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Le bal du collège Le Carnaval Tournois à l’école américaine Les médailles du travail Prix littéraire : Sony Labou Tansi DOSSIER Les SONARA SPORTS Numéro 4 mars 2011

Numéro 4 mars 2011pedagogie.lyceesaviodouala.org/savio_mag/2010-2011/... · 2011-06-01 · autant que possible - des intempéries. Bon, bon, c'est vrai qu'on nous a aussi un peu

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Le bal du collège

Le Carnaval

Tournois à l’écoleaméricaine

Les médaillesdu travail

Prix littéraire :Sony Labou Tansi

DOSSIER

Les SONARA SPORTS

Numéro 4mars 2011

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SommAIrE4 AuTOuR DE NOuS4 1 nouvelle technique de climatisation5 Paroles de presse (suite p.26-27)

6 EvENEmENT6 Le bal du collège7 Le père Noël à la maternelle8-10 Les médailles du travail11 Le carnaval au primaire

12 DOSSIERSONARA SPORTS

12-13 Vainqueur de la coupe du Fairplay

14 SPORT14-15 Tournoi de foot fille16 Tournoi de basket garçon17 Tennis de table primaire

18 ART & CuLTuRE18-19 Prix littéraire : Sony Labou Tansi20 un conteur au primaire20 Théâtre : Spectacle du roi se meurt21 rencontre avec un metteur en scène

22 C TOuT ChAuD22 Les vétérans à Penja23 organisation de “Ados en scène”23 Le concours Sésame

24 FREE TALk24 2 malchanceuses25 une salle malheureusement trop petite25 Le régime actuel des sorties25 Les absences imprévues et la salle de

permanence, pour le plus grand malheur des élèves.

26-27 Paroles de presse (suite)

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EditorialCe journal est fait par les élèves sous la houlettede leurs professeurs ; c'est bien le Journal del'ensemble de la communauté socio- éduca-tive de l'Etablissement Dominique Savio .

une fois n'est pas coutume, ce numéro met àl'honneur tous les acteurs de notre quotidien :les élèves, les enseignants, l'Administration, lesparents, l'APE et les personnels locaux qui tra-vaillent depuis peu ou très longtemps .Certainsont été récompensés pour leur travail et pourleur fidélité à notre établissement depuis dix,quinze, vingt cinq ans.

rappelons que notre lycée, notre collège,notre école primaire et notre maternelle sontdes lieux éducatifs efficaces grâce à eux. Félicitations donc à tous ceux qui ont l'honneurde recevoir la médaille du travail

La rédaction du journal.

Siège social : Lycée Dominique Savio, rue des embouteillages - BP 1007E-mail : [email protected] : Nicolas Hiret 96 53 91 20

Geneviève Trèjaut 94 12 90 24

Rédacteur en chef : m. Bonne VolontéDirecteur exécutif : mme JéducourageDirecteur financier : m. JèmléfruyDirecteur technique : m. Jefétou et mme GessétouDirecteur technique adjoint : mme ZerofôteDirecteur de publication : m. SistèmdéResponsable du développement : m. GicrwoadurcomefaireGraphiste : mlle Kopiedkolait

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Dans le cadre des TPE(Travaux PersonnelsEncadrés), nous avons

travaillé sur les moyens de clima-tisation naturelle, et ce dans lecontexte climatique de Douala.Sur cette lancée, notre petitquatuor, marion Tolen ,EstelleBardet, Sandrine NjangaNjoh, Nawel Gabouge, achoisi de mettre en pratiqueun système de rafraîchisse-ment peu connu et qui n'uti-lise pas du tout d'électricité.Ce dispositif est basé sur uneffet vortex que l'on peutobtenir grâce au rayonne-ment solaire… mais là, jem'égare dans des termestechniques.En bref, la chaleur du soleilest récupérée et permet decréer une sorte de tourbillondans une boîte. L'air se répartitautour et une dépression

(c'est-à-dire qu'il y a moins d'air,c'est une sorte de « vide ») secrée au milieu. Au centre, l'airest donc plus froid ; c'estcelui-là qui nous sert à rafraî-chir l'espace voulu.Pour la pratique, nous vou-lions réaliser le modèle réduitd'une pièce quelconque quiserait climatisée grâce à cesystème. mais rapidement,nous nous sommes vuesconfrontées à des caractéris-tiques techniques inélucta-bles pour le bon fonctionne-ment du dispositif. C'est ainsique nous avons fini par nousretrouver tous les mercredismatin pour assemblerpatiemment les différentesparties de notre opulente -mais surtout très lourde -maquette.Finalement, ce modèle réduitn'est plus si réduit!

Elle n'a d'ailleurs pu entrerdans aucune salle du lycée,et c'est pourquoi elle trône,fièrement recouverte de sabâche verte, devant le labo-ratoire de chimie, à l'abri -autant que possible - desintempéries.Bon, bon, c'est vrai qu'onnous a aussi un peu aidées,mais il faut être indulgent :nous ne sommes que 4 filles !merci quand même à toutesces personnes.

… Je crois que l'on a malgrétout donné du fil à retordre àcertains professeurs ; pour lesfuturs élèves de 1re, ne voussentez pas obligés de fairequelque chose d'aussi gros, jene sais pas si tous en seraientravis… !

Nawel GABOUGE

Ál'occasion de la semaine de la presse et duconcours « Parole de presse » les sixièmeset les cinquièmes sont allés visiter Canal 2

International. Avec l'aide de Cosmas Gabinmbarga Asseng, aide documentaliste aulycée, Josiane mouasso Priso, documentaliste

et Nicolas Desmaecker, professeur de français.Ils ont bien évidemment rédigé un article qu'ilsont envoyé ! Le journal Savio mag a bien sûreu la primeur… Allez vite à la fin du journal pour le découvrir.

L'Equipe de Rédaction

Il fallait oser…

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une nouvelle technique de climatisation

Paroles de Presse

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Le Bal de cette annéeétait … BouLEVErSANT !Je plaisante... Quoique

pour certaines personnes cefut une raison de s'habiller très« classe » ! Et oui, vous voyezles 6e dont beaucoup depersonne parmi vous, cherslecteurs, se moquent chaquejour ? Et bien, ils se sont mis surleur 32 ! (31 c'est trop petit)Les autres élèves ont aussibien assuré avec leurs chaus-sures à talon, leurs minirobeset leur brushing ! Vraimentc'était top ! Par contre il y aun truc qui s'est amélioré,VrAImENT ! L'année dernière,les personnes ayant partici-pés au Bal 2009, se plai-gnaient qu'il n'y avait pasassez de nourriture Et que lamusique était nulle …. Et bienreconnaissons que cetteannée ils ont fait de GroSefforts !!!! En plus cette annéeil y avait des orANGINAS ! Etun ticket boisson gratuit offertavec les billets d'entrée ! C'estmieux que rien ! Le bal fut un événement mEr-VEILLEuX …. ou pas !

Une élève de 3eme…

Il étaitune foisLe Bal…

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Ce matin-là les élèves dela maternelle accueil-laient à 8h40 « les plus

grands » du CP dans leursclasses. une fois installés par lamaîtresse, les «CP » décou-vraient ce qu'avaient pré-paré les « petits ». En faisant letour des classes nous avonspu observer : dans une sallela lecture d'une histoire par lamaîtresse, en salle de motri-cité une représentation théâ-trale, ici dans une autre salle,des élèves présentaient leurclasse et ce qui s'y fait ; là-basun petit débat des CP sur cequ'on pouvait apprendre denouveau une fois qu'on étaitarrivé à la grande école ; Toutceci était vraiment très inté-ressant !

9h30 Toutes les classes ontpartagé un goûter en plein airou dans leur salle de classel'ambiance était très agréa-ble, les affinités se formaientpeu à peu et la complicité detous ces enfants réunis nousrappelait vraiment que Noëlest un grand moment de par-tage. Pendant ce temps lesstands du marché de noëlétaient installés et les diversobjets de décorations de noëlconfectionnés par les élèvesdans leurs salles respectivesétaient alors exposés.

9h50 moment très attendu parles élèves, tous se tenaient parla main pour former : la haied'honneur afin d'accueillir lepère noël qui fit son entrée à10h. Il était magnifique dans satenue rouge et sa grandebarbe blanche, de temps entemps il serrait chaleureuse-ment la main des élèves trèsémerveillés en leur posantquelques petites questions. unefois installé il fut très heureux dedécouvrir le spectacle de noëlqu'avaient préparé les élèves

de la Petite section maternelle au CP. Ce spectacle dura 1h,ensuite le père noël remit lui-même des cadeaux aux maîtressesde chaque classe pour leurs élèves ; nous étions tous très heureuxd'apprendre qu'il avait reçu nos lettres et exaucé nos vœux. Pourclôturer la journée le grand marché de noël fut ouvert aux parentsqui achetèrent chacun un objet confectionné par son enfant. Ainsi à 12h après que tous les stands furent progressivement vidésdes objets exposés ; s'acheva dans une très belle ambiance cettemagnifique fête de noël à l'école maternelle.

P'tits journalistes de Savio.

Sylvie NDOKO

Le père Noël àl'école maternelle

Dominique Saviomercredi 15 décembre 2010 nous, petits journalistes, étions à lamaternelle cette fois pour célébrer la Fête de Noël.

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LuNDI 14 FEvRIER 2011 : Cérémonie de remise de médailles d'honneurd travail aux employés de l'Ecole françaiseDominique Savio

Dès 14heures, route barrée à Bonanjodevant l'Ecole maternelle D Savio. LeGouverneur de la Province du Littoral

présidait la cérémonie de remise de médaillesd'honneur de travail, assisté du Proviseur,entouré du Préfet et du Sous-Préfet duDépartement du Wouri et en présence duConsul de France, des membres du bureaude l'APE, des membres de l'ADFE et des repré-sentants de Parents d'Elèves. Au total, 20récipiendaires et 29 médailles attribuées.

BAPPACK Henri Dieudonné (Argent et Vermeil),

BEYAMBAN Pierre (Argent), BIANGA Jacqueline

(Or), DIKA NSANGUE AKWA Christiane Renée

(Argent), ENGOME Ruth (Argent), ILEMBE

BONYOE épse NGANDO Agnès (Argent),

MBOLLO Christian Paul (Argent et Vermeil),

MBOMA épse NDONGO DIYE Idelette (Argent),

MEGNIE MPELE épse BENDE (Or), MOUKOURI

Marie Jeanne (Argent, Vermeil et Or), MOU-

TONO MOUZONG Jean (Or), NANDJOU Pierre

(Or), NGO ITALEN épse MOUNDA NGOM

Victorine (Or), NGO MBOG Danielle épse

NDOB (Argent et Vermeil), NGO POUT épse

ZOA Tekla (Argent), NIKOYO Ambroise (Or),

PASTEELS Yveline (Argent, Vermeil et Or), TIESSI-

NOU MONKAM Luc (Vermeil), TOUKOUM

Hiskéa (Argent et Vermeil), ZEDONG-TAIWALY

Alain Claude (Argent et Vermeil)

médailles du travail

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une occasion de célébrer letravail et d'exprimer sa joied'appartenir à la grandefamille de Dominique Savio.un grand bravo à monsieurmoNIEr, le mC (master ofCeromony) qui a tout orga-

nisé : tapis rouge, allées fleu-ries, fauteuils en cuir pou les «autorités » et les invités,chaises habillées en blancavec des nœuds en soie…plusieurs buffets, bar (500litres de pression) !!!!! Et pour

couronner le tout, une supersonorisation qui a permis auxrécipiendaires accompa-gnés de leurs familles et col-lègues présents d'exprimerleur joie et leur allégresse aurythme d'un « pinguisss »

rappelons brièvement que les médailles detravail honorent l'ancienneté des travailleursau sein de l'institution qui les employe, unepreuve de leur dévouement et du mérite qu'ilsont à exercer leurs fonctions.

mEDAILLE EN ArGENT : 10 années de servicemEDAILLE EN VErmEIL : 15 années de service mEDAILLE EN or : 25 années de service

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Depuis très longtemps,en Egypte d'abord puisen Grèce et en Italie,

dans toute l'Europe ensuite,sans oublier les grandsCarnavals d'Amérique du Sud,des festivités étaient organiséesà l'approche du printemps avecdéguisement, danse et festin.

Carnaval, c'était aussi lebesoin de s'amuser, d'oublierun certain temps les soucisde tous les jours. C'est ainsique dans la cour de l'école,

le jeudi 17 février, les élèvesavec les maîtres et maîtressesont fêté Carnaval dans la joiesans oublier devoirs et leçons…

A partir de 14h20, les parentspouvaient immortaliser cejour, en prenant leurs petitschéris en photo. Les élèvesde toutes les classes ontdéfilé au son de la musique,au beau milieu de la cour, enplein soleil. Ensuite les acro-bates de l'Ecole du cirqueont présenté quelques numé-

ros, très appréciés. Aprèscela, les enfants se sontregroupés pour manger bei-gnets et crêpes en quantitégargantuesque (merci auxparents !) et ont beaucoup bu.merci à tous et surtout auxmembres du bureau de lacoopérative qui ont organiséet financé cette fête.

Il ne reste plus qu'à se donnerrendez-vous l'année prochainepour un super Carnaval.

Clorinde Bikondi

Carnaval à l'école primaire

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Le départ de Savio à Limbe

Les SoNArA SPorTS sesont passés à la SoNArA.Les places pour séjourner

à Limbe é taient restreintes,nous n'avions le droit qu'à 7garçons et 2 filles / catégorie(6ème-5ème ; 4ème-3ème etlycée). une fois avoir prisconnaissance des sélectionnés,il a fallu attendre le jour dudépart. Ce jour enfin arrivé,tous les élèves qui partentsont surexcités, même si cen'est que pour trois jours. Nousmontons dans le bus à 14h05et normalement on devraitpartir tout de suite mais bienévidemment il y a un imprévuet on part 45 minutes plus tard.Pendant le voyage on mangetoutes les provisions achetées(boissons sandwichs) et on nevoit donc pas temps passer.

Arrivée à LimbeNous arrivons à limbe vers 17hpuis on passe par la sonarapour faire les présentations etconnaitre les règles que l'ondevra suivre tout au long duséjour. Nous quittons la SoNArAà 17h30 pour partir au Semme,notre hôtel. Arrivés à 18h, onnous attribue les chambres (lescollégiens étaient 3 parchambre et les lycéens 2 par

Cette année Savio s'estdéplacé à Limbé pourparticiper aux SoNArA

SPorTS le week-end du 5 au6 février.C'était au tour de l'école dela Sonara d'organiser ce tour-noi et il faut dire qu'ils ont étéformidables ! Tout était par-fait, l'organisation des diffé-rents tournois, notre héberge-ment, à l'hôtel Semme, toutde même …., le dernier repasau cercle de la Sonara.Encore un grand merci pourl'accueil qui nous a étéréservé et pourtant … nousespérons qu'ils ne le regret-tent pas, car nous avons qua-siment tout raflé, nos troiséquipes les 6ème -5ème, les4ème -3ème, et le lycée ontremporté un nombre impres-sionnant de coupes. mais il ne faut pas croire quenous avons gagné facile-ment, nos adversaires, le

lycée Fustel et les élèves del'école Sonara étaient derudes adversaires et ils ont ététrès fair play.Nous tenons à remercier tousles supporters qui se sontdéplacés de Douala pourvenir nous encourager,quelques profs, des parentset plein d 'élèves et bien sûrles profs qui nous ont enca-dré, même la nuit !Il y avait une ambiance vrai-ment sympathique, certainssont même restés tout leweek-end, il faut dire qu'àLimbé c'et plutôt « cool ». L'école de la Sonara a eu uneidée vraiment originale : unprix spécial ! Celui de l'athlètele plus complet et devinez…..Encore Savio et une FILLE :marianne Cordin.Des week-ends comme onen aimerait plus souvent.

Les sportifs de Savio

Les SONARA SPORTS

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chambre). Nous nous mettonsà l'aise dans l'hôtel, posons nosaffaires dans nos chambres res-pectives puis nous sortons.Ceux qui veulent, peuventfaire une partie de basketavec les écoles adverses « Fustel & sonara ». on mangeau restaurant de l'hôtel (il y aplein de bêtes partout !) puisnous rentrons nous coucher.

Les SONARA SPORTSSamedi nous nouslevons à 6h00, letemps de prendrenotre petit déjeu-ner, récupérer nosmaillots bleus desavio et nous pré-parer. Il faut êtreà la sonara à 8hprécise, car il aété dit la veillequ'un retard enlèverait despoints à l'équipe. Et nous arri-vons en retard... Les 6ème-5ème débutent par le foot -jene me rappelle plus de l'ordredes sports- les 4ème-3èmepar le saut en longueur, lefoot suivi du handball qui pré-cède le basket sans oublier lelancer de poids et la coursede relais. Nous avons toutgagné ! Quand aux lycéens,ils n'ont gagné que la coursede relais.

Dimanche vers 11h00 laremise des trophées a lieu surle stade de foot, devant lesgradins. Grâce à la catégorie4ème-3ème qui n'a perduaucun match, l'équipe desavio a 20 points d'avance surfustel et 30 sur la sonara. Lapersonne qui remet les tro-phées doit faire un effort sur-humain chaque fois qu'elleprononce le mot savio parcequ'elle doit tous nous les remet-

tre ! Et donc pourla 4ème annéeconsécutive lelycée savio rem-porte la coupe. Avant de rentrerà Douala, onmange au restoprés de la plage.Le début duretour vers notre

école se fait dans la joie et labonne humeur grâce à Yvanun petit 5ème qui balancedes vannes à Nasser. mais aubout de 10 minutes tout lemonde s'endort. Nous arrivonsau lycée vers 16h00 et onvient nous chercher.

Pour résumer c'était un Trèsbon week-end.Nous remercions la sonara quinous a hébergé.

Yohan Bikondi, 3ème

« Et donc pour la 4ème année

consécutive le lycée D. savio

remporte lacoupe. »

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Le week-end du 11-12décembre a été mouve-menté à l'American

School de Bonapriso. Lesdeux tournois organisés, foot-ball féminin et basket mascu-lin, ont été remportés par noséquipes saviolaises. Samedimatin, les footballeuses ontouvert le tournoi en jouantcontre L'ASD (L'école améri-caine de Douala). Ce pre-mier match nous a permis demesurer le talent desjoueuses de mr Hiret, et de lessupporter activement.on n'entendait que nous, onaurait dit qu'il n'y avait que

Savio là-bas ! Notre équipe agagné ce premier match 1-0.Le second match, prévu à13h commença bien évi-demment plus tard, cela ditnous sommes au Cameroun,la notion de ponctualité n'estpas encore acquise. Donc,l'ASoY (American School ofYaoundé) et Savio ont dujouer sous le soleil un matchcorsé et très compliqué carles Américaines, quoique plusjeunes et moins expérimen-tées, étaient presque auniveau de nos joueuses .maispendant le match, Hélène,très fatiguée, bien qu'elle

n'ait pas joué au premiermatch, avança en attaque,se prit un des murs de l'en-ceinte du collège et tombaKo : Direction l'hôpital.rassurez-vous ce n'était enfait pas grand-chose.Ce qui déstabilisa très certai-nement nos joueuses, et futtrès certainement la causedu but encaissé. Nous nous

retrouvâmes alors en finaleavec L'ASoY. Dimanchematin, la finale, ASoY vsSavio. Ce match fut de loin leplus riche en émotions. Lessaviolaises nous sortirent deces dribbles ! on se serait cruà la Fifa. Les deux équipesayant marqué chacune unbut, l'arbitre décida de pro-céder aux penaltys pourdéterminer l'équipe victorieuse.Ils choisirent donc les meilleuresbuteuses, Semra, Anaëlle etmarianne. Le premier penalty,tiré par marianne, ne rentramalheureusement pas dansles filets, mais l'équipe ne perditpar espoir, car c'était le premieressai, il fut suivi de celui de « lablonde » de l'école américainede Yaoundé et notre goal,marina arrêta ce penalty,d'ailleurs elle les a tous arrêté!!!! BrAVo, le goal ! Place àAnaëlle, qui ne tira pas non

Week-end à l’école américaine

plus dans les filets, mais heureusement, l'équipe adverse en a faitde même. Dernier penalty de notre équipe, Semra, le silence sefait instantanément, la tension est à son comble, on entendmême les moustiques. Elle vise ! Elle tire ! Et Elle marque ! Tout lessaviolais sont fous de joie. Le dernier penalty est, bien sûr, arrêtépar marina. NouS SommES DoNC LES GAGNANTS !! on peutdonc leur dire bravo à toutes : Sabina, Anaëlle, Céphorah,Semra, Tatiana, marianne, marion, marina, Lana, Kwin maria,Hélène, et Salwa !! Et à la prochaine rencontre cher lecteurs !

Sabina Finzi & Andrée Ebong

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Toujours le tournoi à l'écoleaméricaine…. Là c'est autour des garçons et du

basket, et comme les filles ilsont gagné le tournoi aprèsdes matchs très physiques, ilfaut dire que les footballeusesles avaient boostés et qu'enplus elles étaient de ferventessupportrices ! Comme ilsl'avaient été durant leur tour-noi de foot.

un week-end très sympa,mais tout de même un peufatiguant.

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Avant la rencontre, dans lebus, nous étions stressés dejouer au ping-pong avecd'autres élèves. Aprèsquelques tournantes, nousétions contents de participer.

Yara, Mike, Yaelle, Harvey, Harry, Néo,

El Moktar, Pierre-Louis. Avant la rencontre, nous avonsvu qu'ils étaient plus nombreuxet que ce serait difficile pournous. Finalement, grâce à

notre entraînement cela s'estbien passé pour nous.

Charlotte Eva

La rencontre de tennisde table à la Sonara

Dans le cadre de l'A.P.P.(Action PédagogiquePilote) une rencontre

sportive a été organisée lejeudi 27 janvier à l'école de laSonora avec les classes deCm1 A de Savio et du Cm1de la Sonora de mme Eloge.Des groupes de tennis detable ont été constitués pourjouer à la tournante. C'est unjeu qui permet à de nom-breux joueurs de changer decamp après avoir joué cha-cun un coup de raquette. Siun coup n'est pas réussi lejoueur est éliminé. La partie setermine avec la finale com-posée des deux derniersjoueurs restants.

Christian Popiolek

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Interview de Luc TartarSource d’inspiration Est-ce une œuvre autobiogra-

phique ou bien est-ce l’expé-

rience d’un père ?

J’ai écrit S’embrasent en 2004. Ils’agissait pour moi de travaillerautour du sentiment amoureuxchez les adolescents. J’ai souhaitéinventé une situation forte. Et quoide plus fort que le coup de foudre,surtout lorsqu’on le vit pour la pre-

mière fois ? Je confronte souventmes personnages à des situationsextrêmes, dans lesquelles leurhumanité est mise à rude épreuve,ou sublimée, transcendée.Jonathan et Latifa sont tombésprofondément amoureux et leurcoup de foudre les libère. Est-ceautobiographique ? oui et non.oui parce que j’ai été adolescent,traversé moi aussi par des ques-

tions, des émois, des doutes et desdécouvertes (l’amour, la sexua-lité), non parce que je n’ai jamais« vécu » cette scène de baiserdans une cour d’école, je l’aiinventée, cette scène. on dit souvent d’un auteur qu’il est tousses personnages en même temps,hommes, femmes, enfants, vieil-lards... Il s’inspire de ce qu’ilconnaît mais il est bien obligé d’in-

Bon voilà, je vais essayer de vous expliquerclairement ce que c'est que ce prix.J'arrive cette année au lycée et je me

retrouve en seconde « Arts du spectacle ». Bonje me dis : « bon plan », mais là erreur….Le spectacle c'est bien beau mais il faut aussilire et tenez-vous bien, 7 pièces de théâtre, ona dû lire, je vous le jure c'est vrai et duthéâtre contemporain… Au début c'estfranchement surprenant, mais heureu-sement on a lu le premier texte à hautevoix en classe et là ça change tout. Etcette pièce qu'on a lue, on a adoré !!!!Elle parle de nous et nous sommesretrouvés, en plus poétique et tout…Bon d'accord, pas d'actes, pas descènes et même pas de personnages,style molière. L'auteur donne le nom despersonnages, vous savez dans la didascalie ini-tiale mais c'est tout, après il n'y a que desrépliques et débrouille-toi pour y mettre qui tuveux ! C'est vrai ça surprend mais finalementon s'en sort très bien. Ah ! Je ne vous ai pas dit: c'est l'auteur qui veut que les acteurs ou lemetteur en scène choisisse qui parle.Contemporain, je vous dis. Pour les autrestextes on avait compris le système, alors on lesa lu seuls. or nous participons à ce prix : Nous devonsvoter pour un des textes et avec d'autres

classes de lycée (nous sommes la seule classed'un lycée français à l'étranger, vive internet).L'auteur gagnera alors le prix, et nous rien dutout, mais bon, on participe, c'est déjà ça ! mais je m'égare, on a tellement aimé ce texteque nous avons écrit à l'auteur, via internet etdevinez quoi…. Il a répondu ! Nous n'en reve-

nions pas (j'oubliais : on a notreadresse internet pour ce genre decontact). Et bien sûr nous avonsdécortiqué sa réponse en classe,c'était super. Je me suis même préci-pitée sur internet pour voir à quoi il res-semblait, petite déception, c'est unvieux, genre 40/45 ans, Dommage ! mais tout de même communiqueravec un auteur comme ça, c'estincroyable… Je viens de me relire, j'ai

oublié de vous donnez le nom et le titre :S'embrasent (rien qu'au titre on voit que c'estdu contemporain) de LuC TArTAr. Perso jevote pour lui, mais la bataille va être dure enclasse car certains préfèrent mythemaker eton ne peut voter que pour un seul !!!! Il va falloirargumenter. De toute façon tous les textes sontau CDI, cadeau de l'organisation. Alors, allezvoir et dites nous pour qui vous voteriez. on est sympa dans la classe de seconde «Artsdu spectacle » on vous offre cet échangeinternet avec l'auteur , vous allez lire ( j'espère !)

venter aussi : la vie est une sourced’inspiration infinie mais l’imagi-naire a une grande part dansl’écriture. Dans « S’embrasent », jemélange avant tout des émotions,celles des adolescents, celles desadultes. Je suis un adulte qui tentede rester aussi un enfant, un jeune.

Est-ce que votre texte peut avoir

un rapport avec votre vie ?

Lorsque j’ai découvert à montréalle spectacle « S’embrasent » créépar le Théâtre Bluff (Compagniequébécoise), mis en scène par EricJean, j’ai été subjugué, j’ai eu l’im-pression de recevoir mes quinzeans en plein visage… C’était trèsfort, presque palpable. Je retrou-vais toutes les émotions vécues àcet âge, ce qui me fait dire qu’il ya beaucoup de moi dans cetexte, bien sûr. Le « moi » (ce qu’onvit, ce qu’on est) est la premièredes sources d’écriture. Alors oui,ce texte sur l’amour a un rapportavec ma vie, comme sans doute ila un rapport avec la vie de tout lemonde, qu’on ait déjà connu lecoup de foudre, ou pas. L’amour est unsentiment universel, partagé parles hommes et les femmes, d’oùqu’ils viennent. C’est peut-être cequi nous rapproche le plus.

Pendant votre adolescence avez-

vous connu ou vécu une histoire

semblable ?

Je n’ai pas vécu une histoire com-plètement identique, mais j’aiconnu cette intensité dansl’échange amoureux, ce vertigeet enfin cette liberté. Jonathan etLatifa décident de vivre leuramour et sont complètementlibres. C’est ce qui m’intéressaitdans cette histoire. J’ai eu très tôtaussi, dès l’adolescence, la certi-tude que l’amour était un senti-ment profondément précieux etfragile. une raison de vivre. J’aisenti que le sens de la vie était àchercher de ce côté-là.

Structure Quel est l’intérêt de faire une

répartition des répliques et des

rôles aussi libre ?

J’ai cherché avec « S’embrasent»à aborder le chœur de théâtre,ce que j’avais jusqu’alors peu pra-tiqué (mes pièces antérieures sontplus classiques dans leur forme,même si je m’attache toujours àécrire un théâtre vivant, rythmé…).C’est un chœur de théâtre, ausens antique du terme, qui vientraconter ce qui s’est passé, chœurcomposé des différents témoinsdu baiser (élèves, professeurs, voi-sine d’en face…) qui livrent aupassage leurs impressions (jalousie,peur, envie, admiration etc.) A l’intérieur de ce chœur, il n’y aquasiment plus d’identités, il n’y aplus que des êtres bouleversés,renversés ou séduits. J’ai doncchoisi de ne pas nommer les per-sonnages (sauf quelques prénomscités dans la pièce) et d’entremêler lesrépliques, ce qui donne unegrande liberté à l’équipe de créa-tion (professionnels ou… adoles-cents, la pièce est souvent mon-tée par des classes) mais obligeaussi à faire des choix. Cette struc-ture éclatée traduit ainsi le « trem-blement de terre » que représentece baiser pour tous les témoins.

Peu de ponctuation, pas de

didascalies, d’où l’impression que

le texte a été écrit rapidement de

peur que l’inspiration ne parte. Est-

ce le cas ?

Il y a une urgence à vivre l’instantprésent pour tous les personnages.Les amoureux sont dans le présent,les témoins aussi. C’est cetteurgence (à lier aussi au désir devivre, à la fougue adolescente)que j’ai cherché à traduire danscette absence de virgule (uneconstante dans mon écriture,depuis le début) et dans l’ab-sence des didascalies. Cettepièce est un embrasement, un cride bonheur (ou de douleur, derage, d’envie de vivre la mêmechose) et lorsque j’écris c’est vraique les idées vont vite et qu’il y aune urgence, une nécessité à «jeter » ça sur le papier (ou dansl’ordinateur !) mais ne vous y trom-

pez pas : ce n’est pas parcequ’une pièce est courte qu’ellen’a pas demandé du travail.Plusieurs mois de travail en ce quiconcerne cette pièce.

Thème Qu’avez-vous voulu montrer en

écrivant sur les jeunes ?

Je ne cherche pas à « montrer »quelque chose. Si j’écris c’est sansdoute pour entrer en contactavec mes contemporains, créerdu dialogue, partager des histoiresmais pas pour faire passer des messages, même s’il m’arrived’être poussé par la révolte. Ici, cethème de l’amour m’a sembléporteur, fédérateur, j’ai eu enviede travailler sur le bouleversementqu’il provoque, physiquementcomme moralement. Qu’est-cequi se passe dans le cœur et dansle corps quand on tombe amou-reux ? Par quelle énergie est-ontraversé ? Qu’est-ce que ça vientfaire vibrer en nous ? Et surtout,comment ce sentiment est à la foisformateur et déstabilisateur. C’estbeau de tomber amoureux. C’estune expérience unique, qui rendplus fort. Et ça donne foi en l’ave-nir. A quinze ans, c’est primordial,d’avoir foi en l’avenir, même si lavie n’est pas toujours facile. «S’embrasent » est un texte que j’aivoulu positif, plein d’espérance etde foi en l’Homme.

Quel est le message que vous voulez

faire passer à travers cette histoire ?

Pas de message mais une maintendue, un bonheur à partager.Chacun y a droit, le coup de fou-dre ça peut tomber sur la tête den’importe qui, n’importe quand, etça, ça donne envie de resterdebout, et vivant.

Merci de nous répondre, nous

avons hâte de vous lire.

merci de m’avoir adressé cesquestions, j’ai été heureux de vouslire et j’ai pris plaisir en tentant d’yrépondre !

Propos recueillis par la classe de

seconde de Douala

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Rencontre avec Jacobin YarroDaniel NDO, un conteur à D. Savio

Vous le savez certainement, il ya uneseconde « Arts du spectacle » au lycée.Et nous avons eu la chance de recevoir

dans notre classe un acteur, metteur en scène :Jacobin Yarro. Il est venu à l'occasion du spec-tacle que nous avons vu au CCF le 28 janvier :Le roi se meurt de Ionesco.Pendant 1h30 nous avons pu échanger avec luisur le métier d'acteur et le métier de metteur enscène. Plus particulièrement sur le théâtre.

Jacobin Yarro est vraiment passionné, êtreacteur est un travail épuisant et difficile, il fautcesser d'être soi pour devenir un autre. Il fautconstruire un personnage et pour lui donner vie,il faut d'abord bien comprendre le texte, maispour cela, pas de problème, nous sommes toutde même des secondes… mais là où celadevient difficile c'est qu'il faut en plus lui donnerun passé, trouver ses traits de caractères,connaître ses intentions, même ses intentionscachées et lui imaginer un avenir et comme sicela ne suffisait pas ! Il faut en plus « s'imprégner» des relations qu'il entretient avec les autres per-sonnages. Bref ne plus être soi mais un autre. J'aiessayé en cours, et ce n'est pas évident, parceque, j'oubliais, il faut APPrENDrE son texte.

Finalement, il vaut peut-être mieux que je soismetteur en scène… Erreur , grossière erreur :d'abord, il faut imaginer l'espace théâtral ( scène et public) et décider comment occuperl'espace et dans quel but, ensuite il faut penseraux lumières , mais attention pas une ampouleminable qui pend du plafond , non, des lumièresqui sont « signifiantes » , qui portent le spectacle, et encore il faut entendre le son , comme sic'était facile, mon texte de théâtre ne parle paset ne fait aucun bruit…. Je ne parle même pasdes costumes, des accessoires et du reste. Parcequ'alors là, le reste c'est compliqué : tout l'appa-reil administratif : il faut bien payer les acteurs,éclairagistes, ingénieur du son … louer les salles,communiquer, trouver des spectateurs, cela nese trouvent pas si facilement, prévoir les dépla-cements avec les logements repas etc…Bon, je vais m'occuper de la direction d'artiste,mais à Savio, si je prononce le mot « artiste », jesuis sûre qu'ils vont prendre la grosse tête, alorscomment je vais faire pour les diriger ?Finalement, donnez-moi un fauteuil, un fauteuild'orchestre, je ne veux pas rater le spectacle !

Un ex-acteur, ex-metteur scène,

ex-directeur d'artiste,

mais un vrai spectateur

C'est dans le cadre du pro-jet de conte de la BCDde l'école Française

DomINIQuE SAVIo (primaireet maternelle) ; que le conteur,comédien Daniel Ndo foulaitle sol de la capital écono-mique du Cameroun le mer-credi 8decembre 2010 à 21 H30.L'allure rassurante mais levisage pâle de fatigue, l'ar-tiste avait gardé son côté

jovial et très comique. Il estannoté qu'il débarquait pourune série d'activités pédago-giques liées à la techniqued'écriture du conte dans lesclasses du cycle pri-maire et la dramatisa-tion du conte Le petitChaperon rouge dansles GS du cycle mater-nel. Aussi, le Jeudi 9decembre 2010 l'ar-tiste comédien DanielNdo alias oncleotsama sous sa cas-quette d'enseignant retrou-vait tour à tour les élèves desclasses de CPA, CE2 A, Cm2 A,Cm2 B dans une ambianceplutôt gaie et d'échangeavec à la fin le dénouementdu conte « L'arbre aux fleurs »

imaginé par l'élève AuDrEYde la classe de CPA, écrit parle collectif de la classe. Aprèsune pose tranquille de deuxheures, Daniel Ndo retrouvait

les tous petits de lamaternelle pour ladramatisation desdifférentes versionsdu conte « Le petitChaperon rouge »avec en plus le pro-cès du loup une piècede Zarko PETAN. Trèsapprécié par les

élèves et les enseignants.Tout s'achevait à 16h15 et à17H, oncle otsama repre-nait la route pour Yaoundé, lacapitale politique duCameroun.

Hé oui, allez au théâtrel'après-midi, c'est y alleren matinée !!!

Donc le 28 janvier nous avonsassisté à la représentation duroi se meurt d'EugèneIonesco. Nous qui avons lucette pièce (nous les pre-mières..) nous avons vu qu'ils'agissait d'une adaptation.Alors pour les secondes quin'ont pas (encore ?) lu cetexte, une adaptation c'estune création, voire uneréécriture d'une pièce, etcela se pratique de plus enplus à notre époque.Pourquoi ? Parce que le rôledu metteur en scène est de

plus en plus prépondérant.Bon on arrête là le petit coursde français.Franchement, c'était bien.Nous avons bien ri car le met-teur en scène et l'acteur,Jacobin Yarro (c'était le roi) asu l'adapter au public came-rounais. Nous n'étions pasdépaysés. Et il a su aussi ren-dre l'esprit de cette œuvre ;comment réagir face à sa mort.Á la fin du spectacle nousavons pu échanger nosimpressions et comprendreles intentions de cette miseen scène, débat très intéres-sant. Juste un regret :Pourquoi n'y a-t-il pas plus de

spectacle à Douala.

Les élèves de Première

une matinée au théâtre

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Les vétérans à Penja

Le 16 février, réunion ausommet des participantsde la grande aventure

« Ados en scène ». Véritablepartenariat avec les ensei-gnants camerounais quicomme les enseignants dulycée Dominique Savio fontparticiper leurs différentestroupes à ce festival. Il y aurales troupes des Lycées :Bénedicte, Nylon Brazaville,Douala-Bassa, Ndog-Hem,Agape, Le Nil, Libermann etNew-Bell, les troupes du pri-maire , du collège et dulycée Dominique Savio. Festival qui durera toute unesemaine du Lundi 9 mai auVendredi 13 mai, à la Garede Bessengué. 16 troupes

vont ainsi se succéder surscène pour présenter leurspectacle, contrainte :chaque troupe n'a droit qu'à30 minutes de représentation…. Ce festival s'achèvera parune soirée de clôture où toutle monde assistera à la repré-sentation d'une troupe pro-fessionnelle et la représenta-tion de la troupe gagnante.

La troupe des Panafricaines,autre concours théâtral, quiréunit les différents lycéesfrançais de la Zone : Gabon,Tchad, Congo et Camerounparticiperont aussi à ce festi-val. Ils auront déjà concouruà Libreville début avril. Nous

Théâtre : ADOS EN SCENE et LES PANAFRICAINES

Vous êtes lycéens et vous envisagez desétudes supérieures de commerce, de ges-tion ou de marketing ? Alors SESAmE peut

représenter une réelle opportunité pour vous.

C'est un concours ouvert à l'ensemble des ter-minales, quelque soit leur filière. Sept écolesréputées de Commerce et de management,avec le grade de master pour nombre d'entre-elles, se sont associées pour proposer lesmêmes épreuves écrites d'admissibilité en avril.Depuis plusieurs années Savio fait parti descentres d'examen, ce qui évite aux candidatsde coûteux et fastidieux déplacements en

France. A compter de cette année le lycéerenforce son implication en proposant gratui-tement aux candidats de l'établissement unepréparation aux trois épreuves écrites de syn-thèse, de langue et de logique. un collectif deprofesseurs volontaires de première et de ter-minale se met à votre disposition en mars et enavril pour vous entraîner et vous conseiller.Neuf élèves de TES, TL et TS se sont inscrits à lasession 2011.

Si vous souhaitez en savoir plus, n'hésitez-pas !Adressez-vous à m. Teyssier, professeur de SES.

Concours Sésame au Lycée

Samedi 12 février, à l'occasion de la fête dela Jeunesse, les vétérans (cherchez l'erreur!) étaient invités à Penja pour participer à

un tournoi amical de football. Ils ont été reçuspar des équipes et un village très chaleureux,bonne ambiance, bon état d'esprit et grande

convivialité. Ils ont d'ailleurs fêté la victoire del'équipe « L'élite de Penja » le soir même aucours d'un grand concert qui a réuni tout le vil-lage. merci encore pour cet accueil.

Les vétérans de Dominique Savio.

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C'est un jeudi comme lesautres, nous n'avons pascours de 17 à 18 heures

(Eh ouais, la classe !) et ayantoublié nos carnets de liaisonspour la sortie nous sommescontraintes de rester au foyer («Le seum » quoi). Prises par l'en-nui nous avons la merveilleuseidée d'aller rendre visite à nosamis en cours de sport, maissachant que nous n'avons pasle droit de sortir du foyer, nousprenons le risque de tenir têteau règlement intérieur.

Arrivées sur le terrain de sport,alors que nous cherchons à fuirle prof' avec l'aide de noscamarades (Assia ! on vous avendus), Tout à coup... un sur-veillant nous aperçoit…mince... Il nous a « tcha » !

C'est là que la course poursuitecommence. Voulant jouer auplus malins avec le prof et lesurveillant hurlant nos noms, lesélèves nous encouragent ànous cacher (Comme dans lesfilms). A gauche, à droite, enbas… (« Ces soirées là ! Ahanahan ! » Euh... Bref !) du buis-son, derrière lui, derrière elle…C'est à ce moment que lesdeux hommes nous revoient, laseule solution pour ne pas qu'ilsnous renvoient à l'éternel ennuiest de se cacher « bêtement »

(Vous allez comprendre pour-quoi bien avant la fin de l'arti-cle) dans le local de sport duterrain de volley…

on entre dans le local et lesvoix se rapprochent, nos nomssemblent être criés de plus enplus fort… La tension monte etlà… Aïe ! La porte s'ouvre pen-dant que nous nous fourronsdans un trou à rats, entre lestables de ping-pong (Beurk :toiles d'araignées + poussière…ICHH !). on se regarde, onpanique, les deux personnesavancent et reculent, cher-chent de tous les côtés, heu-reusement (ou pas) pour nousque la lumière ne marche pas.Tout ça pour dire que l'on nenous voit pas ! mais bon, après,vous savez que… bon… Sousl'effet du stress et de cettephrase prononcée avec tantde moquerie par le Doyen : «Bon, puisqu'il n'y a personne ici,fermons à clefs ! » nous sommesobligées de nous manifester ! Etlà… BAm ! (oups, TroP TArD !)La porte en fer est déjà ferméeà double tours depuis l'exté-rieur et les deux messieurs déjàbien loin (Imaginez l'angoisse !).C'est à ce moment que nousréalisons que nous sommesdans un gros pétrin. on crie, ontape à la porte désespérémentjusqu'à ce que les élèves nous

annoncent une excellentenouvelle : Félicitations à nous !Nous allons rester dans cetteplanque jusqu'à la fin del'heure… Il est 17h20… (Bravoles filles !) et les conséquencesseront très certainementlourdes. Il fait chaud ! on apeur, on bouge dans tous lessens, ça sent mauvais, les gensde l'extérieur ne cessent denous taquiner et on se décou-vre « une nouvelle claustropho-bie ». D'un autre côté le faitque nous soyons deux nous ras-sure (on joue aves les cerceauxet avec les autres instrumentsde sport, on écoute lamusique… et tout ça dans lenoir).

Vers la fin de l'heure, (Alorsqu'on transpire plus que lessportifs eux-mêmes !) pouressayer de paraître moins stu-pides nous décidons très intelli-gemment de prendre noscahiers et de faire semblant detravailler (Lol).Et c'est là que le tas de ferrailles'ouvre et nous voyons enfin(Alléluia !) jour... ('Fin plutôt lesflashes des paparazzis qui nousattendaient !)Alors là, nous avons sérieuse-ment atteint le summum duridicule.

Deux Malchanceuses de 2nde

2 malchanceuses :

Au lycée il ya deux types de sorties : les sortiesautorisées et les sorties en cas d'absence desprofesseurs

Depuis la rentée 2010, de nouvelles règles ont étéinstallées par la nouvelle équipe dirigeant notreLycée. La plus discutée est sans doute, le nou-veau régime des sorties de l'établissement. Pasen ce qui concerne les sorties autorisées par lesparents, mais, les sorties dans le cas d'absencenon prévue d'un professeur. L'année passée,

dans un tel cas, les élèves pouvaient appelerleurs parents qui venaient alors les récupéreraprès signature d'une décharge. mais mainte-nant, plus d'autorisation de sorties en cas de pro-fesseurs absents, même en cas d'accord desparents. on peut donc se poser la question sui-vante : la vie scolaire doit elle avoir plus d'autoritéque nos propres parents ? La question fait débatau Lycée… !

Solène Gomes 5°B

Le régime actuel des sorties

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Hé oui, nous sommes tousconscients qu'un jour ondevra passer la porte pour

aller en perm. mais ça ne nousposera aucun problème si lasalle ne ressemblait pas un don-jon. une salle fermée de partout,pas un rayon de soleil ne tra-verse les fenêtres. C'est pour

cela qu'on ne peut s'empêcherd'en sortir. mais il va falloir trouverune solution, les lycéens ont leurparadis, le foyer ; et NouS !NoTrE ENFEr !…. Pourquoi tantde souffrance ?Nous savons très bien que nousavons beaucoup de différencesentre nos ainés et nous. mais on

ne demande pas plus que detransformer la salle de perma-nence, par exemple ; éviter detout le temps fermer les rideaux,ce qui ne nous fera pas allumerla lumière et plein de choses dece genre pas très dur à réaliser.

Un cinquième

une salle malheureusement trop petite.

Nous sommes tous dans le même cas, lors desabsences imprévues, nous avons pour obli-gation de rester dans l'établissement, et aller

en permanence.. Tel est notre soulagement lorsque nous voyons lenom de notre professeur qui est absent. Ce petitsourire se perd vite, quandnous réalisons que, quandbien même ce soit notre der-nière heure de cours, nousavons INTErDICTIoN de sortir,même si nos parents viennent

nous chercher. Nous sommesobligés d'aller en perma-nence, cette salle SomBrE etHIDEuSE que tout le monderedoute. Pauvres soient lesgens qui ont deux heures, voirtrois heures de permanencedans une journée. Pour moicette salle ressemble à une PrISoN.mais malheureusement, c'est le rÈGLEmENT.

Marine Cazorla 5ème B

Les absences imprévues et la salle de permanence,pour le plus grand malheur des élèves.

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Incursion dans la fabrication du journal deCanal 2 InternationalLe premier média télé Camerounais d'ex-pression anglophone, francophone et privéequi privilégie les faits proches de la populationdans le traitement de l'information.

Lorsqu'il est 20heures (GmT) le générique dujournal télévisé débute sur Canal 2 Internationalet contrairement à d'autres chaînes de télé, iln'y a pas de présentateur journal à la télé. Lerédacteur en chef (rec) de Canal 2International, Paul mahel, nous explique que :« tout commence par la conférence derédaction, qui est l'instance de proposition dujournal de Canal 2 International et c'est unevoix off qui annonce les titres qui seront traités.Le téléspectateur qui regarde la télévision àl'instant, n'imagine pas le travail énorme àfournir pour atteindre ce résultat. Afin de com-prendre comment se monte un journal, nousnous sommes rendus le vendredi 28 janvier ausiège de canal 2 international où nous avonsété accueillis dans une salle rectangulaireautour d'une table ronde en verre, audeuxième étage de l'immeuble qui abrite lesiège de la télévision. Certains journalistes, enpleine ébullition, étaient en désaccord sur ladiffusion d'images violentes dans un reportagede la veille.

Pendant deux heures, les journalistes, Divine,Henry kejang (rec anglophone), malik, JeanJacques, mireille, Alex et les cameramenFreddy, Stéphane, Serge et Armel, sous ladirection du rédacteur en chef, ont critiquél'édition du journal de la veille et préparé lessujets du journal du jour. mireille Djob, chefd'édition prenait les notes pour préparer leconducteur. A la fin de la conférence derédaction quelques journalistes sont allés enreportage tandis que d'autres entraient dansla salle de montage située près de la salle derédaction.

montage, le cœur du journalLe lieu où l'on fait un montage s'appelle unestation de montage. Dans cette salle il y'aquatre bans de montage. Chacun d'eux estcomposé d'un moniteur de contrôle et d'unordinateur. Joseph mfouapon, l'un des monteursde canal 2 international nous confie que : « lemoniteur de contrôle sert à voir notre progres-sion et pour avoir un rendu de ce qui sera serviau final sur le petit écran ». Pour monter un élé-ment (papier ou article), Joseph mfouaponnous a expliqué que : « la première étape estde mettre les images dans la machine, defaire une synchronisation avec le son et lemontage d'un papier dure environ une heure ».Ensuite, les journalistes font le dérushage (quiest le fait de sélectionner les images néces-saires pour illustrer l'article) ; ensuite ils enregis-trent leur voix dans une cabine de son. Par ail-leurs, les monteurs sauvegardent tout ce qu'ilsfont, pour éviter de perdre en cas de coupured'électricité les éléments montés malgré legroupe électrogène très puissant que lachaine possède. une chose indispensableaussi c'est le système de climatisation qui per-met d'éviter que les bans de montages netombent en panne.

Après être passées par le montage, les infor-mations collectées et reçues sur des bandes,des cassettes ou encore le réseau intranet par-viennent aux techniciens audiovisuels dansune petite salle. Ainsi débute la phase de ladiffusion qui permettra de retransmettre lesimages, les vidéos, et les sons aux téléspecta-teurs du journal.

Les couloirs de la diffusionLa salle de diffusion contient de nombreuxordinateurs ainsi qu'une machine servant à laréception des fichiers et des écrans quicontrôlent l'arrivée des ondes à la télévision.La machine qui intercepte les données estreliée au serveur de diffusion qui envoie lesondes sur les postes de télé. La barre Synthé(petite bande qui passe généralement en basde l'écran pour donner les informations, estcrée à partir du même principe. En direct, ladiffusion se fait par l'intermédiaire d'un techni-cien présent sur le plateau, mais invisible pourles téléspectateurs. Enfin les journalistes reviennent du terrain etmireille Djob, le chef d'édition vérifie : «que lesreportages faits correspondent aux sujets arrê-tés pendant la conférence de rédaction ».Ensuite, en fonction du fait le plus actuel et del'impact qu'il aura sur les populations, le chefd'édition détermine le papier qui va ouvrir lejournal. Quand tous les éléments sont introduitsdans le serveur, un des techniciens audiovi-suels appuie sur la touche Entrée et le géné-rique du journal est alors lancé sur le petitécran. Le fruit d'une journée de travail des journalistes,cameramen, monteurs et diffuseurs peut alorsdéfiler à l'antenne pour informer les téléspec-tateurs sur les faits majeurs du jour.

Les 6ème et le 5ème

médiasLe thème de la 22e Semaine de la presse est : « Qui fait l’info ? ».Il pourra s’agir pour les enseignants et leurs élèves de s’interrogersur les questions liées aux sources de l’information, au statut et àla déontologie des journalistes, à la différence entre communi-cation et information.

Concours « PAroLES DE PrESSE »Edition 2011Genre journalistique : le reportage

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