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PIANOS À QUEUX 2010 HIP HIP HIP JURA ! LES P’TITS BONHEURS D’ICI OU D’AILLEURS IDÉES REÇUES LE VIN, COPAIN OU COQUIN ? N°35 édition 2010 ACEG Auteurs Compositeurs Éditeurs Gastronomes Association des Auteurs, Compositeurs et Editeurs Gastronomes SOUS LE CIEL DE SHANGHAI

C'est Si Bon n°35

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Editon 2010 du journal de l'ACEG C'est Si Bon (n°35)

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Page 1: C'est Si Bon n°35

PIANOS À QUEUX 2010 HIP HIP HIP JURA !LES P’TITS BONHEURS D’ICI OU D’AILLEURSIDÉES REÇUES LE VIN, COPAIN OU COQUIN ?

N°3

5 éd

ition

201

0

ACEGAuteurs Compositeurs Éditeurs Gastronomes

ACEGAuteurs Compositeurs Éditeurs Gastronomes

ACEGAuteurs Compositeurs Éditeurs Gastronomes

Associa t ion des Auteu rs , Compos i teu rs et Ed i teu rs Gas t ronomes

SOUS LE CIELDE SHANGHAI

Page 2: C'est Si Bon n°35

132 000 auteurs, compositeurs et éditeurs de musique / 112 accords dereprésentation avec des sociétés d’auteurs étrangères / Un répertoire nationalet international protégé de plus de 40 millions d’oeuvres / Une contributionmajeure à la création musicale et au développement des concerts et spectaclesavec un budget culturel de 14,5 millions d’euros /

Retrouvez toute l’actualité Sacem

Sacem_Midem_210X297.indd 1 7/07/10 15:41:03

Page 3: C'est Si Bon n°35

Chères Amies, Chers Amis,

Un petit coucou de ces vacances qui s’annoncent aussi chaudes que l’hi-ver fut frisquet. La loi Hadopi va enfin faire ses premiers pas et en tant que Papa récidiviste, je m’y connais en balbutiements. Espérons néanmoins qu’elle grandira vite et bien et que la carte musique ne finira pas comme la carte de certains restaurants après la baisse de la T.V.A. L’A.C.E.G à la croisée des mondes gastronomique et musical a eu bien du mérite de mettre en valeur l’excellence de ces deux mamelles de notre patrimoine durant cette pitoyable année où la France, gorgée d’affaires de milliardaires (Bettencourt, les Bleus), semble avoir perdu la boule et où la politique du trou de serrure condamne les fenêtres qui donnent sur l’espérance. Tous coupables sauf NOUS, qu’on voudrait culpabiliser de savourer des instants joyeux.Laissons le temps saler l’addition, si ça lui chante, et goûtons encore le miel des jours.

Le PrésidentFrançois Leduc

Edito

4 Potins des potes et des popotes

6 Une pincée de culture

8 Les p’tits bonheurs

10 Entretien avec Sylvain Lebel

12 Idées reçues sur le vin

14 Pianos à Queux 2010

18 Jurassik Clape

20 16ème Trophée de Golf de l’ACEG

22 15 millions de petits Shanghaiens et nous et nous et nous

Menu - « C’est si bon » édition 2010

C’est si bon n°35 édition 2010Directeur de la publication : François LeducDirecteur de la rédaction : Sylvain LebelRédactrice en chef : Laurence LabadensDirecteur Artistique : Philippe GuersanOnt participé à ce numéro : Katherine Kodhorowsky, Chantal Lebel, Patrick Lemaître, Dr Hervé Robert.Photos : Philippe Guersan couvertures, p 12, p 13 - Lucie Guinat/L’Isle Fort p 4 - José Darnal/Mascaret p 5 - Mathieu Lepers/Château de Pommard p 6 - José Nicolas/La Maison p 9, piscine en couverture - Dominique Lemesle p 14 à 19, plat en couverture, sommaire - Liliane Davis, Christine & Patrick Lemaître p 20, 21, sommaire - www.authorsimage.com p 22, 23, 24, 26 – PNC Air France p 25.Conception : Les Editions Tendance sarlwww.editionstendance.com - Tél. : 06 62 09 01 13

Maquette et Photogravure : Nicolas FaulleImpression : Rose Tramé Tél. : 09 62 57 24 74Dépôt légal à parutionISNN 1255 8176Contact ACEG : Evelyn PiccaTél. : 01 42 96 89 11 – Fax : 01 42 86 02 83Calendrier et nouvelles de l’ACEG : www.laceg.fr

La reproduction partielle ou totale des articles et illustrations par quelque procédé que ce soit est strictement interdite pour tous pays. La rédaction n’est pas responsable des textes et photos qui lui sont envoyés et ne peut être tenue responsable des modifications qui pourraient intervenir sur les adresses publiées.© Editions Tendance 2010. Tous droits réservés.

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Potins des potes et des popotes

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Jean-Pierre Coffeest venu faire un petit tour du côté du restaurant de la Sacem. Il a pu apprécier la cuisine simple et légère du Chef Philippe Billy et a tenu à poser pour la postérité avec la super équipe du 7ème.

Karine MichelLa belle épouse du

Maestro Christian Gaubert, s’est associée

à son Amie Jackie Fixot pour proposer

une exposition poésies (Karine), aquarelles

(Jackie), autour de leurs paysages

intérieurstout en féminité.

Marcel AmontAvoir sa trombine sur un timbre, c’est la classe. Notre Marcel national s’est vu accorder ce privilège lors d’une cérémonie organisée par la Poste au Parc Floral de Vincennes en juin. Le voilà timbré pour l’éternité.

François JeantetLe créateur du Salon du

Chocolat et acégiste de la première heure a repris

avec Sylvie Douceun vignoble de

7,5 hectares dans le bordelais.

La propriété entiè-rement restructurée

propose des vins rouges fruités et

charpentés à laisser vieillir un minimum

et un rosé atypique pour la région, tout

en « douceur ».Domaine de l’Isle Fort

33360 Lignan de Bordeaux

Tél. : 05 56 68 37 90www.islefort.com

Béjoa donné deux

représentations les 8 et 9 juillet derniers au Rendez-Vous des Sportifs, en avant-première de son futur spectacle concocté avec la complicité

de Khalil Chahine et Th ierry Geoff roy.

Le Président vous présente sa dernière production :François-Alexis, un beau bébé jouffl u et futuracégiste.

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Potins des potes et des popotes

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Lettre ouverte aux apéronautesDe mon temps, p’tits cons, on se bourrait la gueule au bal du 14 juillet, à l’anniversaire de tante Gilberte, au mariage du cousin Gaston, au départ à la retraite de Mr Chambard ou, à la rigueur, tout seul devant sa glace. Tandis que là, sur le mot d’ordre anonyme d’un abruti sur Facebook, 10 000 personnes se transforment en un gigantesque tas de viandes saoules, de fourmis hilares et titubantes, au point de faire passer les rave party pour des boum à Neuilly. Convivialité mon cul aurait dit Zazie. Détourner ainsi les nobles traditions de l’apéro, dénaturer son esprit originel est un crime dont la France roulant sous les tables ne se relèvera peut-être pas. Car enfi n de mon temps, p’tits cons, on savait se tenir après 10 verres de pastis. On s’accrochait bien parfois à la rambarde du bar de la Civette mais on donnait le change en ayant des conversations footballistiques ou turfi stes de la plus haute importance après lesquelles chacun rentrait chez lui, riche de nouvelles connaissances. Vous, vous buvez n ‘importe quelle bibine, tout juste bonne à faire pisser dans le caniveau. C’est du joli ! Réseaux sociaux, réseaux sociaux… qu’est-ce qu’il y a de social à galérer parmi 5000 chomdus étalés dans leur gerbe comme aurait dit… je ne sais plus qui, hein !? C’est la décadence ! L’apéro comme les Droits de l’homme a été inventé par la France, oui Monsieur, demande aux indiens du Canada. Avant nous, ça n’existait pas ! Tiens Dédé, ressers moi un coup. Allez les gars, c’est ma tournée ! Eh… attention pop pop pas plus haut que le verre ! Non mais, tu t’rends compte Bébert, ils vont nous foutre la France en l’air ! Et ils en ont rien à faire ! Allez… un p’tit dernier pour la déroute !Albert Pastaga

Arrêt au MascaretA l’invitation du fi dèle Christian Degas,quelques-uns sont allés assister à un phénomène curieux né de la rencontre des eaux douces et de mer dans certaines conditions (fort coeffi cient de marée, fl euve à gros débit, très faible niveau d’eau), certains , plutôt que de monter sur les planches, sont descen-dus à la cave du Château Gayat, spectacle « insolitre ».

Pour plus de décadence, rendez-vous sur Fessesbouc.Halit Uman - Editions Rondor

Sous le miel de ParisDe plus en plus, les abeilles fuient les campagnes envahies de pesticides et viennent se réfugier en ville. Les toits de Paris ont ainsi été colonisés particulièrement celui de l’Opéra Garnier qui abrite des ruches où les essaims donnent naissance à un miel haut de gamme, excellent pour les cantatrices.

Si vous êtes intéressés parl’apiculture, consultez le site de

Nicolas Géant.www.nicomiel.com

Boules & balCette année, Mme Joëlle Ceccaldi,

députée maire de la ville de Puteaux, nous ouvre les portes de l'Ile

le 24 septembre pour la Journée Guinguette.

Au programme : frichti de la buvette, concours de pétanque en triplette,

dîner et bal musette animé par Fabien Veyras et son orchestre.

Vous avez jusqu'au 10 septembre pour vous inscrire.

www.laceg.frL'actualité de l' ACEG est en ligne sur notre site Internet où vous pouvez télécharger toutes les photos souvenirs de nos joyeuses rencontres.Un grand merci à Pierre Galand et Patrick Cassaigne pour ce joli travail.

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Une pincée de culture

Dix mille guitaresCatherine Clément

Un jeune Roi Portugais, un vieux Roi d'Espagne,

une Reine barbare, un Empereur alchimiste et...

un drôle de rhinocéros, tels sontquelques uns des personnages

qui habitent ce roman échevelé.Tout commence en 1678, au Maroc,

par l’abandon de dix mille guitaressur un champ de bataille.

Livre composé comme un opéraqui s’écoute autant qu’il se lit.

Editions du Seuil

Mes amis, mes artistes, mes emmerdes Mick Lanaro sait de quoi il parle en détournant ce titre de Charles Aznavour. Depuis ses débuts comme ingénieur du son chez Barclay jusqu'à un poste de haute direction chez Universal, il a côtoyé, produit et parfois cocooné une palanquée d'artistes (Bruel, Nougaro, Hallyday... ) et a pu mesurer leurs démesures. Editions du Moment

Pur Bonheur en BourgogneJusqu’au 21 novembre 2010, les amoureux de grands vins et d’art

seront comblés en faisant halte au Château de Pommard.

L’heureux propriétaire des lieux, Maurice Giraud, vous invite à

découvrir ses vignes, ses caveaux, son excellente table et surtout la

“Collection Secrète” des dessins de Picasso exposée, en exclusivité, pour

la première fois au public. Ces oeuvres off ertes par l’artiste à son chauff eur,

Mr Bresnu, ne furent découvertes qu’en 1991 après la mort de ce dernier. La Galerie du Château expose aussi 26 céramiques précieuses du génial Pablo Diego José

Francisco de Paula Juan Nepomuceno Maria de los Remedios Cipriano de la Santisima Trinidad Martir Patricio Ruiz y Picasso.

15, rue Marey Monge - 21630 Pommard - Tél. : + 33 (0)3 80 22 12 59 www.chateaudepommard.com

Champagne pour tout le mondeColette Piat reprend un titre culte de Jacques Higelin pour une anti-biographie de cet artiste bourré d'énergie et de générosité. D'une écriture alerte, elle suit l'itinéraire bondissant d'un extraterrestre tombé du ciel. Editions Alphée

Le cabaret des oubliésP. Delepierre et B. VoutersCe livre raconte les aventures d'un 2ème classe décidé à oublier les blessures de la grande guerre en se faisant rebaptiser Adam. Quel meilleur prénom pour recommencer une vie ? Pas si simple pourtant de retrouver le sourire en ces temps tumultueux. Ecrit en duo par deux créateurs du "journal des fous", ce récit ne suit eff ectivement pas les raisons de l'Histoire. Editions Liani Levi

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Etre cultivé, c’est savoir que Picasso n’est pas qu’une Citroën ?Caroline Molko - Editions Warner Chappell Music France

La Folie Vieilles CharruesMarcel Le Lamer et Guy de Lacroix- Herpin

Une idée qui en aménera peut être d'autres : raconter l'histoire et les tribulations d'un festival mythique. Qui en eff et aurait prédit qu'une

bande de fondus bénévoles ferait venir toutes les forces vives planétaires de la musique dans les champs Bretons?

Coop Breizh

Si nous reproduisons une partiede cette lettre de Django à son ami Stéphane Grapelli, ce n'est pas pour nous moquer de son ortograf, ancêtre des sms d'aujourd'hui, mais justement pour partager notre émotion devant cet autodidacte aux doigts atrophiés qui a pu transmettre tout un patrimoine culturelincomparable.Merci Django d'être néil y a cent ans.

C'est le titre de l'expo photos que Robin Lebel présentera à la gare d'Haussman Saint-Lazare, au niveau de la correspondance du rer E, en septembre avec le partenariat de la SNCF. Tombé amoureux du pays et de ses habitants, Robin vous en fera découvrir l'ancestralité et la modernité en quelques photos anti-clichés. Pour la date précise, consulter notre site internet www.laceg.fr

Les doigts de Django

Il est une fois…le Mexique

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Ne soyez pas égoïstes et pensez à partager vos adresses coup de coeur et autres p’tits bonheurs avec tous les acégistes grâce à notre site Internet www.laceg.fr ou au travers de cette rubrique (courrier au bureau ou courriel à [email protected]).

Les p’tits bonheurs

Les petits bonheurs font les grands souvenirs.Gérard Davoust - Editions Raoul Breton

StubeSi vous êtes amateurs de spécialités allemandes, vous allez adorer cette

pâtisserie-restaurant-boutique tenue par Sylvie et Gerhard Weber à

deux pas du Louvre. De la choucroute douce cuite aux pommes à la fameuse

Forêt Noire en passant par toutes sortes de strudels aux légumes, à la viande ou aux fruits, toutes les

saveurs Outre-Rhin peuvent se consommer sur place ou s’emporter.

31, rue Richelieu, 75001 Paris Tél. : 01 42 60 09 85

Les CôtelettesLaurence Voiturier et Gérard Kesslair sont aux commandes de ce sympa-thique bistrot (autrefois l’Impasse) niché au cœur du Marais, entre la place des Vosges et St Paul. Accueil chaleureux, cuisine du marché et vins de vignerons sont au programme. Olivier Burhel, le chef, régale les clients de terrine de veau aux pistaches, rillettes de cochon, fi let de bar risotto au chou, andouillette 5A au vin blanc, magret de canard aux épices purée de panais, sablé aux fram-boises… Tout est bon et

fait maison. Déjeuner 15 € - Carte 40 €.

4, Impasse Guéménée, 75004 Paris - Tél : 01 42 72 08 45

Ze Blue box«Des produits frais de terroir livrés en 24h»,

c’est ce que propose Ze Blue Box. Initialement créée pour ravitailler les expats, installés aux

Emirats Arabes Unis, en légumes bio du Finistère, beurre de Jean-Yves Bordier, huîtres Prat-Ar-Coum

d’Alain Madec ou encore fromages affi nés par Philippe Olivier (pas moins de 350 !), Ze Blue Box

est désormais à la disposition des parisiens.Que du bon, du bio et du frais directement livré

du producteur artisan à votre domicile ou dans unpoint relais (épicier ou caviste de quartier).Par Tél. : 01 42 19 09 39 du lundi au vendredi,

de 9h à 17h ; 24h/24 sur www.zebluebox.com/fr

U Palazzu SerenuGeorges Barthes, fondateur de « Au Nom de la Rose », se plait à dire qu’il a concré-tisé son rêve d’hôtel en créant un hôtel de rêve, au pied du village d’Oletta, l’un des plus beaux de Corse, à 25 mn de Bastia. Dominant la plaine du Nebbiu et le golfe de Saint Florent, U Palazu Serenu off re les standards de confort d’un 4 étoiles dans un cadre naturel magnifi que et sauvage. Au rendez-vous d’un week-end (ou plus) de pur bonheur : 6 chambres et 3 suites spacieuses pour passer de douces nuits, une piscine chauff ée pour nager toute l’année, un espace bien-être pour se faire chouchouter, une table aux saveurs de la Méditerranée pour se régaler et plein d’activités possibles à pratiquer selon les saisons (voile, plongée, équita-tion, randonnée, canyoning, chasse…).Chambre double à partir de 145 € en basse saison et 340 € en juill/août. Lieu-dit Paganacce - 20232 OlettaTél.: 04 95 38 39 39 www.upalazzuserenu.com

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Y GolfÇa se prononce Why Golf et c’est un kit rigolo que certains acégistes adeptes du swing ne manqueront pas d’apprécier. Imaginé par Inesis, la marque golf du groupe Décathlon, le Y Golf permet de taquiner la petite balle de façon ludique et sans contrainte, à la plage, dans un jardin et même où vous voulez du moment que l’espace s’y prête. Léger et facilement transportable, le kit de base comprend 2 clubs universels à grips et têtes intuitifs, 4 balles semi-rigides et 1 cible volante (34,90 €). En vente chez Decathlon.

Grands crus à domicileBacchus et Noé veillent sûrement sur ce site Internet qui propose la livraison à domicile de

Bordeaux d’exception (dont certains introuvables), 20% à 25% moins chers que dans les circuits traditionnels. Yquem, Petrus, Cheval Blanc, Lynch Bages et autres

trésors du vignoble bordelais sont à vous en un clic de souris. Vous pouvez aussi disposer du service d’un sommelier qui vous livre

le vin choisi à parfaite température, le prépare et le présente à la dégustation. Livraison en 2h sur Paris, sur RV pris 24 h à l’avance pour la banlieue.

Autres lieux, consulter par téléphone le service de demande spécifi que : 06 58 71 31 92.www.grandscrusadomicile.com

GromÇa c’est de la glace ! La réputation internationale de cette gelateria s’est construite sur des principes rigoureux : uniquement des fruits frais de saison, du lait entier et des œufs bio pour les crèmes, l’eau de montagne Lurisia pour les sorbets, aucun colorant ni additifs chimiques. Bref, que des produits de haute qualité issus d’exploitations agricoles biologiques dont Mura Mura, la propre ferme piémontaise de la maison. Citron Sfusato d’Amalfi , noisette Tonda Gentile des Langhe, pêche de Leonforte, fraise des bois de Ribera ou encore cacao criollo du Venezuela livrent une longue liste de parfums gourmands. Un p’tit conseil ? Cioccolato fondente… hmmm !81, rue de Seine, 75006 Paris - www.grom.it/fra

La MaisonBlauzac est un joli village perché sur une colline, à 7 km

d’Uzès. C’est ici, place de l’Eglise, qu’une petite porte verte s’ouvre sur une étape magique : La Maison.

5 chambres d’hôtes divinement décorées abritées dans une belle bâtisse du XVIIIème, un merveilleux jardin

où le regard s’envole sur la campagne de l’Uzègejusqu’au Mont Ventoux et une grande piscine rafraî-

chissante aux beaux jours. Une adresse précieuse nimbée de quiétude où la gentillesse et l’accueil des pro-

priétaires font que l’on se sent comme… à la maison.Ce hâvre de paix s’anime parfois dans l’année d’un

concert de musique ou d’un festival de contes. Enfi n, amis musiciens, notez qu’un piano

est à votre disposition dans le salon. Chambre double de 115 € à 195 €, petit déj. inclus.

Place de l’Eglise - 30700 BlauzacTél. : 04 66 81 25 15 - www.chambres-provence.com

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Pourquoi as-tu décidé d’une parenthèse d’un an ?Après une lourde opération, j’ai besoin de récupérer du souffle. J’accumule des tas de fonctions dans le monde de la musique, c’est passionnant mais hypercalorique.Et puis la plus belle des réussites est d’avoir des enfants, des disciples ou des héritiers qui font fructifier ce que vous avez semé.

Pourquoi nous ouvrir ta maison ?Je ne sais pas si c’est intéressant mais j’avais demandé à quelques acégistes de le faire. Dans la série « c’est celui qui dit qui y est », je m’y colle en premier.C’est une maison toute simple que j’ai achetée au comé-dien Pierre Santini. J’y ai creusé une cave de mes mains, je suis fier du patio où tout se mange (tomates de Crimée, concombres, petits pois, herbes aromatiques…) et du bar exotique au milieu des cactus où mes convives se sentent loin de tout à 10 km de Bercy.

Parlons de ta caveOh elle n’est pas « prestigieuse » mais j’ai des représen-tantes de presque toutes les appellations françaises et quelques bouteilles de vins du monde (Chili, Liban, Afrique du sud, Italie…)

Qui cuisine à la maison ?Moi of course, chaque jour de ma vie. J’adore. Ma femme Chantal est une excellente assistante qui, Air France oblige, ne badine pas avec le service.

Qu’aimes-tu cuisiner ?Les poissons, les plats salés sucrés mais je ne sais pas suivre une recette. J’invente en fonction des ingrédients que ma femme a mis dans le frigo ou que je ramène du marché tout proche.

Que penses-tu de la profusion d’émissions culinaires à la TV ?Comme toujours quand une mayonnaise prend on nous en sert jusqu’à l’écœurement. Remarque, si on faisait de même avec la chanson française, je m’en gaverais.

L’ACEG va-t-elle te manquer ?Mais je ne suis en réserve que pour un an ! L’ACEG c’est une grande partie de ma vie. Regarde sur les murs, dans mes tiroirs, toutes ces photos ne sont que des souvenirs d’acé-gistes et crois-moi, ils sont joyeux !

Quels sont tes projets ?Lire, écrire, jardiner, respirer plus quelques projets musi-caux un peu « mégalomanes » qui demandent du temps.

Qui est ton successeur ?Patrick Lemaître qui dès l’origine était mon alter ego et gère depuis toujours le golf et les journées guinguette. Katherine Khodorowsky, une professionnelle de la gourmandise pour les voyages et le rendez-vous chez Françoise. Et bien sûr, Evelyn Picca, toujours là, fidèle au poste ! Je suis confiant, je sais qu’ils vont redonner un coup de fouet à l’ACEG !

Propos recueillis par Laurence Labadens

Interview

Entretien avec Sylvain Lebel

Grand échanson de l’ACEG depuis 20 saisons, Sylvain Lebel clôt un chapitre et ouvre sa maison.

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L es thuriféraires du vin se réclament à l’envie de la citation de Pasteur : « Le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons », que l’on trouve

encore parfois au mur de bistrots qui dégoulinent d’une chaude convivialité. Mais que disent les scientifiques d’au-jourd’hui à propos du jus de la treille ?

Le fameux « French Paradox »Obnubilés par le cholestérol et la fréquence galopante des maladies cardio-vasculaires, les Américains ont toujours trouvé scandaleux que les Français, avec une alimentation beaucoup plus grasse et un cholestérol moyen plus élevé dans la population, aient une fréquence bien moindre de maladies cardio-vasculaires qu’aux USA. Cela bousculait leurs idées reçues…Le Pr Serge Renaud de Lyon a montré que ces résultats paradoxaux étaient dus à la consommation régulière de vin dans les chaumières de l’Hexagone.

Idées reçues

Le vin : un copain ou un coquin ?

Où va le vin quand il est bu ?On pourrait croire quand il est buAu lieu où nos baisers se forgentRedescendre dans notre gorgeAllain Leprest

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Vive les polyphénols !Depuis, les chercheurs se sont penchés sur la divine boisson à laquelle Noé rendait déjà hommage sans modéra-tion. Ils y ont découvert les polyphénols (dont les tanins) qui ont de multiples propriétés intéressantes pour notre organisme et tout particulièrement le resvératrol. Ils luttent contre l’oxydation cellulaire, font baisser la tension artérielle, dilatent les vaisseaux, protègent les parois vas-culaires du vieillissement et limitent les dépôts graisseux source d’athérosclérose. En outre ils fluidifient le sang, ce qui diminue le risque de formation d’un caillot qui pourrait aller boucher une artère.

Des résultats étonnants…Le vin, grâce à ses polyphénols, est presque un élixir de longue vie…Celles et ceux qui en consomment à dose modérée, ont une longévité accrue (+ 3,8 années/ aux abstinents), une baisse du risque de faire un accident cardio-vasculaire de 30 % et d’avoir une maladie d’Alzheimer de 37 %.

A ne pas oublierUn verre de vin de 10 cl apporte 70 kcal et donc une bou-teille de 75 cl, c’est généreusement 525 kcal. Ces calories ne sont pas utilisables par les muscles, elles se stockent en bourrelets graisseux…

En pratiqueQue faut-il entendre par cette formule « à consommer avec modération » souvent prônée ? C’est 1 verre de vin par jour pour une femme et 2 verres pour un homme. Au-delà, il faut bien prendre conscience qu’on perd les bénéfices de protection cardio-vasculaire et même le risque de survenue d’une hypertension artérielle augmente. De même, à partir de 3 verres par jour, est majoré le risque de survenue de cancers, surtout en association avec le tabac qui constitue un cocktail explosif !

Quel vin choisir ?Plutôt un vin rouge, car il a un pouvoir anti-oxydant plus élevé souvent lié à une teneur supérieure en polyphénols. Mais la quantité de polyphénols n’est pas le seul paramètre qui compte. Certains vins blancs sont presque aussi effi-caces sur le plan protection cardio-vasculaire que bien des vins rouges, car même s’ils contiennent moins de poly-phénols, ils sont chimiquement différents et peuvent être quasi aussi efficaces.

Dr Hervé ROBERTMédecin nutritionniste

Pour en savoir plus :Alcool, vin et santéMichel de Logeril, Patricia Salen – Ed. Alpen 2007

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O n nous avait promis un temps à ne pas mettre un acégiste dehors mais, armés de notre devise « à l’ACEG, il ne pleut jamais », nous sommes partis

sûrs de rencontrer le soleil, sans l’ombre d’un doute.Dès le pique-nique dans le train nos visages s’illuminent. Les maussades voyageurs qui ne font pas partie du groupe nous jettent des regards envieux mais bientôt complices. Descente à Dôle après deux heures de franche camaraderie.Le chauffeur de car, Marcel, nous emmène sans entracte pour une dégustation apéritive de vins jurassiens au ma-gnifique Domaine de la Pinte, 35 hectares de vins biolo-giques élevés dans des caves somptueuses. Il y a des ho !Il y a des ha ! On est dans le Jura !Katherine Khodorowsky dont c’est le baptême du feu pour l’organisation des voyages de l’ACEG n’a rien laissé au hasard depuis le départ. A 16h30 pétantes, tout le monde dans le car pour se faire beau dans les hôtels respectifs avant le concert de Vahan Mardirossian et le dîner de gala de Jean-Paul Jeunet. Rendez-vous à l’église Saint-Just à Arbois, ville qui bien que totalement pasteurisée (la maison, la statue, les dépliants

Un musicien venu d’Arménie et un chef ancré dans son Jura natal, tel est le duo qui a régalé nos 5 sens durant ce week-end de tous les frissons.

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La vie de l’ACEG

Pianos à Queux 2010

Les phrases qui tuent• Jean-Paul pensif regardant une vache brouter : J’ai peur d’un monde où l’on va coudre le cul des vaches pour sauver les herbages. • Béjo au bistrot d’Arbois, regardant la statue de Pasteur : Tu te rends compte, pendant des années on a entendu aux « Dossiers de l’Ecran » Joseph Pasteur dire « à vous Guy Darbois ».• Pierre Henry au guide qui fait visiter la Saline Royale : A quoi sert ce bâtiment désormais ? Le guide : A des concerts. Pierre-Henry : De violon sel je suppose.

Les jolies colonies de vacances lalalalalalalala…

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du grand savant y sont omniprésents) révèle sa typicité via ses cours d’eau clairs et son originalité via la boutique chocolatée d’Edouard Hirsinger.L’Eglise Saint-Just est pleine à craquer. Les élus locaux mais aussi le public de cette bonne ville sont venus assister au concert de Vahan. Celui-ci joue à merveille de l’humour et de la simplicité pour s’adresser à l’assistance avant de la décoiff er par les interprétations ébouriff antes d’une de ses composi-tions « In memoriam WS », d’intermezzo d’Eric Tanguy et de la sonate N°8 de Beethoven. Longue standing ovation. Tout le monde est en larmes.Le repas de gala a lieu à l’Espace Pasteur, juste à côté. Au Menu : saucisson d’écrevisses aux tomates confi tes en gelée de fenouil, croûte aux herbes, huile balsamique et quenelle de serra citronnée - Filet de veau roulé de pommes de terre aux morilles, poêlée de raves confi tes au miel de bruyère, jus au vinaigre de vin de paille - Affi nés du pays Comtois, pain au noix - Moelleux au caramel, morilles confi tes dans leurs sucs, glaces au genièvre de la châtelaine et croustillants noisette - Char-donnay 2005 Domaine Rollet, Arbois Trousseau « comman-datore 2008 » Domaine de l’Octavin, Arbois Vin Jaune 2002 Domaine Rollet. Dès les premières bouchées, on sait qu’on va vivre un de ces moments buccaux dont on se souviendra toute sa vie ! Le Président Leduc et Vahan jubilent. La brigade défi le.

Chapeau les artistes !Dimanche, « lever aux horreurs » (9h), tiens il pleuviote ! Bah, c’est de la rosée. Longue traversée en car jusqu’au Fort des Rousses, un ancien bâtiment militaire qu’un fondu de fro-mage a transformé en palais des affi nages. Une forte odeur incommode les délicates narines de ces dames. Béjo, lui, a fui au bistrot d’à côté. Dégustation de comté au vin jaune, voilà qui ouvre l’appétit pour le déjeuner qui nous attend à la Saline Royale d’Arc et Senans, concocté par un autre chef talentueux, Th ierry Moyne. Ah mes enfants ! Son coq aux morilles ! Et sa crème brulée au vin jaune !! Edouard Hirsinger nous achève avec ses chocolats magiques. Il faut pourtant visiter les magni-fi ques bâtiments de la Saline conçus par l’architecte totale-ment visionnaire Nicolas Ledoux. Cette visite nous rappelle qu’il n’y a pas d’architecture sans utopie et c’est songeurs que nous rejoignons les quais de la gare de Dôle.

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Pique-nique Le pique-nique dans le train augurait déjà du niveau des saveurs à venir.Stéphane Secco a préparé la frisée aux lardons avec des oeufs mollets à point et a fourni des sablés rustiques aux écorces d’orange pour la petite faim de nuit. Stéphane Secco 20 rue Jean Nicot - Paris 7ème.

Philippe Conticini a concocté des éclairs géants «emmaillotés» d’un voile de chocolat... le wagon est soudain devenusilencieuxLa Pâtisserie des Rêves 93 rue du BacParis 7ème.

Deux lauréats complices : Stéphane Blet et Vahan Mardirossian

Saline Royale d’Arc et Senans

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Jean-Paul JeunetModerne mais pas trop, terroiriste mais pas ayatolesque, telle est la cuisine de Jean-Paul Jeunet qui marie, selon l’ex-pression de Katherine Khodorowsky, les saveurs d’autrefois avec la légèreté d’aujourd’hui. Après avoir travaillé chez les plus grands, Jean Troisgros, Jean Millet, Gaston Lenôtre et Alain Chapel notamment, il reprend le restaurant de son grand sommelier de père (André) en 1988. En une décennie il décroche une multitude de hautes distinctions qui en font aujourd’hui une figure de proue de la gastronomie française.Homme passionnant et passionné de culture générale, de mu-sique et de peinture en premier chef, Jean-Paul aime à rappe-ler les traits d’union qui existent entre tous ces arts. Il se sait à la fois le compositeur et le chef d’orchestre d’une symphonie des sens qu’il ne tient qu’à vous de savourer le temps d’une fugue dans la belle ville d’Arbois.9, rue de l’Hôtel de Ville – 39600 ArboisTél. : 03 84 66 24 20 - www.jeanpauljeunet.comRock’n Roll Edouard

Dans ce pays si rangé, Édouard Hirsinger peut paraître extravagant. Boucle d’oreille, jean déchiré, coupe de che-veux rock, notre chocolatier ne déparerait pas dans un groupe de Heavy-métal. Qu’on ne s’y trompe pourtant pas, Eddy est tombé dans la marmite familiale de ganache quand il était petit. Résultat : meilleur ouvrier de France. Yes sir !En chercheur de saveurs passionné, il a déposé le brevet « Chocolat vivant » pour souligner qu’il faut le consommer dans les 15 jours suivant son achat car, à l’encontre des diamants, il n’est pas éternel. Tous les ingrédients sont locaux (poules, œufs, lait, crème, beurre) et sont utilisés par le maître selon son inspiration en la saveur des sai-sons. Comme quoi un Vivaldi peut s’éveiller sous les habits d’un Keith Richard.Sylvie et Édouard HirsingerPlace de la Liberté - 39600 Arbois

Au Domaine de la Pinte Thierry Moyne

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Vahan Mardirossian Comme son nom l’indique, Vahan Mardirossian vient d’Arménie où il Comme son nom l’indique, Vahan Mardirossian vient d’Arménie où il donne ses premiers concerts à huit ans ! Il obtient le 1er prix de piano au donne ses premiers concerts à huit ans ! Il obtient le 1er prix de piano au Conservatoire National Supérieur de Paris en 1996 et suit les master Conservatoire National Supérieur de Paris en 1996 et suit les master classes des grands maîtres G. Sebok, D. Bashkirov, C. Franck et J.F. classes des grands maîtres G. Sebok, D. Bashkirov, C. Franck et J.F. Collard (lauréat des Pianos à Queux 1996). Présent dans tous les fes-Collard (lauréat des Pianos à Queux 1996). Présent dans tous les fes-tivals mondiaux, il travaille aussi avec les musiciens prestigieux de ce tivals mondiaux, il travaille aussi avec les musiciens prestigieux de ce temps, de Henri Dutilleux à Ivry Gitlis ou Mstislav Rostropovitch. Il temps, de Henri Dutilleux à Ivry Gitlis ou Mstislav Rostropovitch. Il collabore étroitement avec Eric Tanguy (compositeur de l’année aux collabore étroitement avec Eric Tanguy (compositeur de l’année aux Victoires de la Musique 2008) et joue les œuvres de T. Escrich, J. Lenot, Victoires de la Musique 2008) et joue les œuvres de T. Escrich, J. Lenot, P. Zavaro, F. Mulsant. Un de ses disques, « Arménia », a reçu le « choc » P. Zavaro, F. Mulsant. Un de ses disques, « Arménia », a reçu le « choc » de l’année 2007 du « Monde de la Musique ». Vahan s’apprête à prendre de l’année 2007 du « Monde de la Musique ». Vahan s’apprête à prendre la direction du magnifi que Orchestre de Caen qui l’a plébiscité. C’est, la direction du magnifi que Orchestre de Caen qui l’a plébiscité. C’est, dans la vie,un solide gaillard au bon coup de fourchette qui n’hésite pas à dans la vie,un solide gaillard au bon coup de fourchette qui n’hésite pas à proclamer « les musiciens, les grands, les vrais savent se tenir à table ». proclamer « les musiciens, les grands, les vrais savent se tenir à table ». A table d’Arménie ou d’harmonie, le bougre tient son rang !A table d’Arménie ou d’harmonie, le bougre tient son rang !

Si l’Arbois m’était Comté...Jean-Marie Salhani - Editions du Sphinx

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V ictor Hugo, Tristan Bernard, Rouget de l’Isle et bien sûr Pasteur sont les illustres natifs de cette verte contrée, c’est pas de la petite bière, isn’t it ?

Les gens de cette terre qui a engendré tant de personnages symboles de l’identité française revendiquent avec fierté leurs typicités. En voici quelques unes.

LES VINS Si l’on excepte le Chardonnay et le Pinot, rois de Bour-gogne, les cépages du Jura n’existent nulle part ailleurs et les vignerons, pour valoriser davantage le terroir, se convertissent de plus en plus au bio ou à la biodynamie qui exclut tout traitement chimique des vignobles aux chais.Les RougesLe Poulsard donne un vin à la robe claire, aux arômes de fraises des bois et un je ne sais quoi de sauvage dansant sur une structure vive et légère. Le Trousseau, lui, a une robe plus intense. A ses notes de fruits rouges s’ajoutent des nuances confiturées et épicées.Les BlancsTrois AOC se partagent le territoire - Côtes du Jura, Arbois, Etoile - issus du Chardonnay et de l’unique Savagnin, véritable cépage identitaire. Vous avez un choix illimité d’arômes et de saveurs avec les blancs très secs, floraux ou de tradition mais bien évidemment, les fleurons de la ré-gion sont : le Vin de Paille ainsi nommé parce qu’on laissait jadis les grappes sécher sur de la paille jusqu’à une concen-tration en sucre permettant d’obtenir un vin liquoreux patiemment vieilli en fût de chêne. Selon sa vinification et son âge, sa couleur sera jaune doré à caramel blond (parfois acajou). Il développe une palette aromatique qui peut déconcerter les hémiplégiques du goût.

A l’idée d’un voyage dans le Jura, certains acégistes étaient « doubitatifs ». Cette discrète région montagnarde pullule pourtant de trésors gastronomiques et de personnalités talentueuses.

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Balade gourmande

Jurassik Clape

Gare aux morillesC’est le champignon roi du Jura qui accompagne évidem-ment le coq au vin jaune notamment le sublimissime de Thierry Moyne, par ailleurs traiteur intraitable sur la qua-lité des produits. Mais dans certaines régions du Jura que nous tiendrons secrètes, comme tout mycologue, poussent des champignons hallucinogènes. Les braves gendarmes de ce pays voient, les nuits de pleine lune, de drôles d’éner-gumènes à quatre pattes dans les forêts. Quand on sait que le trafic de drogue, selon une récente étude, s’est largement délocalisé dans nos campagnes, il est urgent d’appeler notre indigène de génie, Rouget de l’Isle, pour réveiller la conscience nationale.

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Le Vin JauneLe plus éminent représentant du vignoble jurassien doit son nom à une technique d‘élevage peu banale. Au lieu d’ouiller* la barrique, on laisse le vin s’aérer. Une pelli-cule se forme à sa surface qui lui confère ces arômes de fruits secs et d’épices incom-parables. Le Roi Soleil de cette appellation est le Château Chalon mais il en existe d’excellents à Arbois*, dans les côtes du Jura et à l’Etoile.* Technique qui empêche l’aération du vin en remplissant les barriques à ras bord.Le Macvin Ce nom supersonique vient du XIVème siècle et désigne un vin de liqueur né de la rencontre de moût de raisin et de marc égrappé. Extraordinaire palette aromatique évoquant des fruits cuits de toutes sortes (pommes, poires et scoubidoubidous Ha !) à essayer en apéritif et mieux, sur un dessert chocolaté. Hilary Clinton est, paraît-il, accro à ce nectar et en a commandé force bouteilles du temps de la présidence de Bill.Avec quoi boit-on l’Arbois ? Les vins rouges accompagnent les charcuteries et … surprise, tous ces plats qui défer-lent de la mondialisation. Saumon fumé et crêpes pour les Chardonnay et Côtes de Jura pour les poulets tandoori et les sushis. Moussaka, tagine de veau et paëlla s’ac-compagnent de Poulsard tandis que le Trousseau adore le chili con carne ou le bœuf aux bananes. Quant au Vin Jaune, il excelle évidemment avec le poulet aux morilles. Le Vin de Paille se déguste juste avec du fromage ou des fruits secs humm !

LES FROMAGESLe morbierFromage à pâte fleurie affiné à sec 2 ou 3 mois. En son milieu, une raie noire (de la suie !) sépare le caillé de la traite du matin. de celui de la traite du soir. C’est au printemps qu’il exprime toutes ses qualités.Le comtéCe fromage à pâte pressée cuite réclame 23 vaches pour une meule. On devrait dire les comtés tant les caractéristiques gustatives dépendent de la saison et du délai d’affinage en fruitières.Le bleu de GexLe plus méconnu des fromages jurassiens, cousin des bleus d’Auvergne, de Bresse et autre fourme d’Ambert. Il paraît moins gras au toucher et plus doux en goût mais le même principe préside à sa fabrication avec l’incorporation du penicillium glaucum magique qui fait de ces fromages d’excellents antibiotiques.Le mont d’orPeut être dans d’autres régions un mélange de lait de chèvre et de vache. Ici que nenni ! Bien que plus spécifiquement lyonnais, c’est le vacherin français.

Adresses vinesquesDomaine de la Pinte, route de Lyon 39600 ArboisTél. : 03 84 66 06 17 www.lapinte.fr Toutes les appellations régionales pour ce grand domaine de 35 ha qui pratique une viticulture bio dynamique.

Domaine Ligier Père & Fils, 56, rue de Pupillin 39600 ArboisAvons goûté un Arbois 2006 « La Cuvée des Poètes » particulièrement élégant.

Domaine de l’Octavin, 1, rue Faïencerie 39600 Arbois Tél. : 03 84 66 27 39Une clé de sol stylisée symbolise le domaine de deux passionnés de vins bio et de musique, Charles Dagot et Alice Bouvat, une irréductible arboisienne dont les vins et les yeux pétillants sont plusvrais que nature.

Domaine Jean Macle, rue de la Roche 39210 Château ChalonTél. : 03 84 85 21 85Le plus beau vignoble de Château Chalon. L’homme de la lenteur et de la splendeur.

Domaine Rolet Père et Fils, Montesserin, route Dole 39600 ArboisTél. : 03 84 66 00 05 www.rolet-arbois.comLe deuxième domaine viticole du Jura avec 62 ha.

Hip Hip Hip... Jura !Bruno Lion - Editions Méridian

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N ous nous en sommes tout de même pas si mal tirés avec 1h10 de pluie sur 5h15 de compétition. Le parcours était merveilleusement préparé, et

l’accueil des équipes de Jean-François Molina et Claude Cohen (respectivement directeurs du Golf et de la Restau-ration) fut absolument excellent. Notre Parrain de la jour-née était Jean-Michel Fava, Directeur Général du groupe AB Télévisions. D’une nature éminemment chaleureuse, Jean-Michel fut un parrain délicieux ; golfeur novice et passionné, il a réussi l’exploit de renouveler ce qui n’était jamais arrivé avant Thierry Dez, l’an dernier : la victoire du Parrain en « Débutants » ! Notre Partenaire Majeur, CSC, ainsi que la plupart de nos fidèles amis sponsors étaient là au nombre de quinze ! Parmi eux, Les Bijoux du Golf qui nous avaient réservé une belle surprise : leur dotation pour cette année était la création d’un porte-clés en argent mas-sif à l’effigie de notre mascotte « Alex » (voir photo). L’objet est déjà « collector » puisqu’il n’en fut fait que six ! De nouveaux partenaires firent leur entrée : Com’ Zha Events, représenté par Thierry Ponchon, transfuge fraternel d’US Golf ; et une superbe intronisation : Beachcomber Hotels,

Pour le 16 ème Trophée de l’ACEG, la météo prévoyait la pire journée de la semaine avec orage et pluie discontinue. Quel dommage de se retrouver dans un lieu aussi magnifique si loin d’un beau ciel bleu.

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Trophée de l’ACEG

Pas de miracle au Prieuré !

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représenté par Rémi Sabarros, son Directeur Général, et Air Mauritius qui allaient offrir un séjour de rêve à l’Ile Maurice, en tirage au sort au cours du dîner. Rémi Sabarros s’avança en compagnie de sa charmante collaboratrice qui se vit confier la délicate mission de tirer le nom de l’heureux bénéficiaire… (Suspense intense !) … et le nom fuse dans l’assemblée : Françoise Musnier ! Fran-çoise n’est autre que la sœur de notre cher Claude Lemesle, Président du CA de la SACEM, et l’épouse de Jacky, son Ambassadeur de mari. Bon voyage les amoureux ! Et rame-nez-nous de belles photos pour le prochain « C’est si bon ». Côté résultats du jour, la catégorie « Dames » fut remportée par Christine Lemaître (je suis très fier !). En « Brut », c’est Jean-Michel Bernard qui remporta brillamment l’épreuve en réussissant l’exploit de se classer premier dans les deux catégories reines (Brut et Net). Admirable ! Ceci permit à Gilbert Di Nino de remporter le « Net » et de signer ainsi sa

5 ème victoire. Admirable, aussi ! Pour terminer, en marge du Trophée qui constituait le dernier match de qualification, félicitons les joueurs qui constitueront l’équipe de l’ACEG à l’occasion de la 5ème Coupe SACEM/ACEG qui se déroulera en octobre. Philippe Masse, Jean-Michel Bernard, Carol Szulek, Mike Lester, Patrick Lemaître, Christian de Ronse-ray, Patrice Schreider, Gilles Collomb, Gilbert Di Nino, Patrick Cassaigne.Un grand merci aux membres du Staff d’Organisation  : Evelyn Picca, Georges Varenne, Thierry Geoffroy, Liliane Davis, Aurore Haine, et Serge Quielbec. Et merci à toutes et tous d’apporter et de pérenniser au cours de notre fête cette ambiance si particulière de convivialité et d’amitié pré-cieuses. A l’année prochaine, avec, souhaitons le très fort, le soleil retrouvé.

Patrick LEMAÎTRE

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Tourisme

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Bienvenue à Shanghai, la plus grande cité chinoise, qui dévore le 21ème siècle avec un bel appétit et prouve, s’il en est encore besoin, que la Chine s’est éveillée.

15 millions de petits shanghaiens

E lles sont bien loin les images du petit village de pêcheurs. Et celles de la « Putain de l’Orient » où se pressaient aventuriers, margoulins, dandys et

trafiquants d’opium ou encore celles d’une ville écrasée par le PCC. Aujourd’hui Shanghai affiche sa soif d’innovations, d’ultra modernité, de richesses et d’ouverture au monde. Elle se métamorphose à la vitesse de l’éclair et la société chinoise évolue avec elle malgré la persistance de certains tabous engendrant la répression (contestation politique, droits de l’homme, Tibet).Coupée en deux par la rivière Huang Pu, la mégapole inter-nationale, plante des gratte-ciel futuristes sur Pudong, sa rive Est, en prenant soin de ses quartiers historiques sur Puxi, sa rive Ouest. Ce sont ces saisissants contrastes qui rendent la destination envoûtante, de jour comme de nuit. « Plus de découvertes, plus d’expériences », le slogan touris-tique appliqué à l’Exposition Universelle 2010 dont elle est l’hôte, peut sans nul doute s’étendre à toute la ville. 

Les 10 incontournables - Voir la ville de haut pour en prendre la mesure : le World Financial Center, 492 m, 101 étages, 3 paliers d’observa-tion - La tour Jinmao, 420,50 m, 88 étages, observatoire au sommet - L’Oriental Pearl TV, 468 m (dont 118 m d’an-tenne), 14 étages. 15 points d’observation dont un à 350 m d’altitude. Le pont Lupu, record mondial de la plus grande portée (500 m). Des centaines de marches à grimper pour atteindre la plate forme d’observation au sommet de l’arche. - Arpenter le Bund, magnifique promenade le long de la rivière Huang Pu et véritable musée à ciel ouvert de l’archi-tecture occidentale du début du 20ème siècle (style néo-clas-sique, Art Déco ou d’inspiration Bauhaus). - Se perdre dans Yuyuan, cœur historique de la vieille ville. Passer le portique traditionnel chinois pour accéder au Bazar au centre duquel se trouve le Jardin Yu, l’un des plus beaux parcs de Chine (2 ha). Apprécier le Temple du Dieu Protecteur de la Ville avant de plonger dans la frénésie du

et nous et nous et nous

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Bazar ponctuée par les cris des marchands. Flâner dans les ruelles, chiner dans les petites échoppes et marchander quelque soit la dépense. - Se montrer à Xintiandi, le nouveau quartier branché. Admirer les Shikumen restaurées (maisons traditionnelles conçues dans les années 20), faire du shopping, prendre un verre ou manger en compagnie d’expatriés. - Visiter les musées de Renmin Square (la place du Peuple) : commencer par le remarquable Musée de Shanghai (120 000 pièces d’antiquité réparties sur 5 étages) puis, en total contraste, poursuivre par le Musée d’Urbanisme révèlant les projets d’aménagements futurs de la ville et pour les amateurs du genre, le Musée d’Art Contemporain (MOCA). - Flâner dans l’ancienne concession française : paysage serein de rues bordées de platanes et de villas coloniales. Assister aux séances matinales de tai-chi, de danse et de chant dans le Parc Fuxing - Embarquer en bateau mouche pour profiter du spectacle des deux rives et de l’activité fluviale trépidante. - Prendre le Maglev, train à très grande vitesse à susten-tation magnétique. 30,5 km reliant Longyang Road à l'aéroport international de Pudong effectués en 7 mn 20. - Assister à une représentation des fabuleux acrobates du Cirque de Shanghai.- Faire une excursion à la découverte des anciennes cités lacustres dont Suzhou célèbre pour ses jardins aménagés inscrits au Patrimoine mondial par l’UNESCO et Tongli, réputée pour ses canaux, ses ponts et ses petites venelles où se perpétuent les métiers traditionnels.

A table ! Une multitude de restaurants permet de découvrir la diver-sité des 4 grandes cuisines chinoises. Les spécialités de Pékin sont dominées par la farine de blé, l’ail, l’oignon et le vinaigre, celles du Sichuan sont relevées de piment rouge et

de poivre, Canton met les vapeurs à l’honneur et Shan-ghai prône les saveurs aigres douces. Goûter au fameux Xiaolongbao (ravioli à la vapeur) dans une gargote du Bazar de la vieille ville, savourer un poulet blanc ou un gâteau de côtelette de porc au restaurant Xiao Shaoxin (Yunnan road), faire comme les Clinton et s’attabler au Lubolang (Yuyuan road) autour de savoureux Yangchenglake Da zha xie (crabes de rivière) ou tester le bœuf à la sauce d’huîtres du Lulu (Jing An Temple ou Plazza 66) sont quelques ré-jouissances à inscrire au programme. Pour les incondition-nels de gastronomie française, dans le quartier de Lujiazui,

Suzhou, Jardin de la Politique des Simples

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le 36ème étage de l’hôtel Shangri-La abrite le « Jade On 36th », l’une des meilleures tables de Shanghai, où officie Paul Pairet. Très à l’aise dans la cuisine moléculaire, ce chef catalan a ouvert un second établissement sur le Bund, où il sert une carte plus traditionnelle « Mr & Mrs Bund ». Le « Jean Georges », du nom du chef alsacien Jean-Georges Vongerichten, (très célèbre à New York), se trouve aussi sur le Bund. Notez enfin que l’Expo Shanghai 2010, permet de goûter la cuisine des frères Pourcel (3 étoiles Michelin), en charge du restaurant « Sixième Sens » situé sur le toit du Pavillon France.

La Mecque du shopping Il faudrait inventer une nouvelle expression pour réussir à définir ce que représente Shanghai en la matière. La fameuse Nanjing Lu (rue de Nankin) a la réputation d’être la rue commerçante N°1 de toute la Chine. 5 km de long dont une zone piétonne d’1 km qui, à elle seule, aligne, 600 magasins en rang serré. Petites boutiques traditionnelles, mégastores, Grands Magasins et malls ultramodernes se partagent l’espace et sont ouverts 7j/7 jusqu’à 22h. Huaihai Lu abrite les griffes de luxe les plus célèbres. Fuzhou Lu concentre librairies et papeteries où l’on se procure papier de riz ou de soie, beaux pinceaux et encre pour la calligraphie. Les babioles souvenirs s’achètent au Bazar de Yuyuan tout comme l’or porte bonheur puisque la transaction s’effectue sous la protection d’un temple. Xujiahui offre une pléiade de centres commerciaux ainsi que le nec plus ultra du matériel photo et vidéo. Au Fabric Market de South Bund on choisit des tissus pour se faire confectionner des vêtements en 24 h par d’habiles tailleurs. Le Marché aux oiseaux et aux plantes vaut le déplacement au 405 Xisang Nan Lu pour les couleurs et l’ambiance. …

Nanjing Lu (la rue de Nankin)

Echoppes dans la vieille ville

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Jusqu’au 31 octobre, le monde entier a ren-dez-vous avec la première ville de Chine qui accueille la 73ème Exposition Universelle. 3 milliards d’euros investis, 20 000 ouvriers mobilisés, 70 millions de visiteurs atten-dus, une surface totale de 5,3 km2 (20 fois plus grande qu’à Saragosse en 2008), 5 zones thématiques, plus de 240 représentations internationales présentes... L’Expo 2010 Shanghai est la plus gigantesque de tous les temps. « Meilleure ville, meilleure vie », tel est le thème de cette immense manifestation qui réserve à ses visiteurs un fabuleux voyage interactif dans l’ère urbaine de demain. Un futur qui se doit de relever le défi de créer de nouveaux espaces de vie où l’homme et la na-ture cohabiteront en harmonie. Qui mieux que Shanghai, la plus grande et la plus peu-plée des villes chinoises (2 588 habitants au km2) peut en mesurer l’importance.

La France, premier pays à avoir accepté l’invitation de la Chine, bénéficie d’un emplacement magnifique, au bord de la rivière Huang Pu. 50 millions d’euro ont été investis dans la construction et l’aménagement du Pavillon de 6 000 M². Entièrement basé sur l’économie d’énergie et la protection de l’environnement, le Pavillon France, baptisé « Ville Sensuelle », s’appuie sur les 5 sens pour mettre en avant la position centrale de l’homme dans la vie urbaine.

Le 21 juin dernier fut la journée officielle de notre Pavillon. A cette occa-sion, et grâce à la pugnacité de Jack Lang qui a mis 2 ans à obtenir l’accord des autorités chinoises, Shanghai a connu sa première Fête de la Musique. Une quarantaine de groupes se sont produits dans des lieux différents. « M » (Mathieu Chedid) a clôturé le festival en beauté. Alors que dans la journée, Gauthier Roubichou, ex-Star Ac, a interprété «An English Man in New York», de Sting, en Chinois s’il vous plaît. Quel programme !

Le Pavillon de la France

Le Pavillon de la Chine

L’entrée d’Expo 2010 Shanghai

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… Le Marché au thé se trouve sur Datong Lu et les chineurs peuvent se rendre à Dongtai Lu où se tient tous les jours le marché aux puces.

De l’art !De nombreuses galeries étrangères ont investi Shanghai ces dernières années, notamment des françaises, venant grossir les rangs des unités locales déjà installées. Beaucoup d’entre elles sont implantées dans des « parcs industriels de créations culturelles », ces nouveaux lieux où usines et entrepôts abandonnés sont transformés en superbes espaces d’exposition et en ateliers de création.

C’est ainsi que M50 a transformé Moganshan Road en Soho new-yorkais fédérant plus de 130 artistes, galeries d’art, cabinets d’architectes, sociétés de design ou en-core de conceptions d’images. Nouvellement créé et très original, le Wu Jiao Chang 800 Art Space est un complexe dédié uniquement à l’art et à la création, géré sur le modèle d’un centre commercial. Certaines galeries ne présentent que des œuvres d’artistes chinois comme 1918 Art Space ou encore Art+Shanghai, d’autres passent la frontière mais se limite à l’Asie telle la galerie IFA ou encore se focalise sur un domaine, la Galerie Beaugeste n’expose que des œuvres photographiques.

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A savoir Paris-Shanghai : 11 h en vol direct. Les bons TO : Asia, www.asia.fr, Maison de la Chine, www.maisondelachine.fr , Voyageurs du Monde, www.vdm.com Rens. : Office du tourisme de Chine, 15 rue de Berri,75008 Paris - Tél. : 01 56 59 10 10 - www.otchine.com

I baguette no satisfactionMing Jagger

Temple du Bouddha de Jade

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BULLETIN D’ADHESION DE L’ACEG - Association des Auteurs, Compositeurs, Editeurs Gastronomes

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