Mercredi 15 Mars 2017

Woippy: un camion nacelle incendié> En page 6

Membres les plus fidèles au sein de la communauté de Peltre,Jules et Michel ne lâcheraient Emmaüs pour rien au monde. Ilsracontent la vie et l’évolution d’un village pas comme lesautres, qui a vu passé l’abbé Pierre une douzaine de fois.

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PELTRE

60 bougies pour Emmaüs

Jules et Michel, deux figures de la communauté localequi a ouvert ses portes le 6 décembre 1957. Photo Gilles WIRTZ

Alexandra De Blasi a vécu l’expérience des auditions àl’aveugle de l’émission The Voice. Elle raconte ce que lesquelque sept millions de spectateurs ne voient pas.

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Dans les coulissesde The Voice

TÉLÉVISION

Du casting à la scène de The Voice, Alexandra De Blasiconserve des souvenirs intenses. Photo Gilles WIRTZ

ÉCONOMIE

En septembre prochain, le port de Metz fêtera ses 50 ans. Toujours soucieuse de développer le site, la Sociétédes ports de Moselle a accueilli hier deux nouveaux engins, des grues élévatrices, qui permettront unemanutention optimisée des conteneurs.

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Le port de Metz affiche une ambition XXL

L’an dernier, 16 500 conteneurs ont transité par le port de Metz. L’objectif est d’en accueillir 30 000 en 2017. Photo Gilles WIRTZ

La start-up 90 Tech co-fondée par Lionel Gocel, patron du groupe éponyme à Montigny-lès-Metz, a été récompensée à Lyon au salon BePositive de la performance énergétique et environnementale des bâtiments pour son logiciel Solitech, qui permet de suivre l’évolution des chantiers en temps réel.

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Montigny : la start-up 90-Tech cartonne à Lyon

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Metz MétropoleMercredi 15 Mars 2017 MTZ 21

C’est bientôt Pâques ! Hier,la Fédération des boulangers de la Moselle a donc organisé une démonstra-tion pour fairedécouvrir les nouvelles recet-tes pour Pâques... mais aussi pour la fête des mères et la fête des pères.

L’IMAGE DU JOUR

Photo Karim SIARI

SPECTACLES hier soir, au galaxie

Ce mardi soir, 9 000 person-nes ont fait le déplacement auGa lax i e pou r accue i l l i rRenaud.

Dans le cadre de son PhénixTour, l’artiste avait donné unconcert à Metz le 30 novem-bre dernier. Il est revenu enMoselle. À Amnéville précisé-ment, où il s’était déjà produità deux reprises en 2003 et unefois en 2007. Il y a déjà dix ans.

Ses fans ne l’ont pas oublié.Ils s’étaient promis d’être ànouveau au rendez-vous.

Renaud a repris ses chansons d’hier, pour le plus grand plaisir de ses fans.Photo Karim SIARI

L’enregistrement de l’émis-sion The Voice diffusée

samedi dernier sur TF1 a eu lieule 7 novembre. La candidatemessine avait deux minutespour convaincre. Aucun desquatre juges ne s’est retournépour lui dire « Je te veux dansmon équipe ! ». Elle a remerciéle public, les musiciens. Et s’estéclipsée, pour revenir à Metzdans la soirée. Elle a vécu cetteaventure comme une formationexceptionnelle, dont elle veutfaire bénéficier les élèves de sonécole de chant.

LE CASTING. Alexandra DeBlasi, vingt ans de métier dansla chanson, est la maman deGloria, 10 ans, qui a participé àla première saison de The VoiceKids. En 2015, elle a entreprisune métamorphose physiqueen perdant plus de 50 kg. Arrivel’envie d’une revanche et de confronter son talent à sa nou-velle image. Alexandra décidede se présenter au casting deThe Voice. Elle surprend lessélectionneurs avec une chan-son de Black M. Au milieu desjeunes qui l’appelle Madame,« j e m e s u i s d e m a n d é e"qu’est-ce que je fais là ? " » Elleest sélectionnée.

LA PRÉPARATION. Cet été2016, Alexandra se rend régu-lièrement à Paris pour entendreles conseils de ceux qu’elleappe l l e « l e s coachs del’ombre ». Des pointures. « Ils

vous guident, ils vous aident, ilsvous écoutent. » Ils l’oriententvers Je te pardonne, de MaîtreGims, qui la sort de sa « zone deconfort ». Elle se prépare seule,chez elle, à Metz.

LE JOUR J. Arrivée au studiode The Voice à 9 h, avec sesproches, au cœur d’une « logis-tique de folie ». Maquillage,interviews, répétitions. « Nikos,on l’a à peine vu. » L’attente,interminable, parmi les familleset les candidats angoissés. Lafatigue la plombe sur le canapé.21 h 30, Alexandra est appelée.Elle flotte dans « un état deconscience artistique et de con-centration totale ».

SUR SCÈNE. « J’ai vu lepublic. Silencieux, ce sont lesconsignes. » Elle se lance. « Àun moment, j’ai compris que lesjuges ne se retourneraient pas.J’ai eu un moment de découra-gement. » Elle termine dans un« silence violent ». Accroche unsourire de bonne perdante.Interviews à chaud. Un dernierverre en famille, « doux et unpeu triste », avant de reprendrele train.

Samedi dernier, Alexandra aregardé l’émission. Elle y aretrouvé « la bienveillance et leprofessionnalisme » de la pro-duction. « Je sais conduire desélèves jusqu’à The Voice », dit-elle.

C. B.

TÉLÉVISION metz

Alexandra De Blasi,The Voice vu de l’intérieurSon passage samedi dernier à The Voice n’a ni fait ni défait la carrière d’Alexandra De Blasi. La Messine a pris tout ce qu’il y avait à y prendre.

Alexandra De Blasi, elle-même coach vocale, a beaucoup apprisde son passage à The Voice. Photo Gilles WIRTZ

La Société des ports de Moselle(SDPM) est une filiale de la CCI

de Moselle. « Elle est le fer de lanced’une dynamique ambitieuse, indique

son président, Henri Hasser.Et ce grâce à un maillage autoroutier

dense, une connexion ferroviairedirecte avec Woippy, première

gare de triage française,et par la proximité des ports

européens, tels Anvers, Rotterdamou Dunkerque . » Photo Gilles WIRTZ

Ici, se trouve un point de conver-gence des grands axes de circula-tion Nord-Sud et Est-Ouest. Un

croisement de tous les flux : l’eau, lefer, la route… » Hier matin, sous unsoleil printanier, Henri Hasser, prési-dent de la Société des ports deMoselle, avait le sourire. Déjà parceque le port de Metz accueillait l’arri-vée de deux nouveaux engins (lireci -dessous). Mais aussi parcequ’« aujourd’hui, on ose la multimo-dalité ».

Le multimodal, ça marche ?Oui. Le Multi Modal Shuttle (filiale

de la DDPM) est en pleine expansion.Henri Hasser rappelle : « 13 M€ ont étéinvestis il y a deux ans – par l’État,l’Europe (Feder), la Région, le Dépar-tement, VNF (Voies navigables deFrance), la CCI (Chambre de com-

merce et d’industrie) de Moselle,Metz-Métropole et la Ville de Metz –,pour agrandir les installations. » Leport développe ainsi sa plateformelogistique, « qui est un outil essentielà l’accroissement économique denotre région ». Concrètement, desconnexions fluviales, ferroviaires etroutières sont assurées, entre une etdeux fois par semaine, avec de nom-breuses villes de France et d’Europe.

Dans le port, transitent chaqueannée des milliers de tonnes de mar-chandises (nourriture, produitsmanufacturés, matériel électroni-que… ). En 2014, près de 3 500 conte-neurs de 38 m³ environ (nommésEVP, pour Équivalents vingt pieds)sont passés par Metz. Ils étaient16 500 l’an dernier. Cette année,l’objectif est d’atteindre les 30 000.« C’est un flux que nous sommes

capables d’absorber », assure JacquesKopff, directeur de la Société desports de Moselle.

Et les céréales ?Metz est le premier port céréalier

fluvial de France. Plus de 4 millions detonnes y transitent chaque année.« En 2016, c’était un peu moins(3,8 Mt), mais pas de notre fait. C’estsimplement que la récolte a été moinsimportante. » De l’A 31, les automobi-listes peuvent apercevoir les immen-ses silos des quatre grandes coopéra-tives (EMC2, Invivo, Lorca etSoufflet). « Elles ont une capacité destockage de 600 000 t. »

De nouvelles activités ?Le port de Metz propose d’ores et

déjà de nombreux services, comme,entre autres, la manutention de colis

lourds, le pré et post-acheminement,le stockage, la préparation de com-mande… « Nous faisons également, àpetite échelle, l’empotage et le dépo-tage de conteneurs. Nous voudrionsaugmenter cette activité et construireun entrepôt "sous-douane", qui per-mettrait à des importateurs de stockerde la marchandise sans avoir besoinde s’acquitter immédiatement d’unetaxe douanière », indique JacquesKopff. Il pourrait être construit àl’horizon 2018, sur une partie desquatre hectares encore disponibles.

Le port, qui travaille avec une quin-zaine de sociétés (dont Ikea, Malteu-rop, Luxport, ou encore Portmann),est également prêt à accueillir denouvelles entreprises.

Et côté écologie ?Henri Hasser et Jacques Kopff sont

formels : le multimodal, c’est écolo.« Il permet de réduire considérable-ment les grandes diagonales à traversl’Europe. les camions ne devraientplus servir, à terme, qu’à effectuer lestout derniers kilomètres. » DidierDieudonné, directeur de VNF pour larégion Nord-Est, est bien d’accord :« La Moselle offre 130 km de voiesnavigables de grand gabar i t .Aujourd’hui, certaines pénichesmesurent jusqu’à 135 m et permettentde transporter jusqu’à 4 000 t de pro-duit chacune, soit l’équivalent de 140camions. » Reste à mobiliser les entre-preneurs qui ne seraient pas encoreconvaincus.

Sandra CRANÉ.

Retrouvez plus de photossur notre site internet.

ÉCONOMIE premier port céréalier fluvial de france

Port de Metz : le multimodal en plein développement

En septembre,le port de Metz

fêterases 50 ans. Hier, c’étaitle momentde s’offrir

un joli cadeau un peu

en avance : deux grues élé-

vatricesflambant neu-ves. De quoi

aider audéveloppement

du site.

Deux nouveaux engins

Les deux reach stackers sont équipés d’un moteur Blue HD,qui rejette peu de CO². Photo Gilles WIRTZ

Hier, deux mastodontes demétal se sont mis en marche surle tarmac du terminal 2 du portde Metz. Deux reach stackers(comprenez grues élévatrices)flambant neufs. Jaune et noir.Rutilants. Leurs missions :transporter des conteneurs fraî-ch e m e n t d é b a rqu é s d e sbateaux par une grue (uneautre, plus haute et fixe), pourles stocker. Ou les installer surdes camions. Ou des trains. Àl’inverse, les reach stackers peu-vent aussi ôter les conteneursdes mêmes camions ou desmêmes trains, pour les stocker.Ou les déposer dans desbateaux. Le tout en douceur.

À leur bord, des employés duport, dûment formés au manie-ment de ces engins. « Ils doi-vent connaître les commandespar cœur pour ne plus les regar-der et restés concentrer sur lamanipulation », explique Jac-ques Kopff, le directeur de laSociété des ports de Moselle.Pour leur faciliter la tâche, les

cabines avancent et reculentselon les besoins du conduc-teur. « Cela leur apporte unemeilleure vision et un vrai con-fort. » Ensuite, tout est affairede technique. Et de répétitions.Car pas question de rater lapréhension d’un conteneur. Ilfaut à tout prix éviter la chute.

Ces deux reach stackers,loués par la société Manulocpour un peu plus de 10 000 €par mois, sont conçus pour êtreefficaces pendant 14 à 17 000heures. Soit près de sept ans.Les employés du port de Metzassurent leur entretien au quo-tidien. Manuloc s’occupera del’intendance de fond, comme lechangement de pièces parexemple.

En attendant, ils vont enmanipuler, des conteneurs. En2016, 16 500 de ces énormesboîtes métalliques de 20 à 45pieds de long sur 2,60 à 2,90 mde hauteur, pour un poidsmaximal de 27 tonnes, sontpassés par le port de Metz.

Renaudne s’était pasproduitau Galaxie d’Amnéville depuis 2007. Ses fans l’attendaient avec impatience. Photo Karim SIARI

Amnéville : Renaud chante pour 9 000 fans

RL Metz 15.03.2017