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Lundi 29 octobre 2018 - 1,10 € Édition Dijon 21D 779270000 Jusqu’à Jusqu’à -30 -30 % % 6, rue Gay-Lussac CHENÔVE 03 80 52 21 01 www.decorial.com MOQUETTE PVC - TISSUS - VOILAGES TAPIS - PEINTURES - PAPIERS PEINTS Helgi TOUTE VOTRE DÉCO EN UN COUP D’ŒIL Valable jusqu’au Valable jusqu’au 30/12/18 30/12/18 109290800 11, rue Jean-Baptiste-Say - CHEVIGNY-SAINT-SAUVEUR 03 80 63 61 35 - www.ecoflammes21.fr Le poêle à pellet le plus vendu en France Le poêle à pellet le plus vendu en France PRÉSENT À LA FOIRE GASTRONOMIQUE LIQUIDATION TOTALE Avant fermeture définitive Déclaration N°005/DR/2018 Route de Dijon - BEAUNE - Ouvert du mardi au samedi 111856000 263 000 VOITURES EN CÔTE-D’OR Photo archives Alicia WARCHOLINSKI En quoi roule votre voisin ? Notre dossier de trois pages (4 à 6) PAGE 2 ÉNERGIE La chaufferie au fioul du CEA Valduc fait polémique PAGE 8 FAITS DIVERS Voitures brûlées à Quetigny : il témoigne PAGE 10 POLITIQUE Dijon : la Cité de la gastronomie sème le trouble à droite PAGE 27 MUSIQUE Populaire et généreux comme Jamait Photo Jean-Yves ROUILLÉ

CEA Valduc fait polémique...le Dép ar te me nt installe se scou ve rt s au c u rdupav illo nCôte-d O r As siette de laFerme àl ©D irection Communication CD21 /J PL p hoto:A rnaud

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  • Lundi 29 octobre 2018 - 1,10 €Édition Dijon 21D

    7792

    7000

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    Jusqu’àJusqu’à -30-30%%

    6, rue Gay-LussacCHENÔVE

    03 80 52 21 01www.decorial.com

    MOQUETTE PVC - TISSUS - VOILAGESTAPIS - PEINTURES - PAPIERS PEINTS

    HelgiTOUTE VOTRE DÉCO EN UN COUP D’ŒIL

    Valable jusqu’auValable jusqu’au30/12/1830/12/18

    1092

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    11, rue Jean-Baptiste-Say - CHEVIGNY-SAINT-SAUVEUR03 80 63 61 35 - www.ecoflammes21.fr

    Le poêle à pelletle plus vendu en France

    Le poêle à pelletle plus vendu en France

    PRÉSENT À LA FOIRE GASTRONOMIQUELIQUIDATION TOTALE

    Avant fermeture définitiveDéclaration N°005/DR/2018

    Route de Dijon - BEAUNE - Ouvert du mardi au samedi

    1118

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    263 000 VOITURES EN CÔTE-D’OR

    ■ Photo archives Alicia WARCHOLINSKI

    En quoi roule votre voisin ?

    Notre dossierde trois pages

    (4 à 6)

    PAGE 2ÉNERGIE

    La chaufferie au fioul du CEA Valduc fait polémique

    PAGE 8

    FAITS DIVERSVoitures brûlées à Quetigny :il témoigne

    PAGE 10

    POLITIQUEDijon : la Cité de la gastronomie sèmele trouble à droite

    PAGE 27

    MUSIQUE

    Populaireet généreux comme Jamait

    ■ Photo Jean-Yves ROUILLÉ

  • RÉGI

    ON02

    CDO - 1

    ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONLE BIEN PUBLIC LUNDI 29 OCTOBRE 2018

    www.bienpublic.com

    Agence de LyonRédaction de Côte-d’Or 7 boulevard Chanoine-Kir 21000 Dijon

    TéléphoneTéléphoneRédaction : 04.78.14.76.00Rédaction : 03.80.42.42.42

    [email protected]

    WebWebwww.leprogres.fr/lyonwww.bienpublic.com

    Facebookwww.facebook.com/leprogres/lyonhttps://www.facebook.com/BienPublic21

    Nous l’évoquions dans nos éditionsdu 19 juin, on est désormais dansle concret. La chaufferie biomasse ex-ploitée par Agro énergie et qui a per-mis de chauffer le centre Commissa-riat à l’énergie atomique (CEA) Valduc pendant douze ans n’a pasrepris du service cet automne. « Nousavons redémarré notre chaufferie aufioul lourd au début du mois d’octo-

    bre », annonce le directeur du site duCEA Valduc, François Bugaut. L’ex-périmentation, qui alliait écologie etéconomie locale, est donc à l’arrêt,pour le moment.

    Une économie locale bousculée

    Bernard Penning, merrandier à Vou-laines-les-Templiers, qui fournissaitdes déchets de bois pour alimenter lachaudière biomasse, ne décolère pasdepuis qu’« on a appris, la semainedernière, par la personne qui nousachète le bois pour cette chaudière,que c’était fini. Ils vont désormaisfaire venir du fioul lourd par camion,ce qui va coûter beaucoup plus cher etne profitera pas à l’économie localeen plus d’être plus polluant. Mais on al’impression que comme c’est le con-

    tribuable qui paie, ce n’est pas gravepour eux. Mais nous, on est pénalisés,on gâche l’économie et l’écologie lo-cales. Cela représente une perte sècheminimum de 15 000 € pour mon ex-ploitation ».De son côté, Charles Schneider, mai-re de Salives, qui exploitait égalementla chaufferie biomasse du CEA Val-duc, ne sait « plus trop quoi en penser.Le CEA n’a pas changé sa position etje suis assez surpris de cette situation.La filière locale est cassée. Pour l’ins-tant, on est à l’arrêt pour cette activité.Malgré tout, on attend encore un peucar nous sommes prêts à redémarrers’il le faut et à être compétitifs par rapport au fioul lourd ». Selon lui, lechoix de repasser à l’énergie fossile vareprésenter un coût supplémentairede 500 000 à 1 million d’euros par an pour les contribuables du secteur.François Bugaut se justifie en expli-quant que c’est « une période transi-toire. En fait, nous espérons lancerl’appel d’offres pour une chaufferiebiomasse plus puissante avant le moisd’août. Cela prend du temps car il y aun gros travail de redéfinition techni-que. On compte repartir sur une chaufferie biomasse par la suite et onsouhaite travailler de nouveau avecles acteurs locaux. Mais pour l’ins-tant, il y a des règles de passation demarchés pour un établissement com-me le CEA Valduc. C’est pourquoinous sommes obligés de procéder decette manière ».

    Grégory VALLOIRE

    ■ La chaufferie au fioul du centre Commissariat à l’énergie atomique Valduc a été remise en marche début octobre. Photo archives LBP

    La chaufferie de Valduc faittoujours grincer des dents

    S A LI V E S É N E RGIE

    Alors qu’il avait recours à une chaufferie biomasse depuis dou-ze ans, le centre Commissariat à l’énergie atomique (CEA) Valduc est revenu à un mode de chauf-fage au fioul lourd. Les acteurs locaux ne comprennent toujours pas ce choix et auraient espéré un retour en arrière.

    Anne-Catherine Loisier, sénatrice et présidente de l’Association départemen-tale des communes forestières de la Côte-d’Or, est déçue de la fin de cette expérimentation. « Nous avions, avec le sénateur François Patriat, mobilisé l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, ndlr) sur laproblématique du rachat, par le CEA Valduc, de la chaufferie. On voulait quetous les acteurs se retrouvent autour de la table pour trouver une solution à lasuite de cette expérimentation positive. Cependant, il semblerait qu’il n’y aitpas d’avancée concluante entre les différents acteurs de ce dossier. Je ne comprends pas qu’ils ne poursuivent pas ce partenariat. Nous sommes de toute façon mobilisés sur ce sujet avec François Patriat. S’il le faut, on va creuser en tant que parlementaires et voir comment on peut agir au niveau du gouvernement car il y a quelque chose qui nous échappe là-dessus. »

    Des parlementaires mobilisés

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    CDO - 1

    ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONLUNDI 29 OCTOBRE 2018 LE BIEN PUBLIC

    www.bienpublic.com

    Charolais et Auxoisà l’honneur

    le Département installe ses couvertsau cœur du pavillon Côte-d’Or

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    du2 au5novembre

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    Un endocrinologue qui par-le d’AVC ? Logique, enfait, quand on sait que l’acci-dent vasculaire cérébral estl’une des principales causesde mortalité chez le diabéti-que de type 2. Le professeurBruno Vergès, chef du serviceendocrinologie, diabétologieet maladies métaboliques auCHU Dijon, nous apporte unéclairage sur les complica-tions cardio-vasculaires dudiabète, qui sont à l’origine de21 000 décès chaque année.

    AVC et diabète, quel est le lien ?« Les AVC surviennent dansdes populations à risque dontles diabétiques font partie.Un AVC, c’est soit un vais-seau qui saigne dans le cer-veau, soit un vaisseau qui sebouche. Ce dernier cas de fi-gure est le plus fréquent chezles diabétiques. Pour eux, lerisque de faire un infarctus dumyocarde est multiplié partrois et le risque de faire unAVC est multiplié par deux.Le problème est qu’une partiedes patients ignorent leur dia-bète (type 2, ndlr) car il n’en-traîne aucun signe. Bien sou-vent, c’est à l’occasion d’unAVC ou d’un infarctus qu’onse rend compte qu’il y a dudiabète. Tout cela aurait puêtre pris en charge en amontpar des mesures simples. »

    Combien y a-t-il de diabéti-ques en France ?« On estime en France le nombre de cas entre 4 et5 millions. Ce chiffre com-prend les patients sous traite-ment. Mais s’ajoutent à celaceux ayant juste des mesureshygiéno-diétetique à suivre, que nous avons du mal à comptabiliser, et, enfin, lesdiabétiques qui s’ignorent. L’idéal serait que chacun fas-se une fois par an un dosagede glycémie. C’est un problè-me de santé publique. Le dia-bète est très prégnant dansnotre société et il est en aug-mentation dans le monde,surtout dans les pays en voiede développement. »

    D’où l’importance de cette Journée de prévention ?« Oui. Tout cela a un coûthumain et financier à prendre

    en compte. On a intérêt àcommuniquer le plus et le plus clairement possible auprès des gens pour les inci-ter à la prévention autour dudiabète et des risques qui endécoulent. Mais aussi auprèsdes patients connus, afin deprévenir un AVC, en les inci-tant à contrôler leur diabète,leur pression artérielle, leurcholestérol et aussi à éviterl’excès de sel. Les mesuresdiététiques ne sont pas si res-trictives que l’on imagine, cen’est pas un régime qui sup-prime tout, mais un retour àun mode de vie sain, avec unebonne activité physique et une surveillance du poids. »

    Propos recueillis parAmandine ROBERT

    INFO “L’AVC, parlons-en”, ce lundi, de 9 à 17 heures, dans le hall A du CHU de Dijon.

    D I J O N S A N T É

    Diabète de type 2 : deux fois plus de risques d’avoir un AVC

    ■ Les diabétiques ont plus de risques que le reste de la population de faire un AVC ou un infarctus. La meilleure solution reste la prévention. Photo d’illustration Martine OSSOLA

    Ce lundi a lieu la Journée mondiale de l’accident vas-culaire cérébral. L’occasion de mettre l’accent sur un facteur de risque important dans la prévention de l’AVC : le diabète de type 2. Expli-cations avec le professeur Vergès du CHU de Dijon.

    À 21 heures, la somme récoltée approchait les40 000 € et soixante-douze lots n’avaient pasencore été soumis aux enchères. Dimanchesoir, une “petite” vente de vins était organiséeen faveur de l’association César marche avecvous. L’événement a attiré près de deux centsacheteurs, venus enchérir pour des bouteillesparfois exceptionnelles : une La Tâche 2003du domaine de la Romanée Conti est, parexemple, partie rapidement pour 4 500 € peuavant 21 heures, alors qu’un mathusalem (6 litres, soit 8 bouteilles) de Bâtard Montra-chet du domaine Ramonet avait atteint le prixde 9 500 €, plus tôt dans la soirée.

    Un mathusalem vendu 9 500 €La vente était rythmée par Olivier Camille, habituellement liquoriste, qui s’était mué encommissaire-priseur bénévole pour l’occa-sion, sous l’œil amusé des parents du petitCésar, Marine et Pierre Lafont, sur une idée dela jeune Léa Sanchez. Les parents ont d’oreset déjà annoncé vouloir pérenniser le rendez-vous une fois par an. Leur fils, bientôt 5 ans,souffre des symptômes d’un cytomégalovirus(CMV) et doit se rendre aux États-Unis dansquinze jours pour se faire opérer du dos et desjambes. L’association qui porte son nom doit également venir en aide à d’autres familles,auxquelles Pierre Lafont pensait « déjà », hiersoir, alors que les prix s’envolaient.

    Manuel DESBOIS

    BE AUNE VITICULTURE

    Une vente de vins caritative qui fait recette

    ■ Le père de César pouvait avoir le sourire, dimanche soir. Photo Manuel DESBOIS

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    www.bienpublic.com

    LE BIEN PUBLIC LUNDI 29 OCTOBRE 2018

    ÉVOLUTION

    nLes marquesqui connaissent la plus forte progressiondans le départementKia : + 59,82 % avec 179 ventesInfiniti : + 57,89 %avec 30 modèles vendusJaguar : + 44 % avec 36 modèles vendusHonda : + 39,39 %avec 46 exemplaires vendusHyundai : + 37,09 %avec 207 modèles vendus.nLes marquesqui connaissent la plus forte baisse dans le départementLand Rover : - 25,40 % (47 voi-tures vendues)Seat : - 14,29 % (150 voitures vendues)Audi : - 13,43 % (290 voitures vendues)Skoda : - 12,23 % (122 voitures).

    LES TOPS, LES FLOPS

    nMarques les plus vendues depuis le 1er janvierPeugeot : 2 272 exemplaires. Modèle phare : 208.Renault : 1 864. Modèle phare : Clio.Citroën : 1 118. Modèle phare : C3.nMarques grand publicles moins venduesdepuis le 1er janvierSmart : 4Mitsubishi : 17Land Rover : 47Honda : 46Jeep : 51.nNombre de véhicules premium vendusdepuis le 1er janvierPorsche : 40Jaguar : 36Cadillac : 18Maserati : 3.

    La journée dédiée à la mobilité électrique organisée mercredi au circuit de Prenois par EDF a permis de découvrir des véhicules qu’on croise peu sur nos routes. L’occasion de s’intéresser au parc roulant de notre département, qui compte 263 000 voitures. En quoi circulent les Côte-d’Oriens ? Quelles sont les marques qui ont la cote ? Quel budget et quel âge moyen pour ces véhicules ? Bernard Guyot, président du Conseil national des professions de l’automobile de Bourgogne-Franche-Comté, analyse tous les chiffres de la filière.

    Marie MORLOT

    GRAND FORMAT Découvrez également notre reportage sur les voitures électriques en page 6.

    C Ô T E - D ’ O R GR A N D FOR M AT “ LE PA R C A U TOMOBILE ”

    ■ En Côte-d’Or, on compte une voiture pour deux habitants. Photo d’illustration Julio PELAEZ

    Bernard Guyot, président du Con-seil national des professions de l’automobile de Bourgogne-Fran-che-Comté, nous donne les clefs pour comprendre la situation duparc automobile dans le départe-ment.

    Le marché local de la vente de voitures neuves est plus dynami-que qu’au niveau national. Les voitures premium ont également lacote. Sommes-nous dans un dé-partement qui aime les voitures et qui a les moyens de se les payer ?« Oui. Il y a, ici, un environnementéconomique qui favorise l’investisse-ment. Une voiture, c’est environ20 000 €. Les Côte-d’Oriens n’achè-tent pas forcément les voitures d’en-trée de gamme, ils ont un budget plusélevé que dans les autres départe-ments de la Bourgogne. La vente detrois Maserati ou de trente-six Jaguardans le département depuis le1er janvier en est la preuve. »

    L’âge moyen d’une voiture en cir-culation est de neuf ans. Cette moyenne va-t-elle croître ou bais-ser dans les années à venir avec la chasse au diesel, les primes à la casse et le boom de l’électrique ?« C’est la grande question. Les pro-fessionnels du secteur se regardenten chiens de faïence mais on sait quenous allons entrer dans une phasecompliquée. L’évolution des normesécologiques ne va pas provoquer unboom des achats de voitures neuvesou électriques. C’est simple : plus ontouche à leur portefeuille, moins lesgens sont écolos. Aujourd’hui, les

    modèles propres sont beaucoup tropchers pour eux. »

    Cette chasse au diesel, amorcée par le gouvernement dès 2015, porte-t-elle déjà ses fruits ?« Il y a 38 millions de voitures sur leterritoire français : avant de pouvoirrenouveler le parc entièrement, ilfaudra deux ou trois générations. Parailleurs, l’outil industriel des cons-tructeurs, calibré pour construiredes moteurs diesel, n’est pas aussisouple. Ils ne pourront pas s’adapteraussi vite que l’on veut. C’est touteune filière qui doit évoluer, avec denombreux emplois qui sont en jeu.Et puis, je rappelle que le diesel rejet-te moins de CO2 que l’essence, quipollue plus. Ce qui est le plus dange-reux dans le diesel, ce sont les rejetsd’oxyde d’azote, que l’on arrive àfiltrer de plus en plus. Je rappelleaussi qu’une essence consomme plusde carburant fossile… Ce diesel bashing ne suffit pas. »

    La sous-traitance est peu présente dans notre département, mais les emplois de service sont nombreux, avec 1 026 entreprises travaillant autour de l’automobile et 3 439 salariés. Ce secteur embauche-t-il ?« Oui, il est vrai que la sous-traitanceautomobile est un secteur plus forten Franche-Comté. Mais ici, nousavons énormément d’activité autourde l’automobile. Nous manquonsd’ailleurs cruellement de main-d’œuvre dans les métiers de la méca-nique et de la carrosserie. C’est unproblème de formation à la base. »

    Bernard Guyot : « Les Côte-d’Oriens ont les moyens de se faire plaisir »

    La région Bourgogne-Fran-che-Comté est l’une des pre-mières régions automobilesde France, avec 45 000 em-plois salariés, soit un tiersde l’emploi industriel. Maisla moitié de ces emplois sesituent dans le bassin de Belfort-Montbéliard-Héri-court, avec le site sochaliende PSA et son importantmaillage d’entreprises. En Côte-d’Or, la filière sous-traitance ne représente que moins de 3 % de l’emploi, sauf à l’est dudépartement, où ce chiffre grimpe à 5 %. En revanche, les métiers deservice autour de l’automobile (garagistes, commerciaux, carrossiers…)représentent près de 3 500 salariés dans le département.

    Une filière qui compte dans la région

    ■ La filière auto représente 45 000 emplois dans la région. Photo L’Est républicain/Lionel VADAM

    Renault, Peugeot ou Maserati : en quoi roule votre voisin ?

  • 05ÉCONOMIE BOURGOGNE CÔTE-D'OR

    CDO - 1

    Le parc automobile des particuliersCôte-d’Or

    Vente d’automobiles de janvier à septembre 2018

    Marquesles + venduesvéhicules neufs

    1er2e 3eRenault1 864 voituresvendues Citroën1 118 voituresvendues

    Peugeot2 272 voituresvendues

    Modèle phare :208

    Modèle phare :Clio 4

    Modèle phare :C 3

    Les+ fortesprogressions

    Kia+ 59,82 % (179 voitures vendues)

    Infiniti+ 57,89 % (30 voitures vendues)

    Jaguar+ 44 % (36 voitures vendues)

    Honda+ 39,39 % (46 voitures vendues)

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    Les+ forteschutes

    Land Rover - 25,4 % (47 voitures vendues)

    Seat - 14,29 % (150 voitures vendues)

    Audi - 13,43 % (290 voitures vendues)

    Skoda - 12,23 % (122 voitures vendues)

    33 90933 90933 90962% des voitures

    vendues ont plus de 5 ans(64% en France)

    Voitures d’occasionVoitures neuves11 58811 588

    + 8,78 % par rapportà la même période l’an dernier

    (+ 6,52 % en France)

    74,5 %occasions

    25,5 %neuves

    Parts demarché

    2Nombred’habitantspar véhicule

    9 ansÂgemoyen des véhiculesen circulation (identiqueà la moyenne nationale)

    263 000Nombre de véhicules ‘‘particuliers’’qui circulent sur les routesdu département

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    C Ô T E - D ’ O R GR A N D FOR M AT “ LE PA R C A U TOMOBILE ”

    ➤ En Côte-d’Or, il y aune voiture pourdeux habitants

    Renault, Peugeot ou Maserati : en quoi roule votre voisin ?

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    CDO - 1

    ÉCONOMIE BOURGOGNE CÔTE-D'OR LE BIEN PUBLIC LUNDI 29 OCTOBRE 2018

    www.bienpublic.com

    Bourgogne-Franche-Comté Mobi-lité électrique a fait les comptes :depuis le 1er janvier, dans notre ré-gion, il ne s’est vendu que 944 voitu-res électriques. Cela représente, se-lon nos calculs, très exactement1,4 % du volume total de voituresneuves immatriculées en Bourgogne-Franche-Comté depuis le début del’année. Soit pas grand-chose.« Il y a trois facteurs majeurs quiexpliquent ce faible succès : d’abordles prix, bien sûr, avec une technolo-gie qui n’est pas encore totalementamortie, une offre qui n’était pas con-sidérable jusqu’ici et un manque depédagogie auprès des automobilistes,qui pensent beaucoup de choses faus-ses sur l’électrique », détaille LaurentPerrault, président de Bourgogne-Franche-Comté Mobilité électrique.C’est en partie pour faire sauter cesbarrières qu’EDF a organisé unejournée de la mobilité électrique aucircuit de Dijon Prenois, mercredi. Yétaient représentées treize grandesmarques automobiles pour un parcde démonstration d’une quarantainede voitures : Tesla Model S, NissanLeaf, mais aussi d’étonnantes Pors-

    che Panamera e-Hybrid rechargea-bles ou Jaguar i-Pace (lire parailleurs).

    500 bornes accessibles au public« Tous les modèles montrent claire-ment qu’il y a une vraie accélérationsur ce marché : les gammes tout élec-trique s’étoffent et il commence mê-me à y avoir un marché d’occasion.Au jourd’hu i , pour moins de

    10 000 €, vous avez une Zoé ou uneLeaf », garantit le président, qui pré-cise qu’un récent sondage, mené parles associations Avere-France et Mo-bivia, révèle que « 35 % des Françaisenvisagent de passer à l’électrique ».Reste un dernier frein majeur : celuidu chargement. Avec seulement 500 bornes accessibles dans des lieuxpublics en Bourgogne-Franche-Com-té (soit 10 % du parc, la majorité des

    stations étant privées), les partenai-res et collectivités devront mettre uncoup d’accélérateur pour rendre lescharges plus faciles. EDF, via sa filia-le Izivia, promet, par exemple, defaire des efforts, en déployant300 nouvelles bornes à recharge rapi-de en France, pour monter à 500 lenombre de stations sur les axes auto-routiers.

    Marie MORLOT

    B O U R G O GN E - F R A N C H E - C O M T É GR A N D FOR M AT “ LE PA R C A U TOMOBILE ”

    Moins de 1,5 % des voitures neuves sont des modèles électriquesLes véhicules électriques jouis-sent d’une visibilité de plus en plus forte sur notre territoire. EDF a d’ailleurs organisé, mercredi, une journée dédiée à la mobilité électrique sur le circuit de Prenois.

    ■ L’ensemble des partenaires présents à la journée de la mobilité électrique d’EDF. Photo T. HAZEBROUCK

    Les marques premium ontdésormais toutes au moinsun modèle en version hy-bride ou tout électrique. Ja-guar vient d’ailleurs de sor-tir la i-Pace, premier SUVdu constructeur britanni-que fonctionnant entière-ment sur une batterie de90 kWh.Nous avons pu faire un es-sai sur le circuit de DijonPrenois. Première surpri-se : ce ne sont pas les lignesde la voiture, qui en rappel-lent d’autres, c’est le silen-ce absolu des moteurs. Ja-guar nous a habitués à desV8 rugissants : il faudra dé-sormais se faire au mutis-me du félin.Au volant, il faut être extrê-mement vigilant à l’appro-che de zones piétonnes :en arrivant sans un bruit,les 2,2 tonnes et plus de2 mètres d’envergure de labête peuvent surprendre.

    Une fois les passants dansle rétroviseur, on peut tes-ter le dynamisme des deuxmoteurs de 200 CV cha-cun, offrant un mons-

    trueux couple de 696 Nm(0 à 100 km/h en 3,9’’).C’est la même force detraction qu’une Lambor-ghini Aventador. Pas mal

    pour une voiture « à batte-rie » à l’autonomie maxi de480 km. La tenue de routeest irréprochable et les fini-tions dans l’habitacle, fidè-

    les aux standards des Bri-tish.Problème majeur, il n’y aplus de boîte de vitesses etdonc plus d’embrayage surles électriques. La condui-te s’en trouve radicalementtransformée. On n’a mêmepresque plus besoin d’ap-puyer sur la pédale defrein : lâcher l’accélérateurdéclenche un frein moteurbien assez puissant pourralentir la voiture toute seule. « C’est sûr que lespuristes ne seront pas sé-duits par la Jaguar électri-que, nous visons un nou-veau public », confirmeGuillaume Yvon, respon-sable grands comptes chezJaguar-Land Rover.A f f i chée à pa r t i r de78 400 €, la i-Pace devientla concurrente européen-ne directe des Américainesde chez Tesla.

    Marie MORLOT

    Jaguar i-Pace : le félin sur batterie séduira-t-il les puristes ?

    ■ La Jaguar i-Pace développe 400 chevaux répartis sur deux moteurs. Photo M. Mo.

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    CDO - 1

    ÉCONOMIE BOURGOGNE CÔTE-D'ORLUNDI 29 OCTOBRE 2018 LE BIEN PUBLIC

    www.bienpublic.com

    Pendant trois jours,du 24 au 26 octobre, une cinquantaine de personnes ont participé à un hackathon organisé par la Banque populaire Bourgogne-Franche-Comté sur le thème “attirer et fidéliser les jeunes”. Cet événementa été lancé en partenariat avec la Burgundy school of business (BSB) et l’école d’ingénieurs du Cesi.Sept équipes composées d’étudiants de la BSB, d’élèves du Cesi et de collaborateurs de la Banque populaire ont partagé leurs idées et leurs compétences pour trouver une solution à la problématique qui leur était donnée. Vendredi après-midi, à travers des pitchs, chaque équipe a présenté son projet devant un jury. Ce dernier a finalement retenu la proposition de l’équipe rose (lire par ailleurs), car elle est facilement applicable et répond à de nombreuses problématiques. L’objectif final est de déployer concrètement cette solution au sein de la Banque populaire.

    Anne-Lise BERTIN

    C Ô T E - D ’ O R U NI V E R SI T É

    Banque populaire : quelles solutions pour attirer et fidéliser les jeunes ?

    “Participe pop”, c’est le nomde la solution mise au pointpar l’équipe rouge. Lorsqueles parents ouvrent un comp-te pour leur enfant, automa-tiquement, un système de cu-mul de points est mis enplace. Tout au long de sa vie,à chaque événement (bacca-l au ré a t , p r emie r s a l a i -re, etc.), le jeune gagnera despoints. Cela lui permettra, aumoment où il voudra souscri-re un prêt bancaire, d’obtenirun meilleur taux ou une ré-duction de frais de dossier.

    Un système de points avantageux

    ■ L’équipe rouge. Photo Ph. B.

    L’équipe gagnante (l’équiperose) est partie du constatque les jeunes se sentent misà l’écart des offres proposéespar les banques. « Ils ne s’yretrouvent pas, car les offressont mal organisées », esti-me Guy Nouguier, collabora-teur de la Banque populaireBourgogne-Franche-Comté.En partant du principe queles jeunes communiquent

    aujourd’hui essentiellementavec leur mobile, le groupe aimaginé une application dont le but sera de mettre àleur disposition des offres or-données. À travers cette so-lution, le jeune pourra for-muler d i rectement sesbesoins et, automatique-ment, l’application fera, pourlui, le tri entre les différentespropositions de la banque.

    Une application bancaire personnalisée pour les jeunes

    ■ Les membres de l’équipe rose. Photo Philippe BRUCHOT

    Alicia, c’est le nom du forum communautaire dédié aux jeunes imaginé par l’équipe bleue. Ce forum serait acces-sible via une application mobile et permettrait de répondre à toutes les ques-tions que se posent les jeu-nes. Si les informations don-nées ne suffisent pas, le jeune sera mis en relation avec une plateforme télépho-nique. Et, en dernier recours, il pourra prendre rendez-vous avec son conseiller bancaire.

    ■ L’équipe bleue. Photo Ph. B.

    Un forum communautaire

    Accorder aux jeunes la mêmebienveillance qu’aux clients pre-mium de la banque, c’est la solu-tion de l’équipe orange. Cettebienveillance se décline autourde cinq thèmes : l’écoute avecun rendez-vous en présentielune fois par an, l’accompagne-ment dans les bons et les mau-vais moments, le contact mêmequand le jeune se trouve àl’étranger, une offre personnali-sée en fonction des besoins et lamise à disposition d’un réseaud’experts.

    Apporter de la bienveillance

    ■ L’équipe orange. Photo Ph. B.

    L’équipe blanche s’est penchée sur le moyen de créer du lien avec le jeune en amont du mo-ment où il va devoir faire appel à une banque. Leur idée serait d’organiser des conférences de manière désintéressée, avec une présentation générale de la banque dans tous les lycées de la région Bourgogne-Franche-Comté. Ce serait une rencontre pédagogique avec un contenu vulgarisé. Pour que, plus tard, le jeune se souvienne de ce rendez-vous.

    ■ L’équipe blanche. Photo Ph. B.

    Une sensibilisation auprès des lycéens

    La solution de l’équipe noire : créer une relation privilégiée entre le conseiller et le jeune. L’équipe pense qu’au-delà du prix, le jeune recherche de la disponibilité. Leur idée serait de créer un espace jeunes avec des conseillers dédiés, decréer des événements avec l’université et de rapprocher géographiquement la banque du milieu étudiant.

    Créer une relation privilégiée entre le conseiller et le jeune

    ■ L’équipe noire. Photo Ph. B.

    UN PARTENARIAT

    L’idée de l’équi-pe jaune se résume en une phrase. Il ne faut pas changer les jeunes, mais il faut changer les conseillers pour qu’ils puissent être plus pro-ches de leurs jeunes clients. Leur solution consiste à mettre en place des formations et organiser des con-férences avec des témoignages de jeunes.

    ■ L’équipe jaune. Photo Ph. B.

    Étudier les attentes des jeunes

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    CDO - 1

    ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGIONLE BIEN PUBLIC LUNDI 29 OCTOBRE 2018

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    Dimanche matin, la fumée quis’échappait de l’entrepôt se mê-lait aux nuages bas. Seules la forteodeur de plastique brûlé et la présen-ce de plusieurs véhicules de pom-piers trahissaient l’impressionnantincendie qui s’était déroulé dans lanuit, immortalisé dans des vidéosdiffusées sur les réseaux sociaux etsur le site Internet du Bien public.

    50 pompiers mobilisés pendant la nuit

    Au bord de l’autoroute A6, l’entre-prise RTP fabrique des granules deplastique. Malgré le sinistre, qui adétruit dans la nuit les 3 000 mètrescarrés d’un entrepôt de stockage,Christian Wille, responsable du site,voulait voir le positif : « Le feu n’afait aucune victime car personne netravaille le week-end. Les employés

    font les trois huit du lundi matin à5 heures au samedi matin à 5 heu-res ». L’incendie n’a visiblement pasatteint l’outil de production, mais anécessité d’importants moyens pourlutter contre les flammes. Cinquan-

    te sapeurs-pompiers ont participé àl’intervention, à l’aide notammentde cinq engins-pompe et de deuxéchelles venues de Dijon et Beaune.Un poste de commandement a éga-lement été installé.

    Dimanche matin, les pompiers de-mandaient d’éviter le secteur pourfaciliter leur intervention. Ils sontrestés sur place une partie de lajournée.

    M. D.

    B E A U N E FA I T S DI V E R S

    Violent incendie dans un entrepôt de stockage de plastiqueDans la nuit de samedi à diman-che, vers 23 h 50, un violent incendie s’est déclaré dans un entrepôt de stockage de plasti-que de la société RTP, implantée dans la zone industrielle de Beaune-Vignoles. Aucune victime n’est à déplorer.

    ■ Un incendie impressionnant s’est déclaré vers minuit dans un entrepôt de stockage de la société RTP, située au bord de l’autoroute A6, dans la zone industrielle de Beaune-Vignoles. Photo Manuel DESBOIS

    Dimanche, vers 3 heures, à Dijon,un homme qui logeait chez son ex-conjointe a constaté qu’un autrehomme était avec elle dans son lit.Très en colère, l’ancien compagnonaurait alors menacé de mort l’autrehomme avec un couteau et lui

    aurait donné une gifle. Placé en gar-de à vue, l’agresseur a reconnu lesfaits et a déclaré avoir eu un « coupde sang ». Il fera l’objet d’un rappelà la loi car la femme n’a pas souhaitédéposer plainte.

    V. L.

    DI JON FAITS DIVERS

    Il découvre son ex au lit avec unautre homme : menace de mort

    Dimanche, entre 5 heures et 5 h 15, les habitants des pa-villons de la petite place situéeprès de la rue Saint-Fiacre à Quetigny ont été réveillés par les crépitements des flammes. Trois voitures étaient en effet en proie à un incendie.L’un des propriétaires est ef-fondré. « Ils ont pris ma Re-nault Twingo, qui était fermée à clé et stationnée devant mongarage au 35, rue Saint-Fiacre.Elle a été déplacée et position-née derrière des véhicules ga-rés en face. Le feu aurait d’abord été mis à ma voiture. Ils’est propagé aux deux autres véhicules. J’ai aussitôt appelé les sapeurs-pompiers. »Les gendarmes de la brigade de Quetigny sont arrivés les premiers sur les lieux. « En at-tendant l’arrivée des secours, on a essayé d’éteindre le feu à l’aide de tuyaux d’arrosage,mais sans succès », nous a in-diqué l’une des victimes. « J’étais en pleurs », témoigne-

    t-elle. Une fois le feu éteint, lestrois véhicules ont été embar-qués à la casse.Un adjoint s’est rendu sur pla-ce. Dans un communiqué dif-fusé dimanche soir, le maire Rémi Détang a dénoncé des « actes de vandalisme intolé-rables » et insisté sur la « né-cessité d’une très grande sévé-r i t é e t d e s a n c t i o n s exemplaires pour les auteurs, qui ne manqueront pas d’être identifiés grâce à l’enquête ».

    QUE TIGNY FAITS DIVERS

    Véhicules en feu : des actes « intolérables » pour le maire

    ■ Photo d’illustration LBP

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    CDO - 1

    ACTU FORUMLUNDI 29 OCTOBRE 2018 LE BIEN PUBLIC

    www.bienpublic.com

    GRAINE DE MOUTARDE

    par Hugues SOUVERBIE

    Nous y viendrons tous, ce n’est plus qu’une question de temps. Il faut juste attendre que l’État fasse un effort absolument considérable. La voiture électrique, qui n’était qu’illusion au début de ce siècle, est désormais fiable, souvent belle avec ses petites lumières bleues et, pour le haut de gamme, aussi performante que les sportives italien-nes les plus séduisantes. Le bruit en moins. Évidemment, lesmodèles hallucinants comme cette Jaguar que nous vous présentons en page 6 restent très chers, tandis que, léger problème, les voitures électriques les plus « abordables » nele sont pas encore vraiment. Ça va venir, puisqu’arrivent déjà sur le marché de l’occasion les premières “voitures à batteries”. L’offre et la demande vont réguler tout cela. Les prix vont s’aligner et dicter leur loi. Ils le font toujours. Vousverrez, tout bientôt, mi-novembre, ceux du diesel et de l’essence vont méchamment orienter l’opinion contre l’État… À lui justement de faire des choix forts, les bons si possible, pour que la France rattrape les quelques trains de retard qu’elle a, par exemple, sur les pays scandinaves. Vousvoulez recharger votre voiture électrique à Stockholm ou àCopenhague ? Garez-vous et branchez-vous…

    Le modèle social scandinave est aussi branché sur 220 volts

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    Jusqu’ici, c’est surtout la majorité di-jonnaise (Ville et Métropole) ainsique des chefs d’entreprise qui récla-maient l’abandon des recours contre le projet de la Cité de la gastronomie. En particulier celui du groupe Agir pour Dijon (*), emmené par le conseiller d’op-position Emmanuel Bichot (LR), candi-dat déclaré à la mairie de Dijon. Mais lasituation vient brutalement d’évoluer, avec l’appel au retrait de ces recours par plusieurs élus… de droite !C’est le groupe d’opposition Dijon en-semble qui a dégainé le premier, jeudi, via un communiqué. « Nous sommes favorables [à ce] projet. […] Le projet estactuellement bloqué par des recours juridiques qui freinent les investisseurs et paralysent l’accès aux financements. […] Nous souhaitons que ces recours soient retirés et que cesse cette pénible obstruction. » Contacté, le président dugroupe Dijon ensemble, Laurent Bour-guignat (LR), précise : « Les chefs d’en-treprise sont nombreux à nous dire “On a faim, on veut bosser sur ce pro-jet”. Il faut entendre leur cri. Il y a, là-dessus, une unanimité économique et un vaste consensus politique ».

    Rémi Delatte :« Dijon prend du retard »Vendredi, c’est le député Les Républi-cains de la deuxième circonscription deCôte-d’Or, Rémi Delatte, qui s’est fendud’un post sur sa page Facebook. « Le projet de la Cité […] est une opportuni-té pour notre Métropole et tout le terri-toire de la Côte-d’Or. […] Les recours […] deviennent aujourd’hui une mena-ce pour le projet mais, plus encore, pour l’activité économique et l’investis-sement qu’il induit. Ceux-ci ont donc, naturellement, vocation à être retirés

    pour permettre aux entreprises et aux acteurs locaux de remettre sur les rails ce projet de valorisation de notre terri-toire. Cela s’impose d’autant plus que Dijon prend du retard face à d’autres projets du réseau comme Lyon, pour-tant moins ambitieux que le nôtre. »

    Emmanuel Bichotdroit dans ses bottesMalgré ce coup de pression venu de son propre camp – qui rappelle, s’il en était besoin, que, décidément, la droite est loin d’être unifiée à Dijon –, Emma-nuel Bichot ne cède pas un pouce. « LaCité […] est un projet important […]. Elle ne peut néanmoins se faire dans n’importe quelles conditions, ni pour lecontribuable ni pour les projets du terri-toire ni pour les entreprises locales. No-tre recours ne pourrait être retiré que sides réponses étaient apportées sur les trois points les plus litigieux » (lire par

    ailleurs). Le chef de file d’Agir pour Dijon indique avoir écrit à ce sujet au maire, François Rebsamen (PS), et at-tendre sa réponse.

    Sébastien GRACIOTTI

    (*) Il y a quatre recours. Le plus gênant, selon la Ville, est celui du groupe Agir pour Dijon, qui remet en cause la vente de l’ancien hôpital général au groupe Eiffage. Il est pendant devant la cour administrative de Lyon (depuis le 9 septembre 2016). Pendant devant cette même cour (depuis le 9 juin 2017), un deuxième recours concerne la décision de la Commission nationale d’aménagement cinématographique (Cnac), qui s’est prononcée en faveur des deux projets de cinémas. Enfin, deux recours ont été déposés par des riverains contrele permis de construire du pôle culture(le 20 septembre 2017).

    ■ La Cité de la gastronomie devrait ouvrir ses portes en 2020.Photo archives Rémy DISSOUBRAY

    La Cité de la gastronomie sème le trouble à droite

    D I J O N P OLI T IQU E LO C A LE

    Le groupe d’opposition de droite Dijon ensemble a appelé, jeudi,au retrait des recours contre la Cité de la gastronomie. Aussitôt suivi, vendredi, par le député Les Républicains Rémi Delatte. Or, le recours le plus gênant est celui d’Emmanuel Bichot (LR), candi-dat aux municipales de 2020…

    S’il appelle au retrait des recours concernant le projet de la Cité de la gastronomie, Laurent Bourguignat (LR) demande également au maître d’œuvre, Eiffage, des garanties pour l’emploi local. « Nous souhaitons des engagements clairs et fermes pour garantir aux entreprises locales, en particu-lier aux PME, de participer largement à ce chantier, qui représente 250 M€ d’investissement », lâche le président du groupe Dijon ensemble. « Nous n’avons pas de liste des entrepreneurs retenus, ni de la répartition des marchés.Si on peut avoir davantage de transparence là-dessus et que cela permet d’accélérer le retrait du recours qui bloque, j’encourage Eiffage à le faire. »

    Laurent Bourguignat demande à Eiffagedes engagements pour l’emploi local

    REPÈRE

    nLes trois points litigieux du projet de la Cité, selon Emmanuel Bichot1-. Le renoncement de la Ville à conserver la propriété du foncier pour le “pôle culture”, perdant ainsi tout contrôle sur le devenir du cœur du projet.2-. L’absence de contrat de droit public, qui prive les entreprises locales de garanties pour accéder aux marchés.3-. Une perte pour le CHU de Dijon, du fait d’une minoration injustifiée du prix d’achat au titre des voiries.

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    ACTU DIJONLUNDI 29 OCTOBRE 2018 LE BIEN PUBLIC

    www.bienpublic.com

    Avenue Gustave-Eiffel, à Dijon, plu-sieurs habitants se montrent réservésquant aux actions de Suez dans leur quartier. C’est le cas, par exemple, de Va-lérie Guillaume. Il y a un an, elle faisait installer un adoucisseur d’eau chez elle. Le fabricant lui avait expliqué que les cartouches filtrantes étaient à changer « une à deux fois par an ». Bilan des cour-ses, c’est en moyenne « toutes les trois semaines » que s’opère la rotation, la car-touche prenant rapidement une colora-tion noire à la place de son teint blanc d’origine. « À cause des résidus qui se trouvent dedans, on se rend compte que la pression diminue », remarque Valérie Guillaume.Dans son secteur d’habitation, dont les canalisations, trop petites, n’ont pas été concernées par l’Ice pigging (lire ci-des-sus) mais ont été purgées, d’autres rési-dents déplorent également la qualité de leur eau du robinet.Pour Vincent Haucq, il s’agit d’un pro-blème qui intervient « par période ». Il préfère consommer de l’eau minérale. Même constat pour Ghislaine Pascaud, qui ne consomme plus son eau du robi-net depuis un mois. « Je me lave même

    les dents avec de l’eau minérale. On con-somme deux à trois litres par jour, ça a uncoût », remarque-t-elle. Pour Anne Pari-ze, qui avait témoigné dans nos colonnesà l’époque, le problème de « l’eau jaune »s’est reproduit « deux fois ces quinze der-niers jours ».

    De son côté, l’exploitant, Suez, précise : « Quarante des quarante-cinq kilomè-tres du réseau ont été analysés. Dès qu’il y a un problème, on encourage les habi-tants à nous contacter ». Actuellement, l’agence enregistre « dix à quinze signa-lements par mois », soit bien moins que

    lors de l’épisode de 2017. À chaque appelreçu, une intervention est prévue. Lors-qu’ils se déplacent, les techniciens de Suez procèdent à des purges. D’autres sont opérées de manière aléatoire dans le secteur, en moyenne « dix à quinze parjour ».

    Les prélèvements se poursuivent jusqu’à mi-novembrePour l’heure, « aucune trace de manga-nèse n’a été trouvée ». Les prélèvements sur le reste du réseau se poursuivront jus-qu’à mi-novembre. « Nous restons vigi-lants. Une équipe de quatre personnes est dédiée à ce secteur et nous invitons les riverains à se manifester auprès de nos services en cas de problème au 0.977.408.408 », conclut Suez.

    Inès de la GRANGE

    La quasi-totalité du réseau a été analysée, il reste des signalements

    ■ Suez effectue régulièrement des purges aux Bourroches. Elles peuvent êtrealéatoires ou intervenir à la suite de l’appel d’un habitant. Photo I. G.

    RETOUR SUR INFO

    Tout commence au cours de l’été 2017. Les habitants du quartier des Bourroches, à Dijon, ont la surprise de trouver une eau de couleur jaunâtreà la sortie de leur robinet. Cette teinte peu ragoûtante serait due à la présence de manganèse en trop grande quantité, nous expliquait, à l’époque, Suez, l’exploitant, précisant que l’eau restait propre à la consommation.La situation perdurant, l’entreprise est intervenue sur les canalisations grâce à la méthode de l’Ice pigging, en janvier dernier. Cette dernière consiste à injecter de la glace pilée pour éliminer le dépôt de fer et de manganèse.Dix mois plus tard, certains habitants regrettent de ne constater aucune amélioration.

    D I J O N ASSAINISSEMENT

    Il y a plus d’un an, l’eau du robinet se teintait de jaune aux Bourroches

    ■ Suez est intervenue sur les canalisations, en janvier. L’entreprise a utilisé la méthode de l’Ice pigging,qui consiste à injecter de la glace pilée pour éliminer le dépôt de fer et de manganèse. Photo archives Nicolas DURDILLY

    } Je me lave même les dents avecde l’eau minérale ~

    Ghislaine Pascaud, habitantedu quartier des Bourroches

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    ACTU DIJONLE BIEN PUBLIC LUNDI 29 OCTOBRE 2018

    www.bienpublic.com

    Depuis la fin du XIXe siècle,de nombreux érudits ontœuvré à la divulgation de l’his-toire locale au sein de la com-mission des antiquités du dé-partement de la Côte-d’Or, tels Henri Chabeuf ou Eugène Fyot. Les ecclésiastiques ont aussi marqué de leur empreintela mise en lumière de notre pas-sé, à l’instar des chanoines Maurice Chaume, prolifique auteur avec, notamment, Les Origines du duché de Bourgo-gne, en 1925 ; Jean Marillier, créateur du musée d’Art sacré de Dijon en 1980, ou encore Jacques Denizot.Né à Sainte-Sabine, le 9 sep-tembre 1821, ce dernier est or-

    donné prêtre à 23 ans et est nommé vicaire de Nuits-Saint-Georges. Sa longue carrière sa-cerdotale le mènera à Maligny, Morey-Saint-Denis, Uncey-le-Franc, puis à Dijon, où il de-vient chanoine titulaire le 30 mai 1892, cumulant d’autresfonctions comme sous-direc-teur du petit séminaire de Plombières-lès-Dijon et aumô-nier des Petites sœurs des pau-vres.

    D’inlassables recherches Sans négliger le moins du mon-de ses différentes fonctions, De-nizot se consacre à un autre apostolat : l’histoire. Il est mem-bre de la commission des anti-quités du département de laCôte-d’Or et de la Société d’ar-chéologie de Beaune. Dès 19 ans, en 1840, il s’attelle à ce qui sera son chef-d’œuvre, pour entrer dans le cercle des histo-riens, Histoire de Sainte-Sabi-ne, sur lequel il travaillera jus-qu’à sa publication, en 1881. À

    partir de 1883, il fournit de nombreux articles au Bulletin d’histoire et d’archéologie du diocèse de Dijon et continue in-lassablement ses recherches historiques. Durant son séjour de trente ans à Morey-Saint-De-nis, plusieurs fois par semaine, Denizot prend la voiture hippo-mobile à Nuits-Saint-Georges et arrive place du Morimont (actuelle place Émile-Zola), à Dijon. De 10 à 16 heures, il fouille volumes et parchemins aux Archives de la Côte-d’Or, à la bibliothèque municipale ou encore à celle du grand sémi-naire. De retour à son presbytè-re, il trie et classe son ample moisson de renseignements dans un ordre rigoureux. Il en tirera deux volumes restés ma-nuscrits et deux ouvrages édi-tés, Encyclopédie du départe-ment de la Côte-d’Or et Vocabulaire patois de l’Auxois. Il meurt à Dijon à 95 ans, le 25 septembre 1915.

    Christian GUILLEMINOT (CLP)

    D I J O N [ LE S M Y S T È R E S DE L A RU E ]

    Jacques Denizot,un chanoine historien

    ■ Dans le quartier des Lentillères, l’impasse Chanoine-Denizot est ouvertesur le boulevard Robert-Schumann. Photo Ch. G.

    Chaque lundi, Le Bien public évoque la vie d’un personna-ge, dijonnais ou bourgui-gnon, oublié ou resté célè-bre, dont le nom a été donnéà une voie de la ville. Aujour-d’hui, le chanoine Denizot.

    LES ZOZYOS DE PIERRE GALLIONHISTOIRE D’UN JOUR

    par Florence PARRINELLO

    Quelle ne fut pas la surprise de ces deuxDijonnais en pleine discussion sur unparking, en voyant une voiture banali-sée noire se garer sur le bord de la route,avec un radar accroché à sa boule d’atte-lage. Du jamais-vu ! Ils vont vraimentloin avec les sociétés privées ! Le véhicu-le manœuvre une ou deux fois, sansdoute pour mettre l’objectif dans l’axe leplus parfait. Une femme en sort. Elle neporte pas d’uniforme. Elle se dirige versl’objet, le dévisse, le tourne… puis ledéploie. Surprise : il s’agissait d’un por-te-vélo tout à fait classique, qui n’atten-dait que les deux VTT arrivés quelquesinstants après pour se rendre utile.

    Le radar à vélos

    Vers 12 h 10, samedi, au magasin Les GaleriesLafayette, situé rue de la Liberté, à Dijon, unéquipage de police-secours a arrêté un Litua-nien de 40 ans, habitant Longvic : il est soup-çonné d’avoir volé pour 226 € de marchandi-ses. En l’espèce, il s’agissait de parfum et d’une tondeuse à barbe. Ivre, l’homme avait 2,94 grammes d’alcool par litre de sang. Il a étéplacé en garde à vue avec une longue périodede dégrisement. Il sera convoqué devant le tribunal correctionnel.

    D I J O NTentative de vol avec près de 3 grammes d’alcool dans le sang

    DIJON

    Vers 23 h 10, samedi, la brigade anticrimi-nalité (BAC) de la police a constaté une transaction de stupéfiants au niveau de larue Général-Delaborde, à Dijon. Des billets,de la résine de cannabis et une balanceélectronique ont, notamment, été retrou-vés. Les deux personnes concernées, un vendeur présumé, un Dijonnais de 17 ans,et l’acheteur présumé, un Côte-d’Orien de 16 ans, ont été arrêtés et placés en garde àvue. Ils auraient reconnu les faits et ferontl’objet d’une convocation devant le déléguédu procureur de la République.

    Flagrant délit de transaction de drogue : deux mineurs arrêtés

    Vers 13 h 35, samedi, la section d’interventionde la police s’est déplacée au centre commer-cial de la Toison d’Or, à Dijon, à la suite del’interpellation d’un homme par les militairesde l’opération Sentinelle. Un Dijonnais de 31 ans, ivre, est soupçonné d’avoir tagué laporte de sortie de secours du magasinToys’R’Us ainsi qu’un mur situé à l’arrière dubâtiment du magasin Carrefour, avec la men-tion “Stop au gaspillage”. Placé en cellule dedégrisement, l’individu fera l’objet d’une déci-sion de justice et devra notamment rembour-ser les enseignes pour le préjudice subi.

    D I J O NTags anti-gaspillage à la Toison d’Or : un homme ivre arrêté

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    Cela fait douze ans que, quelques se-maines avant Noël, petits et grandspeuvent trouver cadeaux et idées à la Bourse aux jouets de Fontaine-lès-Di-jon. « Pour cette édition, c’est l’Associa-tion paroissiale Saint-Bernard-Saint-Martin qui reprend le flambeau de l’Association culturelle et sportive des Saverney », indique Christelle Bande-rier, trésorière de l’association fontai-noise. Avant de souligner que « l’organi-sation reste la même et les modalités sont identiques, avec un pourcentage sur chaque article (20 %) que nous per-cevons en guise de commission pour notre association ».

    Les indémodablestoujours « pris d’assaut »Depuis 2006, date de la première édi-tion, « le nombre de jouets déposés a étémultiplié par dix. Il grossit de 5 à 10 % par an », détaille Christelle Banderier.Cet événement, qui aura lieu le 17 no-vembre, mobilise une vingtaine de per-

    sonnes bénévoles, dont certaines se re-laieront pour classer les jouets par thème sur les tables d’exposition (jouets garçons et/ou filles, puzzles, livres, jeux de plein air, déguisements, jouets d’éveil, etc.). D’autres seront affectées à la surveillance des tables et aux portes d’entrée et de sortie pour éviter casse et vols. Si de nouvelles générations de jouets sortent chaque année, certains sont indémodables, tels que les Lego et les Playmobil : « Ils sont toujours pris

    d’assaut », confirme Christelle Bande-rier. « De nombreux livres pour enfants trouvent aussi preneurs, car leur prix esttrès abordable. Les jeux de société par-tent vite également. » Les jouets pre-mier âge sont, eux aussi, prisés, « notam-ment par les assistantes maternelles », explique la trésorière de l’association : « Beaucoup de jouets sont en très bon état, voire neufs et encore sous [plasti-que] (jouets reçus en double, par exem-ple). Il y a d’excellentes affaires à faire ».

    FO N TA I N E - L È S - D I J O N ASSOCIATION

    Bourse : toujours plus de jouets proposésOrganisée à quelques semaines des fêtes de fin d’année par l’Association paroissiale Saint-Bernard-Saint-Martin, la Bourse aux jouets voit le nombre de dépôts augmenter chaque année.

    ■ Maxime, le fils de Christelle Banderier, trésorière de l’association, a déjà triéles jouets qu’il vendra lors de la Bourse, le 17 novembre. Photo Nicolas LEBLANC

    4 398 C’est le nombre de jouets déposés lors de l’édition 2017. 2 368 ont été vendus, soit 53,8 %,à 393 acheteurs.

    PRATIQUE

    ➤ Quand ?Samedi 17 novembre, de 8 h 30 à 12 h 30.➤ Où ?Au centre d’animation Pierre-Jac-ques, 2, rue du Général-de-Gaulle, à Fontaine-lès-Dijon.➤ Combien ?Entrée libre.➤ Comment vendre ? Pour cela, faire une demande de liste de dépôts et de numéro de vendeur avant mercredi en envoyant un courriel à l’adresse suivante : [email protected]➤ Quand déposer ? Dépôt ven-dredi 16 novembre, de 17 à 20 heu-res.➤ Retrait des invendusSamedi 17 novembre, l’après-midi, sur rendez-vous.

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    ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISELE BIEN PUBLIC LUNDI 29 OCTOBRE 2018

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    HIER ET AUJOURD’HUI

    La fermeture du café-restaurant Les Tilleuls, appartenant à Louis, dit Loulou, Moissenet et son épouse Gilberte, situé à l’angle des rues Saint-Martin et de l’Égliseet du boulevard de la Croix-Saint-Martin, à Quetigny, est intervenue en décembre 1981. Cet établissement était, bien avant 1900, celui d’un marchand de vins,bières et liqueurs. Il devint le Café du Centre, avant d’être repris, en 1960, par Louis Moissenet. Les locaux furent alors modernisés pour donner naissance aucafé-restaurant Les Tilleuls, qui comprenait une terrasse. En 1966, le maire de l’époque, Roger Rémond, y a reçu le directeur général de la société Carrefour dansle cadre de l’implantation du premier hypermarché de l’enseigne dans la région, ouvert en septembre 1968. Le café-restaurant fut rasé en 1982 par l’entreprisePennequin. Son emplacement et les terrains attenants ont été vendus à la société La Bourguignonne, laquelle y a construit un lotissement de dix-neuf maisonsmitoyennes appelé… Les Tilleuls. Louis et Gilberte Moissenet ont ouvert, dans la foulée, un nouveau restaurant, Les Tilleuls, situé 1, rue du Commerce, dansla zone commerciale du Grand Marché. Fermé plus d’un an en 1998, il a été transformé pour accueillir la chaîne Il Ristorante, à l’aube de l’année 2000.

    ■ L’ancien café-restaurant Les Tilleuls, situé à l’angle des rues Saint-Martin et de l’Église et du boulevard de la Croix-Saint-Martin,à la veille de sa fermeture, en décembre 1981. Photo archives Bernard CERCLEY

    Les Tilleuls, à Quetigny : du café-restaurant au lotissement

    ■ À la place de l’ancien café-restaurant a été construit un lotissement de dix-neuf maisons mitoyennes appelé… Les Tilleuls. Photo B. C.

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    ACTU AGGLOMÉRATION DIJONNAISELUNDI 29 OCTOBRE 2018 LE BIEN PUBLIC

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    LONGVIC

    4 500C’est, en euros, le coût des travaux de terrassement qui ont commencé, jeudi, secteur Saint-Exupéry, à Longvic. Ils concernent un chemin jusque-là som-mairement entretenu. Comme cela avait été annoncé par le maire, José Almeida (PS) (lire notre édition du 14 septem-bre), ce sentier, qui passe sous la roca-de, permettra aux piétons et aux cyclis-tes de se rendre rue du Pâquier, puis boulevard des Industries, en zone in-dustrielle. Ils pourront ainsi, avait expli-qué le premier édile, rejoindre l’ensei-gne Grand Frais, qui ouvrira ses portes à la fin du mois de janvier. ■ Photo Céline GILLOT

    Maman au foyer, Valérie Delattreest à la tête, avec son mari, d’unetribu de cinq enfants. Cette Chevignoi-se a su allier économies et écologie en devenant une adepte du home made, comprendre le “fait-maison”. Et cela ne concerne pas que la nourriture : Valérie Delattre dévoile au Bien pu-blic quelques recettes pour créer, chezsoi, des produits de beauté et ména-gers plutôt simples à réaliser.« J’ai toujours aimé “fabriquer” », ex-plique cette mère de famille. « J’aime savoir ce que je me mets sur le corps etce que je mange. » C’est un surfant sur

    le Web qu’elle trouve ses « recettes », qu’elle refait et adapte à sa famille. « Àla maison, je réalise les soins pour le corps, les produits ménagers, le gel douche, la laque pour les cheveux, le

    déodorant, le dentifrice… Parfois, c’est un peu compliqué pour les en-fants, surtout le dentifrice en poudre (rires) ! Ils sont un peu mes cobayes, mais ont un œil critique. Mais ils s’y

    font, puisqu’ils sont demandeurs de nouvelles choses. Mes filles souhaitentque je fabrique du vernis et du masca-ra. Mes prochains essais seront donc cosmétiques. »

    Pour le sol, pour laver le linge…et même de la bièreSes produits fétiches ? Les noix de lavage, qui ont remplacé la lessive, les huiles essentielles, l’acide citrique, desbases de savon neutres et naturelles…« Soit je commande sur Internet, soit je me rends dans un magasin de brico-lage ou en grande surface comme pourle sucre ou le chocolat. Tout est simpleà réaliser, il suffit de se lancer. Il ne fautpas plus de cinq minutes pour fabri-quer un masque exfoliant pour le visa-ge ou un gommage pour le corps. » Sesderniers essais se sont tournés vers la bière maison, qu’elle adapte au gré dessaisons : elle est ainsi, en ce moment, au raisin ainsi qu’au potiron et aux épices pour Halloween.

    C H E V I GN Y- S A I N T- S A U V E U R É COLO GIE

    Produits ménagers ou de beauté :Valérie Delattre fait tout maisonDepuis plusieurs années, la Che-vignoise Valérie Delattre multiplie les essais “fait-maison”. Que ce soit les produits ménagers, pour le corps ou encore la bière, rien n’arrête cette touche-à-tout, qui dévoile, pour Le Bien public, quel-ques-unes de ses recettes.

    ■ Valérie Delattre fabrique, par exemple, un masque exfoliantpour le visage à base de chocolat. Photo Alicia WARCHOLINSKI

    QUELQUES RECETTES

    n Ingrédients➤ Trois cuillères à soupe de yaourt nature (0,20 €).➤ Une grosse cuillère à soupe de marc de café (recyclage d’un déchet, gratuit).➤ Une cuillère à soupe d’huile de noix de coco (0,30 €).➤ Un demi-citron (0,30 €).nRéalisation« On commence par mettre le marc de café dans un récipient. Puis, on ajoute l’huile de coco et le yaourt. On remue. Ensuite, on ajoute le jus du demi-citron et on mélange une dernière fois. Après, il faut répartir la préparation dans un ou plusieurs contenants et stocker le

    tout au congélateur. Les moules à mini-cannelés ont le format d’une dose unique, c’est très pratique. Les grains de café ont un pouvoir drainant et exfoliant. Il suffit de sortir une dose du congélateur et de l’utiliser sous la douche en se la frottant sur le corps. »

    Le coût de revient pour six pains de gommage est de 0,80 € et le temps de préparation est de moinsde cinq minutes.

    +WEB Le déroulé de la recette en photosest à retrouver sur bienpublic.com.

    « Pour une famille de sept personnes, le lave-vaisselle tourne souvent et les produits coûtent cher. J’ai donc cher-ché une alternative et j’ai fabriqué mes “bombes” à lave-vaisselle. C’était ma toute première fabrication maison. »n Ingrédients200 g de bicarbonate de soude, 200 g de gros sel, 200 g d’acide citrique, 200 g de cristaux de soude et 15 gouttes d’huile essentielle de citron.nRéalisation« Il faut mélanger le tout jusqu’à obte-nir une texture de pâte à modeler, séparer des tas dans des bacs à glaçons, laisser sécher 24 heures, puis stocker le tout dans un bocal en verre. »

    ■ Photo A. W.

    Un gommage pour le corps à base de marc de café

    ■ Photo A. W.

    Produit lave-vaisselle

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    ACTU CHENÔVE ET RÉGIONLE BIEN PUBLIC LUNDI 29 OCTOBRE 2018

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    « Toujours pas de nouvelles de Fa-bry, on écrit, on fait des recher-ches, mais c’est en vain et on craint bien la triste réalité. » Ces mots datent du 16 octobre 1915. Ce sont ceux d’Apolli-ne Soichot, qui, à travers une lettre, ra-conte ses inquiétudes à son mari Henri, ouvrier à l’arsenal de Bourges, dans le Cher. « Albert Fabry habitait rue du Puits-de-Têt et c’était le mari d’Hélène Daü, amie et voisine de ma grand-mère, Apolline », raconte avec émotion Jean-Michel Soichot, dont nous avions bros-sé le portrait dans notre édition du 11 mars. Dans le cadre du montage de l’exposition sur le centenaire de l’armis-tice du 11 Novembre (lire par ailleurs), dont il est responsable, il s’est replongé plus d’un siècle en arrière.

    « Toujours la même angoissesans espoir »L’occasion pour lui de parcourir de nou-veau les 106 lettres retrouvées dans la maison familiale, écrites par son aïeule entre mars 1915 et août 1916. Jaunis parle temps et transcrits il y a quelques an-nées, ces courriers sont aujourd’hui bienclassés et archivés dans un classeur, du-quel Jean-Michel Soichot ressort un nouveau témoignage, daté du 30 octo-bre 1915. « Hélène est bien triste, tou-jours la même angoisse sans espoir […]. Fabry a passé la nuit du 27 au 28 sep-

    tembre dans un trou d’obus et le lende-main matin au milieu d’un bombarde-ment effroyable […]. Ils sont sortis de leur terrier pour s’enfuir et, depuis, Fabryest invisible, mais vu la pluie de mitraille,on craint bien qu’il n’en ait été victime […] », lit-il à voix haute, avant d’affirmer que le sergent Fabry est bien mort pour la France le 25 octobre 1915, à Souain, dans la Marne.

    Sauvegarder la mémoire collectiveOrchestrés par le petit-fils Soichot, 75 ans, de poignants souvenirs, transmispar une dizaine de familles, seront épin-glés et mis à l’honneur durant toute une semaine, début novembre, à l’espace culturel et artistique Langevin. Au total, 40 panneaux, conçus à partir de photos,lettres et anecdotes d’époque, retrace-ront la vie à Marsannay-la-Côte pendantla Première Guerre mondiale. Les mis-sions du maire, le travail des femmes, le vin, le courrier, l’armistice… font partie de la dizaine de thématiques présentées.L’album photos de Joseph Clair, lieute-nant du 108e régiment d’artillerie lourde,est incontestablement la pièce la plus marquante de la collection. « J’ai été im-pressionné par la taille de l’artillerie lour-de, comme celle des canons de 320 milli-mètres », indique Jean-Michel Soichot.

    Cécile GRAPIN (CLP)

    M A R S A N N AY- L A - C Ô T E HIS TOIR E

    Il vit la Grande Guerre à traversles lettres de sa grand-mèreHuit, c’est le nombre de mois qui ont été nécessaires à la recherche et à la collecte de plus d’une centaine de documents sur la vie à Marsannay-la-Côte pendant la Grande Guerre. Res-ponsable du montage de l’exposition sur le centenaire de l’armistice, Jean-Michel Soichot s’est replongé dans les souvenirs laissés par sa grand-mère.

    ■ Jean-Michel Soichot a relu plus d’une centaine de lettres écritespar sa grand-mère, Apolline. Photo C. G.

    Pour compléter l’hommage qui sera ren-du aux Pataras ayant vécu pendant la Première Guerre mondiale, début no-vembre (lire par ailleurs), la commune de Marsannay-la-Côte accueillera le spectacle Quand viendra l’aube… La Grande Guerre sur tous les fronts, inter-prété par Léa Miriel et Thomas Laurans,de la compagnie La Girafe aboie. Cette création s’articule autour de deux axes : la vie au front et la vie à l’arrière. « Il m’importait d’aborder la vie des hommes d’un côté et celle des femmes de l’autredurant la période 1914-1918 », explique l’auteure, Virginie Serre. « J’ai donc façonné deux personnages : celui de Jean, qui donne corps et voix au courage et àla souffrance des poilus, et celui de Zélie, qui met en lumière la femme, sa condi-tion et son rôle pendant le conflit, mais aussi ses espoirs déchus ».INFO Vendredi 9 novembre, à 20 h 30, à la Maison de Marsannay. Entrée gratuite.

    Un spectacle pour raconterla vie au front et à l’arrière

    ■ Photo Cyrian CALECA

    PRATIQUE

    Exposition “Guerre 14-18, cente-naire : les Pataras pendant le conflit mondial”, du 3 au 10 novembre, à l’espace culturel et artistique Lange-vin, impasse Félix-Tisserand. Horai-res : du lundi au vendredi, de 17 à 19 heures ; samedi et dimanche, de 15 à 18 heures. Entrée gratuite.

    Samedi matin, s’est tenue une réu-nion de quartier à la Maison de lapetite enfance, dans le quartierFleurs-Giraud, à Chenôve. Unetrentaine d’habitants y ont assisté.Ils ont fait remonter au maire dela commune, Thierry Falconnet(PS), plusieurs problématiques.Les riverains ont, tout d’abord,abordé la question de regroupe-ments de jeunes sur le parking ducimetière, qui poseraient des pro-blèmes d’incivilités. Ils ont ensui-te évoqué le manque de propretéaux abords des bulles à verre. À laquestion de savoir si le parking de

    La Poste allait être conservé, lepremier édile a répondu par lanégative. Il a reconnu que « lestationnement dans le cœur deville est un gros souci », mais aaussi rappelé tous les points deparking autour de la Cour Mar-got.Enfin, concernant le Carrefourexpress situé dans cette résidence,Thierry Falconnet s’est dit « trèssatisfait et confiant quant à l’ave-nir de ce magasin de proximité etde dépannage ». Et d’ajouter : « Ilest difficile de faire venir des en-seignes dans le quartier ».

    CHENÔVE VIE LOC ALE

    Fleurs-Giraud : des problèmes d’incivilités et de stationnement

    CHENÔVE

    Un feu de poubelles, jeudi, à 19 h 55, a mobilisé la police etles sapeurs-pompiers. C’est un container d’objets recycla-bles de 230 litres qui a été détruit. Il n’y a eu ni blessé ni propagation. Une procédure a été ouverte pour déterminer l’origine de l’incendie.

    Incendie : un container détruit

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    ACTU LA CÔTELUNDI 29 OCTOBRE 2018 LE BIEN PUBLIC

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    Au jardin Darcy, à Dijon, AmandineDirand dégaine son appareil photopour sublimer son modèle du jour, IaneDos Santos. La jeune photographe de 27 ans exerce depuis deux ans à Dijon, mais a décidé de s’installer dans un lieuplus confidentiel de la Côte-d’Or : Reul-le-Vergy, dans les Hautes-Côtes. Elle fait actuellement construire une mai-son avec son conjoint dans le village, etsouhaite y implanter son activité, en créant un studio photo de 33 m2.

    Un studio pour mieuxaccueillir les clients

    « Je fais toutes mes séances photo en extérieur pour le moment, explique-t-elle, mais j’aimerais pouvoir proposer plus de services à mes clients. Je dois financer l’équipement du studio : les éclairages, les accessoires, le matériel informatique, etc. » Pour cela, Amandi-ne Dirand a décidé de faire appel au financement participatif : sur la plate-forme coccigo21, qui l’accompagne pour mener à bien son opération de crowdfunding. Elle espère gagner 2 500 €. L’opération a commencé le 15 octobre et durera 45 jours. Elle a déjà récolté plus de 1 000 €, soit 40 % du montant global espéré. « J’aimais l’idée d’un projet participatif. C’est diffi-cile de redemander de l’argent à une banque quand on est en train de cons-truire une maison », explique la photo-

    graphe. Pour elle, c’est l’aboutissement de sa professionnalisation. « J’exerçais auparavant un métier dans le tertiaire. J’étais assistante de direction. Je tra-vaille encore à mi-temps à côté. Cela faisait cinq à six ans que je pratiquais

    sérieusement la photographie. J’ai eu envie de franchir le pas. J’ai appris seulesur Internet et je me suis formée à Inukphotographie, à Dijon. » La jeune fem-me réalise aujourd’hui 15 000 € de chif-fre d’affaires par an, à raison d’une

    dizaine de clients par mois. Elle espère progresser avec cette nouvelle installa-tion. « J’ai plein de projets dans ce futurstudio. Je veux faire un coin pour la mise en beauté, créer des décors et organiser des animations pour Hal-loween ou Noël, par exemple. J’aime-rais aussi pouvoir louer ce studio à d’autres photographes, à l’occasion. »La jeune femme espère commencer à travailler dans son studio au printemps2019.

    Éloïse BUSSY

    INFO Afterwork, le 8 novembre à l’espace de coworking Quatre-quart à Dijon de 19 à 21 heures. Page Facebook d’Amandine Dirand ou sur www.coccigo21.fr

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    Elle veut ouvrir son atelier photo grâce au financement participatifAmandine Dirand est photographe professionnelle depuis deux ans à Dijon. Elle a décidé de s’installer à Reulle-Vergy et fait appel au finance-ment participatif pour acquérir son studio.

    ■ Iane Dos Santos (à gauche), modèle d’un jour, sous l’objectif d’Amandine Dirand. Photo E. B.

    } Avec mon compagnon, nous sommes tombés sous le charme de Reulle-Vergy, un village très artisanal. Les paysages sont sympas, surtout pour les photos. ~

    Amandine Dirand

    Sur la place des Marronniers, la bor-ne de recharge pour véhicules électri-ques arbore ses lumières vertes, signequ’elle est en service. Au début del’année, le Siceco avait procédé àl’installation d’une borne de rechargepour voiture électrique. Courantmars, le point de recharge était prêt àêtre mis en libre-service. Cependant,une panne électronique à cause del’utilisation du mode de paiement parcarte bancaire ne permettait son utili-sation. Ainsi, depuis la mi-octobre, leproblème a été résolu par l’installa-teur.

    D’autres équipements en vueEn effet, dès à présent, les utilisateurspourront, grâce à leur CB, procéder à

    la recharge de leur véhicule électri-que. Le maire Bernard Moyne dé-taille : « Compte tenu du désagré-ment de début d’année, on a optépour sa gratuité de rechargement jus-qu’au 31 décembre. Ensuite, la re-

    charge sera facturée en fonction dutemps de branchement ». Le maire arappelé qu’il a fallu « une bonne an-née pour avoir cet équipement surcet emplacement ». Selon lui, ce lieuest un choix judicieux « puisqu’il est

    très fréquenté par les Gibriaçois,mais aussi par les personnes de pas-sage ». De plus deux places de sta-tionnement ont été matérialisées pour les véhicules électriques en cours de recharge et le stationnementy est bien sûr interdit aux autres véhi-cules. Cette installation, financée parle Sicodi (Syndicat intercommunal àvocation multiple de la côte dijonnai-se) en partenariat avec la ville deGevrey, est une étape dans le mailla-ge du secteur à ce type de service.D’autres équipements de ce type sontà l’étude ou en cours d’installation :« Avec cette énergie du futur, Gevrey-Chambertin va contribuer au déve-loppement de l’électromobilité ».

    François BAILLY (CLP)

    GE VRE Y-CHAMBER TIN AMÉNAGEMENT

    La borne de recharge gratuite jusqu’à la fin de l’année

    ■ La borne de recharge a été installée sur la place des Marronniers. Photo F. B.

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    ACTU PRÈS DE CHEZ VOUSLE BIEN PUBLIC LUNDI 29 OCTOBRE 2018

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    Après la jolie récolte de 2017 (787 pièces), celle de 2018 affiche de nouveaudes rendements généreux, avec 828 pièces soumises au jugement du marteaudes commissaires-priseurs. Pour les vins rouges, la récolte est presque identique à l’année dernière, avec une seule pièce de plus (631 pièces au lieude 630). Ce sont les vins blancs qui font la différence, avec 197 pièces à vendre, soit 40 de plus qu’en 2017. Le souvenir des modestes récoltes de 2015 (575 pièces) et 2016 (596 pièces) s’éloigne de plus en plus. « Nous avons tout entonné, les fûts sont en cours de marquage. On est dans les tempspour la Vente », expliquait, la semaine dernière, Ludivine Griveau, régisseu-se du domaine des Hospices de Beaune. « Les plus gros acheteurs, Bichot etAnima Vinum, sont déjà venus et j’ai l’impression qu’ils ont bien goûté. Ce nesont pas des gens qui donnent dans la complaisance, donc je suis contente. »

    M. D.

    828 pièces de vin aux enchères lors de la Vente, dimanche 18 novembre

    LES TEMPS FORTS

    nLancement des Trois glorieusesVendredi, à 19 heures, Porte Marie-de-Bourgogne.nVillage bourguignon, place CarnotVendredi, de 16 heures à 20 h 30, puis samedi, de 10 à 21 heures, et dimanche, de 10 à 19 heures.nAnimations musicalesSamedi, de 15 à 17 heures, et di-manche, à partir de 15 heures, sur les places et dans les rues du centre-ville. Aubade finale dimanche, à 15 h 45.nParade de lumièresDéfilé samedi, à 17 h 30, de la place de la Mairie à la place Carnot.

    Le coup d’envoi des RejouisSensa officiellement été donné jeu-di soir, à l’hôtel Le Central, à quel-ques pas des halles qui seront lethéâtre de la 158e Vente des vinsdes Hospices de Beaune. Les Ré-jouisSens sont les nombreusesanimations organisées par le Co-mité des fêtes de Beaune et duPays beaunois (CFDB), qui aurontlieu du vendredi 16 au dimanche18 novembre, en marge de la Ven-te.Ouvert dès vendredi après-midi, levillage bourguignon, qui regroupe-ra plusieurs dizaines d’artisansplace Carnot, va connaître unenouveauté cette année. « Nouspourrons laisser le village ouvertjusqu’à 21 heures, le samedi », aannoncé Laurent Gauthier, prési-dent du CFDB, qui a égalementrappelé « l’importance de mainte-nir la Vente des vins au centre-vil-le. C’est primordial ». « La Vente

    des vins sous les halles, on ytient », a répondu Alain Suguenot,maire de Beaune, présent lors dulancement.

    Une retraite aux flambeaux « plus colorée et plus festive »Cette année encore, le CFDB – quimobilise une quarantaine de béné-voles pour l’occasion – a invitésept personnalités du monde ducinéma et du sport. Il a égalementsélectionné sept ensembles musi-

    caux pour assurer l’ambiancedans les rues de Beaune, dont ungroupe de percussions brésilien-nes et la banda officielle du carna-val de Chalon-sur-Saône « La re-traite aux flambeaux sera, elle, unpeu plus colorée et plus festive,avec la participation de l’ensembledes groupes de musique en plusdes jeunes sapeurs-pompiers deBeaune », a précisé Laurent Gau-thier.

    T. S.

    B E A U N E É V É N E M E N T

    Les festivités de la Vente des vins se dévoilent

    Le programme des animations qui vont se dérouler du vendre-di 16 au dimanche 18 novembre, en marge de la Vente des vins des Hospices de Beaune, a été annon-cé en fin de semaine dernière.

    ■ Sept groupes de musique animeront la ville pendant les trois jours de fête. Photo archives M. D.

    7Il s’agit du nombre d’invités du CFDB cette année : Armelle Deutsch(actrice), Nathalie Franceschi (co-médienne et danseuse), Alexandre Devoise (animateur), Alexis Loret (acteur), Paul Henri Mathieu (ten-nisman), Florent Urani (judoka) et Quentin Joubert (judoka).

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    C’est la règle en France : pas de mesu-re fiscale sans polémique. La réfor-me de la taxe d’habitation ne fait pas exception. La première tranche de bais-se se manifeste maintenant sur nos feuilles d’imposition, et le site de votre journal vous en donne le détail, com-mune par commune. Mais la polémi-que est montée sur cette baisse qui ca-cherait une hausse…

    nDes hausses, quand mêmeRappelons que la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers fiscaux est une promesse du candidat Emmanuel Macron. Le président a étendu la suppression aux 20 % de contribuables restant. La suppression aura lieu en trois temps, la première cette année, la dernière en 2020. Cela représente cette année « en moyenne 200 euros de moins pour les 18 millionsde foyers concernés », nous résume le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin. Faux, affir-ment les critiques, la taxe d’habitation augmente dans nombre de communes. Vrai, répond le ministre, mais la faute aux communes (ou groupements de communes), qui ont augmenté le taux : sur les 36 000 communes, elles sont moins de 500 à l’avoir augmenté de plus de 1 %. Il cible en particulier le maire de Sceaux (Hauts-de-Seine) Phi-lippe Laurent, également secrétaire gé-néral de l’Association des maires de France — « les professionnels de la pro-fession », moque Gérald Darmanin.

    nTaxer la pollution, pas le travailOui, mais la taxe augmente pour cer-

    tains foyers, poursuivent les critiques. Vrai, si le foyer a vu ses revenus s’accroî-tre, ou s’il a perdu une demi-part fiscale,le faisant passer dans les 20 % de foyersfiscaux les plus aisés, non concernés par la première salve de suppression.Qui dit impôt dit pouvoir d’achat, et c’est encore et toujours son évolution qui nourrit la polémique. L’étiquette de « président des riches » colle à Emma-nuel Macron et son gouvernement. L’Institut des politiques publiques l’a confortée, en jugeant que le budget 2019 était défavorable aux plus modes-tes.Gérald Darmanin conteste, bien sûr. Il souligne que « la baisse de la taxe d’ha-bitation est plus importante dans les villes populaires, où elle était plus éle-vée ». Au-delà, il assume la hausse des taxes sur le diesel et le tabac : « Nous préférons taxer la pollution et le cancerque le travail et le logement », affirme sans détour Gérald Darmanin.

    nEnnemie : la voiture polluante« L’ennemie, ce n’est pas la voiture, c’estla voiture polluante, explique le minis-tre. On sait tous que le diesel est extrê-mement dangereux pour la santé et pour l’environnement. Il y a un petit quiproquo entre ceux qui déplorent le départ de Nicolas Hulot et qui ne veu-lent pas décarboner leur économie. »

    Francis BROCHET

    P O U V O I R D ’ A C H AT DEU X I È M E TR A NC H E DE DIMIN U T ION AVA N T S U P P R E S SION

    La baisse de la taxe d’habitation, c’est maintenantLe gain est de 200 euros en moyen-ne pour 18 millions de foyers fiscaux, maintient le ministre Gérald Darma-nin face à la polémique, se défendant aussi sur la fiscalité sur l’essence.

    ■ Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, affirme que la baisse de la taxe d’habitation représente un gain de pouvoir d’achat pour les Français. Photos Eric FEFERBERG/AFP et Julio PELAEZ

    Le gouvernement exonère une partie des Français de la taxe d’habitation. C’est du pouvoir d’achat en plus. Une bonne nouvelle ?« Ce serait une bonne nouvelle si les hausses des autres taxesn’étaient pas supérieures à cette baisse de la taxe d’habitation.Je prends un exemple : un retraité avec 1 500 euros de reve-nus va perdre 642 euros de pouvoir d’achat l’an prochain, entre la CSG et la non-revalorisation des pensions dès jan-vier 2019. C’est l’équivalent de la moitié d’un mois de retraiteen pouvoir d’achat ! S’il vit à la campagne, il va subir la haussedes taxes écologiques, soit environ 130 euros en 2019. S’il a une taxe d’habitation de 700 euros, il va en récupérer un tierscette année : on voit que le compte n’y est pas. »Le gouvernement assume de privilégier ceux qui tra-vaillent…« D’accord, mais dans un département où le taux de retraitésest supérieur à ceux qui travaillent, vous appauvrissez le département… »La fiscalité écologique augmente. Cela avait commencé sous le quinquennat Hollande. Est-ce un mal pour un bien ?« Cela a été engagé sous Hollande, mais pas dans les propor-tions de ce que fait l’actuel gouvernement ! La fiscalité écolo-gique, telle qu’elle est mise en place, frappe ceux qui n’ont pasaccès aux transports en commun et qui habitent à la campa-gne. Prenons l’exemple d’une famille avec deux enfants, qui sechauffe au fioul domestique avec une cuve de 2 200 litres, et qui possède une voiture qui roule au diesel, ayant besoin de faire 20 pleins d’essence de 50 litres par an. Cette famille paierait, en 2022, 576 euros de taxes de plus qu’en 2017, sanscompter la TVA ni les éventuelles hausses de baril de pétrole.C’est du jamais vu ! »

    « Le compte n’y est pas »

    Valérie Rabault Présidente des députés PS à l’Assemblée nationale

    ■ Photo DR

    } Certains voudraient qu’on crée un chèque carburant. C’est une solution à court terme qui contribuerait au réchauffement climatique ! ~

    Bruno Le Maire Ministre de l’Économie et des financesdimanche dans Le Parisien

    72 %des Français estiment que leur pouvoir d’achat a plutôt diminué depuis la présidentielle (sondage Ifop pour le JDD, réalisé les 25 et 26 octobre auprès d’un échan-tillon représentatif de 1 024 per-sonnes de 18 ans et plus).

    EN CHIFFRES

    - 18 millions de contribuables bénéficient d’un dégrèvement de 30 % de la taxe d’habitation sur un total de 23 millions de foyers fiscaux. Pour être éligible, il faut que le revenu fiscal ne dépasse pas 27 000 € pour un célibataire, 43 000 € pour un couple sans enfant ou une personne seule avec un enfant, 55 000 € pour un couple avec deux enfants. Un dégrèvement dégressif est appliqué en cas de revenu légèrement supérieur au plafond.- 6 197 communes ont décidé d’augmenter le taux de leur taxe d’habitation pour faire face à la baisse des dotations.- Le dégrèvement sera porté à 65 % en 2019 et la taxe d’habita-tion disparaîtra en 2020 pour 80 % des contribuables.- Elle sera supprimée à terme pour les 20 % des ménages les plus aisés. Deux hypothèses sont à l’étude : une disparition complète dès 2020, ou une suppression étalée sur 2020 et 2021. À la fin du quinquennat, plus personne ne paiera de taxe d’habitation, sauf les propriétaires de résidences secondaires.- La taxe d’habitation a rapporté 22,5 milliards d’euros aux collectivités territoriales en 2017.

    La grogne contre la hausse des prix des carbu-rants prend de l’ampleur sur les réseaux so-ciaux. La pétition lancée par une automobilistede Seine-et-Marne a recueilli plus de 440 000 si-gnatures. La vidéo appelant à bloquer les prin-cipaux axes routiers le samedi 17 novembre a déjà été vue plus de quatre millions de fois. SurFacebook, d’autres proposent d’afficher leur ras-le-bol en arborant un gilet jaune sur leur tableau de bord. Le mouvement fait tache d’huile localement. Des appels au blocage se multiplient dans toutes les régions. Personne ne sait qui est à l’origine de ce mouvement qui commence à inquiéter le gouvernement.

    L’opposition vent debout« Le mouvement du 17 novembre est apoliti-que. Nous n’avons qu’un seul mot d’ordre : le peuple français se lève contre l’oppression fis-cale », affirme Frank Buhler, dont la page Face-book intitulée « Patriosphère » est devenue le principal relais de l’appel au blocage. Ce mili-tant se présente comme un adhérent de De-bout la France, le parti de Nicolas Dupont-Aignan. L’ancien candidat à la présidentielle appelle d’ailleurs à bloquer les routes le 17 no-vembre.Dans l’opposition, chacun cherche à récolter lefruit politique de la colère qui monte. Marine

    Le Pen annonce que les militants du Rassem-blement national rejoindront la contestation. Même Ségolène Royal accuse le gouvernementde « matraquage fiscal » au nom de l’écologie, alors que c’est sa loi sur la transition énergéti-que de 2015 qui alourdit les taxes sur les carbu-rants les plus polluants.

    Luc CHAILLOT

    Carburants : jusqu’où ira la fronde ?

    ■ Un plein de diesel reste moins cher qu’en 2012 en termes de pouvoir d’achat. Photo d’illustration Julio PELAEZ

    La suppression de la taxe d’habitation doit déboucher sur une réforme de l’ensemble de la fiscalité locale. « Un grand big bang positif », selon Gérald Darmanin, dévoilé « autour du mois de mars » prochain.Le problème est que son contenu est encore très mouvant. Le ministre de l’Action