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Regard sur l’éducation au primaire Ministère de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation Direction des Etudes et de la Planification BURKINA FASO UNITE - PROGRES - JUSTICE 5 ème édition LA CARTE EDUCATIVE DU BURKINA FASO – 2007/2008

CE Synthèse 2007 08 Part 1 - Conseil national de la ... · CP2 ème: Cours ... marquée par trois sessions de formation en carte éducative, en calcul des indicateurs et à l

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Ministère de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation

Direction des Etudes et de la Planification

BURKINA FASO UNITE - PROGRES - JUSTICE

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BURKINA FASO Unité – Progrès - Justice

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE ET DE

L’ALPHABETISATION

Direction des Etudes et de la Planification

Synthèse nationale de la CARTE EDUCATIVE 2007 /2008

Diagnostic

Novembre 2008

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SIGLES ET ABREVIATIONS

APE : Association des Parents d’élèves AME : Association des mères éducatrices CEB : Circonscription d’éducation de base CE1 : Cours élémentaire 1ère année CE2 : Cours élémentaire 2ème année CM1 : Cours moyen 1ère année CDF : Classe à double flux CM2 : Cours moyen 2ème année CMG : Classe multigrade CO.GES : Comité de gestion des centres d’alphabétisation CP1 : Cours préparatoire 1ère année CP2 : Cours préparatoire 2ème année CSF : Classe à simple flux CVD : Comité villageois de développement EPT : Education pour tous ES : Ecole satellite IA : Instituteur adjoint IAC : Instituteur adjoint certifié IE : Indice d’efficacité des écoles IIPE : Institut international de planification de l’éducation IM : Indice de moyens des écoles IP : Instituteur principal IPDDEB : Indice PDDEB (progression) IR : Indice de résultat des écoles PDDEB : Plan décennal de développement de l’éducation de base SPU : Scolarisation primaire universel SEP : Service des études et de la planification TA : Taux d’alphabétisation (national) TAP : Taux d’achèvement du primaire TBA : Taux brut de scolarisation TBS : Taux brut de scolarisation TP : Taux de promotion TR : Taux de redoublement TAMA : Taux d’accroissement moyen annuel

Note : tous les tableaux et les graphiques contenus dans ce document, sauf mention explicite, trouvent leur source dans la base de données de la DEP. Les calculs sont ceux du Service carte éducative.

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Table des matières

AVANT-PROPOS ........................................................................................................................................... 5 PREAMBULE................................................................................................................................................. 6 UN BILAN DE LA SCOLARISATION AU PRIMAIRE .............................................................................. 7 I.LES INDICATEURS DE COUVERTURE ET D’ACCES .......................................................................... 8

I .1 LES TAUX BRUTS DE SCOLARISATION .......................................................................................... 8 I.2 LES TAUX BRUTS D’ADMISSION..................................................................................................... 13 I.3 LA SCOLARISATION A TRAVERS LES PROFILS ........................................................................................... 17 I.4 L’ACHEVEMENT DU PREMIER CYCLE ........................................................................................... 20 I.5 LA QUESTION DU GENRE ................................................................................................................. 23

II. LA PROBLEMATIQUE DE LA QUALITE ........................................................................................... 25 II.1 LES TAUX DE REDOUBLEMENT ............................................................................................................... 25 II.2 LES TAUX DE PROMOTION ..................................................................................................................... 28 II-3 LES ENSEIGNANTS ................................................................................................................................ 29

MESURER LA QUALITE SOUS LE REGARD DES ENSEIGNANTS. ....................................................... 33 III. UNE APPROCHE PAR LES INDICES ................................................................................................. 36 IV. INFRASTRUCTURES SCOLAIRES ET PROGRAMMATION ......................................................... 38 V. LES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES .............................................................................................. 39 VI. LES DIX SITES PRIORITAIRES PAR PROVINCES ......................................................................... 40

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AVANT-PROPOS

Depuis 2003/04, date de la parution de la première carte éducative du Burkina Faso, le Ministère de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation (MEBA) a mis en place une stratégie de développement de la carte sur la base de formation des agents des structures centrales et déconcentrées, de productions des monographies (provinciales, régionales) et d’une synthèse nationale. Cette année 2007/2008 a été marquée par trois sessions de formation en carte éducative, en calcul des indicateurs et à l’élaboration du modèle de simulation. Au total 129 agents des DREBA et DPEBA et 10 agents de la DEP en ont bénéficiées. Ces formations ont permis aux bénéficiaires des structures déconcentrées d’élaborer leurs monographies provinciales et régionales et leur modèle de simulation des besoins.

Au niveau central, une mise à jour des cartes géographiques départementales de l’ensemble

des provinces avec un positionnement de tous les établissements préscolaires, primaires, et secondaires du Burkina Faso a été également faite.

L’année 2007 /2008 respecte la tradition en produisant une nouvelle monographie

provinciale. Le lecteur retrouvera dans cette production l’essentiel des statistiques provinciales qui font la richesse du pays et qui témoignent de l’avancement du pays dans le développement de son système éducatif. Les indicateurs provinciaux permettent, selon les thèmes recherchés, d’examiner les points forts et les points faibles des provinces et de mesurer leur avancement dans le programme « Education pour tous » (EPT) pour lequel le Burkina Faso s’est engagé.

En outre, on retrouve, comme lors de la dernière publication, des projections provinciales et nationales qui permettent de mesurer le parcours et le chemin à faire pour atteindre la scolarisation primaire universelle. Aussi, ces documents de monographies provinciales reprennent les indicateurs clés de l’éducation que sont ceux du PDDEB et de l’EPT. Ils se présentent de la manière suivante : I. Les données démographiques

II. Les indicateurs d’accès et de participation III. Les indicateurs d’efficacité interne IV. Etude des disparités selon le sexe V. La question enseignante

VI. Le déficit de scolarisation VII. Le déficit en infrastructures

VIII. Le déficit en ressources humaines Une partie proposant des simulations jusqu’en 2020 termine les documents. Ces simulations ont été

réalisées par les services études et statistiques des directions provinciales avec la participation des directions régionales. Elles ont permis de mesurer les efforts à mener pour que tous nos enfants puissent fréquenter l’école et y rester suffisamment longtemps pour avoir un bagage essentiel de la vie : la connaissance. Bien sur, il s’agit là d’un premier exercice. L’objectif est de pouvoir améliorer le modèle en le rapprochant du plan d’action annuel de manière à fluidifier et à partager les mêmes informations dans notre ministère. Elles permettent aussi de mesurer les enjeux du futur pour que la scolarisation primaire universelle soit plus qu’un engagement ou une promesse, mais une réalité d’ici 2020.

Le Ministre de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation

Marie Odile BONKOUNGOU Officier de l’Ordre National

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PREAMBULE

Les Chefs du Service statistiques et de la carte éducative des DREBA et DPEBA ont été formés pour la deuxième fois en carte éducative, en calcul des indicateurs et pour la première fois à l’élaboration du modèle de simulation.

Suite à ces formations, ils produisent pour la deuxième fois la carte éducative (monographie) de

leur province et de leur région. Le résultat vous est présenté, avec quelques retouches effectuées par les agents de la DEP, en deux parties : une première partie composée des travaux réalisés dans les provinces et une seconde partie qui est la synthèse de ses travaux, un document préparé par la le SCE de la Directions des études et de la planification.

La dernière partie qui a trait au modèle de simulation, est complètement nouvelle pour les

chargés de statistiques et de carte éducative des structures déconcentrées des DPEBA et DREBA. Elle concerne les projections faites à partir du modèle approprié et développé par le MEBA au cours de la mission MEBA / Banque Mondiale à Washington. Ce modèle a été simplifié pour les besoins de formation et adapté aux contextes provincial et régional.

Les responsables provinciaux et régionaux dans la préparation du plan d’action 2009, ont pu

s’inspirer des résultats du modèle pour préparer leur plan d’action, dans la mesure où le modèle qui est un outil totalement flexible, leur offre une perspective de justification des constructions en fonction des objectifs d’éducation réalistes et réalisables pour tous. Ainsi, à partir du modèle, il leur est possible d’anticiper tous les besoins en « accès » jusqu’en 2020.

A partir des projections faites, les agents ont pu identifier les pistes utiles pour anticiper les besoins de leur province en fonction des indicateurs et de leurs projections en effectifs d’élèves, en construction de salles de classe, en groupes pédagogiques, en nombre d’enseignants, en rattrapages, en réfection de salles de classe. Pour chaque item en matière de besoin, un coût a été associé et les participants ont pu mesurer l’évolution dans le temps des indicateurs tout en appréhendant les coûts, le long chemin à suivre et les difficultés à surmonter pour réaliser l’Education pour tous à un horizon déterminé. Ce travail a été fait sur la base d’objectifs « éducation » qu’ils se sont eux même fixés après discussions avec leur DPEBA et DREBA tout en respectant l’objectif national que le Burkina Faso s’est fixé pour 2015 ou 2020. Ce même travail doit servir de base au travail préparatoire des plans d’action dans un souci d’harmonisation des outils et de cohérence avec le niveau central, en particulier le Service Prospective de la DEP.

Direction des Etudes et de la Planification Service carte éducative

Mme Binto OUEDRAOGO

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Première partie

Un bilan de la scolarisation au primaire au Burkina Faso

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I.LES INDICATEURS DE COUVERTURE ET D’ACCES

I .1 LES TAUX BRUTS DE SCOLARISATION

Une capacité d’accueil qui s’améliore …

Grâce à une capacité d’accueil qui s’améliore les effectifs du primaire ont considérablement augmenté ces dernières années passant de près de 901 291 en 2000/2001 à 1 742 435 élèves en 2007 /2008, soit un taux de croissance annuel moyen de 9,9%. Toutefois, il faut relativiser ces chiffres et examiner de plus près quelle est la part des enfants qui ne sont toujours pas scolarisés. Tableau 1. Evolution du déficit de scolarisation, 2000/01 – 2007/08, Burkina Faso

2000/01 2004/05 2007/08 g

KADIOGO 14 987 10 919 -6 065 -140,5%

NOUMBIEL 6 650 4 123 337 -94,9%

BOULKIEMDE 41 116 25 659 4 753 -88,4%

NAHOURI 12 226 8 161 2 688 -78,0%

LOROUM 13 444 9 753 3 176 -76,4%

YATENGA 43 124 30 851 14 790 -65,7%

ZONDOMA 15 968 10 910 5 732 -64,1%

KOURWEOGO 14 332 10 526 5 465 -61,9%

BOUGOURIBA 7 945 6 903 3 157 -60,3%

KOMPIENGA 5 243 4 114 2 102 -59,9%

PASSORE 30 543 22 419 12 423 -59,3%

PONI 23 506 15 073 10 405 -55,7%

NAYALA 12 091 9 732 5 382 -55,5%

BAM 26 422 22 109 13 019 -50,7%

COMOE 23 726 21 072 12 350 -47,9%

KOURITTENGA 29 931 24 176 15 843 -47,1%

IOBA 17 809 15 577 9 623 -46,0%

SANGUIE 24 983 21 758 14 154 -43,3%

BOULGOU 48 103 38 711 27 607 -42,6%

SANMATENGA 60 889 51 042 34 947 -42,6%

HOUET 44 410 41 119 25 828 -41,8%

LERABA 12 153 10 534 7 380 -39,3%

KOULPELOGO 26 459 21 799 16 163 -38,9%

OUBRITENGA 22 979 19 294 14 254 -38,0%

ZOUNDWEOGO 24 318 20 044 15 234 -37,4%

BAZEGA 25 371 22 245 16 041 -36,8%

NAMENTENGA 37 176 34 001 23 995 -35,5%

OUDALAN 16 347 14 888 10 690 -34,6%

GANZOURGOU 36 060 31 309 23 977 -33,5%

GOURMA 29 098 26 164 19 435 -33,2%

LES BALE 20 316 18 367 13 615 -33,0%

ZIRO 17 735 15 369 12 034 -32,1%

KENEDOUGOU 23 542 19 413 16 042 -31,9%

SISSILI 19 797 18 739 13 770 -30,4%

GNAGNA 48 241 45 176 34 738 -28,0%

SOUROU 21 224 20 513 15 308 -27,9%

KOMONDJARI 7 423 7 262 5 420 -27,0%

KOSSI 28 416 23 906 21 567 -24,1%

BANWA 28 642 26 772 22 365 -21,9%

SOUM 35 920 33 165 28 278 -21,3%

TUY 22 002 21 316 17 383 -21,0%

SENO 27 227 25 891 22 335 -18,0%

MOUHOUN 26 460 27 352 23 047 -12,9%

TAPOA 38 079 39 094 33 193 -12,8%

YAGHA 18 521 17 729 16 834 -9,1%

BURKINA FASO 1 130 956 965 050 660 817 -41,6% Note : g est le taux de croissance du déficit des effectifs entre les enquêtes statistiques 2000/01 et 2007/08

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En 2000/01, près de 1 100 000 enfants ne fréquentent aucune école. En 2007/08, ils sont un peu plus de 660 000 à n’y avoir pas accès, soit 27,5% de la population du Burkina Faso. Sans surprise, les provinces fortement urbanisées ont réussi les plus fortes réductions de déficit de scolarisation. A leur côté, on retrouve des provinces prioritaires comme celles du Noumbiel, de la Kompienga et du Poni. A l’opposé, huit provinces prioritaires occupent les derniers rangs en terme de décroissance du déficit. Un curieux résultat qui montre que le caractère prioritaire n’est pas suffisant pour que la scolarisation universelle soit partagée entre toutes les provinces. Le Mouhoun et le Sourou, deux provinces non prioritaires, occupent aussi les derniers rangs et demandent un peu plus d’attention pour en comprendre les raisons.

A l’horizon de 2015 (ou de 2020 selon la date retenue pour la fin du programme Education pour tous), les résultats enregistrés ci-dessus sont inquiétants. En effet, un récent rapport mondial de suivi sur l’éducation pour tous (2007) apporte un regard qui reste certainement d’actualité. A partir des données relatives à la scolarisation par âge fournies par les gouvernements, l’Institut des statistiques de l’UNESCO a tenté de ventiler les enfants non scolarisés en 2004 par catégorie –abandons, admissions tardives, et jamais scolarisés. Il s’avère que pour le Burkina Faso, 90% des enfants non scolarisés à cette date ne le seront probablement jamais, les 10% restant se partageant entre les enfants déjà scolarisés mais ayant abandonné et les enfants qui seront scolarisés tardivement.

Un résultat inquiétant sur lequel les autorités devraient de proposer des solutions concrètes pour accélérer le processus de scolarisation universelle. Il faudrait d’une part, et très rapidement, dégager des pistes de réflexions et des solutions pour que d’une part, tous les enfants en âge d’entrer à l’école, se retrouvent effectivement dans une salle de classe, que d’autre part, tous les enfants qui entrent achèvent leur cursus primaire, et qu’enfin, tous les parents ne soient pas tenter de sortir leurs enfants du système scolaire. Ce sont trois problématiques différentes : celle de démontrer la nécessité (et l’obligation) d’aller à l’école pour apprendre un contenu qui servira dans la vie active plus tard, la problématique de la qualité du contenu et des méthodes d’enseignement en même temps qu’une offre scolaire proportionnée à la demande de scolarisation et enfin, la problématique de l’arbitrage entre les coûts d’opportunité sur l’enfant qui travaille à la maison ou à l’école.

Les efforts du PDDEB ont porté leur fruit. En 2000/01, seulement 6 provinces scolarisaient au moins la moitié des enfants en âge d’aller à l’école, en 2007 /2008, seules 5 provinces (prioritaires de surcroît) n’arrivent pas à atteindre ce résultat. Ce sont : le Soum, la Komondjari, la Tapoa, le Séno et le Yagha. Des actions de sensibilisation plus soutenues devraient être menées dans ces provinces. … mais qui reste insuffisante pour atteindre la scolarisation primaire universelle (SPU)

Le Burkina Faso dispose en 2007/08 d’un nombre d’écoles important sur l’ensemble de son territoire. En 2007/2008 on dénombrait au total 8 778 écoles dont 1 265 écoles privées. Le tableau n° 1 montre que les résultats restent insuffisants dans une perspective de SPU

La Scolarisation primaire universelle concerne d’abord et avant tout des provinces qui au départ présentaient les déficits de scolarisation les plus importants. Les provinces prioritaires sont donc les principales concernées. La traduction sur le terrain est l’abondance d’une offre de scolarisation dans 14 provinces prioritaires qui offrent en moyenne plus de 23 salles de classe pour 1000 élèves (voir tableau n°2). Un résultat remarquable qui confirme le rôle joué par l’offre dans les bons résultats enregistrés en matière de scolarisation dans le Noumbiel, la Kompienga et le Poni. Malheureusement, cet effort s’avère insuffisant pour attirer l’ensemble des enfants concernés par l’école pour au moins trois des provinces prioritaires. En effet, la Komondjari, le Yagha et le Séno ; malgré une forte hausse de l’offre, n’ont pas des résultats au niveau des ambitions. Trop d’enfants sont exclus du système éducatif dans ces provinces. Un résultat qui doit être nuancé pour la Tapoa et le Séno qui enregistrent des ratios élèves par salle de classe satisfaisant.

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Tableau 2 : Nombre d'écoles, salles de classe et effectifs, 2007/08 Burkina Faso

Nombre d'écoles Effectifs

Nbre d'écoles pour 1 000

inscrits

Nbre de salles de classe

Nombre de Salles de classe

pour 1 000 inscrits

NAHOURI 86 22 462 4 319 14HOUET 432 133 553 3 1 988 15BOULGOU 262 67 364 4 1 075 16TUY 115 25 015 5 401 16SOUROU 121 28 003 4 457 16ZONDOMA 124 26 166 5 429 16KOURITTENGA 186 42 930 4 706 16COMOE 250 47 844 5 795 17PASSORE 257 50 583 5 857 17SANMATENGA 329 69 067 5 1 176 17KADIOGO 742 233 161 3 4 025 17BAM 186 37 309 5 646 17BOULKIEMDE 391 88 035 4 1 550 18BAZEGA 156 31 631 5 560 18SANGUIE 182 40 091 5 719 18ZOUNDWEOGO 184 35 273 5 635 18NAYALA 115 24 721 5 449 18KOURWEOGO 119 22 281 5 408 18TAPOA 199 29 579 7 545 18YATENGA 471 87 547 5 1 614 18BOUGOURIBA 73 13 593 5 251 18SOUM 178 28 136 6 524 19NOUMBIEL 73 9 893 7 187 19LERABA 88 14 547 6 277 19LOROUM 145 23 245 6 446 19LES BALE 139 26 701 5 515 19BANWA 167 30 009 6 579 19MOUHOUN 173 33 775 5 652 19KENEDOUGOU 192 34 329 6 663 19SISSILI 153 24 055 6 475 20GNAGNA 277 36 070 8 744 21NAMENTENGA 217 32 868 7 680 21KOULPELOGO 171 27 608 6 572 21KOMPIENGA 52 9 715 5 202 21OUBRITENGA 198 34 266 6 716 21IOBA 148 23 314 6 488 21GANZOURGOU 258 38 950 7 816 21KOSSI 192 30 007 6 634 21PONI 188 28 247 7 607 21GOURMA 186 30 831 6 689 22ZIRO 128 18 419 7 412 22OUDALAN 126 15 023 8 337 22SENO 136 18 381 7 414 23YAGHA 137 12 791 11 387 30KOMONDJARI 76 5 051 15 188 37BURKINA FASO 8 778 1 742 439 5 31 809 18

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Une forte augmentation des taux brut de scolarisation …. Historiquement, le Taux brut de scolarisation est l’indicateur sur lequel l’attention est la plus forte. Il ne résume pas les progrès réalisés vers la scolarisation universelle mais il reste un indicateur fiable qui permet de mesurer la capacité du pays à accueillir les enfants dans ses écoles. Il est utile de rappeler que cet indicateur est un taux brut, signifiant ainsi, qu’il englobe tous les enfants qui sont dans les écoles quelque soit leur âge. Cela doit se traduire, à mesure que l’offre scolaire s’améliore dans toutes les provinces, par des taux qui sont supérieurs à 100%. Les autorités publiques ne peuvent se satisfaire d’un taux brut de 100% (contrairement au taux net de scolarisation) mais elles peuvent se réjouir de voir le taux augmenter dans des proportions plus ou moins importantes Tableau n°3 : Taux brut de scolarisation selon la province, Global et filles, Burkina Faso, 2003/04 – 2007/08

Total Filles Total Filles Total Filles Total Filles Total FillesKADIOGO 92,6 90,8 94,7 92,7 95,8 94,3 99,7 98,6 102,7 101,9

NOUMBIEL 46,2 41,6 58,1 55,2 68,7 67,1 85,2 87,2 96,7 99,7

BOULKIEMDE 65,7 55,3 71,2 61,1 76,3 66,7 86,4 76,9 94,9 85,8

NAHOURI 58,5 56,2 66,4 63,8 71,4 67,4 79,3 75,9 89,3 86,2

LOROUM 49,0 35,4 60,0 45,4 69,4 54,4 77,9 63,4 88,0 73,9

YATENGA 59,8 45,3 67,9 52,8 73,3 58,2 83,3 68,2 85,5 72,5

HOUET 70,1 64,9 71,9 66,9 72,9 68,3 76,9 72,8 83,8 80,3

KOMPIEMGA 54,0 46,1 59,7 50,9 66,9 57,8 77,2 66,5 82,2 72,2

NAYALA 61,4 56,3 66,3 60,8 68,6 63,6 75,1 70,3 82,1 78,5

ZONDOMA 52,5 37,4 63,5 48,3 69,6 54,9 79,2 64,5 82,0 68,8

BOUGOURIBA 54,3 45,8 56,9 49,1 63,6 56,2 68,1 62,1 81,2 76,2

KOURWEOGO 53,3 42,4 59,8 49,4 63,8 53,5 71,4 61,4 80,3 71,0

PASSORE 54,1 43,1 62,5 51,2 67,7 56,5 74,4 63,6 80,3 70,7

COMOE 58,0 50,9 62,0 54,9 65,6 59,4 73,0 67,0 79,5 73,9

BAM 46,0 37,7 52,8 44,2 58,4 49,6 66,0 56,8 74,1 65,9

SANGUIE 54,2 51,2 58,3 55,0 60,4 56,6 68,0 64,7 73,9 71,1

PONI 53,1 46,9 60,8 54,2 62,5 57,2 68,0 62,9 73,1 69,1

KOURITENGA 51,6 45,8 56,2 50,5 62,2 56,5 66,4 60,9 73,0 67,8

BOULGOU 51,6 47,2 56,7 52,4 61,5 57,7 65,9 62,2 70,9 68,2

IOBA 47,1 39,9 50,9 44,4 56,1 50,2 60,5 55,5 70,8 67,2

OUBRITENGA 51,8 46,1 57,0 51,1 58,6 52,9 65,5 58,9 70,6 64,4

ZOUNDWEOGO 50,5 47,3 56,8 53,5 59,8 57,3 64,7 62,4 69,8 68,8

KENEDOUGOU 51,3 43,2 57,8 49,6 60,2 52,1 64,1 56,4 68,2 61,1

SANMATENGA 43,3 33,5 47,7 38,3 52,8 43,5 59,4 50,3 66,4 57,6

BAZEGA 47,6 43,3 51,3 47,1 53,8 49,8 59,9 55,5 66,4 62,6

LERABA 46,2 39,1 49,0 42,2 52,3 46,2 57,1 51,3 66,3 61,6

LES BALE 47,0 41,4 51,1 46,4 56,1 51,8 60,2 56,8 66,2 64,0

SOUROU 46,8 40,7 49,7 43,5 53,0 46,8 59,2 52,9 64,7 58,7

SISSILI 44,5 41,2 46,6 42,9 49,3 45,9 55,8 52,4 63,6 61,1

KOULPELOGO 41,4 35,4 46,5 40,7 50,8 44,5 57,0 50,8 63,1 57,3

GANZOURGOU 42,2 36,8 46,4 40,5 50,8 45,1 56,7 50,6 61,9 55,7

GOURMA 39,8 36,7 44,5 41,0 50,1 46,7 52,5 50,0 61,3 59,8

ZIRO 40,6 36,1 45,3 40,3 48,9 43,4 55,6 50,2 60,5 55,6

MOUHOUN 46,1 43,3 47,8 45,6 49,9 46,9 53,4 50,7 59,4 56,9

TUY 42,3 34,4 44,0 36,6 48,0 40,9 52,8 46,0 59,0 53,0

OUDALAN 32,0 29,7 37,9 36,3 43,9 41,9 51,1 48,2 58,4 55,6

KOSSI 45,7 41,4 50,6 46,4 52,6 48,5 54,2 50,7 58,2 55,5

NAMENTENGA 32,7 25,8 36,3 29,0 43,6 36,4 49,6 43,4 57,8 51,9

BANWA 40,7 33,7 44,5 37,4 47,0 40,8 52,5 46,6 57,3 52,5

GNAGNA 26,5 23,4 30,9 28,1 38,0 35,5 43,7 42,4 50,9 50,8

SOUM 29,1 25,0 36,1 32,7 40,9 37,4 45,5 42,2 49,9 47,3

KOMONDJOARI 21,5 19,5 26,4 25,1 37,0 39,0 42,9 45,7 48,2 52,4

TAPOA 27,2 21,9 30,7 25,9 33,2 28,4 41,5 36,2 47,1 41,3

SENO 26,8 24,0 31,2 28,3 36,5 33,9 40,9 39,0 45,1 43,9

YAGHA 30,7 27,4 33,3 29,9 34,9 31,5 37,2 34,4 43,2 41,1

BURKINA FASO 52,2 46,3 56,8 51,0 60,7 55,0 66,5 61,2 72,5 67,8

2006/07 2007/082003/04 2004/05 2005/06

12

L’idéal serait de pouvoir coupler le taux brut et le taux net. Mais les données de populations de l’INSD sont basées sur un recensement vieux de plus de 10 ans et des projections qu’il est nécessaire de mettre à jour. C’est la raison pour laquelle, le taux net n’est pas calculé pour la carte éducative mais dès que les résultats du dernier recensement seront disponibles, les deux taux seront examinés de très près par le SCE. Le TBS s’améliore de presque 6 points chaque année. C’est bien la preuve que l’offre scolaire s’améliore et qu’à mesure que le réseau s’étend sur le territoire, de plus en plus d’enfants sont en mesure d’aller à l’école.

Le regard que l’on peut porter sur le taux brut de scolarisation en comparant les provinces les unes par rapport aux autres est saisissant. L’année 2007/08 consacre une nouvelle fois le retard des provinces prioritaires. On peut constater que 16 provinces parmi les 20 dernières ont le carcatère de prioritaire. Seules les provinces du Noumbiel et de la Kompienga et du Poni font exception. Il s’agit d’un résultat qui confirme celui du tableau n°1, qui mettait en évidence les importants efforts de ces trois provinces pour accueillir les enfants à l’école. Les provinces fortement urbanisées connaissent une nouvelle progression en matière d’accueil. Le Noumbiel est une province à part. Ayant bénéficié de l’arrivée massive de rapatriés de Côte d’Ivoire, elle est la province prioritaire qui accueille le plus d’élèves dans ses classes et tous les indicateurs lui sont favorables. La Kompienga est aussi la province prioritaire qui se classe parmi les plus performantes en matière d’accueil. Elle a su gérer l’augmentation de son potentiel en nouvelles infrastructures et en bénéficiant de la continuité de son statut prioritaire, elle peut envisager atteindre son objectif de scolariser tous les enfants d’ici les quatre prochaines années. Carte n°1. Le Taux brut de scolarisation selon la province, Burkina Faso, 2007/08

13

I.2 LES TAUX BRUTS D’ADMISSION … car de plus en plus d’enfants entrent au CP1

L’accès à l’enseignement primaire en première année est la condition la plus forte pour atteindre la scolarisation primaire universelle. Tous les enfants âgés de 7 ans doivent obligatoirement intégrer l’école si on souhaite avoir des taux de scolarisation et un taux d’achèvement élevés.

En conséquence, le taux brut d’admission est l’indicateur le plus éclairé pour examiner les progrès accomplis en terme d’accès car, il va nous donner les premiers éléments pour déterminer quel sera l’état de la scolarisation dans six ans. Rappelons que pour une bonne dynamique de scolarisation, les taux d’admission doivent être plus élevés que les taux de scolarisation, de manière à améliorer les performances en matière de scolarisation sur tout le cycle. Tableau n°4 : Taux Brut d’admission selon la province, global et filles, Burkina Faso, 2001/02 – 2007/08

Total Filles Total Filles Total Filles Total Filles

BOUGOURIBA 62,3 48,9 84,6 81,3 76,0 71,9 126,3 122,4

LOROUM 46,3 32,0 94,5 79,7 99,2 85,4 120,0 107,5

NOUMBIEL 21,6 20,9 96,3 95,4 123,1 134,2 114,2 117,3

BOULKIEMDE 48,2 40,1 84,2 76,2 103,4 96,4 111,5 104,5

KADIOGO 86,5 84,3 102,2 101,9 108,0 107,5 109,7 109,8

IOBA 41,4 31,9 73,5 67,8 67,5 64,8 109,6 108,5

NAHOURI 42,9 36,8 78,7 68,0 85,0 81,3 102,2 98,9

HOUET 61,1 54,4 79,9 75,0 86,5 82,5 100,1 96,7

KOURITENGA 36,5 32,0 73,3 67,3 70,3 66,2 96,4 88,8

COMOE 46,9 40,3 72,9 68,5 92,7 87,2 94,9 90,2

NAYALA 56,5 47,9 70,6 65,8 89,9 86,6 94,6 91,9

YATENGA 49,5 34,7 90,1 75,7 104,0 89,9 94,1 84,7

KOURWEOGO 40,2 30,0 72,1 61,5 85,1 76,0 92,4 82,6

PONI 44,6 39,4 69,6 65,9 81,0 75,3 90,4 89,3

PASSORE 45,3 35,7 76,5 66,3 90,6 80,4 90,2 83,3

LERABA 32,1 26,5 56,7 52,7 66,6 59,7 89,4 87,3

KOMPIEMGA 47,1 40,5 81,5 69,2 96,6 84,1 88,8 80,0

SANGUIE 48,7 43,4 66,5 60,4 84,4 80,0 86,5 83,0

SISSILI 39,9 35,5 62,8 56,6 70,1 65,2 85,7 83,2

BAM 33,7 25,6 70,1 60,3 76,6 67,3 85,2 79,6

ZONDOMA 47,1 33,1 86,9 72,7 97,9 85,5 85,0 76,8

OUBRITENGA 46,3 39,7 64,2 57,8 84,0 73,6 84,9 77,0

NAMENTENGA 25,1 19,6 64,0 56,5 59,7 57,6 80,5 75,7

LES BALE 41,5 34,7 74,0 70,6 62,3 62,0 79,2 78,0

OUDALAN 30,4 28,5 75,3 70,1 78,0 75,2 79,0 78,8

SANMATENGA 33,3 25,8 65,4 56,2 74,2 66,4 78,0 69,7

BOULGOU 44,8 37,4 63,7 59,7 73,0 66,5 77,9 75,9

BAZEGA 43,2 36,2 58,9 53,4 72,3 65,3 77,7 74,4

ZOUNDWEOGO 53,7 47,8 65,8 61,5 69,5 67,3 77,5 78,0

SOUROU 47,7 40,3 60,7 53,5 73,7 66,6 77,3 70,8

KENEDOUGOU 45,7 36,3 65,8 57,9 76,5 69,5 76,3 72,5

TUY 30,0 22,7 58,4 51,7 60,0 54,1 75,7 71,1

KOULPELOGO 34,4 28,3 59,0 51,3 69,0 62,3 75,7 71,6

MOUHOUN 46,0 41,7 56,7 51,1 60,4 56,4 74,1 70,0

GOURMA 30,4 26,2 53,8 48,9 57,0 54,7 73,5 75,7

SENO 21,0 18,9 61,5 59,6 64,2 64,1 71,8 71,4

YAGHA 21,3 19,4 57,8 54,6 48,5 48,4 71,0 71,4

ZIRO 45,8 36,8 61,5 54,2 73,8 66,5 69,3 64,8

KOSSI 47,9 40,3 62,3 56,4 56,0 52,9 67,2 66,0

GNAGNA 21,9 17,4 55,5 52,8 53,2 54,6 66,7 68,3

KOMONDJOARI 24,7 22,2 72,2 86,8 56,0 58,0 66,5 71,0

BANWA 44,8 38,3 51,6 46,0 64,9 58,9 66,0 63,4

GANZOURGOU 34,2 27,4 61,4 55,5 67,2 60,2 65,9 58,3

SOUM 31,9 26,5 61,2 58,4 61,9 58,4 63,2 62,5

TAPOA 24,1 19,2 37,4 33,1 58,9 53,1 59,4 53,8

BURKINA FASO 44,3 37,6 70,7 64,9 78,3 73,2 85,7 81,9

2006/07 2007/082000/01 2005/06

14

Le tableau n°4 apporte un éclairage positif sur l’avenir de la scolarisation du pays. Toutes les provinces enregistrent des taux d’admission supérieurs aux taux bruts de scolarisation (voir graphique n°1). L’examen de l’accès dans les provinces en 2007/08 met en évidence trois groupes distincts. Le premier est celui où les TBA sont compris entre 90% et plus 100%. Il regroupe certaines provinces moins urbanisées, un signe important d’amélioration, et celles fortement urbanisées. Le deuxième groupe est celui où l’accès se situe dans une moyenne proche de celle observé sur le territoire national (entre 75 et 90%). Le troisième groupe est celui où l’accès est le plus faible avec des taux inférieurs à 75%. Celle où les taux d’admission sont très faibles entre 59 et 69%. On y trouve essentiellement des provinces prioritaires (11) et le Mouhoun. Dans ces provinces des mesures doivent être prises pour relancer la demande scolaire. Graphique n°1. Confrontation du TBS & du TBA dans les provinces, Burkina Faso, 2007/08

Sur le plan national, le nombre de nouveaux inscrits est réparti à la hausse en 2007/08. Un peu

plus de 85% des enfants en âge d’être scolarisés ont été inscrits pour la première fois à l’école. Un chiffre encore insuffisant pour atteindre la scolarisation primaire universelle, mais qui néanmoins représente une forte augmentation par rapport à la précédente rentrée scolaire. Ce résultat est à mettre en valeur comparée à celui enregistré au début du PDDEB où moins d’un enfant sur deux accédait à l’école (44,9%).

La Bougouriba est la province qui attire le plus d’enfants en première année. Cela s’explique

par la construction de 6 écoles PDDEB et de 5 salles de classe par l’Etat et ses partenaires. La hausse vertigineuse des effectifs dans cette province en 2007/2008 s’explique aussi par la mise en œuvre de la Réforme du système éducatif qui a permis l’ouverture de douze 12 écoles paillotes dans le Département de Iolonioro.

1BAM; 2 BANWA; 3 BAZEGA; 4 BOUGOURIBA; 5 BOULGOU; 6 BOULKIEMDE; 7 COMOE; 8 GANZOURGOU; 9 GNAGNA; 10 GOURMA ; 11 HOUET; 12 IOBA; 13 KADIOGO; 14 KENEDOUGOU; 15 KOMANDJARI; 16 KOMPIENGA; 17 KOSSI; 18 KOULPELOGO; 19 KOURITTENGA; 20 KOURWEOGO; 21 LERABA; 22 LES BALE; 23 LOROUM; 24 MOUHOUN; 25 NAHOURI; 26 NAMENTENGA; 27 NAYALA; 28 NOUMBIEL; 29 OUBRITENGA; 30 OUDALAN; 31 PASSORE; 32 PONI; 33 SANGUIE; 34 SANMATENGA; 35 SENO; 36 SISSILI; 37 SOUM; 38 SOUROU; 39 TAPOA; 40 TUY; 41 YAGHA; 42 YATENGA; 43 ZIRO; 44 ZONDOMA; 45 ZOUNDWEOGO.

TBA

TBS

1BAM; 2 BANWA; 3 BAZEGA; 4 BOUGOURIBA; 5 BOULGOU; 6 BOULKIEMDE; 7 COMOE; 8 GANZOURGOU; 9 GNAGNA; 10 GOURMA ; 11 HOUET; 12 IOBA; 13 KADIOGO; 14 KENEDOUGOU; 15 KOMANDJARI; 16 KOMPIENGA; 17 KOSSI; 18 KOULPELOGO; 19 KOURITTENGA; 20 KOURWEOGO; 21 LERABA; 22 LES BALE; 23 LOROUM; 24 MOUHOUN; 25 NAHOURI; 26 NAMENTENGA; 27 NAYALA; 28 NOUMBIEL; 29 OUBRITENGA; 30 OUDALAN; 31 PASSORE; 32 PONI; 33 SANGUIE; 34 SANMATENGA; 35 SENO; 36 SISSILI; 37 SOUM; 38 SOUROU; 39 TAPOA; 40 TUY; 41 YAGHA; 42 YATENGA; 43 ZIRO; 44 ZONDOMA; 45 ZOUNDWEOGO.

1BAM; 2 BANWA; 3 BAZEGA; 4 BOUGOURIBA; 5 BOULGOU; 6 BOULKIEMDE; 7 COMOE; 8 GANZOURGOU; 9 GNAGNA; 10 GOURMA ; 11 HOUET; 12 IOBA; 13 KADIOGO; 14 KENEDOUGOU; 15 KOMANDJARI; 16 KOMPIENGA; 17 KOSSI; 18 KOULPELOGO; 19 KOURITTENGA; 20 KOURWEOGO; 21 LERABA; 22 LES BALE; 23 LOROUM; 24 MOUHOUN; 25 NAHOURI; 26 NAMENTENGA; 27 NAYALA; 28 NOUMBIEL; 29 OUBRITENGA; 30 OUDALAN; 31 PASSORE; 32 PONI; 33 SANGUIE; 34 SANMATENGA; 35 SENO; 36 SISSILI; 37 SOUM; 38 SOUROU; 39 TAPOA; 40 TUY; 41 YAGHA; 42 YATENGA; 43 ZIRO; 44 ZONDOMA; 45 ZOUNDWEOGO.

TBA

TBS

15

En outre, certaines écoles de ce département ont ouvert des classes supplémentaires sous paillotes, dans des locaux d’emprunt et dans des salles de classe non encore utilisées en raison de leurs effectifs pléthoriques : c’est le cas de Diassara dans le Département de Iolonioro, de Bapla- Birifor dans le Département de Diébougou et de Olbontouné dans le Département de Dolo. Le formidable élan en matière d’admission n’est pas partagé par toutes les provinces. Graphique n°2. Les plus faibles variations de TBA et d’accroissement annuel entre 2000 et 2007. Note : taux d’accroissement annuel moyen encadré. A l’exception du Kadiogo, où tous les enfants en âge d’aller à l’école y vont réellement la première fois, une province qui enregistrait déjà de bons résultats en matière d’admission, les 4 autres provinces situées dans le graphique n°2 accusent des retards importants dans l’accès. Dans la province des Banwa, ce sont au moins 35% des enfants âgés de 7 ans qui ne vont pas à l’école. La Kossi accuse un retard de 44%. Le Ziro et le Zoundweogo ont des taux brut d’admission plus favorables mais en deçà des autres provinces. Plus du quart des enfants de 7 ans ne sont pas l’école mais surtout le taux de croissance annuel n’est pas très élevé. A l’opposé, d’autres provinces ont amélioré leur offre scolaire à destination des plus jeunes enfants. Le graphique n°3 montre le dynamisme de ces provinces et il n’est pas étonnant de les voir figurer parmi celles qui ont des taux les plus forts pour la rentrée scolaire 2007/08.

16

Graphique n°3. Les plus fortes variations de TBA et d’accroissement annuel entre 2000 et 2007. Note : taux d’accroissement annuel moyen encadré. La carte n°2 offre un aperçu régional et provincial de l’accès au primaire. Avec le Loroum, le Centre et l’Ouest sont les zones les plus dynamiques. L’Est accuse le plus grand retard avec la Kossi et les Banwa, confortant la première impression du graphique n°2. Carte n°2 Carte des Taux Bruts d’Admission. 2007/2008

17

Entrer en première année du primaire ne suffit pas, il faut achever son premier cycle. La problématique posée est du taux de rétention. Trop d’enfants une fois entrés dans le

système éducatif en ressortent sans avoir atteint le CM2. Des problèmes d’accès (exprimés en terme d’offre scolaire), de qualité de l’enseignement et d’arbitrage des parents sont posés.

Le pays souffre d’une difficulté chronique à conserver ses élèves dans le système. Certes, la

situation s’améliore et le taux de survie des enfants gagne 2 points en moyenne chaque année. Il reste que près du tiers des enfants quittent l’école en cours de cycle (voir graphique n°4).

Graphique n° 4. Taux de rétention, Burkina Faso, 2007/08

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

CP1 CP2 CE1 CE2 CM1 CM2

%

Niveau

Ces problèmes d’accès et de rétention se retrouvent dans l’analyse des profils de scolarisation que rencontrent les écoles burkinabè.

I.3 La scolarisation à travers les profils Tableau n°5 :les profils

CP1 CP2 CE1 CE2 CM1 CM2Profil de scolarisation longitudinal 52,9 49,8 47,7 42,9 40,4 35,1Profil de scolarisation en zig zag 85,7 79,8 78,0 71,8 67,7 58,7Profil de rétention pseudo longitudinal 100,0 93,1 91,0 83,7 79,0 68,6 Note : calculs DEP/MEBA Il existe une famille de profils de scolarisation et tous sont des indicateurs de couverture qui permettent de fournir "une photographie instantanée" d’accès pour tous les niveaux. En d'autres termes, le profil de scolarisation est une suite de taux d'accès aux différents niveaux. Cette famille se décompose en trois types de profils : le profil de scolarisation transversal qui nous renseigne sur l'accès actuel à chaque niveau en fonction de l'âge normal de fréquentation du niveau. A ce titre, le premier point est le Taux brut d'admission (c'est-à-dire le rapport entre le nombre de nouveaux entrants et la population ayant l'âge de fréquenter ce niveau) et le dernier est le taux d'achèvement (c'est-à-dire la proportion d'une cohorte qui atteint la dernière année). Ce type de profil renseigne donc sur une succession de taux d’accès en fonction de l’âge normal de fréquentation du niveau considéré.

18

Idéalement, 100% des enfants entrent à l'école et 100% achèvent leur cycle. Au Burkina, en 2005/06, 78,3% des enfants en âge de fréquenter le CP1 sont entrés pour la première fois dans le cycle primaire. Au CP2, le taux d’accès a baissé à 66,3%, une proportion qui baisse au fil du temps pour finalement atteindre les 36.4% au CM2. Cette baisse est inquiétante si on se réfère aux objectifs de l’Education pour tous. Rappelons que l’un de ses objectifs est d’atteindre un taux d’achèvement de 100% d’ici 2015. Un objectif très ambitieux mais de loin le plus difficile à réaliser eu égard à l’offre éducative qui reste encore insuffisante et à la capacité du système à maintenir les élèves jusqu'à la fin du cycle. NB : pour arriver à un taux d’achèvement de 100%, il faut obligatoirement que tous les enfants en âge d’être scolarisés le soient six ans auparavant. Le profil de scolarisation longitudinal nous renseigne sur le parcours scolaire de la cohorte actuellement en fin de cycle. Sur une population âgée de 7 ans en 2001/02, on examine le parcours des enfants qui sont entrés à l'école cette même année et combien ont effectivement atteint le CM2. Le premier point est le Taux brut d'admission en 2001/02 et le dernier point est le taux de rétention de cette cohorte. Ainsi, en 2001/02, ils sont 52,9% des enfants de 7 ans à être entrés pour la première fois en CP1 et de cette cohorte, 6 années plus tard, il n’en reste plus que 35,1% à avoir effectivement achevé le premier cycle en 2007/08. Le profil de scolarisation en zig zag jette un regard sur l'avenir et nous renseigne, compte tenu des conditions d'aujourd'hui en matière de taux de promotion et de redoublement, sur le parcours scolaire des élèves qui sont entrés dans le cycle en 2007/08. Au Burkina Faso, 85.7% des enfants sont entrés pour la première fois en CP1. De cette cohorte, dans six années, ils ne seront plus que 58,7% à atteindre le CM2, un résultat en nette amélioration par rapport à l’avant dernière enquête statistique (+ six points par rapport à l’enquête de l’année précédente) mais qui appelle à prendre des mesures relatives à l’amélioration de la qualité des enseignements et à la motivation des parents à maintenir leurs enfants à l'école. Le profil de rétention pseudo longitudinal nous renseigne sur l'avenir en tenant compte des conditions d'aujourd'hui. Il permet de se projeter dans six ans et d'examiner combien d'élèves vont rester dans le système au bout de leur cycle. Au Burkina Faso, sur 100% des enfants entrés à l'école pour la première fois en 2007/2008, il n'en restera plus que 68,6% dans 6 ans à achever leur cycle. Cela signifie que plus d’un tiers des enfants entrés l’an dernier quitteront le système éducatif avant terme. Le profil de scolarisation transversal au Burkina Faso, 2005/06 – 2007/08 Graphique n° 5 : le profil transversal

19

Idéalement le graphique précédent devrait faire apparaitre une seule ligne avec des taux d’accès de 100%. Par exemple, 100% des enfants âgés de 7ans devraient être au CP1, 100% des enfants âgés de 8 ans devraient être au CP2, 100% des enfants âgés de 9 ans devraient être inscrits au CE1. Ainsi jusqu’au CM2, point du taux d’achèvement pour les enfants âgés de 12 ans. Plus les lignes s’éloignent du centre du radar, plus l’accès pour chacun des niveaux s’améliore. Il est aisé de constater que sur les trois dernières années, l’accès s’améliore régulièrement mais il demeure incertain à mesure que l’élève progresse dans le système scolaire. Pour voir des perspectives sur les 7 prochaines années, il est obligatoire que le taux brut d’admission dépasse rapidement les 100% d’ici deux ans (dans une perspective de 100% d’achèvement 2015) ou quatre ans (perspectives de 100% d’achèvement pour 2020). Quelle perspective pour la rétention ? Graphique N°6. Perspective de scolarisation en confrontant le TBA & le taux de survie, Burkina Faso, 2007/08

Le graphique n°6 montre une photographie de la perspective éducative. Pour obtenir des taux

de rétention élevé, il faudra obligatoirement des taux d’admission élevés. Les provinces qui arrivent à combiner les deux aujourd’hui sont celles qui sont le mieux placées pour atteindre l’éducation pour tous pour 2020. On les retrouve dans la zone à fort potentiel (carré de droite en haut). Cette zone regroupe les provinces ayant un taux de rétention et d’admission plus élevés que la moyenne burkinabè. La zone problématique regroupe les provinces les plus en retard car elles cumulent à la fois des problèmes d’accès et des problèmes de rétention. ON y retrouve des problèmes de l’Est et du Nord. C’est dans cette zone que l’accent doit être mis à la fois sur la sensibilisation des parents pour les convaincre à la fois d’inscrire leurs enfants à l’école et des les mener jusqu’au bout du cycle.

1BAM; 2 BANWA; 3 BAZEGA; 4 BOUGOURIBA; 5 BOULGOU; 6 BOULKIEMDE; 7 COMOE; 8 GANZOURGOU; 9 GNAGNA; 10 GOURMA ; 11 HOUET; 12 IOBA; 13 KADIOGO; 14 KENEDOUGOU; 15 KOMANDJARI; 16 KOMPIENGA; 17 KOSSI; 18 KOULPELOGO; 19 KOURITTENGA; 20 KOURWEOGO; 21 LERABA; 22 LES BALE; 23 LOROUM; 24 MOUHOUN; 25 NAHOURI; 26 NAMENTENGA; 27 NAYALA; 28 NOUMBIEL; 29 OUBRITENGA; 30 OUDALAN; 31 PASSORE; 32 PONI; 33 SANGUIE; 34 SANMATENGA; 35 SENO; 36 SISSILI; 37 SOUM; 38 SOUROU; 39 TAPOA; 40 TUY; 41 YAGHA; 42 YATENGA; 43 ZIRO; 44 ZONDOMA; 45 ZOUNDWEOGO.

BURKINA FASO

BU

RK

INA

FASO

TBA

Taux

de

réte

ntio

n

60 70 90 110 125

Zone problématique

Zone à fort potentiel

Provinces avec un problème d’admission

Provinces avec un problème de rétention

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I.4 L’ACHEVEMENT DU PREMIER CYCLE L’indicateur phare de l’Education pour tous

Le taux d'achèvement du primaire permet de connaître la proportion d'enfants qui terminent leur cycle par rapport à la population ayant l’âge légal de le terminer (12 ans au Burkina Faso). De nombreuses études ont montré qu’un cycle de six années était nécessaire pour qu’un enfant sache lire et écrire. C’est la raison pour laquelle les autorités éducatives ont mis l’accent sur un achèvement en CM2, au même titre, qu’il est l’indicateur retenu pour mesurer l’avancée vers la Scolarisation primaire universelle. Avoir un achèvement qui s’améliore est une ambition de tout partenaire de l’éducation et il est le produit d’une politique soutenue dans le temps avec des stratégies acceptées par tous. A ce titre, le TAP varie en fonction de l’accès 6 années auparavant. Pour avoir un achèvement fort, il faut, condition nécessaire mais insuffisante, enregistrer un fort taux d’accès en première année. En outre, les conditions de scolarisation tout au long du cycle sont tout aussi déterminantes pour expliquer l’amélioration du TAP. C’est aussi ce qui explique pourquoi un fort taux de scolarisation est souvent associé à un bon taux d’achèvement.

Les variables comme l'environnement de l'école, la qualité de l'enseignement et la volonté des parents d'envoyer leurs enfants à l'école influent considérablement sur l’achèvement de la scolarité de l’enfant. Rappelons quelques évidences : un enfant peut arrêter l'école avant d'atteindre le CM2 pour de multiples raisons comme celle de l'éloignement par rapport au domicile, celle de la qualité (le contenu de l’enseignement) perçue comme trop faible ou inutile par les parents, ou encore l'absentéisme des enseignants. Il se peut aussi que l'école soit proche du domicile, être de qualité mais n'offrant pas tous les niveaux. Il est aussi possible que l'arbitrage pour les parents d'envoyer un enfant ou non à l'école repose sur des opportunités budgétaires, le coût à supporter pour envoyer son enfant étant trop lourd à supporter. Souvent, l'explication trouve ses origines dans tous ces facteurs. C'est la raison pour laquelle, le taux d'achèvement ne peut évoluer que très lentement et son amélioration passe par des politiques d'amélioration de l'environnement de l'école, des politiques de construction de nouvelles classes, et l'amélioration de la qualité des enseignements. Autant de choix stratégiques qui s'inscrivent dans une politique de long terme. Le tableau n°5 apporte un éclairage satisfaisant sur l’évolution de l’achèvement depuis la rentrée scolaire 2003. Avec plus de 4 points d’augmentation par rapport à l’année scolaire 2006/07, il atteint presque 41% en 2007/08. C’est aussi une amélioration de près de 8 points par rapport à 2003. Plusieurs explications peuvent être avancées, sous la forme de réponses aux problématiques posées ci-dessus. D’abord, cette hausse est le résultat d’un PDDEB dynamique qui offre un accès en première année de plus en plus important. Ainsi, les enfants entrés il y a 6 ou 7 ans réussissent de mieux en mieux à l’école et s’en éloignent de moins en moins. Ensuite, il y a de plus en plus d’écoles qui présentent les 6 niveaux entraînant une amélioration de l’encouragement des parents à envoyer leurs enfants à l’école et à le faire achever son cycle. Enfin, les politiques de sensibilisation développées dans toutes les provinces apportent un soutien non négligeable à l’achèvement. Néanmoins, si le TAP s’améliore, il reste que près de 60% des enfants n’achèvent pas leur cycle primaire. L’ambition de la scolarisation primaire universelle est encore éloignée.

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Tableau N°6: Taux d’Achèvement selon la province, Burkina Faso, 2007 /2008 2003/04 2004/05 2005/06 2006/07 2007/08

KADIOGO 69,1 67,1 67,5 66,4 68,8BOULKIEMDE 43,0 46,0 42,9 50,0 58,2HOUET 49,0 47,6 49,3 50,1 52,1NAHOURI 33,0 39,8 33,2 46,8 48,7NAYALA 35,2 35,9 42,3 41,2 47,2NOUMBIEL 21,4 33,4 25,4 41,7 46,2KOMPIENGA 22,8 27,9 35,2 34,7 45,9COMOE 38,4 40,0 41,3 41,8 44,4BOULGOU 29,4 31,7 39,7 35,8 44,3PASSORE 37,9 33,2 38,6 43,9 43,5LERABA 27,6 26,6 25,8 30,7 43,3YATENGA 37,0 35,0 34,2 37,6 43,0KOURWEOGO 29,3 28,5 30,3 31,2 42,8PONI 27,8 30,2 35,4 47,1 42,6BOUGOURIBA 39,1 30,9 36,1 46,0 42,2ZOUNDWEOGO 25,4 25,3 33,9 35,7 41,6KOURITTENGA 29,7 35,1 37,7 41,6 41,5KOULPELOGO 20,8 23,5 26,4 31,3 39,2ZONDOMA 31,3 25,8 28,6 33,8 38,3SANGUIE 32,3 31,1 31,6 34,2 37,8KENEDOUGOU 29,9 32,6 34,6 33,3 37,5BAM 20,3 25,5 24,6 31,8 37,4BAZEGA 32,6 26,0 28,9 28,2 35,5LOROUM 18,9 23,1 25,0 33,3 35,1LES BALE 26,8 30,7 32,7 33,1 34,9SOUROU 24,6 24,8 27,8 26,6 34,7BANWA 22,0 21,8 30,9 27,6 34,7GANZOURGOU 26,2 22,1 24,6 23,3 34,6ZIRO 14,7 17,7 23,8 25,0 33,6GOURMA 25,2 25,4 26,9 26,1 33,0TUY 22,5 25,7 23,3 26,4 33,0OUBRITENGA 31,3 34,1 28,0 33,4 33,0SISSILI 24,7 22,7 25,8 23,7 31,2IOBA 25,2 28,6 30,5 34,8 31,0NAMENTENGA 16,4 14,4 17,6 22,2 30,6SANMATENGA 23,2 26,6 23,0 27,3 30,3MOUHOUN 24,0 28,0 26,1 28,9 29,0OUDALAN 14,0 18,7 16,9 17,7 27,5KOSSI 17,9 29,6 25,4 34,8 26,9TAPOA 14,1 17,4 16,4 20,4 26,5GNAGNA 13,1 12,8 16,8 17,8 25,0KOMONDJARI 15,3 17,9 12,2 14,8 20,2YAGHA 11,2 11,7 7,9 11,0 19,3SOUM 11,3 11,1 14,3 15,6 18,2SENO 9,4 12,6 12,4 15,5 15,7BURKINA FASO 32,0 32,8 34,1 36,4 40,7

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Vingt-huit provinces sont en dessous de la moyenne nationale, signifiant que l’achèvement du primaire est géographiquement plus fort dans les zones où les conditions de scolarisation, et où l’existence d’un cycle complet est plus probable (cas des provinces du centre et de l’ouest). Comme les années précédentes, c’est seulement dans le Kadiogo et le Boulkiemdé que plus d’un enfant sur deux achèvent son cycle primaire. A l’opposer, l’achèvement de la scolarité primaire dans la majorité des provinces prioritaires, notamment celles de l’Est et du Sahel est plus problématique. Ces localités enregistrent les taux d’achèvement les plus bas. Graphique n°7. Confrontation entre le TBS et le TAP, Burkina Faso, 2007/08 Le graphique n°7 suggère un lien positif entre les taux de scolarisation et le taux d’achèvement. Plus la dynamique de scolarisation est forte, plus le nombre d’enfants qui achève la scolarité est important. A ce double titre, les cas particuliers du Séno, du Soum, du Yagha et de la Komondjari sont problématiques. Ces provinces sont trop éloignées de la moyenne nationale et accusent des retards importants en matière de scolarisation.

1 SENO; 2 SOUM; 3 YAGHA; 4 KOMONDJARI; 5 GNAGNA;6 TAPOA; 7 KOSSI; 8 OUDALAN; 9 MOUHOUN; 10 SANMATENGA; 11 NAMENTTENGA; 12 IOBA; 13 SISSILI; 14 GOURMA; 15 TUY; 16 OUBRITENGA; 17 ZIRO; 18 GANZOURGOU; 19 SOUROU; 20 BANWA; 21 LES BALE; 22 LOROUM; 23 BAZEGA; 24 BAM; 25 KENEDOUGOU; 26 SANGUIE; 27 ZONDOMA; 28 KOULPELOGO; 29 BURKINA FASO; 30 KOURITTENGA; 31 ZOUNDWEOGO;32 BOUGOURIBA; 33 PONI; 34 KOURWEOGO; 35 YATENGA; 36 LERABA; 37 PASSORE; 38 BOULGOU; 39 COMOE; 40 KOMPIENGA; 41 NOUMBIEL; 42 NAYALA; 43 NAHOURI;44 HOUET; 45 BOULKIEMDE; 46 KADIOGO

TAP

TBS

1 SENO; 2 SOUM; 3 YAGHA; 4 KOMONDJARI; 5 GNAGNA;6 TAPOA; 7 KOSSI; 8 OUDALAN; 9 MOUHOUN; 10 SANMATENGA; 11 NAMENTTENGA; 12 IOBA; 13 SISSILI; 14 GOURMA; 15 TUY; 16 OUBRITENGA; 17 ZIRO; 18 GANZOURGOU; 19 SOUROU; 20 BANWA; 21 LES BALE; 22 LOROUM; 23 BAZEGA; 24 BAM; 25 KENEDOUGOU; 26 SANGUIE; 27 ZONDOMA; 28 KOULPELOGO; 29 BURKINA FASO; 30 KOURITTENGA; 31 ZOUNDWEOGO;32 BOUGOURIBA; 33 PONI; 34 KOURWEOGO; 35 YATENGA; 36 LERABA; 37 PASSORE; 38 BOULGOU; 39 COMOE; 40 KOMPIENGA; 41 NOUMBIEL; 42 NAYALA; 43 NAHOURI;44 HOUET; 45 BOULKIEMDE; 46 KADIOGO

TAP

TBS

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I.5 LA QUESTION DU GENRE

Où en est-on de la question du genre ? La problématique du genre est très importante pour un pays comme le Burkina Faso. Le pays a pour ambition d’atteindre l’égalité des sexes et à ce titre, s’est lancé dans une ambitieuse politique de sensibilisation en faveur de la scolarisation des filles. Comment cette politique s’est-elle traduite dans les faits ? Trois thèmes seront abordés. D’abord celui de l’égalité à l’accès. Pour atteindre la SPU, et donc un taux d’achèvement de 100%, il est nécessaire que tous les garçons et toutes les filles aient une égalité et les mêmes chances d’entrer dans le système éducatif. Ensuite, celui de l’égalité des taux de scolarisation. Les deux sexes doivent avoir les mêmes chances de traitement au cours de leur parcours scolaire. Trop souvent, la pratique du terrain consiste pour des parents moins soucieux de scolariser les enfants, de demander à la fille de rester à la maison ou d’abandonner l’école alors que le garçon a plus de chance d’y rester. Enfin, l’achèvement. Un mauvais taux d’accès au CP1 implique un mauvais TBS à venir et donc un achèvement trop faible. En matière d’accès, le chemin est difficile mais la parité est proche. En 3 ans, l’Indice de parité des sexes dans l’accès s’est amélioré de 13 points de pourcentages passant de 0,849 à 0,859. Concrètement, cette forte avancée s’est traduite dans toutes les provinces où de plus en plus de filles intègrent l’école à égalité avec les garçons. Dans 8 d’entres elles, le nombre de fille a dépassé celui de garçons en terme de TBA. C’est le cas du Kadiogo et du Noumbiel. Plus étonnamment, c’est aussi le cas dans une province qui accuse un retard certain en matière de scolarisation comme le Yagha et à un degré moindre dans le Gourma et le Zoundweogo, la Gnagna et la Komondjari. Le graphique n°7 montre que l’équilibre est proche pour la plupart des provinces (celles qui sont autour de la première bissectrice, la droite qui partage le graphique en 2). Celles dont l’indice de parité est le plus en défaveur des filles sont les provinces qui sont clairement identifiables au-dessus de la droite. Le Loroum est la province où le nombre de garçons excède largement le nombre de filles toute proportion gardée. Graphique n°8. Comparaison du TBA des filles avec celui des garçons, Burkina Faso, 2007/08

1BAM; 2 BANWA; 3 BAZEGA; 4 BOUGOURIBA;5 BOULGOU; 6 BOULKIEMDE; 7 COMOE; 8 GANZOURGOU; 9 GNAGNA; 10 GOURMA ;11 HOUET; 12 IOBA; 13 KADIOGO; 14 KENEDOUGOU; 15 KOMANDJARI; 16 KOMPIENGA; 17 KOSSI; 18 KOULPELOGO; 19 KOURITTENGA; 20 KOURWEOGO;21 LERABA; 22 LES BALE; 23 LOROUM; 24 MOUHOUN; 25 NAHOURI; 26 NAMENTENGA; 27 NAYALA; 28 NOUMBIEL; 29 OUBRITENGA; 30 OUDALAN; 31 PASSORE; 32 PONI; 33 SANGUIE; 34 SANMATENGA;35 SENO; 36 SISSILI; 37 SOUM; 38 SOUROU; 39 TAPOA;40 TUY; 41 YAGHA; 42 YATENGA; 43 ZIRO; 44 ZONDOMA; 45 ZOUNDWEOGO.

TBA des filles

TBA

des

gar

çons

1BAM; 2 BANWA; 3 BAZEGA; 4 BOUGOURIBA;5 BOULGOU; 6 BOULKIEMDE; 7 COMOE; 8 GANZOURGOU; 9 GNAGNA; 10 GOURMA ;11 HOUET; 12 IOBA; 13 KADIOGO; 14 KENEDOUGOU; 15 KOMANDJARI; 16 KOMPIENGA; 17 KOSSI; 18 KOULPELOGO; 19 KOURITTENGA; 20 KOURWEOGO;21 LERABA; 22 LES BALE; 23 LOROUM; 24 MOUHOUN; 25 NAHOURI; 26 NAMENTENGA; 27 NAYALA; 28 NOUMBIEL; 29 OUBRITENGA; 30 OUDALAN; 31 PASSORE; 32 PONI; 33 SANGUIE; 34 SANMATENGA;35 SENO; 36 SISSILI; 37 SOUM; 38 SOUROU; 39 TAPOA;40 TUY; 41 YAGHA; 42 YATENGA; 43 ZIRO; 44 ZONDOMA; 45 ZOUNDWEOGO.

TBA des filles

TBA

des

gar

çons

1BAM; 2 BANWA; 3 BAZEGA; 4 BOUGOURIBA;5 BOULGOU; 6 BOULKIEMDE; 7 COMOE; 8 GANZOURGOU; 9 GNAGNA; 10 GOURMA ;11 HOUET; 12 IOBA; 13 KADIOGO; 14 KENEDOUGOU; 15 KOMANDJARI; 16 KOMPIENGA; 17 KOSSI; 18 KOULPELOGO; 19 KOURITTENGA; 20 KOURWEOGO;21 LERABA; 22 LES BALE; 23 LOROUM; 24 MOUHOUN; 25 NAHOURI; 26 NAMENTENGA; 27 NAYALA; 28 NOUMBIEL; 29 OUBRITENGA; 30 OUDALAN; 31 PASSORE; 32 PONI; 33 SANGUIE; 34 SANMATENGA;35 SENO; 36 SISSILI; 37 SOUM; 38 SOUROU; 39 TAPOA;40 TUY; 41 YAGHA; 42 YATENGA; 43 ZIRO; 44 ZONDOMA; 45 ZOUNDWEOGO.

TBA des filles

TBA

des

gar

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En matière de scolarisation, une nouvelle fois, l’écart entre les garçons et les filles est en défaveur de ces dernières. L’indice de parité des sexes s’est amélioré en faveur des filles de 8 points de pourcentages sur les 3 dernières années. Un résultat à mettre au crédit des politiques de sensibilisation des acteurs de terrain. Toutefois, seule trois provinces sont en avance en matière de scolarisation des filles : la Gnagna, le Noumbiel et la Komondjari. L’écart se resserre entre les filles et les garçons, mais pour beaucoup de provinces, l’égalité dans la scolarisation est un chemin plus long. Graphique n°9. Comparaison du TBS des filles avec celui des garçons, Burkina Faso, 2007/08 II- LA PROBLEMATIQUE DE LA QUALITE

La problématique des flux reste entière Mesurer la qualité de l’enseignement et l’efficacité d’une manière plus large est un exercice difficile à réaliser. Les indicateurs ne sont pas quantifiables et mesurables comme c’est le cas pour l’accès. C’est la raison pour laquelle la qualité du système éducatif peut s’apprécier sous différents angles. Le premier d’entre eux se réfère aux flux scolaires (au même titre que la mesure de l’efficacité où on raisonnera en termes de coût unitaire par élève où un redoublement est un surcoût pour le système).

La deuxième façon d’approcher une mesure de la qualité est de penser en terme de rétention (ou de survie) au système. Plus l’enseignement est de qualité, plus la rétention s’améliore. A ce titre, le taux de rétention est l’indicateur phare de cette mesure. La troisième façon de mesurer la qualité est de construire un indice de qualité. Les Missions Conjointes de Suivi évoquent régulièrement la qualité à travers différents aspects comme ceux des salles de classe équipées ou non, de la présence de bibliothèque, du nombre de manuels ou encore du nombre de places assises. Dans cet esprit le Service carte éducative a créé un indice s’inspirant de la méthodologie du Pôle de Dakar et de l’AGEPA. Enfin, on ne peut pas parler de la qualité de l’enseignement sans évoquer les enseignants. Un nouvel indicateur a été créé de manière à proposer une liaison entre le les résultats (approchée par le taux de rétention) et les moyens (les enseignants et leur corps). L’achèvement n’est pas non plus en faveur des filles. Compte tenu du retard dans l’égalité dans l’accès et dans la scolarisation, il est normal que 6 années de scolarité plus tard, l’écart soit très important. Cet écart est de plus de 8 points entre les deux sexes. Il a tendance à augmenter (plus un point par rapport à l’écart de la rentrée 2006/07) tendant à monter que si les filles sont plus nombreuses que par le passé à achever leur scolarité, il reste que les garçons sont proportionnellement plus nombreux encore. La Komondjari, le Noumbiel et le Zondoma sont les trois provinces où l’indice de parité a le plus fortement augmenté sur les 4 dernières années.

1 KOMONDJARI; 2 YAGHA; 3 SENO; 4 GNAGNA; 5 SOUM; 6 TAPOA; 7 KOSSI; 8 OUDALAN; 9 BANWA; 10 MOUHOUN; 11 GOURMA; 12 NAMENTENGA; 13 TUY; 14 ZIRO; 15 SISSILI; 16 GANZOURGOU; 17 LES BALE; 18 KOULPELOGO; 19 BAZEGA ; 20 SOUROU; 21 ZOUNDWEOGO; 22 LERABA; 23 BOULGOU; 24 IOBA; 25 SANMATENGA; 26 KENEDOUGOU; 27 SANGUIE; 28 OUBRITENGA; 29 PONI; 30 KOURITTENGA; 31 BAM; 32 COMOE; 33 NAYALA; 34 BOUGOURIBA; 35 HOUET;36 KOURWEOGO; 37 PASSORE; 38 KOMPIENGA; 39 NAHOURI; 40 NOUMBIEL; 41 ZONDOMA; 42 YATENGA; 43 LOROUM; 44 KADIOGO; 45 BOULKIEMDE

TBS

des

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s

TBS des garçons

1 KOMONDJARI; 2 YAGHA; 3 SENO; 4 GNAGNA; 5 SOUM; 6 TAPOA; 7 KOSSI; 8 OUDALAN; 9 BANWA; 10 MOUHOUN; 11 GOURMA; 12 NAMENTENGA; 13 TUY; 14 ZIRO; 15 SISSILI; 16 GANZOURGOU; 17 LES BALE; 18 KOULPELOGO; 19 BAZEGA ; 20 SOUROU; 21 ZOUNDWEOGO; 22 LERABA; 23 BOULGOU; 24 IOBA; 25 SANMATENGA; 26 KENEDOUGOU; 27 SANGUIE; 28 OUBRITENGA; 29 PONI; 30 KOURITTENGA; 31 BAM; 32 COMOE; 33 NAYALA; 34 BOUGOURIBA; 35 HOUET;36 KOURWEOGO; 37 PASSORE; 38 KOMPIENGA; 39 NAHOURI; 40 NOUMBIEL; 41 ZONDOMA; 42 YATENGA; 43 LOROUM; 44 KADIOGO; 45 BOULKIEMDE

TBS

des

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TBS des garçons

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II. LA PROBLEMATIQUE DE LA QUALITE La politique des flux ou l’approche de la scolarisation par la qualité

L’encadré n°1 rappelle la règle administrative en vigueur au Burkina Faso qui, à la lecture des résultats de l’enquête statistique, laisse perplexe le SCE sur son application sur le terrain. On ne peut que s’étonner des taux de redoublement enregistrés au titre de l’année scolaire écoulée. Sans s’attarder sur le taux de redoublement particulièrement élevé au CM2 (28,8 %) qui s’explique par une carence structurelle (insuffisance des capacités d’accueil en 6ème), on constate que les redoublements sont fréquents en première année de sous cycle (5,0 % au CP1, 10,4 % au CE1 et au 13, 6 % au CM1) alors qu’ils devraient être inexistants.

II.1 Les taux de redoublement

En 2007 /2008, 183 230 élèves sont des redoublants, soit un pourcentage de redoublants de 10,5 % des élèves scolarisés. Un chiffre très important mais qui est légèrement au-dessus des 10% autorisés dans la réglementation. Toutefois, le taux de redoublement a baissé de 1,5 points de pourcentage par rapport à l’année passée et tous les niveaux sont concernés par cette baisse. Le taux de redoublement au CM2 pose encore des problèmes. Coûteux pour le système éducatif, il n’est pas rare de constater que de nombreux élèves qui ont le niveau et ont obtenu le CEP sont obligés de redoubler leur classe de fin de cycle en raison d’un quota de places en 6ème trop faible.

Encadré n°1. La problématique du passage en classe supérieure L’actuelle réglementation, rappelée par la lettre circulaire du 17 avril 2002 portant sur la mise en œuvre de la lettre de politique éducative adoptée par le Décret n° 2001-179 / PRES/PM/MEBA du 2 mai 2001, prévoit un passage automatique du CP1 au CP2, du CE1 au CE2 et du CM1 au CM2. Elle précise en outre que le redoublement, autorisé au CP2, au CE2 et au CM2 ne pourra concerner plus de 10% des effectifs de chaque classe.

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Tableau n°7. Taux de redoublement, 2007/08, Burkina Faso CP1 CP2 CE1 CE2 CM1 CM2 Global

BAM 8,8 8,7 14,6 13,2 20,5 24,9 13,3BANWA 4,5 8,2 7,7 11,1 9,5 27,3 9,8BAZEGA 5,6 10,6 9,1 14,8 12,9 34,1 12,6BOUGOURIBA 9,5 7,9 13,0 16,1 14,7 34,1 14,4BOULGOU 1,8 10,1 7,9 11,8 11,0 28,4 10,4BOULKIEMDE 2,0 8,3 6,1 13,8 6,5 34,4 10,4COMOE 3,7 8,4 9,1 13,9 12,8 32,3 11,6GANZOURGOU 6,3 9,1 12,3 12,8 16,7 32,3 12,5GNAGNA 8,2 7,4 11,7 16,7 14,7 36,3 12,6GOURMA 5,4 7,6 15,6 17,5 26,1 29,5 14,7HOUET 2,2 9,2 5,3 12,6 5,2 22,4 8,8IOBA 3,6 7,1 6,2 12,2 11,6 26,8 9,9KADIOGO 5,3 10,0 10,9 13,6 13,7 23,1 12,2KENEDOUGOU 2,2 8,4 3,2 12,7 4,2 28,9 8,3KOMANDJARI 2,2 4,7 8,7 5,1 3,6 22,9 5,7KOMPIENGA 3,5 10,3 12,8 17,6 22,9 34,2 13,8KOSSI 4,5 5,1 8,1 10,5 11,1 49,6 12,6KOULPELOGO 1,4 6,8 5,3 9,9 6,7 27,1 7,9KOURITTENGA 3,4 6,3 8,8 10,4 10,4 27,8 10,0KOURWEOGO 7,1 10,9 11,4 16,4 14,9 32,7 13,5LERABA 1,7 7,5 6,5 11,0 8,7 33,1 9,5LES BALE 8,0 8,0 15,3 12,6 19,3 34,0 14,4LOROUM 6,9 8,9 14,5 12,8 16,2 21,6 11,7MOUHOUN 6,7 7,5 14,5 12,3 20,9 33,7 13,8NAHOURI 3,7 8,3 12,4 12,3 16,3 38,1 13,3NAMENTENGA 8,1 8,8 13,7 15,3 17,7 29,0 13,0NAYALA 4,2 11,2 12,5 14,9 17,9 34,6 14,2NOUMBIEL 4,6 3,2 5,0 10,0 13,5 24,6 7,6OUBRITENGA 8,1 14,2 15,1 15,2 17,5 30,1 15,1OUDALAN 1,8 4,7 4,1 9,5 6,2 20,9 5,4PASSOREPONI 4,4 7,8 10,4 10,2 13,6 29,0 11,4SANGUIE 4,5 10,2 13,5 18,8 18,9 36,4 14,8SANMATENGA 8,0 13,2 15,0 15,3 21,2 34,4 15,4SENO 2,2 5,0 6,1 7,9 8,4 30,8 6,8SISSILI 6,2 9,3 13,5 14,6 15,4 32,3 13,0SOUM 2,9 4,3 6,0 7,7 12,1 15,5 6,1SOUROU 4,2 9,4 14,8 15,5 18,5 31,4 13,4TAPOA 4,7 5,4 9,2 10,9 8,9 19,9 8,1TUY 6,3 6,4 10,0 12,3 9,2 31,3 11,0YAGHA 3,2 3,8 3,7 3,8 9,0 28,2 5,6YATENGA 6,7 10,1 12,8 14,3 18,2 22,0 12,3ZIRO 7,2 8,3 13,5 14,0 17,6 24,2 12,3ZONDOMA 6,6 10,5 17,1 17,2 21,8 29,8 14,8ZOUNDWEOGO 6,3 10,3 12,1 15,1 17,3 38,7 14,8BURKINA FASO 5,0 8,9 10,4 13,4 13,6 28,8 11,7

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Encadré n°2. Le redoublement vu sous un aspect pédagogique La question du redoublement est abordée de façon récurrente à chaque mission conjointe MEBA / PTF de suivi du PDDEB. L’approche reste essentiellement quantitative et se limite à la lecture des taux de maintien globaux, par sous-cycles et par niveaux ; la baisse de ces taux étant interprétée comme un indicateur de bon fonctionnement du système. Ainsi, l’objectif visé à l’issue de la phase 1 du PDDEB était de ramener le taux global de redoublement à 15 % ; objectif non seulement atteint mais dépassé puisque le taux de redoublement a été de 13,3 % en 2004-2005 et de 13,2 % pour l’ensemble du cycle primaire. On entrevoit cependant les limites de ces résultats fondés plus sur des mesures administratives – partiellement respectées comme on vient de le voir – que sur des considérations pédagogiques. En d’autres termes, si l’on se satisfait de la baisse des taux de redoublement, on est toutefois en droit de se poser la question de ce qu’il advient des élèves qui passent dans le niveau supérieur sans les acquisitions autorisant habituellement un tel passage. L’inefficacité du redoublement : Nombreuses sont les études qui tendent à prouver l’inutilité du redoublement. Il est en effet assez courant de constater que le bénéfice issu du maintien dans un niveau est éphémère et n’excède pas en général le premier trimestre, les redoublants faisant en quelque sorte illusion durant cette période pour se trouver de nouveau en difficulté dès le deuxième trimestre. On peut toutefois se demander si ce constat atteste de l’inutilité de la procédure de maintien ou de l’inefficacité de la forme qu’on a coutume de lui donner. Redoublement ou maintien : Si les deux termes sont habituellement confondus par l’usage ainsi que cela est expliqué en note de bas de première page, ils se réfèrent malgré tout à des processus qui pourraient être distincts. Ainsi, le « redoublement » correspond à la répétition des apprentissages de l’année précédente sans qu’il soit tenu compte des acquisitions réalisées au cours de cette période ; acquisitions plus ou moins nombreuses et plus ou moins solides selon le cas. L’enseignant agit donc comme si les élèves redoublants n’avaient pas été déjà scolarisés dans le même niveau l’année précédente et traite à l’identique redoublants et promus. Le « maintien », s’il présente en apparence les mêmes caractéristiques que le redoublement (rétention dans un niveau identique à celui de l’année précédente), peut être cependant l’occasion d’un traitement différent des difficultés des élèves par les enseignants. En effet, tant dans un souci de rentabilisation des apprentissages qu’eu égard à la préservation de la motivation des élèves, il apparaît éminemment souhaitable sinon indispensable de s’appuyer sur les acquisitions des élèves pour construire celles qui leur font défaut. On aura compris qu’on touche ici à l’épineuse question de la pédagogie différenciée : comment organiser et faire passer des contenus d’enseignement qui sont nouveaux pour les élèves promus, mais déjà connus, à défaut d’être maîtrisés, par les redoublants ? Les réponses ne sont pas simples dans des systèmes éducatifs où les effectifs moyens par classe se situent autour de 25 élèves et qui disposent de ressources didactiques importantes. Aussi, mesure-t-on aisément la difficulté d’apporter des réponses satisfaisantes dans le contexte que nous connaissons. Pour autant, des stratégies existent, nécessairement différentes de celles qui sont mobilisées dans une classe de 25 élèves : pédagogie des grands groupes, décloisonnement, enseignement mutuel…et bien d’autres qui restent à inventer. Ce n’est qu’à ce prix qu’il est possible de concevoir le maintien comme une prolongation des apprentissages et non comme une répétition à l’identique.

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Tableau. n°8. Les 10 Taux de redoublement les plus élevés au CP1 et au CM2, 2007/08, Burkina Faso

Filles Total Filles TotalBOUGOURIBA 10,4 9,5 KOSSI 73,3 49,6BAM 8,4 8,8 ZOUNDWEOGO 42,7 38,7GNAGNA 8,3 8,2 NAHOURI 41,4 38,1OUBRITENGA 7,8 8,1 SANGUIE 41,7 36,4NAMENTENGA 8,6 8,1 GNAGNA 39,4 36,3LES BALE 7,9 8 NAYALA 39,5 34,6SANMATENGA 7,6 8 SANMATENGA 39,9 34,4ZIRO 7 7,2 BOULKIEMDE 37,7 34,4KOURWEOGO 6,6 7,1 KOMPIENGA 35,3 34,2LOROUM 6,2 6,9 BOUGOURIBA 35,4 34,1

Taux de redoublement 2007/2008 CP1 Taux de redoublement 2007/2008 CM2

II.2 Les taux de Promotion Tableau n°9 : Taux de promotion, Burkina Faso, 2007/08

CP1 CP2 CE1 CE2 CM1 CM2BAM 90,5 87,1 79,8 81,1 79,1 -BANWA 92,0 84,9 88,2 87,2 77,9 -BAZEGA 88,8 89,7 82,5 84,1 70,8 -BOUGOURIBA 82,8 84,0 85,4 80,0 82,5 -BOULGOU 91,7 89,6 83,5 83,8 75,7 -BOULKIEMDE 93,7 90,4 86,3 81,9 82,6 -COMOE 92,2 88,5 83,9 84,1 76,3 -GANZOURGOU 87,8 89,2 81,6 80,5 73,0 -GNAGNA 92,6 78,4 77,4 75,9 73,3 -GOURMA 93,1 91,6 79,4 82,7 72,1 -HOUET 94,8 98,9 87,3 90,8 78,0 -IOBA 86,5 89,3 81,0 85,5 74,4 -KADIOGO 89,4 94,8 82,6 86,8 79,5 -KENEDOUGOU 88,1 98,1 83,1 88,2 74,3 -KOMANDJARI 76,0 81,6 83,4 83,6 93,7 -KOMPIENGA 83,7 86,0 79,8 79,4 75,8 -KOSSI 89,8 88,5 85,7 79,5 62,9 -KOULPELOGO 89,7 93,8 87,4 89,9 76,6 -KOURITTENGA 88,7 92,9 81,5 85,0 73,7 -KOURWEOGO 89,7 88,7 84,1 82,9 73,5 -LERABA 89,9 95,9 88,1 89,6 77,9 -LES BALE 88,1 84,9 81,8 81,1 75,8 -LOROUM 84,8 81,8 74,8 77,8 65,0 -MOUHOUN 89,9 85,8 81,5 80,7 68,7 -NAHOURI 94,2 88,9 88,1 80,6 77,1 -NAMENTENGA 77,8 83,0 80,4 78,1 75,6 -NAYALA 90,8 86,3 82,9 84,5 72,8 -NOUMBIEL 94,7 85,6 89,6 88,4 83,1 -OUBRITENGA 82,8 84,5 80,5 79,2 67,1 -OUDALAN 83,6 88,9 85,9 80,4 84,9 -PASSORE 85,6 88,7 79,9 83,0 72,7 -PONI 83,9 88,0 81,1 80,7 78,5 -SANGUIE 85,9 89,6 78,1 78,0 67,5 -SANMATENGA 85,3 83,9 77,8 79,9 67,9 -SENO 81,1 75,3 79,7 72,9 68,9 -SISSILI 86,1 83,1 81,2 77,9 74,2 -SOUM 86,1 82,9 87,0 85,7 70,1 -SOUROU 89,3 85,9 77,2 76,6 73,6 -TAPOA 91,7 84,2 84,7 87,6 81,5 -TUY 91,6 86,3 85,6 81,3 82,6 -YAGHA 78,5 84,6 86,8 82,8 66,1 -YATENGA 79,6 84,9 78,6 71,3 67,0 -ZIRO 89,2 86,3 79,4 77,2 73,6 -ZONDOMA 82,8 83,9 74,6 76,0 61,4 -ZOUNDWEOGO 88,3 85,9 81,9 80,5 74,6 -BURKINA FASO 88,3 88,8 82,4 82,7 74,9 -

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Le tableau n°9 qui présente les taux de promotion par niveau au Burkina Faso, est conforme

aux résultats attendus étant donné le lien avec les redoublements. Les taux de promotion restent relativement modestes. Ils devraient être de 100% pour les classes de premier niveau de sous cycle et le passage du CM1 au CM2 est le plus faible de tous les niveaux.

II-3 Les enseignants Tableau N°10 : Répartition des enseignants par genre et par corps, Burkina Faso, 2007/08 Corps Total Dont tenant

classe IP IC IAC IA Autres Indéterminés Femmes 188 3 792 6 729 842 157 21 11 729 9 784 Hommes 1 092 9 346 10 075 2 085 1 212 78 23 888 21 736 Total 1 280 13 138 16 804 2 927 1 369 99 35 617 31 520 D’une manière globale, l’effectif des enseignants tout secteur confondu croît régulièrement compte tenu de la politique de formation et la nécessité de former chaque année plus d’enseignants afin d’atteindre les objectifs de SPU. Chaque année on retrouve une proportion identique d’enseignants en salle de classe par rapport au nombre total (un peu plus de 88%). Cela représente un recrutement d’un peu plus de 2 200 « enseignants à la craie ». Il s’agit là d’un recrutement qui répond aux besoins actuels de l’évolution de l’offre scolaire comme anticipée par le PDDEB. Les enseignants du secteur public sont chaque année un peu plus nombreux dans les classes et leur nombre se féminise un peu plus (graphique n°9). Enfin, Le secteur public recrute 84% des enseignants en 2007/08, une part qui reste relativement constante ces dernières années. Graphique n°10. Evolution du nombre d’enseignants du secteur public, Burkina Faso, 2005/06 2007/08

0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

Nom

bre

d'en

seig

nant

s

2005/06 Dontfemmes

Dont "à lacraie"

2006/07 Dontfemmes

Dont "à lacraie"

2007/08 Dontfemmes

Dont "à lacraie"

Années scolaires

Encadré n°3. La question des abandons La question des taux d’abandons qui restent très élevés au pays en particulier dans les classes de CP1, CE1 et de CM1 constitue ainsi une source de démotivation pour les élèves et leurs parents. Il est souvent fait mention dans les études internationales que le redoublement a un impact négatif sur la scolarisation et la motivation des enfants à recevoir un enseignement jusqu’au bout du cycle. Notons aussi, que certains abandons peuvent s’expliquer par le recrutement biennal dans certaines écoles et qu’il devient nécessaire de corriger cette situation afin de se rapprocher de l’objectif de taux d’achèvement fixé par le PDDEB et l’Education pour tous.

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D’une manière globale, l’effectif des enseignants tout secteur confondu croît à un rythme annuel de 9,0% depuis 2001. La part des femmes dans le recrutement est passée pour le secteur public à 34%, soit 4 points de plus que l’an passé. Il s’agit là d’une féminisation du corps enseignant relativement faible. Pourtant, une forte représentation des femmes dans le milieu rural peut s’avérer nécessaire. Source de conseils auprès des femmes rurales dans le domaine de l’hygiène et de la santé, leur présence pourrait apporter une nouvelle dynamique à la scolarisation et au développement de la province. Malheureusement, les nouveaux recrutements dans le secteur public ont été insuffisants pour répondre à l’objectif du ratio élève par maître. En effet, plus des trois quarts des provinces ont vu leur ratio augmenter cette année et elles pèsent lourd dans l’augmentation d’un élève pour un maître sur tout le territoire dans le secteur public. La Bougouriba, le Houet et le Nahouri sont les trois provinces qui ont vu leur ratio Elèves par enseignant augmenter le plus fortement par rapport à l’année précédente (+5). Finalement, le recrutement a pu répondre dans une certaine mesure aux nouvelles constructions scolaires mais il n’a pas répondu aux exigences de qualité de l’enseignement et au respect d’un ratio qui doit baisser dans les années à venir. Un calcul du SCE a montré que si on suppose que le ratio était bien de 50 élèves par salle en 2006/07 et que les enseignants en surnombre dans une province puissent être redéployés dans une autre province, il manque au Burkina Faso un peu plus de 2 700 enseignants, dont près de la moitié dans le Kadiogo et le Houet où les classes sont surchargées.

Un Essai pour mesurer la qualité : Une approche par les indices Le PDDEB fait référence, pour sa phase II, à une plus grande place accordée à la qualité. Il est donc intéressant de mesurer l’évolution de la qualité à travers des indicateurs. La difficulté est d’arriver à quantifier des éléments que l’on peut observer sans pour autant leur donner une valeur. Le Service carte éducative propose dans ce qui suit une vision de la qualité à travers deux indicateurs qui vont nous permettre de mesurer la qualité entre les provinces. Il n’y a pas de méthode unique ; au contraire, il existe plusieurs visions pour mesurer la qualité. Celle qui est proposée, se base sur les formations qui ont été développées dans les circonscriptions et qui portaient sur la mesure de l’efficacité des écoles1. Lorsque la qualité est au centre des débats, c’est pour mieux la replacer sur l’efficacité et donc des résultats. Mais les résultats font référence à des moyens qui sont plus ou moins disponibles selon les provinces. Par exemple, il est courant de lire que des écoles de qualité sont des écoles qui bénéficient d’un environnement favorable (présence d’un point d’eau, d’une cantine, d’un nombre de manuels suffisants par exemple). Il est intéressant de mesurer cette qualité et de la mettre ensuite en rapport avec des résultats.

1 Formation des inspecteurs et des chargés de statistiques des DPEBA aux calculs et à l’utilisation des statistiques, Novembre 2005, DEP MEBA, Une méthodologie développée par l’AGEPA.

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Les critères retenus pour mesurer la qualité (ou la qualité moyenne des écoles dans une province) sont les suivants : le nombre de salles de classe en mauvais état et qui sont utilisées, les écoles qui n’ont pas de point d’eau, les écoles qui ne sont pas à cycle complet (à l’exception des écoles bilingues), le déficit en places assisses et la non présence des manuels scolaires. Tous ces indicateurs sont rapportés aux effectifs qui fréquentent les écoles de la province et ne concernent que le secteur public. On peut ensuite faire une moyenne et obtenir un indice composite qui nous renseigne sur les moyens dont dispose la province dans ses écoles. Plus l’indice est élevé, plus l’environnement de l’école dans la province citée est délicat. Le tableau n°11 offre un aperçu provincial de l’indice de qualité défini ci avant. Tableau n°11. Indice de qualité provincial de l’environnement, Burkina Faso, 2007/08

Salles de classe en

mauvais état

Ecoles sans eau

Ecoles à cycle

incomplet

Places assises

Manuels scolaires

Indice de qualité

YAGHA 0,91 0,87 0,87 0,00 0,00 0,53KOMANDJARI 0,22 0,74 1,42 0,00 0,00 0,48OUDALAN 0,56 0,54 0,49 0,36 0,15 0,42LOROUM 0,74 0,38 0,25 0,26 0,36 0,40GNAGNA 0,37 0,47 0,59 0,22 0,20 0,37SENO 0,35 0,57 0,49 0,29 0,09 0,36SOUM 0,46 0,42 0,39 0,29 0,08 0,33GOURMA 0,53 0,39 0,35 0,19 0,06 0,30COMOE 0,30 0,39 0,36 0,24 0,15 0,29NAMENTENGA 0,24 0,38 0,38 0,19 0,23 0,29SISSILI 0,37 0,36 0,37 0,13 0,17 0,28KENEDOUGOU 0,33 0,34 0,29 0,24 0,18 0,28IOBA 0,25 0,47 0,43 0,16 0,06 0,27YATENGA 0,58 0,33 0,16 0,21 0,08 0,27NAYALA 0,46 0,38 0,25 0,20 0,07 0,27GANZOURGOU 0,45 0,33 0,38 0,17 0,00 0,27TAPOA 0,10 0,46 0,51 0,21 0,03 0,26MOUHOUN 0,41 0,31 0,26 0,17 0,10 0,25LES BALE 0,31 0,30 0,30 0,22 0,09 0,24ZONDOMA 0,41 0,31 0,17 0,30 0,03 0,24KOURWEOGO 0,39 0,26 0,32 0,19 0,00 0,23NOUMBIEL 0,11 0,39 0,64 0,00 0,00 0,23ZIRO 0,43 0,33 0,38 0,00 0,00 0,23BANWA 0,32 0,17 0,46 0,20 0,00 0,23KOULPELOGO 0,15 0,26 0,39 0,20 0,12 0,23BOUGOURIBA 0,24 0,34 0,37 0,00 0,17 0,23PASSORE 0,29 0,31 0,25 0,21 0,04 0,22LERABA 0,09 0,38 0,25 0,18 0,20 0,22BOULKIEMDE 0,28 0,26 0,25 0,16 0,08 0,20KOMPIENGA 0,14 0,36 0,34 0,18 0,00 0,20KOSSI 0,23 0,25 0,49 0,00 0,00 0,19TUY 0,28 0,24 0,33 0,12 0,01 0,19BAM 0,21 0,30 0,31 0,12 0,00 0,19OUBRITENGA 0,20 0,26 0,35 0,13 0,00 0,19ZOUNDWEOGO 0,22 0,22 0,34 0,13 0,00 0,18PONI 0,14 0,31 0,43 0,00 0,00 0,18SOUROU 0,17 0,33 0,22 0,16 0,00 0,17SANGUIE 0,12 0,31 0,19 0,15 0,09 0,17HOUET 0,21 0,14 0,10 0,24 0,13 0,17SANMATENGA 0,16 0,17 0,27 0,16 0,07 0,17NAHOURI 0,13 0,18 0,22 0,22 0,06 0,16BOULGOU 0,12 0,20 0,23 0,15 0,06 0,15BAZEGA 0,07 0,24 0,31 0,00 0,06 0,14KOURITTENGA 0,11 0,21 0,19 0,16 0,00 0,13KADIOGO 0,27 0,07 0,08 0,15 0,00 0,11

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Parmi les 10 provinces les plus défavorisées sur le plan de la qualité, huit d’entre elles ont le statut de prioritaire. Si dans l’ensemble, l’indicateur des manuels scolaires ne semblent pas poser de grosses difficultés, à l’exception du Namentenga et de la Gnagna, les plus grosses difficultés apparaissent dans les infrastructures lourdes comme la vétusté des salles de classe, l’absence de point d’eau et le manque d’infrastructures pour créer des écoles à cycle complet. La situation du Yagha, du Loroum, du Yatenga de l’Oudalan et du Gourma est à ce titre inquiétante. Les provinces du Nord et de l’Est souffrent d’un déficit important dans l’accès à un point d’eau. En matière de cycle complet, il peut être normal de situer 10 provinces prioritaires parmi les 10 premières provinces n’offrant pas en moyenne de cycle complet. La présence du Noumbiel parmi ces 10 provinces est curieuse dans la mesure où c’est la province la plus dynamique du pays en matière de scolarisation. Le déficit de places assises pénalise plus les provinces importantes que les provinces prioritaires. A ce titre, il a un poids plus élevé dans le calcul final de l’indicateur d’efficacité. Les provinces du Nord sont les plus mal loties avec le Houet. Finalement, c’est dans le Kadiogo qu’un élève disposera d’un environnement plus favorable. En moyenne, il ne risquera d’être confronté dans son école qu’à des salles de classes relativement vétustes et une plus forte probabilité de ne pas trouver une place assise pour suivre ses cours. Ce cas est aussi le plus fréquent dans toutes les zones urbanisées qui présentent des indices relativement homogènes. Les provinces du Nord et de l’est souffrent des mêmes handicaps en y ajoutant les problèmes d’eau et de cycle complet. Encadré n° 4. Propositions d’amélioration de la qualité : la mise en œuvre d’une pédagogie différenciée Adapter l’enseignement à la diversité des rythmes d’apprentissage des élèves suppose une certaine souplesse dans la mise en œuvre des programmes et partant, une modification des représentations, tant chez les enseignants qu’au niveau des personnels d’encadrement. Il n’est, dès lors, plus possible d’envisager une progression identique dans toutes les classes d’un même niveau ni des progressions identiques pour tous les élèves d’une même classe ; les programmes constituant alors plus un cadre de référence qu’une norme imposée. En d’autres termes, telle leçon n’a pas lieu au même moment dans toutes les classes d’un même niveau ni pour tous les élèves d’une même classe. Ce ne sont plus les élèves qui doivent s’adapter au programme mais le programme qui doit s’adapter aux élèves. Le cadre chronologique à retenir pour l’élaboration des progressions n’est plus l’année scolaire mais la durée du sous-cycle (2 ans, voire 3 ans en cas de prolongation). Ces nouvelles modalités de fonctionnement impliquent également un changement des conceptions pédagogiques des enseignants et de leurs encadreurs. L’inspection doit aller au-delà du contrôle de conformité (est-ce que le programme est bien respecté ?) et s’attacher à évaluer la pertinence des choix effectués par l’équipe pédagogique. On mesure aisément les implications qu’a un tel dispositif sur la formation initiale et continue des personnels enseignant et d’encadrement. Dans le même temps, les outils d’évaluation doivent évoluer : on ne peut plus se satisfaire d’un relevé de notes par discipline mais il faut élaborer un livret d’évaluation de l’élève, rédigé en termes de compétences à acquérir en fin de sous-cycle. Aussi notera-t-on la pertinence du choix de l’Institution de privilégier l’approche par compétences dans le cadre de la réforme des curricula. En effet, il importe plus pour un enseignant qui reçoit un élève en début d’année, de savoir que celui-ci maîtrise la numération de position, les situations de proportionnalité mais qu’il connaît encore des difficultés dans la technique opératoire de la multiplication des nombres décimaux, que d’apprendre que cet élève « vaut » 6 sur 10 en mathématiques. Des outils d’évaluation mieux adaptés au suivi des élèves permettent la mise en place d’actions de remédiation dès le début de l’année scolaire. Consécutivement, le travail en équipe devient indispensable, en particulier s’agissant de la collaboration des maîtres d’un même sous-cycle : transmission des informations relatives aux élèves (en particulier en début d’année), élaboration de progressions harmonisées, décisions de passage ou de maintien dans le sous-cycle.. Ce travail en équipe doit pouvoir s’opérer dans un cadre précis. Aussi, des réunions institutionnelles (formelles) de concertation sont-elles nécessaires, qui pourraient prendre l’appellation de conseils des maîtres de sous-cycle.

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Mesurer la qualité sous le regard des enseignants. Il est possible d’examiner la qualité sous l’angle des enseignants, plutôt que celui des infrastructures et du matériel. On peut construire un indice de manière identique en prenant le nombre d’enseignants par province et selon le corps. On calcule un indice composite qui mesure la qualité de l’enseignement en sachant qu’il existe bien une classification de la qualité de l’enseignement selon le statut de l’enseignant. Ainsi, un enseignant dit « IP » sera supposé prodiguer un meilleur enseignement qu’un enseignant « IC », qui lui-même enseignerait mieux qu’un enseignant « IAC » et « IA ». On calcule une moyenne pondérée pour toutes provinces en utilisant des pondérations croissantes selon le statut et on obtient ainsi un indice composite qui mesure la qualité de l’enseignement dans la province (colonne IM dans le tableau n°12 et n°13). L’indice de moyen reflète donc le poids moyen du statut de l’enseignant dans chacune des provinces en prenant pour hypothèse que plus le statut est élevé, plus la qualité de l’enseignement s’améliore. Le tableau n°12 est saisissant. Il montre que six provinces ont une qualité supérieure d’enseignement à la moyenne nationale, reflétée ici par celle du Burkina Faso. Un autre contraste, tout aussi saisissant, est le fait que l’on retrouve quinze provinces prioritaires, avec le Kourittenga et le Loroum, parmi les provinces les mal loties en matière de qualité de l’enseignement. Mesurer la qualité par un simple indice n’est pas suffisant. La qualité de l’enseignement ne vaut que si elle est partagée par tous et que si elle débouche sur de bons résultats scolaires. Cette notion de résultat peut s’apprécier de différentes manières, sous la forme de tests ou de réussite à un examen par exemple. Le SCE a choisi de prendre le taux de rétention pour indication d’approximation des résultats scolaires. La colonne IR dans les tableaux n°12&13 reprend le taux de rétention au CM2 des provinces. Il est utile de rapporter les moyens aux résultats obtenus. Une province peut avoir moins d’enseignants de qualité sur le statut mais obtenir de meilleurs résultats qu’une autre. Aussi, avons-nous créer un nouvelle indice, Indice d’efficacité (IE), qui n’est autre que le rapport des moyens sur les résultats (IM/IR). Le tableau n°13 permet de remettre en place certaines idées reçues sur le statut des enseignants et le principe de la qualité de l’enseignement. En effet, pour une unité de moyen disponible dans toutes les provinces, l’indice d’efficacité permet de modifier le classement des provinces et de voir celles qui tirent le mieux partie des enseignants. La différence avec le tableau n°12 est saisissante. D’abord, les provinces prioritaires sont mieux réparties dans le tableau. Six d’entre elles, sont les mieux placées, c'est-à-dire sont plus efficaces que leurs consoeurs. Les provinces urbanisées (Houet, Kadiogo et Boulkiemde) obtiennent un indice moyen voir à peine supérieur à la moyenne nationale. La région du Nord obtient les résultats les plus délicats en raison de la présence de toutes ses provinces dans le bas du classement.

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Tableau n°12. Statut des enseignants et calculs des indices de qualité, Burkina Faso, 2007/08 (classement selon l’indice des moyens)

IA IAC IC IP TOTAL IM IR IEKADIOGO 4 76 2 281 211 2 572 4,05 0,84 0,208HOUET 3 404 1 099 126 1 632 3,83 0,86 0,226BAZEGA 1 167 404 28 600 3,77 0,70 0,186KOURWEOGO 0 129 264 11 404 3,71 0,76 0,204OUBRITENGA 0 239 437 26 702 3,70 0,61 0,164BOULKIEMDE 2 613 950 80 1 645 3,67 0,71 0,193Burkina Faso 10 5 050 6 658 971 12 734 3,67 0,69 0,187KENEDOUGOU 0 284 346 23 653 3,60 0,64 0,177MOUHOUN 1 272 320 21 614 3,59 0,66 0,184ZOUNDWEOGO 1 289 326 26 642 3,59 0,66 0,183TUY 0 193 219 16 428 3,59 0,74 0,207SANGUIE 2 347 329 39 717 3,56 0,63 0,178LES BALE 0 272 241 28 541 3,55 0,65 0,184BOUGOURIBA 0 138 118 11 267 3,52 0,75 0,213YATENGA 0 788 666 55 1 509 3,51 0,53 0,150NAHOURI 0 188 157 12 357 3,51 0,82 0,235COMOE 1 474 306 49 830 3,49 0,75 0,214SOUROU 1 474 306 49 830 3,49 0,59 0,168GANZOURGOU 25 351 297 22 695 3,45 0,65 0,187SISSILI 0 275 176 15 466 3,44 0,59 0,171BOULGOU 0 660 395 44 1 099 3,44 0,73 0,212SANMATENGA 5 657 432 34 1 128 3,44 0,62 0,179PASSORE 0 473 305 20 798 3,43 0,64 0,188ZIRO 2 243 151 12 408 3,42 0,64 0,186ZONDOMA 1 250 119 16 386 3,39 0,49 0,145IOBA 0 362 126 25 513 3,34 0,58 0,174BAM 0 446 181 16 643 3,33 0,84 0,253NAYALA 0 310 134 7 451 3,33 0,82 0,246BANWA 0 366 139 14 519 3,32 0,76 0,227LERABA 0 213 82 7 302 3,32 0,90 0,271KOSSI 2 400 138 19 559 3,31 0,50 0,152PONI 5 464 158 22 649 3,30 0,63 0,191GOURMA 8 499 179 21 707 3,30 0,77 0,233KOURITTENGA 2 345 109 16 472 3,29 0,71 0,214SOUM 0 332 88 12 432 3,26 0,58 0,177SENO 3 337 87 12 439 3,25 0,34 0,105KOULPELOGO 8 445 109 16 578 3,23 0,83 0,256KOMPIENGA 2 166 43 4 215 3,23 0,68 0,212NOUMBIEL 0 177 24 8 209 3,19 0,68 0,215NAMENTENGA 3 563 96 10 672 3,17 0,56 0,177TAPOA 12 425 66 9 512 3,14 0,70 0,223GNAGNA 9 622 77 14 722 3,13 0,50 0,159LOROUM 2 335 32 10 379 3,13 0,47 0,151OUDALAN 3 306 24 6 339 3,10 0,66 0,215YAGHA 4 365 22 5 396 3,07 0,39 0,128KOMONDJARI 2 170 9 3 184 3,07 0,54 0,176

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Tableau n°13. Statut des enseignants et calculs des indices de qualité, Burkina Faso, 2007/08 (Classement selon l’indice d’efficacité)

IA IAC IC IP TOTAL IM IR IELERABA 0 213 82 7 302 3,32 0,90 0,271KOULPELOGO 8 445 109 16 578 3,23 0,83 0,256BAM 0 446 181 16 643 3,33 0,84 0,253NAYALA 0 310 134 7 451 3,33 0,82 0,246NAHOURI 0 188 157 12 357 3,51 0,82 0,235GOURMA 8 499 179 21 707 3,30 0,77 0,233BANWA 0 366 139 14 519 3,32 0,76 0,227HOUET 3 404 1 099 126 1 632 3,83 0,86 0,226TAPOA 12 425 66 9 512 3,14 0,70 0,223OUDALAN 3 306 24 6 339 3,10 0,66 0,215NOUMBIEL 0 177 24 8 209 3,19 0,68 0,215COMOE 1 474 306 49 830 3,49 0,75 0,214KOURITTENGA 2 345 109 16 472 3,29 0,71 0,214BOUGOURIBA 0 138 118 11 267 3,52 0,75 0,213BOULGOU 0 660 395 44 1 099 3,44 0,73 0,212KOMPIENGA 2 166 43 4 215 3,23 0,68 0,212KADIOGO 4 76 2 281 211 2 572 4,05 0,84 0,208TUY 0 193 219 16 428 3,59 0,74 0,207KOURWEOGO 0 129 264 11 404 3,71 0,76 0,204BOULKIEMDE 2 613 950 80 1 645 3,67 0,71 0,193PONI 5 464 158 22 649 3,30 0,63 0,191PASSORE 0 473 305 20 798 3,43 0,64 0,188GANZOURGOU 25 351 297 22 695 3,45 0,65 0,187ZIRO 2 243 151 12 408 3,42 0,64 0,186BAZEGA 1 167 404 28 600 3,77 0,70 0,186MOUHOUN 1 272 320 21 614 3,59 0,66 0,184LES BALE 0 272 241 28 541 3,55 0,65 0,184ZOUNDWEOGO 1 289 326 26 642 3,59 0,66 0,183SANMATENGA 5 657 432 34 1 128 3,44 0,62 0,179SANGUIE 2 347 329 39 717 3,56 0,63 0,178NAMENTENGA 3 563 96 10 672 3,17 0,56 0,177KENEDOUGOU 0 284 346 23 653 3,60 0,64 0,177SOUM 0 332 88 12 432 3,26 0,58 0,177KOMONDJARI 2 170 9 3 184 3,07 0,54 0,176IOBA 0 362 126 25 513 3,34 0,58 0,174SISSILI 0 275 176 15 466 3,44 0,59 0,171SOUROU 1 474 306 49 830 3,49 0,59 0,168OUBRITENGA 0 239 437 26 702 3,70 0,61 0,164GNAGNA 9 622 77 14 722 3,13 0,50 0,159KOSSI 2 400 138 19 559 3,31 0,50 0,152LOROUM 2 335 32 10 379 3,13 0,47 0,151YATENGA 0 788 666 55 1 509 3,51 0,53 0,150ZONDOMA 1 250 119 16 386 3,39 0,49 0,145YAGHA 4 365 22 5 396 3,07 0,39 0,128SENO 3 337 87 12 439 3,25 0,34 0,105Burkina Faso 10 5 050 6 658 971 12 734 3,67 0,69 0,187

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III. UNE APPROCHE PAR LES INDICES

Classement des provinces selon leur performance sur les objectifs du PDDEB Il est difficile de comparer les efforts des provinces dans la réalisation des objectifs du PDDEB pris d'un seul tenant. Certes, on peut dire qu'une province se distingue par rapport à une autre sur un point spécifique, comme la scolarisation par exemple. Mais qu'en est-il si on souhaite comparer les provinces entre elles par rapport à un objectif (réussir le PDDEB) multidimensionnel (scolarisation, admission, genre, achèvement) ? Pour réussir une telle entreprise, il est nécessaire d'imaginer un indice composite qui résumera l'effort de chacune des provinces sur chacun des objectifs. C'est la raison pour laquelle, un indice spécial, appelé Indice PDDEB (IPDDEB) a été créé. Il s'agit d'un indice qui mesure le niveau moyen atteint par une province dans l’optique de l’Education Pour Tous (EPT). A ce titre, il prend en compte les principaux objectifs du PDDEB et ceux de l’EPT : le niveau du taux brut de scolarisation, le niveau du taux brut d’admission, le niveau du taux d’achèvement et celui de l'indice de parité des sexes du TBS pour le secteur formel. L’indice IPDDEB est donc une mesure de l'effort annuel que les provinces réalisent en matière d'atteinte des objectifs du PDDEB. Il permet de ranger les provinces les unes par rapport aux autres et de les situer sur le chemin qu'il reste à parcourir dans l'atteinte des objectifs de l'EPT. Il se calcule de manière similaire à l'indice africain de développement EPT même si les intrants ne sont pas les mêmes. Le travail se fait en deux étapes. Première étape.

Pour chacune des quatre composantes et pour chacune des provinces, on calcule une mesure relative (appelée indicateur centré) de la façon suivante : par exemple, pour le TBS et pour chacune des provinces, TBS centré = (TBS province X – TBS le plus bas de toutes les provinces)/ (le TBS le plus élevé de toutes les provinces – le TBS le plus bas de toutes les provinces). Cette approche, permet de normaliser chaque indicateur dans la mesure où celui-ci est défalqué de la valeur minimale observée sur l’ensemble des provinces et il est rapporté à l’écart entre la valeur maximale et la valeur minimale observée, permet de mieux comparer les provinces entre elles. Seconde étape : Après avoir calculé les indicateurs recentrés, il est facile de calculer une

moyenne arithmétique simple sur tous les indicateurs centrés afin d'obtenir ainsi l'Indice IPDDEB.

Conséquences Il devient possible de classer les provinces selon leur performance sur la base de multiples critères réunis en un indice composite. Il faut garder à l'esprit qu'un indicateur recentré égal à 100 ne signifie nullement que la province a atteint ses objectifs, mais simplement qu'elle est la plus performante sur le domaine de l'indicateur. Par exemple, le Kadiogo a de nombreux indicateurs centrés performants (égaux à 100) qui soulignent que cette province est en tête parmi ses consœurs. Dans le même esprit, un indice centré très bas et ne signifie pas une absence d’effort dans le développement de cet indicateur, mais juste les difficultés rencontrées par la province pour son développement spécifique sur le domaine qu’il couvre.

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Dans le même esprit, un indicateur recentré égal à 0 ne signifie pas que la province ne travaille pas à l'amélioration de cet indicateur. Elle est simplement classée dernière au regard des efforts réalisés par toutes les autres provinces. Les résultats sont fournis dans le tableau n°14. Sans grande surprise, le classement de l’IPDDEB qui mesure l’avancée vers la SPU des provinces en comparant les provinces les unes par rapport aux autres, consacrent la nécessité de mettre l’accent sur les provinces prioritaires. Dix sept d’entre elles sont parmi les 20 plus mal classées tandis que les provinces urbanisées sont parmi les plus avancées. La présence parmi elle du Noumbiel est une surprise relative. Cette province occupait un classement identique l’an passé et les résultats du travail effectué en son sein lui confèrent un rôle particulier au Burkina. Du statut de province prioritaire, elle est devenue un moteur du pays pour l’avancée vers la SPU. Un tiers des provinces tirent vers le haut l’IPDDEB du Burkina, dont 4 provinces prioritaires. La médiane de l’IPDDEB (c'est-à-dire la valeur de l’indice qui partage l’effectif en 2) est de 37 points et est occupée par la province du Zondoma. Cela signifie que 50% des provinces (donc 22) obtiennent des résultats meilleurs que le Zondoma et 50% des autres provinces obtiennent de moins bons résultats. Tableau n°14. IPDDEB, Burkina Faso, 2007/08

IPDDEB

TBS TBA TACH IPS TBS TBA TACH IPS FormelTAPOA 47,1 59,4 26,5 0,8 6,6 0,0 20,4 15,2 11SOUM 49,9 63,2 18,2 0,9 11,3 5,6 4,7 40,8 16YAGHA 43,2 71,0 19,3 0,9 0,0 17,4 6,8 42,5 17SENO 45,1 71,8 15,7 0,9 3,3 18,5 0,0 50,7 18BANWA 57,3 66,0 34,7 0,9 23,7 9,8 35,7 29,6 25GANZOURGOU 61,9 65,9 34,6 0,8 31,5 9,7 35,6 23,5 25KOSSI 58,2 67,2 26,9 0,9 25,2 11,6 21,1 43,4 25GNAGNA 50,9 66,7 25,0 1,0 13,0 10,9 17,5 61,3 26NAMENTENGA 57,8 80,5 30,6 0,8 24,6 31,5 28,0 22,2 27SANMATENGA 66,4 78,0 30,3 0,8 39,0 27,8 27,5 12,0 27TUY 59,0 75,7 33,0 0,8 26,6 24,3 32,6 23,0 27ZIRO 60,5 69,3 33,6 0,9 29,1 14,8 33,6 30,8 27MOUHOUN 59,4 74,1 29,0 0,9 27,3 21,9 24,9 45,0 30OUDALAN 58,4 79,0 27,5 0,9 25,6 29,2 22,1 43,0 30SOUROU 64,7 77,3 34,7 0,8 36,1 26,7 35,7 26,5 31KOMANDJARI 48,2 66,5 20,2 1,2 8,5 10,5 8,4 100,0 32KOULPELOGO 63,1 75,7 39,2 0,8 33,4 24,3 44,2 26,9 32KENEDOUGOU 68,2 76,3 37,5 0,8 42,0 25,2 41,0 22,4 33GOURMA 61,3 73,5 33,0 1,0 30,5 21,0 32,6 51,5 34BAZEGA 66,4 77,7 35,5 0,9 39,0 27,2 37,2 39,4 36OUBRITENGA 70,6 84,9 33,0 0,8 46,1 38,0 32,5 27,4 36ZONDOMA 82,0 85,0 38,3 0,7 65,3 38,2 42,5 0,0 37SISSILI 63,6 85,7 31,2 0,9 34,3 39,2 29,1 46,5 37BAM 74,1 85,2 37,4 0,8 52,0 38,5 40,9 18,4 37LES BALE 66,2 79,2 34,9 0,9 38,7 29,6 36,1 48,5 38LERABA 66,3 89,4 43,3 0,9 38,9 44,8 52,0 33,7 42BOULGOU 70,9 77,9 44,3 0,9 46,7 27,6 53,9 46,5 44ZOUNDWEOGO 69,8 77,5 41,6 1,0 44,8 27,1 48,8 56,0 44PASSORE 80,3 90,2 43,5 0,8 62,4 46,1 52,4 16,2 44YATENGA 85,5 94,1 43,0 0,7 71,2 51,9 51,4 4,2 45KOURWEOGO 80,3 92,4 42,8 0,8 62,4 49,3 50,9 17,5 45SANGUIE 73,9 86,5 37,8 0,9 51,7 40,4 41,6 46,6 45KOMPIENGA 82,2 88,8 45,9 0,8 65,6 43,9 56,8 16,0 46KOURITTENGA 73,0 96,4 41,5 0,9 50,2 55,3 48,5 33,5 47PONI 73,1 90,4 42,6 0,9 50,3 46,3 50,7 40,9 47IOBA 70,8 109,6 31,0 0,9 46,4 75,1 28,7 41,7 48COMOE 79,5 94,9 44,4 0,9 61,0 53,0 54,0 34,1 51LOROUM 88,0 120,0 35,1 0,7 75,3 90,6 36,5 2,5 51NAYALA 82,1 94,6 47,2 0,9 65,5 52,5 59,3 44,4 55HOUET 83,8 100,1 52,1 0,9 68,3 60,9 68,6 45,1 61NAHOURI 89,3 102,2 48,7 0,9 77,5 64,0 62,1 48,1 63BOUGOURIBA 81,2 126,3 42,2 0,9 63,8 100,0 49,9 38,1 63BOULKIEMDE 94,9 111,5 58,2 0,8 86,9 77,9 79,9 24,9 67NOUMBIEL 96,7 114,2 46,2 1,1 90,0 81,9 57,4 75,0 76KADIOGO 102,7 109,7 68,8 1,0 100,0 75,3 100,0 58,7 83BURKINA FASO 72,5 85,7 40,7 0,9 49,3 39,3 46,9 36,1 43

Indicateurs du formel (Rappel) Indicateurs Centrés

38

Deuxième partie : Infrastructures scolaires et

programmations

39

IV. LES INFRASTRUCTURES SCOLAIRES L’une des questions auxquelles le SCE est confronté est de savoir si les infrastructures scolaires sont optimisées et si le choix de leur emplacement est le bon. Autrement dit, la question est de savoir si le choix d’un site permet d’optimiser les rendements de l’école ou des salles de classe en offrant au plus d’enfants l’opportunité d’aller à l’école et si leur nombre correspond bien à un réel besoin. Pour tenter de répondre à cette question, la méthode la plus simple serait de comparer les sites des infrastructures scolaires en les confrontant aux données de populations disponibles à l’INSD. Dans l’immédiat, ces données ne sont pas encore disponibles. Aussi, le SCE propose de confronter le déficit EPT avec une année de retard aux nouvelles ouvertures 2007 de salles de classe dans les provinces. On se demande combien de salles de classe faudrait-il construire si tous les enfants devaient être scolarisés à l’horizon 2015 pour atteindre la SPU,. Il est logique de penser que plus le déficit EPT est grand, plus le besoin de nouvelles ouvertures est important. La lecture du graphique n°11 nous donne un aperçu de cette confrontation. Son interprétation est la suivante. Plus on s’éloigne sur l’axe des abscisses du point initial, plus le déficit EPT est important et conséquemment, plus le nombre de nouvelles ouvertures devrait être important. On constate que tel n’est pas le cas. Le Houet est la province qui a le plus besoin de salles de classes et pourtant, ce n’est pas elle qui est le mieux doté. Le Boulgou est la province qui obtenu le plus de nouvelles ouvertures, une réponse à un besoin croissant certes, mais moins important que le Houet. Toute proportion gardée, le Namentenga aurait du avoir moins d’ouvertures en 2007. Graphique n°11. Nouvelles ouvertures des salles de classe 2007 et déficit EPT 2006 Cette conception est trop succincte et comporte quelques dangers. En effet, le besoin EPT est basé uniquement sur des ratios de 50 élèves par salle de classe, sans toutefois prendre en compte la dimension d’équilibre spatiale dans le pays. C’est la raison pour laquelle, le SCE a calculé un nouvel indice, celui du besoin en construction. Le calcul de cet indice est délicat et il intègre, non seulement le déficit en matière de scolarisation des nouveaux inscrits (la population de 7 ans à laquelle on enlève les nouveaux inscrits) mais aussi le ratio élèves par salle de classe de la province. La première dimension intègre le souci de préparer l’avenir et de se diriger vers l’EPT pour 2015 (nécessité de scolariser tous les enfants de 7 ans) et celui de répondre au présent par une demande forte de baisse le nombre moyen d’élèves dans une salle de classe pour améliorer la qualité de l’enseignement. La moyenne des deux dimensions nous donne un indice composite avec une attention particulière pour le déficit de scolarisation au CP1 puisqu’on lui a accordé un poids deux fois plus élevé qu’à celui du ratio dans le calcul de la moyenne. La moyenne obtenue, le SCE l’a relativisée en utilisant la même technique que le calcul de l’IPDDEB en la recentrant par rapport à la valeur minimum et la valeur maximum. De la même manière, plutôt que d’utiliser la valeur brut ouvertures des salles de classe, le SCE a recentré cette valeur pour comparer les provinces les unes aux autres. Le résultat est donné dans le graphique n° 11. Note : le déficit EPT 2006 tient compte de la scolarisation de tous les enfants en 2006 en âge d’aller à l’école et en supposant que la norme de 50 élèves s’applique.

1BAM; 2 BANWA; 3 BAZEGA; 4 BOUGOURIBA; 5 BOULGOU; 6 BOULKIEMDE; 7 COMOE; 8 GANZOURGOU; 9 GNAGNA; 10 GOURMA ; 11 HOUET; 12 IOBA; 13 KADIOGO; 14 KENEDOUGOU; 15 KOMANDJARI; 16 KOMPIENGA; 17 KOSSI; 18 KOULPELOGO; 19 KOURITTENGA; 20 KOURWEOGO;21 LERABA; 22 LES BALE; 23 LOROUM; 24 MOUHOUN; 25 NAHOURI; 26 NAMENTENGA; 27 NAYALA; 28 NOUMBIEL; 29 OUBRITENGA; 30 OUDALAN; 31 PASSORE; 32 PONI; 33 SANGUIE; 34 SANMATENGA;35 SENO; 36 SISSILI; 37 SOUM; 38 SOUROU; 39 TAPOA;40 TUY; 41 YAGHA; 42 YATENGA; 43 ZIRO; 44 ZONDOMA; 45 ZOUNDWEOGO.

40 450300100 550 720 1288916200

Déficit EPT mesuré en Salles de classes

Nou

velle

s ou

vert

ures

200

7

1BAM; 2 BANWA; 3 BAZEGA; 4 BOUGOURIBA; 5 BOULGOU; 6 BOULKIEMDE; 7 COMOE; 8 GANZOURGOU; 9 GNAGNA; 10 GOURMA ; 11 HOUET; 12 IOBA; 13 KADIOGO; 14 KENEDOUGOU; 15 KOMANDJARI; 16 KOMPIENGA; 17 KOSSI; 18 KOULPELOGO; 19 KOURITTENGA; 20 KOURWEOGO;21 LERABA; 22 LES BALE; 23 LOROUM; 24 MOUHOUN; 25 NAHOURI; 26 NAMENTENGA; 27 NAYALA; 28 NOUMBIEL; 29 OUBRITENGA; 30 OUDALAN; 31 PASSORE; 32 PONI; 33 SANGUIE; 34 SANMATENGA;35 SENO; 36 SISSILI; 37 SOUM; 38 SOUROU; 39 TAPOA;40 TUY; 41 YAGHA; 42 YATENGA; 43 ZIRO; 44 ZONDOMA; 45 ZOUNDWEOGO.

40 450300100 550 720 1288916200

Déficit EPT mesuré en Salles de classes

Nou

velle

s ou

vert

ures

200

7

40

V. LES DIX SITES PRIORITAIRES PAR PROVINCES Le SCE de la DEP a recueilli les informations de la base de données de la DEP avec celles issues du terrain auprès des services statistiques et de la carte éducative des directions provinciales et régionales. Le croisement de ces informations a permis d’obtenir la liste des écoles sous abris précaire (paillotes) et la programmation nécessaire dans toutes les provinces en matière d’infrastructures (voir les modèles de simulations pour chacune des provinces). Le choix des sites a été fait par les directions provinciales auxquelles il a été demandé de dresser une liste de sites de premiers choix pour le plan d’action 2009. Les résultats de leur choix sont produits ci-dessous. Tableau n°15 : les sites prioritaires

REGION DU SUD OUEST 1. BOUGOURIBA

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 DOLO IOLONIORO BOTORO 2 DOLO IOLONIORO YEYERA 3 DOLO DOLO KAMBELEDAGA 4 DOLO DOLO POKOURO 5 DOLO IOLONIORO TOMENA 6 DOLO IOLONIORO SIDMONCAR 7 DOLO IOLONIORO BIRKINAO 8 DOLO IOLONIORO POYO 9 DOLO IOLONIORO DIASSARA 10 DIEBOUGOU DIEBOUGOU KPAKPARA

2. IOBA N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 DANO 2 DANO KPELEGANE 2 DANO 3 DANO BOLEMBAR 3 DANO 4 DANO DANO 4 OUESSA OUESSA HAMELE 5 ZAMBO ZAMBO BONKO 6 OUESSA OUESSA SORVOGANE 7 GUERGUERE GUERGUERE BILE 8 GURGUERE GURGUERE BADIERE 9 GURGUERE GURGUERE LIBIELE /LEBIELE 10 OUESSA NIOGO DERGAN-KANSAGRA

3. NOUMBIEL N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BATIE II BATIE TOUSSANA 2 MIDEBDO BOUSSOUKOULA KPAON 3 MIDEBDO BOUSSOUKOULA SIKATI 4 MIDEBDO BOUSSOUKOULA KONKERA 5 MIDEBDO MIDEBDO KPANTIANAO 6 LEGMOIN LEGMOIN DELOUTEON 7 LEGMOIN LEGMOIN GALIERE 8 BATIE I KPUERE DERBAR 9 BATIE II BATIE DAKORTEON 10 BATIE I KPUERE BEDITEON

41

4. PONI

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BOUROUM-BOUROUM BOUROUM-BOUROUM MADJINAO 2 BOUROUM-BOUROUM BOUROUM-BOUROUM SIDANA 3 GBOMBLORA GBOMBLORA SANWARA 4 GAOUA II GAOUA BONKO DAGOLA 5 NAKO NAKO DJANGARA 6 LOROPENI LOROPENI TIKERA 7 KAMPTI KAMPTI NIOLKA 8 BOUROUM- MALBA DABOURA 9 GBOMBLORA GBOMBLORA NIESSE 10 GBOMBLORA BOUSSERA BOUSSERA B

REGION DU CENTRE OUEST 5. BOULKIEMDE

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 IMASGHO IMASGHO KOLOGTAM 2 NANORO NANORO GOUROUMBILA 3 PELLA PELLA BISGUIN 4 POA POA YAGBA 5 POA POA YAOGHIN 6 SOAW SOAW YIKIEMDIN 7 SOAW SOAW YARGO 8 SOURGOU SOURGOU WORO 9 KOUDOUGOU KOUDOUGOU 6 VILLY CENTRE 10 TYOU TYOU BOUTOKO

6. SANGUIE N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 DASSA DASSA POUNDYR 2 KORDIE KORDIE KANONO 3 KYON KYON KYON A 4 POUNI POUNI- ZAWARA TITA NAPONÉ 5 REO REO 1 BANANKYO 6 REO REO 2 GUIDO 7 TENADO TENADO TIOGO B 8 KYON KYON GOUNDO PUBLIC 9 REO REO 2 NEDIALPOUN 10 TENADO TENADO BATONDO GARE

7. SISSILI N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BIEHA BIEHA NEBOUN 2 BIEHA BIEHA YALLE 3 BIEHA BIEHA YELBOUGA 4 LEO II LEO SANGA 5 TO TO TABOU 6 SILLY SILLY GUIA, 7 SILLY SILLY SAMON 8 LEO II LEO SISSILI 9 TO TO TIAO 10 BOURA BOURA PENSIAKA

42

8. ZIRO

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BOUGNOUNOU* BAKATA BAKATA B 2 BOUGNOUNOU BAKATA BASNERE 3 BOUGNOUNOU BOUGNOUNOU BOUGNOUNOU C 4 BOUGNOUNOU BOUGNOUNOU LARE/PEBIOU 5 BOUGNOUNOU DALO DALO C 6 BOUGNOUNOU BAKATA KINKIRSGOGO C 7 BOUGNOUNOU BAKATA BOUYOUA 8 BOUGNOUNOU BAKATA PAYIRI 9 BOUGNOUNOU CEB DE BOUGNOUNOU GUELOU 10 BOUGNOUNOU DALO BAZILAKOA

REGION DU NORD 9. LOROUM

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BAHN SOLLE BORONI 2 BAHN SOLLE TIBOU-BOULLI 3 OUINDIGUI OUINDIGUI TANSOMBO 4 OUINDIGUI OUINDIGUI TAO-BOULLI 5 OUINDIGUI OUINDIGUI OUATIGUE 6 TITAO TITAO YRVOUYATENGA 7 TITAO TITAO POSSO-BOULLI 8 TITAO TITAO DINGLA B 9 TITAO TITAO PETANAYE 10 TITAO TITAO TANGHIN-BAOGO

10. PASSORE N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 ARBOLLE ARBOLLE ARBOLLE 2 ARBOLLE ARBOLE BOURA 3 BAGARE BAGARE BAGARE 4 BOKIN BOKIN GORKI 5 YAKO I YAKO YAKO I 6 YAKO I YAKO KOASSA 7 LA-TODEN LA-TODEN LA-TODEN 8 LA-TODEN LA-TODEN LA-TODEN 9 SAMBA PILIMPIKOU NIBIELLA 10 SAMBA PILIMPIKOU LANTAGA

11. YATENGA N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 KALSAKA KALSAKA TAPRE-IRIA 2 NAMISSIGUIMA NAMISSIGUIMA MOGOMBOULI 3 NAMISSIGUIMA NAMISSIGUIMA LONGA 4 OULA OULA ZIGA 5 RAMBO RAMBO BOUGA 6 SEGUENEGA SEGUENEGA OUTOUM 7 SEGUENEGA SEGUENEGA TEONSGO 8 BARGA BARGA SABOUNA 9 THIOU II THIOU KAÏN 10 ZOGORE ZOGORE NANGO-FOULCE

43

12. ZONDOMA

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 LEBA LEBA MASBORE 2 BASSI BASSI BOULOUOU 3 BASSI BASSI KERA DOURE 4 BOUSSOU BOUSSOU TANMOUMA 5 GOURCY I GOURCY BISNAABA 6 GOURCY II GOURCY ZINTOESSIN 7 GOURCY II GOURCY LOESSE 8 TOUGO TOUGO TISSOURI 9 TOUGO TOUGO NOUNGOU 10 TOUGO TOUGO MANGOULMA

REGION DE L’EST 13. GNAGNA

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BILANGA BILANGA DOLA/DYELA 2 BOGANDE BOGANDE SAMOUGABONDI 3 BOGANDE BOGANDE TAMBIDI 4 COALLA COALLA GOULMODJO 5 LIPTOUGOU LIPTOUGOU BODJA 6 MANNI MANNI GABONDI 7 MANNI MANNI BOURGOU 8 MANNI MANNI KULFO 9 PIELA PIELA KALAMBAOGO 10 THION THION GNINDI

14. GOURMA N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES FADA 2 FADA FOUONLIERI FADA 2 FADA POTIAMMANGA FADA 2 FADA KOARE FADA 2 FADA KOMANGOU FADA 1 FADA FADA SECTEUR 1 FADA 1 FADA FADA SECTEUR 2 FADA 1 FADA FADA SECTEUR 11 TIBGA TIBGA MODRE TIBGA TIBGA TANTIAKA TIBGA TIBGA TAMPOUR KOLKOMIN FADA 3 YAMBA BONGA

15. KOMONDJARI N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BARTIEBOUGOU BARTIEBOUGOU HAABA 2 GAYERI GAYERI BOUOGOU 3 GAYERI GAYERI SOUALIMOU 4 GAYERI GAYERI GAYERI PEULH 5 BARTIEBOUGOU BARTIEBOUGOU GNIMOUNDI 6 BARTIEBOUGOU BARTIEBOUGOU BOMONGA 7 GAYERI GAYERI GAYERI SECTEUR 2 8 GAYERI GAYERI POUGSA 9 GAYERI GAYERI GAYERI SECTEUR 5 10 GAYERI GAYERI TAMBIBONGOU

44

16. KOMPIENGA

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 KOMPIENGA KOMPIENGA KOAMPANDI 2 KOMPIENGA KOMPIENGA BOUNOU 3 PAMA PAMA TOUNGA 4 PAMA PAMA OUMPOUGOUDENI 5 PAMA PAMA KABOANGA 2 6 KOMPIENGA KOMPIENGA KPANKPAGA 7 PAMA PAMA NADIAGOU* 8 PAMA PAMA NEMATOULAYE 9 PAMA PAMA KPADIARI

17. TAPOA 1 TANSARGA TANSARGA BODIAGA 2 TANSARGA TANSARGA KABOUGOU 3 TANSARGA TANSARGA GNIBOUAMA 4 TANSARGA TANSARGA TCHONCHONGA 5 TANSARGA TANSARGA BONTOANA 6 TANSARGA TANSARGA SAMOURI 7 TANSARGA TANSARGA TOPTIAGOU 8 TANSARGA TANSARGA PIELGOU 9 TANSARGA TANSARGA MALPOA 10 TANSARGA TANSARGA MORIDEI

BOUCLE DU MOUHOUN 18. BALE

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 YAHO YAHO BANA 2 YAHO YAHO FOBIRI 3 YAHO YAHO FOFINA 4 BAGASSI BAGASSI BASSOUAN SOUKOURA 5 BAGASSI BAGASSI KOUSSARO 6 BAGASSI BAGASSI PANA 7 FARA FARA BASNERE 8 OURY OURY KOUPELO 9 OURY OURY TAPLARA 10 SIBY SIBY SECACO

19. MOUHOUN N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BONDOUKUY BONDOUKUY FARAKUY 2 DEDOUGOU 1 DEDOUGOU TIONKUY 3 DEDOUGOU 2 DEDOUGOU KAKONO 4 DEDOUGOU 2 DEDOUGOU KORAN 5 OUARKOYE OUARKOYE KEKABA 6 OUARKOYE OUARKOYE FAKENA B 7 SAFANE SAFANE BILAKONGO 8 SAFANE SAFANE YOANA 9 TCHERIBA TCHERIBA LAN 10 TCHERIBA TCHERIBA BEKEYOU

45

20. NAYALA

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 GASSAN GASSAN BALANSO 2 GOSSINA GOSSINA GOSSINA 3 TOMA TOMA TOMA 4 TOMA TOMA SIEPA 5 TOMA TOMA TOMA 6 YABA YABA LARGOGO 7 YABA YABA SIENA 8 KOUGNY KOUGNY GOIN 9 YE YE SIDIKITENGA 10 YE YE NOAGATENGA

21. KOSSI N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 DJIBASSO DJIBASSO KANSARA 2 DJIBASSO DJIBASSO VORO 3 DJIBASSO DJIBASSO BANKOUNA 4 DJIBASSO DJIBASSO SOUNE 5 DJIBASSO DJIBASSO BANKOUMANI 6 BARANI BARANI BANGASSI 7 BARANI BARANI AOUREMA 8 BARANI BARANI OUORI

22. BANWA N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 KOUKA KOUKA KOUKA 2 KOUKA KOUKA KOUKA 3 SOLENZO SOLENZO BAN 4 SOLENZO SOLENZO BONZA 5 SOLENZO SOLENZO GNASSOUMADOUGOU 6 SOLENZO SOLENZO SOLENZO 7 SOLENZO SOLENZO SOLENZO 8 SOLENZO SOLENZO TOUKORO

23. SOUROU N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 KASSOUM KASSOUM GUIEDOUGOU 2 KASSOUM KASSOUM OURKOUM 3 KIEMBARA KIEMBARA DIO 4 KIEMBARA KIEMBARA PETERKOUE 5 KIEMBARA KIEMBARA OUELLE 6 TOENI TOENI GANAGOULO 7 TOENI TOENI KANANGA 8 TOUGAN TOUGAN BONOU 9 TOUGAN TOUGAN KOUY 10 TOUGAN TOUGAN NIANKORE

46

REGION DU CENTRE SUD 24. BAZEGA

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 SAPONE SAPONE BONOGO 2 KOMBISSIRI KOMBISSIRI KOASSA 3 TOECE TOECE LOUSSA 4 KOMBISSIRI KOMBISSIRI OUIDI OUASSE 5 SAPONE SAPONE TANTANGA 6 GAONGA GAONGA NAKOMOSTENGA 7 DOULOUGOU DOULOUGOU BOROGO 8 IPELCE IPELCE BAMDELA 9 DOULOUGOU DOULOUGOU KAGAMZINSE 10 SAPONE SAPONE DIEPO

25. NAHOURI N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 PO PO TAMBOLO 2 ZECCO ZECCO GUIAN 3 PO PO PO 4 ZIOU ZECCO ARRONBISSI BANKAKA 5 ZIOU ZECCO GONRE BORE 6 ZIOU ZECCO GARWENDE 7 PO PO PO 8 ZIOU ZECCO KONKOA 9 TIEBELE TIEBELE LOLONGO 10 TIEBELE TIEBELE IDENIA TANGA

26. ZOUNDWEOGO N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 GOGO GOGO RABINSMA 2 BERE BERE GONSE 3 GON BOUSSOUGOU GON BOUSSOUGOU YARSPIGA 4 GOGO GOGO YAMBASSE 5 GOGO GOGO TOECIN 6 NOBERE NOBERE SELOGUIN 7 BERE BERE LUILI NOBERE 8 NOBERE NOBERE TOGSE 9 MANGA MANGA MANGA COMMUNALE B 10 BERE BERE ROAMBANKA

REGION DU PLATEAU CENTRAL 27. GANZOURGOU

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BOUDRY BOUDRY MAKARGA V1 2 KOGHO KOGHO RONCIN 3 BOUDRY BOUDRY BOENA 4 MEGUET MEGUET RAMENGTENGA 5 MOGTEDO MOGTEDO BOMBORE V5 6 MOGTEDO MOGTEDO MOGTEDO 7 MOGTEDO MOGTEDO MOGTEDO 8 MEGUET MEGUET SABCE 9 ZORGHO ZORGHO ZORGHO 10 ZOUNGOU ZOUNGOU TANSEIGA

47

28. KOURWEOGO

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BOUSSE BOUSSE GOABGA 2 LAYE LAYE LAYE 3 LAYE LAYE LAYE 4 TOEGHIN TOEGHIN TOEGHIN 5 SOURGBILA SOURGBILA SOURGBILA 6 SOURGBILA SOURGBILA SOURGBILA 7 SOURGBILA SOURGBILA SOURGBILA 8 BOUSSE BOUSSE BOUSSE SECT 1 9 LAYE LAYE LAYE 10 BOUSSE BOUSSE BOUSSE SECT 4

29. OUBRITENGA N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 LOUMBILA LOUMBILA RAMITENGA 2 ZITENGA ZITENGA ZITENGA 3 ZINIARE ZINIARE ZINIARE 4 DAPELOGO DAPELOGO BOLLIN 5 DAPELOGO DAPELOGO SOMNAWAYE 6 LOUMBILA LOUMBILA DIANEMA /DAGUILMA 7 ZINIARE 2 NAGREONGO LAONGO-TAORE 8 ABSOUYA ABSOUYA SINY 9 DAPELOGO DAPELOGO RASSEMPOUIGHIN 10 ZINIARE 2 ZINIARE BOULBA

REGION DU SAHEL 30. SENO

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 DORI DORI DANGADE 2 DORI DORI NAKOU 3 DORI DORI NELBA 4 DORI DORI FETOBALLE 5 DORI DORI BALANDAGOU 6 DORI 1 SEYTENGA BAMGUEL 7 BANI BANI BAYEL-DJAGA 8 BANI BANI WINDEGUE 9 FALAGOUNTOU FALAGOUNTOU FALAGOUNTOU 10 FALAGOUNTOU FALAGOUNTOU ZARGALOUDAN

31. SOUM N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 ARBINDA ARBINDA PETELKOTIA 2 DJIBO DJIBO DJIBO 3 ARBINDA KOUTOUGOU HAMAYALA 4 NASSOUMBOU NASSOUMBOU YEROUPOROU 5 ARBINDA ARBINDA DALLA 6 BARABOULE DIGUEL DIGUEL 7 DJIBO DJIBO DJIBO 8 KELBO KELBO KELBO 9 KELBO KELBO LOUGA 10 KELBO KELBO POGZAIBAOGO

48

32. YAGHA

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 TITABE TITABE POUGOUMBIEL 2 TITABE TANKOUGOUNADIE BALGABOUGA 3 MANSILA MANSILA HAOURA 4 TITABE TANKOUGOUNADIE DIANDIAGOU 5 SOLHAN SOLHAN GNENDE 6 TITABE TITABE BORTORE 7 SOLHAN SOLHAN TITA 8 BONDOURE BONDOURE FORMOU 9 BONDOURE BONDOURE GABOUGA 10 MANSILA MANSILA TANTIAGA

33. OUDALAN N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 GOROM-GOROM GOROM-GOROM LONGUITINGUEL 2 GOROM-GOROM GOROM-GOROM OUNARE 3 GOROM-GOROM GOROM-GOROM GAGARA II 4 TIN AKOFF TIN AKOFF RAFNAMANE 5 GOROM-GOROM GOROM-GOROM FEREL 6 DEOU OURSI SOUKOUNDOU 7 DEOU DEOU DEOU 8 DEOU DEOU KITAGOU 9 TIN AKOFF TIN AKOFF INABAO 10 MARKOYE MARKOYE IKLAN -IDAMOSSEN

REGION DU CENTRE 34. KADIOGO

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 OUAGADOUGOU OUAGADOUGOU SECTEUR 19 2 OUAGADOUGOU OUAGADOUGOU SAMANDIN 3 OUAGADOUGOU OUAGADOUGOU KAMBOINCE 4 OUAGADOUGOU OUAGADOUGOU OUAGA IX 5 OUAGADOUGOU OUAGADOUGOU BALKUI 6 KOMKI KOMKI KOMKI 7 KOMKI KOMKI KOMKI 8 KOMSILGA KOMSILGA KOMSILGA 9 SAABA SAABA SAABA 10 SAABA SAABA SAABA

REGION DU CENTRE EST 35. BOULGOU

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BITTOU BITTOU MOGR-NOORE 2 ZABRE II ZOAGA DAWEGA 3 ZABRE II ZOAGA MONG-NAABA 4 BITTOU BITTOU GARANGO 5 ZABRE I ZABRE ZOURMA-DIAMA 6 BOUSSOUMA BOUSSOUMA BOUSSOUMA PEULH 7 BOUSSOUMA BOUSSOUMA LENGHA B 8 BOUSSOUMA BOUSSOUMA SAREGOU 9 ZABRE II ZOAGA BINGO 10 TENKODOGO II TENKODOGO BALEME 11 BITTOU BITTOU KANKAMOGRE

49

36. KOURRITENGA

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 TENSOBTENGA TENSOBTENGA DOURE YARCE 2 POUYTENGA POUYTENGA GOBKIN 3 KOUPELA 2 KOUPELA KAMSONGHIN 4 KOUPELA 1 DIALGAYE BAGBTENGA 5 TANSEIGA 6 TENSOBTENGA YALGO BISSIGA 7 ANDEMTENGA ANDEMTENGA ANDEMTENGA 8 KOUPELA KOUPELA DIMPALTENGA 9 KOUPELA KOUPELA GNINGA 10 KOUPELA KOUPELA TINI WAKO

37. KOULPELOGO N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 SOUDOUGUI SOUDOUGUI VILANGA 2 SOUDOUGUI SOUDOUGUI NALOANGA 3 YONDE YONDE WOBGO 4 COMIN YANGA COMIN YANGA ZONGHIN 5 COMIN YANGA COMIN YANGA KAKATI 6 DOURTENGA DOURTENGA DOURTENGA 7 FANGHA FANGHA KIONRE 8 YARGATENGA YARGATENGA KIONGO 9 YONDE YONDE LOUME 10 FANGHA FANGHA ZANDKOOM

REGION DES CASCADES 38. COMOE

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BANFORA III BANFORA DIARABAKOKO 2 MANGODARA MANGODARA SOKOURA I 3 NIANGOLOKO NIANGOLOKO TIERKORA 4 OUO OUO PAMBIE SOKOURA 5 OUO OUO SAFIA 6 OUO OUO BALIGOGO 7 SIDERADOUGOU SIDERADOUGOU SAMPOBIENNOUMOUSSO 8 SIDERADOUGOU SIDERADOUGOU KOUMBRIGOUAN 9 SOUBAKANIEDOUGOU SOUBAKANIEDOUGOU KATIERLA 10 TIEFORA TIEFORA SANGORA

39. LERABA N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 NIANKORODOUGOU NIANKORODOUGOU BAVIGUEKA 2 NIANKORODOUGOU NIANKORODOUGOU NAGUELEDOUGOU 3 NIANKORODOUGOU NIANKORODOUGOU DJONDOUGOU 4 SINDOU SINDOU SINDOU 5 KANKALABA KANKALABA KOLASSO 6 NIANKORODOUGOU NIANKORODOUGOU TAGOUASSONI 7 KANKALABA OUELENI KOBADAH 8 KANKALABA OUELENI OUTILA 9 LOUMANA LOUMANA NIANSOGONI 10 NIANKORODOUGOU DAKORO MOADOUGOU

50

REGION DES HAUTS BASSINS 40. HOUET

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BAMA BAMA NATEMA 2 BAMA BAMA SOUNGALODAGA 3 BAMA BAMA VALLEE DU KOU 4 BAMA BAMA BAMA 5 BAMA BAMA BADARA 6 BAMA BAMA SOUNGALODAGA 7 BAMA BAMA SOUROUKOUDOUGOU 8 BAMA BAMA BASSIAMA 9 BAMA BAMA DESSO 10 BOBO BOBO SELEKOUAN

41. KENEDOUGOU N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 KOUROUMA KOUROUMA FARA 2 N'DOROLA KAYAN DIONKELE 3 N'DOROLA N'DOROLA FAMBERLA 4 ORODARA 1 KOURINION SIPIGUI 5 ORODARA 1 KOURINION KOURINION 6 DJIGOUERA DJIGOUERA DJIGOUERA 7 DJIGOUERA DJIGOUERA SEREKENI 8 DJIGOUERA DJIGOUERA SOUBAGAGNEDOUGOU 9 ORODARA ORODARA DIERI 10 ORODARA ORODARA DIOSSOGO

42. TUY N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BEREBA BEREBA BIHOUN BOMBA 2 BEREBA BEREBA BOKUY 3 BEREBA BEKUY DARSALAMY 4 BEREBA BEKUY BOUETY 5 FOUNZAN KOTI DJINDJERMA 6 HOUNDE HOUNDE HOUNDE 7 HOUNDE HOUNDE YABIRO 8 KOUMBIA KOUMBIA MAKOGNADOUGOU

CENTRE NORD 43. SANMATENGA

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BARSALOGHO BARSALOGHO SOMYALKA 2 BARSALOGHO BARSALOGHO MADOU 3 BARSALOGHO BARSALOGHO KASSAYE 4 NAMISSIGUIMA NAMISSIGUIMA BALBOU 5 BOUSSOUMA BOUSSOUMA BENDOGO PEUL 6 KAYA KAYA SECT 4 7 KAYA KAYA TIBTENGA 8 KORSIMORO KORSIMORO OUIDIN 9 KORSIMORO KORSIMORO TOULGUERE PEUL 10 KORSIMORO KORSIMORO MEDERIN PEUL

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44. NAMENTENGA

N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 DARGO DARGO DAZARIN 2 DARGO DARGO KARBOLE 3 BOUROUM NAGBINGOU PELSE 4 BOUROUM NAGBINGOU PIRKOU 5 BOUROUM BOUROUM FOUBANDO 6 BOUROUM BOUROUM BARAO 7 YALGO YALGO MAMAGUEL 8 YALGO YALGO WAPASSI 9 YALGO YALGO KOULGONDA 10 YALGO YALGO POKIEN YIRI

45. BAM N° CEB DEPARTMENTS SITES/ VILLAGES 1 BOURZANGA BOURZANGA PISSELE 2 BOURZANGA BOURZANGA SANARE 3 GUIBARE GUIBARE SOUMA 4 GUIBARE GUIBARE BOKIN 5 TIKARE TIKARE IPALA 6 KONGOUSSI KONGOUSSI LOULOUKA 7 KONGOUSSI KONGOUSSI ZINIGMA 8 SABCE SABCE ROUNOU 9 ZIMTENGA ZIMTENGA ROMTENGHIN 10 ROLLO ROLLO TANLILI

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DIRECTION DES ETUDES ET DE LA PLANIFICATION

Directeur : M. Seydou KONATE Chef du Service éducative : Mme Binto OUEDRAOGO

+ 226 50 31 28 84