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CASSIOPÉE Michèle Marineau

Cassiopée...Et je me suis disputée une autre fois avec Suzie. Suzie, c’est ma meilleure amie. Elle veut être psychologue, plus tard, et elle a l’impression que ça lui donne

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CASSIOPÉE

Michèle Marineau

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Collection QA compact

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De la même auteure chez Québec Amérique

Jeunesse

Pétronille 2 – Pétillo !, Album, 2013.

Pétronille 1 – Barbouillette !, Album, 2011.

La Route de Chlifa, coll. Titan+, 1992. Nouvelle édition, 2010.

• Prix littéraire du Gouverneur général du Canada 1993

• Prix 12/17 Brive-Montréal 1993

• Prix Alvine-Bélisle 1993

• Livre préféré des jeunes Communication-jeunesse 1993-1994

• Roman préféré des 18-108 ans, Sondage « Coup de cœur » 1997

Cassiopée, coll. QA Compact, 2002.

• Livre préféré des jeunes de 12-17 ans au palmarès de Communication-Jeunesse 2003-2004

Rouge poison, coll. Titan, 2000.

• Prix du livre M. Christie 2001

Les vélos n’ont pas d’états d’âme, coll. Titan, 1998.

• Mention spéciale du jury – Prix Alvine-Bélisle

L’Homme du Cheshire, coll. Bilbo, 1990.

Cassiopée – L’Été des baleines, coll. Titan, 1989.

Cassiopée – L’Été polonais, coll. Titan, 1988.

• Prix du Gouverneur général

Adulte

La Troisième Lettre, coll. Tous Continents, 2007. Nouvelle édition, coll. QA Compact, 2011.

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Cassiopée

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Conception graphique de la couverture : Julie VillemaireConception graphique de l’intérieur : Isabelle LépineMise en pages : Andréa Joseph [[email protected]]En couverture : Photomontage réalisé à partir d’une photographie de

pixelparticle / istockphoto.com

Québec Amérique329, rue de la Commune Ouest, 3e étage Montréal (Québec) Canada H2Y 2E1Téléphone : 514 499-3000, télécopieur : 514 499-3010

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.

Nous remercions le Conseil des arts du Canada de son soutien. L’an dernier, le Conseil a investi 157 millions de dollars pour mettre de l’art dans la vie des Canadiennes et des Canadiens de tout le pays.

Nous tenons également à remercier la SODEC pour son appui financier. Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC.

La présente édition comporte plusieurs changements par rapport aux textes originaux.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Marineau, Michèle Cassiopée (Collection QA compact ; 10) Publié antérieurement sous les titres : Cassiopée ou L’Été polonais. c1988 ; et, L’Été des baleines. c1989 ISBN 978-2-7644-0180-4 (Version imprimée) ISBN 978-2-7644-1558-0 (PDF) ISBN 978-2-7644-1936-6 (ePub) I. Titre. II. Titre : Cassiopée ou L’Été polonais. III. Titre : L’Été des baleines. PS8576.A657C37 2002 C843’.54 C2002-940721-4 PS9576.A657C37 2002 PQ3919.2.M37C37 2002

Dépôt légal : 3e trimestre 2002Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du CanadaRéimpression : janvier 2014

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés

© Éditions Québec Amérique inc., 2014.quebec-amerique.com

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À Catherine et Philippe,comme toujours.

Et à François,pour toujours.

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L ’ É T É P O L O N A I S

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Je voudrais voir la mer

Quand elle est un miroir

Où passent sans se voir

Des nuages de laine

Et les soirs de tempête

Dans la colère du ciel

Entendre une baleine

Appeler son amour

Michel Rivard

Je voudrais voir la mer

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C H A P I T R E

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Pourtant, la semaine avait bien commencé. Enfin, commed’habitude. Mais hier, jeudi si vous voulez savoir, ça s’est gâté.Un test de maths pourri, un feu sauvage en préparation (aujour-d’hui il est là : j’ai un flair infaillible pour les prévoir, c’est mêmele seul domaine où je ne me trompe jamais), une chicane avecSuzie. Et, pour finir le plat, ma mère est en amour.

Oh ! elle dit que non, que c’est un ami, pas plus, une con-naissance professionnelle. Ah oui ? Et depuis quand elle va pas-ser des fins de semaine à New York avec des « connaissancesprofessionnelles » ? Et qu’elle se donne la peine de renouveler sagarde-robe pour l’occasion ? Elle a même acheté un soutien-gorge en dentelle et la petite culotte assortie. Hier soir, quand jesuis tombée dessus en fouillant dans ses affaires, ça m’a donnéun coup. C’était du sérieux. On n’achète quand même pas unsoutien-gorge en dentelle pour visiter des musées et parler dutemps qu’il fait. Je ne savais pas trop quoi dire, alors j’ai ditn’importe quoi, j’ai dit que j’espérais qu’elle n’avait pas oubliéles jarretières, noires de préférence, ça a beaucoup de succèsauprès des vieux, les jarretières. Elle n’a pas répondu. Elle s’estcontentée de me faire son drôle de sourire tout croche avec lessourcils levés.

J’ai continué à farfouiller dans ses vêtements. Si au moinselle s’était fâchée, j’aurais pu me fâcher, moi aussi, me mettre àcrier, lancer ses affaires partout. Et j’aurais eu moins de mal à ne

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pas pleurer. Toute la journée, je m’étais retenue. Depuis quej’avais trouvé les billets.

Je m’étais levée en retard, comme trop souvent, et j’essayaisde ne pas m’étouffer avec mon verre de lait et mon croissantquand j’ai aperçu un bout d’enveloppe qui dépassait d’une pilede journaux et de revues. J’ai tiré. Des billets d’avion pour NewYork, départ le 16 avril. La fin de semaine de Pâques. Autrementdit, la fin de semaine prochaine. À ce moment-là, maman estentrée dans la cuisine. En voyant ce que j’avais dans les mains,elle a eu un air un peu bizarre. Moi, j’étais folle de joie, vouspensez bien.

« On va aller à New York ? Voir Jean-Claude ? C’est génial,maman ! »

Là, j’ai vu que quelque chose clochait. Maman avait l’air deplus en plus bizarre, gênée avec quelque chose de triste dans lesyeux.

« On va aller à New York ensemble, Cass, je te le promets.Mais pas tout de suite. L’été prochain, peut-être. Ou à l’au-tomne.

— Ou à la Trinité, oui. Mais alors, ces billets-là, c’est quoi ?C’est toi qui vas à New York ? (Elle a fait oui de la tête.) Mais…avec qui ? »

C’est à ce moment-là qu’elle m’a sorti son histoire de l’amipas plus, de la connaissance professionnelle et tout le tralala.Elle a dû me dire son nom, mais je ne l’écoutais plus tellement.Maman allait à New York sans moi. Pire : avec un homme. Il abien fallu que je me rende à l’évidence : elle était en amour !

« De toute façon, Cassiopée, à Pâques tu t’en vas à Suttonavec Georges et Patricia. C’est prévu depuis longtemps, ça tetente, ça va te faire du bien d’aller à la campagne… »

Georges, c’est mon père. Patricia, c’est sa (nouvelle) femme.Et Cassiopée, vous vous en doutez, c’est moi. C’est aussi uneconstellation et une reine vaniteuse (j’ai cherché dans le dic-tionnaire). Quand j’ai le malheur de me plaindre de mon nom,maman me rappelle que j’ai quand même de la chance d’être

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une fille parce que, pour un garçon, elle et papa hésitaient entreNeptune et Triton. Bon, d’accord, j’ai échappé au pire. N’empê-che que je suis affublée d’un nom que je traîne comme unemalédiction. Cassiopée Bérubé-Allard. ABC à l’envers. J’en aimal au ventre à chaque début d’année. Il faut voir la légère hési-tation des profs avant de prononcer mon nom. Leur ton pres-que interrogateur. (Non, mais, c’est pas une blague ?) Et leursyeux curieux qui fouillent la masse d’élèves effoirés devant eux.(À quoi peut bien ressembler une fille de douze, treize, mainte-nant quatorze ans qui porte un nom pareil ?) Dans ces moments-là, je regrette tellement de ne pas être grande, mince, avec descheveux au moins bicolores, des vêtements aux couleurs élec-triques et des talons hauts comme ça. Pourquoi pas un fume-cigarette, tant qu’à y être? Ou encore de longs cheveux vaporeuxet un petit air romantique et mystérieux. Au lieu de ça, j’ai unetête (et tout le reste) à m’appeler Nathalie ou Isabelle. Grandeurmoyenne, grosseur moyenne, cheveux bruns, yeux bruns,lunettes, ni très jolie ni particulièrement laide. Anonyme. Ajoutezà cela des résultats moyens à l’école (sauf en français, mais j’aimeça, je n’ai pas de mérite) et une timidité qui me fait dire desbêtises ou des banalités à peu près chaque fois que j’ouvre labouche, et vous aurez une image assez nette de moi. Déprimant.Quand je veux me remonter le moral, je me dis qu’on m’a donnéun corps qui ne me ressemble pas, un corps qui cache celle que jesuis vraiment. Un jour, bien sûr, je vais révéler au monde qui jesuis, découvrir des cités perdues, inventer une formule mathéma-tique pour expliquer l’origine de l’univers, explorer les mers loin-taines, soigner les malheureux du bout du monde. En attendant,je ferais mieux de revenir à mon histoire de mère amoureuseabandonnant sa fille unique et préférée.

Maman m’a donc dit : « Cassiopée (mauvais début : quandelle m’appelle Cassiopée, c’est que j’ai fait un mauvais coup ouqu’elle se sent coupable), Cassiopée, l’air de la campagne va tefaire du bien, je te trouve un peu pâle.» Et quelques autres bêtisesdu genre. Moi, je me sentais toute drôle, le cœur à l’envers (pas

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étonnant qu’elle m’ait trouvée pâle). J’ai pris mon sac et monchandail vert. Et je suis partie pour l’école sans même lui sou-haiter une bonne journée.

***

Hier, donc, journée pourrie. Ça ne s’est pas tellementarrangé aujourd’hui. J’avais beau essayer de me concentrer surdes choses passionnantes comme l’imparfait du subjonctif et leschoix de carrières en informatique, je revoyais toujours lesbillets pour New York et le soutien-gorge en dentelle (je sais,j’en parle beaucoup, mais on ne contrôle pas ses visions). Et jeme suis disputée une autre fois avec Suzie.

Suzie, c’est ma meilleure amie. Elle veut être psychologue,plus tard, et elle a l’impression que ça lui donne le droit deposer des tas de questions intimes à tout le monde. En tout cas,elle doit avoir la vocation parce que, quand je me sens à l’en-vers, elle s’en rend toujours compte.

« C’est quoi, ton problème ? (Elle est fière d’aller droit aubut.)

— Rien.— C’est quand même pas parce que j’ai dit que j’aimais

mieux Francis Cabrel que Renaud que tu vas me bouder pen-dant des semaines ?

— Ben non, c’est pas ça.— C’est quoi, d’abord ? »Je m’étais dit que je n’en parlerais pas, que c’était ma peine

et ma colère à moi toute seule, que ça ne la regardait pas, mais,la première chose que j’ai sue, j’étais en train de lui raconter lesbillets, oui, pour Pâques, non, elle n’est jamais partie sans moi,oui, plein de vêtements neufs, oui, ça lui va bien, mais je m’enfous, je veux pas qu’elle y aille, pas avec ce bonhomme-là, ohArthur ou Alphonse, quelque chose comme ça, mais oui biensûr j’invente, je l’ai pas entendu son nom, oui, en dentelle, et lapetite culotte qui va avec.

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Eh bien, au lieu de compatir avec moi et de me remonter lemoral, Suzie s’est mise à m’engueuler ! Selon elle, j’étais justeune égoïste macho (!) et réactionnaire (?). Alors, comme ça, jecroyais que les femmes devaient rester à la maison pour torcherles petits et particulièrement les grands bébés dans mon genre ?Comme ça, je refusais à ma mère le droit de vivre sa vie defemme ? Que mon père ait eu des tas de blondes dans sa vie,moi je m’en foutais, qu’il ait fait un bébé à une autre femme, jetrouvais ça correct, mais que ma mère se permette, une foisdans sa vie, de s’amuser un peu sans moi, et je la traitais de tousles noms. Allez donc répondre à ça. Suzie voulait que je mesente coupable (ça doit être la théorie à la mode en psycholo-gie), mais je n’allais pas lui faire ce plaisir. J’ai répliqué que jen’avais pas besoin de ses discours et de sa morale, qu’elle n’avaitrien compris et qu’elle pouvait bien aller… aller à Tombouctouvoir si j’y étais ! Puis j’ai tourné les talons avec mon air le plusdigne.

«Ce serait drôle si ta mère avait un bébé, elle aussi. »La vache ! Ma mère ou Suzie ? Un peu les deux, je suppose.

Et me voici donc, par un beau vendredi soir d’avril, tourmentéepar l’image de ma mère, en dessous de dentelle, un bébébraillard dans les bras. Et je n’ai même jamais vu le père !

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D’après ce que j’ai compris, un mistral gagnant, c’est unesorte de bonbon. Je ne sais pas à quoi ressemble ce bonbon niquel goût il a, mais ce n’est pas vraiment important. Ce qui estimportant, c’est ce que Renaud dit à sa fille et que j’ai envie dedire à ma fille à moi.

Constance, ma petite fille qui semble déjà bien accrochée àla vie, ma petite fille qui vient de se réveiller et qui me réclame àgrands cris rageurs, si j’avais à te souhaiter une chose, une seule,ce serait d’aimer la vie. De l’aimer même si…

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CASSIOPÉEMichèle Marineau

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quebec-amerique. com

« […] une belle histoire d’amour tout en élans, en emballements et en empor tements au terme d’un gai pèlerinage pour mieux grandir. »

Le Devoir

« À lire autant pour le thème très actuel que pour l’écriture très heureuse. »

Communication-Jeunesse

« Cassiopée a de l’humour à re vendre, une facilité d’adapta­tion, du cran, elle est directe et sensible. Elle fait partie de cette jeunesse qui apprivoise bien sa sexualité, cherchant à l’harmo niser avec toute sa person nalité. »

Lurelu

Dans Cassiopée, Michèle Marineau aborde avec talent et sensibilité le nécessaire et parfois dou loureux passage à l’âge adulte. Voici deux de ses grands succès, L’Été polonais (Prix du Gouverneur général) et L’Été des baleines, réu­nis en un seul volume et enrichis d’un épilogue inédit.

Cassiopée : quinze ans, un prénom emprunté à une constellation, des questions et des rêves plein la tête… Au fil des pages et des saisons, elle nous raconte ses amis, sa famille, l’école, les joies et les angoisses de son quotidien. Et, surtout, l’éblouissement et la fragilité de son premier amour.

Livre préféré des jeunes de 12-17 ans au palmarès de Communication-Jeunesse 2003-2004