Cartographie sonore Résumé non technique · 2018-08-06 · Cartographie du bruit 11NT04 – EN2810 - Résumé non technique Territoire de la Communauté d’Agglomération 2/23

Etude cartographie et plan de prévention du bruit

des infrastructures terrestres de transports

Cartographie sonore Résumé non technique

21 janvier 2010

Préparé pour :

Communauté d’Agglomération Rennes Métropole

Par : Bertrand MASSON

Gaëtan POTTIER

Cartographie du bruit 11NT04 – EN2810 - Résumé non technique Territoire de la Communauté d’Agglomération 2/23 21/01/2010

SOMMAIRE

A CONTEXTE ET OBJET 3

B METHODOLOGIE 4

C CARTES DE BRUIT 7

C.1 CARTES DE TYPE A EN LN 7 C.2 CARTES DE TYPE A EN LDEN 10 C.3 CARTE DE TYPE B 12 C.4 CARTE DE TYPE C 14

D EXPOSITION DE LA POPULATION ET DES ETABLISSEMENTS SENSIBLES 16

E SECTEURS CALMES POTENTIELS ET PROJETS D’AMENAGEMENTS 19

F LIMITES DES CARTES 21

G CONCLUSIONS ET SUITES 22


A CONTEXTE ET OBJET La directive 2002/49/CE du parlement européen et du Conseil du 25 juin 2002 relative à l’évaluation et la gestion du bruit dans l’environnement impose, impose pour toutes les agglomérations de de plus de 250 000 habitants, dont l’Unité Urbaine (UU) de la communauté d’agglomération de Rennes Métropole (RM), la réalisation d’une carte stratégique du bruit (CSB) dont le délai initial était au 30 juin 2007. Les cartes du bruit sont destinées à permettre l’évaluation globale de l’exposition au bruit dans l’environnement et à établir des prévisions générales de son évolution (Article L572-3 du Code de l’Environnement). Elles doivent permettre de fournir à la commission européenne des données sur l’exposition sonore des populations afin de servir de base à l’établissement des plans d’action. Elles ont aussi pour fonction d’informer le public. Le terme « carte du bruit » est un terme générique qui englobe des documents graphiques, des tableaux de données, un résumé sous forme de texte. Les sources sonores prises en considération sont les infrastructures routières, ferroviaires, aériennes, les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement soumises à Autorisation (ICPE-A) et dont l’activité est industrielle. A la cartographie sont associées les dénombrements des populations exposées au bruit ainsi que les établissements dits sensibles (établissements de santé, établissements d’enseignements). La méthodologie de réalisation de ces « cartes » s’appuie sur la directive, sa transcription dans le droit français, le décret 2006-361 du 24 mars 2006, l’arrêté du 4 avril 2006 relatif à l’établissement des cartes du bruit et des plans de prévention du bruit dans l’environnement ainsi que la circulaire du 7 juin 2007. Ces cartes doivent être révisées tous les 5 ans. Rennes Métropole a engagé cette prestation en octobre 2007 en faisant le choix de l’étendre à l’étude de tout son territoire, soient 37 communes en tout. La réalisation de cette étude a été confiée à IMPEDANCE. Ce projet bénéficie d’une subvention allouée par le Conseil Général.


B METHODOLOGIE Le travail est basé sur la modélisation en 3D de l’Agglomération et de son environnement immédiat grâce à la base de données (base de données acoustique géoréférencée) établie pour la réalisation de l’étude. Cette base comprend d’une part des objets géométriques, tels que les courbes de niveaux, les bâtiments, les axes de transports terrestres, etc ; d’autre part, les paramètres acoustiques, notamment les volumes de trafics et vitesses, les paramètres de réflexions sonores des surfaces et du terrain, les conditions météo de propagation, etc. Les sources sonores prises en compte dans l’étude sont réparties en trois familles principales : les infrastructures routières, les infrastructures ferroviaires, le bruit du trafic aérien sur l’aéroport de Saint Jacques de Lalande, les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement soumises à Autorisation (ICPE-A) ayant une activité industrielle. L’année de référence pour les hypothèses de trafics est celle de 2006 pour laquelle les paramètres sont les mieux connus sur l’ensemble des sources sonores. L’ensemble des éléments géométriques et paramétriques est synthétisé numériquement dans un système d’information géographique (SIG) et interprété ensuite par le logiciel acoustique Predictor qui réalise les calculs. Les cartes de bruit produites sont éditées selon deux indices acoustiques de ‛ niveau ’ (‛level’ en anglais, symbolisé ‛L’) :

L’indice acoustique nocturne Ln ou Lnight (‛n’ pour ‛night’ : la ‛nuit’ en anglais), indice du niveau sonore moyen annuel entre 22h et 6h.

L’indice de la journée de 24h : Lden ( ‛d’ pour ‛day’ : le ‛jour’, ‛e’ pour ‛evening’ : le ‛soir’, ‛n’ pour ‛night’ : la ‛nuit’). Le Lden est un niveau de bruit moyen annuel perçu sur une journée de 24 heures, en incluant des pondérations (‘pénalisations’ en fait) pour les périodes de la soirée (‘evening’ : 18h-22h en France) avec +5 dB(A), et de la nuit (‘night’ : 22h-6h en France) avec +10 dB(A) ; il n’y a pas de pondération sur la période de jour (‘day’ : 6h-18h en France).

L’unité utilisée pour ces indices est le décibel pondéré A, unité logarithmique symbolisée par dB(A). Les représentations des niveaux sonores rendent compte de situations moyennes des émissions du bruit : moyennes annuelles de trafics, conditions météorologiques moyennes, etc.

Deux campagnes de mesures acoustiques ont été réalisées sur le territoire de l’agglomération, permettant de tenir compte de l’ensemble des sources présentes :

Des prélèvements courts (PR) autour des installations industrielles (ICPE-A), auprès des voies ferroviaires, de quelques voies routières;

Des mesures de plus longue durée sur 24h (PF) effectuées à proximité des principales sources de bruit routières, ferroviaires et aériennes.


Ces mesures ont été utilisées afin de caler et valider le modèle numérique de calculs sous Predictor.

Localisation des points de mesures

Le modèle numérique est validé notamment par ajustements des paramètres acoustiques de terrain, des hypothèses de vitesses de circulation (voies ferrées et grandes infrastructures routières), sur la prise en compte des écrans et merlons acoustiques, etc. Les infrastructures principales prises en compte dans les calculs et dont les contributions sonores sont représentées sur ces cartes, sont :

Les infrastructures routières : Autoroutes, routes nationales et départementales, les sites propres, ainsi que les voies communales renseignées (de trafic connu).

Les infrastructures ferroviaires : lignes du réseau RFF, métro ligne A. Les trafics aériens sur l’aéroport de St Jacques de Lalande. Les activités industrielles (ICPE-A) à enjeu potentiel.

R

R

R

R

R

R

R

R

R

R

R

RR

R

R

R

RR

R

R

PACE

RENNES

BRUZ

ACIGNE

GEVEZE

BETTON

MORDELLES

LE RHEU

CESSON-SEVIGNE

CORPS-NUDS

ORGERES

NOUVOITOU

SAINT-GILLES

CINTRE

CHAVAGNE

VERN-SUR-SEICHE

CHANTEPIE

BRECE

BOURGBARRE

SAINT-GREGOIRE

CHEVAIGNE

NOYAL-CHATILLON-SUR-SEICHE

PONT-PEAN

SAINT-ERBLON

LE VERGER

THORIGNE-FOUILLARD

SAINT-ARMEL

CLAYES

L'HERMITAGE

VEZIN-LE-COQUET

SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE

CHARTRES-DE-BRETAGNE

MONTGERMONT

LA CHAPELLE-DES-FOUGERETZ

LA CHAPELLE-THOUARAULT

SAINT-SULPICE-LA-FORET

PARTHENAY-DE-BRETAGNE

D29

D36

D92

D28

D125

D17

7

D38

D35

D82

D25

D39

D7

7

D463D163

D97

D69

D62

D10

1

D776

D528

D37

D17

5

D32

D637

D63

D26

D41

D91

D777

D30

D231

D28

7

D27

D44

D31

D837

D21

D7

2

D9 3

D288

D34

D48

D42

D57

7

D224

D36

3

D100

D40

D71

D286

D238

D8

6

D421

D10

5

D80

D106

D234

D33

D434

D411

D68

D227

D38

6

D221

D39

3

D240

D331

D42

5

D84

D95

D12

9

D96

D10

2

D26

3

D262

D334

D277

D99

D439

D531

D19

7

D23

9

D104

D292

D410

D65

D586

D131

D834

D482

D486

D392

D437

D501

D639

D431

D534

D93

D68

D62

D286

D26

D28

D36

D106

D93

D26

D101

D28

7

D72

D34

D39

D34

D92

D26

D38

D36

D41

D93

D97

D3 4

D31

D62

D69

D93

D28

6

D334

D68

D28

D50

1

D48

D28

6

D68

D21

D92

D62

D68

D21

D44

D68

D68

D39

D92

D36

D2

87

D177

D100

D32

D37

D21

D82

D286

D44

D83

7

D106

D97

D62

D30

D21

D21

D286

D10

1

D528

D72

D63

D27

D25

D10

0

D68

N24

N12A84

N13

7N157

N136

N2012

N12

9

8

5

6

7

13

11

12

10

20

1918

17

16

15

14

2

1

3

4

±

0 1 2 3 40.5 km

Légende

R mesures_routes

R mesures_icpe

R mesures_avions

R mesures_fer


Les cartes de bruit établies sont de 3 types, conformément à la réglementation :

a) Cartes d’exposition (ou cartes de "type a"), représentant les zones exposées à plus de 55 dB(A) en Lden ainsi que les zones exposées à plus de 50 dB(A) en Ln, sous forme de courbes isophones (courbes de même niveau sonore) de 5 en 5 dB(A). Elles sont données ci-après sur le territoire de la CARM en situation actuelle, mais elles ont également été éditées par quadrant du territoire à l’échelle 1/10 0000.

b) Cartes des secteurs affectés par le bruit (ou cartes de "type b") représentant les "secteurs affectés

par le bruit" définis dans les arrêtés préfectoraux de classement sonore, établies distinctement pour les routes et les voies ferrées. Ces arrêtés sont basés sur une évolution prévisionnelle des trafics à l’horizon 2015.

c) Cartes de dépassement des valeurs limites (ou cartes de "type c") représentant les zones où les

valeurs limites en Lden et en Ln sont dépassées ; ces valeurs, dépendantes de la famille de source sonore considérée, sont les suivantes (en dB(A)) :

Indicateurs de bruit Aérodromes Route et/ou ligne à grande vitesse

Voie ferrée conventionnelle

Activité industrielle

Lden 55 68 73 71 Ln / 62 65 60

Remarque : Les cartes d’évolution (ou cartes de "type d") représentant l’évolution du niveau sonore due aux projets d’infrastructures pour les indicateurs Lden et Ln n’ont pas été produites, car aucun aménagement connu et certain à ce jour n’engendrera de variation significative des niveaux sonores. Par ailleurs, les projets de création de logements ne se traduiront pas par une significative augmentation du nombre de population exposée. Les calculs acoustiques sont réalisés selon des méthodes normalisées adaptées à chaque famille de source sonore. Deux séries de calculs sont réalisées, toujours à une hauteur constante de 4m par rapport au sol ; l’une par maillage de points récepteurs de calculs permettant d’établir les tracés de courbes isophones, l’autre, à l’aide de points récepteurs répartis en façades du bâti afin d’estimer ensuite l’exposition au bruit des populations et des établissements sensibles.


C CARTES DE BRUIT La représentation de la répartition des niveaux sonores sur les cartes ci-après est indicative. Il ne s’agit pas de calculs et représentation détaillés, mais d’une représentation globale des niveaux sonores estimés, ces niveaux étant représentatifs d’une situation moyenne : trafics moyens annuels, conditions météorologiques moyennes, etc. Les cartes en situation actuelle sont données par famille de sources sonores modélisées, routes-fer-avions-industrie, ainsi que pour l’ensemble des sources sonores confondues. Un exemple de légende est donné ci-dessous, il est à noter que les couleurs représentations des tranches de niveaux sonores, de 50 à plus de 70 dB(A) en Ln ou de 55 à plus de 75 dB(A) en Lden, sont normalisées (NFS 31-130).

C.1 CARTES DE TYPE a EN Ln

Niveaux sonores nocturnes Ln générés par le trafic routier


Niveaux sonores nocturnes Ln générés par le trafic ferroviaire

Niveaux sonores nocturnes Ln générés par l’activité aéroportuaire


Niveaux sonores nocturnes Ln générés par l’activité industrielle (ICPE-A

Sur la période nocturne, les bruits générés sont globalement modérés, même pour ce qui concerne le bruit routier.


C.2 CARTES DE TYPE a EN Lden

Niveaux sonores nocturnes Lden générés par le trafic routier

Niveaux sonores nocturnes Lden générés par le trafic ferroviaire


Niveaux sonores nocturnes Lden générés par l’activité aéroportuaire

Niveaux sonores nocturnes Lden par l’activité industrielle (ICPE-A)


Que ce soit sur la période nocturne ou sur la période cumulée de 24h, c’est surtout le trafic routier qui conditionne les niveaux sonores.

C.3 CARTE DE TYPE b Les cartes de type b font apparaître les « secteurs affectés par le bruit » suivant la catégorie de l’infrastructure. Au classement sonore préfectoral des infrastructures routières et ferroviaires, correspond une largeur maximale des secteurs affectés par le bruit de part et d’autre du bord de l’infrastructure (représentant une « empreinte ») :

10m pour une infrastructure de catégorie 5 (peu bruyante) ; 30m pour une infrastructure de catégorie 4 (relativement peu bruyante) ; 100m pour une infrastructure de catégorie 3 (relativement bruyante) ; 250m pour une infrastructure de catégorie 2 (assez bruyante) ; 300m pour une infrastructure de catégorie 1 (la plus bruyante).

Dans ces secteurs, des prescriptions pour les isolements des logements nouveaux existent. La légende de ces cartes est la suivante ; les couleurs utilisées sont normalisées (NFS 31-130).


Classement sonore des infrastructures terrestres routières et secteurs affectés par le bruit sur la CARM

PACE

RENNES

BRUZ

ACIGNE

GEVEZE

BETTON

MORDELLES

LE RHEU

CESSON-SEVIGNE

CORPS-NUDS

ORGERES

NOUVOITOU

SAINT-GILLES

CINTRE

CHAVAGNE

VERN-SUR-SEICHE

BRECE

CHANTEPIE

BOURGBARRE

SAINT-GREGOIRE

CHEVAIGNE

PONT-PEAN

SAINT-ERBLON

LE VERGER

THORIGNE-FOUILLARD

SAINT-ARMEL

CLAYES

L'HERMITAGE

VEZIN-LE-COQUET

NOYAL-CHATILLON-SUR-SEICHE

SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE

CHARTRES-DE-BRETAGNE

MONTGERMONT

LA CHAPELLE-THOUARAULT

LA CHAPELLE-DES-FOUGERETZ

SAINT-SULPICE-LA-FORET

PARTHENAY-DE-BRETAGNE

±

0 1 2 3 4 50.5 km

Classement sonore des infrastructures terrestres ferroviaires et secteurs affectés par le bruit sur la CARM


On note que les emprises des secteurs affectés par le bruit sont différentes de celles observées sur les cartes de bruit précédentes. Cela tient surtout au fait que la cartographie de type a tient effectivement compte de la propagation sonore en 3D, notamment de la présence d’obstacles.

C.4 CARTE DE TYPE c Des cartes de dépassements de seuils ont été établies à partir des valeurs réglementaires ; elles représentent les zones dans lesquelles les valeurs peuvent être dépassées en façade du bâti. Elles ne concernent sur le territoire de l’Agglomération

les infrastructures routières (seuils Ln de 62 dB(A) et Lden de 68 dB(A)) ainsi que l’aéroport de St Jacques de Lalande (pour l’indice Lden dont le seuil est de 55 dB(A)),

Les autres sources ne sont pas concernées : bruit ferroviaire (seuils Ln de 65 dB(A) et Lden de 73 dB(A)) et bruit des ICPE-A (seuils Ln de 60 dB(A) et Lden de 71 dB(A)). Remarque : Il n’existe pas de valeur seuil pour le bruit des avions selon l’indice Ln. Elles sont établies en situation actuelle. La légende de ces cartes est la suivante ; les couleurs utilisées sont conformes aux recommandations du guide du Setra.

Zones de dépassement de l’indice sonore Ln pour le bruit routier (62 dB(A)) sur la CARM


Zones de dépassement de l’indice sonore Lden pour le bruit routier (68 dB(A)) sur la CARM

Zones de dépassement de l’indice sonore Lden pour le bruit aéroportuaire (55 dB(A)) sur la CARM


D EXPOSITION DE LA POPULATION ET DES ETABLISSEMENTS SENSIBLES

Les populations, ainsi que les établissements sensibles exposés à chaque type de bruit (routes, trains, avions, ICPE-A), ont été comptabilisés par tranches de niveaux sonores.

57.5

2.7

0.4 0.0

19.9

0.80.1 0.0

1.0 0.4 0.0 0.00.0 0.0 0.0 0.00.0 0.0 0.0 0.00

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

Routes Fer Avions ICPE-A

mill

iers

Source

Quantité de population de RM exposée en

50 - 55

55 - 60

60 - 65

65 - 70

> 70

Ln

en dB(A)

Ln

65.2

4.4

0.4 0.1

51.8

1.70.3 0.0

20.0

0.6 0.1 0.01.0

0.1 0.0 0.00.0 0.0 0.0 0.00

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

55

60

65

70

Routes Fer Avions ICPE-A

mil

lie

rs

Source

Quantité de population de RM exposée en

55 - 60

60 - 65

65 - 70

70 - 75

> 75

Lden

en dB(A)

Lden

Nombres d’habitants de RM exposés par tranche de niveaux sonores et par source de bruit sur les deux périodes de référence


La population résidant dans le périmètre de la Communauté d’Agglomération est peu exposée aux nuisances sonores, même s’il existe des infrastructures bruyantes, et en particulier les infrastructures routières. Les infrastructures routières conditionnent les niveaux sonores globaux générés et cela se ressent sur l’exposition de la population. Le bruit de la circulation ferroviaire n’est pas très élevé et concerne une faible proportion de la population, le bruit des avions en concerne une minorité. Quant aux installations classées, globalement et a priori celles-ci ne génèrent pas de bruit susceptible de gêner les riverains.


Les établissements sensibles ne sont pas « touchés » par le bruit des ICPE-A, bruits routiers ferroviaire et aériens sont concernés :

Nombre de bâtiments sensibles de RM exposés en

515

3014

201

26

14 0 20 0 00 0 00

100

200

300

400

500

600

Routes Fer Avions

50 - 55

55 - 60

60 - 65

65 - 70

> 70

Ln

en dB(A)

Ln

Nombre de bâtiments sensibles de RM exposés en743

53

14

495

27

0

197

2034 0 00 0 0

0

100

200

300

400

500

600

700

800

Routes Fer Avions

50 - 55

60 - 65

65 - 70

70-75

> 75

Lden

en dB(A)

Lden

Nombre de bâtiments d’établissements sensibles exposés par tranche de niveaux sonores et par source de bruit sur les deux périodes de référence


E SECTEURS CALMES POTENTIELS ET PROJETS D’AMENAGEMENTS L’article L572-6 du Code de l’Environnement Français définit les zones calmes comme étant « des espaces extérieurs remarquables par leur faible exposition au bruit, dans lesquels l’autorité qui établit le plan souhaite maîtriser l’évolution de cette exposition compte tenu des activités humaines pratiquées ou prévues ». Les zones « calmes » sont à définir par le Maître d’Ouvrage en fonction de leur destination d’utilisation (parcs, jardins, forêts, bois, berges, coulées vertes, squares…). L’identification précise des zones calmes et les modalités de leur protection font partie des dispositions constituant les Plans de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) Il existe des secteurs plus calmes sur le territoire de l’Agglomération, pour lesquels le niveau d’exposition sonore sur la période de 24h (Lden) reste inférieur à 55dB(A). Ce sont des secteurs peu affectés par le bruit routier ou aérien.

Localisation des zones les plus calmes en vert (Lden < 55 dB(A)) sur le territoire de la CARM


Une carte est produite, présentant les zones urbanisables et projets d’infrastructures sur fond de plan des niveaux sonores générés par l’ensemble des sources sonores modélisées. Ce document permet d’appréhender les impacts de l’environnement sonore existant sur les projets d’aménagement de Rennes Métropole.

Niveaux sonores Lden « toutes sources confondues » (sources modélisées) superposés aux projets d’infrastructures et zones urbanisables de la CARM


F LIMITES DES CARTES La Directive Européenne et les différents textes d’application prévoient la publication des cartes du bruit. Les cartes établies sur le territoire de l’Agglomération de Rennes Métropole seront publiées sous un format informatique (pdf a priori) afin d’être consultables en ligne. Les cartes du bruit constituent des documents techniques dont l’interprétation peut se révéler hasardeuse pour un public non averti. Afin d’éviter d’éventuelles erreurs d’interprétation, l’accès aux documents sera subordonné à la lecture d’une note pédagogique expliquant notamment les modalités d’exploitation des résultats. Dans ce cadre, l’attention de l’utilisateur sera notamment attirée sur le fait que :

Les bruits de voisinage ne sont pas pris en compte.

Les sources sonores modélisées sont limitées aux axes routiers et ferroviaires, à l’aéroport de St Jacques de Lalande, ainsi qu’à certaines sources industrielles.

Les simulations ont été effectuées avec des conditions moyennes de trafic sur l’année 2006.

Les conditions météorologiques intégrées au modèle numérique sont basées sur des moyennes annuelles observées sur le territoire sur plusieurs décennies.

Les cartes sont établies à une hauteur constante de 4m par rapport au niveau du sol.

L’indice Lden n’est pas un indice directement mesurables ; il résulte d’un calcul pondérant les niveaux sonores en fonction des périodes jour / soir / nuit.

Les indices acoustiques représentés résultent de niveaux sonores « équivalents », représentant donc des moyennes énergétiques du bruit (les effets d’émergence de certaines sources n’apparaissent pas sur la cartographie).

Les seuils de représentation des indices démarrent à 55 dB(A) pour le Lden et à 50 dB(A) pour le Ln (pas de représentation des niveaux sonores les plus faibles).

Les résultats étant indicatifs, représentatifs d’ambiances sonores sur les secteurs de l’agglomération : il ne s’agit pas d’examiner les niveaux sonores particuliers en façade de tel ou tel bâtiment ; la frontière entre isophones est indicative.

Le dB(A) n’est pas une échelle linéaire.


G CONCLUSIONS ET SUITES Les cartes du bruit constituent un premier diagnostic technique du niveau du bruit dans le périmètre de la Communauté d’Agglomération. Alors que son territoire est traversé par des infrastructures bruyantes et héberge de nombreux parc d’activités, la population ainsi que les établissements sensibles sont peu exposés aux nuisances sonores. Cette maîtrise du bruit s’explique par le fait que les nuisances sonres des grandes infrastructures sur la Communauté d’Agglomération ont bien été anticipées ; la structure même de l’Agglomération en forme d’« archipel » lui permet d’isoler les secteurs bruyants des secteurs habités. De ce fait on constate que c’est le centre de Rennes qui est le plus exposé eu bruit, de part et d’autres des rues principales de la ville. Compte tenu de l’état d’avancement des projets en cours, il n’a pas été nécessaire dans le cadre de cette carte du bruit de procéder à la réalisation de nouvelles simulations concernant la situation prévisionnelle. Les cartes établies sont plutôt à considérer comme indicatives des niveaux sonores générés, elles localisent les secteurs plus ou moins affectés par le bruit des différentes familles de sources étudiées, mais elles ne sont pas destinées à l’observation de niveaux sonores particuliers en façades de tel ou tel bâtiment. Elles seront utilisées dans le cadre du plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE), apportant une hiérarchisation des zones calmes et des zones les plus bruyantes, selon les familles de sources sonores, en fonction de leur impact sur les populations et établissements sensibles, et selon les indices acoustiques Ln et Lden. Compte tenu des résultats observés, l’enjeu consistera notamment à assurer la pérennité de la moindre exposition au bruit des populations et établissements sensibles. Les actions curatives à mettre en œuvre sur ce territoire seront orientées en priorité sur les voies principales de circulation intra-Rennes. L’objectif au terme de cette carte du bruit sera de compléter ce premier diagnostic par des études complémentaires destinées notamment à vérifier la pertinence des pistes d’actions pressenties et éventuellement les compléter. Les partenariats et mesures ad hoc, tant techniques que financiers, seront définis pour assurer une action concertée. Les zones de calme seront également identifiées et les modalités de leur protection définie. Au-delà du respect des réglementations en vigueur, la Communauté d’Agglomération a souhaité que cette cartographie sonore soit le prétexte à la doter d’un outil d’aide à la décision, afin que le bruit soit systématiquement pris en compte dans les politiques d’aménagement de son territoire, ceci dans une perspective de développement durable. Ces cartes feront l’objet de mises à jour (au minimum tous les 5 ans). La méthodologie pour leur réalisation sera très proche de celle utilisée pour l’établissement des cartes de base fournies ici.

Documents

Cartographie sonore Résumé non technique · 2018-08-06 · Cartographie du bruit 11NT04 – EN2810 - Résumé non technique Territoire de la Communauté d’Agglomération 2/23