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Un soir de décembre 1855, un grand-père raconte à ses petits-enfants : « Quand j’étais petit, tout le monde m’appelait Luc, mais mon vrai nom était Lucas. A l’époque, j’étais blond, j’avais les cheveux courts, les yeux bleus et j’étais grand pour mon âge. Je rêvais d’aventure… Mon père, donc votre arrière-grand-père, était jardinier à Versailles, je me promenais souvent dans les jardins. Le jour de mes dix ans, je rencontrai le fils du Roi, le Dauphin, Léo.

Il me chuchota à l’oreille : « Tu sais, hier, j’ai entendu mon père dire qu’un certain Jean François de La Pérouse allait partir à travers le monde pour découvrir de nouvelles terres…Je m’écriai : « Et si on allait voir les bateaux prêts à l’embarquement ? »« Oui, bonne idée ! » s’exclama Léo.« Comment y aller ? »« Ben, en carrosse, pardi ! »

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Le retour de la mission est prévu le 16 mai à Nouméa. Selon la Marine, aucune autre n'est prévue, parce que selon une porte-parole, « il n'y a plus grand-chose à fouiller en mer ». Il est établi, en revanche, qu'il y a eu des survivants et qu'ils ont pu rejoindre la terre. Mais le mystère reste entier sur qui ils étaient et ce qu'ils sont devenus. La Marine devrait faire le bilan de cette expédition d'ici six mois pour, éventuellement, en envisager les suites.

Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, était parti en août 1785 avec ses deux frégates et 220 marins et scientifiques pour explorer le monde, à la demande de Louis XVI. Le 10 mars 1788, ils quittent l'Australie en direction de la Nouvelle-Calédonie. Et puis plus rien. La disparition de La Pérouse fut longtemps un mystère. Louis XVI en montant sur l'échafaud aurait encore demandé : « A-t-on des nouvelles de Monsieur de La Pérouse ? » Le lieu du naufrage a été découvert en 2003. Parmi les 70 membres de l'expédition, auxquels s'ajoutent 52 membres d'équipage, on compte des descendants des deux capitaines : Marc de Lapérouse et Alain Fleuriot de Langle.

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Depuis 25 ans, l’association néo-calédonienne Salomon s’acharne à poursuivre l’enquête. 7 campagnes de fouilles ont ainsi été organisées depuis 1981, sur les traces de l’illustre navigateur.

A Vanikoro, sur cette île perdue du Pacifique sud, lieu du drame depuis retrouvé, et régulièrement balayée par les cyclones, se retrouvent alors plongeurs, archéologues et scientifiques de toutes disciplines, tous passionnés et prêts à tout pour tenter d’élucider enfin l’épilogue de ce drame.

Sources : www.thalassa.france3.fr & www.operationlaperouse2005.com

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Christophe Colomb (1451, 1506) entre au service de l'Espagne en 1492 et en obtient trois navires, des caravelles, qui lui permettent d'aller à la découverte d'un monde nouveau. Il part de Palos le 3 août 1492, et touche terre le 12 octobre. C'est Guarahani (San Salvador)... Il aborde ensuite Cuba et Haïti, qu'il appelle Hispaniola.

Magellan (1480, 1521). Il avait cinq navires et 237 hommes en tout. Magellan mourut aux Philippines, mais fit le tour du monde.

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James Cook (27 octobre 1728, 14 février 1779) est un navigateur et explorateur anglais. Il découvrit la Nouvelle-Calédonie le 4 septembre 1774. James Cook n'était pas seulement un grand navigateur, mais aussi un véritable explorateur qui s'intéressait sincèrement aux peuples qu'il rencontrait, s'efforçant de comprendre leur mode de vie et d'établir des relations amicales avec eux.

Jacques Yves Cousteau (11 juin 1910, 25 juin 1997). Officier dans la marine française, océanographe, internationalement connu comme le commandant de la Calypso.

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C’était normal pour lui, il était lui-même magnifique, portait comme les nobles de l’époque une perruque, de somptueux habits avec des médailles sur sa veste. A dix ans, toutes les filles étaient amoureuses de lui en plus, il était très riche.

Nous sommes partis vers Brest et nous avons trouvé facilement les bateaux.

L’embarquement, le 1er août 1785, était fort en émotion : tout le monde se bousculait pour monter. Outre les marins, il y avait des savants à bord. Nous avons visité les soutes et nous sommes entrés dans une sorte de cave. Là, fatigués, nous nous sommes endormis. Quelques heures plus tard, en nous réveillant, nous nous sommes aperçus que le bateau était parti… Nous avions dormi au milieu du stock de nourriture… Nous étions déjà en pleine mer !Les premiers jours se passèrent bien : nous mangions comme l’équipage, mais il était difficile de trouver de l’eau !

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La plupart des membres de l’équipage sont bretons.

Sur La Boussole : cent neuf personnes.

- Deux chirurgiens ; un astronome (Dagelet), un physicien,un météorologue (Lamanon), un géographe (Bernizet), un jardinier botaniste du Jardin du Roi (Collignon) chargé de s’occuper des grains et des arbustes à confier aux indigènes et de ceux que l’expédition rapporterait en France, un dessinateur (Prévost), un homme chargé de l’entretien des montres (Guéry), un abbé : Mongés

Sur L’Astrolabe cent treize personnes.

- Un botaniste et médecin : de la Martinière, Un naturaliste (Dufresne), un aumônier et un interprète russe (Barthélémy de Lesseps).

L’équipage des bateaux

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Liste des provisions emportées :

- 5 vaches, 30 moutons, 20 cochons, 200 poules, des sacs de pomme de terre, des haricots, des fruits secs, des poisson séchés…

- 28 récits de voyages, 23 livres de navigation et d’astronomie, 8 livres de physique, 24 livres d’histoires naturelles…

- 9000 hameçons, filets de pêche, 1000 paires de ciseaux, 1 000 000 d’épingles, 7 000 couteaux, 2 000 haches, 1000 briquets…

Cargaison des bateaux de la Pérouse

- 59 arbres destinés à être plantés dans les contrées découvertes.

- De la verroterie : perles, miroirs, porcelaine, fleurs en tissus, cloches, draps, rubans…

- 100 médailles.

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Le cuisinier se rendit compte au bout de quelques jours qu’il manquait de la nourriture : il en avertit Jean François de La Pérouse :« Capitaine ! Capitaine ! »« Que se passe t-il ? » répondit La Pérouse.« Il n’y a presque plus de lait dans les réserves ! »« Capitaine ! Capitaine ! Le dîner de ce soir a disparu ! »« Je vais, de ce pas, informer l’équipage. » décida le capitaine. « Merci, je vais retourner à mes préoccupations… »Les marins fouillèrent le bateau de fond en comble mais en vain : ils ne trouvèrent personne.

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Plusieurs semaines s’écoulèrent… nous avions peur de ce qui allait arriver car nous ne voulions pas nous retrouver sans eau ni nourriture : nous étions tristes mais quand même excités de vivre cette aventure.Au bout de quelques semaines, nous avons débarqué enfin sur une île : là, nous décidâmes de construire une maison en bambou sur le sable : tout près nous vîmes une forêt touffue, nous la traversâmes et nous découvrîmes une gigantesque et mystérieuse statue de pierre debout devant nous de près de 20 mètres de hauteur.

Pendant que nous nous reposions dans notre cabane, nous aperçûmes des ombres étranges sur la plage.« Eh ! Psitt ! » C’était une jolie jeune fille d’environ quinze ans : brune, aux yeux verts d’une grande douceur, elle était assez grande, elle portait un corsage très serré et une belle robe en velours rouge ; elle semblait avoir un fort caractère et savoir ce qu’elle voulait.

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D’une voix cristalline mais ferme, elle nous raconta qu’elle s’appelait Rose, qu’elle avait été enlevée par des pirates lors d’un voyage avec son père, le Duc de Leblanc.« Ces terribles pirates suivent l’Astrolabe et La Boussole, prêts à les attaquer dés qu’ils auront trouvé le trésor que le roi a ordonné à Jean François de La Pérouse de ramener »« Il faut trouver un moyen pour prévenir le capitaine ! » m’écriai-je.« Oui, mais comment le faire sans trahir notre présence ? » interrogea Léo.« J’ai une idée ! » proposa Rose. « Ecrivons un message que nous enverrons grâce à un pigeon voyageur, il y en a sur le bateau… »

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Le plus souvent, les pirates étaient habillés d'un pantalon de coton résistant avec des boutons d'os. Ils avaient aussi la large ceinture rouge typique. Leurs chaussures étaient à boucle. Ils portaient une ample chemise bleue et blanche, ainsi qu'une large veste de tissu épais et bleu avec une fine cravate de toile. Ils possédaient un baudrier de cuir pour porter leur sabre ainsi que leur poignard, l'arme indispensable pour achever les massacres du sabre. Ils portaient aussi une coiffe inspirée du turban. Leurs vêtements étaient usés et déchirés par leurs aventures périlleuses.

Les habits des pirates

Le pirate se présente comme un homme libre, insouciant, affranchi des lois et des pesanteurs terrestres. Ses habits sont le reflet de ses expériences et de sa personnalité.

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Ce n’était pas rose, la vie de pirate, surtout lorsque le capitaine était cruel. C’était parfois une vie de fortes émotions : violentes bagarres, peur de mourir, crainte d’être pris... À d’autres moments, les hommes vivaient de longues périodes d’ennui.

Une vie de pirate

Les pirates étaient en charge de réparer le bateau et les voiles, de trouver de l’eau et de la nourriture lors des escales... C’est lors de ces escales qu’ils en profitaient souvent pour tout dépenser leur butin : festin, alcool, jeux d’argent.

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En ce qui concerne la santé, ils n’étaient pas choyés. La nourriture à bord était souvent infecte et donnée en petite ration. De plus, malheur aux malades, car la présence du chirurgien docteur n’était pas un gage de survie! Souvent, les opérations entraînaient des infections mortelles...

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Quel sort réservait-on aux pirates faits prisonniers? Il serait trop cruel de le décrire dans les détails. Le principal châtiment était la pendaison en public. On a aussi inventé des prisons flottantes, à bord de bateaux, où les pirates vivaient en martyres : lieux puants, humides, sombres, manque de nourriture. Certains pirates furent même enfermés dans une cage de fer à leur taille et lourdement enchaînés.

Mauvaise vie, mauvais sort !

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Le corsaire (de l'anglo-saxon " privateers ") lui, agit sur lettre de marque délivrée au nom du roi (bien souvent, ce dernier n'était pas averti). Ce papier est un document par lequel un pays le reconnaît comme force militaire auxiliaire. Les corsaires agissent au service de leur pays. S'il est capturé, il exhibe ses lettres de marques, ce qui lui évite la corde. Mais quelques corsaires peu scrupuleux profitaient de ce papier officiel pour piller et tuer les marchands comme les pirates.

Le pirate (du grec "peiratès") agit pour son propre compte, c'est un hors-la-loi qui parcours les mers et qui pille, viole et bien souvent tue sans distinction de nationalité. S'il est pris, on le pend haut et court. Haut pour que tout le monde le voit, et court pour économiser de la corde !

Définitions

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Le boucanier (dérivé du Caraïbe "boucan") est à l'origine des chasseurs d'animaux sauvages. Il traite la viande par un procédé de fumage appelé boucanage appris des Indiens Arawak, et fait du commerce avec les peaux.A l'origine, les boucaniers occupent des terres sur l'île d'Hispaniola qui appartient à l'Espagne (aujourd'hui Haïti et la République Dominicaine). La raréfaction du gibier dans les îles ainsi que la tentative des espagnols d'évincer les boucaniers, leur font rejoindre la flibuste.

Le flibustier (ou "frère de la côte", du néerlandais "vrijbuiter") est un corsaire des Antilles qui va sus à l'Espagnol aux XVIIè et XVIIIè siècle.

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On sait où est « la Boussole ». La mythique frégate que commandait monsieur de La Pérouse quand elle s'est abîmée en mer en 1788 dans l'archipel des îles Salomon (Pacifique sud). Elle a été identifiée dans le site dit « de la faille ». L'autre navire de l'expédition, «l'Astrolabe», dirigée par le commandant en second Paul-Antoine Fleuriot de Langle, repose dans une autre faille, la Fausse-passe. Mettre un nom sur chacune des deux épaves était un des objectifs principaux de la campagne de recherche partie le 18 avril de Nouvelle-Calédonie sur le bâtiment «Jacques-Cartier» de la Marine Nationale.

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Nous sommes allé au cours de Jean –Pierre pour apprendre a utiliser la boussole . Il nous a fait faire des défis.

Premier défi voici la question : Je cherche une direction par exemple le nord avec une boussole . Je positionne d’abord la direction, puis je place l’aiguille rouge sur la petite maison.

Puis nous avons parlé du cadran solaire qui permet lui aussi de trouver le nord

Puis nous sommes sorti de la salle de cour pour utilisé la boussole .

Il nous a donné une carte sur laquelle nous avons travaillé pour savoir ce que représente la carte avec les couleurs.

Un cours pour connaître la cartographie !

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Jour et nuit

Boussole (le magnétisme terrestre qui attire l’aiguille rouge).

Nuit Les étoiles :1) Étoile polaire 2) Baudrier d’Orion

JourLe cadran solaireLe nord est indiqué quand l’ombre et la plus petite.

Jour et nuit

G.P.S

Comment trouver le nord

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Loupe

Aiguille rouge indiquant le nord

La petite maison

Cadran qui bouge et tourne

1) Je pose la boussole contre mon ventre.

2) Je cherche une direction (le Nord par exemple).

A) Je positionne l’aiguille rouge vert le point de visée.

B) Je place la petite maison sous le Nord.

Point de visée

Se diriger avec une boussole

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En vert : les forêt

En bleu : l’eau

En rouge : accentuer

En blanc : pas de forêt

En orange : les hauteurs

En noir :

1) Lettre et chiffre

2) maison

Grisé : relief

Les couleurs sur la carte IGN au 25 000e

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Après quelques semaines, Jean François de La Pérouse décida de reprendre le voyage. Rose s’était glissée avec nous à bord et était devenue le troisième passager clandestin.Les navires firent route plein nord vers les côtes de l’Alaska. Un jour, vers midi, la mer se mit à s’agiter et à tourbillonner : une monstrueuse vague, telle un raz-de-marée, s’abattit sur le pont et cassa un mât. Il y avait un vacarme effroyable. Nous tremblions de terreur et nous avions peur de chavirer. Quelques marins tombèrent à l’eau.

Quand le calme revint, tous les dégâts furent réparés : ouf ! Nous avions survécu !Le voyage se poursuivit. Nous descendîmes d’abord vers la Californie puis ce fut la grande traversée vers les Philippines. Nous arrivions toujours à trouver de la nourriture qui, bizarrement, traînait de çi de là, ou était mal rangée.

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Un matin, nous entendîmes la vigie crier « Terre ! Terre ! »« Cette île des Philippines ressemble à celle que nous attendions » dit le géographe Bernizet.« Nous allons débarquer. Allez délivrer les enfants ! » Cachés dans notre trou, nous vîmes la porte s’ouvrir d’un coup et un marin nous ordonna de monter sur le pont. Terrifiés de nous sentir découverts, nous tremblions de tous nos membres.« Alors petits cachottiers, j’ai besoin de vous aujourd’hui ! » cria Jean François de La Pérouse d’une voix amusée.

« Mais… Mais… Vous saviez que nous étions là ? » demanda Rose d’une voix timide.« Bien sûr, depuis l’île de Pâques… Mais je voulais vous punir de votre désobéissance… Tout en étant sûr que vous ne mourriez pas de faim. »Soulagés, nous lui avons sauté au cou !« A vos ordres Capitaine ! »

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Avec l’équipage, nous descendîmes à terre. Léo marchait en tête, il trébucha à cause d’une racine, dévala la pente et tomba dans une crevasse. Nous le suivîmes et là notre vue se troubla car il y avait une lumière étincelante : c’est alors que j’aperçus le trésor : il y avait des vases en or, des lingots, des pierres précieuses : rubis, saphirs, émeraudes, diamants.

Tout cela brillait de mille feux, c’était spectaculaire à nos yeux ! Nous montrâmes le chemin à tout l’équipage.

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Le voyage recommença toujours vers le Nord, en avril 1787 : mais cette fois-ci, nous étions sur le pont ! C’était beaucoup plus agréable ! Toutefois, la tranquillité n’allait pas durer…

« Capitaine ! Capitaine ! Pirates en vue ! Ils foncent droit sur nous et leurs canons sont braqués sur nos navires ! »

« Décris-moi le drapeau. » demanda le capitaine.« Noir, tête de mort, en dessous deux sabres croisés »« Ce sont ceux qui m’avaient enlevée » reconnut Rose.« Aux postes de combat ! » hurla La Pérouse. « A l’abordage ! » cria le chef des pirates.

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La bataille fut désastreuse, les marins s’armèrent de baïonnettes, des têtes furent décapitées, des corps passèrent par-dessus bord, des jambes voltigèrent, les voiles furent en flammes, le combat était sans pitié. Au bout de plusieurs heures, les pirates à court de munitions, abandonnèrent le combat. Nous étions plus modernes et mieux entraînés !

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Le moral de l’équipage était au plus bas. Tous étaient épuisés et rêvaient de rentrer en France. Nous fûmes bientôt au large des côtes russes, du Kamtchatka.« Nous allons devoir nous quitter ici. » nous annonça de La Pérouse « Mr Barthélemy de Lesseps rentre en France pour ramener au Roi Louis XVI les récits de nos découvertes ainsi que mon journal. Vous devez rentrer avec lui. Vos parents doivent être morts d’inquiétude, le Roi va avoir besoin de toi, Léo, il se passe des choses graves en France en ce moment… »« Mais mon père m’a enseigné le combat, je pourrai encore vous aider. » proposa Léo.« Moi ma famille me manque ! » répliqua Rose.« Ta mère doit pleurer tous les jours. » répondit Lapérouse.« Alors, c’est décidé, rentrons mais nous vous attendrons. Rendez-vous bientôt à Versailles ! » Nous écriâmes-nous ensemble. L’interprète russe nous ramena. Le voyage fut long et dura treize mois ! Nous retrouvâmes la France le 30 octobre 1788. Nous l’avions quittée trois années auparavant.

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« Voilà les enfants, c’était mon histoire. J’espère qu’elle vous a plu. Je suis toujours en contact avec Rose. »

« Mais il est où La Pérouse ? »

« Malheureusement, il a fait naufrage. Nous ne les avons jamais revus. »

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Ce roman a été imaginé par les CM2 Mélanie Amorin Fernandes, Sandra Boyer, Elodie Correia, Guillaume Deprez, Maïssa Gaieb, Achraf Kechiche, Mariame Keita, Tristan Lam, Manon Martinez, Thiziri Reffad, Yassine Sadouni, Safia Seddiki, Frank Vatel & Mehdi Youssef.

Et par les CM1 Ramzi Ayadi, Anaïs Badaoui, Marion Chandioux, Prasanth Djody, Mélanie Femenia, Thomas Hommage, Anne-Laure Masure, Constantin Philippenko, Imen Rifai, Sophie Sarkis, Laura Sicard, Edouard-Luc Toussaint & Raphaël Verdier.

Merci aux animateurs Aurélien, Jean-Pierre, Mounir & Monica.