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Photo : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 DIMANCHE 13 MARS 2016 - 3 JOUMADA AL-THANI 1437 - N° 7741 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» L'espoir, ici... toujours ! Hier, j'ai rencontré mon ami K., sur cette promenade où il a toujours adoré faire les cent pas et inhaler, à pleins poumons, l'iode de la Méditerranée. Il y a quelques semaines, j'avais soulevé son cas car, vraiment, j'ai cru — nous avons cru — le perdre ! Atteint d'un mal généralement incurable au niveau du pancréas, une connaissance lui avait assuré qu'un professeur, à Paris, était prêt à le prendre en charge, mais que les hôpitaux refusaient d'hospitaliser les Algériens à cause d'une note impayée de la Cnas. Finalement, cette délicate opération, il l'a subie à l'hôpital militaire de Constantine, un bijou et un exemple de sérieux et de professionnalisme... Hier, quand je l'ai vu, j'ai dit «merci Grand Dieu ! Merci de nous donner des médecins aussi compétents ! Merci de nous permettre de quitter nos lits d'opérés sans laisser un sou dans les caisses de nos hôpitaux publics, civils et militaires !» Les sous, et en devises s'il vous plaît, les «pistonnés» les laissent là-bas ! Des ardoises, plutôt, qu'ils laissent pour des soins largement prodigués ici ! Réflexion de mon ami, les cheveux aux quatre vents, debout sous son parapluie, face à la mer : «Hay likom Paris !» (*) Puis, il grimpa dans la petite Chevrolet de son frère et prit la route de Constantine. Bon vent ! [email protected] (*) : «A vous, Paris !» l TOUT EN FUSTIGEANT LE GÉNÉRAL TOUFIK ET L’OPPOSITION Ammar Saâdani défend Chakib Khelil l SIX ONT ÉTÉ RÉCUPÉRÉS PAR L’ANP À EL-OUED D’où viennent les Stinger ? l LE GÉNÉRAL OUDDAÏ AU SOIR D’ALGÉRIE : «Nos hélicoptères dérangent les terroristes» l La récupération de missiles Stinger à El-Oued par les forces de l’ANP met, cette fois encore, en avant la problématique de l’insécurité à nos frontières et, partant de là, les tentatives répétées d’infiltrations de terroristes et d’armement, comme en témoignent les communiqués quasi-quotidiens du ministère de la Défense. PAGE 3 PAGE 3 PAGE 5

D’où viennent les Stinger

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Page 1: D’où viennent les Stinger

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DIMANCHE 13 MARS 2016 - 3 JOUMADA AL-THANI 1437 - N° 7741 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

L'espoir, ici...toujours !

Hier, j'ai rencontré mon ami K., surcette promenade où il a toujours adoréfaire les cent pas et inhaler, à pleinspoumons, l'iode de la Méditerranée. Il y aquelques semaines, j'avais soulevé soncas car, vraiment, j'ai cru — nous avonscru — le perdre ! Atteint d'un malgénéralement incurable au niveau dupancréas, une connaissance lui avaitassuré qu'un professeur, à Paris, étaitprêt à le prendre en charge, mais que leshôpitaux refusaient d'hospitaliser lesAlgériens à cause d'une note impayée dela Cnas.

Finalement, cette délicate opération, ill'a subie à l'hôpital militaire deConstantine, un bijou et un exemple desérieux et de professionnalisme... Hier,quand je l'ai vu, j'ai dit «merci Grand Dieu !Merci de nous donner des médecins aussicompétents ! Merci de nous permettre dequitter nos lits d'opérés sans laisser unsou dans les caisses de nos hôpitauxpublics, civils et militaires !» Les sous, eten devises s'il vous plaît, les «pistonnés»les laissent là-bas ! Des ardoises, plutôt,qu'ils laissent pour des soins largementprodigués ici !

Réflexion de mon ami, les cheveux auxquatre vents, debout sous son parapluie,face à la mer : «Hay likom Paris !»(*) Puis, ilgrimpa dans la petite Chevrolet de sonfrère et prit la route de Constantine. Bonvent !

[email protected](*) : «A vous, Paris !»

l TOUT EN FUSTIGEANT LE GÉNÉRAL TOUFIK ET L’OPPOSITION

Ammar Saâdani défendChakib Khelill SIX ONT ÉTÉ RÉCUPÉRÉS PAR L’ANP À EL-OUED

D’où viennentles Stinger ?

l LE GÉNÉRAL OUDDAÏ AU SOIR D’ALGÉRIE :

«Nos hélicoptèresdérangent les terroristes»

l La récupération de missilesStinger à El-Oued par les forcesde l’ANP met, cette fois encore,en avant la problématique del’insécurité à nos frontières et,partant de là, les tentativesrépétées d’infiltrations deterroristes et d’armement,comme en témoignent les

communiqués quasi-quotidiensdu ministère de la Défense.

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Page 2: D’où viennent les Stinger

PPour la première fois depuis son incarcération, en septembreour la première fois depuis son incarcération, en septembredernier, le général Benhadid a eu droit à la visite d’undernier, le général Benhadid a eu droit à la visite d’unprofesseur qui a examiné son état de santé. Benhadid aprofesseur qui a examiné son état de santé. Benhadid a

été ausculté et a même eu droit à des radios etété ausculté et a même eu droit à des radios etconsultations approfondies. La dégradation de son étatconsultations approfondies. La dégradation de son étatavait amené ses avocats à le contraindre à suspendre laavait amené ses avocats à le contraindre à suspendre lagrève de la faim qu’il avait entamée il y a quinze jours. Cettegrève de la faim qu’il avait entamée il y a quinze jours. Cettesituation a également conduit sa défense à introduire unesituation a également conduit sa défense à introduire unetroisième demande de sa mise en liberté provisoire comptetroisième demande de sa mise en liberté provisoire comptetenu de son âge et des maladies dont il souffre. Ses avocatstenu de son âge et des maladies dont il souffre. Ses avocatsseront, ce matin, dans le bureau du juge d’instruction pour uneseront, ce matin, dans le bureau du juge d’instruction pour uneréponse qu’ils espèrent favorable.réponse qu’ils espèrent favorable.

Un journal et une chaînede télé pour les zaouias

L’Association algérienne des zaouias lancera, finmars, son propre journal, un quotidien national.

Elle ne se limitera pas à cela car, selon sonprésident, il est également question de lancerun site électronique et, plus tard, unechaîne de télévision dans l’objectif decontrer l’offensive du «salafisme» enAlgérie.

PP

Ford se relanceLe vice-président des ventes et service

marketing de Ford Moyen-Orient et Afriquesera à Alger, dans les prochains jours. Il

devrait annoncer «une importante nouvellepour son expansion en Algérie».

Ce coup de pouce ne sera pasde trop pour booster unemarque bien connue desAlgériens.

Un jour, un sondage

OUI Sans opinion

Pensez-vous que le remboursement des sinistres véhicules par lescompagnies d’assurances se fait dans des délais raisonnables ?

La multiplication des déclarations de AmmarSaâdani en faveur de Chakib Khelil prépare-t-elle, à votre avis, une

réhabilitation officielle de ce dernier ?

NON

ERISCOOPERISCOOPDimanche 13 mars 2016 - Page 2

[email protected]

Un professeur au chevet du général Benhadid

Oui : 7,2% - Non : 87,4% - S. Opinion : 5,4%

SOIT DIT EN PA SSA NTSOI T D IT E N PASSANT

I l est des jours comme ça où, le soir,avant de fermer les yeux et alorsque je fais le bilan de ma journée,

me reviennent à l’esprit ces bellespersonnes qui travaillent chez nous àfaire évoluer la pensée et dont lenombre se réduit, hélas, comme unepeau de chagrin. Et en les évoquant,me revient, inévitablement, à l’espritl’image de cette intransigeance,violente à bien des égards, à l’encontrede ceux qui osent encourager lequestionnement, la relecture ou laréforme, par exemple, de textesinadaptés au monde d’aujourd’hui.C’est là que je me surprends à espérervoir l’inspiration sortir indemne desprocès à répétition faits à l’intelligencepar des auteurs qui ont posé leur stylo,donné congé à leur imagination ettroqué leur lyrisme contre une tribuneque certains accaparent, lorsqu’ilssentent leur notoriété en ballottage et àlaquelle personne ne les a conviés. Ilfaut croire que les répercussions d’uneréflexion en manque d’essentialitésont terribles. Et elles le sontdavantage en ces temps troubles etincertains où les points de vue etautres positions semblent en attented’un je ne sais quoi qui les délivreraitd’une entrave, d’une sorted’asservissement avant de leurrestituer la capacité de repenser la viepar eux-mêmes. C’est fou comme pourapprocher, y compris le domainelittéraire, on devrait s’assurer le

parrainage de penseurs encadrés quiont cessé de séduire lorsqu’ils ontopté pour un mode de créationnormalisé. Quand la bien-pensance semet en branle pour confisquer le droitde réfléchir et de concevoir par soi-même, les choses se font plusdangereuses.

Qu’est-ce qui expliquerait lemanque d’enthousiasme à louer ceuxqui continuent à produire dans uneAlgérie qui traîne les pieds ? Je trouvepeu glorieux le comportement de gensulcérés par la réussite des autres etqui leur contestent l’aisance qu’ils ontà séduire une opinion conquise parleur talent. Les reproches injustifiés,parce qu’ils n’apportent nicontradiction ni éclairagephilosophique à une œuvre littéraire,n’ont rien d’intelligent ou de glorieux etencore moins de respectable.

M. B.

Si je ne joue pas,tu ne joues pas !

Par Malika [email protected]

TerreRituellement, dans ce

pays, quand le pétrole quinous nourrit connaît unechute inopinée de son prix,on se souvient soudainqu’on a une terre et qu’ellefut même la réserve debouffe de la France pendantla colonisation et plus tôtencore carrément le grenierde Rome…

Oui quand le barilflanche, l’instinct agraireremonte ! On le voit en cemoment…

Le pétrole, on ne peut plusle boire à la taille alors mêmeSellal se souvient qu’il n’estpas normal que nous nepuissions pas vivre de cetteterre qui a sustenté tant deconquistadors… Mais çapassera, va !

A. [email protected]

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Page 3: D’où viennent les Stinger

Le Soird’Algérie Dimanche 13 mars 2016 - PAGE 3Actualité

Abla Chérif - Alger (Le Soir) -Cette fois, la prise est de taille,des missiles anti-aériens, dont laprovenance n’a pas été indiquée,laissant la porte ouverte à toutessortes de spéculations et hypo-thèses. Des spécialistes de lalutte antiterroriste que nousavons contactés s’oriententcependant tous vers la pistelibyenne. Un pays, nous dit-on,qui regorge d’armes dont a étédotée la rébellion libyenne pourlutter contre le régime d’El-Gueddafi. Le sujet, d’une sensibilité

extrême, avait soulevé une gran-de polémique à l’échelle interna-tionale, poussant l’un des payspourvoyeurs en armes, la Franceen l’occurrence, à reconnaître en2011 avoir parachuté 40 tonnesd’armes, dont des armes légères,dans la région de Djebel Nafusa,

au sud de Tripoli. Le parachutagedes ces armes avait eu lieu dansle cadre d’une aide fournie parl’Otan aux rebelles libyens maisd’autres pays responsables del’importance de l’arsenal se trou-vant en Libye sont mis en cause.Il s’agit particulièrement du Qatardont le rôle sombre joué dans larégion reste, à ce jour, soumis àcontroverse. Ce pays a été ainsiaccusé d’avoir livré ce genre demissiles anti-aériens à la mêmeépoque, 2011. Les spécialistes du dossier

attirent d’autre part l’attention surle fait que ce type d’armement estessentiellement détenu par lesarmées régulières des Etats quis’approvisionnent auprès desAméricains. Il s’agit essentielle-ment d’Etats arabes dont leMaroc et l’Arabie Saoudite sou-vent critiquée pour son soutien à

l’islamisme radical. Quoi qu’il ensoit, la confusion qui règne enLibye mais aussi la situation quiprévaut dans toute la région duSahel, où prolifèrent des bandesspécialisées dans la contreban-de, facilitent, à tout point de vue,les trafics notamment d’arme-ment au profit de groupes acti-vant dans la région.

Les Stinger récupérés étaientd’ailleurs en possession de terro-ristes, dont un «émir», se trou-vant à bord d’un véhicule àGuemmar. L’arsenal qui se trouvait en

leur possession estspectaculaire : 20 kalachnikovs,trois lance-roquettes RPG 7,deux fusils mitrailleurs, deux

fusils à lunettes, deux pistoletsautomatiques, deux ceinturesexplosives, en plus de munitionset de grenades. Hier, un communiqué du

ministère de la Défense a com-plété la liste des armes récupé-rées, annonçant que leurspatrouilles avaient égalementréussi à mettre la main sur unfusil mitrailleur FMPK, 17 chargespropulsives pour RPG 7, un char-geur de munitions pour pistoletmitrailleur de type kalachnikov.Un véritable arsenal de guerre quien dit long sur les intentions dugroupe arrêté.Le communiqué du ministère

de la Défense n’en a pas dit plussur la question, mais il n’endemeure pas moins que l’évène-ment survient au moment où unattentat d’envergure a été perpé-tré à Ben Guerdane, dans le Sudtunisien. Dans l’éclairage qu’ap-porte le général Ouddaï (voirentretien), il est fait état d’un pos-sible effet de contagion aprèschaque grande attaque…

A. C.

Le Soir d’Algérie : Quelle significa-tion donnez-vous au fait que des mis-siles Stinger aient été récupérés à nosfrontières ?

Général Ouddaï : Vous savez parfaite-ment que nous avons de très grandes fron-tières, difficiles à contrôler, et à proximitédes conflits très dangereux, que ce soit enLibye, au Niger, au Mali, et même àl’Ouest. Nos unités sont déployées un peupartout et la récupération de ces Stingercomme de tous les autres armementsprouve qu’elles veillent à la situation. Cettefois encore, il s’agit d’une tentative d’infil-tration pour besoin d’armement et d’argentaussi. Il faut cependant d’abord com-prendre ce qu’est un Stinger.

C’est quoi ?Ce sont des missiles de courte portée,

4 800 mètres en altitude. Ils sont destinésà la destruction des aéronefs, avions ethélicoptères. Les Américains l’appellent«Fire an Forget» , ce qui veut dire «tire etoublie» car une fois tiré, le missile suitautomatiquement l’aéronef puisqu’il possè-de un système de guidage à infra-rouge, ilsuit la chaleur du moteur. Ce sont desarmes faciles à utiliser et elles sont utilescar elles sont portées par un seul individu.C’est une arme de l’infanterie, ce sont lessoldats qui sont en première ligne qui laportent.

Vous dites que la tentative d’infiltra-tion de ces Stinger répond aussi à unbesoin d’argent…Connaissez-vous le coût approximatif

d’un Stinger ? 25 000 dollars. Les premiersà les avoir obtenus sont les Afghans. LesAméricains leur ont remis ces armes dansle cadre de la guerre contre l’URSS. A la findu conflit, ils ont tenté de récupérer toutl’armement qu’ils avaient remis. Ils ontracheté près de 300 Stinger pour 55 mil-

lions de dollars. Les Américains ont ainsioffert 6 à 7 fois leur prix par crainte d’at-taques contre des vols commerciaux etautres.

Qui en possède aujourd’hui ?On les trouve chez tous ceux qui s’ar-

ment chez les Américains : les paysarabes, le Maroc, le Qatar…

D’où peuvent donc provenir les mis-siles récupérés par nos militaires ?Nous savons que les Libyens possè-

dent les Strella 2 M… Ils peuvent effective-ment provenir de Libye mais d’autrespistes ne sont pas à écarter non plus. Il y ala Syrie, le Qatar, l’Arabie Saoudite… Maisce qu’il ne faut pas oublier, c’est que lesbandes frontalières regorgent de trafi-quants d’armes. Il se peut aussi que lesgroupes qui voulaient acquérir ces armesaient été eux-mêmes victimes d’une gros-se arnaque, ils se sont fait remettre desmissiles périmés contre une grossesomme d’argent.

Pensez-vous qu’une attaque d’en-vergure vient ainsi d’être déjouée ?Il est effectivement possible qu’une

attaque vient ainsi d’être déjouée. Pas uneattaque contre une base aérienne maisplutôt contre un avion en décollage. Jepense particulièrement aux hélicoptèresqui constituent une cible prioritaire pour lesterroristes d’où cette acquisition très oné-reuse. Ils gênent fortement leur activitédans les zones désertiques. Vous savez,dans ces régions, les groupes n’ont pasd’abris à proprement dire, les terrains nesont pas accidentés, ils sont découverts etse déplacent avec des véhicules. Les ter-roristes veulent neutraliser les hélico-ptères. Ils sont redoutables dans les zonesmontagneuses et les zones désertiquesgrâce à leur capacité de feu et leur capaci-té de franchissement permettant le balan-

cement de forces par héliportage. Je veuxcependant dire que j’ai des doutes sur l’ef-ficacité de ces Stinger.

Pour quelle raison ?Je doute qu’ils soient opérationnels car

ils nécessitent un réglage périodique quin’est pas à la portée de Daesh.Normalement, ils nécessitent un réglagetoutes les deux années sinon ils perdentleur efficacité. Je ne pense pas que les ter-roristes aient des spécialistes qui maîtri-sent ces techniques. Les Américains lesconsidèrent d’ailleurs comme une armedépassée, c’est pour cela qu’ils les ven-dent d’ailleurs.

A quel groupe étaient destinés cesStinger, selon vous ?Je pense qu’il s’agit de Daesh. Je dois

cependant m’expliquer. Depuis l’époquede Abassi Madani qui ne maîtrisait rien enfait, des groupes se sont introduits en leurmilieu. Des groupes étrangers en fait, etnous avons assisté ensuite à l’apparitiond’autres groupes comme les GIA (Groupesislamiques armés) l’AIS (Armée islamiquedu salut), le GSPC (Groupe salafiste pourla prédication et le combat), d’énormesconflits ont eu lieu entre eux et l’on se sou-

vient que Zitouni a voulu asseoir sa supré-matie en éliminant tous les chefs de l’AIS.Un groupe qui agissait surtout du côté deAïn Defla, Ramka, Miliana, Médéa… a subides pressions pour rallier Al-Qaïda, mais ila refusé car il ne voulait pas être comman-dé par Ben Laden qui n’est pas algérien.Ils y ont été contraints par Belaouar, quis’est enfui en 1996 au Sud. Il a tissé desliens avec Al-Qaïda mais ce qui l’intéressepar-dessus tout c’est l’argent et l’arme-ment. Belmokhtar a ensuite fait scission, ils’est réfugié au Maroc puis en Mauritanie.Lorsqu’il a besoin d’argent, il procède àdes prises d’otages et l’Occident paye.Maintenant, ils veulent faire jonction avecDaesh, et ils le feront peut-être, mais jepeux vous assurer que beaucoup de terro-ristes qui existent dans ces régions veulentse rendre, mais ils sont manipulés parleurs chefs qui les dissuadent en leur fai-sant croire qu’ils allaient être torturés etabattus. Ils se sentent vraiment isolés, lapopulation a pris conscience, elle ne lesabrite plus.

Pensez-vous que l’Algérie puissesubir une attaque similaire à celle quis’est produite à Ben Guerdane, dans leSud tunisien ?Je ne pense pas. Les terroristes qui ont

attaqué la base de Ben Guerdane pariaientsur la faiblesse des Tunisiens, mais lespertes qui ont été enregistrées dans leurrang leur ont démontré qu’ils se sont trom-pés, les Tunisiens se sont aguerris. Ilssavent aussi que les Algériens sont aguer-ris, ce qui rend une attaque de ce genretrès peu probable. La menace terroristeexiste, cependant, il faut rester en alerte.Tant que la menace libyenne existe, il y ades risques. L’armement qui a été remisdurant la guerre contre El-Gueddafi esttrès important. D’autre part, il faut savoirque dès qu’il y a une action de grandeenvergure qui se déroule quelque part,même en Europe, les autres groupes ten-tent de faire pareil.

A. C.

SIX ONT ÉTÉ RÉCUPÉRÉS PAR L’ANP À EL-OUED

D’où viennent les Stinger ?La récupération de missiles Stinger à El-Oued par les

forces de l’ANP met, cette fois encore, en avant la problé-matique de l’insécurité à nos frontières et, partant de là,les tentatives répétées d’infiltrations de terroristes et d’ar-mement comme en témoignent les communiqués quasi-quotidiens du ministère de la Défense.

Entretien réalisé par Abla Cherif.

Ce type d’armement est détenu par les pays qui s’approvisionnentauprès des Américains.

LE GÉNÉRAL OUDDAÏ À PROPOS DES MISSILES STINGER :

«Nos hélicoptères dérangent les terroristes»

Le général Ouddaï.

Phot

os :

DR

Ancien général de l’état-major de la 1re Région militaire, M. Ouddaïnous éclaire ici sur la possible origine et finalité des missiles Stingerrécupérés vendredi par les forces militaires déployées à Guemmar.

Page 4: D’où viennent les Stinger

Le Soird’Algérie Dimanche 13 mars 2016 - PAGE 4Actualité

Abder Bettache - Alger (Le Soir)- Le MPA s’inscrit d’ores et déjà dansla perspective des prochaineséchéances électorales, soit celles demai et novembre 2017. Lors de son intervention devant les

membres du conseil national de sonparti, son secrétaire général l’a ouver-

tement affiché en déclarant notam-ment que «notre parti doit retrouver saplace en tant que troisième force poli-tique ou plus». Selon des sources proches du

parti, le MPA qui organisera son troisiè-me congrès national à la fin de l’annéeen cours, compte mettre les bouchées

doubles pour «bien préparer les légis-latives et les municipales de 2017». Hier, son secrétaire général s’est

exprimé sur plusieurs questions del’heure, en positionnant son parti audevant de l’actualité nationale. Ainsi,Amara Benyounès a évoqué la ques-tion de la révision de la Constitution endéclarant que le «Président de laRépublique a respecté ses engage-ments», tout en s’adressant à l’oppo-sition pour lui signifier «qu’il faut ces-ser de douter des institutions de laRépublique», et en déclarant «qu’il n yaura ni transition et ni élections prési-dentielles anticipées». En somme, Amara Benyounès

avait plaidé l’idée du «respect ducalendrier électoral». La question éco-

nomique, par ailleurs largement évo-quée par le secrétaire général, qui asoutenu l’idée de «réponses écono-miques claires à la situation écono-mique que traverse notre pays». «Lessolutions ne sont ni politiques et nidémagogiques. Il faut des réponseséconomiques», a-t-il martelé. Pour l’ancien ministre du

Commerce, «les réponses doiventêtre urgentes, profondes et structu-rantes», d’où son appel lancé àl’adresse des pouvoirs publics endéclarant «qu’au MPA, nous exigeonsdes éclaircissements sur le foncierindustriel. Il faut une réponse urgenteet efficace pour mettre fin à cettesituation». En parfait connaisseur de la sphè-

re commerciale, le secrétaire généraldu MPA a qualifié le phénomène dumarché informel de «véritable cancer,dangereux et menaçant pour l’écono-mie de notre pays». Pour Amara Benyounès, «ce phé-

nomène constitue un réel danger pourles équilibres économiques et sociauxet même politiques de notre pays». Inscrivant son parti dans une pers-

pective d’alternative à la majorité, le pre-mier responsable du MPA conclut sonintervention en déclarant que «notresoutien à M. le Président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika nedépend pas de notre place au gouverne-ment», tout en précisant que le MPA doitretrouver la place qui est la sienne».

A. B.

AMARA BENYOUNÈS INSCRIT SON PARTI POUR LES ÉCHÉANCES ÉLECTORALES DE 2017

«Le MPA doit retrouver la place qui est la sienne»Le Mouvement populaire algérien (MPA) plaide pour un

«consensus national (Pouvoir et opposition) pour faireface à une éventuelle grave crise à laquelle l’Algérie feraface, si la Libye venait à tomber et sombrer dans lechaos». C’est son secrétaire général, M. AmaraBenyounès qui l’a déclaré hier lors de son interventiondevant les membres du Conseil national de son parti quis’est tenu hier à Zéralda.

Le président du parti TAJ, AmarGhoul, a appelé hier au rassemble-ment de «toutes les forces poli-tiques qu’elles soient de l’opposi-tion ou du pouvoir», pour releverles défis sécuritaire et économiqueauxquels fait face le pays. Younès Djama - Alger (Le Soir) - Lors

d’un rassemblement tenu au siège de laCentrale syndicale UGTA, le président de TAJaffirme que son parti est «prêt» à servir d’inter-médiaire entre les différents partis qui activentsur la scène nationale, ajoutant à l’adressedes hommes politiques qu’ils doivent mettrede côté leurs divergences car, selon lui, lapriorité de faire face aux défis actuels doit être

placée «au-dessus des divergences».«Notre parti ne considère aucun parti ou un quel-conque espace politique ou personnalité natio-nale comme un ennemi ou un rival. Tous ceuxqui activent sur la scène politique nationale sontnos partenaires dans la lutte politique et avec quinous sommes prêts à collaborer», a déclaré leprésident de TAJ, appelant à combattre touteapproche exclusive quelle qu’elle soit. Abordant le défi sécuritaire, Amar Ghoul

salue «le professionnalisme de l’armée héritiè-re de l’ALN, qui a déjoué plusieurs opérationscriminelles» tout en soulignant toutefois que lastabilité et la sécurité du pays «ne sont passeulement l’affaire de l’ANP, mais doiventconcerner tous les citoyens». Saluant la révision constitutionnelle, Amar

Ghoul a précisé que cette révision permettrait

au peuple algérien de «se libérer». Amar Ghoula souligné à propos de son parti qu’il «est uneforce tranquille qui veut du bien pour le pays».Il a annoncé également que son parti a achevésa structuration à travers tout le territoire natio-nal y compris la capitale avec ses 57 com-munes. Des réunions rassemblant les cadresdu parti ont eu lieu dans différentes communespour préparer la rencontre d’hier à la Centralesyndicale UGTA. A noter également qu’en marge du meeting

du parti TAJ, des activités sportives et récréa-tives ont été organisées au niveau du hall dusiège de la Centrale syndicale, des prestationsexécutées par des enfants venus de différentesagglomérations de la capitale représentant lesdifférents bureaux communaux du parti.

Y. D.

AMAR GHOUL APPELLE AU RASSEMBLEMENTDE TOUTES LES FORCES DU PAYS :

«La sécurité du pays n’est pas seulement l’affaire de l’ANP»

Cette déclaration prononcéeplusieurs fois au cours de cetterencontre, claque comme un slo-gan de campagne prononcé, cesamedi, par le premier respon-sable du MSP. Abderrezak Mokriqui animait un meeting au centrede loisirs scientifiques de la ville deGuelma ( CLS ), a répondu aux cri-tiques venues de ses détracteurs. «Nous sommes fidèles aux

principes de novembre», insistedonc le président du MSP. «Est-ceque, face au terrorisme, ona cédé ? Est-ce qu'on n'a pasmis les intérêts du pays enavant durant la décennie noire ?Notre mouvement est là, il est tou-jours présent. Et ce n'est pasparce que nous déplorons cer-taines situations que des fron-deurs nous traitent de qualifica-

tifs désagréables», assure-t-il.«Notre formation politique a contri-bué à l'arrêt de l'effusion de sang,elle a opté pour la stabilité du payset cela en signe de fidélité au ser-ment et aux valeurs du 1er Novembre1954», déclare-t-il devant l'assistan-ce composée essentiellement deses sympathisants. Avant d'entamer son discours,

Abderrezak Mokri a tenu à rendrehommage aux personnalitésenfantées par la région deGuelma, entre autres SouidaniBoudjemaâ, Boumediène,Abdelhamid Mehri... Il n'a pas

manqué de citer également lesanciens responsables du mouve-ment El Islah et Hamas, victimesdu terrorisme, Bouslimani,Bensaâdallah, Khanouf.... «on doitpenser à ces martyrs de l'Algérie.Alors, il faut continuer à militerpour eux et pour nos enfants»,souligne-t-il avec émotion. Enfin, le président du MSP a

plaidé pour la fierté nationale, l'épa-nouissement social et économiquedes Algériens, mais surtout pour laconstruction d'une économie indé-pendante des hydrocarbures.

Noureddine Guergour

Pour le secrétaire général duMouvement El Islah, en l’absencedes différents syndicats auto-nomes, la tripartite n’est aujour-d’hui qu’une «uni-partite».

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Annoncéepar le Premier ministre à l’ouverture de la ses-sion printanière du parlement, il y a quelquesjours, la tripartite prévue en juin prochain, estun «non évènement» pour le Mouvement ElIslah.

Selon son secrétaire général, en l’absen-ce des syndicats autonomes à cette réunion, iln’est plus question de tripartite mais justed’«uni-partite».

Il estime que l’UGTA (Union générale destravailleurs algériens) n’est plus représentativedes travailleurs, notamment dans certains sec-

teurs. Fillali Ghouini cite ainsi l’exemple du sec-teur de l’éducation nationale. «Que représentel’UGTA dans le secteur de l’éducation ?», s’in-terroge-t-il. Rien puisque, explique-t-il, ce sec-teur est dominé par une multitude de syndicatsautonomes.

«Aujourd’hui, poursuit-il, l’UGTA est rédui-te à un syndicat de retraités et faire appel uni-quement à ce syndicat pour prendre part à latripartite et représenter les travailleurs est de latyrannie». Pour lui, la tripartite ne doit plus être«monopolisée» par la centrale syndicale.

Intervenant hier, lors de la tenue de la ses-sion ordinaire du conseil consultatif de sonparti, de la wilaya d’Alger, le Sg du MouvementEl Islah évoque l’organisation du congrès del’opposition.

Il rappelle que la CNLTD (Coordinationnationale pour les libertés et une transitiondémocratique) s’apprête à tenir son second

congrès la fin de ce mois de mars.Selon lui, les préparatifs sont en cours et ce,malgré les «nombreuses intimidations». Il sou-ligne à cet effet l’«immense difficulté» de trou-ver une salle pour le congrès et ce face auxproblèmes rencontrés, notamment avec lesresponsables des différentes salles de réuniondans la capitale.

«Parmi plusieurs salles de conférence àAlger, une seule a fait l’exception et nous a étéaccordée pour tenir le congrès de l’opposition.Seulement, du fait de son exigüité, nous avonsété obligés de réduire le nombre de partici-pants», dit-il.

Déterminé, Fillali Ghouini assure que mal-gré toutes ces entraves, «l’opposition restera làet continuera de s’imposer et imposer sesidées, ses convictions et ses solutions et tien-dra son congrès».

Ry. N.

CARTES D’IDENTITÉBIOMÉTRIQUES POUR

LES CANDIDATS AU BAC

La finalisation du processus fixée

au 30 avril Le ministère de l’Intérieur et des

Collectivités locales s’est fixé la datedu 30 avril prochain pour finaliser leprocessus de délivrance des cartesnationales biométriques au profit descandidats au bac. L’opération aatteint un taux d’avancement de 88%,rassure-t-on. Les candidats rece-vront un SMS pour pouvoir récupérerleur carte au niveau des établisse-ments scolaires.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Laministre de l’Education nationale et son homologuede l’Intérieur rassurent : l’opération de délivrancedes cartes nationales biométriques pour les candi-dats au baccalauréat sera finalisée dans les délais.Noureddinne Bedoui s’est fixé un délai jusqu’au 30avril prochain pour la finalisation du processus dedélivrance.

Pour pouvoir faire face au flux de candidats, leministère de l’Intérieur a dégagé deux sites de pro-duction pour une capacité de délivrance 125 000cartes par semaine. Le site d’Alger, qui prend encharge 38 wilayas, va délivrer 658 700 cartes etcelui de Laghouat qui prend en charge 10 wilayas,délivrera 160 000 cartes d’identité biométriques.

Nouria Benghebrit a souligné que les candi-dats au baccalauréat vont recevoir leurs nouvellescartes d’identité au niveau des établissements sco-laires. Les élèves seront informés via un messageélectronique sur leur téléphone mobile.

Noureddine Bedoui reconnaît que le seul pro-blème qui se pose, c’est au niveau des candidatslibres. Ces derniers, dit-il, vont également recevoirun SMS pour les sensibiliser et les informer desprocédures. Actuellement, ils sont 50% à avoirdéposé leur dossier.

L’opération est qualifiée de révolutionnaire parle ministre de l’Intérieur, en permettant la sécurisa-tion du diplôme. Cibler les candidats au bac en pre-mier par cette opération, dit-il, n’est pas anodin.C’est un message clair du gouvernement, souligne-t-il, à l’encontre des jeunes. «C’est pour leur direque les jeunes sont au cœur de nos préoccupa-tions», dit-il.

La ministre de l’Education nationale qui appel-le les candidats à ne pas stresser par cettedémarche, affirme que le secteur s’est engagédans un processus de modernisation de l’adminis-tration et de gestion. «Il y a des effets inattendusde résistance de certains acteurs dont le change-ment des habitudes dérange, mais le plus impor-tant, c’est de rentrer très vite dans cette moderni-sation et aller vers la E-Gouvernance pour garantirla transparence et la sécurisation des diplômes».

Cet examen, dit-elle, reste pour les élèves etleurs parents un véritable passeport d’entrée dansun avenir qui leur apparaît essentiel. Pour rappel, lenombre de candidats à l’examen du bac pour la ses-sion 2016 est de 818 036 candidats dont 549 346candidats scolarisés et 286 690 candidats libres.

S. A.

MOKRI RÉPOND À SES DÉTRACTEURS :

«Nous sommes des nationalistes par excellence»Le président du parti, le Mouvement de la société

pour la paix (MSP), Abderrezak Mokri répond auxcritiques venues de ses frondeurs. «Notre parti estun mouvement nationaliste par excellence».

MOUVEMENT EL ISLAH À PROPOS DE LA TRIPARTITE :

«Un non-évènement»

Page 5: D’où viennent les Stinger

Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 13 mars 2016 - PAGE5

TOUT EN FUSTIGEANT LE GÉNÉRAL TOUFIK ET L’OPPOSITION

Ammar Saâdani défend Chakib Khelil

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - Saâdani, qui s’exprimaitainsi lors de son intervention d’ou-verture d’une «journée d’étude surles dispositions de la nouvelleConstitution», organisée par sonparti au centre de l’UGTA àZeralda, confirmera, en marge dela rencontre, que son propos com-prend effectivement Chakib Khelil. Ce n’est du reste pas la premiè-

re fois que Saâdani défend l’an-cien tout-puissant ministre del’Energie. «Ce pays a besoin d’uneamnistie générale. S’agissant de lajustice, des droits de l’Homme etde l’économie, nous demandonsune amnistie générale envers tousles cadres injustement jetés en pri-son, l’Etat doit réparer cette injusti-ce. Il faut les réhabiliter». Ici, il faitallusion à sa bête noire, AhmedOuyahia, mais pas seulement. Il ajoutera en effet ceci, juste

après : «Combien de cadres ontété victimes d’un avis défavorableet ne peuvent dès lors plus tra-vailler. Victimes d’un simple coupde stylo, avec cet avis défavorable,beaucoup se retrouvent sans tra-vail pendant 20 ans , 30 ans». Biensûr, Saâdani parle, là, desenquêtes d’habilitation qu’effec-tuait l’ex-Département du rensei-gnement et de la sécurité, le DRS,sur les postulants aux postessupérieurs de l’Etat ou de l’admi-nistration. «Beaucoup parmi cescadres ont été poussés à quitter lepays et, avec l’article 51 de laConstitution, on veut qu’ils nereviennent plus chez eux.» Tout lemonde aura compris qu’essentiel-

lement, c’est Chakib Khelil qui estdéfendu par un Saâdani qui n’igno-re pas que cet ancien ministre,dont le nom revient dans tous lesdossiers de corruption qui ont écla-boussé la Sonatrach depuisdécembre 2009, s’est lui-même«autoexilé» pour ne pas avoir àrépondre de quoi que ce soit. Ilavait même fait l’objet d’un mandatd’arrêt prononcé par le procureurgénéral près la cour d’Alger. Mandat qui sera toutefois annu-

lé et le procureur en question limo-gé ! Saâdani n’ignore pas, nonplus, la proximité de cet ancienministre avec Abdelaziz Bouteflikaqui avait failli le nommer chef dugouvernement en 2009, n’étaient-ce les dossiers du DRS et de lajustice sur les grosses affairesayant secoué la Sonatrach. Voilà

ce qui explique l’entêtement deSaâdani à défendre l’un deshommes les plus honnis par la rueen Algérie. Pour Ammar Saâdani,cela s’appelle «dire la vérité». Ils’explique : «La politique de la“chita” (la brosse, Ndlr) doit cesser! Il faut apprendre à dire la vérité.Notre rôle, en tant que partis poli-

tiques, n’est pas de verser dans la“chita” ou d’applaudir, mais c’estde dire la vérité». Cela dit, la précision qu’il faut

fusera immédiatement après :«Son excellence le président de laRépublique a fait plus que sondevoir. Mais notre rôle à nous, est-ce seulement de nous réunir dans

les hôtels ? Non ! Non ! Il nous fautdire la vérité, attirer l’attention desresponsables, etc.». Puis, sanstransition aucune : «A propos, jedis à l’opposition : sortez de voshôtels et donnez-nous votreconstitution à vous ! Nous leuravons déjà dit, il y a 7 mois, queDaesh est à nos frontières.Maintenant Daesh est là. Allez luifaire la bise». Toujours à l’endroitde l’opposition : «Nous leur avonsdemandé de venir participer à laréalisation de la Constitution et ilsont refusé. N’empêche, la nouvelleConstitution est venue pour leuraccorder beaucoup de droits».Aussi, pour Saâdani cette nou-

velle Constitution est venue pour«instituer une deuxièmeRépublique et j’insiste sur ladeuxième République car nousvoulons un changement radical.Son excellence le président de laRépublique veut un Etat de droit».Il plaidera enfin pour la libertéd’entreprise : «Laissez l’Algérientravailler et réussir !» A croire quenous avons affaire, en Saâdani, àun vrai chef de… l’opposition !

K. A.

Le secrétaire général du Front de libération nationale,Ammar Saâdani, égal à lui-même, multiplie les déclara-tions fracassantes et malmène tous les tabous ! Hier enco-re, il plaidait publiquement pour «une amnistie généraleenvers tous les cadres injustement jetés en prison, margi-nalisés ou poussés à partir à l’étranger». L’allusion, ici, àl’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, est à peinevoilée. Elle sera même confirmée par Saâdani.

Ammar Saädani, SG du FLN.

PRÉPARATION DU CONGRÈS ET CONTRÔLE DE L’APPAREIL DU RND

Ahmed Ouyahia ferme le jeu«Les participants soutiennent le

frère militant Ahmed Ouyahiacomme secrétaire général», écri-vent les «jeunes» militants deBouira, Béjaïa, Boumerdès, Alger,Tipasa, Chlef, Aïn Defla, Blida etTizi-Ouzou qui ouvrent ainsi le baldes appuis à l’investiture de l’ac-tuel chef de cabinet du présidentde la République au poste de

secrétaire général du RND. Ungeste que les autres militantsauront, certainement, à rééditer,lors des rencontres similaires quele parti aura à organiser dansd’autres régions du pays. Ahmed Ouyahia balise ainsi le

terrain, fermant le jeu à son seulprofit. Même si on aura beau jeude montrer qu’au RND le respect

des formes démocratiques pourl’élection du futur homme fort duparti, lors du congrès extraordinai-re du mois de juin prochain, estune valeur cardinale. En confiant l’organisation des

conférences régionales de la jeu-nesse et des étudiants du RND àses sherpas du conseil national, lesecrétaire général par intérim duRassemblement national démo-cratique, Ahmed Ouyahia, prendune longueur d’avance sur lesautres prétendants au poste desecrétaire général et se place sur

la voie royale pour la conquête duposte de secrétaire général, lorsdu congrès extraordinaire du partiqui se tiendra du 5 au 7 du mois dejuin prochain. Affranchi de toutesentraves organiques et rassuréqu’il pourra l’être, que rien ni per-sonne ne pourra l’empêcherd’exercer un contrôle absolu surl’appareil du parti, A. Ouyahia sedirige vent debout pour être le can-didat unique du Rassemblementnational démocratique aux prési-dentielles de 2019.

S. A. M.

LE CONSTAT EST DE ALI BENFLIS :

«Le système est arrivé à bout de parcours»M. Kebci - Alger (Le Soir) - Et à

Ali Benflis, qui s’exprimait devantdes cadres et militants de son partià Biskra, d’étayer son constat par lefait des symptômes qui ne laissentpas de place au doute quant à saprofession de foi. Il en veut, ainsi, pour preuve, la

«crise politique sans précédent quin’est pas fortuite, qui n’est pas sor-tie du néant» et qui «n’est pasconjoncturelle et donc aisémentréversible». Pour lui, ce système«n’est plus de son temps» et estdevenu une «étrange singularitédans son environnement mondial,

dépassé par les profondes muta-tions que connaît notre société». Un système, ajoutera-t-il, «qui

ne correspond plus aux attentes etaux besoins de nos concitoyenneset de nos concitoyens, incapablede prendre en charge et de réglerles grands problèmes politiques,économiques et sociaux du pays,condamne notre pays à l’immobilis-me et à la stagnation alors que lesautres nations du monde se déve-

loppent et progressent à cadenceaccélérée». Et de professer encore,soutenant que cette crise est une«crise de régime», de par, selon lui,«sa forme, ses caractéristiques etses manifestations». L’ex-chef degouvernement dira puiser sonconstat dans le fait que les institu-tions du pays sont «illégitimes» ou«ne fonctionnent plus ou que laConstitution est ineffective dansl’assurance du fonctionnement nor-

mal de ces mêmes institutions».Pour lui, «une seule de ces causessuffit à établir l’existence d’une crisede régime». Et pas que cet indicepuisque Benflis ressassera, une foisde plus, «la vacance du pouvoir etle vide au sommet de l’Etat», citantdes «institutions illégitimes de l’Etatfaçonnées par la fraude électoraleinfâmante et honteuse, qui ne sontpas le produit du choix du peuple etqu’elles ne représentent pas ce der-nier» ; un gouvernement qui «negouverne presque plus, qui ne seréunit plus en moyenne que quatrefois par an ne peut d’aucune façonprétendre qu’il gouverne efficace-ment et effectivement à un momentoù le pays ne compte plus les pro-blèmes les uns plus épineux que lesautres qui s’amoncellent devantlui», des forces «extra- constitution-nelles qui ont pris en main les desti-nées du pays à la faveur de lavacance du pouvoir». Des forces constituées de

«groupes d’influence, d’intérêts etde pressions et qui se sont empa-rées du centre de la décision natio-nale avec leurs ambitions et leursvisées particulières qui n’ont abso-lument aucun lien avec l’intérêtgénéral et l’intérêt national».

M. K.

Le soutien à Ahmed Ouyahia figure en bonne place desrésolutions adoptées à l’issue du conclave des neufwilayas du centre du pays qui s’est tenu jeudi dernier, àTizi-Ouzou.

«Le système est arrivé à bout de parcours», a considé-ré, hier samedi, le président du parti des Avant-gardes deslibertés lors d’une rencontre régionale à Biskra.

SOUFIANE DJILLALI À PROPOS DES SORTIES DES PATRONS DU RND ET DU FLN :

«Ouyahia et Saâdani se jouent de nous»Le président de Jil Jadid a ironique-

ment répliqué au duo Saâdani-Ouyahia qui ne cesse de s’en prendreà l’opposition.Soufiane Djillali, qui s’exprimait, hier samedi, à

l’occasion d’une cérémonie de célébration du 5eanniversaire du parti, a soutenu croire un momentle secrétaire général du FLN rejoindre l’opposi-tion, lui qui s’interrogeait, il y a quinze jours, com-ment des responsables étaient coincés à leurspostes plus de vingt ans voire plus. Et ce, avantque Saâdani ne se ressaisisse pour exempter leprésident de la République en affirmant que cedernier «a laissé son empreinte.» «Qui t’a fait toi? Comment as-tu pu acheter des biens à l’étran-ger ?», s’est interrogé Djillali qui poursuivra enrépondant à ce même secrétaire général du FLN

qui «compatissait», hier, avec les cadres incarcé-rés. «Mais c’est ton ami Ouyahia qui les a placésen prison», a répondu le président de Jil Jadid quis’en prendra également au patron intérimaire duRND qui a accusé récemment l’opposition «d’in-telligence avec l’étranger et de profiter de la situa-tion du pays pour s’emparer du pouvoir». Et delui rappeler, dans ce sens, sa grande réalisation,le fameux crédit documentaire qui a permis à cer-tains de s’enrichir illégalement et de «transférerde la devise en ramenant des containers pleinsde gravats». Mais Ouyahia et Saâdani se jouentde nous ou quoi ?, s’emportera, ou presque,Djillali qui invitera les tenants du pouvoir à divul-guer leurs comptes en banque à l’étranger. Leprésident de Jil Jadid n’épargnera pas le prési-dent de la République et son fameux «Tab jna-

nou» lancé un certain 8 mai 2012 à Sétif que plusd’un ont interprété comme étant une volonté dusystème à vouloir, enfin, passer le flambeau auxnouvelles générations. «C’est vrai que depuis, ila passé le flambeau à Bensalah, à Ould-Khelifa età Gaïd-Salah», commentera-t-il ironiquement, fai-sant remarquer que les gens du pouvoir sont«tous âgés de plus de 75 ans». Pour SoufianeDjillali, «la fin du système en place arrivera pacifi-quement, ce à quoi travaille, selon lui, l’opposi-tion, ou par l’implosion» car, explique-t-il, «les pro-blèmes du pays ne font que s’amplifier et s’amon-celer», relevant que le pouvoir n’a pas préparé lesfutures générations à prendre, un jour, le relais.Un pouvoir «périmé» qui «n’a jamais compris lesévolutions de la société algérienne», ajoutera-t-il.

M. K.

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Page 6: D’où viennent les Stinger

Cette quantité qui est distribuéequotidiennement, n’a pas eu l’effetescompté ; à savoir la réduction duprix du ciment qui a atteint ces der-niers mois la barre des 2 000dinars le quintal ; un prix qui apoussé des centaines d’entre-prises de bâtiment, mais aussicelles des grands ouvrages de l'hy-draulique et des travaux publicscomme les barrages et les ponts, àtravers le pays, à suspendre lestravaux en attendant le retour à lanormale du prix du ciment. Aussi, après la reprise partielle

de la cimenterie avec le premierbroyeur, l’alimentation des Edimcoet les différents centres régionauxde distribution, ainsi que l'alimenta-tion des entreprises directement enleur fournissant leurs quotas, a per-mis une reprise des chantiers àl’arrêt mais, selon un responsablede l’ERCC joint par téléphone, celareste insuffisant puisque la produc-

tion habituelle de l’usine qui est del’ordre de 5 000 t/j, ne devrait avoirlieu que dans quelques semaines. En effet, selon notre interlocu-

teur, après les différentes rénova-tions effectuées durant les mois dedécembre et janvier, et l’installationdu filtre à manches qui a complète-ment révolutionné les anciens

filtres électrostatiques, en n’émet-tant aucune poussière polluantepour l’environnement et pour lesriverains, l’usine, qui a repris le 11février dernier avec un seulbroyeur, devra tester aujourd’hui ledeuxième broyeur pour le mettreen marche après avoir subiquelques rénovations. «Pour le moment et avec un

seul broyeur, la production qui estde l’ordre de 3 000t/j est à 60%mais, avec l’entrée en marche dudeuxième broyeur, la productiondevrait atteindre largement les 5

000 t/j», dira notre interlocuteur quirappelle que cette entrée envigueur du deuxième broyeurdevra se faire par étapes avec,dans un premier temps, les essaisqui devront prendre quelquessemaines avant de le faire fonc-tionner normalement. Cela étant et toujours d’après

notre interlocuteur, la hausse duprix du ciment survenue ces der-niers mois, qui a atteint la barre des2 000 dinars le quintal et qui estdue à la révision et la maintenancedes équipements qui se fait

annuellement et à la même périodeau niveau de toutes les cimenteriesdu pays, c’est-à-dire au début dechaque année, devra se stabiliserdans les prochaines semainesautour des 900 à 1 000 dinars lequintal au détail, avec la reprise dela production au niveau de toutesces cimenteries et l’augmentationde la production au niveau del’ERCC, ainsi que l’importation dequantités supplémentaires.

Y. Y.

Le Soird’Algérie Dimanche 13 mars 2016 - PAGE 6Régions

CIMENTERIE DE SOUR-EL-GHOZLANE

«L’ERCC mise sur le deuxième broyeur pour atteindre la barre des 5 000 t/j»

Depuis le 11 février dernier, la cimenterie de Sour-El-Ghozlane qui était à l’arrêt technique pendant près dedeux mois, a repris ses activités, mais avec seulementun seul broyeur de ciment qui produit quelque 3 000tonnes par jour.

Ce n’est hélas pas le cas, parrapport déjà à l’année dernière et leschiffres sont là pour infirmer cetteimpression tout à fait subjective. Il ya lieu d’abord de noter que le volumedes précipitations, cette année, deseptembre 2015 à la fin février 2016n’a été que de 171,10 mm alors quecomparativement à la même période2014-2015, le niveau des précipita-tions avait atteint les 391,20 mm, soitune régression de plus 50%. Parailleurs durant le mois de mars 2015,on avait enregistré quelque 35,5 mmalors que cette année du 1er au 9mars, on a enregistré que 18,3 mmsoit aussi une régression de 50%.Cependant, selon les spécialistes,avec les fortes chutes de pluie et deneige enregistrées ces derniersjours, ce mois de mars connaîtra denouveaux apports qui vont conforterà la hausse ces chiffres.Selon les informations que nous

avons pu récolter, cette régression

des ressources hydriques dans lawilaya de Aïn Defla est confortée parle niveau de remplissage des 5 bar-rages et des 7 retenues collinaires.En effet, à la date du 9 mars courant,le barrage de Ghrib, le plus grand,qui possède une capacité de 130millions de m3 ne recelait que 80,5millions de m3, (rempli aux 2/3), celuide Der-Der ne contenait que 24,4millions sur une capacité de 105 mil-lions de m3, celui de Sidi-Ahmed-Bentaiba, à la date du 9 mars necontenait que 35,4 millions sur unecapacité de 75 millions de m3 soitmoins de 50%. Le barrage d’Ouled Mellouk,

dans la daïra de Rouina, contenait àla date du 9 mars dernier 9,17 mil-lions de m3 pour une capacité de 125millions de m3. Il reste le barrage deHarraza, d’une capacité de 76 mil-lions de m3, dans la commune deDjelida, un barrage qui n’a jamaisatteint son niveau de remplissage

depuis sa construction, ne contenaitil y a 4 jours de cela que 4,40 millionsde m3, soit un taux de remplissagede 1/20 de sa capacité. A noter aussique ce dernier barrage est alimentépar pompage à partir du Chelif oupar gravitation avec des eaux en pro-venance du barrage de Der-Der,situé dans la commune de Tarik-Ibn-Ziad. Ces niveaux de remplissage, en

comparant les années 2014-2015 et2015-2016 au mois de mars, don-nent pour les barrages de Grib enmillions de m3, 126, 805 m3 sur 80,50millions (-30%), pour Der-Der 53,729millions de m3 contre 24,4 millions dem3, Ouled Mellouk 37,40 millions dem3 contre 9, 17 millions cette année,Sidi-Ahmed-Bentaiba qui était rempliau maximum avec 75 millions de m3

en 2015 n’est actuellement qu’à moi-tié rempli avec 35 millions de m3.Même le barrage qui se remplit lemoins, celui de Harraza comptant aumois de mars 2015 quelque 14 mil-lions de m3, cette année, il necontient que 4,4 millions de m3. Cetterégression importante et de la pluvio-métrie et des réserves hydriquesn’est pas sans influence sur la pro-duction agricole dans la wilaya deAïn Defla dont la vocation principale

est justement l’agriculture, grandeconsommatrice d’eau en plus desbesoins en eau potable pour leshabitants puisqu’une importante par-tie des réserves est traitée et distri-buée à la population. Aussi, selon des spécialistes, des

mesures doivent être prises pouréconomiser le maximum de cesréserves, en évitant le gaspillage etla dilapidation. Des mesures tellesque la diminution par aspersion auprofit du goutte à goutte, l’irrigationsauvage, la lutte contre les fuites etles déperditions et surtout l’établisse-ment d’un plan de cultures en fonc-tion de la ressource hydrique doiventêtre appliquées. Ce plan a été laisséde côté par le ministère concernédepuis des années laissant s’instal-ler l’anarchie dans la production. Ilfaut se passer des cultures non stra-tégiques comme la pastèque et lemelon…, accélérer la réalisation desStep (Station d’épuration des eauxusées à recycler).L’eau étant la source de la vie, sa

préservation ne peut incomber à unseul secteur, tout le monde estconcerné et la sensibilisation à cegrand problème doit se faire à gran-de échelle, nous dit-on.

Karim O.

AÏN DEFLA

Important déficit des réservesdes ressources hydriques

Pour le commun des mortels, conforté par les dernières pré-cipitations accompagnées de chutes de neige notamment surles reliefs des chaînes du Dahra et de l’Ouarsenis, il se rassureen estimant que les réserves hydriques que recèle, cette année,la wilaya de Aïn Defla dans ses cinq barrages et ses sept rete-nues collinaires, auraient atteint leurs capacités maximales, àl’instar des années précédentes.

Des anciens locataires de cettestructure ont éprouvé la nostalgie deleur petite cité, de sa qualité de vie,«J'ai occupé un stand dans lesannées 1970. Aujourd'hui, je suis fierd'avoir travaillé avec mes enfantsdans ce marché emblématique deGuelma», nous déclare un ancienboucher. Il se remémore avec émo-tion : «On avait une très belle clientè-le, qui vient de tous les quartiers de laville, de Bab Essoug, de la gare, duboulevard... on échangeait des com-pliments, dans une ambiance familia-le, c'était gratifiant». Et puis, les rive-rains ont commencé à souhaiter laréouverture de ce marché couvert quifaisait partie de leur quotidien. «Mais j'ai du mal à l'imaginer s'ar-

rêter complètement», confie ammiSaïd, un ancien du quartier.«Aujourd'hui, les jeunes n'ont pas for-cément choisi de reprendre le flam-

beau familial, ils ont opté pour la faci-lité», ajoute-t-il. Pour leur parents, «letravail c'est le travail». Les anciens étaient plus coura-

geux, «ils se levaient à 5 heures dumatin pour ranger la marchandise,préparer leurs stands. Il faut aussirecevoir les livraisons du marché degros... Bref, c'était le quotidien descommerçants qui résistaient auxsouffrances de ce métier péniblepour nourrir la maisonnée, mais il yavait aussi bien sûr, des satisfactionset de bons moments», se rappellentles citadins de Calama. Ces derniers se remémorent la

très bonne ambiance qui régnaitdans les travées, «les commerçantset les clients s'appréciaient mutuelle-ment, les locataires des standsétaient solidaires, et il y avait descoups de gueule, mais au moindredérapage, tous savent que les voi-

sins ne sont pas foncièrement mau-vais et qu'ils peuvent compter les unssur les autres», raconte si Ali, ancienclient de ce marché. Pour rappel, le marché couvert

Harcha-Hacène de la ville de Guelmaa bénéficié d'une opération de réha-bilitation, et qui reste jusqu’à ce jourdéserté par les commerçants.Compte tenu de sa valeur historiqueet son plan architectural adéquat, cetespace commercial qui était dans unétat de décrépitude a fait l’objet d’unerénovation totale, englobant des opé-rations de restauration et d’embellis-sement. Une opération qui a offert aux

futurs bénéficiaires des standsappropriés pour les métiers debouche : fruits et légumes, volailles,poissons et viandes rouges. Les res-ponsables ont du mal à trouver pre-neurs. Ces derniers sont dominés parl'esprit du commerce informel, «uneéchappatoire pour éviter les chargeset les droits exigés par l'administra-tion», nous dit-on. On le sait, les

Guelmis sont attachés à cet héritagede l'ancienne Calama : le marchéHarcha-Hacène en plein centre-ville,est réputé pour ses escaliers droudjel marchi qui donnent sur la rued'Announa et qui constituent pour lesanciens de Guelma, un véritablepoint de repère.C'est un lieu de convivialité au

cœur de la vie citadine. C'est le plusenivrant. Durant les fêtes, les week-ends et les jours fériés, il y a un peude désordre, mais c’est justementpour cela que les vieux de la cité l'ai-ment, «rendez-nous notre marchécouvert !» réclament-ils. Bref, «El Marchi taâ lebled», c’est

le coin idéal pour qui veut faire untour dans une ambiance chaleureuseet rencontrer les nostalgiques decette ville dont les plus précieusestraditions risquent de s'estomper. LesGuelmis lancent un appel solennel àmadame le wali de Guelma afin detrouver une solution pour ce marchéemblématique.

Noureddine Guergour

GUELMA

Les riverains tiennent à leur emblématique marché couvert Plusieurs générations de commerçants et artisans

guelmis se sont succédé au marché couvert de la ville,ouvert durant la période coloniale.

OUM-EL-BOUAGHI

Formation professionnelle

à la carte àBerriche

La session complémentaire defévrier 2016, dans le secteur de laformation professionnelle, a vu enplus des dizaines de sections dansles différentes filières classiquesune nouveauté au niveau du centrede formation de Berriche.Cette particularité réside dans la

formation à la carte et en fonctiondes besoins du secteur, qui a vu unecentaine de nouveaux stagiairesentamer un cycle de formation dansdes spécialités tout à fait nouvelles.Selon M. Djertli B., directeur du

centre de formation professionnellede Berriche, une localité située àune dizaine de kilomètres, «spécia-lement pour cette session de févrieret en fonction des besoins du mar-ché local, nous avons introduit denouvelles spécialités dans le domai-ne des travaux publics».D’après ce directeur, cette nou-

velle filière a suscité un nombreimportant de candidats voulant avoirdes connaissances dans la conduitedes engins des travaux publics, uncréneau qui offre beaucoup dedébouchés dans la vie active.Vu le nombre important de can-

didats qui se sont manifestés pourcette formation, malgré les condi-tions préalablement exigées, àsavoir être titulaire d'un permis deconduire, les responsables ducentre ont été contraints à recourir àune sélection pour départager lescandidats. A l'entrée, ils étaient unecentaine de candidats retenus, scin-dés en quatre groupes de 25 sta-giaires appelés à subir des coursthéoriques et pratiques donnés pardes spécialistes. A noter que lesengins mis à la disposition ducentre sont la propriété de la mairiede Berriche et un autre appartenantà un particulier.

Moussa Chtatha

Page 7: D’où viennent les Stinger

En visite, de deux jours, ce week-end, à Béjaïa, le ministre del’Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique, Tahar Hadjar,a procédé à l’inauguration solennelledu nouveau campus d’Amizour, situéà une vingtaine de kilomètres, au suddu chef-lieu de wilaya.D’une capacité de 4 000 places extensibles,

l’établissement en question, achevé pour rappeldepuis septembre 2015, n’est toujours pas misen service .Tahar Hadjar s’est dit réjoui de la qualité des

travaux réalisés. «Après ce que je viens deconstater, je peux dire que nous avons là unjoyau architectural. Ce pôle universitaire, quidispose de toutes les commodités nécessaires,est l’un des meilleurs au niveau national», adéclaré le premier responsable du secteur del’enseignement supérieur. A El Kseur, le ministre a inspecté un autre

campus de 6000 places en construction etdont le taux d’avancement des travaux avoisi-ne les 70%. Le campus d’El Kseur offre lesmêmes commodités avec en plus un program-

me de 70 logements haut de gamme destinésaux enseignants. Tahar Hadjar a demandé à l’entreprise réalisa-

trice du projet d’accélérer les travaux afin de livrerle pôle universitaire avant la rentrée 2016/2017. Ilconvient néanmoins de noter que l’affectation deces deux infrastructures d’Amizour et d’El Kseurn’est toujours pas tranchée. Initialement réalisées respectivement pour

les sciences juridiques à Amizour et lessciences économiques pour la Faculté d’El-Kseur, la proposition de transfert en Faculté dessciences exactes et les mathématiques nesemble pas recueillir l’adhésion des enseignantset des étudiants. Dans la journée d’hier, le ministre s’est rendu

au campus d’Aboudaou pour s’enquérir de l’étatd’avancement des travaux de construction del’auditorium de 1 000 places. Avec un tauxd’avancement de travaux de 80%, l’auditoriumdevrait être livré pour la rentrée universitaireprochaine. Le ministre a visité aussi le projet de réalisa-

tion du Centre national de recherche en langueet culture amazighes. Avec un taux d’avancement des travaux de

30%, 14 labos et 5 salles de travail, le centre

dédié à la recherche en langue et culture amazi-ghes sera livré le mois de décembre 2016, s’estengagé le wali de Béjaïa.Le rectorat d’Aboudaou a été inauguré par le

ministre dans la matinée. Implanté sur unesuperficie de 32 ha et programmé pour unecapacité de 29 000 places pédagogiques avec45 amphithéâtres, le campus d’Aboudaoudemeure extensible pour accueillir 35 000 étu-diants, a-t-on annoncé. Lors de la même visite au campus

d’Aboudaou, Tahar Hadjar a, dans une brèveallocution, ouvert les travaux du colloque inter-national organisé par le HCA sur la confectionde dictionnaire monolingue amazigh. Le ministre a réitéré dans son intervention

«la volonté du gouvernement à mettre lesmoyens pour promouvoir et développer lalangue et la culture amazighes». Au campus deTarga Ouzemour, le ministre de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche scientifique a pro-cédé à l’inauguration du Centre national d’inno-vation et transfert de technologie, le centre derecherche en agro-alimentaire et l’extension deslaboratoires de recherches dans l’après-midid’hier. Dans son intervention, le ministre a rassuré

qu’avec une offre de près de 10 000 placespédagogiques et 6 000 lits, la prochaine rentréeuniversitaire s’effectuera dans des «conditionssereines et apaisées». La réalisation des deux campus d’Amizour et

d’El Kseur, rentre dans le cadre de la restructu-ration de l’université Abderrahmane-Mira deBéjaïa qui pourrait être «scindée carrément endeux universités». «Il appartient à l’administra-tion rectorale de trancher la décision en concer-tation avec les responsables des différentesFacultés, les enseignants et les autorités entreautre», a indiqué le ministre de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche scientifique, TaharHadjar.

A. Kersani

Le Soird’Algérie Dimanche 13 mars 2016 - PAGE 7 Régions

TAHAR HADJAR :

«L’Université de Béjaïa peut être scindée carrément en deux universités différentes»

Pour rappel, c’est eux qui ontfait tomber, il y a quelques mois,deux importants réseaux chinois detrafic de marchandises et saisi,dans une autre affaire, presque unmillion de boîtes de fromage péri-mé qu’une entreprise publique amis sur le marché. Ils s’apprêtentdonc à organiser ce mardi 15 marsà la maison de la culture Rachid-Mimouni de Boumerdès, la Journéemondiale des droits des consom-mateurs qui est placée cette annéesous l’exigence : «Pas d’antibio-

tique au menu.» Pour toucher plusde monde, surtout les producteurset distributeurs de produits alimen-taires, la Direction du commerce aassocié à cette activité les servicesagricoles, de la santé, les commer-çants et l’association des consom-mateurs. Leurs cibles principalessont les éleveurs et les distribu-teurs de viandes blanche et rouge.«Nous avons relevé que parexemple la volaille, traitée par anti-biotique, est abattue et mise envente alors que les délais requis

pour l’absorption par l’animal deces médicaments ne sont pas res-pectés. Ce qui risque le dévelop-pement d’une résistance aux anti-biotiques chez le consommateur.Ce qui est dangereux pour sasanté», dira Menad Dahmani, chefde service au sein de la DCWB.«Nous luttons également contrel’abattage clandestin de la volaillequi nous parvient d’autres wilayas.A ce propos, nous avons fermé descommerces dans l’ouest de lawilaya», ajoute Ababsa qui recon-naît cependant que beaucoup resteà faire dans le domaine de la traça-bilité de la volaille et des viandesen général. Elle nous cite l’exemplede la chawarma que l’on consom-me dans les fastfoods qui souffredu manque de traçabilité. Pour les

deux responsables, il y a égale-ment les compléments d’alimentspour l’engraissement du bétail quiposent problème au niveau de cer-tains éleveurs. Des thèmes de débats ont été

d’ores et déjà choisis pour cettejournée du 15. Il est en effet ques-tion du droit des consommateurs àune information sur les produitsqu’ils achètent, l’interdiction de ser-vir de la viande périmée, les vacheslaitières à qui on administre les pro-duits médicaux, l’emballage ainsique d’autres thèmes. Durant cette journée, des éco-

liers seront invités à visiter uneunité de production de cachir. Enfait, la directrice du commerce deBoumerdès nous promet une jour-née riche en informations.

Abachi L.

BOUMERDÈS

La traçabilité des produits alimentaires, cheval de bataille de la DC

Samia Ababsa, directrice du commerce de la wilayade Boumerdès (DCWB), et ses collaborateurs font durespect des règles commerciales notamment la quali-té des produits agroalimentaires, particulièrementleur traçabilité, leur cheval de bataille.

ASSURANCES

Journée d'étudede la CAAR à ChlefLa rencontre s'est déroulée à l'hôtel «la

Vallée», ce jeudi 10 mars, à partir de 9 h.Dans son allocution d'ouverture, Mme Saim

Nadjet, directrice régionale de la succursaleVI, Bouzaréah, a fait une présentation succin-te de la compagnie dont le président-directeurgénéral est M. Brahim Kessali. Cette journée est dédiée aux clients de

Chlef et Miliana. «Nous faisons un travail deproximité. Nos services vont vers l'assuré etnon l'inverse, pour être au plus près de sespréoccupations. Nous avons élaboré un pro-gramme adapté aux besoins et aux spécificitésde chaque région», tient à préciser Mme Saim.Concernant les agrégats financiers, pour

2014, le montant des indemnisations a atteint9,4 milliards de dinars contre 62 milliards en2015. On note l'effort consenti pour régler lemaximum de dossiers.Lors des différentes communications,

Mme Hafri Nassima, chef de départementincendie engineering, a parlé des indemnisa-tions liées aux dommages matériels. Mme Zouaghi Amel nous a fait connaître le

risque, la responsabilité et la prévention enassurance transport terrestre.Mlle Bouazza Djamila a traité de la respon-

sabilité civile. Quant à M. Kada Zoheir, il aexpliqué comment rouler en toute sécurité.Lors du débat, la question récurrente portaitsur la responsabilité civile en cas d'accidentautomobile.

Medjdoub Ali

Après l'affichage des 948 loge-ments sociaux au mois de décembredernier,et à l'issue de la périodeouverte exceptionnellement auxrecours qui ont été minutieusementtraités par la commission d'octroid'un logement social composée desdifférents secteurs tels que l'habitat,l'OPGI, la commune est présidée parle chef de daïra, le wali de M'sila, M.Mohamed Bousmaha, a ordonnél'exclusion de 178 individus de cetteliste, ester en justice 15 personnesayant présenté des documents falsi-fiés et poursuivre ceux qui ontencouragé à falsifier.La commission, présidée par le wali de

M'sila, a étudié plus de 4 200 recours déposéspar les citoyens exclus de cette liste et l'étude deces dossiers a pu dévoiler parmi les bénéfi-ciaires des hommes d'affaires, des entrepre-neurs, des propriétaires de foncier, des rési-dents hors du territoire de la commune et mêmed'autres, installés à l'étranger, selon le commu-niqué du cabinet de la wilaya.Le premier responsable de la wilaya a incité

les membres de la commission d'étude des dos-siers de demande d'un logement social de fairedes enquêtes minutieuses, en procédant à dessorties effectuées sur le terrain en utilisant tousles moyens probants pour donner un bon résul-tat en faveur des personnes souvent sciemmentoubliées et marginalisées. A cet effet, descitoyens rencontrés ont bien complimenté cetacte courageux du wali, pris pour la premièrefois par un haut responsable en faveur descitoyens, nous dit-on.

Sans omettre de faire des réserves sur l'ex-clusion des personnes touchant plus de 24 000DA, en faisant des commentaires sur l’impossibi-lité de pouvoir construire ou acheter une maisonavec un salaire mensuel qui dépasse les 50000DA, ajoute-t-on. Même ceux qui ont hérité dequelque chose, mais cet héritage ne peut per-mettre aussi de s'octroyer un logis ; à ce propos,il faut exclure les gens ayant hérité d’objet devaleur et ceci ne peut être déterminé qu'après

avoir effectué des enquêtes sur le terrain, commel'a bien précisé le wali dans son communiqué.Ces procédures peuvent même dévoiler les

incitateurs à l'usage de force par une dizaine debénéficiaires le jour de l'affichage des listes, ens'attaquant à la Maison de la presse pour agres-ser des journalistes ayant publié le mécontente-ment des personnes exclues de cette liste, sousprétexte que tout le monde est satisfait et quecet octroi est le plus juste de tous les temps.

A. Laïdi

Dans ce recours dont une copiea été adressée à la presse et signépar les 13 élus représentant enmajorité les partis du RND, PT etMSP, il est fait état d’un «dépasse-ment criant» de l’article 34 du codede wilaya relatif à l’élection des pré-sidents des commissions de l’APW.

Les protestataires estiment quel’élection du président est du ressortdes élus membres de chaque com-mission et non pas de l’ensembledes élus comme cela s’est déroulé.Par conséquent, ils demandent l’an-nulation de la délibération portantcette élection et l’application stricte

de la loi, conformément à l’article 34du code de wilaya. Pour rappel, undifférend existe depuis l’élection del’actuel président de l’APW (prochede Baha Eddine Tliba et comme luiélu FND et ayant par la suite rejointle FLN). Son élection intervenait enremplacement du titulaire du poste,élu quant à lui au Sénat. Lors decette élection, les partis du RND, duMSP et du PT représentés à l’APWAnnaba et soutenant le candidat duRND au poste de président del’APW, avaient «regretté la maniè-

re» dont s’est déroulée la consulta-tion. Elle a été marquée, selon eux,par «des hésitations et l’incapacitédu Directeur de la réglementation etde l’administration générale (Drag)de mener à bien l’opération ainsique par les propos déplacés qu’ilavait tenu». Ils avaient dénoncéaussi «la présence incongrue decertains dirigeants centraux du FLNet les pressions qu’ils avaient exer-cé sur les élus en faveur de leurcandidat».

A. Bouacha

APW DE ANNABA

Des élus contestent la constitution du bureauDans un recours adressé au wali de Annaba, 13 élus de

l’Assemblée populaire de wilaya (APW) se déclarent oppo-sés à la façon dont a été constitué le bureau de cette assem-blée, lors de sa récente session ordinaire, tenue les 2 et 3mars derniers.

M'SILA

Des entrepreneurs, des propriétaires de foncier et des émigrés parmi les bénéficiaires de logements sociaux

Page 8: D’où viennent les Stinger

Le Soird’Algérie Reportage Dimanche 13 mars 2016 - PAGe 8

Q uand on ambitionne de raconter unvoyage, à quel moment faut-il com-mencer ? Il y a bien un début, le point

d’où ça part, le kilomètre zéro… Eternelle ques-tion… Même quand on se croit rompu à l’exer-cice, pas évident de trancher. Techniquementparlant, un périple se prépare de longue mainet cette préparation fait partie du voyage lui-même. C’en est une des étapes, voilà tout !Traquer les places d’avion abordables – ah !

l’arnaque des comparateurs de prix, et le tempsque ça te bouffe ! –, solliciter les visas et lesautorisations nécessaires, procéder aux réser-vations diverses, prendre les contacts, dresserle plan de la virée, on anticipe forcément. Men-talement, dès qu’on commence à se bouger, onest dans le trip. Mais il démarre au départ ou àl’arrivée ? Ça part forcément d’un aéroport.Roissy, Paris.Nous sommes samedi 29 août. Le vol d’Uni-

ted Airlines pour San Francisco est prévu à 10heures et des poussières. Je me pointe 3heures avant. Jamais assez prudent. Ne pasprendre de risques. Rien. Je sais. Tout le monde sait comment ça se passe

dans un aéroport. Pourquoi le répéter ? C’estça, le truc ! Les copains qui avaient de l’expérience me

l’avaient rudement conseillé. Mieux vaut glan-der sur place, tu sais ! Tu passes les formalitéset puis tu vas comater sur un fauteuil coquedans la salle d’embarquement. Ou tu lis… Ou tuécoutes de la musique. Avec tous les contrôlesde sécurité, ça traîne un peu… Trois heuresavant, déjà du monde à l’enregistrement.Comme quoi, je ne suis pas le seul futé de laterre… Je suis tendu. Tout ce qu’on raconte surles voyages aux Etats-Unis. Fais gaffe à ce que tu emportes, fais gaffe à

ce que tu dis… Fais gaffe ! Je vais où, là ? Cene sont pas les portes de l’enfer, tout demême… La Californie, c’est plutôt un paradis…Le nombril du monde…Le cliché : je fais la chaîne tenaillé par l’ap-

préhension d’un écolier pour sa première ren-trée scolaire. Il va au-devant d’un monde incon-nu et, ce faisant, effrayant.Mon tour arrive… Be cool, man ! me dis-je

pour me mettre dans le bain.Passeport, billet and soon… Je tends tout

cela au type de la compagnie qui est derrière lecomptoir. Je le regarde d’un œil torve consulterson écran. J’ai peur qu’il me dise qu’il y a unproblème, un empêchement, que je ne suis passur la liste, un truc du genre, quoi… J’ai peurque tout soit foutu en l’air…Sur sa chemise blanche, des écussons et

un avion en métal doré. De type caucasien, ildoit avoir la soixantaine. Il lève la tête etdemande si c’est la première fois que je vaisaux Etats-Unis… Je ne savais pas que l’interro-gatoire commençait à l’enregistrement…Mais non, beta, et il est jovial, il a juste envie

de causer… Ouf, je me détends… Il redevientsérieux… Vous allez où, aux Etats-Unis ?…- A San Francisco, je réponds…- Il faut une adresse précise, celle d’un hôtel

par exemple.- Non, je vais chez quelqu’un.- Qui et où ?Pour ça aussi, les anciens m’avaient préve-

nu. J’ai noté les coordonnées sur un carnet quime fait la funeste farce de se rendre introuvableau moment crucial… Dine ! Je donne le prénom forcément algérien, le

nom de la personne de ma famille et la ville,Mantecca…Le type du comptoir me dit alors avec l’ac-

cent algérois :- C’est une visite à la frangine ?- C’est tout comme, répondis-je. Rien n’aurait laissé supposer qu’il venait

d’Algérie… Il aurait pu se taire. Non, il y a destypes sympas et fiers d’être Algériens. Il en estun.Je finis pas mettre la main sur le carnet. Je

donne l’adresse et le numéro de téléphone qu’ilinscrit sur son ordinateur… Dès la réservation,United Airlines vous prévient que la compagnieest susceptible de céder, si les autorités ledemandent, les informations que les passagerslui fournissent… Le premier obstacle est passé sans trop de

dégâts… Puis vient le tour du contrôle de laPAF (police aux frontières). Tout est en règle !

Ensuite, l’interminable contrôle de sécurité…Là, ça ne plaisante pas ! me dis-je. Posez l’ordinateur dans un bac. Le télépho-

ne aussi. Enlevez votre ceinture, les chaus-sures. Et la montre ? Non, pas la peine. Puis tu passes dans une espèce de bulle où

tu es scanné jusqu'à la racine des cheveux…Ça ne prend pas plus de temps que ça. Moi quipensais qu’un voyage vers les Etats-Unis avectout ce qui s’est passé ces dernières années…Ce n’est pas plus pointilleux que quand tu faisAlger-Constantine par avion… Il est vrai que le passeport biométrique fait

une bonne partie du boulot et que l’appareillageélectronique (scanner, etc.) parachève lecontrôle… Un quart d’heure plus tard, me voilàdans la salle d’embarquement pour San Fran-cisco. Tout compte fait, j’ai encore du temps àtirer. Je n’imaginais pas que les choses allaientse passer aussi vite. Et puis là, après la course,une pause pour faire le point. Récupérer toute la paperasse, ranger les

choses à leur place, évaluer tout ce qu’on a dûsortir depuis l’arrivée à l’aéroport. C’est connu,dans ces moments de gestes rendus chao-tiques par la pression, on peut perdre sa pape-rasse. Un bien triste exemple m’a été racontépar un ami qui, se rendant à Dublin avec un col-lègue, a inexplicablement égaré son passeportentre le guichet d’embarquement et le contrôlede police. Il ne put partir évidemment. C’est unehygiène de vieux voyageur que de se créer desétapes et de les consacrer à vérifier sespapiers. Ça ressemble un peu à de la manieobsessionnelle certes, mais c’est comme ça. Je vérifie aussi la littérature de voyage que

j’emporte. Un guide du routard pour la Califor-nie et un autre pour San Francisco, deux bou-quins élimés à force d’être consultés par lesusagers de cette médiathèque d’un douar del’Essonne où je me trouvai à l’emprunter. Lepremier de la série Nouvelles chroniques deSan Francisco d’Armistead Maupin (10/18) etun fabuleux petit bouquin qui ne paye pas demine mais qui est un véritable trésor réunissant

les pépites d’écrivains de tous les temps surlaville : Le goût de San Fransisco (Mercure deFrance).Malgré le brouhaha troué par les annonces

parasitées par l’effet Larsen des haut-parleurs,je parviens à m’assoupir sur mon siège. A uncertain moment, du fond de ma torpeur, je per-çois les mille et un bruits de l’embarquement.Je me lève et je regagne la file. Le vol 991 est à l’heure. Le Boeing 767 est

bondé. Qu’en dire, sinon 11 heures 55 de vol, 8968,9 kilomètres parcourus et 5 films à la suite

qui ne me laisseront aucun souvenir. Un peu desommeil pour compenser à l’avance le jetlag.Dans ma léthargie, je crois discerner l’annoncede l’atterrissage. Nous débarquons à 13h,heure de San Francisco.

Dans la file d’attente des contrôles, unjeune couple en voyage de noces, en transitvers Hawaï, m’interroge sur le cours du dollar àParis. Je n’en sais fichtrement rien ! A cause de l’effet 11 Septembre, et des

mesures de sécurité dont la rigueur n’a cesséde croître depuis, je m’attendais à un contrôleaux frontières drastique. Quand on est algérien,toutes les frontières sont difficiles à franchir, àcommencer par les nôtres. On est donc rôdé àêtre objet de suspicion. Le pire contrôle que j’aiconnu, en la matière, remonte à l’année 1976,à Varsovie, capitale de la Pologne. Sitôt des-cendus de l’avion, nous étions encadrés pardes policiers. Puis nous passions individuelle-ment par un SAS pour le contrôle des passe-ports. Là, nulle échappatoire sous le regard de Big

Brother, en l’occurrence un garde dissimuléderrière le verre teinté d’une lucarne. Le décorcarcéral générait une dramaturgie kafkaïenne.Il faut dire que nous venions de Paris et quenous étions en pleine guerre froide. Ayant lu quelques témoignages, j’imaginais

quelque chose de semblable à San Francisco.Eh bien non ! Le contrôle est moins sévère queje ne le craignais. Il est même, à certainségards, plutôt bon enfant. Je remarque dans lafile des jeunes Maghrébins, Africains, Pakista-nais, des jeunes filles portant le foulard. Lesvisages sont tendus mais dans l’ensemble toutse passe plutôt bien. L’unique fois de ma vie où j’ai foulé le sol

américain, ce fut en 1978, lors d’une escale àHouston (Texas) d’un vol pour La Havane.Deux faits m’ont marqué. D’abord la dureté descontrôles semblables d’un certain point de vue

à ceux de Varsovie. Là encore, la Guerre froide,sans doute. Ensuite, le gabarit des policiers auxfrontières. Des géants blonds, blancs et bara-qués comme des joueurs de foot américain. A San Francisco, je m’attendais à trouver

les mêmes types. A la place, des Chinois, desPakistanais, des Hindous, des Hawaïens, desNoirs – très peu –, etc. Aucun Robocop, donc !J’en ferai plus tard la remarque à mon cou-

sin installé à Mantecca après avoir vécuquelque temps à New-York. Il me dira que leService de l’immigration, nom local de la PAF,reflète la composition sociologique de la ville oude l’Etat. Je lui demandai aussi comment c’étaità New-York de ce point de vue. - C’est la même chose qu’ici, me dit-il. Mais

à Atlanta (Géorgie), tu trouveras sûrement unedominante de Blacks, et à Houston (Texas), desBlancs. Sur Facebook, car c’est par ce réseausocial que nous communiquions tous les deux,je lui avais précisé que j’arrivais au Terminal 1du SFO (San Francisco International). Je m’achemine donc vers la sortie. Point de

cousin. Je patiente 10 mn avant de commencerà m’inquiéter. Je réalise que je n’ai pas sonnuméro de téléphone, lequel figure bien surFacebook mais je ne suis pas connecté. Je mesouviens qu’en pareilles circonstances, il fautvérifier si les données mobiles de mon appareilfonctionnent aux Etats-Unis. Eureka ! Çamarche ! J’aventure ce message : «Suis arrivé.Terminal 1 San Francisco aéroport.»

En quelques secondes, la réponses’affiche : «Circulation démente. Jamais vu ça àSan Francisco. Accident entrée Golden Gate.»Second message : «Attends-moi dehors.» Je patiente sur la bande dépose-minute.

Les voitures arrivent au compte-gouttes. A l’af-fût de mon cousin, je scrute les visages et jem’aperçois que 7 conducteurs sur 10 sont detype asiatique. A n’en pas douter, San Francis-co est bien la première colonie chinoise desEtats-Unis. Ici, on dégaine plus vite les téléphones que

les revolvers dans les westerns. Les appels sedéclinent dans toutes les langues. Debout,adossé à un pilier, un mec crie en kabyle dansson téléphone qu’il faut prévenir Hadouche qu’ilvient de débarquer. Qui est cet homme ? Et sur-tout qui est Hadouche ? Une situation comme jeles aime. A partir de bribes d’informations cueillies au

vol, on peut bricoler une histoire. Je me dis queça fait bien longtemps que je ne m’étonne plusd’entendre de toutes parts parler le kabyle oul’arabe algérien.Le paradoxe veut que plus les difficultés

administratives, financières augmentent pournous Algériens, plus nous voyageons. Où que tu ailles, un Algérien te précède. Un

ami qui a eu le privilège et le courage de beau-coup voyager, un jour que nous abordions cesujet, me raconta cette blague. Il s’agit de cetévénement unique dans l’histoire, le premiervoyage sur la lune.Tandis qu’Armstrong faisait ce petit pas,

pour lui, mais un grand pour l’humanité, le poidsde son barda d’astronaute le fit trébucher. Ils’étala. Et dans ce désert qu’apparemmentaucun humain n’avait foulé, il entendit : «Yasat-tar !» Un petit malin d’Algérien l’avait devancé.

A. M.

Demain : 3/ Makache the hope.

SI TU VAS À SAN FRANCISCO...

2/ Hadouche au pays des hippiesCARNET

DE VOYAGE

D’AREZKI

METREF

Phot

os :

DR

San Francisco vue du ciel.

Le golden Gate bridge contourné.

Page 9: D’où viennent les Stinger

Lors de notre déplacement surles lieux, nous avons rencontrédes familles entières bloquéessur cette route pendant plus dequatre heures, voire cinq heurespour d’autres.Certaines familles qui ont

réservé au niveau du Centrenational des sports et loisirs deTikjda (CNSLT) ont dû rebrousserchemin et renoncer à leur séjourau niveau de ce site paradisiaquepour cause de blocage de laroute pendant toute l’après-midide ce vendredi. Ce vendredi, alors que le

CNSLT organisait une fête enl’honneur de ses employées àl’occasion de la journée mondialede la femme, plusieurs famillesqui ont été conviées et d’autresqui ont réservé spécialementpour cette occasion, surtout quedans le programme il y avait lechanteur Zayen, ont été obligéesde rebrousser chemin à quelqueskilomètres des lieux alors qu’ellesont parcouru, pour certainesd’entre elles, des centaines dekilomètres depuis Tipasa, Blida,Béjaïa, M’sila, Alger, … et cela àcause de ces blocages qui durentplusieurs heures sous la pluie etla neige. Aussi, pendant que lesgroupes de jeunes de la région etmême d’ailleurs s’amusaient et

jouaient avec la neige en prenantdes photos-souvenirs dans l’at-tente que la route soit dégagéeen n'ayant cure du temps qu’ilfaudrait pour arriver au centre,des familles avec leurs enfantsétaient paniquées, surtout à l’ap-proche de la nuit et la tempête deneige qui redoublait d’intensité. Pourtant du côté de la voie du

retour et nous l’avons su à traverscertains voyageurs qui revenaientde Tikjda et qui ont parcourucomme ils nous l’ont signalé, ces6 kilomètres qui nous séparaientdu centre en l’espace de quatreheures, les engins et autres véhi-cules du centre étaient tous mobi-lisés pour déblayer la route etdégager la voie à la circulation. Le chasse-neige du CNSLT

était affairé pendant toute la jour-née mais, l’incivisme de certainsautomobilistes qui piétinent sur ladeuxième et qui bloquent totale-ment la circulation, ajouté à laneige qui n’a pas cessé de tom-ber en ces hauteurs qui dépas-sent les 1 000 mètres d'altitude,pendant toute la journée,n’étaient pas pour faciliter latâche au personnel du CNSLT quia pu malgré cela aider plusieursfamilles à rejoindre le centre. Cela étant, rappelons que

cette route, la RN33 qui mène

vers ces lieux, a été programméedu temps de l’ancien wali, AliBouguerra pour son dédouble-ment depuis Bouira sur une dis-tance de 30 kilomètres, maisdepuis que ce wali a été muté, leprojet a été mis aux oubliettescomme c’est le cas dans notrepays pour l’ensemble des sec-teurs et même pour des projetsstructurants et décidés parfois enhaut lieu avant d’être abandon-nés car le ministre a changé. D’ailleurs le problème de

l’exigüité de cette route maintesfois signalé et qui a piégé plusd’une famille au niveau de cettemontée de plusieurs kilomètres,n’est pas le seul puisque même le

projet des zones d’expansion tou-ristiques dont celle de Tikjda quis’étale sur plus de 200 hectares,ainsi que les trois autres ZET, àsavoir Tala Rana à Saharidj dansla région de M’chédallah, Errich àBouira et Hammam Ksana à ElHachimia, a été carrément aban-donné. Là aussi, il y a lieu de rappeler

que l’ex ministre, MohamedAmine Hadj Arab, en faisait soncheval de bataille, lui l’enfant dusecteur, qui savait que les ZETsont les seules à même de relan-cer le secteur du tourisme dans lepays ; mais ce ministre futdégommé moins d’une annéeaprès sa nomination pour être

remplacé, par décision politiquequi n’a rien à voir avec la compé-tence ou l’intérêt du secteur et dupays, par d’abord NouriaZerhouni puis …Amar Ghoul…

Y. Y.

Le Soird’Algérie Dimanche 13 mars 2016 - PAge 9Faits divers

BOUIRA

Des milliers de touristes bloqués sur la RN33

Des milliers de touristes venant ou allant vers Tikjdaont été bloqués durant la soirée de vendredi sur la RN33,a-t-on constaté sur place.

La RN12 était totalement fer-mée à la circulation automobile,hier, dans les deux sens à hau-teur du lieu-dit «sens unique» àmoins d’un kilomètre de la villed’El-Kseur pour cause de débor-dement de l’oued Soummam. La même voie de communica-

tion menant vers la wilaya de TiziOuzou est également coupée enplusieurs endroits suite aux inon-dations à Mellala, ou encore àOued Ghir. Sur la côte Est, de nombreux

axes routiers de wilaya versTamerijt, Taskriout sont bloqués

par des glissements de terrain, a-t-on appris d’une source locale. La RN9 est fermée sur une

voie au niveau de la caserne mili-taire près d’Aboudaou. Les res-ponsables de la DTP ont lancéun appel sur les ondes de laradio locale pour éviter toute cir-culation sur la RN12. La RN 26 Areliant la wilaya de Béjaïa et Tizi-Ouzou par Akbou est aussi fer-mée par la neige à hauteur du col

de Chellata. A Kherrata, les citoyens sont

restés dans le noir hier suite àune panne d’un transformateur. L’on déplore malheureuse-

ment dans la nuit de vendredi unmort et quatre blessés dans untragique accident impliquantdeux véhicules légers dans lacommune de Taskriout, rapportela Protection civile de Béjaïa.

A. Kersani

BÉJAÏA

Les RN 12 et 26 A et plusieurs axes routiersde montagne coupés à la circulation

Les intempéries qui affectent le territoire de la wilayade Béjaïa ont provoqué la fermeture de plusieurs axesroutiers.

Le mauvais temps (chutes deneige, pluie et vent) qu’a connuces dernières 48 heures la régiondu sud-ouest (Saïda, El-Bayadhet Naâma), a causé plusieursaccidents à travers les wilayasde Naâma et Saïda.

A Aïn-Sefra, deux accidentsse sont produits, fort heureuse-ment sans causer de perteshumaines (deux blessés etdégât matériel important), alorsque d’autres accidents ont eulieu dans la wilaya de Saïda,

dont le plus meurtrier, un autocarassurant la liaison Alger-Bécharqui est entré en collision avec unvéhicule léger dans la communede Sidi-Ahmed sise à 30 km duchef-lieu de la wilaya (RN6). Bilan : un jeune de 20 ans de

nationalité tunisienne a succom-bé à ses blessures sur les lieux,alors que six autres personnesont été grièvement blessées, a-t-on appris auprès de la Protection

civile de Saïda, qui a aussitôtévacué les blessés vers l’hôpitalde Aïn-El-Hadjar (Saïda) et ladépouille mortelle vers lamorgue de l’hôpital Ahmed-Medeghri de la wilaya. Uneenquête a été aussitôt ouverte par la briga-

de de Gendarmerie nationalepour déterminer les circons-tances exactes de l’accident.

B. Henine

SAÏDA

Décès d’un Tunisien dans un accident de la route

L’hiver tire à sa fin, à moins d’une dizaine de jours c’estle début du printemps. Les variations climatiques ont faitbouleverser toutes les supputations des météorologues.Un hiver printanier, un printemps hivernal.

ANNABA

Arrestation de plus d'unecentaine

de personnesrecherchées Cent quinze personnes

recherchées ont été arrêtées aucours des 4.231 opérationsmenées par les services de lapolice judiciaire de la Sûreté dewilaya de Annaba durant le moisde février écoulé. Ces opérations policières

entrent dans le cadre des activi-tés de lutte contre toutes lesformes de criminalité urbaine.Les mêmes services ont, enoutre, procédé à l’interpellationde 242 autres personnes dont55 pour détention d’armes pro-hibées, une autre cinquantainepour détention et usage de stu-péfiants et de substances psy-chotropes et le reste, soit 135,pour divers autres délits. Présentés devant la justice,

84 individus sur l’ensemble desprévenus ont été placés sousmandat de dépôt. De leur côté, les services

chargés de la sécurité publiqueont enregistré, durant le mêmemois, 65 accidents de la circula-tion ayant entraîné le décèsd’une personne et provoqué desblessures à 50 autres, outre leretrait de 662 permis de condui-re pour diverses infractions aucode de la route. Par ailleurs, etlors du contrôle des professionsréglementées, les policiers dela Sûreté de wilaya de Annabaont exécuté 46 arrêtés de fer-meture et proposé à la mêmesanction 30 autres établisse-ments commerciaux. A. B.

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Page 10: D’où viennent les Stinger

«Dans le cadre de la poursuitede l'opération sécuritaire et militai-re à Ben Guerdane, un terroriste aété arrêté dans la nuit du 11 mars2016», soulignent les ministèresde la Défense nationale et del’Intérieur dans un communiquéconjoint.

La même source fait état de «lasaisie de deux fusils kalachnikovet de 7 chargeurs du même type»dans la ville, qui connaît un retourprogressif à la normale après l'as-saut donné, lundi dernier à l'aube.

Une triple attaque terroristeavait été perpétrée lundi derniercontre des sièges de la police etde la garde nationale et une caser-ne militaire à Ben Guerdane , dansle gouvernorat de Médenine.

Depuis le lancement de l'opéra-tion ayant permis de déjouer ceprojet terroriste sans précédent, lebilan s'élève à 49 terroristes quiont été abattus et 9 autres arrêtés,en plus de la saisie d'importantesquantités d'armes et de munitions.

De grands renforts des diffé-rentes forces de sécurité, notam-ment le corps d'élite de l'armée,ont été dépêchés dans la région,où le couvre-feu a été décrétéentre 19h et 5h.

En plus de l'intensification despatrouilles terrestres et aériennes,les autorités tunisiennes avaientannoncé la fermeture des postes-frontières à Ras Jedir et Dehiba,les deux principaux points d'accèsavec la Libye voisine. Par ailleurs,

le chef du gouvernement tunisienHabib Essid a appelé hier sesconcitoyens à faire des dons auFonds national de lutte contre le

terrorisme, moins d'une semaineaprès l’attaque de Ben Guerdane.

M. Essid «a invité les membresdu gouvernement et les hauts

cadres de l'Etat à faire don d'unjour de travail au profit du Fondsde lutte contre le terrorisme»,selon un communiqué du gouver-nement.

«Il a également exhorté lesfonctionnaires, les agents de l'Etatet les citoyens à prendre part àcette initiative pour soutenir l'effortnational dans la lutte contre lefléau du terrorisme».

Le président Béji Caïd Essebsis'était auparavant rendu dans unbureau de poste du centre-ville deTunis pour faire don d'un mois desalaire à ce Fonds, «une participa-tion symbolique afin de soutenirles institutions sécuritaires et mili-taires», selon un communiqué dela présidence.

M. Essebsi a appelé «tous lesTunisiens, à l'intérieur et à l'exté-rieur du pays, à appuyer les effortsde l'Etat dans sa guerre contre leterrorisme».

Le Soird’Algérie Dimanche 13 mars 2016 - PAGE10Monde

CONFLITSYRIENLa Russie

optimiste quantaux prochainspourparlersde Genève

La Russie s'est dit «opti-miste» sur les perspectives deréussite des prochains pour-parlers de réconciliation entrele gouvernement syrien etl'opposition qui se tiendront du14 au 24 mars à Genève, adéclaré hier le vice-ministrerusse des Affaires étrangères,Mikhaïl Bogdanov.

«Nous avons des raisonsd'être optimistes, car il y a uneentente commune au sein duGroupe international de sou-tien à la Syrie (GISS)», adéclaré M. Bogdanov, qui estégalement l'envoyé présiden-tiel de la Russie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Co-présidé par les Etats-Unis et la Russie, le GISS ras-semble la Ligue arabe, l'Unioneuropéenne, les Nations-Unies et 17 pays, dont laChine.

M. Bogdanov a appelé l'op-position syrienne à former ungroupe uni qui serait le seulhabilité à entrer en contactdirect avec le gouvernementsyrien. Les Etats-Unis et laRussie ont conclu un cessez-le-feu en Syrie qui est entréen vigueur le 27 février.

L'accord de trêve a été res-pecté dans l'ensemble, bienque des violations spora-diques aient été signalées.

Le même jour, le secrétaired'Etat américain John Kerry,qui est actuellement en visiteen Arabie Saoudite, a réaffir-mé que le nouveau round depourparlers intrasyriensdevrait se poursuivre commeprévu.

Un terroriste supplémentaire a été arrêté, vendredi soir,à Ben Guerdane (sud-est), où les forces de sécurité tuni-siennes poursuivent la traque du groupe armé auteur del'attaque terroriste dans la même ville, a-t-on indiqué hier,dans un communiqué officiel, cité par des médias.

Des soldats tunisiens patrouillent dans la banlieue de Ben Guerdane.

YÉMEN

Accrochages à Aden et combatsautour de Taëz assiégée

A Aden, grande ville portuaireoù s'est installé le gouvernementyéménite du président Abd RabboMansour Hadi en attendant depouvoir reconquérir la capitaleSanaa tenue par les rebelles, desaccrochages ont éclaté autour deMansourah, un quartier résidentieldevenu un fief d'Al-Qaïda, selondes sources militaires.

Les forces de sécurité yémé-nites ont installé de nouveaux bar-rages de contrôle autour de cequartier pour tenter de réduire l'in-sécurité dans la ville, selon cesmêmes sources. Des dizainesd'hommes armés et cagoulés,arborant la bannière d'Al-Qaïda, sesont déployés dans les rues pourrepousser les policiers, ont indiqué

des témoins. Les terroristes d'Al-Qaïda et de Daesh profitant de laguerre au Yémen entre rebellesHouthis et forces progouverne-mentales, ont renforcé leur présen-ce dans le Sud du pays y comprisà Aden.

Au nord d'Aden, les forces pro-gouvernementales ont par ailleurspoursuivi hier leur offensive pourtenter de briser le siège que lesrebelles chiites imposent depuisdes mois à la grande ville de Taëz,selon des sources militaires.

Au lendemain de la reprise parles forces loyalistes des banlieuesouest et sud de Taëz, les combatsse sont concentrés hier au nord età l'est de la ville, ont ajouté lesmêmes sources.

Une reconquête des banlieuesdevrait permettre «l'acheminementde vivres et de médicaments» auxquelque 200 000 habitants deTaëz, victimes du siège imposé àleur ville, a indiqué vendredi àl'AFP le gouverneur de la province,Ali al-Maamari. Les forces pro-Hadi ont réussi à «reprendre d'im-portantes positions» dans la ban-lieue nord où de violents accro-chages se poursuivaient, a déclaréà l'AFP l'une de ces sources. Maisdans la banlieue est, la missionsemble plus difficile, ce secteurétant tenu par des forces de laGarde républicaine, l'unité d'élitede l'armée restée fidèle à l'ex-pré-sident Ali Abdallah Saleh, un alliédes rebelles, a ajouté cette source.C'est depuis cette banlieue — quicompte un aéroport, une citéindustrielle et des sites militairesdont le QG des forces spéciales —que les rebelles et leurs alliés bom-bardent les quartiers résidentiels

du centre de Taëz, ont expliqué lessources militaires sans fournir debilan des combats. Les forcesloyalistes, qui ont poursuivi hier leratissage des zones reconquisesvendredi, ont riposté à une contre-offensive des rebelles lancée dansla matinée dans la banlieue ouestde Taëz, selon ces sources.

La bataille pour la reconquêtede la province de Taëz marque lepas depuis des mois. Taëz estsituée entre la capitale Sanaa(nord), contrôlée depuis sep-tembre 2014 par les Houthis, etAden, déclarée «capitale provisoi-re» après sa reprise par les autori-tés appuyées par les forces saou-diennes.

Selon l'ONU, le conflit auYémen a fait plus de 6 100 morts,dont près de la moitié de civils,depuis l'intervention militaire enmars 2015 d'une coalition arabo-sunnite menée par l'Arabie saoudi-te.

TUNISIE

Arrestation d'un neuvième terroristeet saisie d'armes à Ben Guerdane

SUÈDE

Des futurs centresde réfugiés incendiés

Le feu s'est étendu rapidement àtrois bâtiments, prévus d'accueillirentre 100 et 150 réfugiés. Les pom-piers sont vite arrivés sur les lieuxpour éteindre l'incendie. Dans lamême nuit, un inconnu a jeté unobjet enflammé dans une ancienneécole de la ville de Klippan, situéedans la province suédoise deSkane, dans le sud du pays. Ce

n'est pas la première fois que deslogements pour les réfugiés brûlenten Suède. Selon les statistiques dela police récemment renduespubliques au cours des trois der-niers mois de l'année 2015, le paysa déploré 58 cas d'incendies crimi-nels de bâtiments réservés auxétrangers. En 2015, plus de 163 000réfugiés sont arrivés en Suède,alors que la population totale est de9,8 millions de personnes.

Selon les prévisions de l'Officenational suédois des migrations, cesont quelque 140 000 demandeursd'asile de plus qui arriveront dans lepays cette année.

NIGERIA

Au moins 40 terroristes deBoko Haram tués dans une opération militaire

Au moins 40 éléments du groupe terroriste Boko Haram ontété tués dans une opération militaire menée par les forces desécurité nigérianes dans l'Etat de Borno (nord-est du pays), aindiqué vendredi un porte-parole militaire.

Le porte-parole de l'armée du Nigeria, le colonel Sani UsmanKukasheka a révélé que les terroristes ont aussi perdu un cer-tain nombre d'armes, de l'équipement et plusieurs autres muni-tions.

Il a ajouté que les troupes continueraient à dégager plus decamps terroristes dans l'Etat de Borno alors que les opérationsoffensives contre Boko Haram ont continué dans la région.

Les forces nigérianes ont récemment renforcé despatrouilles et la surveillance par terre et par air dans l'Etat deBorno et de l'entière région du nord-est où Boko Haram a lancédes attaques meurtrières depuis 2009.

Des accrochages armés opposaient hier les forces del'ordre yéménites à des terroristes d'Al-Qaïda à Aden,deuxième ville du pays, tandis que les troupes progouver-nementales tentaient de briser le siège de la ville de Taëzpar les forces houthies.

Plusieurs abris préparéspour les réfugiés près de laville de Boras en Suède ontbrûlé dans la nuit de vendredià samedi, ont rapporté lesmédias suédois.

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Le Soird’Algérie Culture Dimanche 13 mars 2016 - PAGE 11

[email protected]

GALERIE D’ART BENYAA (4, RUE DEPICARDIE, LES CASTORS II, BIR-MOURAD-RAÏS, ALGER) Jusqu’au 30 avril : Exposition depeinture par l’artiste Farid Benyaaintitulée «Algériennes, source du futur».INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE) Mardi 15 mars 18h : Conférence«Foyer ou Eldorado ? Le grand retourdes diasporas algériennes» par GiuliaFabbiano, chercheure à l’Ehess.Entrée libre.Jeudi 17 mars à 18h : Présentationdu livre de Guy Bedos Je me

souviendrai de tout (éditions Fayard).Entrée sur carte d'accès. Réservationà l'adresse:[email protected]É LITTÉRAIRE DE BÉJAÏA Samedi 19 mars à 14h :Conférence-débat animée parBernard Deschamps au Théâtrerégional de Béjaïa. BernardDeschamps est l’ancien président-fondateur de l'Association France-ElDjazaïr. Il est l’auteur de Les Gardoiscontre la guerre d’Algérie (Ed, LeTemps des cerises, 2003). Le livre estpréfacé par Henri Alleg. CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-

KATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 17 mars : Expositioncollective d’artisanat. AUDITORIUM AÏSSA-MESSAOUDIDE LA RADIO ALGÉRIENNE (21,BD DES MARTYRS (ALGER) Mardi 15 et jeudi 17 mars à 19h :L’Institut culturel italien d’Alger encollaboration avec la Radioalgérienne, organise un concert depiano du maestro Christian Leotta.Entrée sur invitation à retirer àl’Institut culturel italien d’Alger (4-bis,rue Yahia-Mazouni, El Biar) ou àl’auditorium de la Radio algérienne.Une navette aller- retour sera mise à

votre disposition gratuitement.Départ à 18h précises de l’Institutculturel italien. Pour touteréservation, veuillez contacter au021 92 38 73 ou par email :[email protected] CHAPITEAU DE L’HÔTELHILTON D’ALGER (PINS-MARITIMES) Jeudi 24 mars à 19h : Concert rapavec Booba. 1re partie : Dj R-wan etBenash. Prix : VIP : 4 000 DA/personne. Standard : 3 000 DA/personne. Points de vente : Desk auniveau de l'hôtel Hilton. Méga Storede Sidi Yahia. Piccadilly de Aïn-Allah(Dély-Ibrahim).

MAISON DE LA CULTURE MALEK-HADDAD (CONSTANTINE) Jusqu’au 30 mars : Exposition en sonet images «Constantine, berceau dusoufisme musulman et des chantsmystiques».ESPACE CONTEMPORAIN D'EL-ACHOUR (ALGER)Jusqu'au 13 avril : Exposition«Regard's» de l’artiste peintre Adlane.GALERIE D’ART KEZAS (CENTRED’ARTISANAT DE SAÏD HAMDINE,ALGER)Jusqu’au 14 mars : Exposition-vente d’arts plastiques «Mille et unecouleurs» de l’artiste Yacine Kezas.

Le salut du monde et des hommes estpeut-être dans l’éducation alternative,notamment celle prônée par Jiddu Krishna-murti. Pour le philosophe indien, «la véritéest un pays sans chemins». Mais «l'impor-tant, c'est d'être à soi-même sa proprelumière, son propre maître et son propredisciple». La pensée de Krishnamurti estun des moyens de semer les graines de lapaix. «Lorsque vous vous dites Indien,musulman, chrétien, Européen, ou autrechose, vous êtes violents. Savez-vouspourquoi? C'est parce que vous vous sépa-rez du reste de l'humanité, et cette sépara-tion due à vos croyances, à votre nationali-té, à vos traditions, engendre la violence.Celui qui cherche à comprendre la violencen'appartient à aucun pays, à aucune reli-gion, à aucun parti politique, à aucun sys-tème particulier. Ce qui lui importe c'est lacompréhension totale de l'humanité».

Krishnamurti prône une totale liberté depenser : «Toute autorité, particulièrementdans le domaine de la pensée, est destruc-trice, une mauvaise chose. Les leadersdétruisent leurs adeptes et les adeptesdétruisent les leaders. Vous devez être votrepropre enseignant et votre propre disciple.Vous devez mettre en doute tout ce quel'homme a accepté comme valable ounécessaire.»

K. [email protected]

Individualismebien ordonné

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR SUPPRESSION DES FESTIVALS DE SIDI-BEL-ABBÈS ET DE GUELMA

La grogne des hommes de théâtre

Ces deux manifestationsétaient d’abord l’unique fournis-seur de pièces de théâtre sélec-tionnées par un jury pour la com-pétition officielle du Festivalnational d’Alger (où le reste desspectacles étaient envoyés sanscritères par les autres théâtresrégionaux) mais surtout un véri-table lieu de découvertes detalents. Or, le ministre de la cultu-re M. Azzedine Mihoubi vientd’annoncer que la sélection despièces pour le Festival d’Alger sefera désormais à travers unecommission, ce qui était certesl’une des mesures les plusurgentes à prendre pour mettrefin à l’incohérence et à l’inégalitédes œuvres proposées. Maiscette décision s’accompagne dela suppression des deux festivalsrégionaux de Sidi-Bel-Abbès etde Guelma. Le premier allait fêteren ce mois d’avril son 10e anni-versaire et un bilan plutôt positifen ce sens qu’il est devenu unevéritable tradition dans cette villequi a de tout temps connu unecréativité théâtrale des plus dyna-miques. Le festival local n’avaitdonc pas pour seule vocation deconstituer une source de présé-

lection pour le FNTP ; il était l’undes événements les plus atten-dus par les habitants de Sidi-Bel-Abbès qui, au fil des éditions, onttoujours afflué en nombre vers lethéâtre dirigé par le très efficaceHassen Assas, également direc-teur de l’événement et anciendisciple de Kateb Yacine.

Depuis quelques mois, unevéritable purge est menée dansla cartographie festivalière dupays, ce qui n’est pas malvenuen soi vu le nombre de manifes-tations inutiles et budgétivoresqui ont pullulé ces quinze der-nières années. Or, la politiqueadoptée actuellement par Azzedi-ne Mihoubi ne fait pas l’unanimitéet vise essentiellement de petitsévénements sans grandes inci-dences sur le budget du secteuret, pourtant, vitaux pour la dyna-mique culturelle. Ceux de Sidi-Bel-Abbès et de Guelma font par-tie des rares à déjouer le centra-lisme dramatique qui caractérisele calendrier culturel et à propo-ser une programmation de quali-té, voire de haut niveau. La déci-sion de les supprimer soulèveainsi une vague d’indignationdans le milieu dont plusieurs

acteurs prévoient un sit-in decontestation devant le ministèrede la Culture le 27 mars pro-chain, Journée internationale duthéâtre. L’un d’eux, le comédienet metteur en scène de Sidi-Bel-Abbès Abdelkader Djeriou,dénonce une gestion catastro-phique du secteur et doute queles motivations de cette décisionsoient liées à l’austérité : « Lefestival de Sidi-Bel-Abbès n’ajamais nécessité un gros budget(seulement huit millions dedinars) et il a prouvé au fil desans qu’il représente une plus-value pour le champ théâtralnational vu le nombre de coopé-ratives et compagnies indépen-dantes qui y proposent à chaqueédition un travail de qualité et unelarge palette d’expériences artis-

tiques modernes ». Par ailleurs,une source bien informée nousapprend que l’argument écono-mique ne tient pas puisque leministère « a alloué une envelop-pe de 18 millions de dinars aumetteur en scène irakien DjaouadAl Assadi pour la réalisationd’une pièce et une tournée théâ-trale dans cinq villes ! »

Une pétition circule depuisquelques jours où la politiqueactuelle du ministère est verte-ment décriée et accusée derajouter aux malheurs du théâtreen Algérie, une discipline déjàéprouvée par le règne de l’ama-teurisme, le manque de perspec-tives et le choix systématique depersonnes incompétentes auxcentres de décision.

Sarah H.

T oute l’enceinte de la maison de la cul-ture Ali-Zaâmoum de Bouira s’estparée de ses plus beaux atours pour

fêter la Journée internationale de la femme.Et comme à chaque occasion, c’est l’artisa-nat rural qui a fait honneur aux visiteursvenus nombreux. C’est dans une ambiancefestive et joyeuse que de nombreuses cita-dines de Bouira et des environs ont investiles locaux de la maison de la culture, trans-formée pour l’occasion en un antre célébrantla femme dans toute sa magnificence etrévélant la richesse de son savoir-faire.Ainsi, ce n’est pas moins d’une vingtained’exposantes qui ont régalé les visiteurs deleurs créations et réalisations empreintes detalent et de fantaisie ; préparations culinairessucrées et salées n’ont pas manqué d’attirerdes foules de gourmands et d’éblouir tantpar la saveur des mets proposés que par lesourire avenant des hôtes généreuses.

Au chapitre artisanat, c’est, sans contes-te, le rayon couture et tissage qui a remportéle cœur et l’attention des foules ; créationsd’exception autours de la fameuse et somp-tueuse robe d’Ath Laksar, représentée par latalentueuse Mrakchi Faiza qui a envoûté les

curieux par les légendes épiques qui entou-rent cette robe dont la particularité résidedans sa couleur noire rehaussée d’uneaquarelle de couleurs chatoyantes. D’autresexposantes n’ont pas manqué non plus l’oc-casion de se distinguer avec des créationsde kaftans et de robes brodées avec finesseet élégance. La poterie et les cosmétiquestraditionnels reflétant un savoir-faire enpasse de disparaître ont également charmé,exemple avec les produits d’une exposantede Aïn Laâloui qui a présenté avec fierté despoteries d’usage culinaire ; tajines et platsen terre cuite ainsi que les traditionnellesguesaâ, ces grandes terrines en bois danslesquelles nos grands-mères préparaient lecouscous. Les cosmétiques aussi ont agi enmadeleine de Proust ; swak, cette écorce denoyer qui rougissait naguère les lèvres desfemmes ou le khôl fabrication maison,épicé et agrémenté selon une recette ances-trale tenue secrète.

Pour ce qui est du tissage, c’est la régionde Kabylie qui a représenté cet art d’excep-tion qui, malheureusement, est menacé dedisparition ; c’est en tout cas l’amer constatdont nous a fait part ce couple de cinquante-

naires, M. et Mme Soualah, de Saharij, plu-sieurs fois lauréats d’expositions et deconcours nationaux et qui nous ont parlé duburnous, leur produit star. «C’est l’une desréalisations qui nous honore particulière-ment, notamment le burnous appeléachlouh, spécialement conçu pour les ber-gers et qui a la particularité d’être totalementimperméable. Le burnous est un symbolefort de l’homme amazigh; tout, depuis saréalisation jusqu’à sa possession, révèle lesvaleurs de l’homme libre. Notre objectif estde sauver de l’oubli cet emblème culturel»,nous confiera M. Soualah derrière un richeétal jonché de toutes les réalisations et pro-duits de la famille comme les huiles médici-nales, d’olive de plus d’un siècle d’âge, huilede lentisque ou encore des préparationsancestrales à base de figues sèches ou degousses de caroubier. Ainsi, c’est un vrairégal des sens et un réel voyage dans letemps qui a accueilli les invités de cette jour-née de la femme et qui n’a fait que confirmerque racines, sources et origines ne se conju-guent qu’au féminin et que la femme ruraleen est la meilleure représentante.

Katya Kaci

Vingt-deux ans après l’assassinat de AbdelkaderAlloula, le théâtre algérien se retrouve, aujourd’hui,dans une impasse non seulement en raison des diffé-rentes défaillances au niveau de la formation et de lavisibilité mais aussi de l’absence totale d’une poli-tique stable. Dernière preuve à l’appui, l’annulationdes deux festivals régionaux de Sidi-Bel-Abbès et deGuelma.

EXPOSITION

L’artisanat, l’art qui révèle la femme ruraleL e musée national du Bardo, en collaboration

avec le laboratoire de préhistoire de l’Institutd’archéologie (Université d’Alger 2), s’ouvre,

en ce début 2016, sur l’univers de la préhistoire, enexposant «L’Algérie das la préhistoire, rechercheset découvertes récentes». L’Algérie a en effetenclenché, ces vingt dernières années, d’impor-tantes recherches archéologiques préhistoriques,entreprises et réalisées par des archéologues algé-riens qui avaient pour objectifs : découvrir, rassem-bler et publier «l’information des anciennes culturesde notre pays». Une exposition, qui a pour butd’évoquer ces prospections ainsi que les décou-vertes accomplies, dont certaines ont révolutionnédes chapitres de la préhistoire algérienne, est pré-vue au musée à partir de mardi. Elle rend égale-ment hommage au travail capital de ces «explora-teurs» qui parcourent, fouillent et dévoilent afin deretracer des événements passés de l’histoire ouplutôt de la «préhistoire algérienne».

Organisée afin d’évoquer les résultats de cesdernières et plus récentes recherches, des sitespréhistoriques y seront dévoilés ; certains, décou-verts par les chercheurs eux-mêmes ; d’autres sontd’anciens gisements qu’ils continuent d’explorer.

La préhistoire algérienne se trouve ainsi proje-tée au-devant de la scène scientifique, historique etculturelle.

MUSÉE DU BARDO«L’Algérie dans la

préhistoire, rechercheset découvertes

récentes»

Page 12: D’où viennent les Stinger

TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : [email protected] - Page animée par Fadila DH.Dimanche 13 mars 2016 - Page 12

Retrouver calme et sérénité grâce au magnésiumDans le contexte actuel particulièrement

difficile, nous subissons un stress qui peutnous empêcher de mener une vie paisible.Cependant, il est nécessaire de se débarras-ser ou réduire ce stress, néfaste pour lasanté mentale et physique.

Voici quelques astuces pour lutter contrele stress :

Respirez profondément et calmement !Il faut rester dans un endroit calme loin

des influences extérieures et respirer profon-dément 5 minutes au minimum en seconcentrant uniquement sur la respirationprofonde et l’inspiration, répétez cela jusqu’àce que vous vous sentiez mieux.

Soyez actif !Le sport peut être bon pour la condition

physique et morale, la gestion efficace dustress nécessitant force et maîtrise men-tales, les exercices physiques aidant à lesréaliser. Le stress ne disparaît pas unique-ment avec les exercices physiques, maisces derniers réduisent la tension mentale etaident à s'éclaircir les idées, ce qui permetune gestion des idées d’une manière pluscalme.

Maîtrisez-vous !Quel que soit le niveau de difficulté du

problème, il a toujours une solution. Évitezles pensées négatives (ex : je ne peux rienfaire contre ce problème) puisque ces pen-sées augmentent le stress et l’impression deperte de maîtrise.

Communiquez !Partager un problème avec les autres

est un moyen d’en résoudre une bonne par-tie, puisqu’il est possible de réduire les sou-cis professionnels et avoir une vision diffé-rente des choses avec le soutien des amis,collègues et famille : les activités que vousfaites avec eux vous aident à vous détendrevu que vous riez avec eux, ce qui vous per-

met de bien dégager le stress. De même,discuter de vos problèmes avec l’un d’euxpeut aider à les résoudre.

Accordez-vous un temps de repos !Les longues heures de travail et parfois

même les heures supplémentaires signifientque vous n’avez pas de temps pour le diver-tissement. C’est pourquoi, vous avez besoind’un temps de repos, pour une vie sociale oupour pratiquer un sport. Les spécialistes desanté suggèrent de réserver deux soirées

par semaine pour des activités loin du travailafin d’éviter de faire des heures supplémen-taires.

Évitez les mauvaises habitudes !Ne vous tournez pas vers la cigarette ou

la caféine pour vous adapter et vous habi-tuer, ces fausses astuces ne permettent pasde s’adapter aux problèmes mais elles encréent des nouveaux. Si elles procurent unbien-être temporaire, elles ne font pas dispa-raître les problèmes.

Soyez positif !Il est toujours nécessaire de voir le bon

côté des choses, écrivez 3 choses qui sesont bien passées ou desquelles vous êtessatisfait à la fin de chaque journée. Les gensne se rendent pas toujours compte de cequ’ils ont : voyez le verre à moitié plein, voirles choses d'un autre angle peut vous aiderà les percevoir d’une façon plus positive.

Prenez du magnésium !Le magnésium est indispensable à la for-

mation de nouvelles cellules, il est aussireconnu pour protéger les parois des artèresde l’augmentation du flux sanguin dû austress et à l’anxiété. Le magnésium aideaussi le corps à absorber le potassium et lecalcium, en plus d’aider aux fonctions durein, des glandes surrénales, du cerveau, ducœur et du système nerveux.

Les laboratoires Magpharm mettent àvotre disposition Solyne Antistress, uneformule complète riche en magnésium etvitamines du groupe B. Un compriméeffervescent Solyne Antistress couvre100% du besoin quotidien en magnésium etvitamines B1, B6, B5. Les vitamines dugroupe B aident à maintenir une peau saineet des muscles souples en plus de procurerde l’énergie. Le magnésium aide à dimi-nuer le stress en relaxant les muscleset aussi assurer une bonne transactionde l’influx.

STRESS

PublicitéRemède contre le ronflement

et l'apnée du sommeilLa recette d’un jus naturel qui vous permettra de lutter contre ces

deux phénomènes et passer une bonne nuit :Mixez ¼ de citron, 1 morceau de gingembre, 2 pommes et 2

carottes. Buvez ce jus quelques heures avant d’aller au lit.Ce jus frais va vous aider à éliminer l’excès de mucus qui se forme

au niveau de la gorge et du nez, et qui est l’une des principales causesde l'obstruction des bronches.

En plus de vous débarrasser du ronflement, ce jus vous apporterades vitamines et renforcera votre système immunitaire.

Les bananes contre l'infarctusLes bananes sont une excellen-

te source de vitamine B6 et de vita-mine C, de fibres alimentaires et demanganèse. Mais elles contiennentaussi beaucoup de potassium, unélément qui s'est beaucoup raréfiédans l'alimentation des populationsoccidentales depuis 30 ans.

Le potassium est nécessairepour conserver une pression artériel-le normale et un bon fonctionnementdu cœur. Manger une banane (pastrop mûre) par jour peut donc aider àprévenir l'hypertension artérielle et àprotéger contre l’infarctus.

C’est une excellente nouvellepour les asthmatiques

Un peu de gingembre aiderait àsoigner l’asthme. Dans l’asthme, lesmuscles des voies respiratoires secontractent, se resserrent et gênentla respiration. Les inhalateurs utiliséslors d’une crise, bronchodilatateurs,

favorisent le relâchement desmuscles pour restaurer le passagede l’air. Le gingembre a le mêmeeffet.

Pour traiter les petites boules de graisse sous les yeuxMélangez 3 cuillères à café de

farine de maïs avec une cuillère àcafé de vinaigre de cidre. Appliquezen masque, laissez poser pendant30 minutes, puis rincez à l’eau froi-de. La farine de maïs aide à absor-ber l’excès de sébum et le vinaigrede cidre resserre les pores.

La pomme contre l'ostéoporoseLa pomme contient de la pro-

cyanidine B-2, qui joue un rôle clépour retarder les signes de vieillisse-ment, prévient l'apparition de rides etstimule la croissance des cheveux.Des chercheurs français ont décou-vert qu'un flavonoïde appelé phlorid-zine, qui se trouve uniquement dans

les pommes, peut protéger lesfemmes post-ménopausées de l'os-téoporose et peut également aug-menter la densité osseuse.

L’hibiscus, pour prévenirl’obésité

Selon la croyance, les ancienspharaons égyptiens buvaient du théd’hibiscus, appelé aussi carcadé,pour se rafraîchir. En Iran, le théd’hibiscus est utilisé pour soulagerdes problèmes occasionnels de ner-vosité et de sommeil.

Traditionnellement, on l’utiliseaussi pour fortifier le système cardio-vasculaire et respiratoire. Plusrécemment, des recherches suggè-rent que le thé d’hibiscus a d’autresavantages comme maintenir unpoids santé et bien plus encore.L’hibiscus réduit également leniveau d’acides gras libres dans lesang qui sont associés à l’obésité etau diabète de type 2.

SAVIEZ-VOUS QUE... ?Une des variétés de lalavande, la Lavandula

hybrida, est aussi reconnuepour ses propriétés «anti-

inflammatoiresémotionnelles» ? En effet,

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lorsqu'un parfum de lavandese dégage dans la salle.Dans une autre étude, lesétudiants qui hument de lalavande avant de passer unexamen ressentent moinsd'anxiété que les étudiantsqui n'en ont pas sentie.

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citrons dans l’eau froidepuis faites-les tremperdans de l’eau chaude.Verser le paquet de bicar-bonate de soude et laisserreposer pendant environune heure. Le bicarbonatenettoiera le zeste de citron,y compris les résidus pos-sibles de pesticides.

Pendant ce temps,lavez et hachez le persil enpetits morceaux. Aprèsune heure, tout mettredans une casserole etajouter trois litres d’eau.

Cuire à feu doux pen-dant 2-3 heures jusqu’à ceque vous obteniez environ1,5 litre de sirop.

Buvez une petite tassechaque matin sur un esto-mac vide. Vous aurez ainsiassez de sirop pour unequinzaine de jours.

PRÉPARATIONDE LA SEMAINE

Chères lectrices, chers lecteursJe tiens à vous remercier pour tous vos précieux mes-

sages et commentaires, extrêmement forts, qui représententpour moi bien plus que vous ne pouvez l'imaginer.

Comme vous avez pu le constater, la page Soir Santésubit, depuis le mois de février dernier, quelques change-ments. La page est, en effet, sponsorisée pour quelquetemps par les laboratoires Magpharm, leaders algériens de laphytothérapie et véritables spécialistes des médicamentsnaturels. Pour que vous restiez informés des nouveautés deslaboratoires Magpharm, ils ont choisi Soir Santé, un choixqui n’est pas du tout fortuit, pour vous offrir le meilleur de lanature, en vous proposant des produits innovants, de hautequalité qui respectent votre organisme et l’écosystème danslequel vous évoluez.

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FOOTBALLLIGUE 1 MOBILIS (22e JOURNÉE) DRB TADJENANT 0 - MC ALGER 0

Un vrai match nul !l En dépit des mauvaises

conditions climatiques, des mil-liers de supporteurs des deuxéquipes ont fait le déplacementpour assister à un match qui futà peine moyen.Les Mouloudéens, venus à

Tadjenant pour repartir avec lepoint du nul, sont arrivés à leursfins. Sous une pluie battante,l'équipe locale de Tadjenant et leMC Alger ont opté pour un sché-ma offensif, mais avec beaucoupde déchets techniques . le matchdémarre très rapidement par unepercée de Gourmi, qui aurait pufaire mouche n’était la vigilancedu gardien adverse, qui a antici-pé sa sortie.Le Mouloudia prenait la direc-

tion des opérations par des incur-sions de Aouedj et l’équipe deTadjenant tentera à son tour desoffensives qui seront annihiléespar le gardien algérois. En coursde jeu, le coach Amrouche, obli-gé d’incorporer Mokdad à laplace de Chita, souffrant suite àune intervention musclée d’undes défenseurs de Tadjenant, la

première période prend fin sur unscore vierge de zéro partout. Enseconde période, la formationlocale, nullement impressionnéepar le Mouloudia, assiégea à sontour la cage de Chaouchi . 59’,une chaude occasion de but pourle DRBT, le réserviste Chibane afailli ouvrir la marque, suite à untir croisé qui a été mal dévié par

Azzi. Les Mouloudéens laissentpasser l 'orage et forcent les

locaux au partage des points. A. A.

JSM BÉJAÏA

Fergani«poussé à ladémission»

L'entraîneur de la JSM Béjaïa AliFergani, qui a annoncé vendredi sadémission de son poste, a indiqué qu'il aété poussé à jeter l'éponge par la direc-tion du club pensionnaire de la Ligue 2Mobilis. «La position de la JSMB dans leclassement (9e) n'a rien à voir dans madécision de rendre le tablier. J'étais prêt àassumer mes responsabilités jusqu'aubout. L'on m'a plutôt poussé à la démis-sion», a déclaré Fergani à la presse à l'is-sue de son dernier match avec les Vert etRouge, soldé par une défaite sur la pelou-se de l'Olympique Médéa (2-1) dans lecadre de la 23e journée du championnatdu deuxième palier. «Certains dirigeantsont voulu m'imposer un joueur dans l'ef-fectif concerné par le match d'aujourd'hui,alors que le joueur en question ne s'estpas entraîné pendant trois semaines. Unemanière pour eux de me pousser à la sor-tie, car ils savent pertinemment que jen'allais jamais accepter que l'on s'immis-ce dans mon travail», a encore expliquéle capitaine de la sélection algérienne lorsdu Mondial-1982. Fergani, qui quitte ainsila formation de la Soummam un mois àpeine après sa nomination, s'est dit enoutre «confiant» quant aux capacités decette équipe d'éviter la relégation, surtout«après le bon visage qu'elle a montréface à l'O Médéa», le leader du cham-pionnat. Avec le départ de Fergani, laJSMB consomme son troisième entraî-neur de la saison après Amine Ghimouzet Saïd Hamouche. Les gars de «YemmaGouraya» poursuivent leur série noire enne parvenant pas à gagner pour leur hui-tième match de suite, soit depuis le débutde la phase retour. Cette énième contre-performance enfonce un peu plus le clubdans la crise, surtout qu'il n'est plus àl'abri d'une mauvaise surprise en fin desaison. Les Béjaouis pointent à la 9eplace au classement avec seulement troispoints d'avance sur la zone de relégation.

O MÉDÉA

Slimani ne jureque par le titreL'entraîneur de l'O Médéa Sid Ahmed

Slimani, dont l'équipe a fait un grand pasvers l'accession en Ligue 1, a indiquéqu'il était confiant en les capacités deson équipe de «terminer le championnatà la première place» et de ne pas secontenter de la montée. «Je vais êtreexigeant envers moi-même et mesjoueurs. Je ne veux pas me contenter del'un des trois tickets d'accession, je viseégalement le titre de champion de laLigue 2», a déclaré Slimani à l'APS.«Pour ce faire, nous devons continuersur ce rythme en redoublant d'effortspour garder notre place actuelle de lea-der. Les joueurs doivent gérer match parmatch», a-t-il ajouté. L'OM a repris lescommandes de la Ligue 2 grâce à sa vic-toire à domicile contre la JSM Béjaïa (2-1), vendredi dans le cadre de la 23e jour-née, une victoire par laquelle les gars du«Titteri» se sont rachetés de leur défaitesur le terrain du CA Batna (2-0), leurdauphin actuel, lors de la précédentejournée. «On se devait de vite renoueravec la victoire, je suis donc très satisfaitde la réaction de mes joueurs. J'espèrepoursuivre sur cette lancée pouratteindre notre objectif», a encore dit lepatron technique de l'OM qui avait rejointMédéa en début de saison en remplace-ment de Youcef Bouzidi, actuellement auNA Hussein Dey (Ligue 1, Algérie). LesRouge et Bleu disposent de neuf pointsd'avance sur le quatrième le Paradou ACavant sept journées de l'épilogue. Lestrois premiers au classement accèdenten Ligue 1 à l'issue du championnat.

COUPES AFRICAINES INTERCLUBS

L’ES Sétif et le CS Constantine en conquêteL'ES Sétif, qui traverse une

conjoncture difficile sur le plannational, sera mise à rude épreu-ve pour son entrée en lice dansla Ligue des champions lorsqu'el-le affrontera l'Etoile du Congo àBrazzavil le aujourd’hui, toutcomme le CS Constantine quin'aura pas la tâche moins facilesur la pelouse des Nigérians deNasarawa en Coupe de laConfédération (CAF). LesSétifiens, qui restent sur une éli-mination à domicile en quarts definale de la Coupe d'Algérie etune défaite en déplacement enchampionnat, espère rectifier letir dès son premier match conti-nental de la saison. Mais leurdéplacement vers la capitale

congolaise ne s'était pas effectuédans les meilleures conditions.Outre les répercussions néga-tives des deux derniers échecssur le moral des joueurs, l'effectifde l'Aigle noir est parti avec seu-lement 17 joueurs dont trois gar-diens de but. A l'Entente, l'onmise néanmoins sur l'expérienceafricaine d'un bon nombre dejoueurs de l'effectif qui a rempor-té la Ligue des champions 2014,encore fidèles à la formationd'Aïn El-Fouara. Les protégés del'entraîneur suisse, Alain Geiger,plus que jamais sous pression,savent pertinemment qu'il restedésormais cette compétit ioncontinentale pour sauver leur sai-son, après avoir perdu leur titre

de champion d'Algérie. Un résul-tat positif s'impose donc lors decette première manche des sei-zièmes de finale. Pour sa part, leCSC, qui a repris du poil de labête sur le niveau national aprèsune première partie de saisontrès difficile, espère poursuivresur la même lancée. Le club dela ville des Ponts suspendus, quiest à sa troisième participationafricaine, table sur un résultatprobant à Abuja avant de rece-voir son adversaire nigérian aumatch retour. «Notre équipe aeffectué le voyage au Nigeriaavec l'intention de repartir avecun bon résultat, en dépit desnombreuses défections aux-quelles on doit faire face. Notre

mission sera délicate d'autantque le match se jouera dans desconditions difficiles, nous devonsgérer à notre manière cette pre-mière manche», a aff irmé àl 'APS l 'entraîneur adjoint duCSC, Mounir Zeghdoud resté àConstantine pour des raisonsadministratives. Exempt du tourpréliminaire, le CSC a hérité desNigérians de Nasarawa qui ontpassé l'écueil des Sénégalais deGénération Foot (aller 2-1, retour0-0). «Pas moins de sept joueursmanqueront à l'appel, il s'agit deMellouli et Cherfa non qualifiés,alors que Remache, Aksas,Anane, Bellakhdar et Meghnisouffrent de diverses blessures»,a ajouté Zeghdoud.

IL A DÉJÀ FAIT PARTIE DE L’EN U20 COACHÉE PAR JEAN-MARC NOBILO

Farid Boulaya (Clermont) déclare sa flamme pour les Vertsl Le Franco-Algérien Farid

Boulaya, révélation cette saisonavec Clermont (Ligue 2,France), n'a laissé aucun doutequant à son choix de la sélec-tion première de football pourlaquelle il souhaite jouer àl'avenir. «Si un jour je suis sélection-

né, je jouerai pour l'équipe natio-nale d'Algérie. J'aime mon pays,mes parents sont de là-bas. J'yallais souvent en vacances, c'estun choix évident», a déclaréBoulaya sur le site spécialisé

Foot Mercato. Le joueur de 23ans a été déjà sélectionné avecl'équipe nationale algérienne desmoins de 20 ans lorsqu'elle pré-parait la Coupe d'Afrique de sacatégorie en 2013, mais il n'apas pris part à la phase finaledisputée en Algérie. Par ailleurs,Boulaya a affirmé qu'il comptaitrester avec son club la saisonprochaine s'il venait d'accéder enLigue 1 française de football mal-gré l'intérêt que lui accordent plu-sieurs écuries françaises et euro-péennes. «Comme toutfootballeur de Ligue 2, j’aimerais

bien jouer en Ligue 1 un jour.Mais, je ne m’occupe pas de cequi se dit. Je laisse ça à mesagents et je me concentre sur leterrain. I l reste encore neufmatchs, on a une bonne place àaller jouer. Si je monte avecClermont, je resterai ici», a-t-ildit. La presse locale évoquedepuis quelque temps un réeldésir de l'AS Saint-Etienne et deLille OSC, tous les deux évoluanten Ligue 1, de s'attacher les ser-vices du joueur de 23 ans aprèsses brillantes prestations avecClermont qu'i l a rejoint l 'été

passé en provenance d'Istres(National-France). Boulaya, quicompte six buts et trois passesdécisives en championnat cettesaison, estime en outre qu'il doitêtre «plus efficace». «En termesde statistiques, je dois marquerplus et faire marquer plus. Memuscler et être encore plusinvesti dans le travail défensifsera aussi important. Mes quali-tés sont la technique, lesdribbles, ma qualité de passe etla percussion», confesse encorele milieu offensif, utilisé égale-ment sur les deux ailes.

Lotfi Amrouche (entraîneur du MCA) : «Nous avons joué faceà une bonne équipe de DRBT, très bien organisée, avec d'excel-lentes individualités, le point glané aujourd’hui en déplacement nousa permis de continuer sur une série de résultats positive, bien quenous ayons fait le déplacement pour gagner.»

Liamine Boughrara (entraîneur du DRBT) : «Je suis très déçupar ce nul, j’estime qu’on pouvait faire mieux, on a manqué terrible-ment de chance, mes joueurs étaient moins concentrés dans la der-nière touche, le MCA était bien regroupé, leur défense a bien gênénos attaquants, la pluie aussi a rendu la surface de jeu moins pra-tique.» A. A.

DÉCLARATIONS

LIGUE 2 MOBILIS (23e JOURNÉE)USMM HADJOUT 1 - USM BEL-ABBÈS 1

La formation de Hadjout a été tenue en échec sur son terrain parl’USMBA (1-1). Ce sont les locaux qui ont ouvert le score à la 24’par le biais de Zitouni, quelques minutes plus tard, Meghout a remisles pendules à l’heure à la 32’ s.p. A. A.

RC RELIZANE 1 - NA HUSSEIN DEY 3

Les Nahdistes en concurrentsLe RCR recevait sur son terrain fétiche de Tahar-Zoughari le NA

Hussein Dey. Les deux équipes se sont quittées sur le score de 3 buts à1 en faveur des visiteurs. Les Sang et Or étaient les premiers à ouvrir lamarque à la 23', par l’entremise de Mokhtar, ancien joueur du RCR, cemême attaquant du NAHD double la mise à la 52’. Après avoir aggravéla marque, les Nahdistes optent pour la prudence alors que les locauxenchaînent les offensives et obtiennent un penalty à la 66’, la sentenceest transformée avec succès par Bourdim. Au moment où le RCR cher-chait à niveler la marque, les capés du duo Bouzidi-Dziri réussissent àmarquer un troisième but à la fin du temps réglementaire par Drifel, butsynonyme de victoire. A. A.

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FOOTBALLYASSINE BENZIA AU JOURNAL LE MONDE :

«La venue d'autres binationauxne peut être que positive»

l Le nouvel attaquant de lasélection algérienne de football,Yassine Benzia, a estimé que lavenue d'autres jeunes binatio-naux ne sera que «positive» pourles Verts, dans une interview hierau journal le Monde. «Porter le maillot vert est une

fierté pour moi. Tous ces jeunesqui vont arriver [le Bordelais AdamOunas et le Monégasque FarèsBahlouli sont notamment courtiséspar la Fédération algérienne], çane peut être que du positif pour lasélection», a-t-il expliqué, ajoutantque ce sont des talents qui «nepeuvent que nous renforcer» et«feront les beaux jours del’Algérie». Pour sa décision de rejoindre

l'Equipe nationale (EN), il a avouéqu’elle «fait aujourd’hui la fierté detoute (sa) famille». «C’est un choixdu cœur, une décision logiquefinalement, même si j’y ai longue-ment réfléchi», a-t-il dit, précisantqu’il devait attendre le «momentopportun». L’attaquant de 21 ansévoluant en Ligue 1 sous les cou-leurs de Lille a dit se sentir «prêt»après avoir acquis «une vraie légi-timité» grâce à une «maturité»dans le jeu. Faisant fi des critiques à son

égard pour son choix, Benzia aindiqué qu’il avait confiance en sapersonne. «Je crois en moi.J’aurais très bien pu attendre mon

tour en équipe de France, j’auraispu avoir ma chance malgré la pré-sence de grands attaquantsdevant moi. Je suis ambitieux et laconcurrence ne m’effraie pas. Il yen aura aussi en sélection algé-rienne». La nouvelle recrue deChristian Gourcuff a exprimé, parailleurs, son enthousiasme d’évo-luer en équipe nationale aux côtésd'éléments qui «cartonnent» enclubs comme Sofiane Feghouli(Valence), Riyad Mahrez(Leicester) et Islam Slimani(Sporting Lisbonne), les qualifiantde «superbes joueurs». «J’enconnais déjà pas mal : j’ai eu unesélection avec Nabil Bentaleb

(Tottenham) en équipe de Francejeunes, j ’ai joué avec MehdiZeffane, Rachid Ghezzal et IshakBelfodil à Lyon. Et, au téléphone,Faouzi Ghoulam (Naples) puisYacine Brahimi (Porto) ne m’ont ditque du bien de la sélection. Nousavons des talents et un bon sélec-tionneur, un vrai potentiel», a-t-ilestimé. A propos du sélectionneurde l’EN, le Français ChristianGourcuff, Yassine Benzia a affirméque «ce sera un honneur d’êtreentraîné par un coach reconnu, quiprône un style de jeu qui colleavec nos aptitudes», adressant àl’occasion «un message d’humili-té» aux supporters algériens pour

leur promettre qu’il allait «travaillerdur pour marquer le plus possibleet porter haut le maillot vert». Pour rappel, la Fédération algé-

rienne (FAF) avait annoncé lundidernier la qualification de Benziapar la Fédération internationale defootball (FIFA) pour jouer avec lesVerts. Le joueur formé au sein del'Olympique Lyon (France) devraithonorer sa première convocation àl'occasion de la double confronta-tion contre l'Ethiopie (le 25 mars àBlida et le 29 mars à Addis-Abeba,ndlr) dans le cadre des 3e et 4ejournées des qualifications de laCoupe d'Afrique des nations CAN-2017 au Gabon.

VOLLEY-BALL :CHAMPIONNAT UNE AMESSIEURS (2e PHASE

GROUPES E ET F9e JOURNÉE)

Un (autre)round

tranquilleRetour sur scène des clubs de

l’élite nationale masculine de vol-ley-ball. Une semaine après l’ac-tion de boycott décrétée pourcontester l’article 6 du décret exé-cutif n° 15-74 du 16 février 2015qui prévoit des sanctions pénalescontre tout responsable de clubqui verserait des indemnités à unathlète, le jeu à six a repris du ser-vice ce week-end avec le déroule-ment de la 9e journée dans lesgroupes E et F. Un round qui a étémarqué par la victoire logique duGSP, leader de poule E, à El-Kseur, la lanterne rouge. LesPétroliers conservent ses cinq uni-tés d’avance sur le MBB, difficilevainqueur face au PO Chlef. Lechoc des outsiders entre leNRBBA et l’Etoile de Sétif estrevenu aux Bordjiens qui parta-gent, désormais, la 3e loge duclassement avec les Sétifiens. Cesdeux teams sont suivis par l’EFAïn Azel qui a pris le meilleur surEl-Milia. Dans le groupe F, leschoses ne sont plus compliquéespour les favoris. Aussi bien le lea-der du WAT que son dauphin duNCB ont réussi leur sortie respec-tive à Blida et Sétif. Les deuxautres rendez-vous de la journéeont le succès attendu des gars deMetlili et de Laghouat face respec-tivement à M’sila et Rouiba.

Résultats et classementsGroupe EO. El Kseur-GS Pétrolier 0-3 NRBB Arréridj-Etoile Sétif 3-1 EF Aïn Azel-OMK El-Milia 3-1 MB Béjaïa-PO Chlef 3-2

Classement (tous 8 matchs joués)Pts

1. GS Pétrolier 23 2. MB Béjaïa 18 3. Etoile Sétif 14 --. NRBB Arréridj 14 5. EF Aïn Azel 10 6. OMK El-Milia 08 7. PO Chlef 06 8. O. El Kseur 03 NB : la poule E est composée des1ers et 2es du classement de chaquegroupe à l'issue de la 1re phase. La8e journée n'a pas été jouée en rai-son du boycott des joueurs.

Groupe FIB Metlili Chaânba-RC M’sila 3-2 ITR Sétif-NC Béjaïa 2-3 MCB Laghouat-WO Rouiba 3-0 ASV Blida-WA Tlemcen 1-3

ClassementPts J

1. WA Tlemcen 21 8 2. NC Béjaïa 17 8 3. MCB Laghouat 16 8 4. ASV Blida 14 8 5. ITR Sétif 12 9 6. WO Rouiba 8 8 7. IB Metlili Chaânba 6 9 8. RC M’sila 5 8 NB : la poule F est composée des3es et 4es du classement de chaquegroupe à l'issue de la 1re phase. La8e journée n'a pas été jouée en rai-son du boycott des joueurs,excepté le match entre l'IB MetliliChaânba et l'ITR Sétif (3-1).

L’ENTRAÎNEUR D'AL-SADD FAIT DÉJÀ L’ÉLOGE DE SON ATTAQUANT ALGÉRIEN

Bounedjah, un but qui en promet d’autresl L’international algérien d’Al-

Sadd, Baghdad Bounedjah, a signévendredi son premier but dans lechampionnat du Qatar. Une réalisation qui a offert un

succès inespéré pour le club coa-ché par le Portugais Ferreira. Grâceà cette victoire Al-Sadd conserve sa4e position au classement (39points) juste derrière Al-Djich (3eavec 40 points) et Lekhwiya (2eavec 41 points) de Djamel Belmadiqu’il devrait accueillir dimanche pro-chain lors de la 22e journée de laQSL. Bounedjah, qui effectuait sadeuxième apparition sous le maillotd’Al-Sadd a été incorporé en coursde match, a profité d’un service del’ex-vedette du Barça, XaviHernandez pour signer l’unique butde la partie (80’). A l’issue de la ren-contre, l’ancien buteur de l’ESSahel a tenu à reconnaître que «cebut est tombé à point nommé.J’étais impatient de découvrir le

championnat qatari et reprendregoût à la sensation du buteur. Jesuis content pour moi et mon équi-pe qui a fini par s’imposer aujour-d’hui», a-t-il affirmé. Bounedjah dit,par ailleurs, qu’il n’est qu’à «80% deses moyens. Je devrais redoublerd’efforts pour atteindre mon réelniveau et participer activement àoffrir à mon club d’autres buts et

d’autres victoires», estimant enfinqu’un «grand travail m’attend pouraméliorer mon rendement individuelet une meilleure harmonie avecmes coéquipiers.» De son côté,l'entraîneur d'Al-Sadd, JuasapeFerreira, a mis l'accent sur l'impactpositif du but inscrit par BaghdadBounedjah «sur le joueur et l'équi-pe», lors de la victoire face à Al

Kharaitiyat (1-0). «Bounedjah est àféliciter pour son but qu'il a réalisépour seulement sa deuxième sortieavec nous. Cette réalisation a un impact

psychologique positif sur le joueuret sur l'équipe en général», a décla-ré le coach portugais en conférencede presse d'après-match.«Bounedjah est aussi récompensépour les grands efforts fournis aucours des deux dernièressemaines», a-t-il ajouté. Bounedjahétait inactif depuis novembre 2015à cause d'une blessure à une che-ville, contractée en finale «retour»de la Coupe de la ConfédérationAfricaine de football (CAF) avec sonex-club, l'Etoile du Sahel (Tunisie). Une blessure assez grave,

ayant nécessité son passage sur lebillard, quelques heures après lematch. Il avait repris l'entraînementcollectif avec Al-Sadd mi-février der-nier, après une longue rééducation.

ATHLÉTISME - CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE CROSS-COUNTRY À YAOUNDÉ

L’Algérie à la 6e place par équipesLa sélection algérienne d’athlé-

tisme, qui a pris part au 4eChampionnat d’Afrique de cross-country qui s’est déroulé hier,samedi 12 mars, à Yaoundé, auCameroun, a terminé à la 6e placeau classement par équipe sur 28sélections participantes, alors quela DTN tablait sur les 4 premièresplaces, notamment pour les juniorsgarçons. «C’est une place plus oumoins correcte au vu des condi-

tions dans lesquelles la délégationalgérienne s’est déplacée àYaoundé. Après un voyage haras-sant dont plus de 12 heures d’at-tente à l’aéroport d’Istanbul et 12autres dans les airs, il ne fallait pass’attendre à de très bonnes perfor-mances, nous a indiqué le chargéde la commission de la communi-cation de la Fédération algérienned’athlétisme (FAA). Nos athlètessont arrivés jeudi, tard dans la nuit.

Il fallait s’inquiéter sur leur forme ;eux qui n’avaient pas le tempsd'une récupération nécessaire pources championnats d’Afrique, quali-fiés de mini-championnat dumonde ». Devant de grands cou-reurs africains, les Algériens ontréussi toutefois à se classer dansle top 30. Ainsi, chez les juniorsgarçons, Ahmed-Kenzi Saïdia aterminé 24e devant Hasni Si Youcef(31e), Souheil Hanfoug (32e), Daïa-

Eddine Berimi (33e), AbdelatifTaoui (35e) et Abdellah Khelidj(40e). Chez les séniors garçons,Merbouhi Mohamed est arrivé à la27e position alors que Nawel Yahi,chez les séniors dames, a terminéla course à la 17e position. Desrésultats jugés globalement hono-rables par les observateurs au vudes conditions du déplacementdes athlètes algériens.

Ah. A.

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CYCLISMEGRAND TOUR D’ALGÉRIE (2e ÉTAPE)

L’Algérien Adil Barbaris’impose au sprint

l C’est sous un froid decanard que la deuxième étapedu Tour cycliste internationalde Blida a été disputée ven-dredi dernier sur un parcoursde 136,9 ki lomètres oùl‘ascension du col de Djebabra,à 40 kilomètres du point dedépart, a mis à rude épreuveles 70 coureurs en lice.

Et c’est pour la première foisqu’un Algérien remporte uneétape de ce grand Tourd’Algérie de cyclisme même sicelui-ci a couru sous le maillotde l’équipe de Nasr Dubaï. Ils’agit du tonitruant Adil Barbariqui a fait montre, sur la ligned’arr ivée, de beaucoup depugnacité pour ne laisser aucu-ne chance à ses deux parte-naires de l ’échappée, soncoéquipier et non moins omni-présent Luc Wackerman etl ’Erythréen Aron Debretsion,classé mei l leur gr impeur decette étape.Remportant à bras-le-corps le finish, Adil Barbaris ’est montré f ier commeArtaban. Et il avait bien raisonde l’être du fait qu’il est arrivé à

s’ inscrire au panthéon de lapetite reine d’autant qu’elle futdisputée sur son territoire etsous les applaudissements deses concitoyens. Quant à LucWackerman, celui qui a rempor-té la 1re étape du Tour cyclisteinternational de Blida et troisiè-me de cette étape, il a conservéson maillot jaune après avoircumulé sept v ictoires. AronDebretsion, classé deuxièmelors de cette épreuve s’est vudraper du maillot à pois que luia endossé Amar Medjbeur,directeur de la distribution deBlida. Il faut dire que durant 3h22’34’ ’ de combativi té et demordant, les athlètes de cette 6eédition du grand Tour internatio-nal de cyclisme et la caravanequi les a suivis, sont arrivés àfaire du vélo un attrayant spec-tacle sportif pour le grand bon-heur des Blidéens, connus pourleur amour à cette discipline.

A noter que le Tour cyclisteinternational de Blida aura pourdernière étape Blida-Tipasa-Chréa où l'arrivée se déroulerasous les flocons de neige.

M. Belarbi

BASKET-BALL :COUPE D'ALGÉRIE

SENIORS-GARÇONS(TIRAGE AU SORT DES

8es DE FINALE)

Le PS El-Eulmaqualifié d’officepour les quarts

de finaleLa Fédération algérienne de basket-

ball (FABB) a effectué le tirage au sortdes 8es de finale de la Coupe d’Algérieséniors-garçons, en marge de l’assem-blée générale ordinaire, vendredi ausiège du Comité olympique algérien(COA). La FABB a également procédépar la même occasion au tirage au sortdes quarts de finale. Les rencontresdes 8es de finale sont par ailleurs pro-grammées pour le 29 mars sur des ter-rains qui seront désignés ultérieure-ment par la FABB alors que la date dudéroulement des quarts de finale n’estpas encore arrêtée. A préciser que lePS El-Eulma est qualifié d’office pourles quarts de finale après le forfait duMOO Ouargla et de l’OMS Miliana. LePSE, qui devait affronter le vainqueurde cette rencontre des 16es de finale,jouera face au vainqueur de la ren-contre COBB Oran-GS Pétroliers des8es de finale.

Ah. A.

Programme des 8es de finale(29 mars 2016)

Match 1 : MS Cherchell-AB SkikdaMatch 2 : RC Constantine-NB Staouéli Match 3 : COBB Oran-GS PétroliersMatch 4 : O Batna-US Sétif Match 5 : NA Hussein-Dey-USM Blida Match 6 : CRB Dar El-Beida-WABoufarikMatch 7 : IRBB Bou-Arréridj-USM Alger *PSE qualifié

Programme des quarts de finaleVainqueur match 1 - vainqueur match 5Vainqueur match 3 - PS El-EulmaVainqueur match 7 - vainqueur match 2Vainqueur match 4 - vainqueur match 6

SUPERDIVISION A(23e JOURNÉE)

Le NB Staouélis’impose

devant le NAHDEn accueillant vendredi après-midi

le NA Hussein-Dey en match avancéde la 23e journée de la Superdivision A,le NB Staouéli a réussi à s’imposer parun tout petit point (65-64) au coup debuzzer final.

Une victoire qui a fait exulter lesquelques dizaines de supporters del’équipe des Dauphins présents à lasalle omnisport de Staouéli. Et pour-tant, après la domination des locauxlors des deux premiers quarts-temps(18-11 et 37-36), les Sang et Or ontréussi à renverser le score (52-56), lorsdu 3e quart-temps avec quatre pointsd’avance avant que le NBS ne revien-ne à la marque à quelques minutes dela fin de la rencontre et s’imposer par65 à 64.

Pour Amine Benramdane, joueur etentraîneur-adjoint du NBS, ses cama-rades ont cru jusqu’à la fin. «On a réali-sé une belle partie durant laquelle on aimposé notre rythme, notamment lorsdes deux premiers quarts-temps. LeNAHD a tenté de renverser la vapeur,mais on y a cru jusqu’à la dernièreminute pour remporter la rencontre», a-t-il déclaré.

Ah. A.

BOXE : TOURNOI AFRICAIN QUALIFICATIF AUX JO-2016

Les Algériens fixés sur leurs adversairesl Les 10 boxeurs algériens

engagés dans le tournoi qualifica-tif aux Jeux olympiques-2016 (JO-2016) sont désormais fixés surleurs adversaires, à l'issue du tira-ge au sort effectué vendredi àYaoundé (Cameroun) qui accueillela compétition jusqu'au 19 mars.

C'est Réda Benbaâziz (60 kg)qui est monté en premier sur lering, hier, en affrontant au 2e tourpréliminaire l'Ougandais SulaïmanSegawa qui a battu vendredi leBotswanais Kabelo-StephanBagwasi. Il devait être suivi parMohamed Grimes (+91 kg) quisera opposé au Congolais ArdiDa-Slyvia Ndembo avant un éven-tuel choc face au MarocainMohammed Arjaoui, demain enquarts de finale. Aujourd’hui, c'estau tour de Zoheïr Keddache (69kg) de faire ses débuts dans cetournoi préolympique en ayant enface de lui le Béninois JustinHounkpevi. De son côté, ZoheïrToudjine (49 kg), exempt du pre-mier tour, croisera les gantsdemain avec le vainqueur de laconfrontation d’aujourd’hui entre leCapVerdien David-Daniel de Pinaet le Camerounais FotsalaSimplice. Le même jour (lundi,ndlr), Fahem Hamachi (56 kg)aura rendez-vous en quarts definale avec le Béninois Aliou-Clement Loko, les deux boxeursayant été exemptés du tour préli-minaire. La journée du 15 mars(mardi) verra l'entrée en lice destrois derniers représentants algé-riens chez les messieurs, à savoirMohamed Flissi (52 kg),Abdelhafid Benchabla (81 kg) etChouaib Bouloudinat (91 kg),épargnés tous de la «corvée» dutour préliminaire. Dans la catégo-

rie des 91 kg, Bouloudinat rencon-trera en 1/4 de finale le vainqueurdu combat Laguerre Evariste(Centrafrique) - Arnold AkaniPhuzi (Afrique du Sud). Pour sapart, Benchabla se mesurera auSeychellois Jean-Jovette NicoleJude qui a sorti au tour préliminai-re le Capverdien Borges Lopes,tandis que Mohamed Flissi,médaillé de bronze aux champion-nats du Monde-2015, trouvera sursa route le gagnant du combatSimon Mulinge Nzioki (Kenya) -Muyideen Oyakojo (Nigeria). Chezles dames, la Fédération algérien-ne de boxe (FAB) a engagé deuxpugilistes, à savoir ElhemMekhaled (57-60 kg) et SouhilaBouchene (48-51 kg). Les deuxont été exemptées du premier touret feront leur entrée en compéti-tion mardi. La première en quartsde finale contre la MozambicaineJose-Angela Augusto et la secon-de face au vainqueur du combat

devant opposer la GhanéenneQuaye Ramatu et laCamerounaise Christine-AkoaBengono, prévu aujourd’h. LeDirecteur technique national(DTN) de la FAB, MouradMeziane, avait annoncé avant ledépart pour Yaoundé que l'instan-ce fédérale tablait sur «4 à 5»qualifications à Rio-2016 à l'issuede ce tournoi, sachant que deux

boxeurs algériens — AbdelkaderChadi (64 kg) et Lyes Abbadi (75kg) — ont déjà composté leur billetpour les JO-2016 grâce à leurclassement à l'Aiba-pro Boxing(APB) pour le premier et la WorldSeries of Boxing (WSB) pour lesecond. Le tournoi préolympiquede Yaoundé enregistre la partici-pation «record» de 272 pugilistesreprésentant 39 pays.

HANDBALL : COUPE D’ALGÉRIE SENIORS-DAMES (8es DE FINALE)

Deux forfaits et des constantes !Pas de grandes surprises à l’is-

sue de ces huitièmes de finale dela Coupe d’Algérie seniors-damesdisputées vendredi. Le GSP et leHCBEB opposés respectivementau HHB Saïda et l’OJSConstantine n’ont rencontré aucu-

ne résistance, s’assurant une qua-lification attendue aux quarts definale. Un sésame égalementdécroché par les filles du FSConstantine et du CHBBachdjarah, très inspirées devantle HC Mila et l’IRF Oran. Deux

matchs n’ont pas eu lieu à l’occa-sion de ce tour. Il s’agit des ren-contres ESFOR Touggourt ASFAKConstantine et JS Awzellaguen-HBCF Arzew, les Constantinoiseset les filles de la cité gazièren’ayant pas effectué le déplace-ment respectivement à Djelfa etBarika. Des forfaits qui en disentlong sur le malaise qui secoue lapetite balle en Algérie. M. B.

RésultatsHHB Saïda-GS Pétrolier 17-22FS Constantine-HC Mila 25-20CHB Bachdjarah-IRF Oran 33-17OJS Constantine-HBC El-Biar 19-25ESFOR Touggourt-ASFAK Constantine (forfait de l’ASFAKC)JS Awzellaguen-HBCF Arzew (forfait du HBCFA)NRF Constantine-CR Didouche-Mourad 16-31MG Oued Tlélat-HBC Gdyel 28-30 (a.p.)

Programme des quarts de finaleGS Pétrolier-FS ConstantineCHB Bachdjarah-CRD MouradHBC El-Biar-JS AwzellaguenESFOR Touggourt-HBC Gdyel

Luca Wackermann remporte l'étape de ChréaLuca Wackermann s'est encore distingué dans le Tour cycliste interna-

tional de Blida en remportant, hier (samedi), l'étape de Chréa d'une lon-gueur totale de 131 kilomètres, parcourue en 3 h 16' 27". C'est au sprintfinal qu'il a gagné cette épreuve, en laissant derrière lui ses deux coéqui-piers rwandais, Byukusenge Patrick et Areruya Joseph. A noter qu'en rai-son des mauvaises conditions atmosphériques, la 3e étape a été écourtéede 7 kilomètres puisque l'arrivée a été tracée à Béni Ali et non à Chréacomme prévu initialement. Même le titre du Grand prix de la montagne aété annulé d'où le maillot à pois reste conservé par l'Érythreen MéhariTestatsion. Il importe de signaler que le titre de meilleur coureur algérienrevient au jeune athlète Bouchelaghem Abderrahmane. Enfin, LucaWackermann conserve son maillot jaune et a endossé le maillot rouge demeilleur sprinter. M. Belarbi

Page 16: D’où viennent les Stinger

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 13 mars 2016 - PAGE 17

[email protected]

1) Portez des vêtementscoupés près du corpsToutes les coupes près ducorps vous aideront à garderla chaleur. Il est doncpréférable de choisir dessous-pulls ou petitsdébardeurs moulants àplacer en dessous de vospulls et chemises. Lescoupes près du corps vouspermettront de garder lachaleur beaucoup plus queles coupes amples.

2) Superposez lescouches de vêtementsVoilà le meilleur moyen derester bien au chaud .Accumulez les couches devêtements, partez d’unsous-pull, ajoutez unechemise en coton pour sespropriétés isolantes, etenfilez ensuite un pull enangora ou en mohair. Si vous portez une robe,ajoutez un pull fin en

cachemire par-dessus etcomplétez avec un cardiganou une veste dans unematière douce au-dessus.Portez un sautoir fin pourallonger la silhouette.

3) Portez un collant en plusQue vous soyez en pantalonou en collant, doublez votrecollant en dessous de votretenue afin d’avoir pluschaud. Que vous portiezvotre jean ou un pantalon enlaine, enfilez un collantopaque noir, voire un peu

plus épais en laine endessous de votre pantalon.Choisissez un collant danslequel vous vous sentez àl’aise, plutôt trop grandqu’un peu juste afin de nepas être confinée et éviterde le filer.

4) Pensez aux écharpesXXLAfin de personnaliser votremanteau, pensez auxécharpes et étoles.Mélangez les textures enjouant sur des tissusdifférents comme la soie et

la laine, Non seulementvous allez vous créer unstyle particulier, mais vousallez aussi doubler levolume de tissu autour devotre cou et donc avoir pluschaud ! Pour conclure, uneastuce santé qui a fait sespreuves : buvez beaucoupd’eau, de tisanes, de thésautant que lors des saisonschaudes pour lutter contre lefroid et les rhumes. Ceciaidera à éliminer les toxineset à hydrater votre peau quia tendance à vite devenirsèche l’hiver.

Une nouvelle étude aaffirmé que laconsommation des poissons

gras tels que thon etsardine réduirait les risquesd’infection par des

problèmes d'infertilité.Les poissons gras sont lespoissons bleus : hareng,sardine, saumon, thon. Ilsne sont d'ailleurs pas si grasque cela, avec de 5% à12% de lipides, l'équivalentd'un steak ou d'une côte deveau. Ils présententl'énorme avantage decontenir des quantitésimportantes d'acides graspolyinsaturés de typeoméga 3, acides grasessentiels qui, consomméssuffisament, contribuent à lacroissance et au bonfonctionnement du cerveau,des yeux, des nerfs etpréviennent de nombreusesmaladies comme lesmaladies cardiovasculaires,les maladies inflammatoireset autres. En plus de cesvertus qui ne sont plus àprouver, la consommationde ce genre de poissonsréduirait les risquesd’infection par la maladie dela muqueuse de l'utérus, quiattaque les femmes, commecause principale del’infertilité.

Crème renverséeau caramel

1/2 litre de lait, 100g de sucre, 4 œufs,1 c. à café de vanille liquide

Pour le caramel : 50g de sucre, jus de citron

• Préparer le caramel. Faire fondre le sucre avec un peud’eau et quelques gouttes de jus de citron jusqu’à qu’ildevienne caramel.• Arrêter l’ébullition et ajouter 1 cuillerée à café d’eaufroide.• Verser le caramel dans les moules et laisser durcir.• Mettre à bouillir le lait et la vanille.• Faire blanchir les œufs et le sucre.• Verser le lait sur le mélange œufs/sucre.• Passer le mélange au chinois, écumer.• Remplir les moules et cuire au bain-marie à 180°cpendant 40 minutes.

La caféine étant une molécule de petitetaille, il a été prouvé qu'elle traverse labarrière placentaire et s'accumule dansl'organisme du fœtus. Chez ce dernier, lademi-vie de la caféine est de 150 heures !Si vous êtes enceinte et que vous buvez ducafé très fréquemment, la caféine va doncs'accumuler chez le fœtus. Ce dernier vasubir un retard de développement(prématurité, poids réduit à la naissance).

Quichemaraîchère1 pâte feuilletée, 1 courgette,

2 tomates, 4 œufs, champignons,1 pot de crème fraîche, gruyère,

huile d'olive, sel et poivre

Peler et couper la courgette enrondelles ainsi que les tomates et leschampignons et les faire revenir dansune poêle avec un peu d'huile d'oliveet laisser réduire pendant quelquesminutes. Etaler la pâte dans un grandmoule à quiche, y déposer leslégumes. Mélanger dans une terrineles œufs avec la crème et versez-lessur les légumes, saupoudrer d'un peude gruyère râpé, enfourner et laissercuire au four pendant 40 min environ.

HIVER

Comment s’habillerquand il fait froid

Les poissons gras protègent contre l’infertilité des femmes

INFO Le citron : excellent

pour digérerNe criez pas au miracle, le citron ne vousfera pas maigrir. Toutefois, il aidel’organisme à mieux digérer et à sedétoxifier. Le matin, consommer le citronactive la sécrétion de la bile et prépare lefoie à bien digérer ce que l’on vaconsommer pendant la journée.Quant à l’acide citrique qu’il contient, ilaide à mieux dégrader les graisses et lesprotéines. Le citron est donc un allié dechoix grâce à ses vertus digestives etdétoxifiantes pour l’organisme.

Le café et la grossesse

Phot

os :

DR

Page 17: D’où viennent les Stinger

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de neuf types de robinets.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Une robinetterie générale»

1- A CLAPET

2- A SOUPAPE

3- A TOURNANT

4- A PISTON5- A MEMBRANE6- A PAPILLON7- D’INCENDIE

8- A BOISSEAU9- A OBTURA-TEUR DÉFOR-MABLE

MOT RESTANT = ARROSAGE

E S S I O B A E I D N EA U A O B T U R A T E CA C L A P E T A S O U NS I P U R IT A A P D DO R T A E NN R N P F OA O A N R U O T A E O LM S A G E E L B A M R LE M B R A N E A P A P I

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

A L A B A M A - T R I A N G L EF I N E - A V O U E R - G I A PF E S - C R - D E A - P I - V IE R - T O I L E S - L A - R E TC - P R U N E S - S I N A T R AT O U A R E G - E E - I N A - PI R R I T E - E T R I E R - M HO N - R E - B R A V E R - G U EN A G E - B A - N I L - F E R S- I E - E N G A G E - C A L I -E T - E T A G E S - P O - A E RD - E P I - I R - L A - P I L EW A C - R I O - M A I R E S - SI D O L E S - H A M E A U - T SN O - A S - V E N I N S - G R EV R A C - C O T O N S - M A I NA A R - V O I R I E - P I V O TN I - C O U L E R - G E N E S -

D - N O T R E S - D O T E S - PE C O U R T E - D E L I E - T RR O I - E E - R A B A T - R E ES U R E S - F A - U N - S E R FA D E N - B I D E T - F E R M ER E T - C A L I N - P E T - E R- S - C O R A N - M A L I N - ES - A R - D S - N A T I F - A NO V I E D O - S E R I N - A R CT A R A N T U L E S - S A L E E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- E L L I N G T O N - J A Z Z -D U E - N O I E S - M A I - D MU S - P - I T S - C O U R S - OK - C L O S E - V A I N E - D OE T O I L E - P A R T E - M - D- O T E E - - - - - E - R A V IH I E R - L - - - - - G A L O NA S E - F A - - - - R A M I - D

R E - R O S E S - C U R E - P IL - B O S S E - F A D E - L E GE P O U S E - V I - E - S A D OM A L L E - P I N S - M A - A -- R E A - B R O U S S A I L L ES A T I N D O L L - C I T E E S

LETTRESLETTRESLITUANIELITUANIE

- - - - B A L T I Q U E - -- - - - - M I N D A U G A S- - - - L I T A S - - - - -- V I L N I U S - - - - - -- - - - A D A M K U S - - -- - - K A U N A S - - - - -- - - - - N I E M E N - - -- K L A I P E D A - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 13 mars 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Il y a étéblessé

Joua àOran

Sonposte

Surface----------------Désemplir

Baguettes----------------

CouvrirNéon----------------Ouverte----------------Raide

Ecarlates----------------

PossessifExistence

----------------Arme

Cycle----------------Dans ledîner----------------Brome

Institut----------------

Subtiles

Armée----------------Planter----------------AsséchéeAppréciation----------------

Cheval

Réfutés----------------

Mauvaisfilm

Aliments----------------

TravauxRejetées----------------Infinitif----------------Mois

Lutécium----------------Erbium----------------Caché

Vastes----------------Fainéantise

Gérer----------------

Défaut

Avant----------------

EchecOiseau

----------------Induration

Interjection----------------

Basses

Eriger----------------Réchauffe-

ment

Pronom----------------Cérium----------------Tellure

Son posteTourner

----------------Grade

Soupçon----------------

PréfixeFan de

Liverpool

Arbres----------------Plis----------------Six à Rome

Iridium----------------Oiseau----------------Shoot

Amusé----------------

PaysPossessif----------------Formed’œufs----------------Astate

Graffiti----------------

ConditionEn l’état

----------------Praséodyme

Pures----------------

Plus âgéIsolée

----------------Crédit

Son clubVolonté

----------------Police

1- TENNISMAN

FRANÇAIS

2- PAYS

3- VAINQUEUR

4- BOIS

5- VILLE

6- VAINQUEUR

TENNIS

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Roland Garros

Page 18: D’où viennent les Stinger

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 13 mars 2016 - PAGE 19

Brusque----------------Volontaires

Pays----------------

ImbécileAnneau

----------------Caché

Deux àRome

----------------Enlevé

Article----------------Clair----------------Epais

Précieux----------------Inventera----------------JeuChaleur(dés)----------------Branchés----------------Crèmes

Soustrait----------------Conviendra----------------Argon

Dans la place----------------Article----------------Fin desoirée

Rejeta----------------Défalque----------------ArticleNéant

----------------Cycle

Géniteur----------------Arsenic----------------Pronom

Eclats----------------Calcium----------------Libérés

Attache----------------

Dans legeste

Sécrétions----------------exploser----------------Terrains

Péril----------------

ChatonFruit----------------Pareil----------------Célébrées

Ceinture----------------Préposition----------------Néon

Caisse----------------

Note

Fin deverbe

Traîtres----------------Dénuement

Gère les JO----------------

Nage

Divinité----------------Désemplies

Honneur----------------

CapitalePrès de

Blida----------------Divinité (ph)

Carreaux----------------

GéréesCité antique----------------Détournée

Cobalt----------------

PronomFer----------------Moqueries----------------Fortes

Coiffures----------------

OrienteChaîne TV----------------

RefugesEspèceanimale

----------------Données

Touffu----------------Dommages

Roue àgorge

Clients----------------Infractions

Coupa----------------

Epoux

Unie----------------

EroderDétend

----------------Pronom

Multitudes----------------Dissimulée

Gérées----------------

HameauTerres

----------------Véhicule

très rapide

Infidèle----------------

ReportDémonstratif----------------

RégnerFait

échouer

Possessif----------------

PréfixePoisson

----------------Semble

Coutumes----------------

Poteau

Pouces----------------

Dans lapeine

Fut apte----------------

CoucheAgression

Isolées----------------

OutilsPièce

----------------Arme

Commerçant----------------

AcariâtrePlante

----------------Joyeux

Possessif----------------

Frôla

Fin deverbe

----------------Reptile

Soldat----------------Constructeur

allemandArticle

----------------Canal

Laitue----------------

PoufféCérium

----------------Redouté

Encore----------------

SaisonDouleur

----------------Agréable

Bavardes----------------

CaisseContrat

----------------Sommet

Rivièresuisse

----------------Blêmi

Stoppa----------------

RefugeCrétin

----------------Tricot

Nickel----------------

AdverbeVentilé

----------------Fleur

Refus----------------

Change-ment

Mois Valléeengloutie

Misai----------------

OsmiumTernisse

----------------Scandium

Paroi----------------

Nazis

Machines----------------

DirectionCulture

----------------Terni

Public----------------

Wilaya

Page 19: D’où viennent les Stinger

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DÉCÈS––––––––––––––––––––Les familles Houfel et Medjkane,

parents et alliés ont la douleur de fairepart du décès de leur chère et regrettée

Mme Medjkane née Houfel Taoussurvenu en France, à l’âge de 90 ans.

L’enterrement aura lieu aujourd’huidimanche 13 mars à 13 h au village Aït-Lahcène, Beni-Yenni (Tizi-Ouzou).

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––La familles Chabi d’Alger a la douleur

de faire part du décès deOutaleb Yamina épouse Chabi Brahimdit Ali El Moudjahid, membre de la

Fédération de France du FLN dans lesunités de la Spéciale, fille du chahid

Amar, morts pour l’Algérie.A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.L’enterrement aura lieu aujourd’hui

dimanche 13 mars, au cimetière El-Alia––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

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PENSÉEIl y a des dates quel’on ne peut effacer, ily a des douleurs quel’on ne peut soulager.Il y a des personnesque l ’on ne peutoublier car le videqu’elles ont laissé ne

peut être comblé, comme notre chère etregrettée tante AKLI Hadjila disparue le12 mars 2012. Tu es partie dignementet courageusement, nous sommesdevenus tous orphelins, c’est le grandpilier de la famille qui s’est effondré.Durant toute ta vie, tu as essayé de pré-server l’union de ta famille. Avec tondépart, c’est le dernier maillon qui s’estbrisé. Repose en paix «Khalti azizène».Que Dieu le Tout-Puissant t’accueille enSon Vaste Paradis.

Louiza, ses frères et sœurs.R 106 222 /B13

Cela fait un an déjà, àl'aube du 13 mars2015 que nous a quit-tés notre très cher etregretté

Dr HOCINE AMROUCHE

Tu es parti en laissantun grand vide querien ni personne necomblera, mais tu resteras à jamais dansnos cœurs.Sa femme et ses enfants demandent à tousceux qui l'ont connu et apprécié pour sagentillesse et sa générosité d'avoir unepieuse pensée pour lui.

Repose en paix, très cher papa.«A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.»

PENSÉE

Page 20: D’où viennent les Stinger

Pas à dire, il y a quelque chosede sisyphéen dans le job dechroniqueur. Chaque fois, tu

essayes de pousser le rocher jus-qu’au sommet de la montagne, etchaque fois, invariablement, fatale-ment, il retombe. N’est-ce pas aussile répétitif et parfois insensé destindu plumitif censé apporter à depatientes ouailles la bonne parole ?Ou des lumières ? Ou tout simple-ment une humeur ou un étatd’âme…. Ou rien du tout, au fond ?

Mais chez les chroniqueurs toutcomme chez les prêcheurs, on saitqu’une panne de sujet est en soi unsujet. Elle fournit le vide habitéd’imaginaire qui permet deconstruire ta baraque au milieu denulle part. Rien de bien fastueux !Quelques planches assembléespour t’abriter du vent ! Vieillesficelles de nomade !

Le hic, c’est que cette panne sur-vient épisodiquement. Comme unfruit de saison du temps où les sai-sons existaient encore… En toutcas, il est dans l’ordre des chosesqu’elle puisse advenir. Ce quiparaît cependant paradoxal, c’estqu’elle arrive en général, et en cati-mini, en des temps où l’actualitéest pourtant foisonnante. On le voitbien en ce moment. Ça dézinguepartout.

Ça grince partout. Ça encerclepartout. Ça contracte des alliancescontre nature partout. Ça débloquepartout… Partout !...

Et, devant, rien ne vient.Catastrophe !

Quand tu épuises ta veine à rat-traper tes mirages en retard, il nete reste plus d’espace mental àdédier à l’actualité.

Tiens, un exemple. J’ai lu à peuprès tout ce qui s’est écrit sur lesévénements de Cologne sans que

cela suscite en moi autre choseque les clichés réchauffés que l’onpeut observer de part et d’autre.Débat tragiquement banal, perclusde poncifs, noué autour d’unequestion complexe avec de l’invec-tive enrobée d’idéologie et de pseu-do-savoir.

Un intérêt nouveau pour l’ap-proche profonde et originale de ceque l’on appelle désormais «le syn-drome de Cologne» s’est réveillé àla lecture de ce texte de l’ami NadirMarouf publié dans Le Quotidiend’Oran du jeudi 10 mars 2016. Cetexte de fond rappelle qu’«une spé-cificité par rapport au sexe dansl’islam des musulmans n’est qu’unépiphénomène culturaliste quin’élimine pas le fondement archéty-pal du rapport à l’Eros, lequelconcerne l’humanité.» Quel soula-gement ! Voilà qui remet les pen-dules du débat à l’heure qu’il est :l’heure de la provocation média-tique facile d’un côté et de l’effet demeute de l’autre ! Ah cette satanéeguerre des civilisations assise parHuntington ! Prise en charge parles médias, les politiques et l’édi-tion, ça donne ça. Du buzz à n’enplus pouvoir !

Mais il y a des Nadir Marouf.Heureusement pour nous ! Derrièrece langage qui peut paraître savant,il nous signifie tout simplementque puisque l’homme est sexué, lerapport à l’Eros chez lui se rappor-te à l’être humain en tant que tel etne saurait se réduire à une seulereligion. A lire.

Mais écrire ? Et quoi ? La pannepersiste, et je crains qu’aucun sujetd’actualité n’en vienne à bout.

Ni l’étrange réchauffement desrelations diplomatiques entrel’Égypte et Israël. Un réchauffementqui se manifeste notamment par lavisite officielle au Caire de DoreGold, cadre de haut rang du minis-tère des Affaires étrangères israé-lien, considéré comme un faucon,en vue de la réouverture de l’am-

bassade d’Israël fermée depuisquatre ans. De son côté, Le Cairenomme de nouveau un ambassa-deur à Tel-Aviv.

Ce mariage de la carpe et dulapin est la conséquence de laconviction que les intérêts desIsraéliens et des Égyptiens sontliés dans la confrontation avec lesdeux visages de l’islamisme poli-tique : l’Iran d’un côté, Daesh et leHamas de l’autre. Soit dit en pas-sant, le rapprochement entre Daeshet le Hamas n’est pas nécessaire-ment judicieux, le Hamas étantvécu comme une force de résistan-ce.

Ni ce mystérieux repenti deDaesh qui a remis à la chaîne bri-tannique Sky News une liste de 22000 noms de membres de l’Etatislamique. Pêche miraculeuse. Etquelque peu mystérieuse, à l’évi-dence. A l’heure qu’il est, les ser-vices occidentaux se demandentencore, sans jeu de mots sacrilège,si c’est du lard ou du cochon.

Ni le ralliement de Noirs et deLatinos à ce sympathisant du Ku-Klux-Klan qu’est ce Donald Trump.Le candidat républicain à la prési-dentielle américaine détrône G. W.Bush dans le hit-parade du racismeet de la bêtise.

Ni les algarades saoudiennes àl’encontre de l’Algérie. Voilà unpays fait de bric et de broc, auquelle pétrole permet d’acheter tout cequ’il veut et de clouer le bec à n’im-porte qui dans le monde, qui utilisesa force de frappe financière selonles humeurs de ses protecteurs. Ence moment, dans son viseur, il tientl’Algérie.

Donc, en dépit de tous cessujets, et d’autres, et d’autresencore, Sisyphe reste de marbre. Ilne pense rien, ne voit rien, n’en-tend rien. Il sait juste qu’il doit por-ter le rocher jusque là-haut et qu’ildoit se retirer précipitamment pourne pas être écrasé par sa chute. Lapanne demeure entière. Alors on se

rabat sur des images qui voushabitent pour remplir le vide. Lechroniqueur qui a le mieux décritl’état de compression entre d’uncôté l’obligation de remettre sachronique, et de l’autre l’absenceretorse de sujet, est ce personnaged’Aziz Nesin, l’écrivain turc, dansune nouvelle intitulée Sisyphe àhuit pattes.

Il y raconte l’histoire de ce chro-niqueur qui doit remettre un articletous les jours. Un jour, justement ilest en panne de sujet. Il décide deprendre une douche.

Et là, il voit une araignée quiessayait de grimper les parois desa baignoire. Elle arrive en haut etelle dégringole. Ça lui fournit lesujet de sa chronique.

N’est-ce pas l’effort vain et créa-tif de Sisyphe qu’accomplit l’arai-gnée ? Chaque fois qu’une pannede sujet inspire un repli, je repenseà cette nouvelle d’Aziz Nesin. Maismême ce recours est réchauffé.Hum ! J’y suis allé dans une chro-nique de… 2008…

A. M.

Prêcheur, chroniqueur, même combat ?

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Face à l’hostilité affichée de l’Arabie Saoudite à sonencontre, l’Algérie réagit et décrète : l’année prochaine, leHadj à…

… Copacabana !

Ne riez pas ! Ne persiflez pas ! Ce n’est pas unehérésie d’inaugurer une infrastructure déjà… inauguréeauparavant. Parfois des mois, voire des années avant.Sellal en le faisant à Annaba n’a fait que confirmer legénie algérien. Décryptons ce génie-là. D’abord, ici, enDZ-Land, nous ne sommes pas des suiveurs. Partoutdans le monde, on inaugure une seule fois un projetlivré. Et pourquoi diable faire chez nous ce que toute laplanète fait déjà très bien sans nous ? L’Histoire retien-dra donc que nous avons inventé ce concept révolu-tionnaire de «l’inauguration à répétition ». D’ailleurs,j’invite la chefferie du gouvernement à déposer un bre-vet avant que des envieux – à l’image des Marocainsou encore des méchants Mauritaniens à qui nousavons tout appris par le passé, comme pêcher leurpoisson – pourraient nous chiper notre invention.L’inauguration de l’inauguration inaugurale est tout,sauf un acte inutile, démagogique et électoraliste.

D’abord, parce que paraîtrait-il, il n’y a pas d’électionsen vue avant 2019 et que le Raïs tant aimé et chéri detous ira jusqu’au bout de son peuple. Ensuite, l’avanta-ge avec un ouvrage d’art, une usine ou une quelconqueréalisation que tu inaugures pour la seconde fois desuite, voire pour la troisième et suivante, c’est que tupeux ainsi vérifier ce qui a été réellement fait depuisl’inauguration première, originelle. En inaugurant uneforêt récréative du côté de Berrahal, il y a plusieursmois de cela, Sellal, lorsqu’il revient aujourd’hui, peutrecompter les arbres et vérifier sur place s’il n’enmanque pas à l’appel. Ne riez pas, là aussi. On m’araconté des histoires incroyables sur ces planteslouées à prix d’or auprès de pépiniéristes, installées enpots, vite fait, sur le passage des responsables venusd’Alger et récupérées le soir par le pépiniériste, aprèsle départ des officiels ! C’est un business ! Et Sellalpeut parfaitement demander à haute voix au wali quil’accompagne : «Dis-donc coco ! Elle est où, la forêt dela dernière fois ?» A coup sûr, c’est le buzz assuré lesoir au JT ! Tu t’imagines ? Un Premier ministre qui aperdu une forêt ? De quoi fumer du thé pour resteréveillé à ce cauchemar qui continue.

H. L.

L’inauguration de l’inauguration inaugurale !

Par Arezki [email protected]