75
Catalogue des Artistes de la Galerie Kenny Adewuyi Julien Allègre Nicole Bottet Gisèle Buthod-Garçon Claude Champy Bernard Dejonghe Edmée Delsol Nathalie Deshairs Isabelle Durand Christiane Filliatreau Gérard Fournier Franta Frédérick Gagnè Daniel Grobet Alain Grosajt Francis Guerrier Jean-Luc Guin’Amant Bertil Hansson Tetsuo Harada Medjid Houari Sophie Lavaux Dominique Limon Patrick Loste Enrique Mestre-Jaime Setsuko Nagasawa Jean-Philippe Pernot Danielle Prijikorski Florian Rosier Gottfried Salzmann Shahabuddin Kasono Takamura Paule Tavera-Soria Akiko Toriumi Camille Virot Jean-Marie Zazzi art contemporain et actuel

Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Cata loguedes Artistes de la Galerie

Kenny Adewuyi

Julien Allègre

Nicole Bottet

Gisèle Buthod-Garçon

Claude Champy

Bernard Dejonghe

Edmée Delsol

Nathalie Deshairs

Isabelle Durand

Christiane Filliatreau

Gérard Fournier

Franta

Frédérick Gagnè

Daniel Grobet

Alain Grosajt

Francis Guerrier

Jean-Luc Guin’Amant

Bertil Hansson

Tetsuo Harada

Medjid Houari

Sophie Lavaux

Dominique Limon

Patrick Loste

Enrique Mestre-Jaime

Setsuko Nagasawa

Jean-Philippe Pernot

Danielle Prijikorski

Florian Rosier

Gottfried Salzmann

Shahabuddin

Kasono Takamura

Paule Tavera-Soria

Akiko Toriumi

Camille Virot

Jean-Marie Zazzi

art contemporain et actuel

Page 2: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

02

Kenny Adewuyi

Julien Allègre

Nicole Bottet

Gisèle Buthod-Garçon

Claude Champy

Bernard Dejonghe

Edmée Delsol

Nathalie Deshairs

Isabelle Durand

Christiane Filliatreau

Gérard Fournier

Franta

Frédérick Gagnè

Daniel Grobet

Alain Grosajt

Francis Guerrier

Jean-Luc Guin’Amant

Bertil Hansson

Tetsuo Harada

Medjid Houari

Sophie Lavaux

Dominique Limon

Partick Loste

Enrique Mestre-Jaime

Setsuko Nagasawa

Jean-Philippe Pernot

Danielle Prijikorski

Florian Rosier

Gottfried Salzmann

Shahabuddin

Kasono Takamura

Paule Tavera-Soria

Akiko Toriumi

Camille Virot

Jean-Marie Zazzi

page 04

page 06

page 08

page 10

page 12

page 14

page 16

page 18

page 20

page 22

page 24

page 26

page 28

page 30

page 32

page 34

page 36

page 38

page 40

page 42

page 44

page 46

page 48

page 50

page 52

page 54

page 56

page 58

page 60

page 62

page 64

page 66

page 68

page 70

page 72

Page 3: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

03Aux Arts etc.

La Galerie 22 est ne�e en 2007 quand elle ouvrit ses portes, le 29 juin, a� Coustellet, au cœur duLube� ron. L'ambition porte�e par ce projet est de faire connai�tre des artistes contemporains, franc�ais,japonais ou de tout autre nationalite� et dont le travail s'ancre dans un he� ritage artistique fort toutautant que dans une re�elle contemporane� ite� . Novateurs, cre�ateurs, les artistes pre� sents a� la Galerie22 sont des auteurs a� la posture affirme�e qui, par dela� l'effervescence des modes et des imagesfaciles, signifient leur œuvre absolument.

Ils participent de ce tissage de l'histoire de l'art et le revendiquent, par leur travail, au-dela� duverbe. C'est cet absolu que je m'emploie a� pre� senter, diffuser et faire connai�tre par les expositions,la pre� sence sur des salons et les partenariats qui se de� veloppent chaque anne�e.

C'est cette ambition qui pousse chaque anne�e la galerie a� ouvrir des horizons nouveaux enaccueillant des artistes connus ou inconnus. Une synergie qui nous conduit a� porter leur art a� laconnaissance des amateurs, des collectionneurs, des be�otiens aussi.

J'espe� re que votre passion de l'art accompagnera ce projet pour l'ancrer toujours plus dansl'univers des arts.

Jane Moze� lius Dreyer

Page 4: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

04

Kenny ADEWUYISculpture

Né en 1959 au Nigéria.

Collections publiques :

1985 : Sculpture Garden . Ahmadu Bello University, Zaria. Nigeria.

1998 : Alliance Française. Kaduna. Nigeria.2001 : Ecole des Arts Plastiques. Saint Dié

des Vosges. France.2004 : Maison de France. Lagos. Nigeria.

Centre Georges François Leclerc. Dijon. France.

2011 MJC Philippe Desforges Nancy

Symposiums Internationaux :

2002 : « 12ème Festival International de Sculpture : Camille Claudel »La Bresse. Hautes Vosges. France.

2004 : « 14ème Festival International de Sculpture :Camille Claudel »La Bresse. Hautes Vosges. France.

Galeries permanentes :

Galerie Musée des Arts Derniers, Paris.Galerie Art Espace 83, La Rochelle.Galerie 22 , Coustellet.Beddington Fine Art Sculpture Garden,Bargemon.The Mojo Gallery, AL Quoz 1, Dubai.Signature Gallery, Lagos, Nigéria.

Si une sculpture s'inscrit dans l'espace,définit même son espace, celle de KennyADEWUY! s'inscrit aussi dans le temps,dans un autre temps, un temps suspendu,un temps qui n'oublie pas l'homme. Les vis-ages de ces sculptures, malgré leur pe-titesse, ne sont pas inexpressifs, au con-traire, ils expriment une concentration in-tense, il sont en accord avec leur temps, enméditation ou en contemplation.Ces femmes et ces hommes s'accrochent àleur terre, ils sont la terre et dépassent leursouffrance individuelle pour rejoindre uneterre humaine où ils pourront enfin semouvoir librement.Chez les Dogons, le pied est le premierbourgeonnement de l'embryon, chez Ken-ny ADEWUYI, sculpteur nigénan, chaque s-culpture est une naissance, une naissancede l'homme mais aussi et toujours la nais-sance de l'humanisme.

Page 5: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

05

x

Page 6: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Julien ALLÈGRESculpture

Né en 1980 à Arles.Sculpteur et musicien percussioniste Galeries permanentes :Galerie 22 , Coustellet.Galerie Ariel Sibony p. des Vosges, ParisGalerie Marie Vittoux , ParisExpositions récentes :2012 Galerie 22, Coustellet

ABBYAC, Villeneuve les AvignonClinique des 2 Alice, BruxellesGalerie P13 , Heidelberg, Germany

2011Ferme des Arts ,Vaison la RomaineGMAC, Paris BastilleGalerie FAE de Boulogne / SeineABBYAC de Villeneuve les AvignonChapelle des Penitants Blancs GordesGalerie Au Delà des Apparences Annecy

2010Salon Métamorphose des Matéri-aux ParisGalerie FAE Boulogne sur SeineSalon Art London Cogolin (06)La Ciotat, Les Arts en Chantier Galerie LBL , La Flotte en Ré

L’oeuvre de Julien ALLEGRE nous parled'âme humaine. Loin de l'image conven-tionnelle du corps, son expression défi nosreprésentations formelles.Tout d'abord, ilguette les vestiges abandonnés, retenantd'eux les barils. Il découvre avec délecta-tion l'inépuisable ressource de cettematière, superstar de la consommation, té-moin des belles années de cette dernière etdu pouvoir de la mondialisation d’aujour-d’hui. Il s'est aussi crée un genre de partson mariage entre fer et bronze, sorte dematière ambivalente pourvue de traits à lafois de vieillesse, chargée d'histoire, im-mancablement fragile, mais aussi embelliede traits de noblesse par la surface dubronze synonyme de richesse et d'intem-poralité.Pour lui l'échange est vif, son support estloin d'être inerte, il a juste sommeillé etdans son silence, il s'est nourrit du temps.Le sculpteur n'efface pas les défauts, bienau contraire,il exalte la mémoire de l'objet,il se moque du courant pour lui la rouilleest un gage de vie, une vérité qu'il ne fautpas occulter. Ce bidon icône du XXèmenous ramène à notre condition deconsommateur en portant ce rébus au rangde l'art, Julien ALLEGRE questionne lespectateur sur le rôle de l'art à l'époque oùla mondialisation nous écarte du sens de lavie, il nous parle aussi de sa préoccupationà l'encontre de l'environnement et s'at-tache à redonner de la vie à ce qui auraitdû disparaître.

Texte M. LANDERER

06

Page 7: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

07

Page 8: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Nicole BOTTETPeinture

Collections publiques:Musée de l’Albertina Vienne Autriche Musée Nichido Kasama Japon Bibliothèque nationale de France Musée Jenish Vevey Suisse Musée Carolino Augusteum SalzbourgAutriche Musée Olympique Lausanne Suisse Albertina Museum Vienne/Autriche MuséeCaroleum Augusteum -Salzbourg/Autriche Bibliothèque nationale Paris/France MuséeNichido de Kasama – JaponMusée Essl Klosterneuburg Autriche

Bibliographie :N.Bottet Texte de Gilbert LascauxFragments international Editions 2011

« Ecrits »Gérard Grisey Ed.Guy lelong col-lection MF 2008. Dont un extrait titré “ 3compositeurs et un peintre”

Le temps Effeuillé texte de ValérieDuponchelle. Edition de l’Amateur Paris2002

L’Instant Immobile N.Bottet. Texte de JeanMarie Dunoyer 1999

Livre d’artiste, lithographies sur 35 pierreset texte de nicole bottet EditionsNeuhauser Kunstmühle, SalzbourgAutriche.

08

Chaque tableau de Nicole Bottet étonne,surprend. Il séduit. Il suppose une éléganceimprévue, un charme soudain, une simplic-ité harmonieuse. Il propose des variations,des rythmes modifiés, des fugues discrètes,les jeux de l’équilibre et des instabilités, lesoscillations, l’espace mouvant, les sillages,les transparences, les traces, les em-preintes.Chaque tableau est une chance, une bara-ka, une aubaine. Il est une occasion, unsort. A chaque coup de pinceau, l’artisteose, elle se lance. Elle risque sans cesse.Dans le champ de la création, elle est uneaventurière. Elle tente et décide. Elle essaieet fonce. Elle agit à la bonne occasion, dansle lieu convenable, au moment favorable,par les gestes appropriés, à la belle heure,pour la joie et par la joie. L’opportunité estirréversible, comme le premier chant ducoq à l’aube. L’artiste voyage à l’intérieurde l’inexploré.

Texte Gilbert Lascault

Page 9: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

09

Page 10: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

10

Gisèle BUTHOD-GARÇONCéramique

Gisèle Buthod-Garçon travaille la tech-nique du Raku depuis 1982 ce qui lui a per-mis d’étudier les effets de métallisation etde réaliser ses pièces en combinant le tour,la plaque, le modelage.Les formes qui témoignent d’une grandemaîtrise plastique appellent un émail é-pais, sensuel, presque moelleux, aux nu-ances nacrées, avec des traces d’ocrepresque or filant dans le blanc. Fruits de sesrecherches plus récentes, des piècesprésentent un intérieur émaillé telle unenacre de coquillage, tandis que l’extérieurgarde un aspect d’argile gris mat délicate-ment perlé de sels d’argent, l’ensembleévoquant un raffinement certain.Son œuvre est forte et sûre… Avec lasonorité mate et métallique de ses émauxet la luisance de ses lustres. De grandesformes lisses, puissantes, équilibrées,asymétriques.

Institutions et Musées:

Musée de la céramique à SèvresMusée Art et Industrie “ la Piscine” àRoubaixMusée Adrien Dubouché à LimogesCollection du FRAC Languedoc RoussillonCollection FRAC Basse NormandieMinistère de la Culture Française Belgique Musée Ariana à Genève

Page 11: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

11

Page 12: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

12

Claude CHAMPYCéramique

Claude Champy est un céramiste françaisné en 1944.Diplômé de l'École parisienne des métiersd'art (anciennement installée dans l'HôtelSalé), Claude Champy travaille à la produc-tion dans une faïencerie avant de constru-ire un premier four à bois, à Plaisir (Yve-lines).Fin 1972, il quitte définitivement l'usinepour se consacrer entièrement à son pro-pre travail.En 1975, sa participation à l'exposition « 18artistes et la terre » (Saint-Rémy-de-Provence, galerie Noëlla Gest) le propulseau rang des jeunes céramistes parmi lesplus prometteurs de la création française.L'année suivante, la galerie Sarver, à Paris,lui consacre une exposition.Depuis, Claude Champy a été exposé aumusée des Arts décoratifs de Paris, auMusée national de céramique de Sèvres(qui a acquis plusieurs de ses pièces).Depuis 1979, il expose régulièrement à l'étranger. En juin 2009, le principe de l'exposition« [Des] artistes et la terre » est relancé avecla publication, sous la direction d'Arnauldde l'Épine du livre 8 artistes & la terre1. Enseptembre 2010, la Galerie XXI2 expose leshuit artistes en question à Paris.La production de Claude Champy se dé-cline non seulement à travers les formestraditionnelle de la poterie (bols, pots, vas-es...) mais aussi par grands thèmes aux-quels il revient régulièrement : « Boîtes »,« Falaises », etc.

Il est aujourd'hui l'un des rares céramistesfrançais reconnus à l'échelle interna-tionale.DistinctionEn 1988, Champy reçoit le Grand Prix dumusée Suntory de Tokyo. Il noue à cetteépoque des liens durables avec descéramistes japonais.

Expositions :2005 Galerie Holstein, Bremen, RFA

Galerie Capazza, Nancay, FranceGalerie Kouei-Gama,Tokoname.Japon

2006 Galerie Pierre, ParisGalerie Fusion, Toulouse Galerie Loes et Reinier, Deventer, Pays-BasKünstlerresidenz in Fuping,China

2007 « collect », Londres, Grde-Bretagne2008 Galerie Geneviève Godard, Lille

Galerie Hélèné Porée, Paris2009 Galerie B15, Munich, Allemagne

Galerie Capazza, Nancay, France2010 Musée de Sèvres

Cie de la Chine et des Indes

Page 13: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

13

Page 14: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

14

Nathalie DESHAIRSPeinture, Encre & Pierre noire

Née en 1964 à Grenoble. (France)Vit et travaille à Menton.Enseigne à l’école d’Arts Plastiquesde Menton de 1993 à 2004.Etudie à l’école des Beaux-Arts d’Aix enProvence de 1983 à 1987.Expositions :2012 Au-delà des Apparences, Annecy

Bogéna Galerie, ST Paul de VenceEspace Eqart, MarciacParcours de l’art , AvignonGalerie 22, Coustellet

2011 Galerie 22 CoustelletBogena Galerie ST_Paul de VenceGalerie Claudine Legrand, ParisJack Drougard Gallery, ST Emilion

2010 Lille Art Fair (J. Drougard Gallery)Affordable Art Fair (J. Drougard gallery ) ParisGalerie Otero. La Colle/LoupGalerie Sievi, Berlin Galerie 22, CoustelletEspace Eqart, Marciac

2009 Lille Art Fair, Galerie du ChâteauFoire d’Art contemporain,L’Isle surla SorgueJack Drougard Gallery, St EmilionGalerie 22, CoustelletTour Lascaris, GorbioSt-Art, Strasbourg (J. Drougard Gallery)

2008 Château des terrasses, Cap d’AilGalerie Otero, St-Paul de Vence

LE CORPS ET L’ÂME - OU « L’INSOUTEN-ABLE LÉGÈRETÉ DE L’ÊTRE »

Fragile, dynamique et léger à la fois,présent et fort de caractère dans un galbe,tremblant et à peine visible à d’autres en-droits, le graphisme de Nathalie Deshairsressemble à des cordes offrant une har-monie de multiples nuances. On observedes lignes qui respirent, enflent et se re-tirent en suivant une silhouette de grandeplénitude ou celle d’un être frêle. Desméandres se croisent, s’entrelacent, sevolatilisent en haut de la toile pour réappa-raître quelque part en bas. Fagotés dans unpoint culminant, ces traits constituent danschaque œuvre le centre névralgique, don-nant naissance à une énergie qui sepropage sur la toile entière. Fine coloriste, l’artiste utilise pour les fondsde ses toiles une gamme chromatique at-ténuée et jamais opaque. Elle fait vibrer cesarrière-plans grâce à la superposition deplusieurs couches translucides. Quelquescoulures ou grattages ainsi que deshachures offrent à l’œil une profondeur in-

saisissable. Les formes se détachent dufond tel un fil de fer qui sert de squelettepour une sculpture. La matière dans cestoiles se compose de teintes douces ou ac-centuées, d’un jeu de lumière, du clair-ob-scur et du plein et vide.Sur le chemin d’une recherche profondequant à la liaison entre chromatisme etgraphisme, Nathalie Deshairs réduit dansses compositions noir et blanc le langagesecondaire des couleurs pour accentuer ladualité entre la légèreté et la pesanteurdes matières. Photographe, graveur et peintre à la fois,elle a réalisé ses œuvres à l’huile ainsi qu’aufusain et à la pierre noire. L’artiste nousprésente le corps humain comme une car-nation de l’âme. Ses œuvres sont la quin-tessence d’une fatalité des contraires entrematière et spiritualité à laquelle noussommes exposés tout au long de notre vie,cette « insoutenable légèreté de l’être ».

Katharina Kolb, Juillet 2009.

Page 15: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

15

Sans titre (huile sur toile 120 x 120)

Page 16: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Bernard DEJONGHECéramique

16

Né en 1942. Vit et travaille à Plaisir, France1964-68 Ecole des Métiers d’Art à Paris

Collections publiques :

Arles, France, Musée Réattu.Coburg Germany, Kunstsammlungen vesteCoburg.New York, USA, Corning Museum.Evreux, France, Musée de l’Ancien Evêché.Faenza, Italie, Musée International de laCéramique.Lausanne, Suisse, Musée des Arts Décorat-ifs.Londres, Victoria and Albert Museum.Nagahama city, Japon, Kurokabe Museum.Réseau des Grands Sîtes de FranceAthène , Grèce, Benaki MuseumMusée du verre de ConchesNice, France, Musée d’Art contemporain.Paris, France, Musée des Arts Décoratifs.Sapporo,Japon Hokkaido Museum ofModern Art.Sars Potteries, France, Musée du VerreSèvres, France, Musée National deCéramique.Inchéon, Korea, Musée International de laCéramique.

Turin Italie, Musée du Design.Athène, Grèce, Benaki Museum.

PRIX :1994 World Glass now, Hokkaido Museumof Modern Art, Assahi Shinbum Prize1995 Paris, Grand Prix National du Min-istère de la Culture1996 Prix Culturel de la ville de Bourges2001 Paris Prix Bettencourt pour l’intelli-gence de la main2006 Paris - Maitre d'Art

2009 Musée d’Hyères, Chapelle des templiers Inchon Muséum, Corée du Sud, “Adventures of the fire“ .Musée de Sarreguemines, “Rouges“. Strasbourg „ La Chaufferie“ Fusions noires – Fusions Blanches“ .

2010 Baden Baden Allemagne Galerie BLondres Galerie Besson - Collect.Paris Galerie Varnier.Nançay Galerie Capazza.

2011 Ecouter le Monde- Musée archéologique de Bibracte. Musée de Biot.

Page 17: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

17

Page 18: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Edmée DELSOLCéramique, verre

18

1997 Galerie Braggiotti, Amsterdam,Hollande, 19991999 Galerie Ortilles, Paris, 20022001 Galerie Nadir, Annecy2002 Galerie Marianne Brand, Car-rouge Genève 2003 Galerie Fusion, Toulouse2004 Galerie F.Duduit, Honfleur 2005 Galerie Pierre, Paris2006 Abbaye d’Arthous, ConseilGénéral des Landes, avec M. Réquéna2007 Galerie Capazza2009 Galerie H. Porée, Paris2010 Galerie Compl. d’Objet, Rouen,1996, 1998, 2001, 2007, 2010, Martot2011 Galerie G.Godar, Lille, 1998,2001, 2006, 20112011 Sèvres, Cité de la Céramique, Re-tour d’Afrique2012 Avignon, Chapelle du Miracle

Collections publiques et Musées

Musée des Arts Déco, ParisMusée du Verre, Sars PoteriesMusée d’ElbeufErnsting Stiftung Alter Hof Herding Coes-feld-Lette Musée de SèvresFRAC de Basse Normandie

Page 19: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

19

Page 20: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Isabelle DURANDCéramique

Née à Lille en 1970.

1986 à 1988 Diplomée de l’Institut SaintLuc de Tournai , section décoration.

1989-1990 Ecole des Beaux de Paris (coursdu soir).

1992-1993 Ecole Beaux Arts de Tourcoing.

1995 Cours avec la céramiste MichèleFISHER.2003 Stage avec Camille Virot

1998 à 2002 Cours du soir de modelage etde céramique à l’Ecole des Beaux Arts deTOURNAI sous la direction du sculpteurEmile DESMET.

Expositions :

Galerie 22 à Coustellet, Galerie del’Ancienne Poste à Toucy, GalerieGeneviéve GODAR à Lille, Treigny enBourgogne, Galerie WINANCE à Tournai,Biénnale de la céramique à Chartres deBretagne, galerie EMPREINTES à Aydat,Galerie 22 à Coustellet, au jardinBotanique du Montet à Vandoeuvre, à Sionau marché de la céramique, au FestivalInternational de la Geographie à Saint Dié.

20

Page 21: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

21

Page 22: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Christiane FILLIATREAUCéramique

Née en 1952.

1968 - 1973 Beaux-Arts de MARSEILLE(Diplôme national de céramique,).1974 - Stage chez BEN-LISA à PUYRICARD(pratique du four à bois à hautetempérature).1974 - 1977 Enseigne à l’Université deProvence section Art Plastique1976 - Intallation d’un atelier personnel.

Nombreuses expositions depuis 1974 à ce jouren France , Suéde, Dannemark, Belgique..

« Les cases nourricières » par leur densitéexprime l’ambivalence de leur identité.Formes oblongues taillées dans la masse dela matière elles se dressent érectiles,phalliques. Mais coiffées du téton maternelelles induisent aussi dans la même œuvre,l’idée de l’allaitement, de la sève nourri-cière, vitale et celle de l’abri rassurant, pro-tecteur.Lorsque les « cases » se parent de colliers,de guirlandes ou de collerettes debroderies de terre, l’aspect ludique cède laplace dans l’atelier à une bien étrangeséance d’exorcisme du souvenir. L’artiste u-tilise « le fil rouge » à coudre ou à broderpour un long et patient travail de passe-lacet entre les couches de terre comme s’ils’agissait de renouer le fil ancestral d’ungeste perdu et qui dans le même soufflelaissait réaffleurer les traces disparues aveclui, des visages, des sentiments des ab-sences ou des vides à combler.

22

Déchirures, failles à recoudre au fil noir,surjets de blessures en mal de cicatrisation.L’œuvre plus loquace que les aveux mal-adroits, soigne et atteint l’universel dèslors que celui qui la reçoit accepte ces lec-tures subliminales dans lesquelles il se perdet se retrouve.

Il n’est pourtant pas question de se limiterà lire dans l’œuvre de Christiane les attrib-uts manifestes de la féminité (sein, sexe,lèvres) et les symboles en creux qui s’y rat-tachent, (coupe, vase, corolles, fil) pour serendre à l’évidence que l’artiste ne se satis-fait pas seulement de cette complétude ouharmonie à travers la bipolarité des genres.

Elle semble aller plus loin encore, exaltantson propre féminin comme une force ma-tricielle, réceptive, essentielle dans laquelles’origine sa puissance créatrice. Acceptantau travers de ses œuvres, d’aller vers cet es-sentiel de sa propre métamorphose : « Vasvers toi-même et deviens ce que tu es »,elle apprivoise le creux, le vide en elle, partà sa rencontre pour l’épouser. Elle dit sou-vent désirer « sculpter le vide à l’intérieurde ses pièces » où s’origine la forme à voir.Comme si au bout du conte l’harmoniedans l’unité s’était reconstruite et Fillia-treau de reconnaître et de saluer enfinChristiane, la toute-femme et mère de sesenfants et de ses oeuvres.La paume des mains peut alors devenirberceau.[....]

[....]Christiane Filliatreau entre rigueur et s-incérité, les deux limites qu’elle donne à saquête, fait partie de ces artistes qui ontchoisi l’humilité- et par conséquent lesmarges- pour créer. A ceux qui se sententprêts de se mettre en chemin, celui del’éveil, ou dignes de tenter l’expérienced’un vrai questionnement sur le sens de larecherche artistique… qu’ils aillent donc àsa rencontre.

Myriam Boutrolle

Page 23: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

23

Page 24: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

24

Gèrard FOURNIERSculpture

Né en 1948 à Rodez.Expositions :

2011 Galerie 22 , Coustellet2010 Galerie Capazza, Nancay2009 Galerie Art-Pluriel, LYON

Galerie Sordini, MARSEILLE« Les Jardins des Paradis », CORDESMusée de HYERES

2008 Musée du Verre, CARMAUX (rétro-spective)2007 Galerie Fusion, TOULOUSE

Galerie M. Cazin, Siniane la Rotonde2006 Galerie L’ivre d’Art, RODEZ

Galerie Sordini, MARSEILLETerra-mémoria, BOZOULS Galerie Art-Pluriel, LYON

2005 Galerie L’ivre d’Art, RODEZ Galerie Castang, PERPIGNAN

COLLECTIONS PUBLIQUES:

USA : Musée de Scottsdale, ArizonaMusée de Mobile, ALABAMA

France : Musée de CONCHESMusée du verre, CARMAUXFondation Villa’ Datris,Isle sur la Sorgue

Allemagne :Musée de BAMBERG

Peint depuis la fin des années 60. Pratique la gravure taille-douce de 1976 à 1986.Sous l’influence de la gravure et de l’environnement dans lequel il vit, travaille le schisteet aborde la sculpture.« D’abord le plaisir de la découverte quand la pierre m’interpelle par sa forme naturelle,sa structure, son mouvement, ses lignes. En suite il faut l’asseoir, lui trouver son équilibrequi va la révéler et lui donner toute sa présence. L’humaniser en introduisant dans cettematière une idée, une trace, qui sera traduite par une architecture de lumière : le verre,jouer avec le minéral, l’opacité et la transparence. Créer le mystère, l’insolite dans l’équili-bre et l’harmonie. Ma démarche traduit surtout ce besoin profond que j’ai d’être en har-monie avec la nature. «

G.Fournier

Page 25: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

25

Page 26: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

FRANTAPeinture, sculpture

26

Œuvres dans les collections publiques - Fondation Verannemann- Kruishouten, Belgique- Galerie Nationale, Prague- Musée tchèque d’arts plastiques, Prague- Musée de Moravie, Brno- Zapadomoravske Museum, Trebic- Galerie Vysociny, Jihlava- B.Russel Fondation, Londres- Musée d’Art Moderne , Paris- Centre national d’art contemporain,Paris- Fonds nationaux de l’Etat, Paris- Bibliothèque Nationale de France, Paris- Musée Chéret, Nice- Musée d’Art Contemporain, Dunkerque- Musée de la Ville, Menton- Ville de Grenoble- Musée de la Peinture, Grenoble- Musée départemental, Epinal- Musée des Beaux-Arts, Lyon- Maison de la Culture, Grenoble- Musée Cantini, Marseille- Musée de la Ville, Toulon- Fondation Maeght, Saint Paul-de-Vence- Château-musée, Cagnes sur Mer- Musée d’Art Moderne, Baux de Provence- Musée Picasso, Antibes

- Musée des Arts graphiques, Roquebrune-Cap-Martin- Fonds régional pour l’art contemporain,Alsace- Fonds régional pour l’art contemporain,Aquitaine- Musée municipal, Besançon- The United Nations Special Committeeagainst Apartheid- Fonds régional pour l’art contemporain,Champagne-Ardenne- Musée de la Castre, Cannes- Fondation Vincent Van Gogh, Arles- Cité des sciences et de l’industrie, La Vil-lette- The Solomon R.Guggenheim Museum,New York- Bronx Museum of the Arts, Bronx, NewYork- Brooklyn Museum, Brooklyn, New York- Haggerty Museum of Art, Milwaukee- Israël Museum, Férusalem- Stedelijk Museum, Amsterdam- Museo d’Arte Moderno, Castelanza- Fondazione Pagani, Legnano- Kunstmuseum, Bochum- Kunstmuseum, Düsseldorf - Kourtala Diop Collection, Dakar- Musée d’Art Moderne, Belgrade- Musée d’Art contemporain, Skopje- Musée d’Art moderne, Ljubljana- Musée d’Art moderne, Slovejn Gradec- Musée de la Ville, Sarajevo- Ghetto Museum, Terezin- Antonie Deussen Stifung, Zurzach- Collection pour Lidice- Musée d’Art contemporain, Nagoya- Collection Hiroshi Hasegawa, Tokyo- Université Masaryk, Brno- Ville de Tourette-Levens

Page 27: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

27

Page 28: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Frédérick GAGNÈPeinture

Né à Québec, Canada le 30 avril 1978. Il estdiplômé en Arts Plastiques avec mention duCampus Notre-Dame-de-Foy en 1999. Il aaussi étudié la psychologie.

Poésie directionnelle :Son travail est une désincarnation du réel.Une image captée, projetée, esquissée puisrévélée. Attentif et actif dans son environnement sesrecherches s'articulent entre villes enmouvement et architectures industrielles. Alors l'infrastructure utile aux procédés defabrication ou d'évolution devient visibledans son œuvre. On remarque cette implication dans safacture graphique et surréaliste, décomposée,recomposée en plusieurs couches, plusieursplans, plusieurs perspectives.

Expositions personnelles :

2012 : « Rétrospective » Espace Culturel Carnot, Is-Sur-Tille

2011 : « Opole/opole » Bibliothèque de Cascina, Pise, Italie

2010 : « Solitudes urbaines »Caisse Epargne Bourgogne-Franche-Comté, Dijon

2009 : «Carnet de voyage » Salon d'honneuret hall de la Gare de Dijon-ville

2008 :« Galerie Mahana », Dole (39)2007 :« Archétypes », Galerie de Gemeaux,

Gemeaux (21)2003 :« Embrasure », Galerie Art et Matière,

Dijon2002 :« Otokrytical », Québec, Canada

28

Page 29: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

29

Page 30: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Daniel GROBETSculpture

Daniel Grobet est né en 1936 à St. Imieren Suisse. Il fait ses études de théologie etdirige l’association des étudiants protes-tants à Paris. Il exerce ensuite le ministèrede pasteur dans l’église réformée deFrance en Corse pendant huit ans.

Atypique, son parcours artistique ne s’in-scrit nulle part. Il lui suffit d’une rencontrepour découvrir une autre voie, une voiesans doute plus à même d’exprimer sa com-préhension du monde, de l’homme : ce futAlexandre Calder. Lors d’une expositionMiró que Daniel Grobet et sa famille visi-tent à la Fondation Maeght à St. Paul-de-Vence, il s’arrête devant une sculpture deCalder, il regarde ce mobile, fasciné,bouleversé :“il me semblait, que ce travail des équili-bres pouvait devenir le mien, ou, mieux en-core, qu’il aurait pu de tout temps être lemien”.Cette profonde compréhension de l’équili-bre qui lui est révélé soutient sa décision. Ilsuit sa vocation de sculpteur et acceptecette exigence intérieure de vouloirautrement exprimer la richesse de la créa-tion. Le matériau s’est également imposéclairement de lui-même: le plus simple, leplus commun, le plus aérien, le fer.Un an plus tard, Daniel Grobet quitte saparoisse et son ministère pastoral au sein

de l’église réformée de France avec l’ac-cord bienveillant de ses membres. Autodi-dacte, il apprend à travailler le fer encréant ses premières oeuvres mobiles.Si le changement fondamental vient de lavision de Calder, la voie de Daniel Grobetest pourtant tout à fait différente, origi-nale et personnelle. Les éléments constitu-ant la sculpture, parfois nombreux, sontsimplement posés les uns sur les autres enéquilibre, tout en recherchant l’esthétiquedu mobile en son entier.“Je suis fasciné par les équilibres, les lu-mières et les ombres, accompagnés d'éner-gies simples ( eau, vent, sable, feu), généra-teurs de mouvement. C'est pourquoi ceséléments, ces phénomènes sont devenus lecentre de ma recherche, parce qu'ils corre-spondent bien à la manière dont je perçoisla terre tournant sur elle-même etl'homme cherchant à s'y établir depuis lesorigines entre misère et bonheur. J'essaiede les traduire visuellement car nous lescherchons tous, physiquement et morale-ment durant toute notre existence. Cetterecherche commence avec nos premierspas.Pour moi, l'équilibre engendre le mouve-ment, et le mouvement une transforma-tion de la visionde l'objet, etl'objet uneforme animéedans l'espace.En fait je ne s-culpte pas lefer, je le plie, jele tord, je lefrappe et jem'astreins parla conjugaisonet l'harmonisa-tion des lignesà sculpter l'e-space”.

2012 Galerie art4art - CH - ErlenbachChateau de Barjac - Barjac

2011 Galerie 22 - Coustellet2010 “Trajectoires”,exposition rétrospec

tive, organisé par la MAC’A auCloître St. Louis - Avignon

2010 Publication du DVD “Trajectoires”: Portrait d’un artiste à l’occasion del’exposition “Trajectoires”à Avignonun film de Maria VanMunster

2009 Fondation Pierre et Poppy Salinger2008 Galerie art4art - CH - Erlenbach2007 Eric Linard Galerie F - La Garde

AdhémarGalerie Ursula Huber - CH - Basel

2006 Galerie des Amis des Arts CH - Neuchâtel12ème Parcours de l'Art Avignon Invité d'honneur

2003 Galerie des Amis des Arts,Neuchatel2002 Galerie «Cotérue» Barbizon

Télévision Suisse Romande"Racines«Et pourtant..., elles tournent »

2001 Galerie Ursula Huber Olten - CH

30

Page 31: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

31

Page 32: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

32

L'homme emmène son corps par le mondepour l'imprégner des mémoires collectives.Cultures, histoires, traditions, parfums,couleurs... s'y accumulent pour maturer. Lesémotions y fermentent lentement pournourrir le sensible de l'artiste.

Alain Grosajt peint l'humain par ses tracesrecueillies, glanées, saisies. Puis dans soncreuset intérieur il transmute les couleursen valeurs dont il enduit la toile. Desvaleurs qui seront la trame de ses séries surlesquelles griffes, écorchures, traits etcourbes composent un alphabet enperpétuel devenir.

L'œuvre d' Alain Grosajt se dessine en luiquand il rencontre celle de CY Twombly.Rencontre d'une peinture qui donne augeste et à l'écriture un espace singulier. Endécouvrant Tapiès il confirme son regardau monde tant le quotidien, la calligaphieet l'orient résonnent alors en lui.

Face aux toiles de Jean Capdeville il achèvede construire sa vocation d'artiste par unerévolution intérieure qui le conduira del'impuissance au possible, le sien, sonœuvre.

Infatigable travailleur il grave, gratte,écorche, égratigne, marque, trace. Chaquetrait se fait lien d'un espace l'autre, d'unterritoire l'autre. Son corps promené est lelien qui s'engrave dans la toile par le gestepour nous donner à lire le monde sous unautre mode.

Ni kabbale ni reproductions dans ces sériesenlacées de mémoires structurées. AlainGrosajt dessine le singulier, ramène par seslianes graphiques ou scripturales l'hommedans la sphère du vivant. Sa marque est envie, son empreinte aussi - libérées du soucide soi. Alain Grosajt est un homme libre,"les arts sont la dernière liberté". Sonœuvre pourrait d'ailleurs se lire telle unelibre exégèse du libre.

Pour Alain Grosajt la genèse d'une série secompose d'un voyage. Loin de son atelier il

dirige ses pas vers les minorités, lesmémoires, les dernières traces encorevisibles d'un passé presque englouti.Naturellement, sans autre volonté qued'être l'éponge vivante de sescheminements, il enregistre.

Puis, de retour chez lui, il accumulelectures, recherches. Des savoirs qui,s'agrégeant, constituent une nouvelleconnaissance qu'il se fait un devoir de noustransmettre. Il perpétue alors son alphabetuniversel produit par un geste témoignagedu vivant et par un signe, devoir demémoire. Il faut se laisser habiter par cespeintures, ces écritures, naturellement, et àce moment là nous pouvons commencer devoyager du singulier vers l'universel, de soià l'œuvre et de l'œuvre au monde. Letravail d'Alain Grosajt est une étapeintérieure que chacun de nous peutfranchir libre.

Alain GROSAJTPeinture, Encre & Cendre

Quelques expositions récentes

2011 Hei’Art Museum, Shenyang, Chine2010 Chateau Paradis - Aix en Prov.

Musée des Alpilles -St Rémy de Provence

Abbaye de Silvacane - La Roque d'AntheronArt'Nim - NimesGalerie Jean Marc Laik Koblenz (Allemagne)Exposition “Les Ponts” Palais des Papes - Avignon

2009 Galerie 22 - CoustelletCentre Culturel de Beausoleil

2008 Exposition Port Palace - Monaco

Collections publiques et privées

Fonds régional d’art contemporain deFranche-Comté • Collection BNP •Collection Centre d’Art contemporainPrésence Van Gogh, Saint-Rémy-de-Provence

Page 33: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

33

Page 34: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Francis GUERRIERSculpture

Né le 2 janvier 1964 dans le sud de laFrance, au pied des Alpilles, fils du peintreRaymond Guerrier et de Francesca Guerri-er, sculpteur céramiste.L’art dans une multitude de formes estprésent au quotidien dés son enfance.Cette manière de vivre avec l’art, en ac-cord, en harmonie active s’impose commeune nécessité.

Octobre 2009 Exposition avec Le sculpteurStéphane Guiran, Galerie FJ, 11 rueMiromesnil, 75008 Paris.Christophe Malavoy lui confit la scénogra-phie de « Romain Gary » présenté en no-vembre 2007 au Théâtre Montparnasse.Décembre 2008 Apres de multiple collabo-rations pour le théâtre, en tant que scéno-graphe, avec le metteur en scène GillesMartin : «Décadence» «la ravissanteronde» «Les enfants»… Dernière création: «Murs» : 5 monolithes de 5 Mètres dehaut. Janvier 2009. Jean Michel Wilmotte, pourle Hall d’entre du siège de Schneider Elec-tric lui commande une sculpture monu-mentale : « L’éléphant électrique » Février 2010 Exposition Mairie du 6emeParis2010 -2011 se consacre à la réalisation de s-culptures monumentales.Juin 2011 scénographie l’Opéra «MADAMEBUTTERFLY» dans une mise en scène deChristophe Malavoy.

34

Page 35: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

35

Page 36: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Jean-Luc GUIN’AMANTPeinture, gravure

Les peintures de Jean-Luc Guin’Amant ontintégré le lyrisme des Abstraits qui leprécédèrent au cours du siècle dernier, at-tiré par une résolution des contraires : é-paisseur de la matière-monde, trans-parence de l’immatériel. Une tentative defusions qui évoque la musique en ce qu’ellepropose tantôt l’aérien, tantôt le toniqueet le fracassant. La lumière y est sous-ja-cente, sourd en superposition : résines,huiles, lavis libèrent les pigments sur lafragilité –réelle ou évoquée- des supports.Chaque peinture, elle-même génératriced’invention ou de rêve, propose ainsi unelecture libre. L’abstraction s’affronte au si-lence, les salves de couleurs transmettentl’énergie du geste qui les compose, tou-jours en quête d’une évocation quiéchappe et devient mystère. Nous sommesconfrontés à une saisie qui exprime puis-samment et qui se syncope, qui s’inter-rompt, pour laisser au spectateur la placede sa propre rythmique.L’artiste assemble et déconstruit par deslignes et par des taches qui n’imposent pasun contenu, mais une voie. Cette route estune soute. Car il y a convergence d’uneprofondeur qui émerge et d’une écriturequi pulse sur la surface.Les techniques et les matières sont compos-ites, mais toujours unifiées par unevision ou par un thème. Le traite-ment du thème est lui-même tentépar des agencements divers, des en-sembles de formulations qui vontau bout d’un imaginaire. Il existedonc, dans cette orchestration mul-tiple, un décodage homogène desperceptions qui réunit ces emprisesdu concept ou du réel sous unemême main. Le système tonal et lesobsessions de l’artiste sont alors àl’œuvre.[...][...]Pour autant, la peinture deGuin’Amant ne renonce pas à dire :par subtilités de touches et de recouvrements, il suggèrel’hystérie et le calme des éléments,entre désignation et disparition.

Les fragments que proposent les tableauxsuccessifs donnent à voir une immensité,une succession dramatique et intense. Delointaine et horizontale, la mer devientvolcan, incarnant ainsi l’ambiguïté de lacondition humaine. Dans cette factured’oppositions et de troubles, Guin’Amantmet à jour, par étapes, la richesse d’unevariabilité. Depuis toujours, dans l’histoirede la peinture, la masse liquide, opaque outranslucide, se prête à cette union des con-traires. Ici, dépôts de lumière sur les fonds,là, métaphore en reflet de l’air et du ciel.Mer, matière initiatique, qui relie dans letemps, mais aussi dans l’espace, matrice o-riginelle, et « source » d’anéantissement.Le paradoxe trouve son comble dans l’im-age d’une barque dont on ne sait si elle a-vance ou si elle coule. Aussi ambiguë etambivalente, la représentation d’un mâtqui s’estompe, réverbère allumé surl’océan, apparition fragile, mais qui suffit àfaire reculer l’ombre. On songe aux é-vanescences de Turner.Cette écriture n’estsans rappeler aussi les vibrations et lesprésences des œuvres de Cy Twombly , etl’on se souvient des tragiques sombres deGasiorowski.[...]

Texte de Tita Reut

GALERIES EN PERMANENCE :Galerie Jamoz 22 Coustellet .France Galerie Dung Bui. St Paul de Vence. France Galerie La Hunne Brenner. Paris. FranceGalerie Internet Henrik Kummel. ParisFrance Galerie Envie D'art. Paris. FranceGalerie Pascal Vanhoeck. Cachan. FranceGalerie Bergman.Stockholm. SuedeGalerie Bergman. Goteborg. Suede Galerie Christine D.Gauthier. Kansas U.S.A. Galerie Degraaff. Saugatuck. U.S.A.Nines a Gallery. Douglas . USAGalerie Nord. Orebro. SuedeGalerie Spaziotemparenao. Milan. ItalieGalerie Sjöhästen. Nyköping, SuédeGalleri Ingela S. Stockholm .SuédeGalerie BackYard.Copenhague.Danmark

COLLECTIONS PUBLIQUES : En France : les Artothèques de Miramas,de Limoges et de Valence, la ville d'Argen-teuil et de Soisy. Le Musée de St Maur lesFossés. Au Canada la ville de Montréal, EnSuède les villes de Kalstad et de Örebro eten Suisse la ville de Zurich. Aux U.S.A. : laChase Manhatan Bank ( N.Y.C.) et G. Ter-bovitch inc. Design (Kansas city) et diverscollectionneurs à Chicago, West PalmBeach ……….

36

Page 37: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

37

Page 38: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

38

Son œuvre picturale nous apparaît enquelque sorte comme une « poésie encouleur », comme une suite de poèmes vi-suels dont l’âme profonde viendrait à semétamorphoser si l’on s’aventurait à luidonner forme verbale. Œuvre pour l’essen-tiel non figurative, quoique émanant or-ganiquement de formes puisées au coeurde la nature elle-même. Si l’on peut par-fois, ici ou là, croire fugitivement y en-trevoir une silhouette humaine, il demeureque les références manifestes à la réalitéobjective sont extrêmement rares dans l’u-nivers d’un artiste qui se contente de laiss-er le plus généralement au spectateur lesoin de laisser la bride sur le cou à sa pro-pre imagination.Peut être suffira-t-il de dire qu’ici lumière,couleurs et formes constituent en elles-mêmes le motif véritable de l’abstractionainsi engendrée. Ce qu’en effet nous saisis-sons du regard apparaît comme une danselibérée dont le peintre serait le choré-graphe des couleurs. S’élançant d’une sen-sation intuitive génératrice de son élaninitial, il va présenter de la sorte unediversité de mouvements propres àfaire surgir l’expression tout en lais-sant pour ce faire leur pleine libertéaux danseurs, pour autant qu’ils semontrent capables de rendre à l’unis-son les sensations et les sonoritésvoulues. Cela fait, la danse peut alorss’élancer dans un mouvement spon-tané, sur un fond monocolore qui ren-force encore la sensation de libérationde toute pesanteur.Pour les temperas, Bertil Hansson a re-cours à une palette joyeuse reposantsur l’étincelant blanc crémeux de for-mations nébuleuses ou bien sur defrénétiques tourbillons de lumière surdes fonds mats ou sombres. L’impres-sion donnée par les aquarelles serévèle de nature plus légère et plusclaire, soit que la surface du supportreste telle quelle, sans apprêt ou bientout juste recouverte d’une finecouche claire, soit que l’emportent la

transparence naturelle propre au supportet l’exigence qui en découle d’une extrêmevitesse d’exécution. Ces deux techniquesreposent l’une comme l’autre sur le mouve-ment, quoique de façon peut-être moinsappuyée dans les aquarelles.Bertil Hansson passe volontiers d’une tech-nique à l’autre... En plus des modes d’ex-pression évoqués ici, il nous a été donné, àl’occasion d’expositions précédentes, defaire connaissance avec ses travaux degraphiste et de photographe...Au-delà decette diversité, il existe indiscutablementquelque chose qui ne saurait être que« Bertil-Hanssonien », qui imprègne la to-talité de son œuvre, quels qu’en soient lemédium et le support, une poésie in-térieure qui n’appartient qu’à lui, danstoute la richesse de ses nuances.

Solveig Thulin, critique d’art.Chronique culturelle du « Bohusläningen »

du 8 octobre 2008

Bertil HANSSONPeinture, Aquarelle & Photographie

Quelques expositions récentes 2012 Galerie Svae, Gjøvik, NorwayLilla Galleriet, Helsingborg, SwedenGalerie Gullmarn, Uddevalla, SwedenGalerie 22, Coustellet, Cabrières d'Avi-gnon, France2011 Galerie Våga Se, Stockholm, SwedenBildkällaren, Falköping, SwedenGalerie Ismene, Trondheim, Norway2010Galerie Langegården, Bergen, NorwayGalerie A - Galleri A Minor, Oslo, NorwayGalerie aux quatre vents - St.Julien leMontagnier, FranceFärgelanda Konsthall-Färgelanda, SwedenGalerie HIS, Arendal, Norway2009Galerie Ismene, Trondheim, NorvègeGalerie Bäckalyckan, Jönköping, SuèdeGalerie 22, Coustellet, FranceGalerie Stockselius, Skövde, Suède2008Galerie A, Oslo, NorvègeGalerie Olsson & Uddenberg, Gotheborg,Suède

né en 1950 à Lysekil, Suède,Vit et travaille en Vaucluse

Page 39: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

39

Page 40: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Tetsuo HARADASculpture

40Né en 1949 à Niigata auJapon, il étudie aux beaux-artsà Tamabi à tokyo et s’installe àParis en 1973.“ Ma recherche s’oriente versdes volumes aux contourslégers, voluptueux, libress’inspirant des parties du corpshumain, comme des paysagespoétiques, charnels. jeredécouvre la taille directeavec le marbre italien defaçon plus intuitive,progressive. dans la douceuret la finesse de la matière, mesoutils transmettent mesdesseins. Je délivre des formesdes blocs : une épaule, unventre bombé, un sein soyeux,

la tension d’un muscle, lecreux des reins, le grain d’unepeau, un paysage tendre etchaleureux....Mon cheminement commencepar un rêve qui se prolongesur le papier, une lignespontanée au crayon sur moncarnet, puis mes formes sontaffinées sur des dessins auformat raisin et parfois sur destoiles. Ce n’est qu’après ceparcours sensible quecertaines formes serontsculptées.Dans mon atelier denombreux blocs de marbre, degranit, de bois m’attendent. Jechoisis la matière en fonctiondes sensations que je veuxtransmettre. En ce moment, jesuis inspiré par les marbresitaliens, les mêmesqu’employait Michel-Ange,mais j’ai envie de donner unelecture tactile. Mon plaisirserait de voir mes visiteurscaresser mes sculptures pourles comprendre en lestouchant, voyager.“

Page 41: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

41

Page 42: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Medjid HOUARISculpture

Ancien Elève des Beaux-Arts de ParisMédaille d’Or des Artistes FrançaisSociétaire du Salon d’AutomneSpécialiste du travail du métalPrix de la Fondation TAYLOR - mai 2009.Prix EDF - 1998.Prix de la Fondation JOHNSON - juin 1984.Prix WELER - 1976.Exposition dans l’Atrium de la tour CŒUR-DEFENSE en juin – juillet 2009 (voir video).Exposition à la galerie LYNX INTERIORS àChelsea, New York, depuis le printemps2008.Exposition permanente à la galerie Pierre-Alain CHALLIER, rue de Belleyme à Parisqui a repris le catalogue artistiqued’ARTCURIAL.Biennale 109, Cité Internationale des Arts,Paris : participation régulière.MAC 2000 : participation régulière.Salon de Mai, Espace Commines, Paris.Réalités Nouvelles, Parc Floral de Paris.Grands et Jeunes.Exposition personnelle à la mairie de La-Celle-Saint-Cloud au printemps 2008.Exposition personnelle à la mairie de Saint-Nom-la-Bretèche à l’automne 2007.Exposition personnelle à l’égliseSalpétrière, Paris, en 2006.Exposition personnelle au Crédit Mutuelde Bretagne à Brest, d’avril à juin 2006Exposition chez ARTCURIAL, Rond Pointdes Champs-Elysées à Paris et à Monaco de2000 à 2006.

42

Page 43: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

43

Page 44: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Sophie LAVAUXCéramique

Née à Château-Thierry. J’ai 6 ans, quand lafamille va s’installer à l’île de la Réunion.C’est là, dans ce petit paradis, que j’ai gran-di. Je quitte l’île pour mes études à Paris en1972.• En 1977, j’entre aux Arts décoratifs deParis et m’intéresse alors au dessin. Aprèsma formation, je fais de l’illustration pourdes architectes et pour des maisons d’Edi-tions Réunionnaises, puis Métropolitaines. • C’est plus tard, lors d’une exposition deGiacometti au musée d’art Moderne, quema voie s’ouvre à la sculpture.• En 1990, je commence à travailler sur despersonnages en ciment, colle et sciures debois. Je participe à plusieurs expositions àParis, La Réunion, la Suède, USA...• En 2002, je m’installe à Uzès, et c’est làque je rencontre les sculpteurs de la terre.Cependant, je poursuis mes expériencesavec des sculptures en plâtre.• C’est une rencontre avec le travail d’Is-abelle Roux, puis avec l’artiste qui attisema curiosité pour la terre.• Je commence à travailler seule. Plus tard,j’apprends de nouvelles techniques decéramiques avec Joanet Artigas qui tra-vaille de grandes sculptures en grès. Mespremières expositions de grès et terrecuites commencent en 2007.

« Je reste émerveillée devant la force de la vie sur terre : douceur, grandeur, fureur, fu-sion, eau, feu, glace. Autant d’éléments et de sensations qui nuancent mon travail sur Lamatière. J’utilise le plâtre, le grès, la porcelaine pour façonner ma relation avec la nature. Et mes créations, comme à chaque fois, sont un commencement… ».

44

Page 45: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

45

Page 46: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

46

Dominique LIMONPeinture, Gravure & Sculpture

Quelques expositions récentes

2009 - Galerie Artfolio - Singapour

Galerie 22 - Coustellet

2006 - Galerie Daniel Amourette – Rouen

Galerie 16/10 Avignon

2004 - Galerie Daniel Amourette - Rouen

Galerie Jas de la Rimade – Carcès

2003 - Domaine de la Jeannette, Hyères.

2002 - Galerie Daniel Amourette - Rouen

2001 - Galerie Jas de la Rimade - Carcès

Dominique-Pierre Limon est né en 1946.Il vit et travaille en France

La couleur va son élan comme le cœurimpulse son rythme au sang, comme laSorgue se défait entre les roches et peigneéchevelant ses algues.

La couleur - parfois noir contre blanc - bienque veloutée, se fait hirsute, mord surl'autre, s'affranchit du contour, s'évade desformes closes, déborde ivre de teindre lemonde.

Bleu roi, violet, carmin s'énamourent; levert est rivière et algue et vent et herbe dela rive ; le soleil fait tache rose, mauve,jaune, indigo.

Dominique Limon dont le trait dresse,ramasse vers le ciel, donne liberté à lapalette, insurge les mots, fait polémiquer

les tailles et contre-tailles. Il sait, berger,qu'à son signal le troupeau rameuté le suit.Flûte de pan ses brosses et pinceaux quifont danser la toile, ses prairies colorées,culbutent ses plans, soulèvent les plagespolychromes. Dans le bougé de l'instant lesaisit le furtif d'une nymphe, le charmed'un pas ancien, l'enchantement del'enfance : antan qu'estompent la nettetéde la ligne ou la douceur d'acrylique.Visages, corps s'immiscent, disparaissentdans un rideau de roseaux, herse ou réseaueffaçant ce qui passe.

Page 47: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

47

Page 48: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Patrick LOSTEPeinture

48

Né en 1955 à Perpignan. Vit et travaille à l’Albère Pyrénées Orientales.

[Patrick Loste n’illustre jamais le monde de schevaux. Il ne peint pas sespropres animaux (lemot est-il encore juste?), qui vivent en semi-liberté sur saterre de montagnard pyrénéen. Il ne fait pas d’images. Il peint d’inconnuscavaliers ,infimes passeurs d’immensité. À l’arrache, il peint des SaintsGeorges qui affrontent,des cavaliers qui chassent, des fauconniers quiregardent le ciel. Il ne cesse de peindre des fabuleux centaures, ses doublesimpossibles. Autant de prétextes créatifs, autant de voies pour que le chevalpeint puisse habiter enfin la terre innombrable. Après la peinture,chevaucher la bête le remet en selle.... Au centre de son art, le cheval centrel’homme.Patick Loste peint l’entité cheval-homme, celle qui crée l’étendue par safoulée, qui fusionne l’homme aux sources de sa profonde et secrèteanimalité, qui incarne l’instinct de vie le plus profond, celle qui érotisel’intime relation de la bête humanisée au cavalier animalisé qui la monte, etcelle enfin qui abolit pour un temps l’impensable distance qui séparel’homme de sa nature.]

Extrait texte Christian Noorbergen

Page 49: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

49

Page 50: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Enrique MESTRE-JAIMEPeinture

50

Né en 1968 à Barcelone , Espagne.

“Éclaboussures de vie, là où l’eaus’arrête, L’Afrique est le continent premier.Ses espaces, autant de portesouvertes à ces cultures ancestralesqui détiennent le secret et le destinde l’humanité. Le continentoriginaire est pénétré d’unespiritualité chaleureuse et ardentequi prend racine dans les terresaccueillantes de Mauritanie, du Maliou du Niger, des terres qui ontconquis l’oeil et le coeur d’EnriqueMestre-Jaime lors de sa dernièreéchappée loin de nos villes. De là-bas, Enrique Mestre-Jaime nous arapporté une expérience sensible deportée quasi géogénique : il nousinvite à bord d’embarcations quisemblent jaillir de l’argile même desterres africaines et qui noustransportent au-delà de la voûtecéleste, menées par deséclaboussures de vie, d’eau et de

lumière. Au cours de ce voyage, lesenfants prodigues sont des texturessableuses et dorées, des contours demedina et de mosquées. Unespiritualité qui se dessine d’unearchitecture de glaise faite mainjusqu’à la texture de ces toiles dontla composition finale contientl’univers tout entier. Ce voyage à lalimite méridionale du Saharas’écoule le long du désir d’ « eau »de l’artiste, ce mot magique à laracine de toutes les espérancesafricaines et thème récurrent dansl’oeuvre d’Enrique Mestre-Jaime. Eneffet, si l’eau est le plus grand trésorde l’Afrique, elle est aussi à l’originede la dette et du destin del’humanité. Ici, la voie serait lefleuve Niger et sur ses berges, uneexplosion de couleurs quiéclaboussent les immenses plainesque sont les toiles et dans cesméandres qui, après avoir fertilisé laterre et tout en se retirant, créentcette glaise avec laquelle sefaçonnent les croyances, les mytheset le torchis des peuples africains. Lavie renaît par la couleur, là où l’eaune coule plus. Enfin, la couleurréveille le désir d’atteindre la toilede fond du destin, du continent, dela planète et de l’univers, depuis sesplus terriennes origines.“

Texte Tomás Caballero

Page 51: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

51

Page 52: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

52

Setsuko NAGASAWACéramique

Vit et travaille a Paris, FranceNée a Kyoto. Japon

Collection et Acquisitions d’oeuvres :

2003 Museum Boymans Van Beauningen (Ceramic Industrial Design), Rotterdam

2004 Museo Nationale do Azulejos,Lisbon-ne, PotugalBenaki Museum, Athéne, Grece

2007 Musée Ariana, GenéveMusée de Design et d’Art appliqués Contemporains, Lausanne, Suisse

2009 Musée Ariana, GenéveVille de Carouge (Musée de Carouge)GenéveThe National Museums Scotland, Grande Bretagne

2011 Musée National de Céramique, Sèvres, Paris

Page 53: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

53

Page 54: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

54

Jean-Philippe PERNOTPhotographie, Art numérique, Super 8 & Video

Quelques expositions récentes

Galerie Insula, Paris

Galerie 22,Coustellet

Affordable Art Fair (Galerie 22), Paris

Nuit de la Photo. Contemporaine, Paris

Galerie d'Est & d'Ouest , Paris

Dolls - Cospirit Gallery, Paris

Galerie Uni-ver, Paris

Biennale d’art contemporain d’Issy-les-

Moulineaux

Agora Gallery, New York

La Red Box, Barjols

1m2 d'imaginaire Universel, Bordeaux

Né en 1966 Vit et travaille à Paris et Les Cars (87).

Morning Walk - 100 x 75 & 200 x 150 cm

Apparition - 40 x 50

La multiplication des possibles et del’unique. Quête permanente mue par ledésir de transcrire en image(s), et s’il n’enrestait qu’une, les mutations dont l’êtreest l’objet depuis la Renaissance.Nanotechnologies, sciences du viant,biotechnologies, transidentité, réalitéaugmentée, réalité virtuelle, extropie...la part de l’être se vivant augmente.

Et dans la connaissance, et dans sacapacité à se représenter.

Ainsi s’écrivent les photographies, vidéoset autres créations de jean-philippepernot entre l’infiniment petit, l’élément,et l’infiniment grand.

Et si l’homme n’était plus un ?

Page 55: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

55

Buste 100 x 90 cm

Page 56: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

56

Danielle PRIJIKORSKIPeinture

Quelques expositions récentes

2012 - Galerie 22, Coustellet

2008 - Galerie 22, Coustellet

2007 - Clarion contemporary art gallery,

Londres

2005 - Galerie de l’espace culurel,

Chateaurenard

2004 - Galerie Sylvie A. Ebert, Paris

2003 - Galerie J.E. Bernard, Avignon

Collections et Musées

Mairie de Paris

Musée Canson

Danielle Prijikorski aime à dire et à redireles mots emblématiques de Picasso : "Si tune peux pas tout faire avec rien, tu nepeux rien faire avec tout."

Ouverte à toutes les techniques et tous lesmatériaux, elle fait en effet feu de toutbois, colle ou pigments, sable, gravier ouplumes quand ils s'accordent avec cequ'elle veut exprimer... À côté desfragments de papier, de tissus, et devieilles palettes on trouve également desdébris végétaux, des éclats de poterie, desclous rouillés, que la terre a ruminé etdigéré ; amusée cette arpenteuse dechemins, ne cesse, en toute saison,d'aiguiser son instinct d'archéologue pourrécupérer de vieux objets en miettes.

Entre Avignon et Uzès, où elle vit depuisune dizaine d'années, Danielle Prijikorskine cesse ainsi de recueillir les fruits de

cette région austère et somptueuse, decomposer une symphonie toutepersonnelle. Combinant les rythmes, elleélabore les motifs, dont elle essaie dedépouiller son inconscient. Toile ouPapier ? La toile résiste alors que lespapiers relèvent du journal intime.

La différence entre ces deux supportsn'est pour elle qu'une affaire de point devue.

Ainsi de toile en toile, de papier en objetssculptés, Danielle Prijikorski nous invite"fugato" à renouer les fils fragiles denotre être au monde.

Ajoutons pour mieux tenter de la définirque son écriture si singulière déploieparadoxalement une œuvre d'uneconstante et égale unité.

extrait - Anne Beauvais, 2003, Historienne d’art

Page 57: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

57

Page 58: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Florian ROSIERPâte de cristal

Né en 1978 à chenôvre (21) . Compagnon Verrier Européen au CERFAV.Nuls coupes ou vases à utilisation domes-tique ni de boites ou flacons à usage déco-ratif dans les expressions de Florian Rosier.Les dimensions matérielles qu’il inculque àson œuvre nous font entrer, tout droit,dans la création pure. Pour y parvenir,l’artiste a emprunté une voie peu explorée,le verre qu’il fait transpirer par tous lespores de sa substance. Ce matériau qui, àtravers le prisme sentimental, lui a mis lamain à la pâte cristallise toute son énergiecréative forçant son propre destin par le bi-ais de la 3 D. Mais, avant de laisser surgiren lui les deux élémentaires primordiauxde sa créativité que sont la matière & la lu-mière, l’artiste formalise des lignes, struc-ture l’idée génitrice, palpe les matériaux,recoupe les évidences, fusionne le volumede ses inspirations, accroît le « verre-tige »qui lui échauffe l’esprit, comprend les diffi-cultés car le sculpteur recherche avant toutla lumière y compris celle qui va capterl’œuvre afin qu’elle réfléchisse le spectrede ses rayons toujours en partance vers lefaisceau de sa naissance astrale. La matu-rité d’une sculpture est d’une profondelenteur car si l’essence et le sens de l’œuvredoivent être lumineux, ils sont aussi affairede spatialité.

L’élaboration d’une pièce est mesurée, complexe, chimique avant de se fondre dans lemoule de l’idée fondatrice. En effet, tout un ordonnancement concerté d’immersions derêves, de phases éruptives, d’inclusions érectiles, de concentrations de soi vont métamor-phoser la substance, en crue de sécrétions vitales, l’artiste donnant même ce qui le dé-passe.Effectivement, le verre est d’abord une énigme, celle de la froideur à la chair vulnérableque Florian Rosier dépasse pour affirmer l’œuvre dans sa totale entité, maitrisant lesparadoxes du reflet laiteux et de la transparence de l’eau limpide, opposant plages liss-es à la matité absolue, accouplant verre translucide et pâte de cristal colorée pour con-quérir ainsi toute la diversité dans ses différences.Et si, pour dompter la matière (en fusion ou solidifiée) la façon la meilleure c’est de sesoumettre à elle, en finalité c’est, en habit de lumière, la personnalité de l’artiste quidomine, son intuition esthétique gardant cependant l’esprit vif & inventif des enfants. Sila matière première de ses sculptures c’est la matière grise, seule, son intelligence se re-belle pour se livrer à son art avec une passion communicative et c’est le premier messageque confient ses œuvres dès le premier regard. Florian Rosier est artiste dans l’âme, cellequ’il donne au verre, frémissante de vie, vibrante de clarté, en écho à la sienne, qui plusest profondément humaine.

Texte de Christian Benoît Lannes

58

Page 59: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

59

Page 60: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

Gottfried SALZMANNPeinture

60

né le 26 février 1943 à Saalfelden,Autriche1963-65 Akademie der bildenden Kunste,Vienne, Autriche1965-68 École Nationale Supérieure desBeaux Arts de Paris, FranceExpositions dans les Musées1973 Maison de la Culture, Amiens, France1982 Albertina Museum (Prunkräume), Vi-enne, Autriche1987 Städtische Sammlungen Schweinfurt,Allemagne1991 Oberösterreichisches Landesmuseum,Linz, AutricheMetropolitan Museum, Manille, PhillipinesMuseum der ModerneRupertinum, Salzbourg, Autriche1993 Musée de la Seita, Paris, France1996 Centre d'Art Contemporain, Rouen,France (avec Nicole Bottet)1998 Palais Bénédictine, Fécamp, France2001-2002 Musée de Saint-Maur, LaVarenne, France2003 Museum Carolino Augusteum,Salzbourg, Autriche2006 Ouverture de la Salle BeriXXX Got-tfried Salzmann, Salzburg Museum,Salzbourg, Autriche2012 Oberösterreichisches Landesmuseum,Linz, Autriche

2001-2002Musée de Saint-Maur, La Varenne, France2003Museum Carolino Augusteum, Salzbourg,Autriche2006Ouverture de la Salle BeriXXX GottfriedSalzmann, Salzburg Museum,Salzbourg, Autriche2012Oberösterreichisches Landesmuseum, Linz,AutricheKubinhaus Zwickledt, Zwickledt, Autriche

Collections Publiques

Albertina Museum, Vienne, AutricheMuseum der Moderne, Salzbourg, AutricheSalzburg Museum, Salzbourg, AutricheOberösterreichisches Landesmuseum, Linz,AutricheMuseum Essl, Kunst de Gegenwart, K-losterneuburg, AutricheMusée de la Ville de Paris, Paris, FranceBibliothèque Nationale de Paris, Paris,FranceMuseum Séoul, Séoul, CoréeMusée Jenisch Vevey, SuisseKunstmuseum, Vaduz, LiechtensteinMetropolitan Museum, Manille, Philip-pinesSammlung Leopold, Vienne, AutricheStrabag Kunstforum, Vienne, AutricheMusée de Montbeliard, Montbeliard,FranceLeopold Hoech Museum, Duren, Alle-magneMuseum Ferdinandeum, Innsbruck,AutricheSL Green Reality Corporation, New York,NYAIG/American International Group, Inc.New York, NYBain Capital Asia, LLC, Hong Kong, ChineEtc.

Page 61: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

61

Page 62: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

62

SHAHABUDDINPeinture

Né en 1950 à Dacca au Bangladesh.Peintre figuratif mondialement reconnu,il a été élu en 1992 l’un des 50 maîtres del’Art contemporain lors de l’Olympiade desArts à Barcelone.Présent au musée national du Bangladeshà Dacca, au musée national de Bulgarie àSofia, au musée olympique de Séoul enCorée, au musée olympique de Lausanneen Suisse, etc.

Ayant jadis pris les armes pour faire ad-venir un Bengale indépendant et chasserl'autoritaire frère ennemi, le Pakistan, Sha-habuddin est également un lutteur enpeinture. Originaire du Bangladesh, avantde s'installer à Paris, il a donc vécu laterrible expérience de l'aliénation cul-turelle et la grande frustration de l'identitémenacée, avant de s'engager dans le com-bat pour la liberté aux côtés du CheikMujibur Rahman. Jusqu'à la victoire desjustes, il a par conséquent connu les affreset les ivresses du "freedom fighter", maiscette épopée à marqué sa mémoire.Aussi,,il n'est pas étonnant que sa peinture se soitfocalisée autour des vertiges bousculés ducorps en action, membres arc-boutés etmuscles saillants, jusqu'au paroxysme de l'-effort et de la souffrance.

Athlètes dans leur élan ou guerriers à l'af-fût généralement nus, fauves écornés ouchiens batailleurs, danseurs en suspens ouvoyageurs errants, femmes à la lourdedémarche ou groupes humains en fuite,tout ici traduit simultanément la puissanceirrépressible du mouvement et une vio-lence crue. Néanmoins, ces figures incar-nées ne s'offrent jamais dans leur concré-tude, mais se profilent dans les spasmes dela matière, les chairs desquamées et fis-surées, presque clandestines. Alors, au seinde ce conflit porté et ressenti, sanglé d'ar-rachements organiques, Shahabuddin seconcentre sur l'essentiel du rendu, à traversune quête des profondeurs et du tranchantde la sensation, où s'impose une expressionà vif, c'est-à-dire proche de l'expression-nisme, en ce qu'elle s'attache à révéler laface cachée de l'être. Toutefois, cet it-inéraire ne rend pas seulement compted'une crispation existentielle sous la ban-nière du mouvement, mais délivre un hom-mage permanent aux plus illustres libéra-teurs, comme Mujibur Rahman ou le Ma-hatma Gandhi, quand il ne s'agit pas deshommes, sommets de la littérature, telRabîndranâth Tagore, échos de la mytholo-gie intime de l'artiste,qui place la poétique

au même rang que la politique dans l'artd'être debout. Et sa manière de cerner lespersonnages entrés de plain-pied dansl'histoire, n'a rien d'un célébration affectéemagnifiant la mémoire officielle, car sescompositions en puissance les montrentaussi en humanité.Maintenant, en toutes circonstances, satechnique s'appuie sur les sommationsd'un geste fusant, à la fois ramassé et re-mué, dont les dérèglements dirigéscristallisent une mise en page efferves-cente et retenue, où les enjeux de la formes'accordent aux contrastent onctueux de lamatière-couleur, en mêlant la force et lafluidité.Cependant, au-delà des connotationsidéologiques d'une histoire personnelle etdes interprétations sémantiques, Sha-habuddin nous parle d'un monde qui nousprend et nous tient, homme, terre, corps etesprit. Arrivé aujourd'hui au faîte de sonart, il n'en finit pas de dévoiler une oeuvreà son image, farouchement indépendante,âpre et drue comme la vie, témoignage detous les combats qui sont les âmes descorps.

Gérard Xuriguera

Page 63: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

63

Page 64: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

64

Kasono TAKAMURAPhotographie

Quelques expositions récentes

Kiitos, Tokyo, Japon

Galerie Impressions, Paris

150 des relations Franco-Japonaises

Festival de France, Oita

Galerie 22, Coustellet

Mois de la Photo, Paris

Galerie Le Jemmapes, Paris

Paris Photographique, Paris

Maejima Art Center, Okinawa, Japon

Galerie “Trois A”, Paris

Née en 1979 à Tokyo, Japon, vit et travaille à Paris

Étudie l’histoire de l’art aux Beaux-Arts deVersailles depuis 2008. Au Japon, KasonoTakamura est diplômée de l’École profes-sionnelle de photographie - NihonShashin Geijutsu - dans le section Photojournalisme et Photographie artistique(Tokyo) et de l’Universite Keisen en Sci-ences Sociales Internationales de la facultede Sciences Humaines (Tokyo).

“Quand je bouge j'ai l'impression d'êtreimmobile, quand je reste ici, j'ai l'impres-sion d'être déjà dans un autre lieu. Parceque le temps qui m'emporte ne s'arrêtepas. Je prends des photos pour avoir con-science de là où je suis sur la vague dutemps.”

Kasono Takamura a commencé la pho-tographie quand elle avait 15 ans. Capterl’instant, mettre ce qu’on voit, ce qu’on vitsur la pellicule, pour elle-même, pour em-porter des souvenirs. C’est à 20 ans qu’elledécide de suivre des cours de photogra-phie. Elle étudie en cours du soir à l’Insti-tut de photographie de Tokyo, en art eten journalisme. Elle apprend, se plongedans la photographie, devient assistantela journée.

Elle voulait un métier qui ne s’arrête pasaux heures de bureau, quelque chosequ’elle pourrait toujours avoir pour elle,qu’elle pourrait emporter partout, quoiqu’il arrive, avec elle. Quelque chose depeut être bien plus précieux que le savoir-faire qu’elle pourrait développer si elletravaillait dans un bureau. Quelque choseémanant d’elle.En 2005, elle obtient une bourse (Institutde photographie de Tokyo), et vient enFrance et étudie la langue française. Enparallèle, elle continue d’étudier la pho-tographie et l’histoire de l’art.De ses photos se dégage une « poésie »inhérente à la fraîcheur de la découverted’un pays, d’une culture. Elle écrit une his-toire avec la lumière et laisse à chacun lapossibilité d’imaginer sa propre histoire.

Calligrahies parisiennesCalligraphies parisiennes

Page 65: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

65

De la série : Les Tuileries. Work in progress

Page 66: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

66

Paule TAVERA-SORIAPeinture

Quelques expositions récentes

2010 Opéra d'Avignon

Artévie. Cloître St. Louis, Avignon

2009 Artzheimer. Cloître St. Louis, Avignon

"Cours et Jardins". Vers

Dans les Jardins de l'Abbaye, Villeneuve les Avignon

Foire d’Art Contemporain, Isle/Sorgue

2008 Coustellet / Galerie 22

Avignon / Espace Innove

2007 Été Contemporain, Draguignan

2006 “Rencontres de Ménerbes”

2005 Galerie Ducastel

Lyon, Toulouse / “ Vœux d'Artistes ”

Si une chose vaut d'être faite une fois, ellevaut d'être reprise, pour l'explorer,l'éprouver, afin que par cette répétition,le publique soit forcé de la regarder.

Rothko

Tout artiste poursuit une obsession sansarriver à la maîtriser. Paule Tavera-Soria,dans cette droite ligne, est dansl'obsession du face-à-face peinture-musique, musique-peinture.

Est-ce complémentarité, correspondancesou résonances ?

Pour en parler, les même mots sont utilisés: harmonie, tonalité, couleurs, vibrations,rythmes, etc., comme si l'une et l'autreétaient en écho. Fidèle aux mêmetechniques, Paule Tavera-Soria use dedivers moyens d'expression : dessin, fusain,pastel, peinture avec pigments et glacis.

Cette diversité, qui semble apparente, luioffre en fait, une totale libertéd'expression. Pour explorer l'immenseunivers musical, le travail de collage a prisbeaucoup d'importance.

L'artiste utilise des images reflétant lesréalités du monde, les lignes directricessont retravaillées, effacées, quelquestraces gardées, puis, d'autres à l'unissondes anciens.

Est-ce que par ces rythmes nouvellementcrées, Paule Tavera-Soria cherche à donnerun autre sens à notre monde saturéd'images ?

Peut-être…

Mais, elle poursuit aussi son obsession :voir le monde à travers un prisme musical.

Et si l'art consiste à inventer desmétaphores pour parler de soi, PauleTavera-Soria nous donne effectivement lesentiment d'abonder la même thématiqueà travers des cycles différents.

Depuis les années 1990, après lesIntérieurs, les Passages, les Stèles, les Croix,Mnémosynes, les Empreintes, Opus etMusigraphes, elle explore par ces séries lesméandres des souvenances et desrésonnances.

Page 67: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

67

Page 68: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

68

Akiko Toriumi, artiste japonaise vit ettravaille en France depuis de longuesannées ; il reste important de redire cetteappartenance à laquelle se nourrit cetteoeuvre singulière bien que tout y soittransposition et distance.

Kay Sato auprès de qui elle vécut quelquetemps lui révéla la magie de la matièrecomme moyen d'interpréter le monde.

Cette matière est une réalité en soi etdevient la matrice de son expressionpictural. Aussi bien sur la toile résistanteque sur le papier népalais et arachnéen,les couches se superposent, saturées ellescréent reliefs et dépressions , liquides ellesse diffusent mystérieusement dans desprofondeurs où se perdent tous repères.

Si des formes apparaissent elles ne senomment pas et la vision s'égare entrefluidité et pétrification.

Akiko Toriumi travaille la peinture jusqu'àlui donner la brutalité et la violence d'unematière éruptive, originelle et organique.C'est dans l'informel que naissent sespaysages dont on ne peut dire à quelmonde ils appartiennent.

Sabine Puget 2002

Akiko TORIUMIPeinture

Quelques expositions récentes 2010 - Galerie 22 - Coustellet

2009 - Nuances, Genève, Suisse

Galerie Ligne Treize, Carouge,

2008 Esprit Asiatique, Aroa, Neuilly/Seine

2007 - Festival de Papiers, Sanary sur Mer

2006 - Galery in the Blue, Utsunomiya, Japon

Galery Brocken, Tokyo, Japon

Galerie Cour St Pierre, Genève,

Prix1993 Prix Jacob Hartog, La Haye

1995 Lauréate Prix Amédé Maratier

(Fondation Kikoine)

1996 Prix spéciale du Jury, XXVIIIème

Festival Interal de la Peinture,

Cagne-sur- Mer

Née à Tokyo. Vit et travaille à Paris.

Diplômée de l'Université de Shirayun',Tokyo, Etudes à l'Ecole de Louvre, Paris(1978-1979).

dessin 65 (encre de Chine et pierre noire 65 x 50).

Page 69: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

69

Page 70: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

70

Depuis 1976, partage son activité entreun travail didactique (stages et interven-tions dans des écoles d'art ) et la pour-suite d'une expression plastique person-nelle qui s'appuie sur les données tradi-tionnelles du Raku japonais.Depuis 1990, associe à la céramiqued'autres matériaux.En 1985, crée les "Dossiers d'Argile", pub-lication épisodique consacrée à une réflex-ion sur la céramique actuelle.Avec l’association ARgile, initiateur d'unprogramme de rencontre entre céramisteseuropéens et potières africaines (1991-1995), programme soutenu par le Min-istère de la Culture ; responsable de l'ex-position itinérante "Poterie Nègre".En 98-99, collaboration avec des artisansmaliens pour une création architecturaledestinée au Lieu Unique de Nantes (archi-tecte Patrick Bouchain).

Publications : “Dossier Raku” (1983), “Terres du Sud”(1989), “La Poterie africaine” (2005),“l’atelier camille virot” (2009)...

Films : Nombreux films documentaires sur lestechniques céramiques en Afrique.

Prix spécial de la pièce tournée (Biennalede Vallauris 1977).

Acquisitions de pièces par les Musées : Villeneuve d’Ascq, Darmstatt (Landesmuse-um), Stuttgart (Landesmuseum), Bruxelles(Musée du Cinquantenaire), Gand, Genève(Ariana), FRAC Alsace et Normandie, FNACParis, Musée d’art contemporain deDunkerque ....

Camille VIROTCéramique

Né en 1947, en Franche-Comté.Formation céramique aux Beaux-Arts deBesançon puis aux Arts Décoratifs de S-trasbourg.En 1972, ouvre un atelier en HauteProvence et y pratique le Raku.

Quelques expositions récentes 2009 Galerie 22, Coustellet (84). Galerie

de l’Ancienne Poste, Toucy (89).2008 Galerie Le Lieu-dit, Hédé. Galerie

Fusion, Toulouse. Galerie Le ronddans l’eau, Biarritz. Galerie HD Nick,Aubais. Galerie Complément d’ob-jets, Rouen. Galerie 22, Coustellet(84)

2007 Galerie Porée, Paris. “Parcourscéramique” de Carouge. Galerie Go-dar, Lille. Collective : “Maison deBrian”, Saumane (04).

2006 “Céramique contemporaine”, Villede Brest. Galerie HD Nick, Aubais.

2005 Galerie Godar, Lille, Galerie HDNick, Aubais et Ecole d’art de Beau-vais. Collective : “Maison de Brian”,Saumane (04).

2004 Galerie Godar, Lille. Galerie Em-preintes, Clermont-Ferrand. GalerieHart, Londres. Galerie Holstein, Bre-men.

Page 71: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

71

Page 72: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

72

Zazzi est un peintre. Il l'est par la grâce dela communion qu'il a préservée avec lesforces simples du lieu qui est le sien,quelques part dans le Vaucluse, et qu'ilparcourt inlassablement, avec une répé-tition qui est un approfondissement, avecune patience qui fait éclore l'intuition.

Ce qu'il peint est encore ce qu'il voit, maisau terme précisément de ce cheminementet de cette fatigue qui mettent en sourdinele raisonnement et intensifient la réce-ptivité aux présences élémentaires de laréalité.

Des harmonies ont lieu entre le formatcarré du support et l'évolution parfoissymétrique des strates du pigment. Untravail d'une exceptionnelle élégance estréalisé dans ces climats subtils de gris et deroses qui savent se prémunir de tout éclatinutile et qui s'expriment avec la justesse etla véracité d'un long poème lumineux etattentif aux choses le plus vulnérables.

L'essentiel est bien là, dans l'acte de cetterecherche patiente, à très long terme, queZazzi a entrepris voici de nombreusesannées. Il sait depuis que son art s'épanouitdans la durée, patiemment conquise de pasà pas, et qu'il ne saurait s'y soustraire sanss'éloigner de lui-même.

Olivier COUSINOU

conservateur au Musée Cantini, Marseille

Jean-Marie ZAZZIPeinture

2010 Galerie 222009 Musée de Hyères2008 Galerie 22 Coustelet

Association AMA, chez Daniel Jou-vance Aix en ProvenceCentre Culturel "La Laiterie" Cadenet,Ateliers du Sud, Salon de Provence

2003 Le Château de La Tour d'Aigues,rétrospective

2002 Librairie-Galerie Alain Paire, Aix enProvence

2001 Association AMA, Chez Daniel Jou-vance, Les Milles

2000 Association AMA, Chez Daniel Jou-vance, Issy-les-Moulineaux

1999 Galerie Berlioz, Sausset-les-Pins1998 Musée d'Istres, Foire international

de Stockholm1997 Galerie Berlioz, Sausset-les-Pins

Centre Culturel Egyptien, Paris1996 Musée Edgar Melik, exposition col-

lective, Cabriès1995 Exposition Collective, Embrun

Galerie Berlioz, Sausset-les-Pins1993 Découvertes de Charles Juliet, CAC

de Lacoux-Hauteville, (Ain)Galerie Berlioz, Sausset-les-Pins

Page 73: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

73

Page 74: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

74

Page 75: Catalogue de la Galerieddata.over-blog.com/5/03/15/87/CATALOGUE-2013-n-1.pdf2015/03/05  · spectateur sur le rôle de l'art à l'époque où la mondialisation nous écarte du sens

édition Galerie 22 / 267 route de Gordes - Coustellet 84220 Cabrières d’Avignon

+33 (0) 490 718 506 +33 (0) 607 669 341 / [email protected] / www.galerie22contemporain.com