Centenaire de la création du 28e BG

Portes ouvertes

Passations de commandement des compagnies

éditoL’instructionLe soldat professionnel doit considérer que rien n’est jamais acquis et

qu’il doit toujours, indépendamment de son ancienneté, de son expérience opérationnelle ou de ses qualifications, remettre en cause ce qu’il a appris, ce qu’il a déjà mis en œuvre, ce qu’il sait ou croit maîtriser. Cet état d’esprit doit animer chacun d’entre nous, tant dans la préparation de nos missions quotidiennes, que dans la prise en main personnelle de nos parcours professionnels ou de ceux du personnel dont on a la charge.Les engagements récents du régiment ont confirmé la nécessité de toujours s’appuyer sur l’entraînement aux fondamentaux du combattant pour pouvoir remplir sa mission, dite « du cœur de métier ». L’opération SANGARIS a ainsi pu rappeler, si certains

en doutaient, que les actes réflexes et élémentaires du combattant, tout comme les cadres d’ordres et les savoir-faire collectifs, qui sont au cœur des activités de nos camps régimentaires, permettent à ceux qui les maîtrisent de garder la tête froide pour analyser la situation et prendre les bonnes décisions, individuellement ou collectivement, le jour où l’on est pris à partie. Globalement, l’expérience acquise par nos personnels engagés ces dernières années sur tous les théâtres d’opération, confirment qu’avant d’être des transmetteurs, nous sommes des soldats. Outre l’engagement opérationnel, qui doit rester au cœur des préoccupations de chacun, l’armée de terre offre des possibilités de parcours professionnels très variés, considérant que chacun peut s’élever par l’effort 1. Les cadres de contact jouent alors

un rôle primordial pour garantir à chaque personnel la prise en compte de ses aspirations, mais également pour identifier, motiver et accompagner ceux dont le potentiel présage de belles perspectives, parfois bien au-delà de celles envisagées lors de l’engagement initial. Ainsi, de la formation générale initiale en CFIM jusqu’aux concours de recrutement officiers ou la préparation aux examens de cursus de toutes catégories, le régiment assure la formation de son personnel. Chaque année, plus de 1000 personnels suivent une formation au sein du 28e RT, qu’ils soient du régiment ou venant d’autres unités. Mais rien n’est jamais acquis et, que l’on soit formateur ou stagiaire, la remise en question personnelle et le travail sont des valeurs à cultiver sans cesse, car garantes de réussite et d’épanouissement. C’est pourquoi la réussite à une formation ne doit jamais être

considérée comme une fin en soi. L’acquisition de savoir-faire n’a en effet pas pour but de se reposer sur ses acquis, mais d’aller de l’avant pour les mettre au profit de la mission, mais également de prendre conscience de ses capacités personnelles pour envisager de franchir une étape supplémentaire dans son cursus.

Capitaine BOISSAT,chef du bureau instruction.

1 Devise de l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA).

C’est le 15 avril 1914, alors que la guerre n’avait pas encore débuté, qu’est créé à Belfort le 28e Bataillon du génie, unité de tradition de notre régiment. Autrement dit, cette année est bien celle du centenaire du « 28 ». Cet anniversaire a une double symbolique, car nous fêtons également cette année le centenaire de la Première Guerre mondiale. C’est dans cet esprit commémoratif que les transmetteurs d’Issoire ont offert le 13 juin dernier une cérémonie en l’honneur du centenaire de la création du 28e BG à leurs familles ainsi qu’aux autorités de l’Arme. Ce fut l’occasion de retracer un siècle d’histoire du régiment au travers d’une cérémonie militaire qui se voulait solennelle, mais avec un zest d’originalité, fidèle à l’esprit du « 28 ». Il s’agissait également d’entamer les commémorations de la Grande Guerre qui jalonneront les quatre prochaines années. Loin d’être une cérémonie « standard », il était, et il est question de se souvenir pour mieux avancer. « L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue » (Nietzsche).

Capitaine VERFAILLIE

Centenaire de la création du 28e Bataillon du génie

Dissolution Hermes

Passage de relais tout en émotion.

Le 19 juin a eu lieu la passation de commandement de la compagnie de commandement et de logistique entre le capitaine Passerini quittant son commandement et le capitaine Reinbold.

Cette journée, commencée sous le signe de la cohésion, a permis à la compagnie de se retrouver autour d’un petit déjeuner en présence de son commandant d’unité dont les charmes ne laissaient pas insensibles ses personnels présents. Il a fallu l’intervention de la gendarmerie d’Issoire pour calmer certaines ardeurs naissantes.

La compagnie était par la suite rassemblée sur la place de la commune de Brassac les mines où la cérémonie de passation de commandement aux ordres du chef de corps et en présence du 1er adjoint au maire s’est déroulée de façon impeccable.D’emblée tout le personnel présent ce jour constate

l’émoi qui étreint le capitaine Passerini au moment où celui-ci remet pour la dernière fois le fanion de sa compagnie au chef de corps.A l’issue du défilé, le vin d’honneur fut servi dans la salle culturelle.Tout au long de son discours de clôture, le capitaine Passerini rappela les valeurs humaines qui ont guidé son commandement. L’émotion était palpable à chaque instant et c’est sous les applaudissements de ses personnels qu’il fut soutenu tout au long de cette journée mémorable.A l’issue de la cérémonie, le capitaine Passerini quitta définitivement le régiment après un dernier tour d’honneur effectué en ULM

Capitaine REINBOLDCDU CCL

Passation de commandement de la CCL

Portrait du Capitaine REINBOLDLe capitaine Frédéric Reinbold est né le 21 novembre 1969 à Bar-le-Duc. Engagé pour 5 ans à l’Ecole des Sous-officiers d’Active des Transmissions en 1989, promotion sergent Canssouline, il choisit la filière RITA et l’arme de l’artillerie. Il est nommé au grade de maréchal des logis le 1er avril 1990.

En octobre 1990 il est muté au 54e régiment d’artillerie d’Hyères où il exerce ses fonctions successivement à la batterie de commandement et de logistique comme chef de station PRATG puis en batterie de tir comme sous-officier de transmissions d’unité élémentaire. Il est projeté en 1992 comme chef de groupe Proterre à Berlin afin de renforcer le dispositif déjà sur place lors du démantèlement du Mur. Nommé au grade de maréchal des logis-chef le 1er octobre 1995, il prend le commandement de la section instruction en 1998.

Muté au 402e régiment d’artillerie de Châlons-en-Champagne le 1er août 1998, il est affecté à la batterie des opérations au sein de la section de transmissions. Nommé au grade d’adjudant le 1er octobre 2000 il prend les fonctions de chef de section en batterie de tir et est projeté avec son unité au 5e RIAOM de Djibouti au sein de la batterie mixte. De retour en métropole il prend les fonctions d’adjudant d’unité et chef de la section de reconnaissance du système d’armes HAWK. A ce titre il effectue un mandat comme adjoint au

chef de peloton du groupement tactique franco-espagnol de Mostar en 2003.Nommé adjudant-chef le 1er octobre 2005, il réussit le concours des majors et est nommé dans le corps le 1er avril 2006.

Muté au 28e régiment de transmissions le 1er août 2006, il prend le commandement de la section support de la 3e compagnie. Il est projeté en 2007 au Kosovo en qualité de chef de section aide aux déploiements. Nommé lieutenant le 1er août 2008, il part la même année avec son unité en Martinique comme chef de section Proterre. Affecté à la 5e compagnie en tant que chef de section raccordement il est désigné pour servir en Afghanistan en 2011 en qualité de chef CE.

Affecté le 1er juillet 2012 comme adjoint au commandant d’unité de la compagnie de commandement et de logistique, il est nommé capitaine le 1er août de la même année.Il est projeté au Mali en 2013 avec le détachement Guépard pour prendre les fonctions de major de camp sur le site de Bamako.Il prend le commandement de la compagnie le 19 juin 2014.

Le capitaine Reinbold est marié et père de trois enfants.

Passation de commandement3e compagnie

Portrait du Capitaine DORIGNY

Le soleil brille en ce mercredi 25 juin sur le château du Vernet-la-Varenne. Comme tous les 2 ans la 3e compagnie est rassemblée, fièrement, sur ce site magnifique. Pour dire au-revoir et remercier le CNE BOUSQUIE après un temps de commandement intense et palpitant, et afin d’accueillir son nouveau commandant d’unité.

La veille déjà les hommes et les femmes de la 3 ont fêté, plus intimement, le départ de l’un et l’arrivée de l’autre, dans les demeures du château. Une nouvelle page se tourne pour la compagnie et inscrit dans ses plis, comme sur bien des murs de la compagnie, le nom des théâtres d’opérations sur lesquels nous avons été projetés. Afghanistan, Mali, Centrafrique.

Le CNE BOUSQUIE peut partir fière d’avoir fait rayonner la 3 sous le soleil d’Afrique. Son visage se crispe au moment de remettre le fanion au COL ROLLAND. L’air se charge d’émotions et de symboles. La complicité entre l’adjoint et le CDU est palpable au salut des 2 protagonistes.

Mon cœur palpite. Je prends le fanion. Et c’est parti pour deux années, à la tête d’une compagnie faite d’une richesse humaine que je sais déjà formidable.

CNE DORIGNYCommandant la 3e compagnie

Le capitaine Camille DORIGNY est né le 7 mai 1983 à GIEN. Saint-Cyrien de la promotion 2004-2007, promotion Lieutenant Brunbrouck, il choisit l’arme des Transmissions et poursuit sa formation de 2007 à 2008 à Cesson-Sévigné.

En août 2008, il prend le commandement de la section PC1 de la 3e compagnie de commandement et de transmissions (3e CCT) de LIMOGES avec laquelle il est déployé au KOSOVO dans le cadre de l’opération TRIDENT de mai 2009 à septembre 2009.Participant au transfert de la 3e CCT à CLERMONT-FERRAND, il prend en juillet 2010 la fonction d’officier adjoint de la compagnie

Il rejoint le 28e régiment de Transmissions (28e RT) le 1er juillet 2011 et est promu capitaine le 1er août. Affecté comme chef de la cellule de gestion centralisée des parcs, il est projeté à la Réunion en qualité d’officier traitant au BOI du 2e RPIMa de juillet à novembre 2012.

Le 1er mars 2013, le capitaine DORIGNY est muté comme officier adjoint à la 3e compagnie dont il prend le commandement le 25 juin 2014.

Portrait du Capitaine BERNARD

Le 25 juin 2014 à 15h00, place de la promenade à Sauxillanges s’est tenue la passation de commandement de la 5e compagnie du 28e régiment de Transmissions, durant laquelle le capitaine BERTAUD DU CHAZAUD a transmis les rênes de la compagnie au capitaine BERNARD.C’est sous un soleil de plomb que les « Dragons » de la 5e compagnie ont fièrement défilé dans le centre-ville de Sauxillanges, sur l’air du nouveau chant compagnie,Le Pelot d’Hennebont, lancé au son de la bombarde du lieutenant JUNKER. La 5e compagnie, les autorités civiles et militaires, ainsi que les invités, se sont ensuite rassemblés dans la salle des fêtes où le Colonel

ROLLAND, chef de corps du 28e régiment de Transmissions, a remis au capitaine BERNARD sa lettre de Commandement. Ceci officialisant son nouveau statut de Commandant d’unité, continuité d’un parcours professionnel déjà bien chargé en tant qu’Officier d’Active des Écoles d’Armes.Après un discours kafkaïen, le capitaine du CHAZAUD s’est vu remettre une reproduction du fanion de la compagnie. L’ensemble des convives se sont ensuite retrouvés lors d’un moment de convivialité avant de clore les festivités.

Passation de commandement de la 5e compagnie

Le capitaine Brian BERNARD est né le 09 mai 1973 à Roubaix. Il s’engage en avril 1993 à l’Ecole Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA) de Saint-Maixent, 153e promotion, « Sergent-chef

Canavese ». Nommé au grade de sergent en novembre 1993, il choisit l’arme des Transmissions et poursuit sa formation à l’Ecole Supérieure d’Electronique de l’Armée de Terre (ESEAT) de Cesson-Sévigné.Après avoir obtenu son Certificat Technique de 1er degré « Commutation RITTER », il rejoint le 8e régiment de Transmissions au Mont-Valérien en mai 1994. Affecté dans un premier temps à la 12e compagnie, il participe

à l’instruction des appelés du contingent. En janvier 1995, il rejoint la 4e compagnie en tant que technicien Réseau Transmissions de Données.D’avril à juillet 1999, il effectue une mission de courte durée en Nouvelle-Calédonie, afin de mettre en place le réseau informatique du Régiment d’Infanterie de Marine du Pacific (RIMaP-NC) à PLUM. Nommé au grade de sergent-chef le 1er décembre 2000, il obtient le Brevet Supérieur de Technicien de l’Armée de Terre, spécialité «Technique de Supervision Télécom et Réseaux» en 2001. Il est muté la même année à l’Ecole Supérieur et d’Application des Transmissions (ESAT) à Cesson-Sévigné, en qualité d’instructeur au sein du cours « Réseaux ».

En 2004, il réussit le concours des Officier d’Active des Ecoles d’Armes (OAEA) et après une année de formation en Division d’Application, il choisit de servir au 42e régiment de Transmissions à Laval, à compter d’août 2005. Affecté à la 4e compagnie en tant que chef de section de maillage, il effectue une mission PROTERRE à la Martinique de mai à septembre 2007 comme chef de section.Muté pour prendre la tête de la section RAC3 de la 2e compagnie à son retour, il est déployé en Afghanistan de juin à décembre 2008, au sein de la « Task Force CHIMERE » (Operation Enduring Freedom) en tant que chef du groupe de raccordement. Muté le 1er août 2009 à la 3e compagnie comme officier adjoint, il est promu capitaine le 1er août 2010. Il effectue une nouvelle mission en Afghanistan d’octobre 2010 à avril 2011, en qualité d’officier adjoint de la compagnie SIC et chef de Centre d’Exploitation du Grand Kaboul.Il rejoint le 28e régiment de Transmissions le 1er août 2011. Affecté comme chef d’équipe au Bureau Opération, il est projeté au Liban de juillet 2012 à janvier 2013. Il y tient le poste d’officier des Systèmes d’Information, adjoint au Centre de Mise en Œuvre SIC à Naqoura.Le 1er août 2013, le capitaine BERNARD est muté comme officier adjoint à la 5e compagnie dont il prend le commandement le 25 juin 2014.Le capitaine BERNARD est marié et père de quatre enfants.

Le capitaine Ronan Guédon est né le 30 octobre 1984 à Vannes. Saint-Cyrien de la promotion 2004-2007, promotion Lieutenant Brunbrouck, il choisit l’arme des Transmissions et poursuit sa formation de 2007 à 2008 à Cesson-Sévigné.

En août 2008, il prend le commandement de la section PC1 de la 2e compagnie de commandement et de transmissions (2e CCT) d’Orléans avec laquelle il est déployé au Liban dans le cadre de l’opération DAMAN de septembre 2009 à janvier 2010.Participant au déménagement de la 2e CCT à Illkirch-Graffenstaden, il prend le 1er juillet le commandement de la section de quartier général (SQG). D’octobre 2010 à avril 2011, il est projeté

avec une majeure partie de sa section au sein de l’opération LICORNE dans le cadre d’une section PROTERRE au sein de la CCLIA du bataillon.

Il rejoint le 28e régiment de Transmissions (28e RT) le 1er août 2011 et est promu capitaine à la même date. Affecté comme chef de la section de raccordement de la 1re compagnie, il est projeté en individuel en Guyane en qualité d’officier opérations Harpie de janvier à mai 2012.

Le 1er juillet 2012, le capitaine Guédon est muté comme officier adjoint à la 7e compagnie dont il prend le commandement le 18 juin 2014.

Le capitaine Guédon est marié et père d’un enfant

Passation de commandement7e compagnie18 juin, journée symbolique. Cela restera aussi dans la mémoire du capitaine LEMOS et de la mienne comme notre journée de passation de commandement. Malgré un temps nuageux qui ne présageait rien de bon, la cérémonie s’est parfaitement déroulée sur la place de la mairie de Saint Floret en présence de Mme Lagarde, maire de la commune.Après avoir présenté les troupes au colonel ROLLAND, le capitaine LEMOS a pu une dernière fois passer sa compagnie en revue avant de rejoindre son emplacement pour la suite de la cérémonie.

« Officiers, sous-officiers, caporaux-chefs, caporaux et transmetteurs de la 7e compagnie, vous reconnaîtrez désormais pour votre chef le capitaine GUEDON ici présent et vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service, l’exécution des règlements militaires, l’observation des lois et le succès des armes de la France »

Au moment où le colonel ROLLAND prononce cette phrase rituelle lourde de sens, la tête se vide, la gorge se serre. C’est parti pour deux années, où la responsabilité pleine et entière sur les hommes et les femmes qui font la force et la richesse de la 7e compagnie repose sur les épaules de son commandant d’unité. Cette période tant attendue depuis la sortie d’école est enfin arrivée.Très vite, tout s’enchaîne, l’échange des fanions, l’échange des saluts, les premiers ordres, le défilé, le coquetel et nous voilà rentrés au quartier trois heures plus tard. Je m’assois et je regarde le fanion de la compagnie. Même si je l’avais déjà eu lors de la suppléance, la saveur n’est pas la même ; elle est bien meilleure.

Rendez-vous dans deux ans.

Capitaine GUEDON Commandant la 7e compagnie

Portrait du Capitaine GUEDON

La compagnie de commandement et de logistique a eu l’honneur de participer à deux prestations pour la commémoration du 14 Juillet.Dans un premier temps à Issoire, aux monuments aux morts 39/45, lors d’une cérémonie de pied ferme suivie d’un défilé à pied sur l’avenue Albert Buisson.La CCL était en tête du dispositif suivie de la 2e et 5e compagnie.Dans un deuxième temps, la Compagnie s’est déplacée au Puy en Velay accompagnée de la fanfare du 92e régiment d’Infanterie.La cérémonie de pied ferme s’est déroulée place de l’hôtel de ville en présence des autorités militaires et

civiles locales, ainsi qu’un public venu très nombreux.S’en est suivi un défilé sur la place du Martouret où à l’instar du tour de France, la compagnie s’est fait ouvrir l’axe par la gendarmerie en raison d’un public très présent, dont les applaudissements donnèrent frissons et émotions.Cette journée riche en émotions fût clôturée par un cocktail dans les jardins du préfet, où nous avons été chaleureusement accueillis et félicités.

SGT PENNECCellule Budget

Cérémonie du 14 juillet

Les samedi et dimanche 14 et 15 juin 2014 se sont déroulées au quartier de Bange les traditionnelles journées portes ouvertes du 28e régiment de Transmissions.S’inscrivant au lendemain d’une cérémonie commémorant le centenaire de la création du 28e Bataillon du Génie ainsi que le début de la Grande Guerre, ces journées portes ouvertes 2014 se sont éveillées cette année au cœur même de la ville d’Issoire grâce à une aubade donnée le samedi matin par la Musique du 92e régiment d’Infanterie venue de Clermont-Ferrand pour l’occasion. Puis à 11h00, c’est la place d’Armes et le régiment tout entier qui ont commencé à s’animer sous les yeux des premiers visiteurs et des autorités invitées par le colonel Erwan ROLLAND pour assister à l’inauguration de cette édition 2014. Cette dernière fut d’abord marquée par l’arrivée des parachutistes dans un timing parfait et dans un espace exigüe. Puis, c’est

la représentation du « quadrille à la baïonnette », difficile exercice de maniement d’armes remarquablement exécuté par dix-neuf sous-officiers du régiment, qui marqua les esprits. Enfin, la gestion de tous les stands dans une ambiance chaleureuse ainsi que les différentes représentations dynamiques qui ponctuèrent ces deux journées firent de ces portes ouvertes un véritable moment de convivialité et de découverte. Cette année encore, et cela grâce au bel investissement de tous les personnels du régiment ainsi que des intervenants extérieurs qui furent conviés, le 28 a pu s’ouvrir, le temps d’un weekend, aux familles de militaires ainsi qu’à la population locale pour leur faire découvrir ses savoir-faire, ses spécificités ainsi que les matériels du monde des télécommunications militaires.

Capitaine MARTIN

portes ouvertesportes ouvertes

La soirée des partants

Le 28 en Guyane« Selvaaa ! » Ils sont déjà nombreux, ceux du 28, qui ont déjà poussé ce cri à la fin d’un rassemblement, ou à l’arrivée d’un brancardage, sur cette lointaine terre de Guyane perdue en Amérique du Sud. C’est maintenant à notre tour de servir dans cette région d’outre-mer à nulle autre pareille, à l’atmosphère chaude et humide, où un soleil de plomb succède en quelques minutes à des déluges d’eau, une terre faisant partie prenante de la légendaire forêt amazonienne encore peuplée de tribus amérindiennes anciennes comme le monde.Par sa situation, par son exigence, la Guyane ne peut laisser indifférent : mieux vaut, en tout cas, voir les choses du côté positif et tomber sous le charme de sa nature grandiose, de sa végétation luxuriante et de sa culture colorée, plutôt que de regarder de trop près la couleur de l’eau sur le front de mer de Kourou… sachant qu’à quelques milles de là de superbes plages vous attendent aux îles du Salut, par ailleurs tristement célèbres pour le bagne qu’elles accueillaient encore jusqu’au siècle dernier. Mais la Guyane, c’est aussi un incroyable mélange de cultures et d’origines, des Indiens aux « Noirs marrons » (descendants d’esclaves échappés dans la forêt), des Hmongs aux Créoles en passant par les « Métros » ou les Chinois, sans oublier toute la pléiade d’immigrés d’Amérique latine : Brésiliens, Hawaïens, Dominicains, Surinamais, Guyaniens, Mexicains, etc. Cette atmosphère très « latino » nous a d’ailleurs permis de vibrer comme nulle part ailleurs aux émotions du mondial de foot, qui a complètement subjugué la Guyane pendant un mois.C’est dans ce cadre que le détachement du 28 aux ordres du Ltn Pluchot est venu renforcer le 3e Régiment étranger d’Infanterie dans le cadre de l’opération Harpie. Cette mission intérieure de lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane a progressé en intensité au fil du temps et l’on assiste désormais à une lutte de chaque instant entre les forces armées (3e REI, 9e RIMa, gendarmerie) et les garimpeiros

(les chercheurs d’or). L’opération Harpie consiste plus précisément dans des missions de renseignement, dans la recherche des sites illégaux, la saisie ou la destruction du matériel d’orpaillage, le contrôle ou l’interpellation des travailleurs clandestins, le tout en appui de la gendarmerie. La capacité d’organisation des «garimp’s» est impressionnante : ils acheminent par pirogues ou en quads jusqu’au fond de la « selva » des tonnes de nourriture, de carburant, de matériels divers nécessaires à l’orpaillage, formant de véritables villages pouvant accueillir des centaines d’orpailleurs. Les travailleurs sont payés en moyenne 3 gr d’or par jour, soit environ 120 €, qu’ils dépensent en général quotidiennement dans des « satisfactions » diverses et variées : logement, nourriture, alcool, filles…Dans ce contexte, le rôle de l’officier Harpie est avant tout de rédiger les ordres, suivre les missions, traiter les comptes rendus de fin de mission. Pour leur part, le Sch de Goesbriand, le Cch Perez, le Cpl Fauvet, le 1Trs Delsarte et le 1Trs Barré ont été intégrés dans la section Transmissions du régiment qui a pour mission d’assurer une permanence radio à Kourou ainsi que dans les bases opérationnelles avancées (BOA) de Saint-Georges et Camopi et au CEFE à Regina. Il existe également des missions ponctuelles pour les radios comme accompagner les marches, les opérations, les stages forêts, etc. Enfin, les radios participent occasionnellement à la mission TITAN de protection du centre spatial guyanais (CSG) lors des lancements de fusées SOYOUZ ou ARIANE. Belle occasion donc de participer à une mission 100% opérationnelle, dans des conditions très particulières, que l’on ne risque pas d’oublier, et qui permet au 28 de continuer à agir toujours et partout, « vite et bien » !

Lieutenant PLUCHOT

Destruction matériel Zone vie garimpeiros

La Compagnie de Commandement et de Logistique a organisé un JNJ dans la région de Brassac les Mines du mardi 20 au mercredi 21 mai 2014.Dans le cadre de l’entraînement physique, cette activité à dominante « Run and Bike » et Kayak nous réserva bien des surprises. Cette sortie avait une saveur toute particulière pour le Capitaine PASSERINI qui allait une dernière fois partager, rusticité, goût de l’effort et esprit de cohésion avec tous ses soldats.Durant ces 2 jours sur l’Allier avec nos Kayaks, nous avons pu voir dans les regards des participants, tout le plaisir de faire partie de cette aventure orchestrée d’une main de maitre par le Bureau des Sports et la Section Commandement.Cette activité n’aurait pu se réaliser sans le concours de la commune de BRASSAC les Mines qui nous a accueilli et fait profiter des infrastructures de leur camping. Notre bon Capitaine eût même l’occasion d’essayer une de leurs yourtes…

Le lendemain nous repartions de plus belle sur nos bateaux pour rejoindre Issoire. Après une bonne matinée d’effort, l’équipe du BDS nous avait préparé un atelier franchissement sur le pont de Parentignat, alliant échelle de spéléo, filet d’abordage, rappel guidé et pendulaire, cette activité jumelée aux 2 autres fût une vraie réussite.Les personnels de la CCL ont déjà tous hâte de repartir aux prochains JNJ pour y trouver une nouvelle fois cet esprit de camaraderie et de cohésion qui fait la force de notre Compagnie.

Sergent-chef BOULMESous-officier sport de la CCL

JNJ CCL

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Plus habituée au sable blanc des plages à l’eau émeraude, plus habituée à une température «normale» autour de 30°C, plus habituée aux cocotiers et autres plantes et fleurs tropicales, une équipe d’ultramarins a été confrontée au vastes plaines champenoises avec ses champs de betteraves à perte de vue !!!Qu’ils viennent de Guadeloupe, de Martinique, de Tahiti, de Wallis et Futuna et d’ailleurs, tous ces braves hommes et femmes ont porté très haut les couleurs de leur terre d’origine. Quelques soient leurs spécialités et toujours avec une bonne humeur caractéristique, ils ont tous fait honneur au régiment lors de l’exercice ROCHAMBEAU 2014, témoignant ainsi que la grande richesse du 28 c’est aussi la grande diversité des origines de ses personnels.

Commandant MALTESChef de Détachement

Du 7 avril 2014 au 28 mai 2014 un détachement du 28e régiment de Transmissions a participé à l’exercice

ROCHAMBEAU qui s’est déroulé dans les régions de MAILLY et MOURMELON.

Organisé par le CRR FR, cet exercice s’inscrivait dans la continuité de la montée en puissance du concept franco-britannique CJEF (force interalliée de théâtre d’entrée en premier) en succédant à FLANDRE 11 et à IRON TRIANGLE 13. Les principales nations participant à cet exercice multinational de type OTAN étaient la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. ROCHAMBEAU 2014 était plus particulièrement dédié à l’entrainement de la gestion de crise de la composante terrestre dans le cadre interallié.Le 28e RT était déployé à MAILLY en renfort du niveau 1 afin de permettre l’appui au commandement du CRR Fr et était renforcé par une unité de vie logistique (UVL) armée par le 48e RT. Un autre régiment de Transmissions était déployé sur le site de MOURMELON.De multiples plateformes ont été mises en place au niveau du régiment afin de préparer la montée en puissance de l’exercice :- Plateforme SICF administrateur (03 février au 28 mars 2014)Cette plateforme avait pour objectif principal de permettre au personnel de s’entrainer sur la version SICF 2.6 rev D.- Exercice SANCY (24 février 2014 au 07 mars 2014)L’exercice SANCY a permis d’entrainer le personnel du CE 11 de ROCHAMBEAU sur la mise en œuvre d’un CTSF.- Formation câblage Fibre Optique, réseau Ethernet et téléphonie (19/03/2014 au 21/03/2014)Cette plateforme d’instruction a été réalisée dans le but de continuer la formation de nos helpdesks désignés pour l’exercice ROCHAMBEAU.- Entrainement sur plate-forme HICARSLes satellitaires ont profité de la mise en place de la plate-forme pour continuer à s’entrainer.

L’effectif total déployé sur MAILLY était de 14/115/170//299 personnels. Cet effectif a beaucoup fluctué en cours d’action car bien souvent l’appel à des renforts temporaires a été nécessaire.Grâce à une forte préparation en amont (configuration de serveurs, etc), le Centre de Transmission Spécial France (CTSF) commandé par le CNE CERRANO (puis par le LTN BRIA) a notamment pu délivrer les flux Intradef et Internet demandés dans le délai de trois jours après son arrivée sur site.Malgré les problèmes de micro coupures d’énergie (dûs à la vétusté de la centrale mise en place), le CSTF a toujours été en mesure de délivrer à temps les services demandés grâce à la réactivité du personnel dans le déploiement d’un réseau de secours, basculant ainsi de la THD mise en

place à la HD de façon transparente pour l’utilisateur.

Même si la gestion de la g.e.d. et des différents reporting systems / circuits de validation des messages ont été assez laborieux, le CE 12 commandé par le CNE MAILLOT a toujours pu s’adapter aux nombreuses évolutions de layout et à toutes les sollicitations diverses et variées provenant tant du CMOAC que du CRR FR. Les deux CE ont ainsi fourni un travail titanesque :- environ 600 stations de travail déployées tous réseaux confondus ;- 45 à 50 commutateurs réseau de niveau II [switches] déployés pour les C.O. HICON + EXCEN - incluant les équipements inhérents aux abris modulaires de poste de commandement [APMC] ;- environ 35 kilomètres de fibre optique de desserte déployés - en comptant les tourets non-intégralement débobinés ;- environ 700 téléphones déployés ;- environ 250 medium attachment units [m.a.u.] utilisés ;- environ 30 serveurs déployés ;- une blacklist du portail captif ‘ALCASAR’ incluant environ 6000 objets ; - (...). La SDCO du régiment a monté 119 AMPC sur les 279 déployés sur les deux sites MAILLY et MOURMELON. Sous les ordres de l’ADJ SCHEPERS une TAG 84 m², une TAG 75m², 2 TAG 60 m², 2 TAG 45 m², 2 TAG 30 m² ainsi que 3000 m de barrières anti-foule ont été mises en place du 24 mars au 04 avril, soit en moins de 15 jours ! Le renfort du 40e RT étant arrivé après la mise en place à MAILLY il n’a pas pu participer au montage.Il faut cependant signaler que la SDCO du 28 a été déployée dès le 24 mars mais qu’elle n’a terminé sa mission (réintégration des APMC comprise) que le 19 juin, soit donc 4 mois de mission !Commandé par le CNE du CHAZAUD, le Sous Groupement de Transmissions à dominante raccordement a parfaitement rempli son objectif majeur qui était la mise en place d’un maillage RITA opérationnel dans la durée. Grace à une forte implication de tous, ce SGTRS a pu mener pendant tout son mois d‘implantation, des instructions de qualité tout en insistant sur la vie

en campagne pour les plus jeunes.L’objectif secondaire fixé par le chef de corps était de valider deux unités de valeur sur les quatre que comprend l’ANTARES. Il s’agissait de l’UV2 (SGTRS à dominante raccordement) et l’UV3 (SGTRS à dominante centre d’exploitation). Grâce à l’implication totale de tous, ces deux UV ont été validées avec panache.Malgré la fatigue et les multiples sollicitations, malgré la durée importante de l’exercice, tous les personnels du régiment (ainsi que les renforts) ont été fidèles à la devise du 28 : « AGIR VITE ET BIEN » !!

Les ultramarins à ROCHAMBEAU

Vigipirate : les 1re et 7e compagnies à ParisDans le cadre de la mission VIGIPIRATE, un détachement de 88 transmetteurs est parti à Paris pour relever nos camarades du 13e Bataillon de Chasseurs Alpins. Les 88 militaires de ce détachement ont été fournis majoritairement par les 1re et 7e compagnies. C’est également le 28e RT qui a dû armer l’EMT responsable de la mission, avec à sa tête le Lieutenant Colonel (r) Webre.C’est donc le 24 juin, après une MCP de 3 semaines, que les troupes sont parties rejoindre le Fort de Vincennes qui a été le camp de base pour la totalité de la mission. Aux ordres du Capitaine Vidal, ce sont deux sections dirigées par l’Adjudant Bahloul (section 1) et l’Adjudant Bonnerue (section 2) qui ont reçu la mission de surveiller et sécuriser pas moins de 18 sites d’Île de France, 16 sur Paris et 2 en banlieue (le Château de Versailles et les abords du parc d’attractions Eurodisney). C’est sur un faux-air de séjour touristique que les militaires du 28 ont patrouillé sur plusieurs grands monuments et places tels que la basilique du Sacré Cœur, le musée du Louvre, le Trocadero et bien d’autres encore. Malgré la beauté de ces

sites, ils ont su rester concentrés sur leur mission qu’ils ont mené à bien. Ils ont également effectué leur mission dans des gares, notamment sur la grosse plaque tournante de Châtelet-les halles dans laquelle transite le plus gros de la population d’Île de France se chiffrant en plusieurs centaines de milliers de personnes au quotidien. C’est donc dans des conditions de proximité extrême avec la population que les patrouilles ont dû redoubler de vigilance pour assurer l’accomplissement de la mission. Dans son ensemble la mission s’est très bien déroulée, même « trop bien » si on écoute les patrouilles qui n’ont pas eu grand chose à se mettre sous la dent. En effet, seulement une patrouille a eu à sortir les BDT (bâtons de défense télescopiques) pour assistance à personne en danger. En dehors de cette intervention, la situation a été très calme.La dernière prise de service se terminant le mardi 8 juillet à 22h30, c’est le lendemain sur les coups de 09h00, après la réintégration des bâtiments, que le détachement quitte la capitale pour retrouver le quartier de Bange.

Cérémonies de ravivage de la flammesous l’Arc de Triomphe

Lors de leur séjour dans la ville Lumière, les troupes ont aussi participé à 3 cérémonies du ravivage de la flamme sur la tombe du soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. Cérémonie qui a lieu tous les soirs depuis le 11 novembre 1923, en l’honneur et la mémoire de ceux qui sont tombés pour la France lors de la Grande Guerre. Ce sont 3 détachements de 11 personnels qui ont représenté l’unité élémentaire lors des cérémonies du 4, 5 et 8 juillet.Le 28 à Stade 2

En plus d’être une belle mission, le VIGIPIRATE Paris offre la possibilité pour les unités en place de participer à diverses émissions télé.Le dimanche 29 juin, c’est sur le plateau de France 2 qu’un groupe de 10 militaires du 28 a été invité à l’émission Stade 2. Un moment très sympathique qui leur a permis de rencontrer toute l’équipe du plateau ainsi que Sergueï Bubka, l’ancien détenteur du record du monde de saut à la perche, et l’acteur Francis Huster féru de sport souvent invité pour ce genre d’émission. A la fin de l’émission, ils ont pu prendre des photos avec le champion du monde de football Emmanuel Petit qui n’a pas hésité à donner de son temps malgré un départ imminent pour le Brésil.

Les JDCTous les jours de la semaine nos camarades ont également témoigné devant les jeunes effectuant leur Journée Défense et citoyenneté. Des trinômes composés d’un sous-officier et de deux EVAT qui ont pu partager leurs différentes expériences au sein de l’institution. Une action qui permet aux jeunes de rencontrer des militaires et également de créer un lien armée-nation avec des jeunes qui peuvent avoir une vision négative de l’armée au jour d’aujourd’hui.

Je ne reviendrai pas sur le classement du challenge qui a été gagné par la 4e compagnie. Mais surtout sur la manière et la polémique.Le résultat est là et il faut le respecter : dans cette affaire chacun d’entre nous, avons notre part de responsabilité : moi le premier.Ce qu’il faut retenir c’est qu’une élite ne peut rien sans la masse. Posons-nous la vraie question : « ai-je donné le meilleur de moi-même sur toutes les épreuves ». Si chaque coureur du cross avait fait l’effort de doubler le concurrent de la compagnie adverse cela aurait sans doute changé les résultats. Lorsqu’un coureur de l’infernal ne dépose pas son ticket dans la boite de sa compagnie, alors qu’il est bien placé, lui aussi fait perdre des point à celle-ci. Lors d’un cross régimentaire quand je vois des militaires entre 20 et 30 marcher à l’arrière, je me dis il faut qu’ils changent de métier.Une place de plus sur le classement de masse du cross aurait permis à la CCL

de gagner le challenge.Alors je comprends tout à fait, que ceux et celles qui se sont investis dans la préparation, l’affrontement et la compétition soient déçus du résultat. Comme au combat le challenge sportif c’est l’affaire de tous. Comme derrière le drapeau, on se regroupe derrière le fanion de la compagnie pour donner le meilleur de soi-même. En laissant de côté ses états d’âme. Je me dépasse, je me fais mal pour moi et surtout pour le collectif.En conclusion je sais que certains vont sourire en lisant ce commentaire. Je pense surtout à ceux et celles qui ne savent pas ou plus ce que sait que se faire mal, d’avoir le goût du sang dans la bouche pendant l’effort. Qui sont en surcharge pondérale. Un jour viendra où vous mettrez non seulement votre vie en danger mais aussi celle des autres.

Major DodemanOfficier sport

CHALLENGE SPORTIF 2013/2014

Le 15 août 2014, le major Mario Dodeman a quitté le service actif après plus de 38 années passées au sein de l’institution militaire. EVSO du 5 novembre 1975, il est nommé sergent le 1er juillet 1976. Affecté au 11e

BCA à Barcelonnette en 1977, il est promu SCH le 1er octobre 1979 et admis dans le corps des sous-officiers de carrière le 31 décembre 1981. Promu ADJ

le 1er octobre 1984, il est déclaré titulaire du BMP2 «moniteur-chef EPS» le 1er janvier 1985. Il sert au Liban dans le cadre de la FINUL courant

2005 puis rejoint, en septembre 1989, le BSO implanté à Varces. Promu adjudant-chef le 1er octobre 1990, il est admis dans le corps des majors

le 1er juillet 1994. Au printemps 1998, il rejoint le 92e RI de Clermont-Ferrand et s’envole pour la Réunion de juillet à novembre 1999. En

2002, il participe à l’opération « Trident » au Kosovo en qualité de garde du corps d’autorité puis en RCI dans le cadre de l’opération « Licorne » en 2003 et 2005. Il rejoint ensuite l’école polytechnique de Palaiseau le 1er juillet 2006 avant d’être

affecté à l’été 2010 au 28e RT à Issoire en qualité d’officier des sports.Titulaire de la médaille militaire depuis le 31 décembre 2001 et chevalier de l’ordre

national du Mérite depuis le 22 février 2011, le major Dodeman peut partir fier du devoir accompli et certain d’avoir gagné la reconnaissance de tous.

Départ à la retraite

Ce mois de juillet 2014, vous avez été nombreux à changer de section voir de compagnie. Ces mouvements peuvent apparaitre comme déstabilisant, ne peuvent que venir amplifier des situations d’angoisse ou de stress de certains de nos militaires. Il s’agit donc bien de dédramatiser une manœuvre RH qui cette année s’inscrit dans le cadre de la nouvelle modélisation du régiment.A l’initiative du colonel ROLLAND, chef de corps du 28e régiment de Transmissions et sur proposition du commandant VASSEUR, chef du BOI, l’état-major de la BTAC, fin mars 2014, a donné son accord afin de réorganiser dans un cadre expérimental, le régiment.Depuis plusieurs années, l’organisation du régiment imposé par le DUO/REO reposait sur une répartition des compétences SIC dans des compagnies multi-capacitaires de type 1 ou 2. Cette organisation amplifie le phénomène d’atomisation du personnel, c’est-à-dire une destructuration partielle des sections et une diminution des compétences techniques du fait d’une instruction collective non efficiente.Ainsi en mars 2014, le général WASIELEWSKI a donné l’autorisation de nous restructurer sur le modèle du regroupement des compétences. Il a donc été mis en place l’organisation suivante : 1re et 2e compagnie Une section information et d’exploitation (SIEX) avec les officiers, sous-officiers et militaires du rang des filières SIT, SRI, SSI, ESC et IDA ;Une section « radio » avec les sous-officiers et militaires du rang de la filière ERM ;Une section déploiement centre opérationnel dont l’organisation n’a pas changé et composée de sous-officiers et militaires du rang des filières REG, EEA et ERZ ;Une section « extrémité réseau de zone » avec les officiers, sous-officiers et militaires du rang des filières SIT et ERZ.

3e, 4e, 5e et 7e compagnieUne section information et d’exploitation (SIEX) avec les officiers, sous-officiers et militaires du rang des filières SIT, SRI, SSI, ESC et IDA ;Une section « satellitaire » avec les sous-officiers et militaires du rang de la filière ERS ;Deux sections « extrémité réseau de zone » avec les officiers, sous-officiers et militaires du rang des filières SIT et ERZ.La modélisation n’impactant pas la compagnie de commandement et de logistique, l’organisation de celle-ci est inchangée.Cette nouvelle organisation impose un grand nombre de mouvement inter compagnie et plus particulièrement pour le personnel des filières ERM et ERS. Ainsi le plan interne de mutation a engendré 105 changements de compagnie en plus des 120 mouvements liés au plan de mutation (70 sortants pour 50 entrants).Rarement le 28 n’aura été autant affecté ; près d’un militaire sur quatre changera soit de section, de compagnie ou de régiment. Ces mutations, qui peuvent paraitre arbitraires, ont été limitées au strict minimum et ont été réalisées après une période de concertation avec les commandants d’unités, chefs de services et présidents de catégories.Le résultat attendu doit donc permettre aux chefs de sections d’avoir une certaine homogénéité dans son personnel et de pouvoir conduire des instructions collectives avec plus d’efficacité. L’état-major de la brigade nous a déjà donnée rendez-vous en fin d’année pour un premier retour d’expérience qui n’en doutons sera concluant.

Capitaine PoncetResponsable des ressources humaines.

Modélisation du régiment

BEH

Randonnée terre fraternitéDernier repas des épouses avant lesvacances d’été

C’est dans une salle conviviale du cercle mess du quartier de Bange qu’a eu lieu, le 1er juillet 2014, un apéritif dinatoire au profit des épouses du régiment.Accueillies avec simplicité et chaleur par Delphine, Emilie et Magali, la soirée s’est déroulée dans la bonne humeur.Une soupe de champagne concoctée par Delphine nous a ouvert l’appétit.Chacune d’entre nous a pu faire découvrir quelques spécialités qu’elle avait apportées. Et on se rappelle en particulier des délicieux cannelés d’Anaïs au lait d’amande.Après ces mises en bouches successives, et échange de nos recettes nous nous sommes quittées à une

heure bien tardive. Merci à toutes pour ce moment partagé et à bientôt.

Martine (épouse de militaire)

9h. Le départ pour la randonnée terre fraternité est lancé. Une trentaine de personnes sont présentes, des jeunes et des moins jeunes et même deux chiens, le tout dans une ambiance conviviale. Le soleil est au rendez-vous pour nous accompagner sur une boucle de 18 km sur le plateau de la Chaux prévue spécialement pour l’occasion. Nous quittons le quartier de Bange en direction du Sud d’Issoire. Au milieu des champs, une petite hésitation sur le sentier à emprunter - manque d’échauffement peut-être ? – car par la suite nous n’avons aucun souci pour nous orienter grâce aux balises. Nous passons rapidement de 400 à 500 m d’altitude sur le plateau de la Chaux. Là-haut, nous alternons entre passages à l’ombre des sous-bois et vues panoramiques vers l’Est sur un paysage remarquable bordé au loin par les monts du plateau du Livradois-Forez. Premier arrêt au Broc pour nous ravitailler et admirer ce joli village avec ses maisons de pierre et les ruines de son ancien château. Nous continuons de descendre vers le Sud jusqu’aux abords du village de Ginat. De là, nous avons déjà parcouru la moitié du chemin. Pour

le retour, c’est les paysages à l’Ouest du plateau que nous pouvons admirer, comme les maisons troglodytes de Perrier. Quelques cerisiers bordant les sentiers font le bonheur des plus gourmands. A l’arrivée, en tout début d’après-midi, nous pouvons profiter d’un vin d’honneur suivi d’une truffade auvergnate – quoi de plus agréable ? De quoi se requinquer pour la suite de l’après-midi qui peut se poursuivre sur place grâce aux autres activités proposées pour les JPO…

Christophe G.

recette de la soupe champenoise pour 6 personnes :

• 1 bouteille de crémant• 1 louche de jus de citron

• 1 louche de sucre de canne• 1 louche de Cointreau

à l’honneurCC1 HOMEL Régis,Comment pouvoir mettre à l’honneur un militaire du rang polyvalent n’ayant aucun repos, sauf quand on l’arrête ? Ce personnel existe, Il est affecté au sein de la CCL, à la section Etat-major et plus particulièrement au service général. Je veux parler du CC1 HOMEL. Ayant une grande connaissance du régiment, même des endroits les plus improbables, il enfourche la KUBOTA, en passant par le tracteur et surtout son arme favorite le Roto fils. « Le quartier DE BANGE n’a qu’à bien se tenir ». Le CC1 HOMEL possède un don de pouvoir faire, de pas grand-chose, une énorme réussite. Faire des plants, semer, arroser, entretenir le quartier, voilà les missions

que se donne ce personnel. Je dis bien « se donne » car à ce niveau, nous ne pouvons qu’apprécier d’avoir une telle personne sous ses ordres. Ce passionné des espaces verts aime à faire partager son métier aux plus jeunes. Sachant aussi être d’une grande disponibilité pour le régiment, il s’emploie à maintenir la sécurité de ce dernier. Voilà pourquoi, ce militaire du rang doit pouvoir être apprécié de tous et surtout pouvoir être reconnu des personnels du 28e régiment de Transmissions.

ADC CHARPENTIER

DIRECTEUR DE PUBLICATIONColonel Erwan ROLLAND

RÉDACTEUR EN CHEFAdjudant-chef Bénédicte FRANTZ

CONCEPTION ET RÉALISATIONBrigadier-chef Jacques GERMANY

CRÉDIT PHOTOSCaporal-chef Ludovic GRAREBrigadier Elvis GARREAU

28e régiment de TransmissionsQuartier de Bange63505 ISSOIRE CEDEX

Le cadeau idéal à un prix spécial pour faire partager à vos proches la flamme de notre ordre

SOUSCRIPTION ALBUM 28e RÉGIMENT DE TRANSMISSIONSà compléter et à retourner accompagné du règlement avant 30 octobre 2014

LAVAUZELLE GRAPHIC n Le Prouet n BP 8 n 87350 Panazol n Tél. : 05 55 58 45 00 n Fax : 05 55 58 45 25 n E-mail : editions@lavauzelle.com

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L’HISTOIRE

AUX ÉDITIONS LAVAUZELLE

Série BEAUX LIVRESHistoire de la Légion d’Honneur

Histoire de la Médaille Militaire

Histoire de l’Ordre National du Mérite

Histoire de la Marine, en 2 tomes

Histoire de l’École polytechnique

Monsieur Légionnaire

Année de Verdun - 1916

Série ALBUMSOrdre de la Légion d’honneur

Les maisons d’éducation de la Légion d’honneur

L’épopée du Cadre Noir de Saumur

Les Maîtres Écuyers de Saumur

Les Linh TâpLe 2e de Marine

Les Spahis du 1er Marocains

La Brigade Alpine

Le 1er Tirailleurs

La Police Nationale

Saumur - École des Blindés

Le 2e REIL’École du Pharo

L’Arme Blindée Cavalerie en Algérie

Le RICMLe 1er RHCLe 16e Bataillon de Chasseurs

Saint-Maixent l’École

Le 21e RIMaLe 152e RILe 1er RTPLe 28e RTLe 1er - 2e Chasseurs

Histoire de la Cavalerie

2000 ans de fortifications françaises

ALAT en Algérie

« La pensée préservée »

cOLLEcTION REpRINT

Historique du Corps des Pontonniers,

Caziot, 1894Traité de l’attaque et défense des places,

Mal Vauban, 1742

Mémoires de Montecuccoli – 3 tomes, 1770

Historique sur les fortifications

et le corps du génie, Augoyat

Paris et ses fortifications, Tenot

L’École militaire à Paris, Farcy, 1890

Histoire du Vicomte de Turenne, 1735

Histoire du Cap Corse, Piccioni, 1923

Documentation sur demande

adressée à :

B.P. 8 - 87350 PANAZOL

Tél. 05 55 58 45 00

Fax 05 55 58 45 25

INTERNET : www.lavauzelle.com

email : editions@lavauzelle.com

ISBN 978 2 7025 1518 1

Code article : 8082380Z

Régiment ancré dans la mémoire collective de l’arme des transmissions, le 28e régiment de Transmissions s’inscrit

dans l’histoire de l’armée française depuis les sapeurs télégraphistes du 28e bataillon de Génie créé en avril 1914

à Belfort.

A la fin de la Grande Guerre, le 28 est titulaire de 12 citations à l’ordre de l’armée, 3 à l’ordre du corps d’armée,

4 à l’ordre de la division. Dépôt du génie n°28 au début de la Deuxième Guerre mondiale, il participe à la mise

sur pied des unités affectées pour l’essentiel à la 28e division d’infanterie alpine.

Le 1er juin 1942, la subdivision des « Sapeurs télégraphistes de l’arme du génie » devient l’arme des transmissions.

Le 1er novembre 1945, le 28e régiment de Transmissions est créé à Toulouse et reprend les traditions des 28e

bataillon et 28e régiment du Génie. Renouant avec son passé, il s’installe à Montpellier en 1946. Au cours de

la période contemporaine, le 28 subit de nombreuses restructurations, des changements d’appellation et de

garnisons sur le littoral méditerranéen. Il est dissout à plusieurs reprises et recréé aussi souvent en conservant

le numéro 28 !

La première de ces dissolutions intervient le 31 mars 1951. Paradoxalement en confiant le drapeau du régiment au

821e bataillon de transmissions de Hanoï, elle ouvre une nouvelle page de gloire en l’enrichissant de l’inscription

« Indochine 1953 – 1956 ». Recréé à Nice le 1er juillet 1965, puis à nouveau dissous en 1969, le 28e régiment de

Transmissions réapparaît à Orléans le 1er juillet 1979. Il est alors un des régiments de transmissions du 3e corps

d’armée avant de devenir le régiment de transmissions de la Force d’Action Rapide (FAR) en juillet 1984.

Avec cette grande unité, il participe à toutes les missions de la France à l’extérieur de nos frontières dans les

années 80 et 90, notamment à la guerre du Golfe, au sein de la division DAGUET, au cours de laquelle la 6e

compagnie de guerre électronique obtient une citation à l’ordre du corps d’armée,

Plus récemment, le régiment a de nouveau su prouver sa valeur sur les nombreux théâtres où l’armée de terre

a été engagée, que ce soit en opération extérieure (Balkans, Afghanistan, Liban, République de Côte d’Ivoire...)

ou dans le cadre des forces pré positionnées sur les territoires français d’Outre-Mer (Guyane, La Réunion,

Antilles...). Mais, fait exceptionnel dans l’histoire de l’arme des transmissions, les transmetteurs du 28 ont été

déployés par deux fois dans la seule année 2013 alors qu’ils étaient d’alerte GUEPARD, au Mali dans le cadre de

l’opération SERVAL et en République Centrafricaine au cours de l’opération SANGARIS.

Depuis 1998, le 28e régiment de Transmissions est installé à Issoire au cœur de l’Auvergne. Dotés des moyens

technologiques les plus performants, les hommes et les femmes qui le composent mettent en œuvre des

systèmes d’information et de communications du XXIe siècle permettant aux commandeurs français, sur tous

les théâtres d’opérations, de diriger les coalitions interarmes et interarmées qui sont projetées pour concourir

au succès des armes de la France.

N O u v e l l e é d i t i O N e N r i c h i e

Centenaire

du régiment