Centre de sauvegardede la faune sauvage

Animaux en détresse : Que faire ?Qui contacter ? Que deviennent-ils ?

Elle s'est créée en 1970 à l'initiative de citoyens décidés à œuvrerensemble pour la conservation de la biodiversité (flore et faunesauvage) et plus largement pour la préservation de notre envi-ronnement en Picardie.L'association inscrit résolument son action dans la défense del'intérêt général au profit des générations actuelles et futures.Elle est membre de France Nature Environnement et agréée parles Ministères de l’Écologie et du Développement durable et del’Éducation nationale.A l'origine à vocation ornithologique et de soins aux oiseaux, l'association, a, au fil des ans, étoffé ses activités par le biais denombreux réseaux naturalistes œuvrant à une meilleure connaissance des espèces. Elle s'est attachée à mener une veilleenvironnementale, conduisant des actions en justice pour s'assurer de l'application des lois en matière d'environnement.Parallèlement, la sensibilisation du public à la découverte et à laprotection de la nature a toujours été une de ses motivationsprincipales.Aujourd’hui, Picardie Nature s'articule autour de 4 pôles :� un pôle Observatoire de la faune sauvage� un pôle Développement durable qui assure une veille environne-mentale� un pôle Découverte Nature qui met en place différentes actionsde sensibilisation� un pôle Protection de la faune sauvageLe pôle de protection de la faune sauvage mène des actions deterrain au profit des amphibiens, des chauves-souris, des busardsou des phoques… Il assure également le recueil et le soin d'ani-maux en situation de détresse grâce au centre de sauvegarde.

Nos maîtres mots :Étudier, connaître pour Protéger,

Sensibiliser et Agir !

Picardie Nature…… est une association régionale d'étudeet de protection de la nature, au titre de la loi 1901.

Sommaire

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page 4Qu’est-ce qu’un centrede sauvegarde de lafaune sauvage ?

page 6Que faire pour un

animal en difficulté ?

page 8Les procédures du

recueil à la remise enmilieu naturel

page 10Quels sont les

animaux recueillis etque deviennent-ils ?

page 12Comment aider le

centre ?

page 14La protection desAmphibiens,

Chauves-souris,Reptiles et Busards

4

Les centres

de sauvegarde

sont des

établissements

associatifs ou

privés mobilisés

autour

d'un objectif

commun et

encadrés par

une réglemen-

tation stricte.

Plus de quarante centres en Francetravaillent en réseau au sein del’Union Française des Centres deSauvegarde (UFCS). Ils ont vu lejour dans les années 70, à la suitede catastrophes écologiques ma -jeures et grâce à des initiativesindividuelles, relayées par les mou-vements associatifs.La vocation des centres est l’ac-cueil exclusif d’animaux sauvagesblessés, malades, empoisonnés ouen grande difficulté, pour les soi-gner en vue de les relâcher dansleur environnement naturel.Y sont regroupées les multiplesinstallations nécessaires au recueil,à l'élevage, aux soins post-

traumatiques, à la rééducation et àla réhabilitation des diversesespèces accueillies.La plupart des centres accueillentdes oiseaux. Certains d'entre euxsont habilités à traiter des mammi-fères ou des reptiles.Les conditions de fonctionnementsont encadrées par arrêté ministé-riel et reposent sur son responsa-ble qui :� est détenteur d'une “capacité”soin à la faune sauvage, accordéepar une commission d'experts réu-nis en commission préfectorale ;� dispose des compétences biolo-gistes et naturalistes indispensa-bles à l’identification, aux soins et àla préparation au relâcher desespèces qu'il est autorisé àaccueillir ;� anime et dirige une équipe com-posée de salariés et de bénévoles.

Un centre requiert aussi réglemen-tairement les services d'un ou deplusieurs vétérinaires praticiens.Les centres affiliés à l’UFCSaccueillent chaque année plus de18 000 animaux et permettent enmoyenne le retour en nature de41 % d’entre eux.

PRÉSENTATION

� Qu’est-ce qu’un centrede sauvegarde de la faune sauvage ?

Le soin appliqué à la faune sauvage ne s’improvise pas. Il réclame

disponibilité, compétences et installations adéquates. Le tout constitué

et fonctionnant dans un cadre réglementaire précis, sous le triple

contrôle des services vétérinaires, de l'Office National de la Chasse et

de la Faune Sauvage et des douanes.

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HISTORIQUE

� Les centres de sauvegarde en France

1970 : le GEPOP (Groupe d'Etude etde Protection des Oiseaux dePicardie) qui quelques annéesplus tard deviendra l’associationPicardie Nature, organise des sorties de ramassage, d’identifica-tion et de comptage d’oiseauxmorts sur le littoral.

1983 : des activités régulièresde soins sont menées béné -volement par un membre de l’association.

1990 : l'ouverture du centre desauvegarde de la faune sauvage del’association Picardie Nature estofficiellement reconnue par autori-sation ministérielle. Elle seraconfirmée le 21 décembre 1998

par la direction des services vétérinaires de la Somme.

2005 : à la suite de la tempête du14 décembre et de la dégradationdes structures d'accueil, les activi-tés du centre de sauvegarde sontsuspendues.

2006 : l'accueil et les soins auxanimaux reprennent en décembre,soutenus par le centre UFCSd'Hirson (02).

2007 : travaux de construction dunouveau centre de sauvegarde etouverture de l'annexe phoques.

1970 : l’échouage du Torrey-Canyonmarque le début d'une successionde catastrophes écologiques. Lamédiatisation du nombre considéra-ble d’oiseaux touchés par les hydro-carbures mobilise et entretient unélan de solidarité autour de leur sau-vetage.

1979 : des centres de soins soute-nus par des mouvements associatifset des établissements institutionnelsjettent les bases d'une action commune en faveur de la faune sauvage.

1983 : création de l’Union desCentres de Sauvegarde de laFaune Sauvage (UNCS).

1992 : l’arrêté ministériel du11 septembre situe l’activitédes centres de sauvegardedans un cadre réglementaire.

2000 : l’UNCS devenue UnionFrançaise des Centres de Sauve -garde (UFCS) comprend 40 centresrépartis dans toute la France. Elledéveloppe des contacts et des pro-jets au niveau européen.

� Le centre de sauvegarde de Picardie Nature

PRÉVENIR ET AGIR

� Que faire pour un animal en difficulté ?

APPELER DÈS QUE POSSIBLE LE :

Centre de Sauvegarde de la Faune Sauvage - Picardie Nature

au 03 62 72 22 59

S’il s’agit d’un poussinou d'un jeune nonémancipé (reconnais-sable à son duvet), ten-tez de localiser le nid etde l’y replacer.La plupart du temps, ils’agit d’un oiseau enphase d’apprentissagequi a été suffisammenttéméraire pour quitterson nid.Le plus souvent lesparents veillent augrain. Même si vous yavez touché, les adultescontinueront de lenourrir. C’est le meilleurmoyen pour lui de s’ensortir.

Dans le cas contraire,prenez conseil auprèsdu centre de sauve-garde.

OISEAU

De manière générale, est en situationde détresse tout oiseau ADULTE selaissant approcher facilement etmanifestement incapable de s'enfuirdu fait de son état ou de sa situation(blessure, faiblesse, piège, pollution).

Quelques conseils…� Dans la mesure du possible avant detenter d'intervenir, prenez conseil encontactant le centre de sauvegarde.� Choisissez un carton adapté à lataille de l'animal.� Percez quelques petits trous sur lehaut du carton.� Capturez l'oiseau à l'aide de gants ouen le couvrant d'une pièce d'étoffepour le tranquilliser et vous protéger.� S'il s'agit d'un rapace, attention aubec et SURTOUT AUX SERRES (griffes).

� S'il s'agit d'un échassier (héron…),ATTENTION A VOS YEUX, méfiez-vousdu bec en forme de poignard.

� Déposez l'oiseau dans le carton surune litière de papier journal.

� A l'aide de ruban adhésif, fermezsolidement le carton.� Notez toutes les informations utilesdirectement sur le carton (date, prove-nance, cordonnées du découvreur).� Le stress étant un facteur de morta-lité importante, conservez l'oiseau aucalme, sans déplacements ou visitesinutiles. N'essayez pas de le nourrir nide lui donner à boire sans conseils duCentre de Sauvegarde.

Où le diriger ?Dans la mesure du possible, contactezet amenez votre découverte au cen-tre de sauvegarde.

6

Vous vouleznous aider ?Rejoignezle réseau

de correspondantdu centre !

Plus d'infos : p12

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En cas d'indisponibilité, le centre vousaidera à trouver un relais de proximité.Ne tardez pas ! Prévenez rapidementle centre de sauvegarde le plus procheafin que l'animal soit pris en charge leplus vite possible. Au-delà dequelques jours sans soins appropriés,les chances de relâcher d'un oiseausont très faibles.

RéglementationLe transport d'un oiseau sauvage pourcas de force majeure est toléré.Néanmoins, avant tout transfert, il estrecommandé de prévenir le centre desauvegarde qui pourra attester devotre bonne foi et de l'urgence devotre déplacement lors d'un éventuelcontrôle.

PHOQUE

Un jeune phoque séparé accidentel-lement de sa mère, un phoque affai-bli par blessure ou maladie peut êtretrouvé sur la plage. Le corps d’unphoque mort peut également venirs’échouer sur la côte. Les spécialistesde Picardie Nature doivent intervenirrapidement, avant que le flot n'em-porte de nouveau l'animal.

Quelques conseils…Laisser l’animal sur place, ne pass’en approcher de façon inconsidérée(risque de morsures).

Contacter très rapidement : PicardieNature au 03 62 72 22 59.

La capture et le transport des mam-mifères marins ne peuvent se faireque par une personne possédant uneautorisation ministérielle. PicardieNature recueille les cadavres, lesautopsie et en tire des informationsimportantes sur l'état sanitaire despopulations en milieu naturel.

Les phoques échoués vivants intè-grent le centre de sauvegarde de lafaune sauvage jusqu'à ce qu'ilssoient ca pables d'être remis enmilieu naturel.

AUTRES

Quelques espèces présentent un ris -que à la capture (chevreuil, sanglier,blaireau…). Certaines réclament l'ex-pertise d'autres membres du réseaudes centres de sauvegarde (chau ves-souris, reptiles, amphibiens, ron-geurs). Leur recueil et leur élevage pardes particuliers excluent toutes possi-bilités de réinsertion dans le milieunaturel.

Contactez le centre de sauvegarde quivous indiquera la marche à suivre. Nerien tenter avant d'avoir pris contactavec lui.

LES PROCÉDURES

� Du recueil à la remiseen milieu naturel

OISEAU

L’accueil d'oiseaux occasionne larédaction d’une fiche de douane,comportant toutes les informationsrelatives à leur découverte. Ils bénéfi-cient immédiatement d’un examenclinique permettant d’établir un diagnostic suivi des premiers soins. Sibesoin, les compétences d'un vétéri-naire associé sont requises. Une foisl'identification de l'espèce confirmée,ils sont inscrits dans les registres officiels du centre.Durant la phase post-traumatique,pouvant durer de quelques jours àquelques semaines, les animauxbénéficient d’opérations de soins,d’entretien et de nourrissage quoti -diens. Ils rejoignent ensuite les instal-lations prévues pour la rééducation oùleur comportement et leur évolutionfont l’objet d’une surveillance régulière et discrète. Après remise encondition, les oiseaux sont placés envolière de préparation au relâcher.Lorsqu'enfin les conditions et lesdélais sont réunis, ils sont équipésd'une bague d'identification duMuseum National d'Histoire Naturelleet réintroduits en milieu naturel.

Les oiseaux accueillis au centre, enfonction de la gravité de leur état, deleur espèce et de la saison au mo -ment de leur recueil, y séjournent dequelques semaines à plusieurs mois.Ces oiseaux sont pour la plupart victimes des activités humaines.

A titre d'exemple en 2009 :� 22 % sont victimes du trafic routier.� 17 % sont des espèces nidifugesabusivement ramassées.� 7 % sont victimes de prédateursdomestiques.� 6 % ont percuté des objets fixes(essentiellement des baies vitrées).� 6 % sont victimes de destructionvolontaire ou accidentelle de nichée.� 5 % sont victimes de tirs.

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PHOQUE

Lorsqu’un phoque est trouvé échouévivant, il est transporté au centre desauvegarde. Il y est enregistré etreçoit les premiers soins.Un échouage est souvent la consé-quence d'une séparation prématuréemère-jeune et parfois la suite d'uneblessure ou d'une maladie. Dans tousles cas, il ne s’est pas nourri depuisun certain temps et est déshydraté.A son arrivée, il est placé dans unequarantaine, réhydraté puis un vétéri-naire praticien est contacté pour dresser un bilan de santé.Une fois que le phoque présente dessignes de “bonne hydratation”, il estnourri. Le nourrissage est toutd'abord constitué de bouillies de pois-sons données à l'aide d'une sonde œsogastrique.Au bout de quelque temps, on est enmesure de le gaver de poissonsentiers. Devenant plus autonome, lephoque est alors capable de s'ali-menter seul de poissons qui sont à sadisposition dans son bassin.Pendant son séjour au centre, lephoque est suivi par une équipe desoigneurs et un vétérinaire. Après plu-sieurs jours à se nourrir seul et

lorsque son poids le permet, il esttransféré dans une grande piscineextérieure où ses objectifs sont :� constituer sa couche protectrice degras,� se muscler en nageant,� profiter de la lumière naturelle.

Une fois prêt, il est équipé d'unebague numérotée et d'une plaque decouleur vive pour faciliter son identifi-cation à distance. Puis il est relâchédans son biotope d'origine. Enmoyenne, il aura passé 3 mois aucentre de sauvegarde.

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ET APRÈS ?

� Quels sont les animaux recueilliset que deviennent-ils ?

OISEAUX

Pour 41 % d’entre eux, l’issue estfavorable. Au terme d’une période deconvalescence et de rééducation plusou moins longue, ils rejoignent leurmilieu d’origine. Grâce aux baguesposées, avant leur relâcher, on en saitdésormais un peu plus sur le devenirdes oiseaux ayant transité par lescentres. Le retour des donnéesrecueillies par le Centre de Recherchede Biologie et de Protection Ornitholo -gique, atteste de la pertinence du tra-vail mené par les centres.La dureté des traumatismes (fracture,luxation, amputation, électrocu-tion…), des pathologies (aspergillo -ses, parasitoses) ou des intoxications(botulisme, saturnisme, hydrocarbure)explique que les autres n'auront pascette chance.

Souvent l'instinct de survie quipousse à fuir le contact humainaggrave encore le pronostic. Il n'estpas rare que l'ancienneté et l'étenduedes dommages obligent à euthana-sier ces animaux.

Les espèces accueillies

En 30 ans d'existence, le centre desauvegarde a accueilli plus de150 espèces, la plupart bénéficiantd'un statut de protection. En effet,parmi des espèces plus communes(pigeon ramier, goéland argenté…),on trouve de nombreux rapacesdiurnes ou nocturnes et des oiseauxrares ou menacés dans la région(butor étoilé, busard des roseaux,blongios nain, œdicnème criard, Foude Bassan…).

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Espèces les plus représentéesdans les accueils en 2009 :

57 % - Autres

9 % 6 %6 %

4 %

4 %3 %

6 %

5 %

Faucon crécerelle

Chouette hulotte

Effraie des clochers

Epervierd'Europe

Goéland argentéMartinet noirPigeon bisetHibou moyen duc

PHOQUES

Au cours des cinq années de prise encharge des phoques, 48 Phoquesveaux-marins ont intégré le centre desauvegarde de la faune sauvage dePicardie Nature. Pour 78,2 % d'entreeux, l'issue a été favorable.Les animaux accueillis étaient à70,8 % des jeunes non émancipés, à25 % des jeunes émancipés blessésou malades et à 4,2 % des adultesatteints de pathologies.Dans les pathologies rencontrées onretrouve des pneumonies, de l'her-pès-virus, des virus du systèmedigestif (rota-virus ou corona-virus) etdes infections parasitaires (dans lesintestins mais aussi dans l'estomac etles poumons).Certains animaux présentent desblessures importantes qui les handi-capent et rendent impossible leur sur-vie en milieu naturel : fracture de lamâchoire, fracture des nageoires,présence d'un hameçon dans le tubedigestif…Les marques artificielles posées surles phoques avant leur relâcher nouspermettent de les identifier pendantplusieurs mois :

� la bague numérotée, posée dans lapalmure des nageoires postérieures,reste en place durant plusieursannées. Ainsi nous savons que 3 desphoques relâchés ont été retrouvésmorts ;

� les plaques colorées, collées ausommet du crâne, restent en placejusqu'à la mue suivante, soit en juinde l'année d'après. 34 phoques ontété marqués de cette façon et261 observations ont été rapportées.Ces observations figurent sur letableau ci-dessous.90,4 % d'entre elles ont été faites enbaie de Somme, les autres concernentdes sites proches comme la baied'Authie (5,7 %) et des sites plus éloi-gnés comme Wimereux (0,4 %).

Milieu de la baie de Somme = estran 117Eau vers phare du Hourdel 75Plage du Crotoy proche bassin chasse 36Eau face Cap Hornu 8Eau Dieppe 2Eau Le Tréport 1Eau Wimereux 1Seine proche île Martot 3Baie de Canche 3Baie d’Authie (vers Sterne) 15

11

Adhérer à

l'association,

c'est soutenir

nos actions,

renforcer la

prise en compte

de la nature

et de l'environ-

nement en

Picardie, mais

c'est aussi pou-

voir participer

à la vie de

l'association, à

son dynamisme,

ses décisions.

ET POURQUOI PAS VOUS ?

� Comment aider le centre ?

En devenant correspondant ducentre de sauvegarde ou en parti-cipant à des missions d'éco -vonlontariat et de protectionsponctuelles :

Correspondant du centreRejoignez un réseau de correspon-dants bénévoles afin d'acheminerdurant toute l'année des oiseauxsauvages et des petits mammifèresterrestres blessés ou en situation dedétresse vers le centre de sauve-garde. Chaque correspondant peutdans la mesure de ses disponibilitéset dans le respect de la réglementa-tion, apporter sa contribution aurecueil et au transport de ces ani-maux ou aux soins et à l'entretien ducentre.

Etre correspondant ne nécessite pasde compétences particulières etn’est surtout pas une astreinte. Ilsuffit d'adhérer à l'association, depouvoir disposer d’un véhicule, d’unmoyen de vous contacter et d’unpeu de disponibilité. L'asso ciationassure votre formation au préalablepour garantir votre sécurité et celledes animaux transportés.

Eco-volontariatDevenez éco volontaire au centre desauvegarde de la faune sauvage !L’association Picardie Nature recrutedes aides-soigneurs éco volontaires.Leur rôle est fondamental dans laprise en charge des phoqueséchoués vivants avant leur remiseen milieu naturel.Ils assistent les soigneurs dans lessoins et le nourrissage quotidiensdes phoques. Ils participent à l'en-tretien et aux nettoyages quotidiensde la structure d'accueil.Cette activité saisonnière dépendantdes échouages est accessible surcandidature pour une durée d'unesemaine.

� + d’infoswww.picardie-nature.org

ou 03 62 72 22 59

Adhérer, c'est aussi se retrouver amicalement lors des activités nature.

Adhérez en ligne sur : www.picardie-nature.orgou contactez le secrétariat 03 62 72 22 50

En adhérant, et en faisant adhérer vos relations, vous faites œuvre de protec-

tion car plus nous serons nombreux, plus nous aurons de poids pour défendre

notre patrimoine naturel. Alors ne perdez plus une minute : Adhérez !

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Parce que le soin animalier n'est pasune fin en soi, il est indispensable derenforcer la protection de certainesespèces.

Participer à la protectiondes busardsSuite à la disparition de leur habitattraditionnel (prairies herbeuses etmarécageuses), les busards, majes-tueux rapaces, se reproduisent dansles plaines cultivées de notre région.Les nichées au sol sont souventmenacées par les moissons de plusen plus précoces.Picardie Nature vous propose dessorties nature afin de vous former àleur reconnaissance et vous initier àleur protection.

Vous avez un peu de temps, le soirou le week-end et vous aimeriezparticiper à la protection desbusards : contactez-nous et nousverrons ensemble comment vouspourriez vous investir suivant vosdisponibilités.

Participer à la protectiondes amphibiensLes amphibiens sont souvent vic-times du trafic routier, notammentlors de leur migration de printempsen direction des sites de reproduc-tion. Depuis plusieurs années,Picardie Nature participe à la protec-tion des grenouilles, crapauds, etautres tritons dans plusieurs zonessensibles du territoire. Vous pouvezparticiper aux chantiers de mise enplace de tunnels (“crapauducs”) oubarrages évitant ainsi à ces animauxde périr écrasés.Renseignez-vous sur les sorties etchantiers prévus et n'hésitez pas ànous signaler les passages migratoires traversant les axes decirculation.

Développerle SOS Chauve-sourisRedoutables insectivores, certainesespèces de chauves-souris vivent aucontact étroit de l'Homme.Néanmoins, mal connues, elles sontsouvent peu appréciées, voire détes-tées, en présence d'une colonie sousles combles d'habitation.

Toutes les espèces françaises étantprotégées par la loi, le SOS Chauve-souris a pour objectif de répondreaux difficultés que peut rencontrer lepublic avec ces animaux.Si vous avez des connaissances àfaire partager et que vous souhaitezvous investir dans des missions d'information et de protection,contactez-nous !

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PRÉSERVER LES ESPÈCES

� Aider le centre,c'est aussi le parrainage

Pourquoi parrainer ?Parrainer un animal, c’est :

� participer activement à la préser-vation d’une espèce protégée envoie de disparition ;

� soutenir financièrement le nourris-sage et les soins des animaux recueillis ;

� avoir la satisfaction d'avoir donnéune chance à un animal soigné deregagner son milieu naturel enpleine forme.

Comment faire ?� Choisissez un animal ou plusieursparmi ceux présentés sur le siteInternet.

� Choisissez un ou plusieurs typesde parrainage : parrainage completou partiel.

� Recevez en échange des informa-tions de votre protégé et participezà sa remise en milieu naturel.

� + d’infoswww.picardie-nature.org

ou 03 62 72 22 59

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1 rue de Croÿ - BP 7001080097 Amiens Cedex 3

Tél.03 62 72 22 50

www.picardie-nature.org

Les actions de protection sont soutenues financièrement par :

Vous avez trouvé un animal sauvage

en détresse, un phoque échoué,

vous souhaitez participer à la protection

des busards ou des amphibiens,

vous voulez contacter le SOS chauve-souris,

APPELEZ LE 03 62 72 22 59

Si la personne n’est pas joignable immédiatement, merci de laisser

un message avec vos coordonnées et le motif de votre appel.

Vous serez systématiquement rappelé dans les meilleurs délais.

Crédits photos : Stéphanie Blot, Aude Dekervel, Ghislain Doremus, Laurent Larzillière (Sepronat),Sébastien Legris, Véronique Martel, Picardie Nature, Damien Top, UFCS, Stéphane Soyez

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