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CAVAC CAPITALE-NATIONALE ET CHAUDIÈRE-APPALACHES RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

CAVAC CAPITALE-NATIONALE ET CHAUDIÈRE-APPALACHES · travail d’Annie Gagnon à la coordination clinique. Son dynamisme, son excellente connaissance du travail terrain et son leadership

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CAVAC CAPITALE-NATIONALE ET CHAUDIÈRE-APPALACHES

RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

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SOMMAIRE

ORGANISATION 5

Mot du président 5

Mot de la directrice générale 7

À PROPOS DU CAVAC 9

La mission 9

Les services 9

Le conseil d’administration 9

L’équipe de travail 10

Le territoire 10

BILAN DES ACTIVITÉS 2018-2019 11

Les faits saillants 11Création d’un poste d’Agente de Liaison et d’Intervention en Violences Sexuelles (ALIVS) 11Ouverture d’un 12e point de service : SIAM - « L’enfant au cœur des services » 11Emménagement dans de nouveaux locaux 15Vente de la propriété 15

Les services réguliers 16Les interventions en chiffres 16Le portrait de la clientèle 18La nature, le contexte et le type de crime 19

Les références policières 20

Les programmes d’information 22

L’évaluation des services 23Commentaires 24

Le partenariat, la représentation et la concertation 24Commission Québécoise des libérations conditionnelles (CQLC) 25

Les activités de sensibilisation 25

L’actualisation des compétences 25

Les comités de travail 25

LES RESSOURCES ET LES DÉPENSES 26

Résultats financiers pour l’exercice terminé le 31 mars 2019 26

Résultats du 1er avril 2018 au 31 mars 2019 26

LES PERSPECTIVES 2019-2020 27

LES REMERCIEMENTS 28

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5RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

ORGANISATION

MOT DU PRÉSIDENT

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. L’exercice financier 2018-2019 a marqué un point tournant dans l’histoire du Centre d’Aide aux Victimes d’Actes Criminels de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches : se départir de son immeuble situé au 1167, chemin Ste-Foy qui abritait son siège social pour le relocaliser dans des espaces locatifs au 1265, boulevard Charest Ouest à Québec. Cette relocalisation était devenue nécessaire pour mieux répondre aux besoins de la clientèle.

Dans l’année, le Conseil d’administration s’est réuni à 15 reprises, soit 4 rencontres ordinaires et 11 rencontres extraordinaires. De son côté, le comité responsable du fonds des contributions pénales s’est réuni à 3 reprises et le comité responsable de la modification des règlements généraux s’est réuni à 2 reprises. Des projets devraient être déposés au cours de la prochaine année.

Sur le plan organisationnel, des politiques de gestion ont été déposées par la direction générale et approuvées par le Conseil d’administration. À cet égard, le Conseil d’administration se dit fier d’avoir soutenu la directrice générale dans une importante démarche de promotion de la civilité au travail. Pour l’accompagner dans celle-ci, elle a retenu les services de Gilles Demers, consultant expert en la matière. À l’issue de ce travail, la Politique pour promouvoir la civilité et contrer le harcèlement psychologique et sexuel au travail est entrée en vigueur.

Un autre changement important dans l’année qu’il faut souligner, c’est la création d’un 12e point de service puisque nous sommes présents au sein de la trajectoire de services SIAM (Services intégrés en abus et maltraitance) qui a ouvert ses portes le 4 août 2018 à Québec.

Bien que l’exercice puisse sembler répétitif, les membres du Conseil d’adminis-tration, ainsi que moi-même, souhaitons adresser des remerciements. En premier lieu, nous souhaitons remercier l’équipe d’intervenants du CAVAC qui jour après jour, est en première ligne pour donner des services de qualité aux personnes victimes d’actes criminels, à leurs proches et aux témoins.

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6 ORGANISATION

En second lieu, nous remercions Richard Carbonneau, le directeur du Bureau d’Aide aux Victimes d’Actes Criminels (BAVAC), ainsi que son équipe, pour leur soutien financier et technique dans l’avancement de plusieurs dossiers d’impor-tance nous concernant. Nous remercions également nos partenaires du judiciaire et du communautaire avec qui nous travaillons au quotidien pour donner les meilleurs services qui soient à la clientèle.

Il faut absolument remercier la capitaine du navire qu’est le CAVAC. Encore une fois, Nadia Morin, notre directrice générale, a su démontrer son ardeur au travail, son leadership et mis à contribution tous ses talents pour mener une multitude de projets à bon port. Elle est la carte maîtresse de notre organisation.

En dernier lieu, je tiens à remercier les membres du Conseil d’administration pour leur appui et souligne l’arrivée de deux nouveaux administrateurs, soit Michel Bérubé, procureur de la Couronne à Québec et Mme Marie-Pier Fortier, responsable des ressources humaines chez Leddartech. Nous remercions Mme Marie-Josée Thériault qui en raison de nouveaux défis professionnels, a dû quitter son siège en cours d’année.

Le président,

Patrick Bérubé

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7RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

MOT DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE

Cette année, le CAVAC de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches a été principalement marqué par le déménagement de son siège social le 1er août 2018 et la vente de la propriété qu’il possédait depuis près de 15 ans.

Maintenant situé au 1265, boulevard Charest Ouest à Québec, le choix de cet emplacement s’est imposé en raison de son accès facilitant pour la clientèle et pour la proximité avec le Palais de Justice de Québec où les intervenants doivent se rendre régulièrement. Deux mois plus tard, le Conseil d’administration m’auto-risait à signer l’acte de vente de la propriété détenue par la Corporation depuis le 5 novembre 2004. Deux ans de réflexions et de travaux ont conduit à ce dénouement heureux dans l’optique de continuer à offrir des services à la clientèle, mais cette fois-ci, dans un lieu sécuritaire, plus spacieux et mieux adapté.

Couvrant deux régions adminis tratives, l’équipe d’intervenants encadrée par une responsable clinique et la direction générale, a répondu à 3 028 nouvelles demandes de services qui ont généré l’ouverture de 2 457 dossiers et pour lesquels un peu plus de 58 000 interventions ont été effectuées. Plus loin dans le rapport d’activités, nous verrons de façon plus détaillée les catégories de services offerts, les proportions en termes de genre, d’âge, de nature de crime, de contexte et autres mesures d’analyse. Également, nous regarderons de plus près le travail effectué en références policières par le biais de statistiques détaillées. Élément important à souligner, la création de notre 12e point de service grâce à l’ouverture officielle du SIAM le 4 août 2018.

Du côté organisationnel, l’équipe s’est réunie à trois (3) reprises, a bénéficié de plusieurs formations et de quatre (4) supervisions cliniques axées sur le développement du savoir-être et du savoir-faire clinique. Notre équipe étant au cœur de notre développement, celle-ci est mise à contribution dans divers comités de travail portant sur le développement des pratiques et l’amélioration des services. Cinq (5) comités sont actuellement actifs.

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8 ORGANISATION

Avant de regarder de plus près les résultats chiffrés de nos activités, je veux remercier toute l’équipe d’intervenants pour la qualité du travail effectué dans l’ensemble de nos points de service, mais également pour l’implication de chacun dans les comités de travail. Leur professionnalisme et leur engagement envers les personnes victimes est digne de mention. Je veux également souligner le travail d’Annie Gagnon à la coordination clinique. Son dynamisme, son excellente connaissance du travail terrain et son leadership ont contribué à faire avancer nos différents dossiers en plus d’offrir un indispensable soutient à l’équipe clinique en remplacement de la directrice clinique qui a quitté pour un congé de maternité.

Merci aux membres du Conseil d’administration pour leur engagement envers la mission du CAVAC, ainsi qu’à nos nombreux partenaires avec qui nous colla-borons tous les jours au bénéfice des personnes victimes, de leurs proches et des témoins.

La directrice générale,

Nadia Morin

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9RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

Patrick Bérubé Président

Anne Couture Trésorière

Andréanne Sirois Secrétaire

Jean Poirier Administrateur

Marie-Pier Fortier Administratrice

Marie-Josée Thériault Administratrice

Michel Bérubé Administrateur

LE CONSEIL D’ADMINISTRATIONAu cours de l’année, le CA s’est réuni quatre fois en assem-blée ordinaire et à onze fois en assemblée extraordinaire.

LA MISSIONLe CAVAC dispense des services de première ligne à toute personne victime d’un acte criminel et à ses proches, ainsi qu’aux témoins d’un acte criminel. L’aide du CAVAC est disponible que l’auteur du crime soit ou non identifié, arrêté, poursuivi ou reconnu coupable.

Le CAVAC travaille en collaboration avec les intervenants du milieu judiciaire, du réseau de la santé et des services sociaux et des organismes communautaires.

L’intervention auprès des personnes victimes se fait dans le respect de leurs besoins et à leur rythme. Elle s’appuie sur leur capacité à gérer leur propre vie et à prendre les décisions les concernant.

LES SERVICES �L’intervention post-traumatique

�L’intervention psychosociojudiciaire;

�Les références policières

�L’information judiciaire

�L’information sur les droits et recours;

�L’assistance technique (IVAC, CNESST, SAAQ et résiliation de bail);

�L’orientation vers les ressources spécialisées;

�L’accompagnement et la préparation à rendre témoignage;

�Les programmes CAVAC-Info et INFOVAC

À PROPOS DU CAVAC

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10 À PROPOS DU CAVAC

Directrice générale �Nadia Morin

Coordination clinique �Annie Gagnon

Intervenants �Rachelle Pratte Intervenante | PJ Thetford Mines

�Michelle Binet Intervenante | Lévis

�Annie Gagné Intervenante | SPVQ

�Mathieu Boiteau Intervenant | SQ

�Pierrile Lee-Bonnier Intervenante | Lévis

�Karine Lapointe Intervenante | SQ

�Diane Bérubé Intervenante | PJ La Malbaie

�Annie Giroux Intervenante | PJ St-Joseph-de-Beauce

�Nancy O’Connor Intervenante | PJ Québec

�Sonia Dickner Intervenante | PJ Montmagny

�Claudia Lessard Intervenante | PJ St-Joseph-de-Beauce

�Noémi L. Duhaime Intervenante | SPVL

�Marie-Eve Prévost Intervenante | SQ

�Eveline F. Doyon Intervenante | siège social

�Marie Lemieux-Richard ALIVS

�Marie-Ève R. Perron Intervenante | PJ Québec

�Mélanie Trudel Intervenante | SIAM

�Steeve Kiolet Intervenant | siège social et Pont-Rouge

�Josée Boulianne Intervenante | siège social

�Josée Jobin Intervenante | siège social et SIAM

�Carolanne Hanson Agente | support à l’intervention

�Lisa-Marie Roy Agente | support à l’intervention

�Stéphanie Laverdière Intervenante | PJQ – occasionnnel

�Andréanne Comte Intervenante | PJ Thetford Mines – occasionnnel

L’ÉQUIPE DE TRAVAIL

La Capitale-NationaleLa région de la Capitale Nationale est un territoire étendu sur une superficie de 18 844 kilomètres carrés. La population est de 737 455 personnes. Cette région se divise en huit (8) MRC : Charlevoix, Charlevoix-Est, Côte-de-Beaupré, La Jacques-Cartier, L’Île d’Orléans, Portneuf, Québec et ses arrondissements.

LE TERRITOIRE

Chaudière-AppalachesLa région de Chaudière-Appalaches est un territoire étendu sur une superficie de 15 073 kilomètres carrés. La population est de 421 832 personnes. Cette région est divisée en dix (10) MRC : Lévis, Beauce-Sartigan, Bellechasse, Nouvelle-Beauce, Appalaches, Les Etchemins, L’Islet, Lotbinière, Montmagny et Robert-Cliche.

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11RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

BILAN DES ACTIVITÉS 2018-2019

LES FAITS SAILLANTS

Création d’un poste d’Agente de Liaison et d’Intervention en Violences Sexuelles (ALIVS)L’année a, entre autres, été marquée par la création, au sein de notre équipe, d’un poste spécifique en matière de violences sexuelles. Ainsi, nous comptons désormais sur le travail d’une Agente de Liaison et d’Intervention en Violence Sexuelle (ALIVS). C’est dans la foulée du mouve-ment #metoo/moiaussi que notre bailleur de fonds a octroyé un financement spécifique à chacun des CAVAC pour la créa-tion d’une ressource dédiée exclusivement à ce type de crime. Le mandat de l’ALIVS consiste à prendre exclusive-ment des dossiers comportant de la violence sexuelle (exploitation sexuelle, harcèlement sexuel, voyeurisme, leurre, inceste, agression sexuelle, etc.) et à devenir une ressource experte-conseil pour toute l’équipe du CAVAC afin d’apporter une aide spécialisée et adaptée aux réalités des victimes de violences sexuelles. Elle a aussi un mandat de concertation et de partenariat auprès des différentes ressources existantes dans le milieu. De son entrée en poste le 1er octobre 2018 au 31 mars 2019, ses réalisations sont les suivantes :

�Établissement de partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur dans le cadre de politiques visant à combattre et prévenir les violences à caractère sexuel notamment avec l’UQAR campus de Lévis et l’Université Laval;

�Formation de trois (3) jours pour devenir formatrice en prévention et intervention en exploitation sexuelle/prostitution juvénile;

�Participation à un Comité intersectoriel en matière d’agression sexuelle dans Chaudière-Appalaches;

�Participation au premier comité REMAS, comité qui a été mis sur pied par le SPVQ et dont le mandat est de réviser des dossiers d’agressions sexuelles initialement classés « non-fondés »;

�Ouverture de quatorze (14) nouveaux dossiers impliquant exclusivement des personnes victimes de violences sexuelles. Ainsi, dix (10) femmes et quatre (4) hommes ont pu bénéficier de l’expertise de notre ALIVS.

Ouverture d’un 12e point de service : SIAM - « L’enfant au cœur des services »

HISTORIQUE

Depuis 2001, l’Entente multisectorielle relative aux enfants victimes d’abus sexuels, de mauvais traitements physiques ou d’une absence de soins menaçant leur santé physique est appliquée au Québec. L’objectif de ce protocole sociojudi-ciaire est de garantir une meilleure protection des enfants et de leur apporter l’aide nécessaire par le biais d’une concerta-tion étroite.

En 2015, sous l’initiative de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) du CIUSSS de la Capitale-Nationale et du CHU de Québec, les partenaires de l’Entente mutlisectorielle ont proposé une avenue alternative et innovante en vue d’améliorer l’offre de services aux enfants victimes d’abus et de maltraitance et à leur famille. S’inspirant du modèle des Child Advocacy Centres (CAC) développés aux États-Unis, ils proposent de créer une offre de services intégrés en abus et maltraitance (SIAM).

Riche d’une expérience de plus de 15 ans de partenariat autour de l’Entente multisectorielle, la mise sur pied du SIAM constitue un pas de plus vers une amélioration de la concer-tation et repose sur une approche collaborative misant sur la complémentarité des expertises médicale, psychosociale, sociojudiciaire et policière des milieux institutionnels et communautaires.

Sous le leadership de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) du CIUSSS de la Capitale-Nationale, qui assume un rôle de coordination balisé par l’Entente multisec-torielle, le projet a été administré en étroite collaboration avec plusieurs partenaires dont le CAVAC de la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches. La structure de gouver-nance permet une représentativité paritaire où siège chacune des organisations qui sont parties prenantes du projet.

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12 SECTION

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13RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

À PROPOS DU SIAM

Le SIAM est un lieu où les enfants et les adolescents victimes d’abus et de maltraitance et leur famille recevront sous un même toit des services intégrés d’évaluation, d’enquête, de consultation judiciaire, de traitement, de soutien et de défense des droits.

Tous réunis au même endroit, dans des locaux adaptés pour les besoins de la clientèle, les différents partenaires du SIAM travaillent ensemble afin d’accompagner les jeunes de 0 à 17 ans faisant l’objet d’une entente multisectorielle à la suite d’un signalement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Cette approche collaborative permet une prise en charge globale de l’enfant, en lui offrant les soins et les services dont il a besoin sans qu’il n’ait à se déplacer d’un endroit à un autre. Au SIAM, tous les services se déploieront autour de l’enfant.

Le SIAM est un concept unique au Québec. Il assurera un leadership en matière de développement de pratiques de pointe tout en étant un lieu de formation, de recherche scien-tifique, de développement de connaissances et d’expertise au regard de l’évaluation et du traitement des enfants victimes d’abus et de maltraitance.

LES OBJECTIFS GÉNÉRAUX

�Placer le jeune et sa famille au coeur de l’intervention;

�Diminuer le phénomène de victimisation secondaire chez les enfants recevant des services;

�Dispenser des services intégrés optimaux, adaptés et efficients pour l’enfant victime et sa famille (continuité, complémentarité, qualité, fluidité et agilité);

�Développer un créneau d’expertise en abus et maltraitance;

�Réduire les coûts sociaux liés aux abus et à la maltraitance.

LES SERVICES

Situé sur la Route de l’Église à Québec, le SIAM est un lieu unique où les enfants et adolescents victimes d’abus et de maltraitance grave, ainsi que leur parent protégeant, reçoivent des services d’évaluation d’enquête, de consulta-tion judiciaire, de soutien et de défense des droits. Une gamme renouvelée de services seront accessibles directe-ment au SIAM ou avec un corridor de services convenu :

�Accompagnement continu des enfants et de leur famille;

�Référence systématique des signalements;

�Rencontre de triage multisectoriel;

�Entrevues judiciaires auprès des enfants;

�Enquête policière et sociale des signalements;

�Évaluation médicale spécialisée; Accompagnement et suivi lors de la passation de trousse médicolégale;

�Accompagnement du parent non-abuseur;

�Continuum d’intervention psychosociale sensible au trauma;

�Consultation judiciaire criminelle et sociale;

�Processus de revue de cas et de suivi systématique des dossiers.

LES SERVICES DU CAVAC DANS LA TRAJECTOIRE SIAM

Au cœur de cette trajectoire, le CAVAC, en plus d’y offrir sa gamme de services réguliers, y joue un rôle prépondérant auprès du parent « non-abuseur ». Ce dernier a besoin d’in-formation et de formation sur les stratégies positives et concrètes à adopter pour ne pas revictimiser son enfant. Dans certains cas, la victimisation de l’enfant ou de l’adoles-cent entre en résonnance avec celle du parent (antérieure, violence conjugale, violence psychologique, etc.) et néces-site alors une intervention spécifique auprès du parent.

De l’ouverture du SIAM le 4 août 2018 jusqu’au 31 mars 2019, nous avons ouvert 130 dossiers impliquant un ou des enfants victimes d’abus et/ou maltraitance, ainsi que son parent protégeant. Rapidement en cours d’année, nous avons réalisé qu’une seule intervenante ne pourrait suffire aux besoins. Par conséquent, une personne des services courants a été affectée à mi-temps au point de service du SIAM.

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14 SECTION

LE SIAM EN CHIFFRES

Dans les dossiers traités aux SIAM, 80 % de ceux-ci concer-nait des personnes de sexe féminin. Malheureusement, le système ne nous permet pas de savoir dans quelle propor-tion il s’agit de la personne mineure et du parent. En recou-pant avec les groupes d’âge, on peut constater que la moitié des dossiers ouverts impliquait le parent de mineur, informa-tion que l’on retrouve dans le graphique « Type de clientèle » ou 50 % de celle-ci impliquait un proche.

Par la suite, on constate que 91 % des dossiers ont fait l’objet d’un signalement à la police et que 61 % des dossiers ont impliqué une demande d’indemnisation. Concernant la source du référencement, bien que les graphiques indiquent que 55 % des dossiers n’ont pas de source de référence, dans les faits, tous les dossiers sont référés systématique-ment par les partenaires du SIAM : DPJ, Médical, Policiers et DPCP. Finalement, 70 % des crimes commis étaient de nature sexuelle et 50 % ont été commis dans un contexte familial.

GENRE

80%

20%Filles/femme

Garçon/homme

2%

19%

25%

3%

51%

0 à 5 ans

6 à 13 ans

14 à 17 ans

18 à 24 ans

Parent

49%50%

0%

Victime directe

Proche

Témoin

GROUPE D’ÂGE

80%

20%Filles/femme

Garçon/homme

2%

19%

25%

3%

51%

0 à 5 ans

6 à 13 ans

14 à 17 ans

18 à 24 ans

Parent

49%50%

0%

Victime directe

Proche

Témoin

TYPE DE CLIENTÈLE

80%

20%Filles/femme

Garçon/homme

2%

19%

25%

3%

51%

0 à 5 ans

6 à 13 ans

14 à 17 ans

18 à 24 ans

Parent

49%50%

0%

Victime directe

Proche

Témoin

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15RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

SIGNALEMENT À LA POLICE

91%

8%

Oui

Non

Ne sait pas

34%

7%3%1%

55%

DPJ

CAVAC (Réf. Policières)

Policier

CJP

Ne sait pas

Conjugal, 3%

Familial, 50%

Ami/connaissance, 14%

Voisinage, 2%Travail, 2%

École, 5%

Personne inconnue, 8%

Ne sait pas/autre, 16%

SOURCE DE RÉFÉRENCE

91%

8%

Oui

Non

Ne sait pas

34%

7%3%1%

55%

DPJ

CAVAC (Réf. Policières)

Policier

CJP

Ne sait pas

Conjugal, 3%

Familial, 50%

Ami/connaissance, 14%

Voisinage, 2%Travail, 2%

École, 5%

Personne inconnue, 8%

Ne sait pas/autre, 16%

CONTEXTE DU CRIME

91%

8%

Oui

Non

Ne sait pas

34%

7%3%1%

55%

DPJ

CAVAC (Réf. Policières)

Policier

CJP

Ne sait pas

Conjugal, 3%

Familial, 50%

Ami/connaissance, 14%

Voisinage, 2%Travail, 2%

École, 5%

Personne inconnue, 8%

Ne sait pas/autre, 16%

TYPE DE CRIME

Page 17 – La nature, le contexte et le type de crime

Changer ce paragraphe :

Notre clientèle a majoritairement été victime de voie de fait (40 %) et d’agression sexuelle (24 %). Viennent ensuite, par ordre d’importance, les contextes où les crimes ont été commis : conjugal (33 %), familial (18 %) et ami/connaissance (14 %). Ceci tend à démontrer que dans plus de la moitié des cas, les victimes connaissent leur agresseur

Par :

Notre clientèle a majoritairement été victime de voie de fait (40 %) et d’agression sexuelle (24 %) et se sont déroulés, par ordre d’importance, dans un contexte conjugal (33 %), familial ( 18 %) et ami/connaissance (14 %). Ceci tend à démontrer que dans plus de la moitié des cas, la personne victime connait son agresseur.

Page 19 – Service de police de la Ville de Lévis

- 1er paragraphe, corriger « Authonommie » pour « Autonhommie »

Page 20 – Sûreté du Québec

70%

20%3% 1% 1% 1% 1%0%

10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Infracti

on à ca

ractère se

xuel

Voie de f

ait

Voie de f

ait av

ec lé

sions

Menace

Enlèv

ement/séquestr

ation

Voie de f

ait ar

Homicide/te

ntative

de…

37%

2%

61%

Oui

Non

Ne sait pas

DEMANDE D’INDEMNISATION

Page 17 – La nature, le contexte et le type de crime

Changer ce paragraphe :

Notre clientèle a majoritairement été victime de voie de fait (40 %) et d’agression sexuelle (24 %). Viennent ensuite, par ordre d’importance, les contextes où les crimes ont été commis : conjugal (33 %), familial (18 %) et ami/connaissance (14 %). Ceci tend à démontrer que dans plus de la moitié des cas, les victimes connaissent leur agresseur

Par :

Notre clientèle a majoritairement été victime de voie de fait (40 %) et d’agression sexuelle (24 %) et se sont déroulés, par ordre d’importance, dans un contexte conjugal (33 %), familial ( 18 %) et ami/connaissance (14 %). Ceci tend à démontrer que dans plus de la moitié des cas, la personne victime connait son agresseur.

Page 19 – Service de police de la Ville de Lévis

- 1er paragraphe, corriger « Authonommie » pour « Autonhommie »

Page 20 – Sûreté du Québec

70%

20%3% 1% 1% 1% 1%0%

10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Infracti

on à ca

ractère se

xuel

Voie de f

ait

Voie de f

ait av

ec lé

sions

Menace

Enlèv

ement/séquestr

ation

Voie de f

ait ar

Homicide/te

ntative

de…

37%

2%

61%

Oui

Non

Ne sait pas

LES PARTENAIRES DU SIAM

�Bureau d’aide aux victimes d’actes criminels (BAVAC)

�Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC)

�Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJEF)

�CHU de Québec-Université Laval

�Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches

�Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale- Nationale

�Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP)

�Service de police, Ville de Lévis (SPVL)

�Service de police, Ville de Québec (SPVQ)

�Sureté du Québec (SQ)

�Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)

�Viol-Secours

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16 SECTION

Emménagement dans de nouveaux locaux Situés au 1265, boulevard Charest Ouest à moins de 5 kilo-mètres du Palais de Justice de Québec, l’immeuble abritant désormais le siège social de l’organisme est facilement accessible à la clientèle en plus d’être sécuritaire. D’une superficie de 4 614 pieds carrés, l’espace commercial contient quatorze (14) bureaux fermés permettant aux inter-venants de recevoir en toute confidentialité la clientèle, une salle de conférence pouvant accueillir 32 personnes, une salle de repos, une salle d’attente, ainsi qu’un espace d’accueil.

Vente de la propriétéC’est le 1er octobre 2018 que la directrice générale était auto-risée par le Conseil d’administration à signer l’acte de vente de la propriété que détenait l’organisme depuis près de 15 ans. Acquise en novembre 2004 au coût de 320 000 $, cette maison, située dans un quartier résidentiel, répondait aux besoins de l’organisme à l’époque qui recherchait un lieu discret avec un stationnement pour la clientèle. Cependant, avec les années, celle-ci ne répondait plus aux besoins de développement de l’organisme en plus de nécessiter divers travaux d’entretien.

D’abord mise en marché comme bâtiment commercial, le Conseil d’administration a dû dégager les premiers ache-teurs voulant y installer leurs locaux administratifs en décou-vrant que son droit d’usage était plutôt une autorisation personnelle qui n’était pas transférable. Remise sur le marché résidentiel, la propriété a finalement trouvé preneur. La propriété a été vendue au montant de 390 000 $ sans garantie légale. C’est grâce à la vente de la maison que l’organisme a pu financer ses améliorations locatives et autres frais administratifs et d’installation. Le résiduel, tel que demandé par le bailleur de fonds, a été placé dans un fonds « maison ». Son utilisation se fera avec l’autorisation de ce dernier.

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17RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

LES SERVICES RÉGULIERS

Les interventions en chiffresCette année, les nouvelles demandes (premiers contacts) se sont chiffrées à 3 028 comparativement à 3 426 en 2017-2018. En regardant les années passées, on peut observer qu’en moyenne, nous traitons plus ou moins 3 000 nouvelles demandes de services par année. Prendre note que l’année 2016-2017 est une année à retrancher de l’analyse puisque le SCAVAC, la plate-forme dans laquelle nous confinons nos notes et statistiques, a connu des ratés qui ont faussé plusieurs de celles-ci.

NOUVELLES DEMANDES

8

4. Bilan des activités 2018-2019

LES SERVICES RÉGULIERS

Les interventions en chiffres

Cette année, les nouvelles demandes (premiers contacts) se sont chiffrées à 3 028 comparativement à 3 426 en 2017-2018. En regardant les années passées, on peut observer qu’en moyenne, nous traitons plus ou moins 3 000 nouvelles demandes de services par année. Prendre note que l’année 2016-2017 est une année à retrancher de l’analyse puisque le SCAVAC a connu des ratés qui ont faussé plusieurs statistiques.

Les dossiers ouverts représentent les nouvelles demandes pour lesquelles une seconde intervention a été effectuée. Cette année, les dossiers ouverts se sont chiffrés à 2 457 comparativement à 2 590 l’an dernier. En comparant avec les années précédentes, ceci tend à démontrer une certaine régularité dans le nombre de dossiers ouverts. Prendre note que l’année 2016-2017 est une année à retrancher de l’analyse puisque le SCAVAC a connu des ratés qui ont faussé plusieurs statistiques.

3283 30992460

34263028

0

1000

2000

3000

4000

2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019

Nouvelles demandes

23012235

2457

2590

2457

2000

2100

2200

2300

2400

2500

2600

2700

2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019

Dossiers ouverts

Les dossiers ouverts représentent les nouvelles demandes pour lesquelles une seconde intervention a été effectuée. Cette année, les dossiers ouverts se sont chiffrés à 2 457 comparativement à 2 590 l’an dernier. En comparant avec les années précédentes, ceci tend à démontrer une certaine régularité dans le nombre de dossiers ouverts. Prendre note que l’année 2016-2017 est une année à retrancher de l’ana-lyse puisque le SCAVAC a connu des ratés qui ont faussé plusieurs statistiques.

DOSSIERS OUVERTS

8

4. Bilan des activités 2018-2019

LES SERVICES RÉGULIERS

Les interventions en chiffres

Cette année, les nouvelles demandes (premiers contacts) se sont chiffrées à 3 028 comparativement à 3 426 en 2017-2018. En regardant les années passées, on peut observer qu’en moyenne, nous traitons plus ou moins 3 000 nouvelles demandes de services par année. Prendre note que l’année 2016-2017 est une année à retrancher de l’analyse puisque le SCAVAC a connu des ratés qui ont faussé plusieurs statistiques.

Les dossiers ouverts représentent les nouvelles demandes pour lesquelles une seconde intervention a été effectuée. Cette année, les dossiers ouverts se sont chiffrés à 2 457 comparativement à 2 590 l’an dernier. En comparant avec les années précédentes, ceci tend à démontrer une certaine régularité dans le nombre de dossiers ouverts. Prendre note que l’année 2016-2017 est une année à retrancher de l’analyse puisque le SCAVAC a connu des ratés qui ont faussé plusieurs statistiques.

3283 30992460

34263028

0

1000

2000

3000

4000

2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019

Nouvelles demandes

23012235

2457

2590

2457

2000

2100

2200

2300

2400

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2700

2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019

Dossiers ouverts

Pour les dossiers actifs, l’équipe d’intervenants aux services réguliers a effectué 58 038 interventions (accompagne-ment, assistance technique, recherche d’information et suivi, information, référencement, services directs et autres) comparativement à 68 447 l’an dernier. La hausse obser-vable en 2016-2017 est liée à l’attentat à la Mosquée de Québec. Le nombre d’interventions ne dit cependant rien sur le temps investi pour chacune d’elles. Cependant, sur le terrain, nous observons une lourdeur plus importante de celles-ci (traumas complexes, santé mentale, etc.).

NOMBRE D’INTERVENTIONS

9

Pour les dossiers actifs, l’équipe d’intervenants aux services réguliers a effectué 58 038 interventions (accompagnement, assistance technique, recherche d’information et suivi, information, référencement, services directs et autres) comparativement à 68 447 l’an dernier. La hausse observable en 2016-2017 est liée à l’attentat à la Mosquée de Québec. Le nombre d’interventions ne dit cependant rien sur le temps investi pour chacune d’elles. Cependant, sur le terrain, nous observons une lourdeur plus importante de celles-ci (traumas complexes, santé mentale, etc.).

Concernant la catégorie de service, ceux-ci se déclinent en sept (7) catégories différentes et la répartition va comme suit : l’Information (36%) sur les droits et recours, les ressources communautaires, la chambre jeunesse, le processus judiciaire et autres, les Services directs (28%) qui comprennent les interventions post-traumatiques, psychosociales et téléphoniques, les envois postaux et les déplacements, les services de catégorie « Autres » (18%) concernent quant à eux les messages laissés par courriel ou par téléphone, ainsi que les recherches informatiques et/ou d’absences/annulation à des rendez-vous, la Recherche d’information et de suivi (7%) sur les droits et recours, le réseau judiciaire, de santé et services sociaux et le réseau communautaire et finalement, l’Accompagnement à la Cour, le Référencement et le Soutien technique qui comptent, quant à eux, pour (11%)

60954 61156

72823 6844758038

01000020000300004000050000600007000080000

2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019

Nombre d'interventions

0% 10% 20% 30% 40%

AccompagnementAss. Technique

Recherche d'info et suiviInformationRéférences

Services directsAutres

3%4%

7%36%

5%28%

18%

Catégorie de service

EN REGARDANT LES ANNÉES PASSÉES, ON PEUT OBSERVER QU’EN MOYENNE, NOUS TRAITONS PLUS OU MOINS 3 000 NOUVELLES DEMANDES DE SERVICES PAR ANNÉE.

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18 BILAN DES ACTIVITÉS 2017-2018

Le portrait de la clientèle La clientèle en 2018-2019 était majoritairement composée de femmes (73 %), se situait pour plus du ¾ parmi les 18 à 42 ans et était, pour la majorité, des victimes directes (81 %). Une analyse des années antérieures révèle un portrait similaire, à quelques fractions près.

GENRE

10

Les références vers nos services, proviennent, pour près de la moitié d’entre elles, du réseau judiciaire (DPCP) et des références policières (41%). Ensuite, par ordre décroissant, les références proviennent du réseau de la santé (7%), du bouche à oreille & médias (5%) et du secteur communautaire (3%). A noter que malheureusement, pour 44 % de nos dossiers, la source de référencement n’a pas été indiquée.

Le portrait de la clientèle

La clientèle en 2018-2019 était majoritairement composée de femmes (73%), se situait pour plus du ¾ parmi les 18 à 42 ans et était, pour la majorité, des victimes directes (81%). Une analyse des années antérieures révèle un portrait similaire, à quelques fractions près.

0%

10%

20%

30%

Référence

policière

Réseau

judicia

ire

Réseau

de la s

anté

Réseau

communau

taire

Bouche à

oreille/m

édias

Ne sait p

as

29%12%

7%3% 5%

37%

Source du référencement

73%

27%

Genre

Femmes

Hommes

GROUPE D’ÂGE

11

La nature, le contexte et les types de crime

La majorité des crimes dont notre clientèle a été victime était contre la personne (91%), a fait l’objet d’un signalement à la police (85%) et d’une poursuite criminelle (61%).

6%

36%

42%

16%

Groupe d'âge

18 ans et -

18 à 34 ans

35 à 54 ans

55 ans et +

81%

14%

5%

Type de clientèle

Victime directe

Proche

Témoin

91%

7% 2%

Nature du crime

Contre la personne

Contre la propriété

Autre

TYPE DE CLIENTÈLE

11

La nature, le contexte et les types de crime

La majorité des crimes dont notre clientèle a été victime était contre la personne (91%), a fait l’objet d’un signalement à la police (85%) et d’une poursuite criminelle (61%).

6%

36%

42%

16%

Groupe d'âge

18 ans et -

18 à 34 ans

35 à 54 ans

55 ans et +

81%

14%

5%

Type de clientèle

Victime directe

Proche

Témoin

91%

7% 2%

Nature du crime

Contre la personne

Contre la propriété

Autre

Concernant les catégories de service, celles-ci se déclinent en sept (7) catégories différentes et la répartition va comme suit : l’Information (36 %) sur les droits et recours, les ressources communautaires, la chambre de la jeunesse, le processus judiciaire et autres, les Services directs (28 %) qui comprennent les interventions post-traumatiques, psychosociales et téléphoniques, les envois postaux et les déplacements, les services de catégorie « Autres » (18 %) concernent quant à eux les messages laissés par courriel ou par téléphone, ainsi que les recherches informatiques et/ou d’absences/annulation à des rendez-vous, la Recherche d’information et de suivi (7 %) sur les droits et recours, le réseau judiciaire, de santé et services sociaux et le réseau communautaire et finalement, l’Accompagnement à la Cour, le Référencement et le Soutien technique qui comptent, quant à eux, pour (11 %).

CATÉGORIE DE SERVICE

9

Pour les dossiers actifs, l’équipe d’intervenants aux services réguliers a effectué 58 038 interventions (accompagnement, assistance technique, recherche d’information et suivi, information, référencement, services directs et autres) comparativement à 68 447 l’an dernier. La hausse observable en 2016-2017 est liée à l’attentat à la Mosquée de Québec. Le nombre d’interventions ne dit cependant rien sur le temps investi pour chacune d’elles. Cependant, sur le terrain, nous observons une lourdeur plus importante de celles-ci (traumas complexes, santé mentale, etc.).

Concernant la catégorie de service, ceux-ci se déclinent en sept (7) catégories différentes et la répartition va comme suit : l’Information (36%) sur les droits et recours, les ressources communautaires, la chambre jeunesse, le processus judiciaire et autres, les Services directs (28%) qui comprennent les interventions post-traumatiques, psychosociales et téléphoniques, les envois postaux et les déplacements, les services de catégorie « Autres » (18%) concernent quant à eux les messages laissés par courriel ou par téléphone, ainsi que les recherches informatiques et/ou d’absences/annulation à des rendez-vous, la Recherche d’information et de suivi (7%) sur les droits et recours, le réseau judiciaire, de santé et services sociaux et le réseau communautaire et finalement, l’Accompagnement à la Cour, le Référencement et le Soutien technique qui comptent, quant à eux, pour (11%)

60954 61156

72823 6844758038

01000020000300004000050000600007000080000

2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019

Nombre d'interventions

0% 10% 20% 30% 40%

AccompagnementAss. Technique

Recherche d'info et suiviInformationRéférences

Services directsAutres

3%4%

7%36%

5%28%

18%

Catégorie de service

Les références vers nos services, proviennent, pour près de la moitié d’entre elles, du réseau judiciaire (DPCP) et des références policières (41 %). Ensuite, par ordre décroissant, les références proviennent du réseau de la santé (7 %), du bouche à oreille & médias (5 %) et du secteur communautaire (3 %). A noter que malheureusement, pour 44 % de nos dossiers, la source de référencement n’a pas été indiquée.

SOURCE DU RÉFÉRENCEMENT

10

Les références vers nos services, proviennent, pour près de la moitié d’entre elles, du réseau judiciaire (DPCP) et des références policières (41%). Ensuite, par ordre décroissant, les références proviennent du réseau de la santé (7%), du bouche à oreille & médias (5%) et du secteur communautaire (3%). A noter que malheureusement, pour 44 % de nos dossiers, la source de référencement n’a pas été indiquée.

Le portrait de la clientèle

La clientèle en 2018-2019 était majoritairement composée de femmes (73%), se situait pour plus du ¾ parmi les 18 à 42 ans et était, pour la majorité, des victimes directes (81%). Une analyse des années antérieures révèle un portrait similaire, à quelques fractions près.

0%

10%

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30%

Référence

policière

Réseau

judicia

ire

Réseau

de la s

anté

Réseau

communau

taire

Bouche à

oreille/m

édias

Ne sait p

as

29%12%

7%3% 5%

37%

Source du référencement

73%

27%

Genre

Femmes

Hommes

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La nature, le contexte et le type de crime La majorité des crimes dont notre clientèle a été victime était contre la personne (91 %), a fait l’objet d’un signalement à la police (85 %) et d’une poursuite criminelle (61 %).

NATURE DU CRIME

11

La nature, le contexte et les types de crime

La majorité des crimes dont notre clientèle a été victime était contre la personne (91%), a fait l’objet d’un signalement à la police (85%) et d’une poursuite criminelle (61%).

6%

36%

42%

16%

Groupe d'âge

18 ans et -

18 à 34 ans

35 à 54 ans

55 ans et +

81%

14%

5%

Type de clientèle

Victime directe

Proche

Témoin

91%

7% 2%

Nature du crime

Contre la personne

Contre la propriété

Autre

SIGNALEMENT À LA POLICE

12

Notre clientèle a majoritairement été victime de voie de fait (40%) et d’agression sexuelle (24%). Viennent ensuite, par ordre d’importance, les contextes où les crimes ont été commis : conjugal (33%), familial (18%) et ami/connaissance (14%). Ceci tend à démontrer que dans plus de la moitié des cas, les victimes connaissent leur agresseur.

85%

8% 7%

Signalement à la police

Oui

Non

Ne sait pas

61%

11%

28%

Poursuite criminelle

Oui

Non

Ne sait pas

0%

10%

20%

30%

40%

Voie de fait

Agressi

on sexu

elle

Menac

e

Harcèlement c

riminel

Fraude

Homicide

Introducti

on par effr

action

Autres

40%

24%

10%6%

2% 1% 2%

15%

Type de crime

POURSUITE CRIMINELLE

12

Notre clientèle a majoritairement été victime de voie de fait (40%) et d’agression sexuelle (24%). Viennent ensuite, par ordre d’importance, les contextes où les crimes ont été commis : conjugal (33%), familial (18%) et ami/connaissance (14%). Ceci tend à démontrer que dans plus de la moitié des cas, les victimes connaissent leur agresseur.

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Signalement à la police

Oui

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61%

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Poursuite criminelle

Oui

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10%6%

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Type de crime

Notre clientèle a majoritairement été victime de voie de fait (40 %) et d’agression sexuelle (24 %) et se sont déroulés, par ordre d’importance, dans un contexte conjugal (33 %), familial (18 %) et ami/connaissance (14 %). Ceci tend à démontrer que dans plus de la moitié des cas, la personne victime connait son agresseur.

TYPE DE CRIME

12

Notre clientèle a majoritairement été victime de voie de fait (40%) et d’agression sexuelle (24%). Viennent ensuite, par ordre d’importance, les contextes où les crimes ont été commis : conjugal (33%), familial (18%) et ami/connaissance (14%). Ceci tend à démontrer que dans plus de la moitié des cas, les victimes connaissent leur agresseur.

85%

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Signalement à la police

Oui

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Poursuite criminelle

Oui

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Voie de fait

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Type de crime CONTEXTE DU CRIME

13

0%5%

10%15%20%25%30%35%

Conjugal

Familia

l

Ami/connais

sance

Voisinag

eTra

vail

Scolai

re

Personne in

connue

Ne sait p

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tre

33%

18%14%

5% 4%1%

13% 12%

Contexte du crime

19RAPPORT D’ACTIVITÉS 2017-2018

Page 20: CAVAC CAPITALE-NATIONALE ET CHAUDIÈRE-APPALACHES · travail d’Annie Gagnon à la coordination clinique. Son dynamisme, son excellente connaissance du travail terrain et son leadership

20 BILAN DES ACTIVITÉS 2017-2018

LES RÉFÉRENCES POLICIÈRESLe CAVAC de la Capitale-Nationale & Chaudière-Appalaches est signataire d’un protocole d’entente avec trois (3) corps policiers du territoire. Les intervenants au nombre de cinq (5), ont pour mandat de recevoir, d’analyser et traiter les rapports d’événement qui leur sont transmis par les policiers et enquêteurs. Une priorisation des dossiers est effectuée en fonction de la nature du crime. Par la suite, des appels proactifs sont faits auprès des victimes (proches et témoins) d’actes criminels.

Lors de ces appels, les intervenants procèdent à l’évaluation du filet de sécurité de la personne, répondent à ses ques-tions et identifient ses besoins. En fonction de l’évaluation qu’ils font de la situation, les victimes (proches et témoins) sont référées vers nos services courants et/ou les ressources communautaires du milieu et le réseau de la santé. Grâce à ces protocoles, les victimes sont appelées rapidement, informées de leurs droits et recours et orientées vers des services appropriés.

Occasionnellement, les intervenants en références poli-cières font des interventions directes sur place ou lors d’ac-compagnements spécifiques à la demande des policiers et enquêteurs. A noter que les protocoles d’entente avec la Sureté du Québec (SQ) et le Service de Police de la Ville de Lévis sont en vigueur depuis 2015 et que celui avec le Service de Police de la Ville de Québec (SPVQ) l’est depuis 2017. Voyons plus bas les résultats obtenus pour chacun des corps policiers.

SERVICE DE POLICE DE LA VILLE DE QUÉBEC (SPVQ)

Cette année, les deux (2) intervenantes agissant dans le cadre de cette entente ont reçu 3 023 références et en ont conservé 1 608 pour traitement. L’an dernier, le nombre de références reçues et traitées étaient respectivement de 2 237 et 1 627. Les délits familiaux ont représenté 45 % des dossiers traités, suivis des crimes généraux (46 %), des crimes commis par des mineurs (2.80 %), crimes graves (2.6 %) et des crimes en exploitation sexuelle (2.11 %).

SPVQ - PAR SECTEURS

17

ressources communautaires du milieu et le réseau de la santé. Grâce à ces protocoles, les victimes sont appelées rapidement, informées de leurs droits et recours et orientées vers des services appropriés.

Occasionnellement, les intervenants en références policières font des interventions directes sur place ou lors d’accompagnements spécifiques à la demande des policiers et enquêteurs. A noter que les protocoles d’entente avec la Sureté du Québec (SQ) et le Service de Police de la Ville de Lévis sont en vigueur depuis 2015 et que celui avec le Service de Police de la Ville de Québec (SPVQ) l’est depuis 2017. Voyons plus bas les résultats obtenus pour chacun des corps policiers.

Service de Police de la Ville de Québec (SPVQ)

Cette année, les deux (2) intervenantes agissant dans le cadre de cette entente ont reçu 3 023 références et en ont conservé 1 608 pour traitement. L’an dernier, le nombre de références reçues et traitées étaient respectivement de 2 237 et 1 627. Les délits familiaux ont représenté 45 % des dossiers traités, suivis des crimes généraux (46%), des crimes commis par des mineurs (2.80%), crimes graves (2.6%) et des crimes en exploitation sexuelle (2.11%).

Les types de crime concernaient, par ordre décroissant, les voies de fait (49%), les menaces (19%), les infractions à caractère sexuel (8%), le harcèlement criminel (10%), les introductions par effraction (3%) et les bris de condition (2%). Les autres types de crime (fraude, homicide, intimidation, séquestration, vol, leurre et autres) ont représenté, quant à eux, 9 %, des dossiers traités.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

Crimes

générau

x

Crimes

grave

s

Délits

familie

ux

Exploita

tion…

Jeunesse

Fraude, p

atrouille

46%

3%

45%

2% 3% 1%

Références policières SPVQ par secteurs

Les types de crime concernaient, par ordre décroissant, les voies de fait (49 %), les menaces (19 %), les infractions à caractère sexuel (8 %), le harcèlement criminel (10 %), les introductions par effraction (3 %) et les bris de condition (2 %). Les autres types de crime (fraude, homicide, intimida-tion, séquestration, vol, leurre et autres) ont représenté, quant à eux, 9 %, des dossiers traités.

SPVQ - TYPE DE CRIME

18

Dans 41 % des cas, le crime a été commis dans un contexte Conjugal (33%), familial (8%) et par un ami ou une connaissance (20%) démontrant ainsi que la victime connaissait son agresseur. Les crimes commis par une personne inconnue de la victime représentaient 18 % des dossiers traités, alors que ceux commis dans un contexte de voisinage et ceux dans un contexte de travail l’étaient dans une proportion respective de 8% et 10%.

Plus de la moitié des dossiers traités ont nécessité, après analyse, un référencement vers les ressources appropriées notamment à Violence-Info (32%), aux maisons d’hébergement (29%), au CALACS (9%), au Centre de Justice de proximité (8%), au Centre de Crise (7%), au CLSC (5%), à Authonommie (2%) et autres (4%).

0%

10%

20%

30%

40%

50%

Voie de fait

Menac

e

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Harcèlement

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Autres

49%

19%

8% 10%3% 2%

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Références policières SPVQ - type de crime

0%

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30%

40%

Ami/connais

sa…

Conjugal

Familia

l

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20%

33%

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18%

8% 10%1% 2%

SPVQ - contexte du crime

Dans 41 % des cas, le crime a été commis dans un contexte Conjugal (33 %), familial (8 %) et par un ami ou une connaissance (20 %) démontrant ainsi que la victime connaissait son agresseur. Les crimes commis par une personne inconnue de la victime représentaient 18 % des dossiers traités, alors que ceux commis dans un contexte de voisinage et ceux dans un contexte de travail l’étaient dans une proportion respective de 8 % et 10 %.

SPVQ - CONTEXTE DU CRIME

18

Dans 41 % des cas, le crime a été commis dans un contexte Conjugal (33%), familial (8%) et par un ami ou une connaissance (20%) démontrant ainsi que la victime connaissait son agresseur. Les crimes commis par une personne inconnue de la victime représentaient 18 % des dossiers traités, alors que ceux commis dans un contexte de voisinage et ceux dans un contexte de travail l’étaient dans une proportion respective de 8% et 10%.

Plus de la moitié des dossiers traités ont nécessité, après analyse, un référencement vers les ressources appropriées notamment à Violence-Info (32%), aux maisons d’hébergement (29%), au CALACS (9%), au Centre de Justice de proximité (8%), au Centre de Crise (7%), au CLSC (5%), à Authonommie (2%) et autres (4%).

0%

10%

20%

30%

40%

50%

Voie de fait

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Harcèlement

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Autres

49%

19%

8% 10%3% 2%

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Références policières SPVQ - type de crime

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30%

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SPVQ - contexte du crime

Page 21: CAVAC CAPITALE-NATIONALE ET CHAUDIÈRE-APPALACHES · travail d’Annie Gagnon à la coordination clinique. Son dynamisme, son excellente connaissance du travail terrain et son leadership

21RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

Plus de la moitié des dossiers traités ont nécessité, après analyse, un référencement vers les ressources appropriées notamment à Violence-Info (32 %), aux maisons d’héberge-ment (29 %), au CALACS (9 %), au Centre de Justice de proximité (8 %), au Centre de Crise (7 %), au CLSC (5 %), à Autonhommie (2 %) et autres (4 %).

SERVICE DE POLICE DE LA VILLE DE LÉVIS

Cette année, l’intervenante sur place a retenu 665 dossiers pour traitement et a rejoint 892 personnes en comparaison de 695 dossiers l’an dernier et 879 personnes rejointes. Les personnes contactées étaient majoritairement des victimes directes (86 %), des proches (11 %) et des témoins (3 %). Les femmes ont constitué 66 % de la clientèle rejointe et les hommes, 34 %.

SPVL - TYPE DE CLIENTÈLE

19

Service de Police de la Ville de Lévis

Cette année, l’intervenante sur place a retenu 665 dossiers pour traitement et a rejoint 892 personnes en comparaison de 695 dossiers l’an dernier et 879 personnes rejointes. Les personnes contactées étaient majoritairement des victimes directes (86%), des proches (11%) et des témoins (3%). Les femmes ont constitué 66% de la clientèle rejointe et les hommes, 34%.

Les type de crime, pour près de la moitié d’entre eux, concernaient les voies de fait (49%), les infractions à caractère sexuel (16%) et les menaces (11%). Viennent ensuite les interventions policières/suivi (11%), le harcèlement/intimidation (5%) et les crimes contre la propriété (4%). Les vols qualifiés, les infractions reliées à la conduite et autres ont représenté, quant à eux, 6 % des type de crime commis.

86%

11% 3% SPVL - Type de clientèle

Victime directe

Proche

Témoin

66%

34%

SPVL - Genre

Femmes

Hommes

SPVL - GENRE

19

Service de Police de la Ville de Lévis

Cette année, l’intervenante sur place a retenu 665 dossiers pour traitement et a rejoint 892 personnes en comparaison de 695 dossiers l’an dernier et 879 personnes rejointes. Les personnes contactées étaient majoritairement des victimes directes (86%), des proches (11%) et des témoins (3%). Les femmes ont constitué 66% de la clientèle rejointe et les hommes, 34%.

Les type de crime, pour près de la moitié d’entre eux, concernaient les voies de fait (49%), les infractions à caractère sexuel (16%) et les menaces (11%). Viennent ensuite les interventions policières/suivi (11%), le harcèlement/intimidation (5%) et les crimes contre la propriété (4%). Les vols qualifiés, les infractions reliées à la conduite et autres ont représenté, quant à eux, 6 % des type de crime commis.

86%

11% 3% SPVL - Type de clientèle

Victime directe

Proche

Témoin

66%

34%

SPVL - Genre

Femmes

Hommes

Les type de crime, pour près de la moitié d’entre eux, concer-naient les voies de fait (49 %), les infractions à caractère sexuel (16 %) et les menaces (11 %). Viennent ensuite les interventions policières/suivi (11 %), le harcèlement/

intimidation (5 %) et les crimes contre la propriété (4 %). Les vols qualifiés, les infractions reliées à la conduite et autres ont représenté, quant à eux, 6 % des type de crime commis.

SPVL - TYPE DE CRIME

20

Le contexte dans lequel s’est déroulé le crime était majoritairement conjugal (44%), par un ami/connaissance (17%) et familial (13%). Viennent ensuite les contextes où l’agresseur était une personne inconnue de la victime (12%), du voisinage (6%), du milieu de travail (5%) et du milieu scolaire (3%).

0%5%

10%15%20%25%30%35%40%45%50%

Voie de fait

Menac

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n à car

actère

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n policière/su

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Crime c

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SPVL - Type de crime

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SPVL - Contexte du crime

Le contexte dans lequel s’est déroulé le crime était majoritai-rement conjugal (44 %), par un ami/connaissance (17 %) et familial (13 %). Viennent ensuite les contextes où l’agres-seur était une personne inconnue de la victime (12 %), du voisinage (6 %), du milieu de travail (5 %) et du milieu scolaire (3 %).

SPVL - CONTEXTE DU CRIME

20

Le contexte dans lequel s’est déroulé le crime était majoritairement conjugal (44%), par un ami/connaissance (17%) et familial (13%). Viennent ensuite les contextes où l’agresseur était une personne inconnue de la victime (12%), du voisinage (6%), du milieu de travail (5%) et du milieu scolaire (3%).

0%5%

10%15%20%25%30%35%40%45%50%

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n policière/su

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Crime c

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SPVL - Type de crime

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Conjugal

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44%

13% 17%6% 5%

12%3%

SPVL - Contexte du crimeLES PERSONNES CONTACTÉES ÉTAIENT MAJORITAIREMENT DES VICTIMES DIRECTES (86 %), DES PROCHES (11 %) ET DES TÉMOINS (3 %). LES FEMMES ONT CONSTITUÉ 66 % DE LA CLIENTÈLE REJOINTE ET LES HOMMES, 34 %.

Page 22: CAVAC CAPITALE-NATIONALE ET CHAUDIÈRE-APPALACHES · travail d’Annie Gagnon à la coordination clinique. Son dynamisme, son excellente connaissance du travail terrain et son leadership

22 BILAN DES ACTIVITÉS 2017-2018

SURETÉ DU QUÉBEC

Cette année, les deux (2) intervenants assignés à ce point de service ont reçu et traité 2 348 dossiers (2 049 l’an dernier). De ce nombre 1 531 dossiers ont été retenus (1 229 l’an dernier) pour intervention et 1 998 personnes ont été rejointes (1 649 l’an dernier).

Les données fournies par les intervenants sur place nous permettent de faire les constats suivants : 54 % des personnes contactées étaient des femmes, 46 % étaient des hommes, 82 % étaient des victimes directes alors que 12 % étaient des proches de victimes et 6 %, des témoins.

SQ - GENRE

21

Sureté du Québec

Cette année, les deux (2) intervenants assignés à ce point de service ont reçu et traité cette année 2 348 dossiers (2 049 l’an dernier). De ce nombre 1 531 dossiers ont été retenus (1 229 l’an dernier) pour intervention et 1 998 personnes ont été rejointes (1 649 l’an dernier).

Les données fournies par les intervenants sur place nous permettent de faire les constats suivants : 54% des personnes contactées étaient des femmes, 46% étaient des hommes, 82% étaient des victimes directes alors que 12% étaient des proches de victimes et 6%, des témoins.

Pour l’ensemble des dossiers traités, les types de crime allaient comme suit : voies de fait/tentative de meurtre (46%), menaces (18%), infraction à caractère sexuel (19%), harcèlement/intimidation (5%), vol/fraude/méfait (4%) et autres (7%).

54%46%

SQ - Genre

Femmes

Hommes

82%

12%6% SQ - Type de clientèle

Victime directe

Proche

Témoin

SQ - TYPE DE CLIENTÈLE

21

Sureté du Québec

Cette année, les deux (2) intervenants assignés à ce point de service ont reçu et traité cette année 2 348 dossiers (2 049 l’an dernier). De ce nombre 1 531 dossiers ont été retenus (1 229 l’an dernier) pour intervention et 1 998 personnes ont été rejointes (1 649 l’an dernier).

Les données fournies par les intervenants sur place nous permettent de faire les constats suivants : 54% des personnes contactées étaient des femmes, 46% étaient des hommes, 82% étaient des victimes directes alors que 12% étaient des proches de victimes et 6%, des témoins.

Pour l’ensemble des dossiers traités, les types de crime allaient comme suit : voies de fait/tentative de meurtre (46%), menaces (18%), infraction à caractère sexuel (19%), harcèlement/intimidation (5%), vol/fraude/méfait (4%) et autres (7%).

54%46%

SQ - Genre

Femmes

Hommes

82%

12%6% SQ - Type de clientèle

Victime directe

Proche

Témoin

Pour l’ensemble des dossiers traités, les types de crime allaient comme suit : voies de fait/tentative de meurtre (46%), menaces (18%), infraction à caractère sexuel (19%), harcèlement/intimidation (5%), vol/fraude/méfait (4%) et autres (7%).

SQ - TYPE DE CRIME

22

Le contexte dans lequel s’est déroulé le crime concernait le conjugal (28%) et le familial (17%) qui ensemble, représentent près de la moitié des dossiers. Viennent ensuite les crimes commis dans un contexte où il s’agissait d’un ami ou d’une connaissance (17%), de voisins (77%), d’une personne inconnue de la victime (10%). Finalement, le milieu de travail et le milieu scolaire représentent respectivement 9% et 7% du contexte dans lesquels les crimes se sont déroulés.

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10%15%20%25%30%35%40%45%50%

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SQ - ontexte du crime

Le contexte dans lequel s’est déroulé le crime concernait le conjugal (28 %) et le familial (17 %) qui ensemble, repré-sentent près de la moitié des dossiers. Viennent ensuite les crimes commis dans un contexte où il s’agissait d’un ami ou d’une connaissance (17 %), de voisins (77 %), d’une personne inconnue de la victime (10 %). Finalement, le milieu de travail et le milieu scolaire représentent respec-tivement 9 % et 7 % du contexte dans lesquels les crimes se sont déroulés.

SQ - CONTEXTE DU CRIME

22

Le contexte dans lequel s’est déroulé le crime concernait le conjugal (28%) et le familial (17%) qui ensemble, représentent près de la moitié des dossiers. Viennent ensuite les crimes commis dans un contexte où il s’agissait d’un ami ou d’une connaissance (17%), de voisins (77%), d’une personne inconnue de la victime (10%). Finalement, le milieu de travail et le milieu scolaire représentent respectivement 9% et 7% du contexte dans lesquels les crimes se sont déroulés.

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Harcèlement/i

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de/intro

Autres

46%

18% 19%

5% 4% 7%

SQ - Type de crime

0%5%

10%15%20%25%30%

Conjugal

Familia

l

Ami/connais

sance

Voisinag

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28%

17% 17%

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7% 5%

SQ - ontexte du crime

LES PROGRAMMES D’INFORMATIONINFOVAC

Ce programme vise à informer les personnes victimes lors-qu’une plainte est autorisée par la Cour, ainsi que les informer du dénouement du processus judiciaire. Lors de l’envoi postal, la personne reçoit également le document Déclaration de la victime sur les conséquences du crime, ainsi qu’un dépliant sur les services du CAVAC. Cette année, 10 665 INFOVAC ont été envoyés.

24

L’ÉVALUATION DES SERVICES Quarante personnes (40) sur un échantillonnage de cent cinquante (150) ont été contactées par téléphone afin de connaitre leur satisfaction à l’égard de nos services. De façon globale, la clientèle s’est dite très satisfaite dans une proportion de 73%.

Services Très satisfait

Satisfait Insatisfait Très insatisfait

Ne s’applique

pas Accueil téléphonique, service d’écoute-évaluation

70 % 27.5 % 2.5 %

Le délai entre votre demande d’aide et le rendez-vous fixé

65 % 20 % 7.5 % 7.5 %

L’accueil de l’intervenant responsable de votre dossier

80 % 20 %

Le support et l’écoute de l’intervenant

80 % 17.5 % 2.5 %

Le respect de votre rythme 82.5 % 17.5 % Le déroulement des rencontres 70 % 22.5 % 7.5 % 10 % L’information transmise par l’intervenant

77.5 % 15 % 5 % 2.5 %

L’assistance technique pour remplir les différents formulaires

72.5 % 20 % 2.5 % 10 %

La préparation au témoignage 65 % 5 % 2.5 % 2.5 % 25 % L’accompagnement à la cour, lors des différentes étapes de la procédure judiciaire

70 % 7.5 % 2.5 % 20 %

0 2,000 4,000 6,000 8,000 10,000 12,000

2015-2016

2016-2017

2017-2018

2018-2019

5,454

6,852

8,998

10,665

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23RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

CAVAC-INFO

Ce programme vise à informer les personnes victimes des conditions imposées par le tribunal au contrevenant (adulte) dans le cadre d’une remise en liberté, d’une promesse d’en-gagement ou autre. Excluant le Palais de Justice de Québec, les contacts avec la victime se font exclusivement par le biais d’envois postaux. Cette année, 3 730 personnes ont reçu un CAVAC-Info. Un peu plus de la moitié (52 %) des victimes rejointes était composée de femmes et 48 % d’hommes. Il s’agissait majoritairement de victimes directes (93 %) dont la nature du crime était reliée au Crime contre la personne dans une proportion de 67 %, le reste étant Contre la propriété (20 %) et Autres (3 %).

23

LES PROGRAMMES D’INFORMATION

- CAVAC-Info Ce programme vise à informer les personnes victimes des conditions imposées par le tribunal au contrevenant (adulte) dans le cadre d’une remise en liberté, d’une promesse d’engagement ou autre. Excluant le Palais de Justice de Québec, les contacts avec la victime se font exclusivement par le biais d’envois postaux. Cette année, 3 730 personnes ont reçu un CAVAC-Info. Un peu plus de la moitié (52 %) des victimes rejointes était composée de femmes et 48 % d’hommes. Il s’agissait majoritairement de victimes directes (93 %) dont la nature du crime était reliée au Crime contre la personne dans une proportion de 67 %, le reste étant Contre la propriété (20%) et Autres (3%).

- Info-VAC Ce programme vise à informer les personnes victimes lorsqu’une plainte est autorisée par la Cour, ainsi que les informer du dénouement du processus judiciaire. Lors de l’envoi postal, la personne reçoit également le document Déclaration de la victime sur les conséquences du crime, ainsi qu’un dépliant sur les services du CAVAC. Cette année, 10 665 Info-VAC ont été envoyés.

0 1,000 2,000 3,000 4,000

2015-2016

2016-2017

2017-2018

2018-2019

3,308

3,040

2,663

3,730

L’ÉVALUATION DES SERVICESQuarante personnes (40) sur un échantillonnage de cent cinquante (150) ont été contactées par téléphone afin de connaitre leur satisfaction à l’égard de nos services. De façon globale, la clientèle s’est dite très satisfaite dans une proportion de 73 %.

SERVICES TRÈS SATISFAIT SATISFAIT INSATISFAIT TRÈS

INSATISFAIT

NE S’APPLIQUE

PAS

Accueil téléphonique, service d’écoute-évaluation 70 % 27.5 % 2.5 %

Le délai entre votre demande d’aide et le rendez-vous fixé 65 % 20 % 7.5 % 7.5 %

L’accueil de l’intervenant responsable de votre dossier 80 % 20 %

Le support et l’écoute de l’intervenant 80 % 17.5 % 2.5 %

Le respect de votre rythme 82.5 % 17.5 %

Le déroulement des rencontres 70 % 22.5 % 7.5 %

L’information transmise par l’intervenant 77.5 % 15 % 5 % 2.5 %

L’assistance technique pour remplir les différents formulaires 72.5 % 20 % 2.5 % 5 %

La préparation au témoignage 65 % 5 % 2.5 % 2.5 % 25 %

L’accompagnement à la cour, lors des différentes étapes de la procédure judiciaire 70 % 7.5 % 2.5 % 20 %

Page 24: CAVAC CAPITALE-NATIONALE ET CHAUDIÈRE-APPALACHES · travail d’Annie Gagnon à la coordination clinique. Son dynamisme, son excellente connaissance du travail terrain et son leadership

24 BILAN DES ACTIVITÉS 2017-2018

« Le fait d’être mal préparé, un court suivi pour la prépara-tion, c’est pas assez, on aurait pu me préparer d’avance comme le procès était dans 1 an, mais l’intervenant était super. »

« Pas eu de support, beaucoup de changement, jamais eu de nouvelles, classé polytraumatisé, personne ne s’est occupé de moi. »

« Je suis déçue, on m’a changé d’intervenant à trois reprises au palais, j’ai eu beaucoup de monde dans mon dossier, j’ai eu le sentiment d’être dans un cirque. »

« Mauvaise information, donc seule avec l’enquêteur. »

« J’ai eu de la mauvaise information. »

LE PARTENARIAT, LA REPRÉSENTATION ET LA CONCERTATIONLe CAVAC travaille activement à développer et à maintenir ses liens avec un ensemble d’organisations en participant à des tables de concertation, comités, groupes de travail, ainsi qu’en siégeant sur différentes instances décisionnelles. Ces participations visent à échanger sur divers enjeux liés à des problématiques sociales tels que la violence conjugale, l’ex-ploitation sexuelle, l’abus et la maltraitance des clientèles vulnérables (enfants et aînés), etc.

�Table de concertation en violence conjugale et familiale de Portneuf;

�Partenaire de l’entente Carrefour Sécurité en Violence Conjugale (CSVC);

�Membre du Comité sociojudiciaire de la Table de concertation de Portneuf;

�Membre du Comité régional des intervenants pivots experts pour contrer la maltraitance envers les aînés;

�Table de concertation sur l’abus, la négligence et la violence envers les ainés de la Vieille-Capitale

�Table Carrefour Violence Conjugale Québec-métro;

�Comité maltraitance envers les aînés – secteur Beauce;

�Table de concertation en violence conjugale – Beauce Etchemin;

�Partenaire du CSVC de Charlevoix;

�Comité maltraitance des personnes aînées de Charlevoix;

�Table Violence de Charlevoix;

�Table de concertation en matière de violence conjugale du littoral;

Commentaires

« Personne très humaine avec beaucoup d’empathie et de compréhension. »

« Connait très bien le côté juridique, nous accompagne tout au long. »

« Très claire, s’exprime très bien. »

« Un ange-gardien qui allait au-devant sans que l’on ait à demander. »

« Très satisfaite du début à la fin. »

« Intervenant fantastique, toujours présence, à l’écoute, calme, avenant. »

« Bon service, bon suivi. »

« Bien accueillie malgré l’état dans lequel j’étais à ce moment-là. »

« IVAC ne rembourse presque rien, mais le CAVAC a été très utile. »

« Un an avec l’intervenante, c’était parfait, une femme extraordinaire. »

« Belle ressource, je n’aurais pas eu d’aide si elle n’était pas venue nous voir, je ne serais pas où je suis aujourd’hui, j’étais démunie, l’intervenante m’a donné des pistes, ça été aidant d’être indemnisée par l’IVAC. »

« Très bon service, ma fille s’est sentie accompagnée. »

« Bonne écoute, m’a beaucoup aidée et dirigée. »

« Merci à l’intervenante, elle a fait toute la différence. C’est grâce au CAVAC que nous sommes allés jusqu’au bout. Pont avec l’enquêteur. »

« Écoute, soutien, empathie. »

« Une perle, bon soutien, met à l’aise, comprends bien. »

« Intervenante très humaine, calme. Une personne remarquable. »

« Bon service en général. »

« Retour d’appel très rapide, très à l’écoute. Service parfait. »

« Très bon accompagnement, intervenante très gentille. »

« Beaucoup de roulement d’intervenants, le côté humain, on est plus à l’aise avec la personne avec le temps, et ça change vite à un autre, plus difficile de reprendre contact, mais de bonnes intervenantes, bonne équipe. »

« J’aurais préféré voir un intervenant plus rapidement, mais je comprends. »

« Satisfaite, mais un peu long avant d’avoir un intervenant. »

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25RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

�Comité expert au CLSC de Thetford Mines;

�Comité sur la maltraitance des personnes âgées ou déficientes de Thetford Mines;

�Table de concertation en violence conjugale de Montmagny-L’Islet;

�Comité tactique de coordination interculturelle et du Comité intersectoriel – rétablissement de la communauté musulmane touchée par l’attentat à la Mosquée de Québec;

�Comité directeur et de l’équipe projet visant à implanter les Services Intégrés en Abus et Maltraitance (SIAM);

�Projet de recherche sur les parents non-abuseurs (SIAM);

�Comité Processus de dénonciation lors de situation d’exploitation sexuelle (PIPQ);

�Processus d’intervention concertée pour lutter contre la maltraitance envers les personnes aînées.

�AGA de l’organisme d’homme à homme

Commission Québécoise des libérations conditionnelles (CQLC)Une entente nationale intervenue entre la Commission Québécoise des libérations conditionnelles et chacun des CAVAC en avril 2017 dévolue désormais une partie de la responsabilité à nos organisations d’entrer en contact avec les victimes pour leur donner les informations relatives à l’oc-troi, le renouvellement ou les modifications des conditions du contrevenant. L’information est transmise au CAVAC concerné par le biais d’une plate-forme sécurisée. Cette année, nous avons traité 49 demandes comparativement à 106 demandes l’an dernier.

LES ACTIVITÉS DE SENSIBILISATIONA chaque année, le CAVAC est interpellé par les différentes ressources du milieu pour expliquer les besoins des personnes victimes d’actes criminels et présenter ses services. Ainsi, cette année, nous avons été à la rencontre des instances suivantes :

�UMF – St-Romuald pour les médecins résidents

�CISSS pour les intervenants du 811

�Kiosque pour les étudiants à l’UQAR, campus de Lévis

�Salon des organismes communautaires à Thetford Mines

�École secondaire des sentiers pour le projet YPI

L’ACTUALISATION DES COMPÉTENCESAnnée après année, l’équipe de travail est supportée dans le développement de ses compétences cliniques par le biais de diverses formations données par des professionnels et dans le cadre de supervisions cliniques.

�Mieux détecter et intervenir auprès des enfants et adolescents victimes de violences sexuelles (13 décembre)

�Formation : Cellule d’intervention de crise des CAVAC (20-21 mars / 13-14-15 novembre)

�SIAM : Approche ARC (13 novembre)

�La CDPDJ et les droits des enfants pris en charge (26 octobre)

�ALIVS : Prévention et intervention en exploitation sexuelle et en prostitution juvénile (17-19 octobre)

� Intervenir auprès de groupes sectaires ou de communautés fermées : s’outiller pour protéger les enfants (12 et 19 octobre)

�L’accompagnement des personnes souffrant de deuil traumatique (20 -21 septembre)

�AQPV « Les victimes face au système de justice : le connaître pour mieux intervenir » (15-16 mai)

� Intervenir auprès des garçons (25-26 mars)

�Supervisions cliniques (Hélène Huard, psychologue clinicienne et psychologue-expert)

LES COMITÉS DE TRAVAILAfin de mettre à profit les compétences diversifiées présentes au sein de notre équipe d’intervenants, ces derniers s’impliquent dans divers comités de travail visant à uniformiser et à actualiser nos pratiques. Les comités de travail qui ont cours sont « Comité tenue de dossiers », « IVAC », « Justice Autrement », « Carrefour Sécurité en Violence Conjugale » et « Références policières ». Parallèlement à ces comités, l’équipe de travail dans Québec-métro a participé à des projets d’auto-formation dans le cadre de « midis-cliniques ».

Page 26: CAVAC CAPITALE-NATIONALE ET CHAUDIÈRE-APPALACHES · travail d’Annie Gagnon à la coordination clinique. Son dynamisme, son excellente connaissance du travail terrain et son leadership

26 LES RESSOURCES ET LES DÉPENSES

LES RESSOURCES ET LES DÉPENSES

RÉSULTATS DU 1er AVRIL 2018 AU 31 MARS 2019Pour la période 2018-2019, les activités du CAVAC ont pu se réaliser grâce à l’aide financière du Bureau d’Aide aux Victimes d’Actes Criminels (93%) et des contributions pénales (7 %). Les dépenses relatives aux salaires et charges sociales ont été de 1 790 924 $ (89%), aux frais d’administration de 76 450 $ (3.5 %), aux frais de locaux de 112 751 $ (5.5 %) et aux frais de services de 37 909 $ (2 %).

PRODUITS

28

« Notes évolutives », « IVAC », « Justice Autrement », « Carrefour Sécurité en Violence Conjugale » et « Références policières ». Parallèlement à ces comités, l’équipe de travail dans Québec-métro a participé à des projets d’auto-formation dans le cadre de « midis-cliniques ».

Les ressources et les dépenses Résultats financiers pour l’exercice terminé le 31 mars 2019

Les résultats financiers du Centre d’Aide aux Victimes d’Actes Criminels de la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches pour l’exercice 2018-2019 présentent des produits de 2 140 240 $ et des charges de 2 018 034 $ pour un excédent des produits sur les charges de 58 347$. L’actif net non affecté pour les opérations courantes de l’organisme s’élève à 122 206 $.

Résultats du 1er avril 2018 au 31 mars 2019

Pour la période 2018-2019, les activités du CAVAC ont pu se réaliser grâce à l’aide financière du Bureau d’Aide aux Victimes d’Actes Criminels (93%) et des contributions pénales (7 %). Les dépenses relatives aux salaires et charges sociales ont été de 1 1790 924$ (89%), aux frais d’administration de 76 450 $ (3.5 %), aux frais de locaux de 112 751 $ (5.5 %) et aux frais de services de 37 909 $ (2 %).

93%

7.00%

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Subvention duministère de la

Justice

Contributionspénales

Produits

CHARGES

29

Anne Couture, trésorière

89%

5.50% 2.00% 3.50%0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Traitements Frais des locaux Frais de services Fraisd'administration

Charges

Anne Couture, trésorière

RÉSULTATS FINANCIERS POUR L’EXERCICE TERMINÉ LE 31 MARS 2019Les résultats financiers du Centre d’Aide aux Victimes d’Actes Criminels de la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches pour l’exercice 2018-2019 présentent des produits de 2 140 240 $ et des charges de 2 018 034 $ pour un excédent des produits sur les charges de 58 347$. L’actif net non affecté pour les opérations courantes de l’organisme s’élève à 122 206 $.

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27RAPPORT D’ACTIVITÉS 2018-2019

LES PERSPECTIVES 2019-2020

Dans la prochaine année, la réorganisation des services dans Québec-métro sera au cœur de nos actions. Nous souhai-tons gagner en efficience en réfléchissant sur la façon dont nous pourrions maximiser le temps de nos ressources humaines tout en continuant à mettre à profit leurs connais-sances et compétences à l’intérieur de divers comités de travail.

Nous souhaitons également créer un second poste d’enca-drement clinique étant donné la grosseur de l’équipe et la grandeur des territoires que nous couvrons. Suivant la créa-tion de ce poste, nous souhaitons mettre sur pied un comité de gestion pour un meilleur encadrement de l’équipe de travail, assurer une plus grande présence sur le terrain, ainsi qu’auprès des partenaires et bien sûr, réfléchir plus en profondeur à notre développement organisationnel.

Dans l’année, nous poursuivrons également notre réflexion sur des projets à mettre en place pour bonifier notre offre de services grâce à notre fonds des contributions pénales. Un comité de travail s’est d’ailleurs réuni à quelques reprises dans l’année pour réfléchir aux besoins des personnes victimes d’exploitation sexuelle et des personnes victimes vivant avec des problèmes de santé mentale.

Finalement, dans la prochaine année, nous souhaitons amorcer des démarches avec le Service de Police de la Ville de Thetford Mines pour établir un protocole d’entente visant à donner plus de services aux personnes victimes d’actes criminels dans cette région. Nous souhaitons également débuter l’implantation du Programme Enfant-témoin créé par le CAVAC de l’Outaouais, refaire la tournée des partenaires, notamment avec les Maisons d’hébergement de nos deux régions et finalement, développer davantage nos services à l’intérieur de la trajectoire SIAM.

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28 LES REMERCIEMENTS

LES REMERCIEMENTS �Ministère de la Justice du Québec (Bureau d’Aide aux Victimes d’Actes Criminels)

�Réseau des CAVAC

�Directeur des Poursuites Criminelles et Pénales

�Direction de la Protection de la Jeunesse

�Commission Québécoise des Libérations Conditionnelles

�Service de Police de la Ville de Lévis

�Service de Police de la Ville de Québec

�Sûreté du Québec

� IVAC/CSST/SAAQ

�CIUSSS de la Capitale-Nationale

�Le réseau des CLSC

�Les partenaires du projet Centre de Services Intégrés en Abus et Maltraitance (CSIAM)

�Les constables spéciaux et le personnel du greffe

�Le SIAM

Nous remercions également nos nombreux partenaires du réseau communautaire :

Maison du cœur pour femmes, CRIPE (Comité régional des intervenants pivots experts), Maison Hélène Lacroix, Mirépi maison d’hébergement, La Montée, Maison des femmes de Québec, Maison des femmes immigrantes, CALACS de Charlevoix, Viol Secours – CALACS de Québec, Maison communautaire Missinak, Havre des femmes, Hâvre L’Éclaircie, CDFM Huron-Wendat, Maison La Gité, La Jonction pour Elle, CALACS Rive-Sud, SOS Violence Conjugale, CALACS Chaudière-Appalaches, Maison Marie-Rollet, AQPV, PECH, La Boussole, La Ressources en santé mentale de Lévis, Centre de crise, Carrefour Sécurité Violence Conjugale, Table de concer-tation sur l’abus, la négligence et la violence envers les ainés de la Vieille-Capitale, Le Centre de santé Marie-Paule Sioui-Vincent, Table de concertation en violence conjugale et familiale de Portneuf, Centre d’amitié autochtone, Table de concertation en violence conjugale de Thetford Mines, Table des ainés Chaudière-Appalaches, Table sur l’exploitation sexuelle et la prostitution juvénile de Québec.