1
celle des me ´dicaments e ´crase ´s aux ho ˆpitaux universitaires de Strasbourg (HUS). Mate ´riels et me ´thode.– Cette e ´valuation a e ´te ´ effectue ´e en aou ˆt 2012 au sein de 4 services composant le po ˆle de ge ´riatrie et d’un service de chirurgie orthope ´dique et traumatologie. Pour chaque service, les 50 premie `res prescriptions de patients de plus de 75 ans ont e ´te ´ analyse ´es. Les PIMs ont e ´te ´ releve ´s selon les listes de Beers, Laroche et Priscus. La possibilite ´ d’e ´craser les me ´dicaments a e ´te ´ analyse ´e selon la grille e ´tablie par l’OMEDIT de Haute-Normandie. Re ´sultats.– Parmi les 250 patients inclus, la majorite ´e ´tait des femmes (sex-ratio : 0,29) et l’a ˆge moyen e ´tait de 86,5 ans. Le nombre moyen de me ´dicaments par prescription e ´tait de 8,3 (extre ˆmes : 1–18) en ge ´riatrie et de 10,1 (extre ˆmes : 4–16) dans le service d’ortho-traumatologie. Au sein du po ˆle de ge ´riatrie, 15 % des me ´dicaments releve ´s au cours de l’e ´tude e ´taient des PIM, dans l’unite ´ d’ortho-traumatologie les PIMs repre ´sen- taient 17 % des me ´dicaments. Les prescriptions de 74 % des patients de ge ´riatrie et de 76 % des patients d’ortho-trauma- tologie comportaient au moins un PIM. La classe de PIMs la plus prescrite e ´tait celle des psychotropes (54 %) suivie par celle de la sphe `re cardiovasculaire. Le recours a ` l’e ´crasement des me ´dicaments concernait 20 % des patients de ge ´riatrie (aucun patient n’avait de me ´dicament e ´crase ´ en ortho-trau- matologie). Parmi les me ´dicaments e ´crase ´s, 24 % n’auraient pas du ˆ l’e ˆtre : l’e ´crasement e ´tait contre indique ´ (formes a ` libe ´ration prolonge ´e...) dans 7 % des cas, n’e ´tait pas recom- mande ´ dans 11 % des situations et n’e ´tait pas souhaitable du fait de l’absence de donne ´es dans 6 % des cas. Conclusion.– Cette e ´valuation a permis d’initier une re ´flexion colle ´giale et de cre ´er des groupes de travail pluridisciplinaires dont les the ´matiques sont : « PIM psychotropes », « PIM cardiovasculaires », et « Gale ´nique et modalite ´s d’adminis- tration des me ´dicaments ». Les travaux de ces groupes per- mettront a ` la commission de ge ´rontologie des HUS de re ´aliser un guide local d’aide a ` la prescription et a ` l’administration des me ´dicaments chez le sujet a ˆge ´. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2013.10.014 P7 Centre hospitalier public et e ´tablissement d’hospitalisation a ` domicile prive ´ : trois ans de coope ´ration pour l’inte ´re ˆt du patient I. Pillon a , A. Baronnet a , L. Fournier b , D. Larde ´ b , H. Pioche a , M.C. Merle a a Service pharmacie, centre hospitalier de Vierzon, 18100 Vierzon, France b HAD du Berry, 18100 Vierzon, France Introduction.– En 2009, une convention entre le centre hos- pitalier de Vierzon (CHV), ho ˆpital de proximite ´, et un e ´ta- blissement d’hospitalisation a ` domicile prive ´ (HAD du Berry) ae ´te ´ signe ´e ; de ´marche de partenariat public–prive ´ large- ment pre ´conise ´e dans la loi HPST afin d’optimiser les parcours de soins. Elle concerne l’approvisionnement des produits pharmaceutiques appartenant a ` la re ´serve hospitalie `re par la pharmacie a ` usage inte ´rieur (PUI) du CHV. Le bilan des 3 premie `res anne ´es de coope ´ration a e ´te ´e ´tabli. Mate ´riels et me ´thode.– Une e ´tude re ´trospective a e ´te ´ re ´alise ´e a ` partir des dossiers patients de mai 2010 (date de premie `re dispensation) a ` mai 2013. Les donne ´es concernant chaque dispensation ont e ´te ´ collecte ´es sur un fichier Excel. Re ´sultats.– En 3 ans, la PUI a de ´livre ´a ` l’HAD des produits pharmaceutiques pour 61 patients (24 femmes/37 hommes) pour un a ˆge moyen de 62,2 [19–92] ans. Les patients avaient e ´te ´ admis en HAD principalement pour soins palliatifs ou anti- biothe ´rapies IV. Parmi, 37,7 % des patients provenaient du CHV. Un total de 327 lignes de dispensation sont comptabilise ´es pour un cou ˆt total de 28 581 s. Les me ´dicaments et solute ´s repre ´sentent 63,3 % des lignes de dispensation, pour un mon- tant de 27 132 s (94,9 %) ; le reste e ´tant repre ´sente ´ par les dispositifs me ´dicaux et l’alimentation ente ´rale. Sur les 184 lignes de dispensation me ´dicamenteuse, 15 (8,2 %) concernent des me ´dicaments disponibles en ville de ´livre ´s en de ´pannage quand l’officine du patient ne les de ´tenait pas en stock ; 41 (22,3 %) des me ´dicaments stupe ´fiants. Trente et un lignes de dispensation me ´dicamenteuse (16,8 %) ont e ´te ´ de ´livre ´es sans que l’ordon- nance soit parvenue a ` la PUI ou avec une ordonnance e ´chue. Conclusion.– Ce bilan a permis de mettre en e ´vidence 2 axes d’ame ´lioration : rappeler aux pre ´parateurs en pharmacie et responsables de l’HAD la ne ´cessite ´ d’une ordonnance valide pour toute de ´livrance de me ´dicaments, et organiser la conti- nuite ´ des soins ho ˆpital-ville pour e ´viter toute rupture de traitement au retour a ` domicile et ainsi toute de ´livrance hors-convention par la PUI. Les deux e ´tablissements trouvent inte ´re ˆt dans leur coope ´ration. En effet, me ˆme si ce service n’apporte pas de be ´ne ´fice financier au CHV (produits facture ´s au prix d’achat sans marge forfaitaire), celui-ci est satisfait par la perspective de de ´sengorgement de ses services de me ´de- cine et de confort des patients pour la poursuite des soins a ` domicile. Ainsi, la PUI contribue a ` l’extension de la prise en charge hospitalie `re dans ce bassin de population a ˆge ´ et pre ´caire, en soutenant l’HAD par des prestations pharmaceu- tiques identiques a ` celles du CHV. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2013.10.015 P8 Surdosage en iode dans un contexte de scintigraphie a ` la MIBG (iobenguane) chez un nourrisson : a ` propos d’un cas M. Callanquin, C. Duez, M. Callanquin Pharmacie de l’ho ˆpital Louis-Mourier, 178, rue des Renouillers, 92700 Colombes, France La scintigraphie a ` la me ´taiodobenzylguanidine marque ´e a ` l’ 123 Iode (MIBG- 123 I) est utilise ´e pour la recherche de tumeurs primitives de ´rivant du tissu embryonnaire neuroectoder- mique et leurs me ´tastases. Chez l’enfant, cet examen est Congre `s APHIF 259

Centre hospitalier public et établissement d’hospitalisation à domicile privé : trois ans de coopération pour l’intérêt du patient

  • Upload
    mc

  • View
    214

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

celle des medicaments ecrases aux hopitaux universitaires deStrasbourg (HUS).Materiels et methode.– Cette evaluation a ete effectuee enaout 2012 au sein de 4 services composant le pole de geriatrieet d’un service de chirurgie orthopedique et traumatologie.Pour chaque service, les 50 premieres prescriptions depatients de plus de 75 ans ont ete analysees. Les PIMs ontete releves selon les listes de Beers, Laroche et Priscus. Lapossibilite d’ecraser les medicaments a ete analysee selon lagrille etablie par l’OMEDIT de Haute-Normandie.Resultats.– Parmi les 250 patients inclus, la majorite etait desfemmes (sex-ratio : 0,29) et l’age moyen etait de 86,5 ans. Lenombre moyen de medicaments par prescription etait de 8,3(extremes : 1–18) en geriatrie et de 10,1 (extremes : 4–16) dansle service d’ortho-traumatologie. Au sein du pole de geriatrie,15 % des medicaments releves au cours de l’etude etaient desPIM, dans l’unite d’ortho-traumatologie les PIMs represen-taient 17 % des medicaments. Les prescriptions de 74 % despatients de geriatrie et de 76 % des patients d’ortho-trauma-tologie comportaient au moins un PIM. La classe de PIMs laplus prescrite etait celle des psychotropes (54 %) suivie parcelle de la sphere cardiovasculaire. Le recours a l’ecrasementdes medicaments concernait 20 % des patients de geriatrie(aucun patient n’avait de medicament ecrase en ortho-trau-matologie). Parmi les medicaments ecrases, 24 % n’auraientpas du l’etre : l’ecrasement etait contre indique (formes aliberation prolongee. . .) dans 7 % des cas, n’etait pas recom-mande dans 11 % des situations et n’etait pas souhaitable dufait de l’absence de donnees dans 6 % des cas.Conclusion.– Cette evaluation a permis d’initier une reflexioncollegiale et de creer des groupes de travail pluridisciplinairesdont les thematiques sont : « PIM psychotropes », « PIMcardiovasculaires », et « Galenique et modalites d’adminis-tration des medicaments ». Les travaux de ces groupes per-mettront a la commission de gerontologie des HUS de realiserun guide local d’aide a la prescription et a l’administration desmedicaments chez le sujet age.

http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2013.10.014

P7Centre hospitalier public et etablissementd’hospitalisation a domicile prive : trois ans decooperation pour l’interet du patient

I. Pillona, A. Baronneta, L. Fournierb, D. Lardeb, H. Piochea, M.C. Merlea

a Service pharmacie, centre hospitalier de Vierzon, 18100 Vierzon, Franceb HAD du Berry, 18100 Vierzon, France

Introduction.– En 2009, une convention entre le centre hos-pitalier de Vierzon (CHV), hopital de proximite, et un eta-blissement d’hospitalisation a domicile prive (HAD du Berry)a ete signee ; demarche de partenariat public–prive large-ment preconisee dans la loi HPST afin d’optimiser les parcoursde soins. Elle concerne l’approvisionnement des produits

pharmaceutiques appartenant a la reserve hospitaliere parla pharmacie a usage interieur (PUI) du CHV. Le bilan des3 premieres annees de cooperation a ete etabli.Materiels et methode.– Une etude retrospective a ete realiseea partir des dossiers patients de mai 2010 (date de premieredispensation) a mai 2013. Les donnees concernant chaquedispensation ont ete collectees sur un fichier Excel.Resultats.– En 3 ans, la PUI a delivre a l’HAD des produitspharmaceutiques pour 61 patients (24 femmes/37 hommes)pour un age moyen de 62,2 [19–92] ans. Les patients avaient eteadmis en HAD principalement pour soins palliatifs ou anti-biotherapies IV. Parmi, 37,7 % des patients provenaient duCHV. Un total de 327 lignes de dispensation sont comptabiliseespour un cout total de 28 581 s. Les medicaments et solutesrepresentent 63,3 % des lignes de dispensation, pour un mon-tant de 27 132 s (94,9 %) ; le reste etant represente par lesdispositifs medicaux et l’alimentation enterale. Sur les 184 lignesde dispensation medicamenteuse, 15 (8,2 %) concernent desmedicaments disponibles en ville delivres en depannage quandl’officine du patient ne les detenait pas en stock ; 41 (22,3 %) desmedicaments stupefiants. Trente et un lignes de dispensationmedicamenteuse (16,8 %) ont ete delivrees sans que l’ordon-nance soit parvenue a la PUI ou avec une ordonnance echue.Conclusion.– Ce bilan a permis de mettre en evidence 2 axesd’amelioration : rappeler aux preparateurs en pharmacie etresponsables de l’HAD la necessite d’une ordonnance validepour toute delivrance de medicaments, et organiser la conti-nuite des soins hopital-ville pour eviter toute rupture detraitement au retour a domicile et ainsi toute delivrancehors-convention par la PUI. Les deux etablissements trouventinteret dans leur cooperation. En effet, meme si ce servicen’apporte pas de benefice financier au CHV (produits facturesau prix d’achat sans marge forfaitaire), celui-ci est satisfait parla perspective de desengorgement de ses services de mede-cine et de confort des patients pour la poursuite des soins adomicile. Ainsi, la PUI contribue a l’extension de la prise encharge hospitaliere dans ce bassin de population age etprecaire, en soutenant l’HAD par des prestations pharmaceu-tiques identiques a celles du CHV.

http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2013.10.015

P8Surdosage en iode dans un contexte de scintigraphie ala MIBG (iobenguane) chez un nourrisson : a proposd’un cas

M. Callanquin, C. Duez, M. CallanquinPharmacie de l’hopital Louis-Mourier, 178, rue des Renouillers, 92700Colombes, France

La scintigraphie a la metaiodobenzylguanidine marquee al’123Iode (MIBG-123I) est utilisee pour la recherche de tumeursprimitives derivant du tissu embryonnaire neuroectoder-mique et leurs metastases. Chez l’enfant, cet examen est

Congres APHIF

259