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HEBDOMADAIRE DE LUNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI 1ge année, nUMéro 11 Lundi, 16 noveMbre 1987 Bernard Landry "Certains enjeux de la société québécoise" Le programme de maîtrise en éthique de l'UQAR a dix ans. Pour souligner cet anniversaire, les responsables du progranme avaient pensé inviter, pour donner une conférence, une personne qui avait été impliquée concrètement dans le développement de la société québé- coise et qui pouvait, avec un cer- tain recul, brosser un tableau des enjeux éthiques du Québec de de- main. L'ancien ministre du gou- vernement du Québec, Bernard Lan- dry, aujourd 'hui professeur en sciences économiques à l'Universi- du Québec à Montréal, a été choisi, et c'est avec plaisir et philosophie qu'il a parlé des dé- fis que doit relever le Québec. Plus de 50 personnes ont assisté à cette activité, le vendredi soir 6 novembre. Le hasard a voulu que monsieur Landry fasse cette visite à Ri- mouski dans la continuité du voya- ge qu'il effectuait pour les funé- railles de René Lévesque, à bec. C'est avec émotion Qu'il a d'abord parlé des "préoccupations éthiques" de l'ancien premier mi- nistre, ce "compagnon politique et ami pendant un quart de siêcle". René Lévesque, dit-il, avait une obsession: la démocratie. Et pour atteindre cette dlflROCratie, il comptait sur deux piliers: des citoyens informés et des gouver- nants liés par la' volonté du peu- ple. Bernard Landry raconte une anecdote sur la moralité publique de René Lévesque: lorsque (suite à la page 2) Début de la construction des résidences Les travaux de construction pour les résidences de l'Universi- du Québec à Rimouski commence- ront cette semaine. C'est la fir- me DesTroismaisons inc., de St- Georges-de-Beauce, qui a obtenu ce contrat de construction. Le pro- priétaire de cette firme est mon- sieur Marcel Picard. Parmi les sous-contractants, certains seront de Rimouski. Le président de la Corporation sans but lucratif Les logements étudiants de l'UQAR inc., monsieur Marcel Jacob, a annoncé cette nou- velle la semaine dernière. Il a aussi mentionné qu'une céréroonie officielle de première pelletée de terre aurait lieu le jeudi 19 noveri>re, à 14 h, en présence de la députée de Rimouski-Témiscoua- ta, madame Monique Vézina. Madame Monique Vézina, qui est aussi ministre dÉt at aux trans- ports, sera également présente à la cafétéria de l' UQAR, le jeudi sur l 'heure du midi, pour rencon- trer les étudiants et le person- nel. Il est prévu qu'elle rencon- tre aussi dans la journée la di- rection de l'Université et les meRbres de la Corporation des ré- sidences. Le début des travaux, prévu pour le 2 novembre, avait été re- tardé de quelques jours, notamment en raison d'une formalité techni- que: la signature officielle du décret par le gouvernement du Qué- bec. Cette formalité est mainte- nant complétée. Rappelons que les résidences de l'UQAR disposent d'un budget de construction de 3 millions de $, soit une subvention de 1,9 million du gouvernement fédéral, et un em- prunt à taux préférentiel de 1,1 million de la Fédération des Cais- ses populaires Desjardins du Bas- St-Laurent. Les résidences de l' UQAR pour- ront accueillir 200 étudiants et étudiantes, dès septembre 1988.

Certains enjeux de la société québécoise · 1ge année, nUMéro 11 Lundi, 16 noveMbre 1987 Bernard Landry "Certains enjeux de la société québécoise" Le programme de maîtrise

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Page 1: Certains enjeux de la société québécoise · 1ge année, nUMéro 11 Lundi, 16 noveMbre 1987 Bernard Landry "Certains enjeux de la société québécoise" Le programme de maîtrise

HEBDOMADAIRE DE LUNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI1ge année, nUMéro 11 Lundi, 16 noveMbre 1987

Bernard Landry

"Certains enjeux de la société québécoise"Le programme de maîtrise en

éthique de l'UQAR a dix ans. Poursouligner cet anniversaire, lesresponsables du progranme avaientpensé inviter, pour donner uneconférence, une personne qui avaitété impliquée concrètement dans ledéveloppement de la société québé­coise et qui pouvait, avec un cer­tain recul, brosser un tableau desenjeux éthiques du Québec de de­main. L'ancien ministre du gou­vernement du Québec, Bernard Lan­dry, aujourd 'hui professeur ensciences économiques à l'Universi­té du Québec à Montréal, a étéchoisi, et c'est avec plaisir etphilosophie qu'il a parlé des dé­fis que doit relever le Québec.Plus de 50 personnes ont assisté àcette activité, le vendredi soir 6novembre.

Le hasard a voulu que monsieurLandry fasse cette visite à Ri­mouski dans la continuité du voya­ge qu'il effectuait pour les funé­railles de René Lévesque, à Qu~­

bec. C'est avec émotion Qu'il ad'abord parlé des "préoccupationséthiques" de l'ancien premier mi­nistre, ce "compagnon politique etami pendant un quart de siêcle".René Lévesque, dit-il, avait uneobsession: la démocratie. Etpour atteindre cette dlflROCratie,il comptait sur deux piliers: descitoyens informés et des gouver­nants liés par la' volonté du peu­ple.

Bernard Landry raconte uneanecdote sur la moralité publiquede René Lévesque: lorsque cel~i-

(suite à la page 2)

Début de la construction des résidencesLes travaux de construction

pour les résidences de l'Universi­té du Québec à Rimouski commence­ront cette semaine. C'est la fir-me DesTroismaisons inc., de St­Georges-de-Beauce, qui a obtenu cecontrat de construction. Le pro­priétaire de cette firme est mon­sieur Marcel Picard. Parmi lessous-contractants, certains serontde Rimouski.

Le président de la Corporationsans but lucratif Les logementsétudiants de l'UQAR inc., monsieurMarcel Jacob, a annoncé cette nou­velle la semaine dernière. Il aaussi mentionné qu'une céréroonieofficielle de première pelletée deterre aurait lieu le jeudi 19

noveri>re, à 14 h, en présence dela députée de Rimouski-Témiscoua-ta, madame Monique Vézina.

Madame Monique Vézina, qui estaussi ministre dÉtat aux trans­ports, sera également présente àla cafétéria de l' UQAR, le jeudisur l 'heure du midi, pour rencon­trer les étudiants et le person­nel. Il est prévu qu'elle rencon­tre aussi dans la journée la di­rection de l'Université et lesmeRbres de la Corporation des ré­sidences.

Le début des travaux, prévupour le 2 novembre, avait été re­tardé de quelques jours, notammenten raison d'une formalité techni-

que: la signature officielle dudécret par le gouvernement du Qué­bec. Cette formalité est mainte­nant complétée.

Rappelons que les résidences del'UQAR disposent d'un budget deconstruction de 3 millions de $,soit une subvention de 1,9 milliondu gouvernement fédéral, et un em-prunt à taux préférentiel de 1,1million de la Fédération des Cais-ses populaires Desjardins du Bas­St-Laurent.

Les résidences de l' UQAR pour­ront accueillir 200 étudiants etétudiantes, dès septembre 1988.

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(suite de la page 1)

''Cert ains en jeuxde la société qutRlt§coise"

ci est devenu ministre des Travauxpubl i cs , dans les 8lnées 1960, unentrepreneur très entreprenant avoulu obtenir 1I1 contrat pour laconstruction d'un pont. Et commecela se faisait è l'époque, l'en­trepreneur aurait offert une enve­loppe de quelques milliers de $ aunouveau ministre, pour s'attirerdes faveurs. René Lévesque luiaurait dit: "Vous voulez vr ai mentf a i r e un don?" L'entrepreneuraurait répondu: "Oui. Cela mef er ai t plaisir". Alors, René Lé­vesque l'aurait conduit à un or­phelinat tout proche et auraiti nc i t é l'entrepreneur à remettrel a somme au directeur de l'éta­blissement, pour le moins éton­n6 •••

Selon Bernard Landry, le Québecest d venu depuis 25 ans une démo­cr at i e exemplaire. "Nous avonsf a i t de grands progr s dans la-aralité de -notre vie collective."·11 constate qu'il Y a moins d' in-just ices qu'avant, pour les tra­vailleurs. La santé et l'éduca­tion sont des valeurs plus acces­sibles pour tous. Et nos élus, àQlébec, doivent déclarer leursintérêts et vendre les actionsqu •i 18 possèdent dans des Cœnp8­

gnies susceptibles de faire affai­'r es avec ' l e gouvernement. Aussi,le financement des partis politi-'ques est limité aux électeurs, etnon plus aux organisations. (Unecontribution de plus de 100 $ doitAtre . rendue publ i que , et la limiteest fixée à 3000 $ par année)."Cela ~viterait des problèmes èbien des pays, où le pouvoir,l'abus et l a corruption sont sou­vent confondus."

Mais le Québec n'est pas la so­ciété parfaite , ' et il faut conti­nuer è cerner les problèmes dt é­thique qui se posent aujourd 'hui.Sur quoi doivent porter nos ré­flexions? Bernard L dry a iden­tifi~ cinq grands thèmes, et cu­ri usement, il n'a en aucun tempsparlé de "l ' i ndépendanc e politi­que" du Québec, l'une de ses ma­rottes préférées naguère !

Libre-échange

"Le protectionnisme, affirmeBernard Landry, br ime toujoursquelqu'un quelque part qui estpr êt à vendre un produit à unmeilleur coat. L'industrie con-serve un ni veau de pro f i t qu ' e llene mérite pas, et cela légitimel'inefficac ité. Le consommateurpaie plus cher , et cela est graveparticulièrement pour des pr odu i t set appareils de la vie courante •.." .

Dans ce contexte, en tant qu'é­conomiste, i l appuie les e f f or t spour établir l e l ibre-échange en­tre le Canada et l es Ét ats -Uni s ."Nos économies sont " déjà liéesdav antage que dan s les pays eur o­péens, et l a trentaine de diktatsimposés par les Américains (morue,bois d'oeuvre, etc.) sont inaccep­tables. Le libre marché seraitplus avantageux."

Environnement

C' es t l 'un des problèmes del'heure, lié à la haute t echnolo­gie, à la production de masse.Monsieur Lsndr y propose que l 'ontaxe les produits polluants àl'achat du produit. "L'emballagede plastique, qui contient des mo­lécules indestructibles dans l'en­vironnement, devrait se vend re àun prix qui comprend ...,e part dedépollut ion. Et cela pour tousles produits polluants. " Chacundevrait payer directement pour lesdégâts qu'il cause à l'environne­ment.

Landry souhaite qu'un "~mile

Zola de l'environnement" écrive lescénario qui fera prendre con­science de la gravité de cettequestion de survie, en particulierle dépérissement de la couched'ozone, tout comme Zola a magis­tralement démontrer l'exploitationouvrière au 1ge s iècle.

Il constate que les grandesmultinationales, en bonne partieresponsables de la pollution, sontdevenues plus civilisées, plus mo­rales qu'autrefois, mais il s' in­quiète quand même de leur astrono­mique pouvoir. "Leur concentra­tion financière dépasse la puis­sance de plusieurs pays."

Ac ivités spéculatives

Il se passe dans ce domaine des"mouvances s ecrètes et pas trèsdrôles", explique l'ancien minis­tre. Des possesseurs de grandscapitaux tirent des profi t s énor-mes, tant dans les ect i.ons de labourse que dans le secteur immobi­lier. "Certaines spéc ul at i onssont spectaculaires, mais anti­sociales. Elles font par exemplemonter le prix des terrains et desmaisons et elles compliquent l'ef­fort financier de la fami l l e quiveut un toit G Et cela encouragel'inflation."

Santé mentale

Les Québécois sont plus richesqu'avant. Les progrès matérielssont évidents. "Mais so mmes-nousplus humains, plus heureux qu ' a­vant 7", s'interroge Ber nar d Lan­dry.

Médicaments à profusion, mal devivre, suicides: cette r éa l i t écache un malaise profond. "Nousavons construit des ponts sur lesrivières Il faudrait mai nt enanttravailler sur les ponts inté­rieurs", lance le conférenc i er .

Selon lui, les jeunes d'aujour­d 'hui vivent matériellement moinsmal, en général, qu'il Y a 50 ou75 ans. Mais, nous sommes bouscu­lés par les changements r api des ,et "l'angoisse" est œm.ipr-ésent ede nos jours.

Développementdu Tiers-Monde

Le Québec est une sociét é ou­verte sur le monde. Des mis s i on­naires d'ici oeuvrent dans de nom­breux pays. "La moitié des mis-sionnaires au Pérou sont québé­cois", dit-il. Et sur les 250 000réfugiés au Canada, la moitiéserait au Québec. Nos entrepr i s esfont aussi de plus en plus d' af­faires avec l'étranger. Mais no­t re préoccupat ion pour le Tiers­monde doit cont inuer d' êt re exem­plaire, car les pays occident auxen général profitent d'une situa­tion intenable.

(suite à la page 7)

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Seul programme de ce genre auQudbec, la Ma.ttrise en éthique del'UQAR célèbre cette année son

dixième anniversaire. Issue de ceprogramme, une équipe de recherchedans le domaine de la morale, del'éthique et de l' éthicologie, le

LConférences _

Un thème qui suscite des dé­bats: La douance en question.Jocelyn Berthelot, de la Centraled'enseignement du Québec, estl'auteur d'un livre portant sur ladouance: "L'école de son rang".Il sera invité à l'UQAR, le lundi23 novembre, à 19 h, au localF-215, pour livrer ses réflexionssur le phénomène de la douance.Le tout est organisé par le Dépar­tement des science~ de l'éduca­tion. Bienvenue à bous.

•"Les attitudes à développer parrapport aux enfants physiquementhandicapés et aux enfants multi­handicapés." C'est le titre de laconférence que livrera madameLouise Brisette, physiothérapeute,ostéopathe et directrice de laFondation "Les enfants d'amour".Le tout est organisé par le Moduled'adaptation scolaire et socialede l' UQAR. Bienvenue à tous et àtoutes: le mercredi 25 novembre,à 13 h 15, au local 0-406 •

1.0 ans d'éthiqueGroupe Éthos, travaille à la bonnemarche ~usieurs projets. Cet­te équipe est composée de: à

l'avant, Jean-Yves Thériault, Si­mone Plourde, Pierre Fortin (di­recteur) et Monique Dumais; der­rière: Rodrigue Bélanger, Pierre-

Un dîner-conférence aura lieu 'mercredi le 18 novembre prochain à12 h à la salle à manger del'UQAR. Le thème: "La gestion dustress". Le conférencier invitéest monsieur Jean-Louis Ch aumel ,professeur en management et cher­cheur au GIRAST. Les billets sonten vente à la Coopérative étudian­te de l' UQAR (E-125), au prix de10 $ comprenant le dîner (rosbi f)et la conférence. Les profits desdIners-conférences serviront àconstituer une bourse d'étudespour un-e étudiant-e de l'UQAR.Bienvenue à tous et à toutes!

Le Regroupementdes professionnels de l'UQAR

Paul Parent et Denise Lamontagne.N'apparaissent pas sur la photo:André Gagné, Clermont Gauthier etYvette Roy-Brousseau.

Dans le domaine de l'éthique àl ' UQAR, une trent aine de œmoiresde maîtrise ont été déposés etacceptés à ce jour. Les profes­seurs-es - chercheurs-es formentune équipe interdisciplinaire dontles domaines de recherche se re­groupent sous trois volets: levolet théorique (L'analyse éthic~

logique et l'analyse sémiotique),le volet historique (La morale despremiers siècles de notre ère) etle volet thématique (éthique etféminisme, éthique et famille,éthique et administration publi­que, enfin, éthique et loisirs).Ces chercheurs-es agissent fré­quenment comme consultants en ma­tière de déontologie profession­nelle. Ils sont de plus responsa­bles de l'organisation de quelquesséminaires et de colloques dontcelui qui s'est déroulé en octobre1986 à l' UQAR: "L'éthique à ve-nir : Une quest ion de sagesse?Une question d'expertise?"

D'ailleurs, les actes de cecolloque, ont justement été lancésle 7 novembre dernier. Il s'agitd'un imposant document, qui sevend 19,95 $ et qui réunit lestémoignages de nombreux experts etpraticiens de l'éthique, dans plu­sieurs domaines de la vie moder­ne.

C'est le doyen aux études avan­cées et de la recherche à l' UQAR,monsieur Maurice Gagnon, qui apeut-être le mieux résumé le rOledes études et des recherches enéthique aujourd 'hui: "Il est né­cessaire d'ouvrir de nouvellesdiscussions éthiques face à desproblèmes qu'il nous faut, bon grémal gré, affronter. Nous avonsbesoin de faire des choix, d' in­troduire de la cohérence dans laconduite de nos vies, d'identifierles droits et devoirs de chacun,de réfléchir sur les valeurs quipolarisent nos actions. Il fautque notre volonté de comprendrepuisse d'Passer notre volonté ddominer. L'éthique doit être re­formu·lée dans ..., langage contempo­rain et dans l'interrelation desdisciplines actuelles".

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Quelq es

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Un portrait socio-économique

nés ur lE t- Q 'b cCombien y a-t-il de citoyens au

Québec? Tout le mnde le sait:plus de six millions. Combien ya-t-il de citoyens dans le Bas-St­Laurent et l a Gaspésie? Plus dif­ficile, n'est-ce pas •••

Quels sont les taux d'urbanisa­tion et de scolarisation dansl'Est-du-Québec? Quels sont lesprincipaux secteurs d'emploi?Quelles sont les régions du Québecoù les tour istes e,.Jébécois dépen­sent le plus? Saviez-vous que 48~

des ventes au dét ai I dans l'Est­du-Québec sont eff'ectuées pourl'alimentation et les véhicules?

Un nouveau document préparé parle CAMPE (Centre d'assistance à lapetite et moyenne entreprise), del'UQAR, réunit ....e foule de sta­tistiques intéressantes sur lasituation socio-~onomique du 8as­St-Laurent et de la Gaspésie. ledocuMent est en vente à 5 $, aubureau du CAMPE, il l' UQAR ( 724­1569) •

Voici quelques informationscontenues dans ce document:L'Est-du- Qu~bec comptait en 1986ooe population de 323 285 person-nes, dont 210 830 dans le Bas-St­Laurent et 112 455 en Gaspésie.LB population est relativementstable depuis dix 8I1S, avec, defaçon significative, des hausses à

Rimouski, aux I l es-de-I a- Madel e i neet à Rivière-du-Loup, et des bais­ses dans les régions de Trois-Pis­toles, de 5te-Anne-des-Monts et deBonaventure.

L'Est-du-Québec a le taux d'ur­banisation le plus faible de laprovince, avec 42~ contre 78~ pourle Québec (30~ en Gaspésie, 48% auBas-St-Laurent) •

L'Est-du-Québec accuse encoreun certain retard dans la scolari­sat ion, par rapport à l'ensemblequébécois: 33~ des 15 ans et plusont moins d'une neuvième annéecontre 26~ au Québec; 4~ des 15ans et plus ont un diplôme univer-sitaire contre ~ au Québec.

Le taux de chômage a connu uneaugmentation de 1~ de 1985 à 1986,passant de 17,6 à 1 8 , 6~ , cettebaisse d'emploi se faisant parti­culièrement sentir dans le Bas-St­Laurent. Par contre, pour le pre­mier trimestre de 1987, le taux dechÔmage a connu une heureuse bais­se de 5~.

Par rapport à l'ensemble duQuébec, la courbe de population del'Est-du-Québec présente une ca­ractéristique inquiétante. D' a­bord, il y a, toute proportiongardée, plus de jeunes de moins de20 ans et de personnes ayant plus

de 65 ans qu'ailleurs au Québec(entre 6 et 8~ de plus). Mais legroupe d.'Age compris entre 22 et'65 ans est proportionnellement dé­ficit aire ~ :Par exemple, dans no­tre population, on retrouve envi­ron 15~ demains de jeunes de 25 'à ;40 ans comparativement à l'ensem­ble du Québec. Une relève et undynamisme qui fuient vers d'autresrégions! -

Le revenu per capita dans larégion s'établit à 9000 $ en 1986.la MRC de Rimouski dispose de 26~

des revenus totaux, même si ellen'a que 15,5% de la populationtotale. Ce sont les Iles-de-la­Madeleine qui ont connu la meil­leure amélioration du revenu percapita depuis trois ans. Le docu­ment signale aussi CJ.Je les tra­vailleurs de l'Est -du-Québec ontconnu en 1986 une hausse de leursalaire relativement plus impor­tante que celle observée pourl'ensemble du Québec.

Dans l'Est -du-Québec, on re­trouve 13~ des emplois dans lesecteur pt imaire (baisse dans lesecteur minier mais croissancedans la tourbe). En agriculture,80~ de la production agricole (en$) est concentrée dans l'exploita­tion laitière. On signale aussique la région 01 compte 252 usinesde transformation primaire du boisqui donnent du travail à plus de10 400 personnes .

Le secondaire regroupe 18% desemplois. Les principaux secteurssont: les al iments et boissons,le bois, les pâtes et papiers, etle matériel de transport.

Le principal secteur d'emploireste le secteur tertiaire, quiregroupe 69% des emplois. Dans cedomaine, mentionnons que les ven­tes au détail représentent unchi ffre de 1493 millions de $ en1986, un accroissement de 32~ dè­puis 1983. Les magasins d'alimen­tation vont chercher 31% de cemontant, et les marchands de véhi­cules automobiles, 17~. Pour cequi est du tour isme, on note que

(suite à la page 5)

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L'Est-du-Québec aujourd'hui

Un portrclt de la sltuotlon socio- êconornl e

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Jean-PiVVte. St-CtjJl a. pJlé.paJlé. c.d.te. Uude., ~OfL.6 La ~pVlvi­

~lon de. l' ~eonomL6tlL YVe..6 Vion, de, l' UQAR. MOMiWJl St­Ctj/l pJl~e,ntfL '{'eJ.. IlL doc.u.mw;t au. cLiJllLC..tWJl du. CAMPE, M.ich~

L~gaJlé..

Al' heure où la populations'intéresse de plus en plus àl'avenir économique, le Centred'assistance à la moyenne et peti­te entrepr ise (CAMPE, de l' UQAR)vient de rendre public un documentintitulé "Paysage socio-économiquede l'Est-du-Québec: 1987". C'est

(suite à la page 4)

Quelques données surl'Est-du-Québec

le taux d'occupat ion des établis­sements hOtelliers s'est accru aucours des trois dernières années.Cependant, l 'Est-du-Québec, parson caractère plus saisonnier, seretrouve au cinquième rang des ré­gions du Québec où les touristesquébécois ont le plus dépensé.Les quatre premières sont: Mont­réal, Québec, les Laurent ides etl'Estrie.

Enfin, soutirons une dernièredonnée à ce document: 750 person­nes, en 1985, étaient affectées àdes activités de Recherche et Dé­veloppement, dans l 'Est-du-Québec ,pour un montant total de 12,4 mil­lions de $. 46% de ces activitéssont concentrées dans le secteurmaritime.

Jean- Pierre St -Cyr, agent derecherche, qui a préparé cetteétude, sous la supervision del'économiste Yves Dion, del'UQAR.

Ce document se veut un outilgénéral de référence pour ceux et

celles qui s'intéressent à la vieéconomique du Bas-St-Laurent et dela Gaspésie. Les données cdlli­gées et analysées dans ce dossierproviennent principalement dei pu­blications produites par des mi­nistères québécois et canadiens,de même que des organismes publicstels que Statistique Canada et leBureau de la statistique du Qué­bec. L'UQAR a fourni une contr i­but ion financière pour la réalisa­tion du projet.

Signalons aussi la participa­tion de certains économistes pourla réalisation de ce document:Gabriel Auclair, du CRD; Jean-GuyCôté, de l' OPDQ; Ronald Cyr, duMEIR; Gérald Dubé, du ministère del'Emploi et de l'Immigration duCanada; Marc-A. St-Amand, du mi­nistère de l'Industrie et du Com­merce; Francis Gagné, du ministèrede l'~nergie et des Ressources;Louis-Mari Rouleau, du ministère

de la Main-d'oeuvre et de la Sécu­rité du revenu; Georges Trenblay,du ministère de l'Alimentation,des Pêcheries et de l "Agriculturedu Québec; et Luc Desaulniers,professeur à l'UQAR.

"Le principal atout de ce docu­ment, explique le directeur duCAMPE, Michel Légaré, est de r~­

nir et d'analyser diverses infor­mati ons qui, autrement, ne se­raient fournies que de façon par­cellaire."

L'étude se divise en quatresections . La première partie tra­ce un portrait général de l'Est­du-Québec: découpages territo­riaux, démographie, niveau de sco­larisation. La deuxième partiebrosse un tableau de la situationde l'emploi, depuis deux ans. Latroisième section se consacre àl'analyse des principales activi­tés M:onomiques, notannent: l' a­griculture, la forêt, la pêche,l'industrie manufacturière, letertiaire, etc. La quatrième par­tie présente un profil du dynamis­me régional, principalement sur labase de deux indices: les inves­tissements en immobilisations etla Recherche et D~veloppement. Ledocument de 85 pages présenteaussi des tableaux-synthèse de lasituation.

L'étude sera utilisée à l'occa­sion ·des prochaines conférenceséconomiques régionales de 1988.Elle représente aussi un outilpour les i ntervenants et acteursdu développement économique, pourles entreprises, les étudiants etles professeurs, les consultantset les journalistes.

On peut obtenir ce nouveau do­cument, au coat de 5 $, en faisantla demande au bureau du CAMPE:300, allée des Ursulines, localC-320, Rimouski, G5L 3A1• Télé­phone: 724-1569.

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Comité pour la défensedes droits des femmes à IIUQA R

6

~tudiants et i mpOt

omment récupérern partie

vos frais d1étudesles frais d scol eri t d vers's à

1Il 'tabl i ss ent d'enseignementt d'ductiblss du revenu de

l '6tudiant seule nt. Pour êtred6ductibles, les frais de seolari­teS doiventz

- d6passer 100 $;- viser une pérIod d'au plus 12

mais c nct!e au cours del'ann'e d 'imposition;

- ne p avoir ft, d'duits pourune ann'e d'iMposi t i on ant'­rieure.

Les reçus doivent êt r e annex'sà la dklaration. Ils peuventAtr d'duits selon l ' ann'e civileou 'l ' ann' e scolaire. Les frais deBCol rit' paytSs li chaque êtablis-

ent doiv nt .tre CDnsid6r6s s'­p r6nent lorsqu'il s ' agi t de cM­terlliner la p'riode de 12 lROis.

D6duction relative aux études

Un 6tudi t qui fr ' quent e àpl in tetlpS 'tabliss nt d'en- ·sei Ment sign' peut deMander

cillduction relative aux 'tud8e50 S par mois. Cet te de......de

de d6duction doit Atre sppuy'e par..., certIficat is par t 'tStablis­.....nt (la for l e T2202 ouT2202A) • Lee is auxquel s s' ap­plique cette d'duct ion comprennentégal nt le pr~ier et le derniermois de la përIode sco l ai r e . Sil"tudiant n'a pas de r evenu impo­sable, un parent peut de ander unepartie ou la totalit' de la d'duc­tian relative aux études de l'~tu­

diant.

Eut«:

Stage au MaliPour les gens int~ressés par le

stage au Mali de l'Ent r ai de unr:­versitaire mondiale du Canada,ainsi que par les act i vi t és del'organisme, une impor t ant e réu­nion d'information est prévue pourle mardi 17 novembre, à compter ~idi, au Salon du personnel

Tf='f06) •A cette occasion nous recevrons

M. Yannick Harnois , coordonnateurde l'EUMC à Montréal.

Bienvenue à tous! A noter queles entrevues relatives au stagese tiendront en après-mi di .

Le Comité Condition des femmesde l'UQAR regroupe des femmes mem­bres des Syndicats des professeurset professeures, des chargés etchargées de cours, du personnel desoutien ainsi que des membres del'Association ét udi ant e . Ses prin­cipaux objecti fs sont :

d'offrir aux femmes un lieud'échange, de support, d'infor­mation, de ressourcement , deformation et d'ent raide;

- de travailler à l 'améliorationdes condit ions de vie faitesaux femmes de l'UQAR par l'étu­de de certains dossiers comme

Annuaire t~l~phonique

Avis de correctionsS'il vous plaît, prenez note

des corrections suivantes à appor­ter à l'annuaire interne de télé­phone 1987-1988:

1. Page vert e (3) , Québec secteurétendu: 88-9-7 chiffres

2. Page or (11), Mario Lavoie:1572, bureau B-108

3. Page or (15), Module sciencesde la santé (Hélène Lachapel­le): 1571, bureau B-120•

Service des terrains et bAtimentset de l'~quipement

[En brel _Le Comité des f emmes de l'UQAR

vous invite à la pr ésentation duvidéogramme "Au clair de l'ovule",produit par le Conseil du statutde la f emme du Québec, au Baromè­tre, le mercredi 25 novembre, àiiiIëi1. Le vi déo "Au clair deï'OVule" fait la lumière sur lesnouvelles technologies reliées àla reproduct ion humaine tellesque: les traitements en inferti­lité, l'insémination artificiel le,la fécondation in vitro et le dia­gnost ic prénat al. Autant d' actesmédicaux que d'enjeux politiques,économiques, sociaux et affecti fspour les femmes. Bienvenue à tou­tes et à tous !

•Le professeur Robert Carrier

vient d'être nommé à la directiondu Département d'économie et de

le harcèlement sexuel , l' accêsà l'égalité, la santé au tra­vail , etc.;

- de favor i ser une concertationavec les organisations de fem­mes de la région, qu'ellessoient syndicales, populaires,communautaires, pour une plusgrande force face aux enjeuxact uel s .

Le Comité se réunit aux 15jours sur l'heure du midi. Sivous êtes intéressées à participerau Comité ou pour de plus amplesrenseignements, rejoindre HélèneLachapelle au numéro 724-1618.

Dinonga

Une réunion d'information setiendra le lundi 16 novembre à17 h au local de Dinonga ([-106).Bienvenue à tous ceux et cellesintéressés à recevoir plus d' in­formations sur les activités del'organisme ou qui désirent deve­nir membre. Dinonga est un orga-nisme au sein de l' UQAR qui s' in­téresse aux questions de dévelop-pement international. On comptesur toi!

ges t i on de l'Université. Son man­dat se termine le 31 mai 1988.

•Lors d'une réunion spéciale, le

Conseil d'administration a adoptéles plans et devis d'exécution duréaménagement des laboratoires desciences et d'informatique, ainsique l e calendrier de réalisationdes travaux. Il a aussi approuvél' éva luation finale des coüts duprojet , pour un montant de1 937 000 $. Le projet exige uneconci liation des aires existantesavec des espaces réaménagés.L' appe l d'offres pour les travauxsera lancé prochainement.

•Nous avons le regret . de vous

annoncer le décès de monsieur Émi­le Charette, de Sayabec, qui étaitle père de Colette Charette, em­ployée à la Bibliothèque del'lJQAR .

Page 7: Certains enjeux de la société québécoise · 1ge année, nUMéro 11 Lundi, 16 noveMbre 1987 Bernard Landry "Certains enjeux de la société québécoise" Le programme de maîtrise

Rapport annuelà l'cdmlnlstrctlon

duet

vice-recteuraux finances

Bernard Landry

(suite de la page 2)

7

Par mi les projets auxquels levice-rect eur Bertrand Maheux etson équipe travailleront au coursdes pr ochai ns mois, il faut enparticul i er remarquer le remplace­ment de l'ordinateur H.P.3000 pourl a gestion interne, et le renou­vellement du système téléphoniquedans son ensemble.

Le vice-recteur à l'administra­tion et aux finances, monsieurBer t rand Maheux, dé posai t derniè­rement son rapport annuel pourl ' année budgétaire 1986-1987.

Par mi les réalisations de ladernièr e année, on note la réorga­ni sation dans la répartition et lecont enu des tâches dans deux Ser­vi ces: le Service des finances etles Services à la communauté.

On remarque qu'une somme deZOO 000 $ a été accordée pour lesaménagement s , améliorations et en­tret ien des bâtiments. Pour cequi est du remplacement, de l'amé­lior at i on et de l'acquisitiond'équipement s , un montant deZZO 000 $ a été dépensé, pour lespr i or i tés seulement car les "de ­mandes " étaient supérieures à700 000 $!

Quelques actions auront connudes résultats positifs qui permet ­tront prochainement d'améliorer l asituat i on générale: aménagementde laboratoires, construction der és id ences et acquisi t ion d'unmini -or di nat eur pour la rechercheet l'enseignement.

Aussi, la situation de raretédes grandes salles a été corrigéeen bonne partie par l'additiond'une période d'enseignement de16 h à 19 h. Par contre, cette pé­riode, à cheval sur l'heure dusouper, ne satisfait pas tous lesétud iants et les professeurs.

Le rapport indique une donnéeintéressante: à l' UQAR, 68% desdépenses (soit 13,8 millions de $)sont consacrées à l'enseignement,à la recherche et aux services àla collectivité, alors que 32%(6,5 miIl ions) vont aux dépensesreliées au soutien. Cette statis­tique inspire un commentaire demonsieur Maheux: "Depuis plu­sieurs années, l'UQAR consacre,par rapport aux universités duréseau, la plus forte proportionde son budget au secteur de l'en­seignement . Il faudrait s'assurerque l es services de sout ien sontsuffisamment bien pourvus de res­sources pour supporter adéquate­ment le secteur de l'enseigne­ment" •

Au Ser vi ce des approvis ionne­ments , on apprend que 86% desachat s fai t s par l'UQAR ont étéeffect ués au Québec, dont 52% enrégion .

Le Service du personnel indi quel 'intérêt du personnel pour lescours de per fectionnement, not am­ment l es sessions de formation surle t raitement de textes Word Per­fect et les cour s sur la communi­cat i on écrite .

Pauvre Tiers-Monde: d'abord,on demande de plus en plus deleurs richesses naturelles pourleur donner en échange de moins enmoins de nos véhicules et techno­logies modernes. Ensuite, l' inca­pacité absolue du Tiers-Monde derembourser ses dettes devient uninstrument de domination et d' hu­miliation. "La plupart des paysd'Afrique étaient auto-suffisantsavant qu'on les aide" , remarqueBernard Landry. 5i'fi'n, deux au­tres problèmes à considérer: lafuite des capitaux nationaux dansles pays en développement, versdes banques en Suisse ou à la Bar ­bade; et la corruption des diri­geants et des appareils de cer­tains pays. "Quand Duvalier partde son pays avec 9QO mill ionsde $, c'est, toutes proportionsgardées, comme si Bourassa partaitdu Québec avec la Baie-Jantes sousle bras ."

Nous avons une responsabilité àassumer au Québec, conclut BernardLandry. "Démontrer du respectpour les rythmes d't§volution desautres pays , des autres cultures.Et aussi, survivre comme société,entourés comme nous sommes par leplus puissant empire que l'humani­t~ ait connu. Etre vigilants.Donner la voie à d'autres petitspeuples. Se r espect er soi-même."

"Bel l es questions d'éthique etbeau programme politique!", son­geait un participant à la fin decette conférence.

NOUS RECHERCHONSLES MEILLEURS.SEULEMENT LES MEILLEURS~

la corporation professionnelle des comptables en management accrédités du québec (514) 875-8621

Page 8: Certains enjeux de la société québécoise · 1ge année, nUMéro 11 Lundi, 16 noveMbre 1987 Bernard Landry "Certains enjeux de la société québécoise" Le programme de maîtrise

L'Allée des Ursulines

Vous voudrez bien prendre noteque l'Avenue des Ursulines, quiconduit à l'Université et qui in­dique l'adresse civile de l' UQAR,est devenue l'All'e des Ursulinespar l'adoption du règlement muni­cipal 83-1444.

Le secr~taire général de1 'UQAR, monsieur Bertrand Lepage,qui nous apporte cette informa­tion, signale que le matériel decorrespondance sera modifié au furet à mesure de l'épuisement desstocks.

Semaine des sciences

Présence de l'UQARau Carrefour

Dans le cadre de la Semaine dessciences, des étudiants et desprofesseurs de l'UQAR étaient pré­sents au Centre commercial le Car­refour de Rimouski, du 5 au 7novent>re.

La population a alors pu regar­der des présentations scientifi­ques dans les domaines de la géo­graphie, de la chimie et de l' in­formatique. Des représentants del'Association internationale desétudiants en sciences économiqueset commerciales (AlESEe, local deRimouski) , ét aient aJssi sur leslieux. La journée de samedi a étéparticulièrement active; la circu­lation autour des kiosques étaitdense et les passants posaientbeaucoup de question.

LBourses _

Ve.u.X é.t.u.c:U4nt.U au pJLogJLamme. de. Ma-ttilie. e.n Uhique. de.l'UQAR, maddme. MaAie.-f4anee. fo4tin la gauche.), de Rimou~­

IU.., et: madame. G.inille. t ou.tlî (a dït.o-i-te.), de V-ic.t.oJÛavU1.e,ont Jle.çu. une. Bou.ue. d'e.xc. e.nee. de i' Univfl.JL.6dé, du. Qu.é.be.ea R.unou.6fU., d'une. VaWJl di 4000 $ chacune. L~ doyen atLX

é.t.udu avancé.e,6 d. a .la. Jlechuc.he. à l' UQAR, moM--tWJl Mau­JLice. Gagnon, lWJl a pJlueJ'Lté. cUte. bou.JL.6e..

UQAR-informationhebdomadaire de l'Université du Québec à Rimouski

300, av. des Ursulines, Rimouski, G5L 3Al

Publié par le Service de l'information - Local D-4ü2.5 - Tél.: 724-1426

ISS N 0711-2254Dépôt légal :Bibliothèque nat ionale du Québec

Rédaction: Mario Bélanger Direction: Jean-Pierre Forget Secrétariat: Monique April Montage: Richard Fournier Impression: Service de l'imprimerie