreavait pour but de récolter les informations générales propres à l’organisme à savoir sonnom,sescoordonnées,sonstatutetsaforme.Ensecondlieu,lerôleetlaplacequetenaitl’éducationauxmédiasauseindel’organismeétaitétudiéetcettepartiequestionnaitdoncl’organisme sur ses objectifs, publics cibles, fonctionnement, focus et initiatives liées àl’éducation aux médias. La troisième partie se focalisait sur l’aspect financier del’organisationetdesesprojets.ElleavaitunevaleurindicativepourImindspuisqueenaucuncas, ces informations ne devaient être divulguées. Cette partie ne faisant pas l’objet del’étudeduprojetB-Bico,elleaétéexcluedesrésultatsdecerapport.Autotal,24questionscomposaient le questionnaire. L’essentiel des questions étaient formulées de manièrefermé,sousformedechoixmultiplesetnonexclusifs.Lesorganismespouvaientdonccocherplusieurs choix conjointement. Toutefois, et ce pour la plupart des choix multiples, lesorganismesavaientensuite lapossibilitédepréciser leur réponse soit viaun secondchoixmultiple soit via une question ouverte. De plus, le questionnaire prévoyait aussi, pour laplupart des questions, un champ «autre» afin que les organismes puissent encoder uneréponsenondéfiniepréalablementparl’enquête.Avantd’êtremiseen ligne, cetteenquêteaété revueet testéepardifférents groupesdepersonnes dont entre autres les collaborateurs d’Iminds et les membres d’un comité desoutien.Une fois adapté, lequestionnaireaalorsétépubliéen lignedurantdeuxmoisetdemi.Deseptembreànovembre2013,lesorganismesontpurépondreàl’enquêtemiseenlignevialelogicielQualtrics.Pouratteindrelargementlepublic,unecampagnedecommunicationaétélancéeviadifférentscanaux(pageweb,e-mail,réseauxsociaux…)afind’enassurerladissémination. De plus, d’autres organismes tels que Socius, De Ambrassade, TelenetFoundation,MicrosoftouencoreBelgacomontétésollicitésafindejouerunrôlederelaisdel’information.

B. InterviewsAusuddelaBelgique,danslecadreduvoletqualitatifdel’enquête,desinterviewsontétéréalisées afin de collecter des données plus concrètes sur certains organismes ayantparticipéauquestionnaireenligne.L’entretienvisaitàéclairciretapprofondirlesréponsesde l’organisme selon quatre axes: le(s) public(s) atteint(s), les thématique(s) traitée(s), les

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méthode(s)adoptée(s)et ladémarched’éducationauxmédias.Letypedequestionposéeétaitouvertpuisquel’intérêtétaitderecueillirdesdonnéespropresàchaqueorganisme.N’ont été contactés que les organismes dont les résultats présentaient soit un caractèreatypique(tantauniveaudeleur(s)public(s)quedeleur(s)thématique(s)etméthode(s))soitnécessitaientdescomplémentsd’informationspourpouvoirêtreinterprétés.Pratiquement, les entretiens ont été lancés à la mi-juin et se sont clôturés à la mi-septembre.Deuxtypesd’interviewsontétémenés:interviewstéléphoniquesetinterviewsécrites(cfr.Researchguidelines).Chaqueorganismecontactépourcettephasechoisissaitletype d’interview qu’il préférait en fonction de ses disponibilités. L’interview orale d’unetrentainedeminutesavaitpouravantagedepouvoirapprofondirchaquepointdediscussiontandisquel’interviewécritepermettaitauxorganismesderépondredansuncontexteplusposé.Finalement,douzeinterviewstéléphoniquesetdixinterviewsécritesontétéréaliséessuiteaucontactprisavec41organismes(tauxderéponsede50%).En Flandre, aucune interview n’a été réalisée pour approfondir les résultats. Le fait deproposerauxrépondantsdereprécisersystématiquementleurréponse,s’ilslesouhaitaient,étaitdéjàunemanièredecompléterleursdonnéesetd’avoiralorsaccès,pourIminds,àdesréponsesplusconcrètesetpersonnelles.

C. GroupesdediscussionsDe concert, les différents partenaires collaborant au projet B-Bico ont jugé pertinent deréunirdesacteursengroupesdediscussionssurbasedespublicsauxquelsilsadressentleursactions d’éducation aux médias numériques. Ainsi, les enjeux propres de l’éducation àInternet à destination de certains publics cibles plus précis ont été discutés en séances.L’organisationdesfocusgroupesaétérépartieentrelesdifférentspartenaires.Afin de débattre des enjeux d’unmeilleur Internet et d’approfondir une nouvelle fois lesrésultatsdesenquêtes,cinqgroupesdediscussionsconstituésd’organismesayantparticipéàl’enquêteontétéréunisletempsd’uneaprès-midi.L’organisationdecestempsdetravailvisait trois objectifs. Les deux premiers avaient pour but de traiter des enjeux actuels etfutursdel’éducationaumédiaInternetpourcinqpublicsprécis:

- Les enfants et les jeunes, comprenant également les étudiants et par ricochet, lesparents

- Les publics visés par la fracture numérique (seniors, demandeurs d’emploi,personnesenréinsertionsociale…)

- Lespublicsplusfragilisés(personnesporteusesd’unhandicap,migrants,minorités…)- Lesacteursdusecteursocio-culturel- Lesacteursdusecteurdel’éducation

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Réfléchirà lacréationduconsortiumB-Bico, tantdanssa formequedansson fondet sesmissions,étaitletroisièmeobjectif.Au final,cesontplusde51 intervenantsquiontparticipéauxcinqgroupesdediscussionsorganisésenBelgique.L’organisationdecestablesdediscussionsaétéréaliséecommesuit:

- MédiaAnimationaorganiséunfocusgroupe,le6octobre2015àNamur,concernantles enjeux propres aux publics de la fracture numérique (seniors, demandeursd’emploi,personnesenréinsertionsociale…)quiarassembléhuitparticipants.

- Média Animation a mis en place, le 8 octobre 2015 à Bruxelles, une table dediscussionsportantsurlesenjeuxdel’éducationaumédiaInternetpourlesenfantsetlesjeunesàlaquellequatorzeintervenantsontparticipé.

- Child Focus, le 2 novembre 2015 à Bruxelles, a proposé une rencontre afin dediscuterdesenjeuxconcernant lespublicsplusfragilisés(personnesporteusesd’unhandicap,migrants,minorités…).Septparticipantsyétaientfinalementprésents.

- IMindsacoordonné,le19octobre2015,àBruxelles,ungroupedediscussionayantpoursujetl’e-inclusionauquelhuitintervenantsontparticipé.

- IMindsacoordonné,le20octobre2015àBruxelles,ungroupedediscussionsurlesenjeuxde l’éducationaumédia Internetpour lesacteursdusecteurde l’éducationauquelquatorzeacteursontparticipé.

Pour mener à bien ces groupes de discussions, une méthodologie de discussion a étéproposéepourl’ensembledespartenaires.AprèsuntempsdeprésentationgénéraleduprojetB-Bicoetunaperçudecertainsrésultatsde l’enquête,plusparticulièrement ceux concernéspar leurspublics cibles (les jeunes, lespublics fragilisés, etc.), deux temps de discussions ont été organisés. Le premier tempsportaitsurlesenjeuxactuelsdupublicviséparrapportàInternet.Lesintervenantsdevaientalorsréfléchirauxraisonspourlesquellesilsmettaientenplacedesactivitéssurtelleoutellethématique, à quoi ils voulaient répondre comme objectifs et besoins. Dans un secondtemps,laréflexionétaitcentréesurlesenjeuxfutursetobstacles.LesintervenantsdevaientalorsidentifierleséventuellesprioritésetobstaclesauxquelsilfaudraitêtreattentifdanslefuturetquiguideraientlesrecommandationsadresséesparlasuiteauconsortiumB-Bico.Méthodologiquement et ce, afin de créer le plus d’interactions possible, la méthoded’animationsélectionnéefutcelledumap-it2.Enquelquesmots,unecarteavecdescodescouleurs représentant les résultats de l’enquête propres aux publics visés était présentéeauxintervenantsquidevaientlacommenter,selonunscénario(cfr.Researchguidelines),à

2Latechniquedumap-itviseàgéreretfavoriserlesinteractionsentreparticipantsàpartird’unecartecentraleconçuespécifiquementpourladiscussion.Surcettecarte,desstickersrecueillant lesavisetpropositionsdesintervenantssontapposésetformentainsilelangagecommunauxparticipantsprovenantsouventdesecteursbiendifférents.Plusd’infos:http://www.map-it.be/

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l’aided’étiquettes.Aprèsuntempsderéflexionpersonnelle,uneséancedediscussionétaitalorsentaméesurbasedespropositionsapposéessurlacarte.Dansun troisième temps, ces tablesdediscussionsétaient consacré àunéchange sur lesmissions et la forme du consortium belge qui sera créé à l’issue du projet. La techniqueutilisée ici futcelleduphotolangage.Parmiune largecollectiond’unecentainedephotos,lesparticipantsétaientinvitésàchoisiretàdonnersensauximagesquiillustrent,seloneux,lesmissionsoul’organisationquececonsortiumbelgepourunmeilleurInternetdevraitsedonner.Le cinquième focus groupe n’a pas suivi exactement cette méthodologie. Elle a étéremplacéeparlatechniquedubrainstormingenfocalisantlesdiscussionsprincipalementsurla conception du futur consortium d’experts B-Bico approfondissant alors lesrecommandationsquelesintervenantsavaientàformuleràproposdesaconstitutionetsesmissions.

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Résultats

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IV.Résultats

RemarquespréliminairesAvantlaprésentationderésultats,plusieursremarquesdoiventêtrefaitesafindeleslireetd’interpréter en toute connaissance de cause. Dans un premier temps, les remarquespropres à l’enquête menée en Fédération Wallonie-Bruxelles seront exposées. Suivrontensuitecellesspécifiquesàl’enquêtenéerlandophonepuisque,commenousl’avonsvuplushaut,laméthodologiedeleurenquêtefutdifférente.Unemarged’interprétationdesquestionsestinhérenteàtouttravaild’enquête.Etcelui-cine fera pas exception. Cettemarge d’interprétation, et les différents choix posés lors del’élaborationdel’enquête,influencelacompréhensionetdonclesrésultatsdecetravail. Ilfautlesmentionnerenpréalable.Tout d’abord, les données sont récoltées sur base déclarative. En effet, ce sont lesorganisationselles-mêmesquiont réaliséunesortedecompte-rendude leursactivitésenrépondant aux questions. Un écart entre ce que l’organisation dit faire et ce qu’elle faitréellementpeutdoncapparaitre.Ensuite,nousavonsdéjàrelevéquecertainescatégoriesontétéconçuesselon la fonctionqu’assure le public alors que d’autres ont été définies par leur tranche d’âge.Unemêmepersonne peut donc se retrouver dans plusieurs catégories: être demandeur d’emploi etparent;oubienêtreétudiantetmigrant.Decettemanière, les catégories construites surbase d’une fonction ne sont approchées que dans le cadre de cette fonction alors qu’untravail d’éducation auxmédias pourrait être engagé au-delà de ce rôle. Par exemple, lesparentssontapprochésessentiellementpourleurfonctiond’éducateurvis-à-visdesjeunesetnonpourleurspropresusagesd’Internet.A l’instar de la catégorisation des publics, les catégories des différentes thématiques sontperméables. En effet, un thème comme la netiquette peut se classer autant dans lathématique «Citoyenneté, respect & discrimination» que «Droits & Ethique». Afin delimiterceproblème,nousavonsajoutéunenoteexplicativerelativeàchaquethématique.De plus, nous avons observé auprès de certains organismes une confusion possible entred’unepart, lespublicscibleset lespublicsatteintset,d’autrepart, lespublicscibleset lesbénéficiairesfinaux.Lapremièreconfusions’expliqueparledécalagequ’ilpeutyavoirentrele public que l’organisme souhaiterait atteindre (par exemple, les adolescents et leursparents)etlepublicqu’ilatteinteffectivement(lesparents).Parconséquent,ilsepeutque

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certains organismes aient coché des publics qui ne participent pas véritablement à leursactivités malgré que l’organisme a la volonté de les impliquer. Une seconde confusionpossibleprovientdel’identificationdesbénéficiairesfinaux(àquil’activitébénéficieaufinal)plutôtquedupublicdepremièreligne(ceuxavecquil’organismetravaille).C’estpourquoi,ilarrive que des organisations d’éducation permanente mentionnent les enfants ou lesadolescents comme publics cibles parce qu’ils sont les bénéficiaires finaux des initiativesmenéesauprèsdesparentsoudeséducateurs.Lesrésultatsdecetteenquêtepeuventdoncrefléter autantdes intentionsquedes faits, despublicsdepremièreoude seconde ligne.Cetteobservationneposepasparticulièrementproblèmepuisquenousnesommespas icidansl’évaluationdesobjectifsetdesactivitésdesorganismesmaisdanslesdéclarationsdesrépondantsencecomprisleursintentions.Comme dans toute enquête, les résultats dépendent clairement des profils et de lareprésentativité des répondants. Toutefois, même si l’enquête a été diffusée par bonnombred’associations-relais, ilestclairquedenombreuxacteurs,notammentplus locaux,n’ont pas été atteints ou n’y ont pas répondu. De plus, les grandes comme les petitesorganisations ont été évaluées de la même manière. Leur taille n’est donc pas prise encompte dans ces analyses et interprétations. Enfin, nous remarquons une fortereprésentativité de certains types d’organismes par rapport à d’autres. D’une certainemanière, l’ensemble des résultats est donc influencé par ces proportions. Il faut donc enavoirconscienceetentenircomptelorsdelalecturedesrésultats.Lequestionnaireétantconstruitsurbasedechoixmultiplesetnonexclusifs,lesrépondantsavaient la possibilité de cocher plusieurs réponses conjointement. Par conséquent, deuxsortesdepourcentagesapparaissentdanscerapport:l’unliéauxnombresderépondantsetl’autreauxnombresderéponses.Danscertainscas,iln’estdoncpasanormaldevoirquelasommedesrésultatsdépasseles100%.Pourterminer, ilnousfautpréciserquecetteenquête invitaittoutorganismedéveloppantdes initiatives d’éducation au média Internet. Et par cela, Média Animation entendait icitoutes les initiatives pédagogiques (que l’approche soit technique, critique, créative,informative,préventive)quisontrelativesaumédiaInternet,aussibiendanssadimensiontechnologique que ses usages. Média Animation a opté pour une cartographie large enconsidérant que toute initiative relative au média Internet pouvait être validée, mêmelorsqu’ils’agissaitd’uneinitiation,dumomentqu’ellecomportaitunevaleuréducative. LafrontièreestdoncfineentreéducationaumédiaInternetetéducationparlemédiaInternet.Parmicelargeéchantillond’initiatives,lescompétencescritiquespropresàl’éducationauxmédiassontdéveloppéesàdesdegréstrèsdiversmaisleurévaluationnefaitpaspartiedesobjectifsdecetteenquête.Delamêmefaçon,certainesréponsessemblaientconcernerlasphère médiatique de façon large (ex: production de vidéos) plutôt que les médiasnumériquesenparticulier.Certainesréponsesontfinalementétéexcluessoitparcequ’elles

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rentraientpasdanscescritères (exemple:serviced’infographiepoursitesweb)soitparcequ’ellesétaientincomplètes(ounon-identifiables).

Profilsdesrépondants

A. AuniveaufrancophoneAfind’interpréteraumieuxlesrésultats, ilestessentieldedresserleprofildesorganismesayantprispartà l’enquête.Defait,nousnepouvonsélargirnosobservationsà l’ensembledesacteursbelgesenéducationauxmédiasnumériquespuisquelaparticipationàl’enquêtes’est faite sur base volontaire (cfrméthodologie). Pour autant, le taux élevé de réponsescomplètes (160) indique une réelle mobilisation pour cette enquête que nous pouvonsqualifier,sipasdereprésentative,àtoutlemoinsdesignificative.

" Typesd’organismes,secteursd’activités& intérêtpour l’éducationauxmédias

Plusdelamoitiédesrépondantssontdesassociationssansbutlucratifsdontunquartsontdescentresdeformationoud’insertionsocioprofessionnelletelsquelesOISP,CISP,ALE…Enseconde position se placent lesadministrations et services publics (avec notamment unefortereprésentativitédesEspacesPublicsNumériques)quireprésententprèsd’unquartdesorganismesparticipants.

Personnephysique4%

Associawonsansbutlucrawf52%

Fédérawond'associawons

2%

Fondawon1%

Entrepriseprivée3%

Organismeouétablissementpublic

7%

Organismeouétablissementprivé

0%

Administrawonouservicepublic

24%

Autoritépublique0%

Inswtuwon3%

Autre4%

Typesd'organismesreprésentésdansl'enquête

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Lesautrescatégoriesn’atteignentpas labarredes10%.Lesorganismesouétablissementpublics représentent 7% de l’échantillon, composé d’environ un tiers de hautes écoles etd’écoles primaires (5ème et 6ème surtout). Les personnes physiques représentent 4%, lesentreprisesprivées3%,demêmequelesinstitutions(majoritairementdeshautesécolesetuniversités). Les fédérations d’associations représentent 2% de l’échantillon avecprincipalementdesfédérationsd’associationsdeparentsetsecondairementdejeunes.Sontquasimentabsentes les fondations (1%)et totalementabsentes lesautoritéspubliquesetorganismesouétablissementsprivés.Ceschiffresdoiventêtrenuancéscarcertainsrépondantspouvaientsesituerdansplusieurscatégories. Ainsi, une école supérieure pouvait se considérer soit comme institution, soitcommeunétablissementpublic.Cependant,nouspouvonsacterlaforteprésencedesassociationssansbutlucratifs(asbl)etdes administrations ou services publics dans le paysage de l’éducation aux médiasnumériques.Al’inverse,nousidentifionslafaibleprésencesipasl’absence:

- desentreprisesou institutionsprivées: lesentreprisesdetélécommunicationou lesservices de type Google, Facebook, etc. par exemple ne se sont sans doute passentiesconcernéesparl’enquête,etdoncparl’éducationauxmédias.

- des différentes zones et échelons de la police qui disent qu’ils procèdent à desinterventions dans le milieu scolaire afin d’assurer la prévention aux dangers del’Internet.

- del’enseignement:lesécolessontégalementpeuprésentesdansnotreéchantillon.Si les écoles primaires sont sous-représentées, les écoles secondaires sont, elles,totalementabsentes.Lecalendrieretlerespectdeséchéancesn’ontsansdoutepasfavorisé leur participation en période estivales. Quant aux écoles supérieures etuniversités,ellessesontbienmanifestéesmaissontégalementpeureprésentées.Eneffet, leur principale difficulté réside dans le fait de livrer une vision globale desactivités liées à l’éducation aux médias numériques pour des établissements oùl’offreestlargeetlesactionssouventdisparates.

La présence (et l’absence) de certains types d’organismes coïncident avec les secteursd’activitésmentionnés.

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Lesecteurde l’éducationetde laformationseplaceentêteavec55,28%desorganismesrépondants.LesecteurdesTIC,médiasetcommunicationainsiquelesecteursocialsuiventavec38,51%.Unquartdesorganismes(25,47%)sesituedanslesecteurculturelet/oudanslesecteurdelajeunesse.Lesautressecteurssontassezpeureprésentés.Celacoïncideavecles résultats des autres catégories. Par exemple, le secteur commercial (0,62%) estquasimentabsent.Fortement présents, les asbl ou administrations et services publics proviendraient doncprincipalementdessecteursdel’éducation,desmédiasetdelacommunicationainsiquedusecteursocial. Ilsconstituentdoncaufinal leprofil typedecetteenquêteetdonc l’acteurtypique de l’éducation auxmédias numériques. Cela influencera dès lors également lespublicsprincipalementtouchésparlesinitiatives.

SecteurSocial,38,51%

SecteurCulturel,25,47% SecteurSport&

loisirs,1,24%

SecteurSanté,7,45%

SecteurEnvironnement,

1,86%SecteurDroit&

citoyenneté,11,18%

SecteurTIC,médias&

communicawon,38,51%

SecteurJeunesse,25,47%

SecteurEducawon&formawon,55,28%

SecteurRecherche,3,11%

SecteurCommercial,0,62%

Autres,4,35%

Secteursd'acJvitésreprésentésdansl'enquête

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Encequiconcernelaplacedel’éducationauxmédiasauseindesorganismesparticipants,troistierssedessinentclairement.Lepremiertiers(39,38%)placel’éducationauxmédiasaucentre de ses activités, le second (31.25%) lui donne une place secondaire tandis que ledernier (29.38%) déclare proposer des activités d’éducation aux médias de manièreoccasionnelle.

Al’intérieurdechacunedecespositions,noustrouvonsdefaçonéquilibréelesdifférentescatégories d’organisations principales, oscillant autour des 30%. Citons cependant troisexceptions à cette répartition équilibrées. Pour les personnesphysiquesmettant enplacedes initiatives d’éducation auxmédias numériques, il s’agit d’une activité centrale. Pareilconstat pour les administrations et services publics. A l’inverse, pour les fédérations

39,38%

31,25%

29,38%

Placeaccordéeàl'éducaJonaumédiaauseindesacJvitésdesorganismes

L'éducawonauxmédiasestaucentredesacwvitésdel'organisme

L'éducawonauxmédiasoccupeuneplacesecondairedanslesacwvitésdel'organisme

L'organismeproposedesacwvitésd'éducawonauxmédiasdemanièreoccasionnelle

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

80,00%

EAMaucentre EAMsecondaire EAMoccasionnelle

Degréd'intérêtdel'EAMauseindestypesd'organismes

Personnephysique Associawonsansbutlucrawf

Fédérawond'associawons Entrepriseprivée

Organismeouétablissementpublic Administrawonouservicepublic

Inswtuwon Mondesscolaireetacadémique

Autre

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d’associations,l’éducationauxmédiasnumériquesestunedimensionoccasionnelledeleursmissions.Enfin, lesorganismes lesplus représentés au seinde l’enquêtene sontpas ceuxpourquil’éducation aux médias numériques est au centre de leur objet social. L’enquête a donctouchéunegrandepluralitéd’acteurs.

" Couverturegéographique

Lesorganismessesituent,pourplusd’untiers,danslaprovinceduHainaut(35%)et,plusdeunquart,danslaprovincedeliège(26,25%)etlarégiondeBruxelles-Capitale(26,25%).Ilssesituenet ensuite dans les trois autres provinces wallonnes. En effet, plus de 1/6ème desorganismessesituentdanslaprovincedeNamur(17,50%)etunpeumoinsde1/6èmedanslaprovince du Brabant wallon (15%) et/ou dans la province du Luxembourg (13,13%). Lacatégorieautresimplémentations(0,63%)faitréférenceàlaréponse«Monde»fournieparunparticipantdontl’initiativeestunoutilenligne.Globalement, lesrésultatstraduisentuncertainéquilibredans lacouverturegéographiquedelaFédérationWallonie-Bruxelles,bienquetroisprovinces,cellesduHainaut,deLiègeetdeBruxelles-Capitalesontlégèrementsprépondérantes.

Hainaut35%

Namur17,50%

Brabantwallon15,00%

Liège26,25%

Luxembourg13,13%

Bruxelles-Capitale26,25%

Autreimplémentawon

0,63%

CouverturegéographiquedesiniJaJves

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Si nous nous penchons sur le niveau d’action géographique de ces organismes, nousobtenonslegraphesuivant:

La moitié des organismes (50,63%) déclare mener des actions au moins au niveaucommunal. Un peu moins de la moitié (48,13%) disent intervenir au moins au niveaurégional.Leszones locales (24,38%)et/ouprovinciales (23,13%)sont investiesparunpeumoinsd’unquartdesorganismes.Lesactionsmenéesauniveaunationalsontproposéesparplus de 1/6ème des organismes alors qu’un peu moins de 1/6ème de ceux-ci situent leursactionsauniveaueuropéen(14,38%)et/ouinternational(13,75%).Le rayon d’action des organismes semble donc se situer majoritairement à un niveaucommunaletrégional.

B. AuniveaunéerlandophoneSi l’enquêtenéerlandophone, soumiseégalement àuneparticipation volontaire, n’est pasnonplus représentative, les111 réponsescomplètes recueilliespermettentde releverdestendancessignificatives.

" Typesd’organismes,secteursd’activités& intérêtpour l’éducationauxmédias

Locale(quarwer),24,38%

Communale,50,63%

Provinciale,23,13%

Régionale,48,13%

Nawonale,16,25%

Européenne,14,38%

Internawonale,13,75%

Autres,3,13%

Echelled'acJons

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Lesécolesetacteursdel’éducation(27,3%)puislesorganisationsdusecteursocio-culturel(24,2%) ont été les plus nombreux participants à l’enquête néerlandophone. Les centresd’expertises et institutions de recherches (20,5%) constituent le troisième typed’organisations lesmieuxreprésentées.Lesservicespublicssontégalementassezprésents(21,9%)avecuneparticipationaccruedesbibliothèquespubliques.Jouentégalementunrôleactif, mais dans une moindre mesure, les fédérations d’organisations (7,3%). Quant auxautrestypesd’organismesetsecteurs,ilsn’atteignentpaslabarredes10%.C’estlecasdesentreprises privées (6,8%), les organisations de bien-être (3%), organisations pour lepatrimoineculturel(2,3%)etlesfondations(2,3%).

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

Typesd'organismes

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AunorddelaBelgique,lamajeurepartiedesorganismes(55%)déclarequel’éducationauxmédias fait partie intégrante de leur activité mais n’est pas pour autant au centre.Cependant,unquartdesorganismes(25%)placel’éducationauxmédiasaucentremêmedeleursactivités.Uncinquièmedesorganismes(19%)identifiel’éducationauxmédiascommesecondairealorsque1%laconsidèrecommeoccasionnelle.

" Echelled’actiongéographique

25%

55%

19%

1%

L'éducaJonauxmédiasdansl'organisaJon

L'éducawonauxmédiasestaucentredel'organisawon

L’éducawonauxmédiasfaitparweintégrantedel'acwvitémaisn’estpaspourautantaucentre

L'éducawonauxmédiasestsecondaire

34

110

44

70

3624 19

AcJongéographique

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EnFlandre,laplupartdesorganisationssontactivessurleplanrégionaletau-dessus.Siellesdéclarent travailler à ces niveaux, nous pouvons également supposer que certainestravaillent également à un niveau local ou provincial. D’ailleurs, près de un quart desorganismessituesesactivitésàunniveauprovincial(23,4%)ouàl’échelledelacommuneoude la ville(21,2%).Par contre,peudecesorganisations situent leursactivitésuniquementdanslazoned’unquartier.Enfin, il semble que les activités d’éducation aux médias des organismes aient unerépartitionégaleàtraverslaFlandresetBruxelles.

D. Comparaisonentreprofilsfrancophonesetnéerlandophones

" Typesd’organismesetsecteursd’activités

Aunord commeau sud, il apparaitque lesassociationset servicespublics fontpartiedestypes d’organismes les plus présents dans le champ de l’éducation aux médias. Du côténéerlandophone, la catégorie services publics a été fortement investies par lesbibliothèques, alors que du côté francophone, elle l’a été par les Espaces PublicsNumériques. Le secteur de l’éducation et les secteurs socio-culturel sont tous deux dessecteurs forts concernés par ce domaine. Etonnamment, les acteurs du monde de larecherche se sont sentis plus concernés par l’enquête néerlandophone que francophone.Enfin,lesentreprisesprivéessonttrèspeutouchéesparl’éducationauxmédiasetce,danslesdeuxpartiedupays.

" Placedel’éducationauxmédiasauseindesorganismesAu nord et au sud, l’intérêt des organismes ayant participé aux enquêtes se partagedifféremment.EnFédérationWallonie-Bruxelles,unéquilibres’opèreentre lesorganismesportant un intérêt important, secondaire et occasionnel tandis que, en Flandre, lesorganismes où l’éducation aux médias occupe une place importante mais non centraleprennent l’avantage. Toutefois, les enquêtes révèlent que, dans les deux parties du pays,l’éducationauxmédiasintéressefinalementunpeutouslestypesd’organismesetsecteursetnonuniquementceuxdontl’objetcentralestl’éducationauxmédias.

" Zonesd’interventionEnFlandreetenWallonie,lesorganismessemblentmenerleursactivitésprincipalementauniveau régional. Toutefois, les organismes francophones sont actifs également au niveaucommunal(50,63%)cequiestmoinslecaschezlesnéerlandophones(21,2%).

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Résultatsgénéraux

Dans unpremier temps, seuls les résultats généraux seront présentés afin dedégager lestendancesgénéralesquisedessinentsurl’ensembleduterritoirebelge.Uneannexeauprésent rapportapprofondit lesanalyseset interprétationsconsacréesauxrésultats des croisements entre fréquences, publics et méthodes par thématique pour lapartiefrancophonedupays.

A. Lesthématiques

Au sud de la Belgique

Sur l’ensemble des thématiques sondées, quatre d’entre elles se placent en tête. Lathématiqueportantsurlesusagessociauxetidentitairesd’InternetetdesréseauxsociauxestlapluspopulaireauseindesactivitésInternetavecplusdestrois-quartsdesorganismes(83,13%)quidéclarentabordercesujet.Ensuite,celleportantsurlarecherche&fiabilitédel’information se positionne en seconde position: 80,63% des répondants l’abordent. Lathématique utilisation technique d’Internet occupe la troisième place du classementpuisqueprèsdestrois-quartsdesorganismes(75%)affirmentvisercettethématique.Enfin,

51,25%

75,00%83,13%

36,88%

53,13%60,63%

47,50%

31,88%

80,63%

52,50%

26,88%

55,00%

73,75%

0,00%10,00%20,00%30,00%40,00%50,00%60,00%70,00%80,00%90,00%

Défin

iwon

ettypologiedessitese

tservicesenligne

Uwlisa

wontechniqu

ed'Internet

(ouw

lsmob

iles,se

rvices,

applicaw

ons)

Usagessociauxetide

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sd'Internetetd

esré

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x(casual,en

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Prod

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Publicité

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Pornograph

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Recherche&fiabilitéde

l'informaw

on

Consom

maw

on&partagede

conten

usaud

iovisuels

(téléchargem

ent,stream

ing...)

Méd

iasa

lternaw

fs&journalisme

citoyen

Droits&éthique

Sécurité

Theme1

Theme2

Theme3

Theme4

Theme5

Theme6

Theme7

Theme8

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Theme10

Theme11

Theme12

Theme13

Thémathiquesabordéesparlesorganismes

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la thématique concernant la sécurité finalise le quatuor puisque 73,75% des organismesl’examinent.Encequiconcernelesthématiqueslesmoinspopulairesauseindesinitiativesd’éducationaumédia Internet,nousen relevonsquatreégalementpuisquequasimoinsd’un tiersdesrépondants disent les aborder: les thématiquesmédias alternatifs& journalisme citoyen(26,88%),pornographie&sexting(31,88%)etlesjeuxenligne(36,88%).Les autres thématiques semblent être plus partagées. Mise à part celle concernant lacitoyenneté,respectetdiscriminationquiestquandmêmeabordéeparunpeuplusde60%des répondants (60,63%), les autres ont unepopularité plusmitigéede l’ordre du 50-50 :droits& éthique (55%),production de contenu(s) (53,13%), consommation& partage decontenus audiovisuels (52,50%), définition et typologie des sites et services en ligne(51,25%)etenfin,publicité&e-commerce(47,50%).Les informations fournies lors des interviews permettent de mieux cerner pour chaquethématique générale quelles sont les sous-thématiques que les organismes abordent plusprécisémentlorsdeleursactivitésInternet.1. Définition&typologiedessitesetservicesenligne:Définitiondedifférentsconcepts

(web, site web, moteur de recherche, application, logiciel, navigateur, systèmesd’exploitation,réseausocial,cloud,…)passantpar l’explicationdecequi lescompose,leur fonctionnement, leur finalité et utilité, leur spécificité, leurs avantages etinconvénients,lesrisquesliésàcertainsd’entreeux,etc.Biensouvent,lepublicprendconnaissanced’unepanoplie d’outils qui sont comparés par l’animateur. Par exempleles systèmes Linux et Ubuntu en comparaison à ceux de Windows et Mac OS pouraborder laquestiondesalternativesaux logicielspayantsouencoreFacebook,Twittercomparés à Snapchat, Instagram, Google+, Skype pour permettre au public decomprendre quel réseau social lui convient. Il peut également être question duréférencementdesmoteursderechercheenlescomparantouenexpliquantcommentbienréférencersesprojetsweb.Aucoursdesonanimation,ilarrivequeleformateursecentre sur les services d’entreprises Google (Gmail, Google Images, Google Maps,Google Drive, Google Traduction, Google Books…) afin, par exemple, d’entrevoir lamanière dont le public peut s’en servir dans le cadre professionnel. Les outilsnumériquesquipeuventfavoriserlarecherched’unjobsontégalementexplorés.

2. Utilisation technique d’Internet: Les organismes qui traitent de cette thématiqueabordent le B.A.BA de l’internet et son utilisation (souvent main au clavier) avec unpublicdébutant:web,url,navigateur,moteurderecherche,boitee-mail,parfoismêmedesaspectsdudomaine informatique (compositiond’unordi,périphériques, transfertd’images…). L’animateur aborde aussi les systèmes d’exploitation (Windows,MacOS,

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Linux, Ubuntu, Android…) en se penchant sur leur caractère libre ou non, leursspécificités, leurs avantages et inconvénients, etc. Ces organismes déclarent aussitravaillerlaquestiondesoutilsutilesàlacommunication(mail,réseauxsociaux…)etdeleurutilisation,entreautres,danslecadreprofessionnel.L’utilisationd’outilsaidantàlarecherche d’un emploi est également une sous-thématique abordée par certains. Lestechnologies au sens large, comme le smartphone et la tablette, sont égalementabordées.

3. Usages sociauxet identitairesd’Internetetdes réseaux sociaux:usagesdes réseaux

sociaux,principalementcommuniqueretpartager,enévoquantleséventuelsrisques.Etla question de la limite entre la vie privée et publique. D’autres sous-thèmes commel’usurpation d’identité, e-réputation, l’identité numérique engagée notamment par lapublication de photos et des traces laissées par les internautes sont parfois visées.L’animateurabordeaussilaquestiondescommentaires,decequ’onpeutdire,faireoupublier sur Internet et de quellemanière. Au niveau relationnel, l’usage des réseauxdanslarelationparents-enfantsouautrestypesderelationsetcontacts(professionnels-privés, enseignant-élève) est abordé. Demanière plus générale, cette thématique estl’occasionde comprendre cequ’estun réseau socialplusglobalement:quels sont lesdifférentstypes,quellessontleurspécificitésetfinalités,lequelutiliseretpourquoi,lesrisques, comment s’inscrire, etc. La question des réseaux sociaux dans le cadreprofessionnel est parfois aussi traitée avec notamment des réflexions autour de lacréationd’unepageplutôtqu’uncompte,delarelationàentreteniravecsonaudience,ou des questions déontologiques qui pourraient y être liées. Plus rarement, lephénomènedubuzzetdespartagessontégalementabordés.

4. Jeux en ligne: Pour cette thématique, la découverte de différents types de jeuxnotammentparl’initiationestsouventévoquée.Lejeuvidéoesttraitésoustoutessescoutures, notamment via la création même d’un jeu. En séance, l’animateur abordeégalement la question des risques et des usages excessifs, voire problématiques. Laquestion des aptitudes développées par le jeu ainsi que l’apport des jeux dans ledomaine de l’éducation sont deux sous-thématiques parfois évoquées par lesorganismes. Plus rarement, cette thématique est également l’occasion de découvrirl’histoiredujeuélectroniquedepuissonapparitionjusqu’àaujourd’hui.

5. Production de contenus: Via cette thématique, les organismes déclarent explorer la

manière dont il faut rédiger,mettre en forme et publier du contenu sur le web, parexemple,surunwiki.Danscertainscas,lesorganismestravaillentégalementlaquestiondelacompositiond’unmédia,lesdifférentesétapesdecréationetsonutilisation:siteinternet, jeu vidéo, blog, mini-application, forum… Pour certains, c’est égalementl’occasion de voir comment créer d’autres types de médias (son, vidéo, images) quiservirontàalimenterunsite,blogouautres.Plusrarement,lesorganismesayantpour

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publiclesenseignantsabordentégalementlaconceptionetutilisationd’unblogdanslecadrescolaire.

6. Citoyenneté, respect & discrimination: Au sein de cette thématique, nous trouvonspêle-mêle différentes approches des concepts de citoyenneté, de respect et dediscrimination. Cela concerne les logiciels libres et leur dimension citoyenne sous-jacente, laneutralitéduweb,etc. Mais c’est égalementau seinde cette thématiquequ’a été répertoriée la question du cyberharcèlement. Plus rarement, la sous-thématique ayant trait à l’accessibilité numérique des sites et services pour lespersonnesporteusesnotammentd’unhandicapestsoulevéeparcertains.Demanièreplusgénérale,ilestquestionicidelafracturenumériqueetdesinégalitéssocialesquelesusagesd’Internetpeuventsusciter.Leconceptdelibertéd’expressionestégalementabordéautraversdel’exempledesforums,descommentairesetdeleurmodération,etdes différentes formes de racisme en ligne. Les comportements sur le net sont aussitraités via la question de la nétiquette. Certains organismesmettent également danscettethématiquelaquestiondudroitàl’imagevialerespectdel’imagedesautresetlademandedeleurautorisation.

7. Publicité & E-commerce: La thématique de la publicité est abordée à travers deuxdimensions:soitlamanièredontlepublicpeutréalisersapub,sedonnerdelavisibilité,être référencé dans le cadre par exemple professionnel, soit le fonctionnement despublicités sur le net et leur caractère potentiellement intempestif. Elle aborde laquestion des droits des images, l’utilisation des profils des réseaux sociaux dans descampagnesmarketingoulapublicitéciblée.Quantàl’E-commerce,c’estprincipalementlesachatsen ligneet l’e-bankingqui sontvisés.Pour l’achaten ligne, ilsexplorent lesdifférentssitesd’achats(Ebay,Amazon,2ememain,Kapaza…),modesdepaiement,avecleurs avantages et inconvénients, arnaques potentielles… Il arrive également quel’animateurprocèdeàl’achatouvented’unproduitpourendévoilerlefonctionnement.Lefonctionnement, lasécurité, lespaiementssécurisésnotammentviaPayPalsont lessous-thématiquesportantsurl’e-banking.

8. Pornographie&Sexting: laconceptiondel’amouretdusexeàtravers lemultimédia,

les publications d’images sur le net (notamment via le réseau social Snapchat), ducyberharcèlement et des rendez-vous virtuels via webcam. Il arrive que l’animateurtraitede lamanièredont il fautsécurisersonordinateurpourempêcher l’accèsàdesimagesouvidéoschoquantes.

9. Recherche & fiabilité de l’information: La question des moteurs de recherche estsouventévoquéedans cette thématique, leur fonctionnement, leur référencement, leprincipedesmots-clés,etc.L’animateurabordeégalementlescritèresdesélectionetdefiabilitédel’information,l’importancedevérifieretcomparerlessources.C’estdoncla

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recherche«efficace»d’informationsquiest ici souventviséeà tout lemoinsdans lecadrescolaire.Dansuncadrenonscolaire,larecherched’infospourdesservicesprécisest privilégiée : achat de billet de train ou d’avion, réservation d’un logement,acquisitiond’images libresdedroits, etc.Certainsorganismespositionnentégalementdanscettethématiquelarecherched’emploiaveccommesous-thématiqueslasélectiond’offres correspondant à son profil, la recherche d’offres via les réseaux sociaux(Linkedin,parexemple)ouviadesbasesdedonnéesenligne(surlesiteduForem,parexemple). La question de la publication d’informations intervient aussi dans cettethématiqueavecnotammentdesréflexionssurlapossibilitédepublierlesinformationssurlenetmêmesiellesontuncaractèreerroné.

10. Consommation & partage de contenus audiovisuels: Les organismes engagent laréflexionsur laconsommationviadessujetscommel’addictionà Internetouaux jeuxainsiquel’adoptiondelogicielslibres.Ilestégalementquestiondespratiquesetenjeuxdu téléchargement et de la vision en streaming : quelle est la différence ? quelleméthodeestlégaleouillégale?quelsdangerscomportent-ils?commenttélécharger?Les contenus audiovisuels concernés semblent autant être lesmusiques, vidéos, filmsquelesjeux.LescasdeSpotifyetYoutubeysontsouventévoqués.Certainsanimateursentrentégalementdansl’explicationdesméthodesdepartage(P2P,serveurs,torrent…)avecleurfinalité.Laquestiondelasécuritéestégalementparfoistraitéeaveclepublicsuiteauxextensionsoupluginsannexésàcertainfichierstéléchargés.

11. Médiasalternatif&journalismecitoyen:pourcettethématique,c’estessentiellement

l’aspect du journalisme citoyen qui est abordée via la création de médiascommunautairesquipermettentd’envisagerdes formesdecollaborationsur lenetetd’examinerl’offredesitescollaboratifs.

12. Droits&Ethique:Globalement,cettethématiquerenfermedeuxsous-thématiques:ledroit d’auteur et le droit à l’image. Pour ces deux sous-thématiques, les organismesexplicitentlesdroitset leurjustification.Danslepremiercas, lesorganismesdéclarentdiscuterplusconcrètementduphénomènedepropriété,duconceptdecopyright,delaproblématique de citation des sources, d’images etmusiques libres de droit, etc. Auniveaududroitàl’image,lapublicationdephotosetleurpartageainsiquelesconseilsàadopter avant unepublication (demanded’autorisation…) sont bien souvent abordés.Demanièreplusgénérale,lesanimateurstraitentdesacteslégauxouillégauxquisontposéssurlenet(téléchargement,utilisationd’imagesnonlibresdedroit…)

13. Sécurité:Enbref,cettethématiquegénéraleestévoquéeparlesorganismesautravers

des dangers et risques encourus sur le net et d’éventuelles solutions ou conseils quipeuvent être proposés pour se protéger. Les organismes évoquent donc laproblématiquedesvirus,desspamsouhoax,lesarnaquesetfraudes,lesphénomènes

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depiratage,hackingetphishing.Lagestiondescontactsetrencontresvianotammentlesréseauxsociauxestégalementtraitée.Dansuneautremesure,lecasdefauxprofil,fausse identité et vol d’identité font aussi l’objet de cette thématique. De plus, lesthématiques liéesauxabus,excèsetparfoismêmeà l’isolementsocialsontévoquées.Mais de façon générale, cette thématique est considérée comme transversale auxthématiquesprécédentesquitraitentdel’utilisationtechnique,desusagesdesréseauxsociaux, de la gestion des relations, du respect, des contenus à caractèrepornographique,dudroitàl’imageetdesdroitsd’auteurs.

Au nord de la Belgique Laplupartdesorganisations travaillent lesquestions liéesà la sécuritésur Internetetà larecherche&fiabilitédel’information(occurrencesrevenues334fois).D’autresthèmessontmentionnésparplusdelamoitiédesorganismes(55.7%).Cesontentreautreslavieprivée,le cyberharcèlement, l’informationet le journalisme, le copyrightet ledroit à l’image. Lesoutils comme les médias sociaux, les moteurs de recherches, les e-mails, etc. sont aussitravaillésparprèsde lamoitiédesorganismes (47,8%)dans le cadrede leursactivités. Lacatégorie«services»n’esttraitéequeparuncinquièmedesorganismes(15.7%).Auseindecettecatégorie, la thématiquede l’e-governementest souventplusabordéequecellesdel’e-commerceetdel’e-banking.

Demanièreplusprécise,certainschiffrentnouspermettentdemieuxcernerpourcertainesthématique générale quelles sont les sous-thématiques privilégiées par les organismes aucoursdeleursactivitésd’éducationauxmédias.1. Utilisationtechniqued’Internet:Laplupartdesorganismes(82.6%)abordentl’utilisation

del’ordinateur,del’internetetmédiassociaux.Lamoitiédesorganismes(50%)consacresesactivitésauxmédiasmobiles etplusdeun tiers (40%)auxapplicationset logiciels.Prèsd’untiers(28.8%)traitelaquestiondelapresseetlesjournaux.Enfin,uncinquième(22.7%) se centre sur les jeux. La participation accrue des bibliothèques à l’enquêteinfluencelescoreplutôtélevédesactivitésd’éducationauxmédiasportantsurleslivres.

2. Usagessociauxetidentitairesd’Internetetdesréseauxsociaux:Prèsdedeuxtiersdesorganismes(65.21%)secentrentsurlesmédiassociauxentantqu’outils.Plusd’untiers(35.75%) aborde les médias sociaux de manière générale. Près de un quart (22.71%)consacresesactivitéssurlarelationenligneàtraverslesmédiassociaux.

3. Jeux en ligne: Très peu d’organismes (38 organismes) abordent la question des jeuxmalgrélapossibilitéd’utiliserlesjeuxdanslemilieuéducatifpourtraiter,par,exemplede

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sujets tels que la sécurité en ligne. Moins de un dixième des organismes (7.73%)fournissentdesjeuxéducatifs.

4. Productiondecontenus:Plusd’unquartdesorganismes(28%)sefocalisesurlacréationdecontenuscommecompétence techniquede l’informationetdecommunication. Unquart(25.6%)secentreplutôtsurlaproductiondemédiacommedémarched’utilisationstratégiquedesmédias.

5. Citoyenneté, respect & discrimination: Près de la moitié des organismes (46.38%)utilisent lesmédiasdans leursactivitésafind’encourager laparticipation, l’activisme, laprise d’autonomie et l’inclusion des citoyens. Par exemple, plus de un tiers (38.2%)d’entre eux vise à favoriser un usage responsable des médias via, entre autres,l’utilisationdelanetiquette.

6. Publicité & E-commerce: Seul un cinquième des organismes (21.73%) vise dans leursactivités les services, et principalement ceux de l’e-governement plutôt que l’e-commerce.Toutefois,plusd’undixièmedesorganismes(15.9%)déclarevouloirtravaillerdavantage sur l’e-commerce à l’avenir. Enfin, 13.53% des organismes abordent laquestiondelapublicité.

7. Pornographie & Sexting: Près d’un dixième des organismes (9.66%) dit travailler laquestiondusexting.

8. Recherche&fiabilitédel’information:Seulundixièmedesorganismes(12.9%)abordelaquestiondelarecherched’informationsimple.Toutefois,prèsd’unquartsefixepourbutdedonneraupublicunemeilleureperceptiondelamanièredontlesmédiareprésententlaréalité.

9. Consommation & partage de contenus audiovisuels: Partager des applications est unenjeu d’un cinquième des organismes (22.22%). Par exemple, ceux-cimentionnent desapplications comme Dropbox, WeTransfer, etc. Ce n’est donc pas tant la question dupartagedecontenusaudiovisuelsqu’ilsvisentmaisplutôtlepartaged’outils.

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Commentaires sur les résultats des thématiques Il apparaît assez clairement que les thématiques de la sécurité et de la recherche etcompréhensiondel’information, laquestiondesoutilsetdoncdel’utilisationtechniqueetcelle des réseaux sociaux sont des questions les plus abordées à un niveau national. Encontraste, lesenjeuxde lapornographie,du journalismecitoyenoudes jeuxsonttrèspeutraités.Cesrésultatsreflètentsanstropdesurprise«l’agenda»desprioritésdusecteuretmêmepluslargementdespolitiqueséducativespubliquesmisesenplace.Eneffet,l’ancragedesréseauxsociauxdanstoutessphèresdelavie(sociales,commerciales,politiques, économiques…) explique les nombreuses initiatives de sensibilisation etd’analyse,voirmêmedeproductionenvuede«leurbonusage».Cettethématiqueusagessociauxetidentitaired’Internetetdesréseauxsociauxcomprendaussibienuneinitiationàleur fonctionnement,auxusagesproblématiques,auxenjeuxde la sociabilitéen lignequelesnotionsd’identiténumériqueoude savoirs collaboratifs.Cette thématiqueestpointéepar les organismes comme étant une thématique large au sein de laquelle s’intègrentd’autresthématiques.Lesuccèsdestroisautresthématiquespositionnéesenhautduclassementsecomprendàtravers une autre lecture, plus politique que fonctionnelle. A y regarder de plus près, cesthématiquescontiennentenfiligraneunproblèmequelesorganismes,parleursinitiatives,tententdesolutionner.Parexemple, ils’agitde laproblématiquede larechercheetdutrid’information au sein d’initiatives portant sur la recherche& fiabilité de l’information. Atraverslathématiqueutilisationtechniqued’Internet, lesorganismestententderéduirelafracture numérique. Enfin, les risques et des dangers encourus sur leweb sont les sujetsprincipaux de la thématique sécurité. La cinquième position qu’occupe la thématiquecitoyenneté,respect&discriminationrenforcecetteidéecarelleabordeprincipalementlecyberharcèlement.Cettepremièrelectureconfirmeunevisionsécuritairedel’éducationaumédiaInternet.Cecis’observed’ailleursdanslesintitulésoulesrésumésdesprogrammesd’activitésproposésàtitre d’exemple. L’utilisation de termes comme «risques»,«dangers»,«protection»,«conseils»,parfoismême«menaces»revientassezfréquemment.Comment expliquer le peu d’intérêt accordé aux thématiques telles que pornographie &sexting,jeuxenligne,etmédiasalternatifsetlejournalismecitoyen?Uneméconnaissancedesusagesetpratiquesdelapornographiepeuventconstituerunfreinàsoninvestigation.De plus, les centres psycho-médicaux sociaux ou de santémentale, souvent plus aptes àtraitercegenredethématique,sontpeureprésentésdansl’échantillon.Ilenestdemêmepourlesjeuxenligne.Pourtant,desrecherchesetinitiativessedéveloppentdeplusenplus

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en de nombreux domaines (santé, économie, enseignement). Ils semblent cependantconfinés à un public «averti», à savoir au cercle des gamers. L’aspect ludique et donc«non-sérieux» de cette thématique influence sans doute aussi l’offre. La thématiquemédias alternatifs & journalisme citoyen fait aussi partie des thématiques peu investies.Serait-ceparcequecespratiquesrestentconfinéesàdespublicsrestreinttelsqueceuxdelamilitance?Encomplémentdeceshypothèses,lesparticipantsauxfocusgroupesexpliquentlesfaiblesscoresdecertainesthématiquesparlefaitqu’ellesseraient«secondaires»parrapportauxthématiques«prioritaires».Seloneux,cesthématiquesnesontpasàl’originedelacréationd’une activité à part entière mais seraient travaillées en fonction des opportunités. Parexemple, laquestiondes«médiasalternatifs»s’incluraitdans«larecherche&fiabilitédel’information»tandisquelesquestionsde«lapublicitéetpornographie»s’inviteraientlorsd’uneanimationsur lesréseauxsociaux.Enbref,selon lesorganismes,cenesontpasdesthématiques oubliées en tant que telles puisqu’elles sont abordées. Elles sont seulementmoinsprioritaires.

B. Lespublicscibles

Au sud de la Belgique

37

151

377440

378

484432

372

481

333

83127118

6113

0

100

200

300

400

500

600

Publics

Publics

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Afin de bien comprendre les résultats obtenus à propos des publics cibles des activitésd’éducationaumédia Internet, nousdevonspréciserque l’unitédemesuren’est pasuneproportionenpourcentagemaisunesommedesoccurrences,c’estàdirelenombretotaldefoisqu’untypedepublicaétémentionnécommebénéficiairedesinitiativesd’éducationauxmédias numériques, toutes thématiques confondues. Et cela, parce que les organismespeuvent pour une même thématique atteindre plusieurs publics simultanément. Enmoyenne,troiscatégoriesdepublicsciblesétaientcochésparthématiqueabordée.Sur l’ensembledespublics identifiéspourcetteenquête,quatretypesdepublicssemblentêtreleplussouventlesciblesdesinitiativesd’éducationaumédiaInternetproposéesparlesorganismesparticipantsàl’enquête:lesparents,lesdemandeursd’emploi,lesadolescentsetlesseniors.Ilscomptabilisentplusde400mentions,cequisignifiequ’ilssontmentionnésplusd’unefoissurtrois.Lespublicsobtenantmoinsde100mentionsetdoncauxquelslesorganismess’adressentlemoinssontaunombredetrois:lesenfantsâgésde0à6ans,lespersonnesporteusesd’unhandicap (mental ou physique) et les «autres publics», non précisément définis parl’enquête.Auseindecettedernièrecatégorie,prèsd’unedizainederépondantanotifiélepublic large, voire abstrait du «grand public» ou «tous publics», c’est à dire sansidentificationprécisedesbénéficiaires.Nousyretrouvonségalement lessansdomicilefixe(SDF)oulesadultesnonoupeuscolarisés.Huitautrestypesdepublicsontfaitl’objetdecetterecherche.Parmieux,quatrepublicsseplacent côteà côtedans le classement. Il s’agitdesétudiants suivisdesenfantsde10-12ans,desprofessionnelsainsiquedesadultesenformationcontinueoupromotionsociale.Avecplusde300mentions, ilspeuventêtrequalifiésdepublics ciblesd’uneéducationaumédia Internet. Les publics desenfants de 7-9 ans, desmigrants ainsi que desminoritésethniques&culturelles(moinsde200mentions)s’assimilentplutôtauxpublicsnégligés.

Au nord de la Belgique

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Commedanslacommunautéfrancophone,laquestiondel’enquêteportantsurlespublicsvisésparlesorganismesétaitformuléesousformedechoixmultiplesdanslacommunautéflamande. Un organisme pouvait donc cibler plusieurs publics conjointement lors desactivitésqu’ilsproposent.

L’enquête néerlandophone identifie également quatre publics davantage visés par lesorganismesayantréponduàl’enquête:lesadultes(163),lesjeunes(138),lesseniors(113)et les enfants (106). Par contre, les publics lesmoins atteints sont les personnes avec unhandicapphysique(57)et/oumental(55).Toutefois,deuxnuancesdoiventêtreapportées:lapremièreconcerne lacatégoriegénéraledes«adultes»présentedanscetteenquêteetpouvant recouvrir d’autres catégories (les parents, les demandeurs d’emploi, etc.). Laseconde concerne les résultats propres aux organisations qui travaillent, d’un côté, sur leplan régional et national et, de l’autre, local. Peu d’organisations locales s’adressent auxprofessionnels.Ilstouchentplutôtlespersonnesprécarisées.

Commentaires sur les résultats des publics cibles Demanièreunanime,lespublicsdesadolescents,desseniorsetdesadultessontlespublicsles plus atteint par les activités d’éducation aux médias en Belgique. Néanmoins, àcomparerlesrésultatsdesdeuxrégions,nousconstatonsunesensible.Aunorddupays,les

106

138

163

113

85

60

90 87

57 55

9991

7786 79

5872

29

Publics

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enfantssontfortementcitésàladifférencedusuddupaysoùuneattentionparticulièreestréservéeauxparentsetauxdemandeursd’emploi.Par contre, le public des personnesporteuses d’unhandicapmental ouphysique sembledanslesdeuxrégionsêtrefortoublié.Nous souhaitons revenir sur les quatre publics les plus touchés en Fédération Wallonie-Bruxellesquesont lesparents, lesdemandeursd’emploi, lesadolescentset lessenior.Cespublics sont probablement les plus touchés car ce sont pour lesquels les besoins sontprobablementlesplusévidents.Prenonspourcommencerlesdemandeursd’emploi.Parlanaturemêmedeleurstatut,lesbesoins identifiés pour ce type de public se situent autour des liens entre l’Internet etrecherched’emploi. Deux besoins principaux sont donc épinglés pour eux à savoir ledéveloppement de compétences numériques dans un cadre professionnel (utilisation deboitemail,gestiondesonprofil,utilisationdelogiciels,etc.)etlarecherched’unemploivialenet(délimitationdeprofil,rechercheetsélectiond’offresadaptées,gestiondesonprofil,etc.). L’importance du public des demandeurs d’emploi dans cette enquête souligne uneapprocheutilitaristedel’éducationaumédiaInternet.L’éducationaumédiaInternetviseledéveloppementdecompétencesutilitaires,fonctionnellesauseindelasphèrenumérique.Al’inverse,encequiconcernelesadolescents,cesontmoinslescompétencesetlessavoirs-faire techniques que celles d’analyse critiquequi sont sollicitées (a contrario des seniors).Considérés comme «digital native», ils utiliseraient intuitivement lemédia Internetmaisprendraientpeudereculetferaientpreuvedepeuderéflexioncritique.Ledéveloppementdenombreusesinitiativesd’éducationaumédiaInternetàleurintention(3educlassement)reflète la préoccupation d’une éducation critique aux usages de l’Internet notamment àproposdes réseaux sociaux, dudroit à l’image, desnotionsde vieprivéeoupublique, deréputationenligne,d’identiténumérique,derecherche&fiabilitédel’information.Entantque tel, les adolescents sont considérés comme vulnérables du point de vue de l’espritcritique. Ce point de vue est étayé par quelques exemples d’usages problématiques del’Internetoudesréseauxsociauxpardesadolescents.Etpuis,parceque l’adolescenceestunepérioded’âgepropiceàl’expérimentation,àlamiseenquestiondesrepèressociauxetaffectifs et de l’affirmation identitaire, il est considéré commeessentiel de sensibiliser lesjeunes aux «bons usages» de l’Internet. A côté de ces compétences critiques, le besoind’impliqueretdefaireparticiperestvalorisédansuneperspectivecitoyennepuisqu’ilssontlesfuturscitoyensdelasociété.Beaucoupd’organismespointentdoncl’importancepourlesjeunesd’expérimenter,decréerpourcomprendreets’investir.A l’autre bout de la chaîne, les seniors, eux, sont moins impactés par la pénétration del’Internetdansdenombreusessphèresdelavie.Parfoiscomplexésetsouventdéphasésparrapport aux usages de leurs enfants et petits-enfants, ils demandent en réalité à être

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rassurés et entourés. L’accompagnement numérique de ces personnes semble un desbesoinsprimordiauxdecepublic.D’ailleurs,lesorganismesrelèventquatrebesoinspourlesseniors:unbesoindesécurité(éviterfraudeetarnaques),d’autonomie,decommunicationetd’information.Silesorganismess’accordentàdirequelesseniorsontsurtoutbesoindedévelopperdessavoir-faire,d’autresajoutentqu’untravaild’éveil critiquedoitnéanmoinsaussiêtreamorcéaveceux.Depuisquelquesannées,lesseniorssontconsidéréscommeunpublicprioritairenotammentdufaitdelanumérisationdenombreuxservicesauxcitoyens(démarchesadministratives,servicesdesbanques,etc.).Quant aux parents, leur première place au sein du classement des publics cibles desinitiatives d’éducation au média Internet peut étonner. S’agirait-il d’une reconnaissanceforte des parents dans leur rôle demédiateurs au sein d’une éducation auxmédias? Lesusagesdel’Internetsontaujourd’huiplusdomestiquesquescolaires(frilositédel’Internetàl’école).Laplacedesparents-guidesdanscesusagesestdoncfondamentale.Deplus,nousverronsplusloinquecetteplaceprépondérantedesparentsn’existequedanslasommedetoutes les thématiques et n’apparaît pas au sein de certaines thématiques. Ceci confirmel’approche transversale «parents-partenaires» d’une éducation au média Internet enFédérationWallonie-Bruxelles.Cecidit,cettepositionenpremièreplaceduclassementnesignifie pas forcément lamise en place d’initiatives directes à leur attention. Les parentspeuventêtretouchésdefaçonindirecteàtraversdesinitiativesadresséesàd’autrespublics(lesenfants,lesadolescents,etc.).Portonsattentionàprésentàceuxquenouspourrionsqualifierdepublicsdits«oubliés»auseindesactivitésproposéespar lesorganismes.Cesont lesenfants0-6ans, lespersonnesporteusesd’unhandicap,lesminoritésethniquesetculturellesainsiquelesmigrants.Troisraisonspourraientexpliquercela.La première serait que les organismes travaillant avec ces publics ne se sont pas sentisconcernéspar l’enquêteouétaient indisponiblesetn’ontdoncpasétécomptabilisésdansles résultats.C’est sansdouteaussi le casdupublicdesenfantsde7-9ans souffrant sansdoutede la faibleparticipationdesétablissementsscolairespendant lesvacances,en toutcas en ce qui concerne l’enquête francophone. Ensuite, les usages d’Internet ne sont pasconnus et les besoins peu identifiés pour ces types de publics. Ce serait pourquoi peud’initiatives leur sont adressées. De plus, il peut sembler qu’à cet âge-là, ils ont d’autresbesoinséducatifsplusprioritaires.Finalement, ces résultats généraux reflètent assez bien les politiques publiques de luttecontrelafracturenumérique,ouplutôtlesfracturesnumériques,carondistingueauniveaufédéral deux degrés dans ce domaine. Le premier concerne les publics précarisés et estrelatif à l’inégalité d’accès aux équipements numériques et au faible développement decompétences techniques. Le second est relatif aux clivages qui se créent parmi les

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utilisateursenfonctiondestypesd’usagesqu’ilsfont,nonseulementdestechnologies,maisaussidesservicesetdesinformationsaccessiblesenligne.C’estunesortede«fracturedanslafracture»dontladimensionn’estplusmatérielle,maisintellectuelleetsociale.3Ilresteàsedemandersideseffortsnedevraientpasêtredéployéspourinclurelespublics«oubliés»afind’éviterdesfracturesnumériquesd’autrestypes.Enfin, l’éducationaumédia Internetdoit-elleêtreseulementauservicede luttecontre lesfractures numériques? Ne devrait-elle pas également être un moyen d’émancipationcitoyenne?Si lespolitiquesd’éducationaumédiaoptaientdavantagepourcetobjectif-là,certainementqueces«publicsoubliés»quesontlesenfants,lespersonnesporteusesd’unhandicap, les migrants, les minorités ethniques et culturelles deviendraient des ciblesprioritaires.

3J.Feron,«Comprendrelesfracturesnumériquesdu1eretdu2sddegrés»analyseUFAPEC2008,consultéenlignehttp://www.ufapec.be/nos-analyses/comprendre-les-fractures-numeriques-du-1er-et-du-2sd-degres/

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C. Lesméthodesprivilégiées

Au sud de la Belgique

A l’instardespublics, les initiativesenéducationauxmédiasnumériquespeuvent recourirsimultanément à plusieurs méthodes. Ici aussi, l’unité de mesure n’est donc pas uneproportionenpourcentagemaisunesommedesoccurrences,c’estàdirelenombretotaldefois où un type deméthode a étémentionné commeétantmis enœuvre au sein de cesinitiatives éducatives. En moyenne, près de quatre méthodes étaient pointées parthématiqueabordée.

372

548

429

286

863

717

571

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22

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

1000

Méthodes

Méthodes

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Globalement, les deux méthodes d’éducation au média Internet les plus adoptées sontl’animation/formationbaséesurl’informationetlasensibilisationetcellesurl’analysedesusagesetpratiquesd’Internet(plusde700mentions).Dans lebasduclassement figurent l’offrede ressourcesbaséessur l’animation, lamiseàdisposition de matériel (accès) et l’animation/formation basée sur la production etl’expressioncréative.Cesméthodesontobtenumoinsde400mentions.Nousyretrouvonségalementlesautresméthodesproposantparexempledesrendez-vouspersonnelsoudesgroupesàprojetlorsdesquelslesparticipantsseréunissentautourd’unethématiqueliéeàInternetquilesanimeparticulièrementetmènentdiversesprojetspassantdel’organisationdeconférencesàl’animationd’unforumouàlacréationd’unsitesurlathématique.Restentdonctroisméthodesplusnuancéesentermesderésultats.L’animation/formationbaséesurl’utilisationtechniqued’Internetsuiviedelamiseàdispositiondematérielavecencadrement pédagogique comptabilisent un maximum de 572 mentions. Pour finir, lesactivités d’éducation Internet utilisant l’offre de ressources basées sur l’information et lasensibilisationatteignentunmaximumde433mentions.La réalisation d’interviews permet de comprendre la manière dont se traduisent cesméthodessurleterraindecertainesorganisationsparticipantesàl’enquête.Denouveau,ledegréd’investissementquedemandentcesdifférentesméthodesàl’animateuretaupublicexpliquesansdouteleuradoption.1. Laméthodedel’animation/formationbaséesurl’informationetlasensibilisationplace

plutôt le spectateur dans une position «passive» où il reçoit de l’information. Lesorganismesmettentenavanttoutessortesd’actionscommedesprésentations,exposésthéoriques,conférences…Sil’informationpeutprovenird’unanimateur,iln’estpasrareégalementquecelui-cifasseappelàunsupportderessourcesd’informationssurlequelilappuiera son animation commedes vidéos, des films interactifs ou des serious games.Unecertaineinteractionpeutsecréerlorsdeséancesquestions-réponsesoulorsquelesinformationssontlivréesaudépartdupartaged’expérienceentrelesmembresdupublic.Enfin,lesdébatsalimentésparl’interventiond’expertsainsiquelesservicesd’aideetdeconseilsplusindividualiséspermettentégalementplusd’interactivité.

2. Encequiconcernelaméthoded’animation/formationbaséesurl’analysedesusagesetdes pratiques d’Internet, elle semble se cristalliser dans principalement deux typesd’activités: la réalisation d’exercices ou la mise en situation. La réalisation d’exercicespasse par une multitude de variantes. Dans certains cas, il s’agit d’un quizz à choixmultiple ou questionnaire à compléter. Les organismes proposent par ailleurs desanalyses de services ou d’outils: analyser un site web pour évaluer son degré

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d’accessibilité,parexemple,ouanalyserunmoteurderechercheparrapportàunautrepour comprendre leur fonctionnement;mais également d’études de cas. Par exemple,dessituationsprovenantdesupportsmultiples(coupuresd’articles,planchesdebandesdessinées,vidéos,filmsinteractifs,seriousgames…).Ducôtédelamiseensituation,lesorganismesproposentplutôtaupublic,surbasedecasproblématiques,dechercherdessolutions ou alternatives qu’ils adopteraient s’ils se trouvaient eux-mêmes dans le cas.Parfois, les organismes utlisent l’organisation de débat comme méthode d’analyse enfonctiondesdiscussionsamenées.

3. Dans le cas de l’animation/formation basée sur l’utilisation technique d’Internet,l’activité vise à réaliser ou reproduire quelque chose. Les séances d’accompagnement,organisées par exemple par les Espaces Publics Numériques qui entrent dans cettecatégoriesontcellesoùl’animateuraidesonpublicàréalisersesenviesetsolutionnersesquestionnements ou obstacles. La mise en place d’initiations techniques de base ouanimations purement techniques comme l’installation d’un outil ou logiciel et sonmaniementutilisent aussi cetteméthode.Proposéesplus rarementpar lesorganismes,les activités intergénérationnelles oùun jeune accompagneunepersonne âgéedans laréalisation de ses tâches informatiques et sa navigation sur Internet est une autrevariante. Dans certains cas, l’approche ludique est également sollicitée, comme parexemple,effectuerunechasseautrésorenligne.

4. Produireunmédiadetouttypesembleêtrelaprincipaleactivitéproposéedanslecadre

de la méthode de l’animation/formation basée sur la production de contenu(s) etl’expression créative. En effet, la plupart des organismes adoptant cette méthodeproposentà leurpublicdeprendrepartà lacréationd’unsiteweb,d’unblog,d’un jeuvidéooumêmed’unepagesurunréseausocialqu’ilfautensuitecontinuerd’alimenter.Cette méthode s’inscrit souvent dans un projet à plus long terme qui demande uneparticipation activedupublic.Aunniveauplusbasique, certainsorganismesplacent larédactiond’unmaildanscetypedeméthode.

5. Concernantlesméthodesbaséessurl’offrederessources,ilapparaitquelesorganismes

seclassentendeuxpositions.Soitellessontleproducteuretcréateurdecesressourcesqu’ellesmettentensuiteàdispositiondupublic,soitellesjouentsimplementunrôlederelaisderessourcescrééespard’autres.Mêmepeusollicitée,l’offrederessourcesbaséessur l’animationsetraduitpar lamiseàdispositiond’activitéspotentiellesviadesfichesd’activités, fiches outils, manuels pédagogiques, jeux… Plus souvent adoptée mais pasprioritairement, l’offre de ressources basées sur l’information et la sensibilisationconsisteplutôt enunpartaged’informations, référencesouautres sources via les siteswebouréseauxsociaux.Larédactionetmiseàdispositiond’articles,publications,livres,revues, prospectus appartiennent également à cetteméthode, en ce compris lemémorécapitulatifdefindeformationdistribuésauxparticipants.

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Au nord de la Belgique

Du côté néerlandophone et à un niveau général, les formations et l’accompagnementsemblentêtrelesméthodeslesplusappliquéesparlaplupartdesorganismes(plusde80%).Cettecatégoriereprendlesformationsàcourttermedutypeconférences,journéesd’étudeetaccompagnementsurplace.Ensuitelesautresméthodessontadopotéesdefaçonplusoumoins égale si ce n’est une légère prédominance de celle basée sur l’offre de matérielphysiqueincluantleprêtd’ordinateurs,logiciels,radios.Si on sepenche sur les organisations intervenant àunniveau local, on constatequelquesnuances.Lesorganisationslocales,quiremplissentleplussouventl’objectifdedonneraccèsaux médias, ont tendance à davantage fournir du matériel informatique. Dans cettecatégorie, nous retrouvons principalement des organisations qui travaillent autour del'ordinateur, d’Internet et desmédias sociaux. Les organisations qui travaillent autour demédiasmobiles,desapplicationsoudeslogicielsnesontpas,oudansunemoindremesure,orientées vers la fourniture de matériel physique. L’organisation de formations etd’orientationsestaussiutiliséeparlaplupartdesorganisationslocales.Près de la moitié des organisations utilisent la formation et l'orientation en tant queméthodologie.Cesformationssontpourlaplupartorganiséesàcourtterme.Ils’agitaussideconférences, de séminaires et MOOCs qui ont été très fréquemment signalés par lesrépondants. Offrir des conseils pour la gestion à la maison est la méthode la moinscommunepour stimuler l'éducation auxmédias.Un peu plus de 60%des répondants ontindiqué qu'ils travaillent sur une base de projet en matière d'éducation aux médias. Par«projet», nous entendons les actions qui sont clairement limitées dans le temps. En

N=207

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moyenne,ilya2,58projetsparorganisation.Lesorganisationslocalestravaillentmoinssurunebasedeprojetencomparaisonaveclesorganisationsnationales/régionales.

Commentaires sur les résultats relatifs aux méthodes privilégiées Globalement,lesanimationsetformationssontlesméthodeslesplusadoptéestantausudqu’aunorddupays.Delamêmemanière,lesactivitésdanslesquellesuneoffredematérielestproposéeaupublic,tellequ’uneconnexion,unordinateur,unetabletteouautressontassezbienorganiséesàtraverslaBelgique.Unedifférenceasseznettesemarqueparcontreauniveaude l’offrede «ressourcespédagogiques» (manuel,publication,kit,etc.)venantensoutienauxanimationsetdoncauxformateurs.EllesembleassezfréquenteenFlandreau contrairede la Fédération-Wallonie-Bruxelles. Cettenuancepeut s’expliquerenpartieparlenombreplusélevéd’initiativesàdestinationdeprofessionnelsducôténorddupays.Lepositionnementdesméthodeslesunesparrapportauxautrespeutaussis’expliquerpardeuxfaits.D’abord, ledegréd’investissementqu’ellesdemandent.Eneffet,uneanimationbaséesurdelaproductionauratendanceàdemanderbeaucoupdetempsdepréparationets’inscrirasouventdansunprojetàpluslongterme.Al’inverse,uneanimationbaséesurdel’informationetsensibilisationpeutplusfacilementêtreréaliséesousformed’activité«oneshot». Le choix d’une méthode ou l’autre va dépendre du degré d’investissement quel’organismeveutoupeutdonner.Ensuite,ilfautreconsidérerlesméthodesaveclefaitqu’ilsemble normal que certains organismes ne réalisent, par exemple, que des activitésd’information.Ceclassement reflètedoncégalement la réalitédu terrainouchacunasonmétier et ses propres compétences. La représentativité des types d’organismes influencedonclareprésentativitédesméthodes.Sinousnousarrêtonssurlesdeuxthématiqueslesmoinsbiennotées, l’offrederessourcebaséesur l’animationet lamiseàdispositiondematériel,deuxmotifspeuventexpliquercesrésultats.Laplaceendernièrepositiondel’offrederessourcesbaséessurl’animations’expliquesansdoute par l’obsolescence potentiellement rapide de ces ressources au regard dudéveloppement fulgurant de nouvelles tendances ou nouvelles technologies. Cela posecependantquestionauniveaudusoutienoudelaformationdesanimateurs,éducateursouenseignantsdéveloppantdesactivitésd’éducationaumédiaInternet.Nombreuxsontceuxdéplorantlemanqued’outilsproposésactuellement.Encequiconcernelaméthodedemiseàdispositiondematériel(accès),sonfaiblerésultatinvite à croire qu’une simple mise à disposition de matériel ne suffit pas en termed’approcheéducative.Elleestaujourd’huiplussouventencadréeparunaccompagnementpédagogique.

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Pour terminer, le franc succèsde laméthodeportant sur l’animationou formationbaséesur l’information et la sensibilisation nous montre que les organismes ayant participé àl’enquêtesontprincipalementdansuneapprochedel’éducationaumédiaInternetdetypeinformative,voireanalytiquedesusagesetdespratiquesd’Internet.Bref,uneapprocheoùlepublicadopteplutôtuneposition«passive»audépendd’uneprised’action,d’unemiseen situation de production et d’expression. Cette dernière est matériellement pluscontraignanteetpédagogiquementplusrisquéeauxdiresdecertains.Cequinousfaitdirequeledéveloppementd’offredesressourcespourlesanimationsoules formations en devient stratégique vu la faible offre existante. En témoigne la faiblediversité des ressources citées en exemple par les organismes participants.

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D. Lesbutspoursuivisparcesinitiatives

Au sud de la Belgique

Une partie de l’enquête questionnait les organismes sur les buts qu’ils poursuivaient àtravers leurs activités d’éducation aux médias numériques. Plusieurs buts pouvant êtremenés de front, les résultats ne sont donc à nouveau pas exclusifs. Les pourcentagesprésentésportentdoncsurlenombred’organismesdéclarantpoursuivreaumoinstelbutetnonlepourcentagequ’obtientunbutaudétrimentdesautres.Informer, sensibiliser et prévenir semble être un objectif primordial des initiativesd’éducationauxmédiasnumériquesenFédérationWallonie-Bruxellespuisqueplusdetroisquarts des organismes (82,50%) déclarent le poursuivre. Ensuite, le développement decompétences soit réflexives (être critique), soit d’analyse (comprendre) soit techniques(utiliser) occupe les trois places consécutivement. Plus de deux-tiers des organismesaffirmentvisercesobjectifs (72,50%,71,88%et67,70%).Enfin,unepetitemoitié (53,75%)des organismes déclarent poursuivre la volonté de développer des compétences deproduction(s’exprimer)autraversdeleursactivitésd’éducationaumédiaInternet.

44,38%

82,50%

71,88%

67,50%

72,50%

53,75%

37,50%

2,50%

0% 20% 40% 60% 80% 100%

FournirunaccèsaumédiaInternet

Informer/sensibiliser/prévenir

Développerdescompétencesd'analyse(comprendre)

Développerdescompétencestechniques(uwliser)

Développerdescompétencesréflexives(êtrecriwque)

Développerdescompétencesdeproducwon(s'expimer)

Uwliserlesmédiasauserviced'unautreobjecwf/d'unautreprojet(éducawonparlesmédias)

Autres

ButspoursuivisparlesiniJaJvesButspoursuivisparlesacwvitésInternet

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Il resteque lebutd’utiliser lesmédiasauserviced’unautreobjectifouprojet(éducationpar lesmédias)oufournirunaccèsà Internetfontmoins l’unanimitéentermed’objectifspuisque respectivement 37,50% et 44,38% des répondants affirment les viser. Parmi lesautres buts identifiés par certains organismes, nous retrouvons notamment ledéveloppementdecontenusaccessiblesàtous.

Au nord de la Belgique

Lesobjectifsrelevantde l’informationetde lasensibilisationainsiquedudéveloppementdecompétences techniques sont lesplusmentionnéspar lesorganismesayantprispartàl’enquête flamande puisque près de trois quart des organismes (70,50%) les citent. Vientensuite en seconde position le développement de compétences stratégiques et critiques(69%)relevésparplusdedeuxtiersdesorganismes.Unebonnemoitiédéclareégalementvouloirdévelopperdes compétencesd’analyseetde réflexion (59.80%)au coursde leursactivitésd’éducationauxmédias.Visés par une petite moitié des organismes, les deux buts «utiliser les médias poursoutenirunapprentissageplus largenotamment l’enseignement» (55,30%)et«accéderaumédia»(53%)sontnéanmoinsassezbienpointésdansl’enquête.Enfin,développerdesaptitudes pédagogiques (42,40%) et mener des recherches (23,5%) en éducation auxmédiassemblentêtredesobjectifsmoinsrecherchésparlesorganismesnéerlandophones.

Commentaires sur les résultats quant aux buts poursuivis de ces initiatives

70,50%

70,50%

69%

59,80%

55,30%

53%

42,40%

23,50%

L’informawonetdelasensibilisawon

Développementdecompétencestechniques

Développementdecompétencesstratégiquesetcriwques

Dévelopmentdescompétencesd’analyseetderéflexion

Uwliserlesmédiaspoursoutenirunapprenwssagepluslargenotammentl’enseignement

Accéderaumédia

Développerdesapwtudespédagogiques

Menerdesrecherchesenéducawonauxmédias

ButspoursuivisparlesiniJaJves

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Avant toute interprétation, Il nous semble important de préciser qu’au sein des deuxenquêtes,cettequestionrelativeauxbutsétaitunchoixmultiple.Lesbutsétaientdoncdéjàénoncéspréalablementpourlesorganismesquin’avaientplusqu’àsélectionnerceuxqu’ilspoursuivent.Ce choixméthodologiquedepré-identificationdesbuts apouravantageunecomparaison plus aiséemais pour contrainte l’absence de hiérarchisation de ces buts enordred’importanceoud’évaluationpositive.Dans l’ensemble, nous observons que les organismes ont pointé plusieurs buts qu’ilspoursuivent parallèlement à travers leurs activités d’éducation au média Internet. Parexemple, du côté francophone, les répondants à l’enquête ont enmoyenne sélectionnéquatrebuts.Nouspouvonsdès lorspenserquecetyped’initiativepermetdecouriraprèsplusieursobjectifsàlafois,defaçonplusoumoinsarticulée,etce,envued’unprojetglobal.Nous pouvons également redouter cet éparpillement pédagogique au dépend del’approfondissementqualitatifetlamaîtrisedecesfinalités.Lesorganismesfrancophonesetnéerlandophoness’entendentpourdirequeleursobjectifsenmatièred’éducationauxmédiassontavanttoutl’informationetlasensibilisationpuisledéveloppementdecompétencestechniques,analytiques,réflexivesetcritiques.Aucoursdeleursactivités,fournirunaccèsaumédiaestégalementunobjectifqu’ilssefixentmaisne semble néanmoins pas une priorité. Enfin, l’usage des médias en soutien à d’autresapprentissages ou objectifs (éducation par les médias) semble être un objectif plusrencontréparlesorganismesdunorddupays(55,30%)quedusud(37,50%).Cet objectif prioritaire de l’information et de la sensibilisation fait écho aux observationstirées du classement desméthodes positionnant en tête l’animation/formation basée surl’information et la sensibilisation. La même conclusion peut donc être une nouvelle foisformulée à savoir que l’approche informative de l’éducation au média Internet estactuellementlaplussollicitéeparcequ’elleestaussiunepremièreétapeduqueldécoulelesautrestypesd’animation.Nous observons que la quatrième place occupée par le développement de compétencestechniques (savoirutiliser lemédia)dans l’enquête francophonene coîncidepas avecdesconsidérations préalables qui visaient principalement les savoir-faires techniques. Noussupposonsque la simplificationdeséquipementsetdesusagesen ligne (2.0) induitmoinsd’éducationaux savoir-faires. Resteàvoir si le caractère«intuitif»duweb2.0etde seséquipementsd’aujourd’huiestsuffisant.Enfin, la modeste place occupée par le développement de compétences de production(s’exprimer) traduit encore une fois l’approche expressive et citoyenne quelque peudélaissée de l’éducation au média Internet au profit d’une approche informative etfonctionnelle.

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Conclusions

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V.Conclusion

Endépitdesquelqueslimitesrencontréesdansl’enquêtequinousobligentàresterprudent,cette cartographie des initiatives d’éducation auxmédias numériques tant au niveau desthématiques,despublicsetdesméthodesmenéesenBelgiquedresseunpanoramaplutôtclairdecertainestendancesquenoussouhaiterionsrappelericienguisedeconclusion.Tout d’abord, la forte participation à l’enquête, tant au niveau francophone quenéerlandophone traduit non seulement l’intérêt manifeste des acteurs de l’éducation aumédia Internet en Belgiquemais également le dynamisme de ce secteur. Nous sommestentésdèslorsdecroirequelesbesoinsd’uneéducationaumédiaInternetsontàprésentlargement reconnus. En témoignent les nombreuses initiatives déployées en FédérationWallonie-Bruxelles et en Flandre. Il restait cependant à comprendre comment se dessinecette offre éducative. Qui en sont les acteurs ? Qui en sont les bénéficiaires ? Sur quelssujets?Atraversquellesméthodes?Etpourquelsbuts?En première conclusion, nous souhaiterions relever l’absence d’un secteur particulier decettecartographie:lesecteurcommercial.Lesentreprisesprivéestelsquelesfabricantsdematériel, les fournisseurs d’accès ou de services en ligne sont quasi absents de cetteenquête. Cette observation nourrira sans doute le débat quant à l’implication desentreprisesàviséecommercialeauseindelapolitiqueéducativedesensibilisationetd’éveilcritique à l’Internet puisqu’il semble qu’elles ne sentent pas concernées par les enjeux etl’objetd’uneenquêtecommecelle-ci.Finalement,n’est-cepasassezsymptomatiquede laplacedeleursintérêts?En second lieu, cette cartographie, notamment des publics visés, permet de mettre enlumièrelesgroupesciblesconsidéréscommeprioritaires,etceuxdavantage«oubliés»parl’éducationaumédiaInternet.Nousdistingueronsicilesrésultatsflamandsetfrancophonessi ce n’est qu’en point commun, nous notons la prédominance des adultes commebénéficiaires de ces initiatives. Alors qu’au nord du pays, de nombreuses initiatives deformationdesprofessionnelssontmenées,ausuddupays,c’estdavantageunpublicen«décrochage»telsquelesdemandeursd’emploioulesseniorsquisontvisés.Lesjeunesnesontcependantpasenrestepuisqu’ilssontparmilespublicslargementbénéficiairesd’uneéducationaumédiaInternet.Cerésultatnousfaitobserver,etpeut-êtreplusencorepourlaFédérationWallonie-Bruxelles,quelapolitiqued’éducationaumédiaInternetestlargementinfluencée par celle de l’inclusion numérique et de la lutte contre la fracture numérique.Quid alors de ces groupes minoritaires, tels que les personnes porteuses d’un handicap,mentalouphysique,lesmigrantsoulesminoritésethniquesnonencoreàl’agendapolitiquede l’inclusion numérique ? Il reste à nous demander si des efforts ne devraient pas êtredéployés pour inclure les publics « oubliés » afin d’éviter des fractures numériques de

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d’autrestypes.Enfin,l’éducationaumédiaInternetdoitêtreseulementauservicedeluttecontre les fractures numériques ? Ne devrait-elle pas également être un moyend’émancipation citoyenneet deplace àprendredans la société ? Si l’éducation aumédiaInternetremplissaitdavantagecetobjectif-là,certainementqueces«publicsoubliés»quesont les enfants, les personnes porteuses d’un handicap, les migrants, les minoritésethniquesetculturellesseraientmieuxprisencharge.Ensuite, l’objectif citoyen de l’éducation au média Internet semble manquant lorsqu’onanalyse lesthématiquesdéveloppéespar lesorganismes.Eneffet,si lesactivitéssemblentmultiples, elles ne paraissent pas pour autant variées. Ce constat plus amer concerne ladiversitédesthématiquesabordées.L’enquêtedémontrequel’éducationaumédiaInternetest,actuellementetprincipalement,traitéesousl’angleduproblèmeàrésoudre.Onenveurpourpreuvelevifsuccès,entreautres,desthématiquesportantsurl’utilisationtechnique,larechercheetfiabilitédel’informationainsiquelasécuritétravailléesessentiellementsouscetangle.Travaillerl’aspectpluspositifparallèlementauxcotésrisquésdunetpermettraitd’apporter plus d’équilibre dans les discours. De nos jours, l’éducation aumédia Internetsembles’inscriredansuneapprocheplutôt fonctionnelleet informativequecitoyenne.Defait,lesactionsInternetproposéesparlesacteursbelgesparaissents’axerdavantagesurledéveloppementdecompétences informatives,analytiquesvoirtechniquesqueproductivesetexpressives.Investirlesactivitésd’éducationaumédiaInternetdansdesprojetscitoyenspluslargesseraitcertainementunealternativebénéfique.Quatrièmement, l’analysedesméthodesutiliséespar lesorganismesrépondantsmontrelamise en place majoritaire d’animation ou de formation, souvent one-shot et rarementintégréedansunparcourspluslarge.Lefrancsuccèsdelaméthodeportantsurl’animationou formationbasée sur l’informationet la sensibilisationnousmontreque lesorganismesayantparticipéàl’enquêtesontprincipalementdansuneapprochedel’éducationaumédiaInternet de type informative voire analytique des usages et des pratiques. Bref, uneapprocheoùlepublicadopteplutôtuneposition«passive»audépendd’uneprised’action,d’unemise en situation de production et d’expression. Cette dernière estmatériellementpluscontraignanteetpédagogiquementplus risquéeauxdiresdecertainsparticipants.Auregard de ce résultat, nous pointons également en Fédération Wallonie-Bruxelles et àcontrariodelaFlandre,lafaibleoffrederessourcespédagogiquespourlesanimateursetlesformateurs.C’estdoncunaxestratégiqueàinvestir.Aufinal,nouspouvonsnousréjouirdudynamismecertaindel’éducationaumédiaInternetenBelgique.L’éducationauxmédiasnumériquesestdevenuel’affairede(presque)tousetcelapermettracertainementdetoucher leplusgrandnombre. Ilestcependantnécessairede rester vigilant par rapport à sa potentielle instrumentalisation. Il s’agit également deresterenéveilparrapportauxusagesetbesoinsdumédiaInternetlui-même,enperpétuelchangement,etdevenirtoujourspluscréatifspourinnoverdansnosapprocheséducatives.

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Etpourcela,nouspensonsquelaformationdesprofessionnels,desacteursdusecteurestunenjeuprimordial.

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AnnexesAnns

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VI.Annexes

Rapportdesfocusgroupes(FR/EN)

! Focusgroupedu06octobre2015–Publicsdelafracturenumérique–MediaAnimation

Lesenjeuxdel’éducationaumédiaInternetpourlespublicsdelafracturenumérique

Compte-renduFG(6oct.)InfospratiquesMardi6octobre201514h–16hCentrel’IlonàNamurIntervenantsinscrits

Nom Prénom Organisation StatutBeelaert Sandy FPSMonsBorinage IntervenantDelhoux Bernard Microbus IntervenantDupriez Jean-Pierre EnéoLiège IntervenantForment Christine Interface3.Namur IntervenantFostier Bernard GsaraCharleroi IntervenantGuisen Véronique Atelierduweb–EPNStGilles IntervenantMaqua Sylviane EPNLes3ânesBertrix IntervenantNoiret Isabelle EPNPaliseul IntervenantWinant Christine EPNEspacecitoyenIncourt IntervenantEdoardo Guglielmetti ChildFocus ObservateurIntervenantsprésents

• Animateurs:Anne-ClaireOrban,SophieLeclercq• Observateur:EdoardoGuglielmetti• Intervenants: Sandy Beelaert, Bernard Delhoux, Jean-Pierre Dupriez, Christine Forment,

BernardFostier,SylvianeMaqua,IsabelleNoiret,ChristineWinant.VéroniqueGuisenestabsentemaisexcusée.

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Ordredujour

- Partager avec les intervenants les premiers résultats globaux de l’enquête B-Bicolancéeentrele12juinet31juillet2015.

- Discuterdesenjeuxactuelsetfutursdel’éducationaumédiaInternetconcernantlespublics de la fracture numérique (seniors, demandeurs d’emploi, personnes enréinsertionsociale…)

Document

- UnrésuméduprojeteuropéenB-Bico- UnscénarioMap-it,unemappersonnelleetdesstickers.

Déroulementglobal

- Anne-Claire débute la réunion en plantant rapidement le décor du projet et del’enquête B-Bico et présente la question de recherche et les hypothèses sur basedesquelles sont analysés les résultats. Elle fait également part de quelquesremarques préliminaires à prendre en compte pour comprendre au mieux cesrésultats. Dans un premier temps, elle présente les tendances générales puis sefocalisesurletyped’organisme«Administrationsetservicespublics»etsurletypedepublic«seniors,demandeursd’emploietadultesenformation».

- Lepremier tempsdediscussionest ensuite lancé concernant les enjeuxactuelsdel’éducationaumédiaInternetavecuntempsderéflexionpersonnelleetuntempsdedébatcommun.

- Le second temps de discussion est ensuite lancé concernant les enjeux futurs del’éducation au média Internet (priorité et obstacles) avec un temps de réflexionpersonnelleetuntempsdedébatcommun.

- Parpetitgroupe, les intervenantssontensuiteamenésàdiscuterde lacréationduConsortiumàl’aidedephotoslangages.

- LemotdelafinestensuitefaitparAnne-Clairequiexpliquelesétapessuivantesduprojet(publicationrapport,etc.).

Discussionspartie1:Enjeuxactuelsdel’éducationaumédiaInternetRemarques:

- Anne-Claire dresse un constat: les intervenants sont autant interpellés par lesthématiquesfortementabordées(vertes)quecellespeuabordées(rouges).

InterventionsconcernantlathématiqueDéf.&typo.Dessitesetservicesenligne.- En ce moment, beaucoup de demande concernant les nouveaux systèmes

d’exploitation (avec l’arrivée deWindows 10): qu’est ce qui change par rapport àavant, etc. Les formateurs sentent que les seniors ont beaucoup de craintes parrapport à ça, le changement (ex: réaliser desmises à jours) les perturbent et les

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insécurisent.Ilssontdonc«contents»depouvoirêtresoutenudanscestâchesparlesEPN.

InterventionsconcernantlathématiqueSécurité- Lesintervenantsmettentenavantdeuxtypesdesécuritéenlignequ’ilstravaillent:

la sécuritédesmachines (virus,piratage, spams,hameçonnage…)et la sécuritédespersonnes(transmissiondeleursdonnées…).Lasécuritédesmachinespasseplusparl’informatique,l’utilisationtechniquetandisquelasécuritédespersonnespasseparl’éveilcritique.Lesdeuxtypesdesécuritésonttoutefoisliés.Parexemple,mettreunantivirusc’estpour lasécuritéde lamachinemaiségalementpour lasécuritéde lapersonne(sécuritédesesdonnées).Or,ilfaudraitdeplusenplusdépassercetaspecttechniquepourpluspromouvoirl’éveilcritiquedesinternautes.

- La thématique de la sécurité est une thématique fortement transversale car elletouche/interpénètre finalement toute beaucoup d’autres thématiques (réseauxsociaux,utilisation technique,etc.).Elleestunpeu le fil conducteurdans toutes lesactivités.

InterventionsconcernantlathématiqueRecherche&fiabilitédel’information

- Anne-Clairedresseunconstat:larecherche&fiabilitédel’informationsefaitplutôtdans un volet critique (face aux infos fausses, fiabilité, sources…) que technique(commentréaliserunerecherched’info)pourcepublic.

- Les intervenants constatent que les écoles demandent aux jeunes de fournir destravaux et devoirs dactylographiés, traitement de texte alors que les écoles neproposentpasdescoursenlienaveccela(surtoutdanslesecondaire).

InterventionsconcernantlathématiqueUsagessociauxetidentitairesd’InternetetdesRS- Lesdemandesauxquellesfontfacelesintervenantsparrapportauxréseauxsociaux

c’est lacréationd’uncompte(vis-à-visdeleurenfantsquienontetveulentvoircequec’est),desavoircequ’estun réseausocial (Facebookqu’est-cequec’est?). Laraison est qu’ils ont beaucoup de peur, notamment de sentiment d’exclusion, demarginalisation.IlstravaillentplutôtsurFacebooketSkype.Skypepluspourl’aspectsocial(garderdulienavecsesprochespourlesseniors)

- Pour les demandeurs d’emploi, une thématique importante qu’ils travaillent estl’identiténumérique.

- Les seniorsontpeud’intérêtpour les réseaux sociaux. Souvent, ils sont curieuxdesavoir ce que c’est mais n’y adhère pas spécialement car ne voit pas pourquoi«étaler» sa vie. Ils veulent donc juste comprendre à quoi ça sert (car voient lesjeunes)maisças’arrêtebiensouventlà.

- Les intervenants constatent que les seniors bien souvent arrivent avec un comptecréerparleursjeunesmaisnesaventpascommentl’utiliser.

- Les intervenants constatentquepourbeaucoup toutpassepar les réseaux sociaux(recherche d’info, recherche d’emploi…). Ils vont, à l’aide de la tablette, trèsfacilementsur les réseauxsociauxavantmêmedesavoircommentutiliserunordi,etc.(l’aspecttechnique).D’ailleurs,ilsconstatentquelatabletteapporteunefacilité«technique»parrapportàl’ordi.Ilsrendentd’ailleursplusfrancslesseniorssurlesRS.Notammentparcequec’estplusattrayantet ludique. Ils se connectentdoncàInternetplus facilementvia la tablette.Faceàcela, l’intentiondes intervenantsest

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d’ouvrirleurespritàd’autresalternativesnotammentdecanauxderecherched’info(autresquelesRS).

- Lesintervenantsconstatentquelapremièrechosequ’ontlespublicséloignésdunumérique,c’estuncompteFB:d’autantplusaveclestablettes(voircommentaireci-dessus).

InterventionsconcernantlathématiqueUtilisationtechnique- Lesintervenantsremarquentuneforteméconnaissancedeslogiciels.- Lesseniorssesententcomplexés,déphasésparrapportàl’usagedeleursenfantset

petits-enfants. Ils sont enmanquede ressourcesphysiques, depersonnespour lesaccompagnerdansleurutilisationetn’osentpasdemanderàleurentourageparpeurdedéranger.IlssetournentdoncverslesEPN.

- Les intervenants reçoivent beaucoup de demande de manipulation de tabletteessentiellementpourallersurInternet.Lesdeuxfontpoureuxlapaire.

- Les publics ne font pas de différences entre l’informatique (traitement de texte,retouched’images,etc.)etl’Internet.Parailleurs,unintervenantpointelefaitequedeplusenplusces«activitésinformatiques»seretrouventenligneetsontdoncdeplusenplusliéesaussiàInternetavectraitementdetexteviaGoogle(GoogleDoc),retouched’imageenligne,stockagededonnéesenligne(googledrive),etc.

- La question des logiciels libres (Ubuntu est cité), softwares gratuits et de leurutilisationestplutôttraitéeavecunpublicavec«peudemoyen»(aspectfinancierprisencompte).Aveccepublic,unintervenantconstatequ’ilyaplusd’informationsàfairepasseretplusdefacteursàprendreencompte.Sinon,lesgensneconnaissentpasl’alternative«opensource»etdonciln’yapasdedemandeetpeud’intérêtàceniveau.

InterventionsconcernantlathématiqueProductiondecontenus

- Les intervenantspointent surtoutpour cette thématiquedes activités autourde labureautiqueetdel’informatique(plusquel’internet)àsavoirréalisationdecvavectraitement de texteWord, Publisher, Excel… Ils se placent donc plus dans l’aspecttechniquequecritique.

Interventionsconcernantlesthématiquesmoinsabordées

- Pornographie&sexting:Lesintervenantsconstatentsimplementqu’ilsn’ontpasdedemandepourcettethématique.

- Jeuxenligne:Lesintervenantsconstatentsimplementqu’ilsn’ontpasdedemandepour cette thématique ou, s’il y en a, elles concernent l’usage de leurs enfants etpetits-enfantsmaispasleurspropresusages.

- Danslecasdecesdeuxthématiques,lesseniorsnesesententpasconcernésparelleetne«s’yintéressepas»tandisquepourlecasdesusagesetréseauxsociaux,ilsnesesententpasconcernésmaissonttoutdemêmecurieuxdesavoir.

Discussionspartie2:Enjeuxfutursetobstaclesdel’éducationaumédiaInternet

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• Interventionsconcernantlespriorités

- Sedéplacer de la sécurité techniquepour aller plutôt vers l’éveil critiquedes gens(sécuritédelapersonne).Allerau-delàdelamachine

- Donnerunecontinuitéauxformations(pasjusteduoneshot)maisinscrireceladansdes modules plus long. Un intervenant pointe la mise en place expérimentale degroupesdetravailportantsurdesthématiques.Cesgroupesseraientcomposersoitdepersonnes«débutante»soit«perfectionnées»quiporteraitaufinaleux-mêmeslesprojets.Lebutseraiticidemêleréducationpermanenteetmédiationnumérique.

- Pouruneintervenant, ilest importantdecontinueràtravaillercertainethématiquecommelaSécuritéoùilrestebeaucoupàfairepourtouslespublics.Ils’agitpourellede la sécurité générale et ne voit pas de sous-points plus importants. Elle citenéanmoinslesréseauxsociauxetlesarnaques.

- Unintervenantpointelemanquederessourcesdisponibles.Unintervenantrebonditen évoquant une conférence d’Olivier Bogaert à laquelle il a assisté et compte enfaireuncompterendupourcesformationsetenprofiterpourdirequ’O.Bogaertestsubmergéparlesdemandes.Ilyadoncbiendelademande.

- Unintervenantdéclarequ’ilfaudraitavancerdanslasécuritétechniquedesgensetémet plusieurs idées «futuristes» comme supprimer lesmots de passe pour allerversunereconnaissanceoculaireouempreinte,généraliserlesrépertoires,pourvoirécrireunmaildemanièrevocale,desimplifierlesparamètres,etc.

- Un intervenant souligne comme autre enjeu le développement du domaine public(logicielslibres...).

- La formation des enseignants au numérique est également un des enjeux épinglésparlesintervenants.

• Interventionsconcernantlesobstacles

- Une intervenante pointe le manque de motivation réelle des participants à cesformations (poussés souvent par des plans d’activation). Ils viennent parce qu’ilsdoiventmaisnesontpasplusintéresserqueça.Ilyabeaucoupde«parasitage».

- Auniveaudesécoles, les intervenantsattestentquedegroseffortsdoiventencoreêtre réalisés notamment au niveau de l’équipement et de la formation desenseignants. En effet, les élèves s’en sortent souvent mieux que leur professeur.Toutefois, il semblerait que cela touche plus le secondaire que le primaire. Unintervenantdéclarequedanssazone,cen’estpaslecasquelesécolesdisposentdecyberclassesaugrandétonnementdetous. Ilspointentd’ailleursunecontradiction(«Discriminationàl’équipement»)carlesécolesdemandentauxélèvesdefairedestravauxsurordinateuretdesrecherchessurInternetalorsqu’ilsneleurfournissentpaslematérieladéquat.

Conclusionspersonnellesdesanimateurs- Anne-ClaireOrban

→Incessantaller-retourentreinformatiqueetInternet→Laquestiondelasécurité:qu’est-cequ’onentend?lasécuritétechnique(paramètrage,etc.)oul’éveilcritique.→Pasdeconnaissancedesprincipesetenjeuxdel’éducationauxmédias

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Discussionspartie3:ConsortiumB-Bico

• PropositionsduGroupe1- Composition:BernardFostier,IsabelleNoiret,ChristineWinantetSylvianeMaqua

" Les intervenants ne veulent pas que le Consortium ressemble à celamais qu’ilsoittoutefoisunconseilaulégislatif

" Les intervenants souhaitentque le consortiumaitunediversitédeprofilsetdecompétences,qu’ilyaitunpanelsociologiquelarge.

" Les intervenants aimeraient que le Consortium soit attentif aux monopolesprésentssurlatoile(Facebook,Google,Amazon,Yahoo,Appel…).

" Les intervenants soulignent l’importance du réseau, de la solidarité entre lesacteurs

• PropositionsduGroupe2- Composition: Christine Forment, Bernard Delhoux, Sandy Beelaert et Jean-Pierre

Dupriez" LesintervenantssouhaitentqueleConsortiumjoueunrôledemutualisationdes

ressourcesdesoutilspédagogiquespour«répandre labonneparole»,qu’ilsoitunlieuoùchacunpuissetrouvercedontilabesoin(aideanimation,vidéo…)sousformedecentrederessourcesd’expertises,plateformeouautres.

" Lesintervenantsveulentquececonsortiumaituneperspectiveàlongterme,quela«boiteàoutil»seperpétueetnesoitpasmiseenplacepourseulementuntemps.

" Lesintervenantspointentl’importancedelacollaborationetcoopérationauseindeceConsortium.

" Par une image vide, les intervenants soulignent le fait qu’il reste beaucoup àfaire.

" LesintervenantsneveulentpasdemainmisepolitiquesurceConsortium." Les intervenants ne souhaitent pas un niveau de coordination supplémentaire

(paperasseadministrative)quigèleraitlesactionsaulieudelesfaireavancer.Ilsneveulentpasêtrenoyésavecunniveaud’administrationsupplémentaire.

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! Focusgroupedu08octobre2015–Publicsdesenfantsetdesjeunes–MediaAnimation

Lesenjeuxdel’éducationaumédiaInternetpourlesenfantsetlesjeunesCompte-renduFG(8oct.)

InfospratiquesJeudi8octobre201514h–16hSalle308et308deMédiaAnimationBruxellesIntervenantsinscrits

Nom Prénom Organisation StatutAmorini Vinciane Pedago-TIC IntervenantBouniton Julie Bibliothèqueroyalede

BelgiqueIntervenant

Collard Sarah ONE IntervenantDenis Sylvain Pedago-TIC IntervenantFeron Julie UFAPEC IntervenantHoebeke Stéphane RTBF IntervenantJaumoulle Christopher FAPEO IntervenantLahmidi Driss EcolecommunaledeBon-Air IntervenantLambot François CarrefourdesCultures IntervenantLapy Sophie ACMJ IntervenantLeresteux Julien Bru’Surf IntervenantLévêque Catherine IntervenantRault Aurélie ONE IntervenantRobaye Sabine InfoJCentreIndigo IntervenantTyou Virginie Clikyl’énigmenumérique IntervenantSmeets Marine ChildFocus ObservateurEdoardo Guglielmetti ChildFocus ObservateurHadewijch Vanwynsberghe Iminds ObservateurIntervenantsprésents

• Animateurs:Anne-ClaireOrban,SophieLeclercq• Observateurs:MarineSmeets,EdoardoGuglielmetti,NatachadeHepcé

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HadewijchVanwynsberghe(IMinds)estabsentemaisexcuséepourcausedemaladie.• Intervenants: Vinciane Amorini, Julie Bouniton, Sarah Collard, Sylvain Denis, Julie Feron,

StéphaneHoebeke,DrissLahmidi,FrançoisLambot,SophieLapy,JulienLeresteux,CatherineLévêque,AurélieRault,SabineRobaye.ChristopherJaumoulleetVirginieTyousontabsentsmaisexcusés.Ordredujour

- Partager avec les intervenants les premiers résultats globaux de l’enquête B-Bicolancéeentrele12juinet31juillet2015.

- Discuterdesenjeuxactuelsetfutursdel’éducationaumédiaInternetconcernantlesenfantsetlesjeunes.

Document

- UnrésuméduprojeteuropéenB-Bico- UnscénarioMap-it,unemappersonnelleetdesstickers.

Déroulementglobal

- Anne-Claire débute la réunion en plantant rapidement le décor du projet et del’enquête B-Bico et présente la question de recherche et les hypothèses sur basedesquelles sont analysés les résultats. Elle fait également part de quelquesremarques préliminaires à prendre en compte pour comprendre au mieux cesrésultats. Dans un premier temps, elle présente les tendances générales puis sefocalise sur les résultats propres aux publics des enfants (0-6, 7-9, 10-12ans), desadolescentsetdesétudiants.

- Lepremier tempsdediscussionest ensuite lancé concernant les enjeuxactuelsdel’éducationaumédiaInternetavecuntempsderéflexionpersonnelleetuntempsdedébatcommun.Pourse faire, les intervenantssontdivisésendeuxgroupesautourd’unemaprespective(ungroupede6etl’autrede7intervenants)afindefaciliterleséchangesenpetitsgroupes.

- Le second temps de discussion est ensuite lancé concernant les enjeux futurs del’éducation au média Internet (priorité et obstacles) avec un temps de réflexionpersonnelleetuntempsdedébatcommun.Làencore,lesintervenantstravaillentendeuxgroupes.

- Parpetitgroupe, les intervenantssontensuiteamenésàdiscuterde lacréationduConsortiumàl’aidedephotoslangages.

- LemotdelafinestensuitefaitparAnne-Clairequiexpliquelesétapessuivantesduprojet(publicationrapport,etc.).

Discussionspartie1:Enjeuxactuelsdel’éducationaumédiaInternetRemarques:

- Les thématiques sont assez transversales et une sous-thématique peut concernerplusieurs thèmes généraux. Les intervenants ont donc du mal à positionner leursstickerscar,poureux,toutestdanstout.

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- Demanièregénérale, les intervenantspointentpourcespublicstroisgrandsenjeuxglobauxàtouteslesthématiques:sensibiliser,ouvrirleurespritetaiguiserleurespritcritique. Pour les 12-18ans, l’enjeu est de leur mettre dans la tête qu’il faut êtrecritique.

- Lesintervenantspointentl’idéequelesjeunesdelagénérationnumériqueontplusderéflexesquederéflexions.

InterventionsconcernantlaRecherche&fiabilitédel’information- Lesintervenantspointentl’importancedelarecherchecritiqueàdébuterdéjàavec

lestouspetits.Poureux,cettethématiqueestaussiimportantepourtouteslestranchesd’âgesetdonccommencerleplustôtpossible,leplusjeune.

- Uneintervenantconstateque,biensouvent,lesjeunesconsultentGoogleenposantune question et ne vont pas plus loin (recherche de mots clés plus approfondis,consultation de plusieurs sources, etc.). Une intervenant rétorque qu’ils ont«raison»parcequ’ilstrouventquandmêmeleurréponseparcetteméthode.Ilyadonc un travail d’approfondissement de recherche critique à réaliser avec cespublics.

- Si larecherchecritiqueestsurtoutmiseenavantpar les intervenants, larecherchetechnique (utilisation technique de moteurs de recherche, etc.) est égalementtravailléeaveccespublics.

- Lesintervenantsdéclarentaborderlaquestiondelafiabilitédel’informationendéveloppantl’espritcritique,donnantdestechniquespourfairedesrecherchesefficaces,commentutiliserGoogle…

InterventionsconcernantlaCitoyenneté,respect&discrimination- Une intervenant pointe le fait qu’il est important d’aborder Facebook avec ces

publicsdanssonpointdevuerelationnel(est-cebienoumal?Comment l’utiliser?Qu’est-cequeçaapporte?).

- Les intervenants affirment au coursde leurs activités Internet traiter comme sous-thématiques: la vie et sphère privée-publique, vie numérique et réputationnumérique, traces laissées sur la toile, discrimination, citoyenneté, cyber-harcèlement.

- Encequiconcernelavieprivéeetpublic:ilestimportant,mêmesic’estunconceptcompliquéquecespublicsperçoiventcesnotions.Cettesous-thématiqueestautantimportantepourlespetitsquepourlesados.

- Encequiconcernelavienumériqueetréputation:Lesintervenantspointentlefaitqu’ilfaudraitégalementréaliseruntravailaveclesparentsàceniveau.Ilsparlentlàdu fait que certains publient des photos de leurs enfants sans leur autorisation etconstruisentdoncdéjà la réputationnumériquede leursenfants.Une intervenantemarque le fait qu’il est important d’ouvrir le questionnement chez les parents(l’enfant, quand il grandit, quelle image a-t-il envie de mettre en avant?, la vienumériquecommencein-utéro(photosd’échographies)).

- Encequi concerne le cyber-harcèlement:Une intervenantpointe le faitque,pourtravailler cette thématique, il faut amener les jeunes à réfléchir aux solutions etalternatives qu’ils peuvent solliciter en cas de, les questionner, leur demander cequ’ilsfontpournepass’engagerdanscettevoie-là?

- Lesintervenantspointentl’idéequelacitoyennetéestunequestiondevaleurs

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- Pouruneintevenante(UFAPEC),ilsnefontpasdedistinctionsentreharcèlementetcyberharcèlement.

InterventionsconcernantlathématiqueUsagessociauxetidentitairesd’InternetetdesRS- Les intervenants pointent les mêmes sous-thématiques que pour le thème

Citoyenneté,respect&discriminationàsavoirvieprivée-publique,vienumériqueetréputationnumérique(prendreconsciencequ’onenaetlagérer),traceslaisséesvialesRS,cyber-harcèlementauxquelless’ajoutentlesphénomènesdebuzzrecherchésparlesjeunes.

- Encequiconcerne lebuzz: Les intervenants remarquentque les jeunesapportentbeaucoupd’importancesaux likes (Facebook),vues (Youtube)et«construisentleurestime», « se valoriser» à partir de cela. S’ils en remportent beaucoup, ils sontpopulairesetseconsidèrentcomme«bien»alorsquesipas,ilssontdesloosersetsedévalorisent.Faceàcela, les intervenantspensentqu’il fautaborder laquestionde la gestion des «like» par les jeunes. D’ailleurs, une intervenant pointe le faitqu’elle travaille beacoup l’estimede soi et la valorisation car jugeque ce sontdesthèmesimportantspourlesjeunes.

- Concernant lavieprivéeetpublique,une intervenanteexpliqueque ilsmettentenplace une activité avec des fiches papier que les jeunes remplissent avec leursinformations. Ils leur apprennent ensuite à distinguer donnée publique de donnéeprivée.

- Une intervenant pointe le fait qu’il est important de parler aux jeunes desparamètresdeconfidentialité:«oùestma limite?»Faires’interroger le jeunesurlesconcepts.«Potentiellement,c’estcommesitumettaiscettephotoengranddanslarue».+mettreenperspectiveaveclalégislation.

Interventionsconcernantlesthématiquesmoinsabordées- Sophie dresse un constat: les intervenants sont plutôt interpellés par les

thématiquesfortementabordées(vertes)parrapportàcellespeuabordées(rouges)etnoncommentées.Lesintervenantsexpliquentque,poureux,celavientdufaitquecesontdesthématiques«secondaires»s’intégrantdanslesthématiquespremières(vertes).Celaneveutdoncpasdirequ’ilsnelesabordentpasavecleurpublicmaisquecesontdesthématiques«passagères»qu’ilsabordentselonledéroulementdeleurs activités, si l’occasion se présente. Par exemple, les Médias alternatifs &journalismes citoyen et la Publicité et E-commerce s’intègrent assez bien dans laRecherche & fiabilité de l’information où ils abordent l’importance de vérifier cessources dans différents médias, etc. La publicité s’intègre également dans lathématique concernant les réseaux sociaux. La définition et typologie des sites etservices en ligne s’intègre à toutes les thématiques à partir du moment où ilsdiscutentd’unsiteetenexpliquentducoupl’essenceetlefonctionnement.

- Pornographie&sexting:Lesintervenantsconstatentsimplementqu’ilsn’ontpasdedemande spécifique pour cette thématique (SAUF ACMJ sur la sexualité 2.0)maisque cette thématique est une thématique de passage qui vient, ou non, dans lesconversationsetenparlentdoncs’ilsenont l’opportunité.Deplus, ilsnesevoientpas réaliser une activité Internet juste baser sur cette thématique ou alors encoopérationavecd’autresorganismes(commedesplanningsfamiliaux,etc.)venantensoutien.Poureux,cettethématiqueestplutôtduressortd’organismesspécialisésdans l’EVRAS(Educationà lavierelationnelle,affectiveetsexuelle).Un intervenant

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pointelefaitquec’estunethématiquequipeutviteinstallerunmalaiseetqu’ilfautpouvoirgérerça,gérerlegroupe(quin’estpastoujoursadaptépourparlerdecettethématique). Or, tout le monde n’en est pas capable. En bref, une intervenantsouligne le fait que c’est une thématique «plus carrée» qu’il faut «adoucir» viad’autresthématiques.Elleneparleparexemplevialathématiquedudroitàl’imageetdel’identiténumérique.

- Pornographie&sexting:Pourl’autregrouped’intervenants,ilsconstatentquerienn’estproposéalorsqu’ilyadeschosesàfaire,àinvestir.Ilsconstatentégalementqu’ilfaudraitréellementinvestircettethématiqueplutôtquedereléguercelaauxsecteurssanté/expert.

InterventionsconcernantlathématiqueDroits&Ethique- Selon les intervenants, cette thématique est en bleu car c’est une thématique qui

s’intègrefacilementdansd’autres(carasseztransversale)maisneconstituepasunethématique «phare» à laquelle consacrer une activité Internet à part entière. Parexemple,ilsl’abordentlorsdeconceptiondevidéospourlaquestiondesmusiquesetimagesintégrées.

InterventionsconcernantlathématiqueProductiondecontenus- Lesintervenantssoulignentl’importancedefaireparticiperlesenfantsetjeunesàun

processus pour comprendre à partir de «mise en situation réelle». Par exemple,réaliser un journal en ligne pour être confronté réellement aux difficultés etquestionnements. Par la participation technique, les publics travaillent donc leurespritcritique.Lesintervenantsréalisentplusfacilementcegenred’activitéaveclesplus grands car ils sont plus autonomes, s’autocritiquent, avancent seuls et ilspeuvent donc leur laisser plus de libertés. Avec les plus petits, cela demande plusd’encadrement.Néanmoins, ils constatentquec’est importantde réaliser cegenred’activitésavectouteslestranchesd’âges.Ilfautseulementenadapterlaméthode(privilégierlesfilmsd’animationaveclespluspetitsparexemple).Parexemple,uneintervenante met en place l’animation «Making the News», càd que les jeunesdoivent créer, à partir d’un blog truffé d’informations, des Unes de journaux sousdifférents angles. D’autres intervenants mènent des activités de webreportages,ateliersvidéo,etc.

- Pour les intervenantsd’ungroupe, la thématiqueProductiondecontenuse traduitchez eux par une production de contenus/outils pédagogiques numériques plutôtqueparlaréalisationdecontenusaveclesélèves.

InterventionsconcernantlathématiqueSécurité− Toutes les thématiques sont liées avec le point de vue sécurité (protection, temps

qu’onypasse,addictions,arnaques,…).C’estunthèmetransversal.Lesintervenantspréconisenttoutefoisdel’aborderdansunedimensiondebetterplusquedesafer.

Autresinterventionsgénérales- Les intervenantsaffirmentqu’il y aunegrandedifférencedevisionpar rapportau

média Internetentre les adulteset lesdigital natives.Du côtédesadultes, ils sontassez négatifs par rapport à ce média qu’ils diabolisent tandis qu’à l’inverse, lesdigitalnativessontassezconfiantsetprésententmoinsdepeursvis-à-visdumédia.Il

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y a donc un travail plus positif à réaliser avec les adultes et un travail plutôt desensibilisationauxrisquesàréaliseraveclesplusjeunes.

- Les intervenants marquent un intérêt pour les jeux éducatifs/serious games dansl’enseignement

- Unediscussionsur lesattentesdesparentsvis-à-visdesenseignantséclatententreles intervenantsd’ungroupe. Seloneux, il y aplusieurs casde figures: lesparentssont en attentes mais en même temps parfois dépassés par les«demandesnumériques» des enseignants. ONE remarque même une différence entre lesparents pro-actifs et ceux plutôt passifs (les passifs sont ceux qui ne sont pasconscientsqu’ilyaquelquechoseàfaire).

- Lesparentsnesouhaitentpasqu’ilyaitdesadressesemailscrééespourleursenfantsdanslecadredetravailnumériqueàl’école.Ilsveulentdoncqu’ilsutilisentdesplateformesnumériquessécuriséespourécoles-enseignants–parents.

Discussionspartie2:Enjeuxfutursetobstaclesdel’éducationaumédiaInternet

• Interventionsconcernantlespriorités- Ouvrir et encourager le dialogue dans les familles entre les parents et enfants.

Certains intervenantsperçoiventunedemandedesparentsmaisqui finalementneviennent pas quand on leur propose une activité. Peut-être que laméthode est àremettreenquestion?Des intervenantsconstatentque,quandlesparentssontendemande,c’estquandilyaunproblème.Sinon,leurintérêtsedétache.C’estdonclarelationparents-enfantsetladimensionintergénérationnellequiestpointéeparuneintervenante(ONE)avecunbesoindeplusdecollectifs.Ellemetégalementenavantlebesoindesoutiendesparentsdansleurcapacitéàêtreéducateurdesmédias.

- Renforcerl’imagepositivedumédiaInternetauprèsdesadultes.Pourl’intervenante,cetteimagenégativevientdufaitqu’ilss’intéressentaumédiaseulementencasdeproblèmeauquelilsdoiventfaireface.Uneautreintervenante(Pédago-TIC)vadanslemêmesensenparlantdedédiabolisationdesréseauxsociauxnotammentpourlesenseignants.

- Uneintervenante(Pedago-TIC)soulignecommeprioritélesusagesresponsablesdesréseauxsociauxaveclesjeunes.

- Recherche&fiabilitéde l’information:Pourune intervenante(Pedago-TIC), ils’agitde faire comprendre que la recherche en ligne et la recherche hors ligne sontsimilaires. Pour un autre intervenant (RTBF), l’enjeu serait de soutenir uneinformationdequalité.

- Impliquerlesjeunes,privilégierleurparticipationdansunedimensioncitoyenne,lesencourageràêtreactif,encouragerl’implicationdesjeunesetlessensibilisersurleurrôledanslemédiaInternetpourlefutur(programmation,créateurdecontenuetc.).

- Travailler laquestiondusensque l’onmetdans lesusages Internet (pourquoi je lefais,qu’est-cequeçaveutdire,qu’est-cequeçaapporte,etc.)etdoncencourageràla réflexion et à la mise en retrait pour se poser des questions: que le jeune sedemande«est-cequeçamefaitdubien?»,parexemple,d’aller liresurFacebooktouslescommentairesnégatifsàmonsujet.

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- Inscrirel’écoledansunepositionde«relai»etpourcelaformerlesenseignantsetéquiperlesécolesauniveaumatériel.Concernantlaformationdesenseignants,ils’agitpourlesintervenantsdetravaillerauniveaupédagogique(inscrirelemédiaInternetdanslesactivitésdeleurscours)maiségalementauniveaudeleurspropresusagesentantqueprof.Eneffet,lesintervenantsconstatentque,parfois,lesprofseux-mêmesontdescomportements«non-responsables».Parexemple,certainss’échangentdesphotosd’élèvessurSnapchat,diffusentsansautorisation,acceptentdesélèvessurlesRS….Laformationdesenseignantsdevraitégalementsefaireàpartirdelaréalitédesenseignantsetsefocalisersurleséchangesdepratiques,leurreconnaissanceetleurvalorisation.

- Auniveaudesécoles toujours, un intervenant (D.Lahmidi)pointeégalement le faitqu’il faudrait sensibiliser les directions à ces questions d’éducation Internet. IlmentionneaussilaMiseenplaced’environnementnumériquedetravail(ENT)etenlienaveclacommunautéscolaire,aveclescontenuspédagogiques.

- Renforcerletravaildéjàréalisépourcertainesthématiquescommeledroitàl’image,ledroitd’auteur (importantpuisque les jeunessontaussiproducteursdecontenussurtoutlesétudiants),l’identiténumérique…

- Réaliser un travail critique par rapport aux géants d’Internet (Google, Amazon,Facebook,etc.)quiprennentlemonopolesurleweb.

- Plusieurs intervenants (BruSurf/RTBF) avancent l’idée qu’il faudrait pousser lesjeunes à passer du statut de consommateur à celui de producteur, consom’acteurafindepercevoir l’ordinateurégalementcommeunoutilqu’ilspeuventmanipuler.Comment? En donnant accès à la production pour devenir acteur du web. Parexemple, en s’intéressant à l’aspect production des jeux vidéo (comment celafonctionneducôtéduproducteur?).

- Pourunintervenant(RTBF)cequiestimportantàl’avenirestdedévelopperlalibertéd’expression,sonprincipeetseslimites.

• Interventionsconcernantlesobstacles- Uneintervenantepointelemanqued’accessibilité,demotivationetdeconnaissance

desadultesetparents.Pourcertainsintervenants,celavientd’unmanqued’intérêttandis que pour d’autres c’est plutôt un manque de disponibilité. Les avis sontpartagés.Desintervenantsconstatentquequandlesparentssontendemande,c’estquandilyaunproblème.Sinon,leurintérêtsedétache.

- Manquedevolontéetdemoyensauniveaupolitique.- Manquedesoutienetd’équipementsnotammentdanslesécoles.- Manque de motivation des enseignants et manque de coopération entre eux

auxquelss’ajouteparfoisunmanqued’intérêtdesdirectionsquibloquentparfoisdesinitiatives.

- Les jeunes s’y connaissent plus que les enseignants, ce qui est un frein pour lesenseignantsqui craignent de perdre le contrôle, alors que ça ne signifie pas pourautantuneperted’autorité.

- Unautreobstaclepointéestlefaitqueleprofessionnelquinesesentpascapablenqu’ilexisteunsentimentd’incompétencequiplanepourbeaucoupd’adultes.

- Letemps(nécessaireàl’accompagnement)estégalementunobstaclepointéparunintervenant(UFAPEC)

Page 76: Cartographie des initiatives d’éducation aux médias ... · la cartographie de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Rendre compte de la variété des acteurs et actions, de la multiplicité

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- Unintervenant(RTBF)souligne ladifficultédetoucher lespublics jeunes(commentlestoucher?quelsmoyens(temps,financiers,humains)?).

- Lesmigrationsquise fontd’unréseauversunautre.Parexemple,unefoisque lesparentsarriventsurFacebook,lesenfantsmigrentsurunautre.Cesphénomènesdemigrationsdemandentducoupauxformateursetadultesàsanscesseserenouveleret être aux aguets puisqu’à peine les formateurs éduquent à un qu’il est déjàdépassé.

• Conclusionspersonnellesdesanimateurs- Anne-ClaireOrban

→Enjeu:mettrelejeune,leparentdansuneperspectived’acteur(producteurdecontenu,acteurd’uneéducationaumédiaInternet,etc.)#Consomm’Acteur→Atteindreunéquilibreparrapportau«toutnumérique»→L’enjeudelagénération:lesentimentd’incompétencefaceàdes«expertsnoncritiques».

Discussionspartie3:ConsortiumB-Bico

• PropositionsduGroupe1- Composition:SabineRobaye,SylvainDenisetJulieBouniton

" Les intervenantssouhaitentque leConsortiumaitunediversitédeprofilsetdecompétences,quechaqueexpertpuisseamenersatouche.

" LeConsortiumdevraitencourageretporter les initiativesd’éducationaumédiaInternet.

" LesintervenantsveulentqueleConsortiummetteenréseaulesidéesetacteurs" Les intervenants ne veulent pas que le Consortium soit un petit groupe de

personnesquidécidedetoutetécraselesautres.

• PropositionsduGroupe2- Composition:CatherineLévêque,AurélieRaultetSophieLapy

" LesintervenantssouhaitentqueleConsortiumsecomposed’universvariés." LesintervenantsveulentqueleConsortiumprôneladiversitéInternet" Les intervenants veulent que le Consortium renforce l’imagepositive dumédia

Internetetduplaisir." LesintervenantsaimeraientqueleConsortiumfassepreuved’ouvertured’esprit

etouvrentlesesprits." Les intervenants souhaitent que le Consortium lance des campagnes avec des

graines.

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• PropositionsduGroupe3

- Composition: Stéphane Hoebeke, Julien Leresteux, VincianeAmorini&FrançoisLambot" Les intervenants souhaitent que le Consortium soit une équipe diversifiée qui

mènelesenquêtesdemanièreludiqueetquisoitintergénérationnel." Les intervenants veulent que le Consortium travaille dans une dynamique

souriante." LesintervenantsaimeraientqueleConsortiumréaliseunecartographiedecequi

sefaitauniveaudel’éducationaumédiaInternet." Les intervenantssouhaitentque leConsortiumrelieunmaximumlesacteurset

dépasselesmurs,créedesliens." LesintervenantsaimeraitqueleConsortiumailleaucœurdeschoses,mèneune

analysedefond.

• PropositionsduGroupe4- Composition:PauldeTheux,DrissLahmidi,SarahCollardetJulieFeron

" Les intervenants souhaitent que le Consortium présente une diversité descompétences,deculturesetd’âges.

" Les intervenants veulent que le Consortium favorise l’émerveillement et lacuriositéàl’égarddumédiaInternet.

" Les intervenantsaimeraientqueleConsortiumpointe l’importancedesoutilsetdunumériquedanslesviesdechacun.

" LesintervenantsveulentqueleConsortiumporteuneimagepositivedesusagesInternet.

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! Focusgroupedu02Novembre2015–Lespublicsplusfragilisés–ChildFocus

FOCUSGroupeB-BICO–2novembre2015

• LaetitiaJacoby–psychologueàl’AsblInter-Action(projet“VisapourleNet”pourlenet)

• NicolasBuckinx–informaticienàl’AsblInter-Action(projet“VisapourleNet”pourlenet)

• PierreJourdain-collaborateurchezAnySurfer• FrançoisMersch–Assistantsocial,coordinateurchezSasamo–Serviced’action

sociale• LaëtitiaNolet–responsableprojetchezFBPSU-ForumBelgepourlaPréventionet

laSécuritéUrbaine• AliceDobrynine–coordinatriceàlaCellulelocaled’accompagnementScolaire

(CLAS)–Servicedepreventiond’Ixelles• VincentBerhin–travailleursocialàlaCellulelocaled’accompagnementScolaire

(CLAS)–Servicedepreventiond’Ixelles• Excusé:FatimaBouazadirectrice–leJardinEnsoleillé

Ordredujour:LeprojetB-BICOaétéprésentéainsiquelaméthodologieetlebutdecetteréunion.Ensuite,untourdetableafindeprésentertouslesacteursprésentsàlaréunion.

Documentsdistribués:Touslesparticipantsontreçu:- Post-itblanc(pourexpliquerlesraisonsd’aborderunthèmeetpourquoicelaest

important)- Post-itvert(pourexpliquercommentilsabordentcesujet/avecqueloutil)- Post-itorangepouraborderlesobstacles- Post-itrougespouraborderlespriorités

Discussionspartie1:Enjeuxactuelsdel’éducationaumédiaInternet

Interventionsconcernantproductiondecontinu

Commentlesthématiquessont-ellesabordées?

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• Animationsclasse1èredegrésecondaire• Vision+débutautourvidéo• Créationdecontenu• Blogcollectifpoursenior/Sdf/etc.,atelierdecréation/rééducationdecontinu.C’esteux-

mêmesquicréélecontenu.UnprojetcollaboratifdansuneEPN.-800personnes/ansformé.

• Aspectslégaux-Imagedesoietdel’autre–relaispourlescentresPMS.Ilsutilisentdesvidéos(FEBELFIN)etdesphotosmodifiés(miseensituation),sensibilisation(2x50minutes)

• Unechartesurl’utilisationdesphotosavecdesjeunes• Expert“VISAPOURLENET”:lieud’expression• Spécialistesdansledomaineabordé• Témoignagesdespersonneshandicapés:site=lieuexpressionpersonnel

Pourquoiest-ilimportantd’abordercettethématique?

• Lespersonnesavecunhandicapmentalsontdemandeursdecontenuquiestlisibleetcompréhensible

• Problèmedecontenu:parexemplepourdesaveugles–lesimagesdoiventêtreaccompagnéesd’alternativestextuelles–accessibilité.Insistersurlecontinud’unsiteweb.

• Témoignagesdespersonnes,lieud’expression

InterventionsconcernantCitoyenneté

Commentcettethématiqueest-elleabordée?

• Débatautourd’unevidéo• Textesurlesélections–facileàlire• Harcèlement:nousutilisonsunevidéo(quivientduMinistreEducationenFrance)

afindeleurexpliquerlesmécanismespsychologiquesduharcèlement.

Pourquoic’estimportantd’abordercettethématique?

• Dûunmanquedeconnaissancedenosactivitésetoutilsparlegrandpublic• Internet$informationpourtous• Harcèlement,problèmerécurrentdanslesécoles.Nousvoulonsdonnerdesrepères

légauxsurleharcèlementafind’expliquerquesepositionnercommespectateurestéquivalantàunparticipant.

InterventionsconcernantSécurité

Commentcettethématiqueest-elleabordée?

• Sécurisationdusiteetprotectiondelavieprivée• PartenariatavecChildFocus(CF)• SitewebdeCFaétéuneinspiration,ensuiteilaétéadaptéaugroupe-cible• Nousenparlonsdanslesinitiationsinformatiques

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Pourquoic’estimportantd’abordercettethématique?

• Miseàdispositiond’unpointdecontactd’informationsurlesavantagesdunetetcomments’ycomporter

• Répondreàunedemanded’accompagnement

InterventionsconcernantUtilisationtechniqued’internet

Commentcettethématiqueest-elleabordée?

• Atelier“VISAPOURLENET”,testingdusite,contenusurPCsite“VISAPOURLENET”• AccompagnementtempslibressurInternet(«streettime»)• Montrerauxadultescommentseconnecteretsedéconnecter(accroauxjeuxen

ligne)• Accompagnementindividuelleenfants/parentssurl’utilisation(créerd’unadresse

email,commentsesécuriser,seconnecter,etc.)

Pourquoic’estimportantd’abordercettethématique?

• UtilisationEPN• Parcequenotrepublicesttrèsdemandant(17séancesde3hparANenimitation

informatique)• Accrojeuxchezlesadultes• Aucunedemandedesécoles…lesécolessontfortoccupées• Site“VISAPOURLENET”estuntremplinpourd’autressitesparlasuite.

InterventionsconcernantInterventionsusagesetRéseauxsociaux

Commentcettethématiqueest-elleabordée?

• CollaborationsavecPMS–unesemaine5et6secondairesateliersprévention,deuxstands,utilisationssurlesréseaux.Histoiresdebien-être,groupesansgêne…petitconsultation

InterventionsconcernantTéléchargement

Commentcettethématiqueest-elleabordée?

• Animationsenclasse• 2petitesbrochures

Pourquoic’estimportantd’abordercettethématique?

• Afindedonnerdesrepèresauxjeunes.Ilsnediscernentpaslalégalitédutéléchargement.Actuellement,poureux,sic’estpayant,c’estlégalpourtélécharger.Ilfautdiscuterdecethèmeaveclesjeunes.

• Besoin(recrutementvialessites…?)• Remonterlesconstatsetchercherpersonnesderessource• Documentdeviesexuelle(pasencoredesexting)

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InterventionsconcernantDroit&éthique

Commentcettethématiqueest-elleabordée?

• Constitutiond’unechartesurcequelesjeunespeuventpostersurlewebdanslecadredenosactivités

• Informationenclasse• Evaluationetcorrectionparlesexperts“VISAPOURLENET”(ensituationd’un

handicapmental)

Pourquoic’estimportantd’abordercettethématique?

• ConventionONUenmatièrededroitsdespersonneshandicapés• DemandedelaRégionWallonne(Cabinetministériel)• Demandedesadulteshandicapés

InterventionsconcernantConsommationetpartagedecontenusaudiovisuels

• Commentcettethématiqueest-elleabordée?• Colloque• Animationsenclassedupremierdegré

Pourquoic’estimportantd’abordercettethématique?

• Préventiondelaradicalisationviolenteenligne• Mauvaiseinfosurlalégalitédutéléchargement/miseenligne

InterventionsconcernantUsagesociauxetidentitairesd’Internetetdesréseauxsociaux

Commentcettethématiqueest-elleabordée?

• TravailD’informationdanslesécolespourlesélèves• Colloque23/11ausujetdesadosetlesécrans(informationsuivra)• Animation(1+2secondaire)• AnimationEVRAS

Pourquoic’estimportantd’abordercettethématique?

• Usageproblématiquedesélèvesposentdesproblèmesauxécoles• Nousavonsrencontrédesjeunes,desfamilles,desécolesquinousontparlédes

situationsinterpellantes

InterventionsconcernantMédiasalternatifs&journalismecitoyen

Commentcettethématiqueest-elleabordée?

Pourquoic’estimportantd’abordercettethématique?

• Parcequeçanoussembleimportantpourlescitoyens

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InterventionsconcernantPublicitéete-commerce

Commentils’aborddesthématiques?

• Animationsdanslesclassesdepremierdegré• Exempletentativedephishing

Pourquoic’estimportantd’abordercettethématique?

• Ilmanqued’infosurlasécurité/fiabilitédesiteschezlesjeunes

InterventionsconcernantDéfinition&typologiedessitesetservicesenligne

Commentils’aborddesthématiques?

• ChildFocus,E-cops• SitePASSwww.pass.irisnet.be

Pourquoic’estimportantd’abordercettethématique?

• Créationsynergiesetpartenariatspublics/privés

InterventionsconcernantJeuxenligne

Commentils’aborddesthématiques?

• Visiteetjeuenlignedansungameshopavecjeunes• AnimationsEVRAS

Pourquoic’estimportantd’abordercettethématique?

InterventionsconcernantPornographieetsexting

Commentcettethématiqueest-elleabordée?

• Miseensituationviaprojectiondephotos/débat• SemaineEVRAS• Colloque• Réalisationd’unvastetextesurlavierelationnelleaffectiveetsexuelle

Pourquoic’estimportantd’abordercettethématique?

• Desjeunespostentdesimagessanspenserauxconséquences/risques

Discussionspartie2:Enjeuxfutursetobstaclesdel’éducationaumédiaInternet

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Lespriorités

- accordsavecl’industrie- coordination- Empowermentdesjeunesetdeleursparents- Renforcerledroitàlanon-discrimination(Cadrelégalmanque!)- Sécurisationdesdonnéesdesjeunes–àtraversl’utilisationdesjeux,GSM,internet- Formationdeprofessionnels/adultes- Formationsadaptésàunpublicspécifique,exempleauxpersonnesavecunhandicap

mentalouleschercheursd’emploi- Centralisationdesoutils- Uncursusàdestinationdesjeunes- Descampagnesinformativesmoinsaxéessurlesgrandsdangers- Partenariatavecdesgrosmoteursderecherche,promouvoirlacensure,pourpage

d’accueilde10astucespourunebonneutilisationd’Internet- Censuredecontenuextrémistemenantàlaviolence- Partenariatavecdesgrosmoteursderecherche,promouvoirlacensure

Lesobstacles- Peudevolontépolitique- Lecoûtdeconnexion@- Besoind’argent,depersonnelqualifié- Evolutionconstantedesoutilsetdesjeunes- Mondialisation$judiciarisationcomplexe- PartenariatsdifficileavectouslesASBL,espacepourmettrelematériel?- Ondoitavoirplusd’outilspédagogiques,etbesoindeformerlesanimateursàcegenre

d’outils.Pasletempsdedévelopperdesnouveauxoutils,sensibilisationpolitique- Campagnesutilisentsouventdesdangersetdépassentlespetitssoucis- Concurrenceentrelesécoles(imagedel’école)- Manqued’unsoutienauxfamilles- Idéesfaussesquelesjeunessontdes«diginatives»- Manquedemoyensstructurelspourdévelopperunsoutienpourdesfamilles- Le«trop»tue

Discussionspartie3:ConsortiumB-BicoGROUPE1

• Miseenréseaux:Importanced’avoirunréseauetdesinformationsdisponibles• Unsupermarché:accèsfacileetoutils/informationsdispoetvisible• Outilsmédiatiquesdoiventêtrelàpourentraider• PAS:ouverturepourparler,représentationtoutlemondeetnoncatégoriser

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GROUPE2

• Internetdedemainestuntravaild’équipe• Pourlesjeunesetlesmoinsjeunes(enfantsetseniors):accessibleàtous:doitrester

unterraind’expérimentationpourlesjeunesetuneplacedeliberté• Missingpuzzle:ilyaunmanqueréeletc’esturgent• Uneapprocheinclusive• PAS:pertedelibertéavecuncontrold’excessif–attentionsécuritéetsécuritaire

% Besoind’uneéquipeinterdisciplinaireetéthique

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! Focusgroupeaveclesacteursdel’éducationetdusocioculturel–Synthèse–iMinds

With the intention to gain some insights on how Belgian actors and stakeholders in thecontext of themedia literacy and a safer internet value a consortium,we conducted twofocusgroups.WestartedwithanintroductionabouttheB-Bicoproject. Inexploringwhichpossibleoutcomestheconsortiummighthave,wefirstaskedthemtoanswerthefollowingquestion:“Whatisabetterinternet?”Inthesecondsectionofthefocusgroepwewantedtodiscussthe*mapping/veldtekening2013-2014*drawnbyMediawijs.be,thereforeweusedthemappingmethod.Inthefirstfocusgroupwenoticedthismethodwasn’tthebestwaytogetrelevantinput.Becauseofthiswedecidedforthesecondfocusgrouptojustbrainstormabout the consortium by means of a few questions. Overall we gathered some relevantvisions on the interpretation of the consortium, possible actors and activities and someimportantquestionmarksfromourexperts.

ConceptaBETTERinternet

• Respondentswere very confused about the concept ‘better’ and stated itwas toobroadandconfusingincomparisonwithasaferinternet.

• Inaddition,theytoldus‘better’alsodependsontheprojectitselfenitsgoals.

DifferencewithMediawijs.be

• Afewpeoplehadsomereservationsregardingtheaddedvalueofaconsortium.Theydidn’t seem to understand what a consortium could do more than Mediawijs.bealreadydoes.IntheireyesMediawijs.Beisalreadysufficient.

o TheyjustgotusedtoMediawijs.be.SoonaFlemischlevel,aconsortiumaddsnovalue.Intheireyesit’safederalmatter,soassessingwhattheconsortiumshouldbecomeisn’teasy.

• Ifitwas‘justanotherstructure’,theydidn’tseemtovaluetheplatform.Expertsfeartheconsortiumwouldbecomea‘structureontopofotherstructures’.

• Inordertothinkaboutthisbrieflyarespondentstateditwouldhelptohavearepresentationofafewsectorsthatpotentiallycouldparticipateinthisconsortium(onafederallevel).

Whichactorsshouldbepartoftheconsortium?

There were a few interesting remarks about who could potentially participate in theconsortium.

• Thefirstcommentwasthatthemediaproducerhimselfshouldbeinvolved.Becauseifyoudon’tdiscuss‘abetterinternet’withthepeoplewhoareresponsibleforallthethings online, you are just protecting and notmaking the internet a better place.Contentiscrucial.

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o Some reacted: “Yesbutwhomakes the internet?Youhaveno controlover

theproducersatall.”

• Thesecondsuggestionwastoincludetheplatformswherecontentispostedon.LeadersinthisbusinesslikeFacebookandGoogleshouldparticipateinthisconsortium.Thiswouldbeahugeaddedvalue.

o Ifthisisnotfeasible,theseactorsshouldsignaletterofintent.• Thethirdsuggestionunderlinedtheimportanceoflegalrepresentatives.Sothe

consortiummakesnoeffortsthatleadtonothing.• Someonestatedthatintheenditisrelevanttohaveonerepresentativefromeach

sector(education,walfare,…).Alsoinvolvingactorsonanadhocbasewouldmakesense!

• Experts from the sociocultural sectormade clear they don’twant to participate inthis consortium.But, throughMediawijs.be theywould like tobekept informedofthedevelopments.SoMediawijs.beshouldensuremutualcommunicationbetweentheconsortiumandthesector.

Activitiesoftheconsortium

• Respondents raised some questions about the intensity of the consortium. At thispoint, this is still unclear. In making this consortium succesful, they stated B-Bicoshouldmakesuretheyactuallygetanythingoutofit.

• AfewexpertspointedouttheconsortiumcouldreallymakesenseinachievingthingsonanEuropeanandinternationallevel.

o Onerespondentnotedthough,iftheconsortiumwantstoaccomplishthingsonthislevel:allthenationalactorshavetobeonthesamepage.

• Exchangeofknowledgeshouldbethefocusoftheconsortium.Especiallythelinkwiththeindustryitselfwouldbepositive.

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! Listofsurveysparticipants

ListofsurveysparticipantsWhogaveagreementsforpublishing.

FederationWallonie-Bruxelles Vlaamsgewest

6x7

FLEGA

ActionCinéMédiasJeunes

AFS

AdministrationCommunaledeSoumagne Awel

ADNTechnologies BibliotheekKrisLambert

AIDHAINAUTCENTREOISP OpenKnowledgeFoundationBelgium

AMOMILLELIEUXDEVIE ChildFocus

AnaïtisTrainingCenter

InstituutvoorMediastudies-KULeuven

AnySurfer ProvincieLimburgEducatiefCentrum

ASBLCHANTECLER

Socius,SteunpuntSociaal-cultureelVolwassenenwerk

ASBLGAFFI Toll-net

AsblInter-Actions(projetVisapourlenet)

gemeentebestuurHeusden-Zolder

AsblLaSource

eSocialWork,KatholiekeHogeschoolLimburg

ASBLLeMondedesPossibles

BibliotheekGenk

ASBLOISPDEFICISPDEPROMESEM BibliotheekStekene

AsblRégiedesQuartiersdeComines-Warneton Atel

Associationdesjournalistesprofessionnels(AJP) BibliotheekDriehoek

AtelierduWeb-EPNcommunedeSaint-Gilles CAWHalle-Vilvoorde

BibliothèqueetEspacesPublicsNumériques ClosetheGap

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d'Yvoir-Godinne

BibliothèqueroyaledeBelgique HetPerspectiefPCVO

Bibliothèque-EPNBuxinSimonFlorennes OpenbarebibliotheekZwijndrecht

Braseap ithakavzw

BriseLeSilenceASBL BibliotheekBrasschaat

Bru'surfEPN BibliotheekWaasmunster

BruxellesFormationCepegra

CVO-STEPHasselt

BureaueTwinningpourlaFW-B DeAmbrassade

CADRECIasbl

GO!CVO-IVORANKapellen

CEFOP JACGent/jongerenonthaal

CellulePromotionSanté-ProvincedeNamur LETSSint-Niklaas

Centred'Animationetd'InformationJeunesse(CAIJ)

PODMaatschappelijkeIntegratie

CentredeCooperationEducative StedelijkeOpenbareBibliotheekAarschot

centredeformationetd'insertionsocioprofessionnelleadapté"LePlope"

SamenlevingsopbouwOost-VlaanderenBuurtwebAalst

CentreEuropéenduTravail SteunpuntTewerkstellingvzw

CentreRégionald'InformationdesJeunes-INFORJEUNESMALMEDY

Argos

CERTNEF

bonvzw

ChildFocus

OCMWBALEN

ChristopheBUTSTRAEN

stadAntwerpen-teame-inclusie

Cliky,l'énigmenumérique

StedelijkeAcademievoorMuziek,WoordenDansHerentals

coinnumerique.org

SOCIALwarevzw

CollectifAlphaasbl

spkvzw

Contalyreasbl

ECDLBelgium

CPASdeSilly IntercommunaleLeiedal

CRéSaMetNadja

Privacycommissie

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DéclicEmploi VormingplusLimburg

DeliproJeunesse Dienstencentrumtewerkstellingdentravoo/OCMWBalen

DesignInnovation KHLeuvenlerarenopleiding

EcoleSainte-ThérèseàSeraing

OpenbarebibliotheekMiddelkerke

EducationSanté AnySurfer,eenprojectvanBlindenzorgLichtenLiefdevzw

Ekopedia ModemCommunicatie-enComputercentrum

EntraideetCulture ARhus-HetPortaalvzw

EPN"Unclicpourtous"Arlon CVOHorito

EPNdecomines-warneton Digipolis(Gent)-onderdeelDigitaal.Talent@Gent

EPNdelaHaute-Lesse(antennesdeDaverdisseetdeTellin)

Gezinsbond

EPNdeNeufchâteau

iMindsSMIT

EpndeQuaregnon(AdministrationCommunaledeQuaregnon)

Posthofvzw--dot.kom--

EPNdeSoigniesPASSEPORTCLIC

GO!nascholing

EPNEspaceCitoyen Grafisoft

EPNEstinnes

INTECBRUSSEL

EPNHABAY

openschoolcentrumbasiseducatie

EPNHuy

vzwWAI-NOT

EPNMobiledeJemeppe-Sur-Sambre

NascholingenICT

EPNMomiclic

antwerpen.be-centrum

EPNTINTOGNY

Belgacom

EspacedeDialogueInterculturel CVODEAVONDSCHOOLOostende

EspacePublicdeWallonieEGHEZEE,(ASBL INTERLINDE

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PICREN)

EspacePublicNumériqued'Aywaille-communed'Aywaille

Internetvaardig-aanvullingopantwoordenvan19/9/2013

EspacePublicNumériquedelabibliothèquedeMons

K-point(ThomasMore)

EspacePublicNumériquedelaProvincedeLuxembourg

MicrosoftBelux

ESPERANCEASBL Sint-Pieterscollege/Sint-JozefshandelsschoolBlankenberge

FAPEO(Fédérationdesassociationsdeparentsdel'enseignementofficiel)

SNT-cvo

FédérationdesCentresdeJeunesenMilieuPopulaire

vzwHadron

Fobagraasbl vzwBIKBuurtInitiatievenKuurne

Forsud

StadAntwerpen-VrijetijdscentrumDeSchelde

GsaraAsbl-régionaleCharleroi

BibliotheekPuurs

HauteEcoleAlbertJacquard GemeentebibliotheekMiddelkerke

HauteEcoleVinci

VGC(VlaamseGemeenschapscommissie

Henallux

BLM

IHECS-Masterenéducationauxmédias VormingplusAntwerpen,volkshogeschoolregioAntwerpen

Info-JduCentreIndigo

netwerkduurzamemobiliteit

INFORJEUNESHUYASBL

Wablieft(Vocvovzw)

InforJeunesluxembourgasbl iMinds

InforJeunesMonsasbl Jong&VanZin

InstitutSaint-Charles

OpenbarebibliotheekKortrijk

Interface3.Namurasbl

BibliotheekLede

KalipsoSPRL

BibBeveren

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KIEKCYBSENENEO

bibliotheekMenen

Lahmidi

OpenbareBibliotheekMerksem

Loupioteasbl

deBibLeuven

MaisondesJeunesdeSaint-Georges

BibliotheekschoolGent-CVOVSPW

MédiaAnimation

LINCvzw

MundaneumASBL HogeschoolGent

MuséesetSociétéenWallonie(MSW)

CBEBrusselleer

Nadjaasbl BibliotheekPark(Merksem)

nosco-elearning CBEOpenSchool

Openado-DépartementdesAffairessociales(ProvincedeLiège)

OntmoertingshuisOostende

PCCLUBTHUIN

VormingenActie

Pedago-TIC OpenbarebibliotheekGeel

Perspectives CBEOpenSchool

PointCulture bibliotheekdeinze

police BibliotheekTerElst

PourlaSolidarité

CVODEBARGIE

QuestionSantéasbl OpenbarebibliotheekJabbeke

ReMuA(RéseaudeMUsiciensintervenantsenAteliers

VlaamsOndersteuningscentrumvoorVolwassenenonderwijs(Vocvo)

RTBF

OpenbareBibliotheekLiedekerke

ScoutsetGuidesPluralistesdeBelgiqueasbl BibliotheekMoerbeke

serviced'actionssociales GemeentelijkeNederlandstaligeOpenbareBibliotheekSint-Agatha-Berchem

ServicedesantémentaledeVerviers-PréventionAVAT

CBEOpenSchoolvoorVolwassenen

Serviced'Informationetd'AnimationdesJeunes HaBoBIBintergemeentelijkesamenwerkingvoorbibliotheekwerkingHaacht-Boortmeerbeek

ServiceJeunessedelaPoliceBoraine CST-ComputergebruikopSchoolenThuis

SOVALUE ATiT

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Transcultures E-Lab

UniversitédeMons-ServicedePédagogiegénéraleetdesMédiaseducatifs

vzw[EW32]

UniversitédeNamur

DienstOnderwijsontwikkelingen-ondersteuning,DirectieOnderwijsenLeren,KULeuven

UniversitéSaint-Louis–Bruxelles

SteunpuntAlgemeenWelzijnswerk

ValerieMagis CentrumOBRAvzw

Vertigeasbl

HogeschoolPXL

Villi@média

Brusselbehoortonstoe

VotreCoachNumérique OpenbareBibliotheekGeraardsbergen

YAPAKA CentrumvoorBasiseducatieKempen

MIOS

InterdisciplinairCentrumvoorRecht&ICT(ICRI-KULeuven)

Apache.be

CEMESO(CentrefortheStudiesonMediaandCulture)

VZWDeRanken-Sint-Janshof

Tonusovzw

CentrumvoorbasiseducatieAntwerpen

CBEOpenSchoolMechelen

CentrumvoorBasiseducatie(Leerpunt)Zuid°Oost°Vlaanderen

VRT

SteunpuntMedia

Sensoa

LSEC-LeadersInSecurity

RECRadiocentrum(Ethercentrumvzw)

CUO|SocialSpaces-KULeuven-iMinds

bibWilrijk

OpenbareBibliotheekMerelbeke

OpenbarebibliotheekKampenhout

ProvincialeBibliotheekLimburg

BibliotheekSint-Truiden

BibliotheekVredegerechtBorgerhout

OpenbarebibliotheekDePoort(Berchem-Antwerpen)

BibliotheekDriehoekEkeren

BibliotheekRoosdaal

BibliotheekHeusden-Zolder

openbarebibliotheekLokeren

BibliotheekAnderlecht

Page 93: Cartographie des initiatives d’éducation aux médias ... · la cartographie de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Rendre compte de la variété des acteurs et actions, de la multiplicité

91

OpenbareBibliotheekBeerse

OpenbarebibliotheekDIKSMUIDE

OpenbarebibliotheekZedelgem

openbarebibliotheekTemse

vzwFilemon

KIDSCAManimatiefilmstudiovoorkinderenenjongeren

bibliotheekLangemark-Poelkapelle

OpenbareBibliotheekSchoten

BibliotheekRavels

BibHoeilaart

ProvinciaalDocumentatiecentrumAtlas

ContourMechelenvzw

FILMMAGIEVZW

IVASCWJafdelingJeugd

KlasCement

Mediawijs.be

SamenlevingsopbouwOost-VlaanderenvzwAfdelingDendermonde

vzwDeBrug

bsbodehorizon

kifkifvzw

DistrictWilrijk-seniorenbeleid

cvoCervo-Go

CVOCrescendo

DistrictBerchem-Afdelingsenioren

OpenbarebibliotheekLaakdal

PCVOWaasenDurme

CVO3HOSTEDEN

VormingplusregioBrugge

BibliotheekHaaltert

VormingplusMZW

SeniornetVlaanderen

Femma

IdeeKidsvzw

CBEOpenSchool

LDCDeToekomst

Maksvzw-deelprojectenKureghemNet(Anderlecht)en1080PC(Molenbeek)

eduCentrumvzw

Mediaravenvzw

CVOIVOBRUGGE

BibliotheekDeWattenfabriek

vzwdeWarande

vzwlejo

AlgemeenonderwijsbeleidAntwerpen

LinkindeKabel

boibliotheekLint

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Pianofabriek

MuseumvanHedendaagseKunstAntwerpen-MHKA

Piazzadell'Arte

CultuurcentrumMechelen,H30artistiekewerkplek

ForumvoorAmateurkunsten

ErasmushogeschoolLerarenopleidingKleuter-enLageronderwijs

Moossvzw

BibliotheekDeWolfsput

SunshineProjectsvzw

MediaandLearningAssociationiVZW

ThomasMore-Memori

BibliotheekMeerhout

C.H.I.P.S.vzw

LOCUSvzw

ThomasMoreMechelen-lerarenopleiding

CanonCultuurcel

TAALRUILVZW