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vérifié l’accès (accueil aux normes, circulation interne, ascenseurs, WC aux normes,…), et a également sillonné les rues du centre-ville pour apprécier la voirie et la conformité des places « bleues » réservées au stationnement des handicapés. Mauvais points pour le centre nautique et le centre culturel Résultat des courses : Gien se situe au-delà de la moyenne avec un 6 sur 10... mais il reste beaucoup à faire, avec notamment quelques points « noirs » dénoncés par l’association : Le Pôle emploi (La place de stationne- ment GIG GIC est très mal placée, le ressaut du trottoir est supérieur à 2 cm. Accès impossible) ; le centre nautique (La rampe d’accès est trop forte. Les portes sont lourdes et pas faciles à manier. Il n’y a pas d’équipe- ment pour recevoir des personnes handicapées) ; Le centre culturel (pas de place de stationnement GIG GIC. le cheminement est long et pas flé- ché. Le sol en gravillon est glissant). Les autres sites (hôtel de ville, poste, police municipale, centre Anne-de-Beaujeu, centre hospitalier, centre administratif, office de tou- risme..) ont passé l’examen avec suc- cès, malgré quelques petites cri- tiques. Quant à la voirie du « cœur de ville », Jean-Michel Royère la qualifie de « praticable mais pas toujours conforme à la loi ». Et les places de stationnement GIG GIC sur la com- mune sont jugées « en nombre et bien réparties, mais pas toutes aux nouvelles normes ». En revanche, chose étrange, pas un mot sur le cinéma dont on sait qu’il est inacces- sible aux handicapés (voir encadré). Une mise aux normes au fur et à mesure Jean-Michel Royère, dont le but de l’association créée voilà 18 mois en région parisienne, est de faire avan- cer les choses en faveur des handica- pés, n’a pas manqué d’envoyer les résultats de son audit à la presse et à la municipalité de Gien. Patrick Chié- rico, premier adjoint chargé entre autres de l’urbanisme et des travaux, et également vice-président de la voi- rie intercommunautaire à la CDCG, a bien conscience de la situation : « Cette enquête ne nous a rien appris. Je viens d’ailleurs de présenter en commission un diagnostic fait par la communauté des communes qui fait la liste des déficiences sur chacune des communes. Les mises aux normes ont déjà commencé pour cer- taines et sont programmées pour d’autres. Mais c’est là aussi une ques- tion de budget, toutes ces mises aux normes ont un coût hallucinant. On ne peut pas tout faire tout de suite ». Aussi, la municipalité de Gien a fait le choix de prendre les dossiers l’un après l’autre et de réaliser les travaux, comme c’est le cas actuellement au centre social des Montoires. Comme ce fut le cas précédemment lors de l’ouverture du point au droit à l’Hôtel- de-Ville. « Dès qu’on lance des tra- vaux, la mise aux normes est systé- matique, que ce soit pour un bâtiment ou pour la voirie » assure M. Chérico. 60 places « bleues » à Gien et une amende de 135 € En revanche, pour l’accès au Pôle emploi, impasse Suzanne de Bour- bon, rien ne sera fait puisqu’un démé- nagement est prévu d’ici peu pour un regroupement avec les Assédic. Quant au cas du centre nautique, il est étudié par la communauté des communes pour notamment installer une nouvelle rampe d’accès. Côté centre culturel, tout sera réglé d’ici un an. « Avant de poser la signalétique, il fallait installer l’éclairage, c’est fait. Il reste maintenant à procéder à la réhabilitation du bâtiment derrière l’auditorium, ce sera fait en 2011. Ensuite, on passera à la phase prévue pour les aménagements destinés aux handicapés : il y aura un chemine- ment et trois places de stationne- ment à l’intérieur de la cour. Chaque chose en son temps. » souligne Patrick Chiérico qui insiste sur l’atten- tion que la municipalité porte aux per- sonnes handicapés. « Dans ce domaine, nous sommes précurseurs depuis 1998 avec notam- ment des places de stationnement en nombre accompagnées de l’inscrip- tion « Si vous prenez ma place, pre- nez mon handicap », et une réelle politique pour améliorer le quotidien. Et la police comme la gendarmerie sont intransigeants en cas d’infra- ction pour stationnement illicite sur une place, l’amende est de 135 euros » rappelle le premier adjoint qui compte beaucoup sur le civisme de chacun pour respecter ces aménagements spécifiques. Gien compte 60 places de stationnement réservées aux handicapés, soit une quantité supérieure à ce qu’exige la loi (une place « handicapé » pour 50 places de parking). Patrick Chiérico reconnaît certes que tout n’est pas parfait à Gien, mais la municipalité y travaille chaque jour pour y remédier d’ici 2015, avec un réel investissement en faveur des per- sonnes à mobilité réduite. Quant à Jean-Michel Royère, il a prévu de revenir à Gien dans deux ans pour une nouvelle tournée d’inspection afin d’apprécier l’évolution… tou- jours incognito, bien sûr. Chrsytel Métais Association « mobilité réduite », contact 09.50.10.95.33. Site internet : www.accessiblepour- moi.com Patrick Chiérico, premier adjoint chargé de l’urbanisme et des travaux, et Jean-François Reboul, directeur-adjoint des services techniques, devant le plan de Gien qui recense l’ensemble des places « bleues » pour personnes handicapées. En centre-ville, les automobilistes font généralement preuve de civisme et de respect pour le stationnement. En cas d’infraction, les forces de l’or- dre sont intraitables. Une rampe spéciale a été instal- lée depuis déjà longtemps pour per- mettre l’accès au centre Anne-de- Beaujeu. Carton jaune Quelle place pour les handicapés à Gien ? Il reste encore beaucoup à faire pour l’accessibilité et le stationnement des personnes handicapées, c’est le constat de l’association « Mobilité réduite » qui a examiné la ville à la loupe. La municipalité est justement en train d’y travailler… 6 sur 10, c’est la note que l’associa- tion « Mobilité réduite » vient d’attri- buer à la ville de Gien. « Ce n’est pas trop mal » résume le président Jean- Michel Royère qui a tout de même collé un Carton Jaune à Gien, mais lui a aussi décerné la mention « Encou- ragements ». Tout le détail de cette enquête vient d’être publiée sur son site Internet www.accessiblepour- moi.com. « Je suis venu à Gien incognito, sans prévenir quiconque de mon passage pour ne subir aucune influence et être le plus objectif pos- sible, et j’ai testé une douzaine de lieux que j’ai notés selon des critères très précis qui sont les mêmes pour toutes les villes. Cette année, une trentaine de villes a été ainsi exami- née en détail » raconte Jean-Michel Royère qui a donc passé la journée du vendredi 29 octobre dernier à Gien dans les principaux ERP (éta- blissements recevant du public : mai- rie, poste, bibliothèque, etc) dont il a Six mois de prison et 75 000 € d’amende Selon la loi Handicap du 11 février 2005, tous les établis- sements recevant du public devront être accessibles aux personnes handicapées le 1 er janvier 2015, c’est à dire dans 49 mois ! Sauf pour les bâtiments des préfectures et des établissements d’enseigne- ment supérieur appartenant à l’Etat dont la date est fixée au 1 er janvier 2011… C’est à dire demain, ou presque ! Des sanctions sont fixées en cas de non-respect de ces règles : fermeture de l’établisse- ment ne respectant pas les délais de mise en accessibilité, remboursements des subven- tions publiques, amende de 45 000 € pour les architectes, entrepreneurs et toute per- sonne responsable de l’exécu- tion des travaux. En cas de réci- dive, la peine est portée à six mois d’emprisonnement et à 75 000 € d’amende. Si la place Jaurès dispose bien d’une place « bleue », il est en revanche impossible aux personnes handicapées d’accéder au cinéma. Un projet de complexe culturel sur la zone Nord permettrait au cinéma de déménager et de devenir accessible pour tous. Un déménagement du cinéma vers la zone commerciale ? Si l’enquête de « Mobilité réduite » n’en fait pas état, Jean-Michel Royère a tout de même constaté l’incroyable situation géographique du cinéma : « ça mérite un zéro pointé, tout simplement ! ». La salle de ciné perchée à mi-hauteur entre la place Jaurès et celle du Château est en effet inaccessible aux personnes en fauteuil roulant, sauf à bénéficier d’un coup de main musclé pour passer l’obstacle des marches. Depuis déjà fort longtemps, il est question d’un ascenseur panoramique, mais le pro- jet reste toujours dans les cartons et il est « en phase d’attente ». La municipalité préfèrerait en effet que le cinéma quitte le centre-ville pour aller s’implanter au cœur d’un grand pôle de loisirs regroupant notamment un bowling et divers espace jeux. Le sujet est vraiment d’ac- tualité puisque l’emplacement est déjà défini : sur la zone Nord, à proxi- mité de Val Sologne et plus précisément sur un terrain derrière MGAA au lieudit La Bosserie Sud. « Ce serait la solution la plus logique. Cela dit, nous n’avons rien inventé, beaucoup de villes ont choisi de construire ce genre de grand complexe. Cela résoudrait du même coup le problème de l’accessibilité des personnes handicapées » explique Patrick Chiérico qui a rencontré François Gresset à ce sujet et l’a mis en contact avec un éventuel investisseur sur ce secteur. Tout est maintenant une question de financement… Qui va payer ? STATIONNEMENT GIG-GIC Carton jaune pour Briare et Aubigny, carton rouge pour Sully ! En 2009, cette même association s’était lancée dans une vaste tournée pour faire un état des lieux concernant uniquement le stationnement GIG-GIC (Grand Invalide de Guerre-Grand Invalide Civil). 170 villes avaient ainsi été examinées par Jean-Michel Royère et deux comparses, lesquels étaient venus faire un petit tour dans le Loiret et le Cher. Dans la catégorie carton jaune avec mention « respect partiel de la loi », on retrouve Gien avec la note de 5,73 sur 10, mais aussi Aubigny qui avait obtenu 5,82 et Briare avec 6,2 sur 10. Carton rouge en revanche avec mention « non respect de la loi » pour Cosne avec 2,5 sur 10 et pour Sully qui obtenait 1,5 sur 10, une des plus mauvaises notes de l’audit à l’époque. A noter que dans l’audit réalisé en 2010, Montargis récolte les félicita- tions et le label « Ville accessible » avec la superbe note globale de 8,03 sur 10 (dont un 10 sur 10 pour la voirie en centre-ville) Pour consulter : www.accessiblepourmoi.com

Carton jaune Quelle place pour les handicapés à Gien€¦ · nez mon handicap », et une réelle politique pour améliorer le quotidien. Et la police comme la gendarmerie sont intransigeants

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Page 1: Carton jaune Quelle place pour les handicapés à Gien€¦ · nez mon handicap », et une réelle politique pour améliorer le quotidien. Et la police comme la gendarmerie sont intransigeants

vérifié l’accès (accueil aux normes,circulation interne, ascenseurs, WCaux normes,…), et a égalementsillonné les rues du centre-ville pourapprécier la voirie et la conformitédes places « bleues » réservées austationnement des handicapés.

Mauvais points pour le centrenautique et le centre culturelRésultat des courses : Gien se situe

au-delà de la moyenne avec un 6 sur

10... mais il reste beaucoup à faire,avec notamment quelques points« noirs » dénoncés par l’association :Le Pôle emploi (La place de stationne-ment GIG GIC est très mal placée, leressaut du trottoir est supérieur à2 cm. Accès impossible) ; le centrenautique (La rampe d’accès est tropforte. Les portes sont lourdes et pasfaciles à manier. Il n’y a pas d’équipe-ment pour recevoir des personneshandicapées) ; Le centre culturel (pasde place de stationnement GIG GIC.le cheminement est long et pas flé-ché. Le sol en gravillon estglissant). Les autres sites (hôtel deville, poste, police municipale, centreAnne-de-Beaujeu, centre hospitalier,centre administratif, office de tou-risme..) ont passé l’examen avec suc-cès, malgré quelques petites cri-tiques. Quant à la voirie du « cœur deville », Jean-Michel Royère la qualifiede « praticable mais pas toujoursconforme à la loi ». Et les places destationnement GIG GIC sur la com-mune sont jugées « en nombre etbien réparties, mais pas toutes auxnouvelles normes ». En revanche,chose étrange, pas un mot sur lecinéma dont on sait qu’il est inacces-sible aux handicapés (voir encadré).

Une mise aux normes au fur et à mesure

Jean-Michel Royère, dont le but del’association créée voilà 18 mois enrégion parisienne, est de faire avan-cer les choses en faveur des handica-pés, n’a pas manqué d’envoyer lesrésultats de son audit à la presse et àla municipalité de Gien. Patrick Chié-rico, premier adjoint chargé entreautres de l’urbanisme et des travaux,et également vice-président de la voi-

rie intercommunautaire à la CDCG, abien conscience de la situation :« Cette enquête ne nous a rien appris.Je viens d’ailleurs de présenter encommission un diagnostic fait par lacommunauté des communes qui faitla liste des déficiences sur chacunedes communes. Les mises auxnormes ont déjà commencé pour cer-taines et sont programmées pourd’autres. Mais c’est là aussi une ques-tion de budget, toutes ces mises auxnormes ont un coût hallucinant. Onne peut pas tout faire tout de suite ».Aussi, la municipalité de Gien a fait lechoix de prendre les dossiers l’unaprès l’autre et de réaliser les travaux,comme c’est le cas actuellement aucentre social des Montoires. Commece fut le cas précédemment lors del’ouverture du point au droit à l’Hôtel-de-Ville. « Dès qu’on lance des tra-vaux, la mise aux normes est systé-matique, que ce soit pour unbâtiment ou pour la voirie » assureM. Chérico.

60 places « bleues » à Gien et une amende de 135 €

En revanche, pour l’accès au Pôleemploi, impasse Suzanne de Bour-bon, rien ne sera fait puisqu’un démé-nagement est prévu d’ici peu pour unregroupement avec les Assédic.Quant au cas du centre nautique, ilest étudié par la communauté descommunes pour notamment installerune nouvelle rampe d’accès. Côtécentre culturel, tout sera réglé d’ici unan. « Avant de poser la signalétique, ilfallait installer l’éclairage, c’est fait. Ilreste maintenant à procéder à laréhabilitation du bâtiment derrièrel’auditorium, ce sera fait en 2011.Ensuite, on passera à la phase prévuepour les aménagements destinés auxhandicapés : il y aura un chemine-ment et trois places de stationne-ment à l’intérieur de la cour. Chaquechose en son temps. » soulignePatrick Chiérico qui insiste sur l’atten-tion que la municipalité porte aux per-sonnes handicapés.

« Dans ce domaine, nous sommesprécurseurs depuis 1998 avec notam-ment des places de stationnement ennombre accompagnées de l’inscrip-tion « Si vous prenez ma place, pre-nez mon handicap », et une réellepolitique pour améliorer le quotidien.Et la police comme la gendarmeriesont intransigeants en cas d’infra-ction pour stationnement illicite surune place, l’amende est de135 euros » rappelle le premieradjoint qui compte beaucoup sur lecivisme de chacun pour respecter cesaménagements spécifiques. Giencompte 60 places de stationnementréservées aux handicapés, soit unequantité supérieure à ce qu’exige la

loi (une place « handicapé » pour 50places de parking).

Patrick Chiérico reconnaît certesque tout n’est pas parfait à Gien, maisla municipalité y travaille chaque jourpour y remédier d’ici 2015, avec unréel investissement en faveur des per-sonnes à mobilité réduite. Quant àJean-Michel Royère, il a prévu derevenir à Gien dans deux ans pourune nouvelle tournée d’inspectionafin d’apprécier l’évolution… tou-jours incognito, bien sûr.

Chrsytel MétaisAssociation « mobilité réduite »,

contact 09.50.10.95.33.Site internet : www.accessiblepour-

moi.com

Patrick Chiérico, premier adjoint chargé de l’urbanisme et des travaux, etJean-François Reboul, directeur-adjoint des services techniques, devant leplan de Gien qui recense l’ensemble des places « bleues » pour personneshandicapées.

En centre-ville, les automobilistes font généralement preuve de civismeet de respect pour le stationnement. En cas d’infraction, les forces de l’or-dre sont intraitables.

Une rampe spéciale a été instal-lée depuis déjà longtemps pour per-mettre l’accès au centre Anne-de-Beaujeu.

Carton jaune

Quelle place pour les handicapés à Gien ?Il reste encore beaucoup à faire pour l’accessibilité et le stationnement des personnes handicapées, c’est le constat del’association « Mobilité réduite » qui a examiné la ville à la loupe. La municipalité est justement en train d’y travailler…

6 sur 10, c’est la note que l’associa-tion « Mobilité réduite » vient d’attri-buer à la ville de Gien. « Ce n’est pastrop mal » résume le président Jean-Michel Royère qui a tout de mêmecollé un Carton Jaune à Gien, mais luia aussi décerné la mention « Encou-ragements ». Tout le détail de cetteenquête vient d’être publiée sur sonsite Internet www.accessiblepour-moi.com.

« Je suis venu à Gien incognito,sans prévenir quiconque de monpassage pour ne subir aucuneinfluence et être le plus objectif pos-sible, et j’ai testé une douzaine delieux que j’ai notés selon des critèrestrès précis qui sont les mêmes pourtoutes les villes. Cette année, unetrentaine de villes a été ainsi exami-née en détail » raconte Jean-MichelRoyère qui a donc passé la journéedu vendredi 29 octobre dernier àGien dans les principaux ERP (éta-blissements recevant du public : mai-rie, poste, bibliothèque, etc) dont il a

Six mois de prison et 75 000 € d’amende

Selon la loi Handicap du11 février 2005, tous les établis-sements recevant du publicdevront être accessibles auxpersonnes handicapées le1er janvier 2015, c’est àdire dans 49 mois ! Sauf pourles bâtiments des préfectures etdes établissements d’enseigne-ment supérieur appartenant àl’Etat dont la date est fixée au1er janvier 2011… C’est à diredemain, ou presque !

Des sanctions sont fixées encas de non-respect de cesrègles : fermeture de l’établisse-ment ne respectant pas lesdélais de mise en accessibilité,remboursements des subven-tions publiques, amende de45 000 € pour les architectes,entrepreneurs et toute per-sonne responsable de l’exécu-tion des travaux. En cas de réci-dive, la peine est portée à sixmois d’emprisonnement et à75 000 € d’amende.

Si la place Jaurès dispose bien d’une place « bleue », il est en revancheimpossible aux personnes handicapées d’accéder au cinéma. Un projet decomplexe culturel sur la zone Nord permettrait au cinéma de déménager etde devenir accessible pour tous.

Un déménagement du cinéma vers la zone commerciale ?Si l’enquête de « Mobilité réduite » n’en fait pas état, Jean-Michel

Royère a tout de même constaté l’incroyable situation géographique ducinéma : « ça mérite un zéro pointé, tout simplement ! ». La salle de cinéperchée à mi-hauteur entre la place Jaurès et celle du Château est en effetinaccessible aux personnes en fauteuil roulant, sauf à bénéficier d’uncoup de main musclé pour passer l’obstacle des marches. Depuis déjàfort longtemps, il est question d’un ascenseur panoramique, mais le pro-jet reste toujours dans les cartons et il est « en phase d’attente ».

La municipalité préfèrerait en effet que le cinéma quitte le centre-villepour aller s’implanter au cœur d’un grand pôle de loisirs regroupantnotamment un bowling et divers espace jeux. Le sujet est vraiment d’ac-tualité puisque l’emplacement est déjà défini : sur la zone Nord, à proxi-mité de Val Sologne et plus précisément sur un terrain derrière MGAA aulieudit La Bosserie Sud. « Ce serait la solution la plus logique. Cela dit,nous n’avons rien inventé, beaucoup de villes ont choisi de construire cegenre de grand complexe. Cela résoudrait du même coup le problèmede l’accessibilité des personnes handicapées » explique Patrick Chiéricoqui a rencontré François Gresset à ce sujet et l’a mis en contact avec unéventuel investisseur sur ce secteur. Tout est maintenant une question definancement… Qui va payer ?

STATIONNEMENT GIG-GIC

Carton jaune pour Briare et Aubigny, carton rouge pour Sully !

En 2009, cette même association s’était lancée dans une vaste tournéepour faire un état des lieux concernant uniquement le stationnementGIG-GIC (Grand Invalide de Guerre-Grand Invalide Civil). 170 villesavaient ainsi été examinées par Jean-Michel Royère et deux comparses,lesquels étaient venus faire un petit tour dans le Loiret et le Cher.

Dans la catégorie carton jaune avec mention « respect partiel de la loi »,on retrouve Gien avec la note de 5,73 sur 10, mais aussi Aubigny qui avaitobtenu 5,82 et Briare avec 6,2 sur 10. Carton rouge en revanche avecmention « non respect de la loi » pour Cosne avec 2,5 sur 10 et pour Sullyqui obtenait 1,5 sur 10, une des plus mauvaises notes de l’audit àl’époque.

A noter que dans l’audit réalisé en 2010, Montargis récolte les félicita-tions et le label « Ville accessible » avec la superbe note globale de 8,03sur 10 (dont un 10 sur 10 pour la voirie en centre-ville)

Pour consulter : www.accessiblepourmoi.com