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Crédit photo : FunderMax L’ isolant est au cœur du concept du Mur Manteau : il en condi- tionne les performances comme la pérennité. Il se doit par con- séquent de répondre à des critères précis, validés par l’Associa- tion pour la Certification des Matériaux Isolants – l’ACERMI. Par ailleurs, il est bien entendu essentiel qu’il soit conforme au cahier des charges du projet, aux spécifications du système et aux particularités de l’ouvrage dans lequel il sera incorporé. Plus exigeant et plus complet que le marquage CE obligatoire, le Certificat spécifie les performances thermiques des produits et leurs caractéristiques d’usage, définies dans le Règlement Technique du certificat ACERMI applicable aux isolants. Il con- firme également leur durabilité. Son objectif : orienter le choix vers des isolants de qualité, en le fondant sur des critères fiables de confort, de performances et de sécurité. La certification est en outre le préalable d’une saine concurrence entre fournisseurs d’isolant, sur des bases techni- ques reconnues et partagées. Les acteurs industriels du Mur Manteau contrôlent rigoureuse- ment la qualité à court comme à long terme de leurs solutions d’ITE. Ils travaillent en collaboration étroite avec leurs confrères fabricants d’isolants, eux-mêmes membres du groupement du Mur Manteau. Aussi exigent-ils la mise en œuvre d’isolants cer- tifiés – faute de quoi leur garantie ne saurait s’appliquer. Ces isolants sont partie intégrante de systèmes complets très abou- tis. Par conséquent, le mélange sur chantier de matériaux non certifiés de provenances diverses est à proscrire absolument. C’est la condition d’une isolation thermique à la hauteur de vos attentes, et exempte de mauvaises – et coûteuses – surprises ! Dominique Delassus, Président Sommaire Sans isolant, pas de Mur Manteau ! L’isolation thermique en ITE Certification ACERMI : une garantie indispensable N°3 L’ACERMI certifie les isolants thermiques en plaques, panneaux ou rouleaux, y compris ceux fabriqués et utilisés par les industriels du Mur Manteau. Les isolants utilisés en ITE bénéficient en outre du profil ISOLE qui réunit cinq critères de référence : I Propriétés mécaniques en compression (niveaux I1 à I5) S Stabilité dimensionnelle (niveaux S1 à S5) O Comportement à l’eau (niveaux O1 à O3) L Propriétés mécaniques utiles en cohésion et flexion (niveaux L1 à L4) E Perméance à la vapeur d’eau (niveaux E1 à E5) Carnet de chantier : la CPAM de Roubaix Parole d’architecte : François Pélegrin Centre de Loisirs L’Odyssée, Ternier (02) : isolation thermique sous bardages ventilés. Photo : Trespa/Pierre Pichon Pourquoi isoler autrement ? Le calendrier

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Crédit photo : FunderMax

L’isolant est au cœur du concept du Mur Manteau : il en condi -tionne les performances comme la pérennité. Il se doit par con-séquent de répondre à des critères précis, vali dés par l’Asso cia-tion pour la Certification des Matériaux Iso lants – l’ACERMI. Par ailleurs, il est bien entendu essentiel qu’il soit conforme aucahier des char ges du projet, aux spécifications du système etaux particularités de l’ouvrage dans lequel il sera incorporé.

Plus exigeant et plus complet que le marquage CE obligatoire,le Certificat spécifie les performances thermiques des produitset leurs caractéristiques d’usage, définies dans le RèglementTechnique du certificat ACERMI applicable aux isolants. Il con-firme également leur durabilité.

Son objectif : orienter le choix vers des isolants de qualité, en lefondant sur des critères fiables de confort, de performances etde sécurité. La certification est en outre le préalable d’une saine

concurrence entre fournisseurs d’isolant, sur des bases techni -ques reconnues et partagées.

Les acteurs industriels du Mur Manteau contrôlent rigoureuse-ment la quali té à court comme à long terme de leurs solutionsd’ITE. Ils travaillent en collaboration étroite avec leurs confrèresfabricants d’isolants, eux-mêmes membres du groupement duMur Manteau. Aussi exigent-ils la mise en œuvre d’isolants cer-tifiés – faute de quoi leur garantie ne saurait s’appliquer. Cesisolants sont partie intégrante de systèmes complets très abou -tis. Par conséquent, le mélange sur chantier de matériaux noncertifiés de provenances diverses est à proscrire absolument.

C’est la condition d’une isolation thermique à la hauteur de vosattentes, et exempte de mauvaises – et coûteuses – surprises !

Dominique Delassus, Président

Sommaire

Sans isolant, pas de Mur Manteau !

L’isolation thermique en ITE

Certification ACERMI : une garantie indispensable

N°3

L’ACERMI certifie les iso lants thermiques en pla ques, panneaux ou rouleaux, y comprisceux fabriqués et utilisés par les in dus triels du Mur Manteau. Les isolants utilisés en ITE

bénéficient en outre du profil ISOLE qui réunit cinq critères de référence :

I Propriétés mécaniques en compression (niveaux I1à I5)

S Stabilité dimensionnelle (niveaux S1 à S5)

O Comportement à l’eau (niveaux O1 à O3)

L Propriétés mécaniques utiles en cohésion et flexion (niveaux L1 à L4)

E Perméance à la vapeur d’eau (niveaux E1 à E5)

Carnet de chantier :la CPAM de Roubaix

Paroled’architecte :

François Pélegrin

Centre de Loisirs L’Odyssée, Ternier (02) : isolation thermique sous bardages ventilés. Photo : Trespa/Pierre Pichon

Pourquoi isoler autrement ?

Le calendrier

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Par définition, le Mur Manteau assure deux fonctions essentiel -les : il protège et il isole. Face aux défis énergétiques et environ-nementaux – et aux disposi tions réglementaires qu’ils engendrent –cette seconde fonction ne cesse de gagner en importance.

Aujour d’hui, des solutions très diverses, qui s’inscrivent dans descontextes et des systèmes précis, se disputent la faveur des pro -fes sion nels, des prescripteurs et du public.

Mais les isolants ne sont pas les ingrédients d’un cocktail, et leurmise en œuvre au sein d’un mur manteau est conditionnée pardes règles très strictes. Ils n’en ont pas moins des profils, desavantages (et des inconvénients) qui les différencient fortement.

La vocation du présent article est de brosser un tableau simpleet clair des critères, des enjeux, des pers pec tives – et des produitsprésents sur le marché.

Diversité et performances :

l’isolation thermique en ITE Vue d’ensemble du projet de rénovation des cinqtours HLM à Choisy-le-Roi (maquette : StoDesign).

Collage de polystyrène graphité en très forte épaisseur(30 cm). La Clairière, Bétheny : premiers logements sociaux français labellisés ‘maison passive’ (photo : Sto).

Bardage en matériau minéral composite associé à unisolant laine minérale (photo : CAREA®).

La finition sur panneaux fibre de bois s’effectue defaçon conventionnelle. Ici, application d’un enduit demarouflage à la taloche crantée (photo : Sto).

oscille entre ± 0,022 et ± 0,045 pour les iso -lants usuels.

À titre de comparaison, � = 1,5 pour lebéton, soit une valeur 75 fois plus élevéeque celle d’un isolant très performant.

Quant au diamant, le plus con ducteur detous les maté riaux, son lambda est 25 000fois plus élevé !

n La résistance thermique R. Elle dépend àla fois du coefficient � et de l’épaisseur ede l’isolant, selon la formule :

R = e : �Une résistance R élevée traduit une isola-tion performante. Ainsi, 20 cm d’iso lantdoté d’un � de 0,030 offrent une résis tan cethermique de

R = 0,2 : 0,030 = 6,66

Cela équivaut aux performances thermiquesd’un mur en béton de 4,40 m !

2. L’isolant et les niveaux de performanceBBC, THPE, Effinergie et ‘maison passive’Des exigences sans cesse accrues ont entraî -né une double évolution : l’amélioration desperformances spécifiques des isolants etl’augmentation de leur épaisseur au sein dessystèmes. Cette dernière atteint cependantses limites, non seulement en rénovation,mais aussi dans le neuf.

À partir d’une certaine épaisseur, les con-traintes pratiques (débords de toit, etc.) etles impératifs architecturaux entravent lafaisabi lité, et les murs, trop épais, dégradentl’éclai rage naturel du périmètre habitable(effet de ‘meurtrière’).

Aussi faut-il parvenir à accroître encore larésistance thermique glo bale de l’enve lop pe.Dans ce contexte, l’isolant joue un rôle essentiel, mais non exclusif : il convient éga - lement d’exploiter les gisements de per for - mance que constituent les ponts thermi queset le traite ment des ouvertures. Dans lesdeux cas, il existe des solutions techni questrès au point. Leur mise en œuvre permetdes gains substantiels au niveau des perfor -mances globales de l’enveloppe.

1. Les critères de performanceOn distingue deux para mètres clés :

n La conductivité thermique � (coefficientlambda). Propre à chaque matériau, ellecorrespond au flux de chaleur en Watt quitraverse en une seconde 1 m² d’une paroiépaisse d’un mètre, lorsque l’écart de tempé -rature entre ses deux faces est de 1° Kelvin :

� = W/m.KLa conductivité varie dans des proportionsconsidé rables d’un matériau à l’autre : elle

Médiathèque du Portel : isolant fibre de bois sous enduit mince et clins bois. Une solution parfaitement conforme auximpératifs d’un projet labellisé HQE (photo : Pavatex/Sto).

n Les isolants organiques de synthèse. Ilscomprennent essentiellement le polystyrèneexpansé (PSE) – de loin le plus courant – etles mousses polyuréthanes (PUR), poly iso -cya nurates (PIR) et phénoliques. Elles se dis -tin guent par des performances thermi quesélevées, voire très élevées (PSE graphité,mousses phénoliques), une bonne résistancemécani que et une pose relativement facile.

Rigides et légères, elles sont particulièrementadaptées aux fortes épaisseurs d’iso lant.Par ailleurs, leur rapport coûts/performan -ces est particulièrement compétitif. Globa -lement, leur simplicité de mise en œuvreet leur grande polyvalence en font la solu-tion la plus utilisée.

n Les isolants organiques d’origine natu relle.Actuellement, seule la fibre de bois est uti -li sée en ITE. Sa matière première – du bois rési neux d’origine européenne – et sonprocédé de fabrication sont idéalement enphase avec les principes du dévelop pementdurable.

La fibre de bois se distingue en outre parune très bonne isolation phonique. De plus,la masse relati vement importante des pan-neaux assu re un dé pha sage thermique pro -pice au confort d’été – notamment dans lescons tructions de type M.O.B. à faible volantd’inertie intrinsèque.

En revanche, la mise en œuvre est un peuplus complexe que celle des autres isolantset les coûts sont sensiblement plus élevés.

NB : dans le sillage du développement dura -ble, d’autres isolants organiques sont arri véssur le marché, notamment des produits àbase de fibres végétales (lin, chan vre, cotonrecyclé, cellulose, fibre de coco, etc.), et des

Ensemble résidentiel rénové, Courbevoie : isolant poly-styrène sous enduit mince (photo : Zolpan).

Laines minérales

Polystyrène et autres mousses

Panneaux fibre de bois

insensibles aux intempéries, imputrescibleset recyclables. Elles influent en outre favo -ra blement sur le confort d’été.

Leur excellent comportement au feu fait deslaines minérales les seuls isolants autorisésen ITE sur les immeubles de grande hauteur

(IGH). Pour ces mê -mes raisons, les lainesminé rales béné ficientd’un a priori favor a bledans le contexte desétablissements rece-vant du public (ERP).

Répartition globale ITE sous enduit mince Bardages, vêtages, vêtures

Les parts de marché des isolants (en volume)

< <

Rénovation de cinq tours HLM (28 000 m2) en isola-tion thermique laine de roche sous enduit mince àChoisy-le-Roi (photo : Sto/Rockwool). APMArchitecte(www.apmarchitecte.fr) pour VALOPHIS.

Mise en place d’une ITE en laine de roche. À noter : lepanneau semi-rigide a permis d’effectuer une découpetrès précise au niveau de l’appui de fenêtre (photo : Sto).

isolants d’origine animale – essen tiellementla laine de mouton et la plume de canard.Certains sont certifiés par l’ACERMI, et ils ontleurs mérites, mais sans répondre, au stadeactuel, aux impératifs du Mur Manteau.

Pour en savoir plus, vous pouvez téléchar gerun document émanant de la Commissionchar gée de formuler des Avis Techniques :

www.cstb.fr/fileadmin/documents/evaluation/Atec/GS20_note.pdf

Mise en œuvre de PSE graphité hautes performancesen rénovation d’une villa des années 60 à Biganos(photo : FCA Gironde).

3. Les principaux isolants en ITEÀ l’heure actuelle, l’offre se concentre surtrois types d’isolants.

n Les laines minérales. Fabriquées parfila ge de roche ou de verre en fusion, ellessont incombus tibles, relativement légères,

Ponçage du PSE sur un chantier de rénovation. En ITEsous enduit mince, une bonne planéité de l’isolantconditionne la qualité de finition (photo : Zolpan).

Fixation d’un PSE calé-chevillé en réno -vation (photo : Seigneurie).

La pose de rupteurs de ponts thermiquesoptimise l’isolation (photo : Schöck).

Source : Groupement du Mur Manteau

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On évoque souvent les coûts élevés detelles opérations. Qu’en pensez-vous ?

Nous avons actuellement à l’étude unprojet original : en surélevant le bâti-ment, on crée des mètres carrés supplé-mentaires qui financent l’ensemble destravaux – ITE, fenêtres et chaudières.

Qu’en est-il dans la construction neuve ?

Jusqu’à R+3, certains grands bâtisseursfrançais sont encore réticents enversl’ITE, même en BBC. J’en ai fait l’ex-périence récemment. Leur argument :le traitement des ponts thermiques estcoûteux. C’est un faux raisonnement,puisqu’en ITI, leur traitement est impar-fait. On considère souvent, à tort, quel’isolation thermique par l’extérieur ne se justifie qu’à partir de R+5 ou R+6.

Pour ma part, je travaille en ce momentsur un projet de collectif résidentiel pourun bailleur social. La structure elle-mêmeest de type poteaux/pou tres béton. Onvient ensuite rapporter des éléments de

gran des dimen sions à ossature bois, en-tièrement préfa bri qués en usine, qui intè -grent l’ITE, les fenê tres, les gaines, etc.

Quel sont vos souhaits en matière d’ITE ?

La maîtrise des coûts me semble un sujetencore sensible. Mais je pense surtoutqu’il reste des déficits importants au ni -veau de la pose : les réseaux sont loind’être prêts à répondre aux exigences duGrenelle. Par ailleurs, un effort d’infor-mation spécifique me paraît nécessairedans le domaine des IGH. Pour l’heure,en ITE, c’est un vrai chemin de croix. Or le principe constructif s’y prête par-faitement – et ce ne sont pas les tours àrequa lifier qui manquent…

Les claustras (photo du haut) ajou tent une note de raffinementen jouant sur de subtils effets d’ombres et de couleurs. Photo :Wienerberger.

Membre du bureau au sein du comitéstratégique du Grenelle de l’environne -ment, François Pélegrin, architecte eturba niste, est un parti-san convaincu de l’ITEet du développementdurable : dès 1980, ilexposait une maisonsolaire à ossature bois.

D’où vous vient votreintérêt pour l’isolationthermique extérieure ?

Pour ne pas dénaturer une belle façade,il faut parfois isoler par l’intérieur, maisl’ITE offre plusieurs avantages majeurs – notamment dans le cas des 3,7 mil-lions de ‘logements passoires’ construitsen France de 1950 à 1975. On peut aujourd’hui les faire pas ser facilementde la classe G à la classe A avec 20 à 25cm d’isolant, sans massacrer l’inté rieurdes logements et en faisant mêmepasser les gaines par l’extérieur : c’estspectaculaire !

Un bâtiment ‘utilitaire’ typique des années 60, dépour -vu à l’origine de toute ambition architecturale, un revê -tement en pierre agrafée dégradé et devenu facteur derisque, une isolation thermique inexistante : c’étaitl’occasion rêvée de faire d’une pierre deux coups.

Après dépose du revêtement existant, une isolation thermi -que extérieure sous bardage ventilé sur trois faces et uneITE sous enduit en façade arrière ont été mis en place :

n L’isolation thermique et l’étanchéité à l’air constitu-aient une priorité, compte tenu des performances ther-miques minimales de l’enveloppe initiale.

n Le choix de la filière sèche sur trois faces a permis deminimiser les nuisances liées à la mise en œuvre (12 moisde travaux) en évitant l’ins tallation d’un échafaudage.

n Un revêtement en bardage de terre cuite de type doublepeau (épaisseur 30 mm) protège durablement les façadeset en souligne le rythme horizontal par un jeu de panneauxlisses et striés de hauteur variable. Des claustras sur fondscolorés, qui constrastent avec la nuance gris platine de laterre cuite, les complètent. Durable et résistant aux intem -péries comme à la pollution, le bardage se distingue pardes nuances et des effets de matière raffi nés, qui contri -buent à valoriser le rendu de la façade.

Métamorphose : la requalification en bardage ventilé de la CPAM de Roubaix

Avant/après : les façades ont été isolées (12 cm de laine de roche), puishabillées de terre cuite. À noter : les claustras qui fusionnent les fenêtreslatérales avec les baies filantes, et le calepinage très soigné du bardage.

Architecte : Richard Roubinowitz. Photos : Wienerberger.

Parole d’architecte, avec François Pélegrin

Responsable de la publicationPierrick Frouin, Groupement du Mur Manteau

Conception, rédaction et mise en forme graphiquewww.hope-communications.com

L’ensemble des contenus du présent document est noncontractuel : ceux-ci ne sau raient enga ger ni le Grou - pement, ni les membres qui les ont mis à disposition.

Conformément aux principes du dévelop-pement durable, un papier blanchi sans chlore certifié PEFC a été uti lisé pour la version imprimée du présent document.

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