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Ces Sectes qui nous viennent d'Orient by H. -Ch. ChéryReview by: Jean SéguyArchives de sciences sociales des religions, 24e Année, No. 47.2 (Apr. - Jun., 1979), p. 240Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30124562 .

Accessed: 10/06/2014 07:00

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ARCHIVES DE SCIENCES SOCIALES DES RELIGIONS

Ce nouveau volume est sans doute un des plus importants de la collection. 1l est consacr6 h trois pr~tres italiens condamnis pour modernisme : Ernesto Buonaiuti, Bac- chisio Raimundo Motzo et Primo Vannu- telli. Chacun d'eux r6agira h sa fagon : le premier, finissant pas 8tre excommuni6 mais proclamant jusqu'h la fin sa fidl61itd h sa vocation sacerdotale; le second retournant l'dtat laique; le troisibme se soumettant mais replid sur sa conscience. Un document capital et inddit y est publi6 : le rapport pr6par6 par un jdsuite de la Civilth cattolica, le Pare Enrico Rosa, h la demande du Saint-Office en vue du prochs de Buonaiuti ouvert par ce Tribunal (p. 25-118) et dont des 61lments, connus par ailleurs, avaient d~jiB ~t publies.

Rdpertoire bibliographique pour les annies 1973 et 1974.

Emile Poulat.

47.395 CHARY (H.-Ch.). Ces Sectes qui nous viennent d'Orient. Paris, Centre de documentation sur les Eglises et les Sectes, s.d., 44 p. (polytype).

Expos6 rapide sur les croyances et prati- ques de quatre groupes religieux contem- porains : Baha'is, Conscience de Krisna, Groupe du guru Maharaj ji, Eglise de l'Unification (moonistes). A partir d'infor- mations recueillies dans la litt6rature de ces mouvements, dans la presse et dans des documents 6manant du secrdtariat de l'6pis- copat, I'A., r6cemment d6c6d6, porte un jugement d'inspiration catholique sur ces sectes qui nous viennent d'Orient >.

Jean S6guy.

47.396 CHEVREAU (Guy). Monseigneur de Coucy, 6v~que de La Ro- chelle, archev~que de Reims. La Rochelle, Monastbre du Carmel, 1976, 58 p. + 100 p. de documents divers, rondotyp6.

Fort dicousue dans la presentation et quelque peu archaique de ton, cette compi- lation n'apporte aucune lumibre sur la vie du principal protagoniste ni sur les 6v~ne- ments auxquels il fut ml16 (exil espagnol, opposition au sein de la Petite Eglise). Tout au plus quelques documents, surtout les dcrits de Mgr de Coucy (1746-1824), ici publins, peuvent gtre de quelque utilit6 au chercheur.

Claude Langlois.

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47.397 CHOTARD (Jean-Rend).

Seminaristes... une espice disparue ? Histoire et structure d'un petit s~minaire : Gu~rande (1822-1966). Sherbrooke (Qudbec), Ed. Naa- man, 1977, 270 p.

L'auteur, agr6g6 d'histoire et aujourd'hui professeur & Sherbrooke, a 6t6 lui-m~me 616ve de l'dtablissement auquel il consacre cette thbse de 3" cycle. Le petit s6minaire de Gu6rande, cr66 sous la Restauration pour la partie occidentale du diocese de Nantes, resta de dimensions modestes puisqu'il n'as- sura g6n6ralement que les premieres classes de l'enseignement secondaire et que son effectif moyen ne d~passa gubre 120 dl1ves l il fut ferm6 en 1966 aprbs une crise interne et une chute brutale du recrutement. A tra- vers cette monographie, J.-R. C. a voulu 6baucher l'histoire d'une institution caract6- ristique du catholicisme moderne, a une dpoque oi elle reprdsentait < l'instance de base dans le recrutement du clerg6 . La premiere partie d6crit les avatars de l'&ta- blissement de sa fondation i la dernibre guerre; elle est riche en ddtails concrets de tous ordres, toujours suggestifs, souvent sa- voureux (ainsi le portrait du Sup6rieur qui, dans les annies trente de ce sidcle, marqua la maison de sa personnalit6 vigoureuse et ambiguE). Si le s6minaire ne semble trouver son regime de croisibre qu'au d6but de la Troisibme R6publique, c'est que Gudrande a longtemps souffert des strategies scolaires antagonistes de l'Etat et de l'Eglise : le premier, pendant la Restauration et la Mo- narchie de Juillet, freine le recrutement en le limitant aux futurs clercs; aprbs 1848, I'6vaque de Nantes favorise, au ddtriment du rustique Gu6rande, I'dtablissement de sa ville 6piscopale que fr6quentent les fils de la bourgeoisie. La situation se stabilise en- suite, et Gu~rande vivra sur une ( illusion de permanence ,. La troisibme partie raconte les efforts de l'apris-guerre pour faire 6vo- luer, en l'assouplissant et en l'adaptant, une structure rigide, et la d6sint6gration du systime.

Ce systime, la partie centrale, la plus copieuse, veut le d6ployer dans la cohdrence de son propos, a sans cesse prisonnier de sa probl6matique et pourvoyeur de sa propre justification >. Entreprise passionnante, mais dont l'ex6cution laisse parfois r6ticent pour plusieurs raisons. Des traits, pr6sent6s com- me constitutifs du systhme, paraissent relever de l'institution scolaire globale (compte tenu sans doute d'une certaine r6manence dans ses modalit6s cl6ricales) : aux yeux de l'Universitd du XIXe sibcle aussi, ( les soins du corps > passaient bien aprbs le soin des esprits, sinon celui des Ames. Les textes

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