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Souples et nomades: les nouvelles formes de travail Conseil en mobilité: les CFF, plus qu’une entreprise de transport to B Le magazine de la mobilité d’entreprise Histoire de réseau (x) Carsten Schloter et la mobilité chez Swisscom 1/2012

CFF «toB» 1/2012

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Le magazine de la mobilité d'entreprise.

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Souples et nomades: les nouvelles formes de travail

Conseil en mobilité:les CFF, plus qu’une entreprise de transport

to BLe magazine de la mobilité d’entreprise

Histoire de réseau (x) Carsten Schloter et la mobilité chez Swisscom

1/2012

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to B Le magazine de la mobilité d’entreprise

Sommaire

Impressum Edité par les CFF,Stefan Haas, Voyageurs Clientèle commerciale.

Paraît quatre fois par an en français et en allemand.

Réalisation: Infel AG, Zurich.Rédaction: Simone Ott (rédactrice en chef), Janine Radlingmayr (adjointe).Maquette: Guido Von Deschwanden (directeur de la création), Laetitia Buntschu (directrice artistique).Iconographie: Diana Ulrich (direction), Matthias Jurt, Yvonne Schütz.

Conseil de rédaction CFF:David Brunnschweiler, Fabienne Bernet, Jonathan Keller, Rahel Meile.

Carsten Schloter, CEO de Swisscom, et sa vision de l’avenir mobile.

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En deux mots 4

Mobilité des collaborateurs

Carsten Schloter, le patron mobile 6

Monsieur Mobilité 10

Du côté des CFF

Commute et voyages d’affaires 12

Portrait d’entrepreneur

Brezelkönig 13

Tendances

Les modèles de travail flexibles 14

Mobilité et PME

Swisscanto: une entreprise écoresponsable qui mise sur les TP 16

Coup de projecteur

AG pour apprentis 18Escale à Francfort 19

Grand Format

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Abonnements et changements d’adresse

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to B Le magazine de la mobilité d’entreprise

Chère lectrice, cher lecteur,

C’est une grande joie pour moi de vous présenter le

nouveau magazine de la mobilité d’entreprise «toB».

Celui-ci entend vous proposer des contenus à la fois

passionnants, utiles et divertissants en lien avec les

transports et la mobilité au sein de l’entreprise. En

effet, de plus en plus de sociétés misent sur le rail,

proposant à leurs employés des solutions de mobilité

durable pour se rendre sur leur lieu de travail ou pour

les voyages d’affaires. Aujourd’hui, si nous passons

autant de temps dans les transports qu’il y a 20 ans, ces

derniers nous emmènent plus loin. Vous connaissez

d’ailleurs les avantages qu’il y a à opter pour le train: les

liaisons entre villes sont plus rapides et vous pouvez

mettre à profit la durée du trajet pour travailler. Autant

d’arguments décisifs qui font avancer votre entreprise.

Je vous souhaite beaucoup de plaisir à la lecture de ce

numéro et un excellent voyage.

Jeannine Pilloud,responsable CFF

Voyageurs

13

Jeannine Pilloud

Adresse de la rédaction:Chemins de fer fédéraux CFFVoyageurs Clientèle commercialeRédaction «toB»Wylerstrasse 123/1253000 Berne [email protected]

Traduction:Übersetzer Gruppe Zürich GmbH

Assistance de rédaction:Daniela Grass, Infel AG

Impression:Hertig + Co AG, 3250 Lyss

Photogravure:Ast & Fischer AG, Wabern

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4 En deux mots

to B Le magazine de la mobilité d’entreprise

Claude NicollierLa mobilité vue par…

«Je ne suis pas du genre à rester assis, sauf lorsque je dois réfléchir. Oui, même moi qui peine à rester en place, j’ai besoin de calme de temps à autre. En fait, j’aime la vitesse, c’est pour ça que je suis devenu pilote militaire. J’ai été aux commandes d’un jet pendant près de quarante ans, je filais à 800 kilomètres/heure.

Mais dans l’espace, mon rapport à la vitesse et au déplacement a été totalement différent. Les astronautes sont en apesanteur dès que les moteurs de la fusée sont coupés. Au premier abord, c’est un sentiment très étrange qui fait penser au mal de mer. Sauf qu’une fois qu’on y est habitué, on l’apprécie. Il n’y a plus ni sol ni plafond, ni haut ni bas. La notion de direction s’estompe. Et puis c’est la dérive des objets, l’inconvénient, on perd tout. Les stylos à bille glissent au loin, on retrouve la plupart des objets dans le filtre à air, aspirés.

En apesanteur, impossible de percevoir le déplacement du vaisseau autrement qu’en voyant le défilé incessant des continents depuis le hublot. Quelques minutes suffisent pour voir passer l’Afrique et pourtant, que ce continent est vaste! C’est seulement à ce moment que l’on se rend compte de sa vitesse. Aujourd’hui je ne vole plus guère mais je parcours chaque jour entre trente et quarante kilomètres en moyenne. À pied, en vélo ou en train.»

76,1%

des clients se déclarent satisfaits des CFF en général. Enquête téléphonique réalisée en 2011 auprès d’environ 20 000 voyageurs. Chiffre en progression de 0,2 point par rapport à l’année précédente.

Cap sur…

Pas loin de la gare d’Enge et juste à côté du siège européen de Google, le nouveau boutique-hôtel «B2» étincelle. Erigé dans les anciens locaux de la brasserie Hürli-mann, son salon bibliothèque ne compte pas moins de 30 000 livres et s’orne d’un bar à vin, constituant le cœur de ce bâti-ment à l’architecture unique. Le plus: les clients de l’hôtel ont directement accès au spa de Zurich, dont la piscine sur le toit offre un panorama spectaculaire.

Plus d’informations:b2boutiquehotels.com

Changez-vous les idées dans un bâtiment industriel historique!

Zurich-Enge

Après une longue journée de travail, venez vous rafraîchir l’esprit au Library Bar.

Aujourd’hui professeur au Swiss Space Center de l’EPFL, Claude Nicollier (67 ans) est le premier et le seul astronaute suisse à être allé quatre fois dans l’espace.

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5En deux mots

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Les Suisses se déplacent de plus en plus en train

En 2010, les Suisses ont consacré une heure et demie par jour à se déplacer, et ont parcouru en moyenne 37 kilomètres par jour et par personne sur le territoire national, dont 19% en train. Les distances s’allongent puisque c’est 4% de plus qu’en 2005 et varient en fonction du domicile, du revenu et du sexe de la personne.Si le nombre de kilomètres effectués en train a progressé d’environ 27%, les distances couvertes en vélo ou en voiture

RER Vaud: inaugu-ration de la halte de Prilly-Malley

Après plus de trois ans de travaux, la nouvelle halte de Prilly-Malley a été inaugurée le 29 juin 2012. Elle constitue le projet majeur de la première étape de développement du Réseau Express Vaudois, qui doit répondre à la croissance durable et soutenue de l’Ouest lausannois. D’un coût total de 80 millions de francs, cette construction s’inscrit dans le schéma de reconver-sion de la friche industrielle de Malley. Elle voit déjà transiter entre 3000 et 6000 voyageurs par jour, pour un potentiel actuel estimé à 8500 habitants et emplois dans un périmètre de 500 m. À plus long terme, elle permettra le passage de la future qua-trième voie Lausanne-Renens.

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Consommation d’énergieEnergie primaire, en converti en litres d’essence par personne et par trajet

Emissions CO2Gaz à effet de serre responsable du changement climatique, en kg par personne et par trajet

Différence:33,5 litres moins d’essence

Différenceenv. 25 fois moins de CO2

Plus d’exemples: cff.ch/ecocomparateur

Plutôt tRaIn ou aVIon?

Genève – Paris-Gare de Lyon (tGV)

sont restées quasiment inchangées. Cette évolution résulte en premier lieu de l’accroissement de l’offre des CFF et de ses filiales qui apportent une réponse écologique et sûre au besoin de mobilité croissant de la population. Il est d’ailleurs permis de penser que la tendance per -sistera vu que les jeunes de 18 à 24 ans sont de moins en moins nombreux à avoir leur permis de conduire: 59% en 2010 contre 71% en 1994.

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Grand format Mobilité des collaborateurs

Il prend régulièrement un e-bike de l’entreprise pour se rendre de son domi-cile, près de Berne, à son travail. Cars-ten Schloter est le premier à appliquer au quotidien le concept de mobilité du-rable prôné par son groupe. «Notre siège de Worblaufen, aux environs de Berne, est facilement accessible en vélo ou en e-bike. Les collaborateurs peuvent ga-rer leur deux-roues dans des parkings

couverts, puis passer au vestiaire, où il y a des douches. Nous partici-pons aussi à la campagne ‹bike to work› de l’asso-ciation Pro Vélo Suisse», explique le patron du

plus grand opérateur suisse de télécom-munications. Le siège de Swisscom se trouve juste à côté de la gare. De là, on gagne Berne très rapidement et sans véri-table attente puisque les correspondances sont nombreuses. À l’instar du siège, tous

Constamment en mouvement, toujours flexible, c’est un éternel nomade: Carsten Schloter, directeur général de Swisscom, est l’incarnation

vivante de la mobilité contemporaine.

les sites de Swisscom ont été choisis no-tamment pour leur facilité d’accès en transports publics. C’est un autre fac-teur positif dans le bilan écologique de la société, très bien placée dans les clas-sements des entreprises les plus durables.

Patron mobileLa mobilité est devenue une réalité quo-tidienne jusque dans la manière de tra-vailler de Carsten Schloter: «Même en interne, je ne suis pas attaché à un en-droit précis. Au siège de Swisscom, on me trouve en général dans l’une des salles de réunion. En tant que CEO, je n’ai plus besoin de bureau personnel.» Ce mode de travail nomade est très répandu dans l’entreprise: «Beaucoup d’employés n’ont plus de postes atti-trés et travaillent tantôt ici, tantôt là, se-lon la mission et le projet.» Une mobi-lité interne encouragée par l’entreprise, car selon Carsten Schloter, elle favorise les contacts personnels et la qualité des échanges entre les différents services.

«En tant que CEO, je n’ai plus besoin de bureau personnel.»

Texte: Simone Ott

«Je profite du calme que m’offre le train»

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Grand format Mobilité des collaborateurs

«Je profite du calme que m’offre le train»

6 h 30Carsten Schloter est un lève- tôt. après sa séance de fitness, le voilà prêt à attaquer sa journée chez Swisscom.

PortraitCarsten Schloter, CEO de Swisscom, né en 1963, nationalité allemande, diplôme d’économie d’entreprise

Parcours professionnel 1985 -1992 diverses fonctions au sein de Mercedes-Benz France SA 1992 -1994 membre de la direction de debitel France SA 1995 -1999 diverses fonctions au sein de debitel Deutschland 2000 - 2001 responsable Public Com et responsable Mobile Com de Swisscom 2001- 2006 CEO de Swisscom Mobile SA depuis 2006 CEO de Swisscom SA et Swisscom (Suisse) SAP

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to B Le magazine de la mobilité d’entreprise

Grand format Mobilité des collaborateurs

Sans oublier qu’elle permet de mieux utiliser les capacités des bâtiments et d’accroître l’efficacité.Bien entendu, le patron de Swisscom est aussi très souvent amené à travail-ler pendant ses déplacements. Cet Alle-mand, qui a grandi en France, fait la na-vette entre Berne, Zurich et Milan pour les multiples réunions que sa fonction lui impose. «Je suis souvent conduit par mon chauffeur. Mais quand il est plus in-diqué de prendre le train, je le fais volon-tiers. J’ai beau être assez accro à Internet, je ne suis pas toujours vissé à mon smart-phone ou à mon ordinateur. Je profite du calme de la première classe pour étudier des dossiers, ou pour réfléchir, tout sim-plement», explique M. Schloter.

Depuis 2006, Swiss-com IT Services est partenaire des CFF et responsable de leurs services Internet mobiles en gérant no-tamment l’exploitation de 1000 serveurs sur lesquels fonctionnent près de 300 applications. Celles-ci permettent aux clients de recevoir des informations ac-tualisées sur les horaires et garantissent la diffusion en temps voulu des annonces de sécurité. Voyager avec les CFF, c’est aussi voyager un peu avec Swisscom.Côté travail mobile, les dernières évolu-tions de l’univers virtuel sont particuliè-rement intéressantes. Conférences télé-phoniques, présentations PowerPoint et

conférences en ligne se p r o p a g e n t grâce aux

nouvelles technologies… et aident à ré-duire les déplacements.«Le téléphone perd du terrain face aux Managed Communications & Collabo-ration Services», explique Carsten Schlo-ter. Ce concept consiste à réunir tous les modes de communication sur une plate-forme intégrée: téléphonie, courriels, messagerie instantanée, audio- et vidéo- conférence, notification de présence, partage d’applications et gestion des documents. Les collaborateurs peuvent participer à des réunions en ligne et tra-

Fiche d’identitéRaison sociale Swisscom SA

Collaborateurs 20 061

Sites (Suisse entière) 1300

Nombre d’AG 2776

km en train en 2011 89 336 258

11:07 UhrMeeting alsdhfaöhkv a ökfhakhv kakhf ak.jhs köahs aksh kashf kahsöh

16 686 tonnes de CO2 rejetées en moins par Swisscomen 2011 en privilégiant les transports publics

par rapport à la voiture

7 h 00C’est sur cet e-bike de Swisscom que Carsten Schloter se rend réguliè-rement au travail.

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to B Le magazine de la mobilité d’entreprise

vailler ensemble sur des documents, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. On évite ainsi les problèmes de passage d’un support à un autre tout en rendant le travail en réseau plus efficace et moins cher. En progression constante, l’offre de Cloud Services permet d’avoir accès de manière dynamique, au besoin par le biais d’un réseau externe, à des capaci-tés de calcul, de réseau et de stockage de données.

Accélération des échanges de donnéesL’évolution technologique ultrarapide et la généralisation des smartphones, qui permettent d’avoir accès à Inter-net n’importe où, facilitent grande-ment le travail nomade. «En 2011, près de 60% des portables vendus par Swiss-

Grand format Mobilité des collaborateurs

iPhone

Paris

Papier

Blackberry

Londres

Tablette numérique

Je préfère les pommes aux mûres

J’ai grandi à Paris, j’y ai laissé une partie

de mon cœur

tablette. Le papier n’a que des incon-vénients: lourd, pas pratique à manipuler et pas très écologique

Sport

Matinal

Jeu

NoctambuleMatinal, sans hésiter! C’est au lever du jour

que la nature révèle toute sa beauté

Le sport, c’est du jeu

Monsieur Schloter?This or that ...

10 h10Le CEo de Swisscom n’a pas de bureau attitré. tous les entretiens, y compris informels, ont lieu dans les salles de réunion.

14 h15Sans smartphone, rien ne va plus pour Carsten Schloter. Comme les clients de Swisscom, lui aussi tient à avoir accès à Internet en permanence.

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La mobilité des collaborateurs en point de mire

« Chez Swisscom, tous les apprentis ont droit à un AG.»

Monsieur MobilitéMarco Reber, responsable Fleet & Travel Management,

œuvre pour que les 20 000 collaborateurs de Swisscom bénéficient de solutions de mobilité durables, et ce de bout en bout.

Quel est le concept de mobilité de Swisscom?Nous misons sur une mobilité de bout en bout et couvrons tous les domaines du transport. Chez Swisscom, le développement durable nous tient à cœur: d’ici 2015, l’unité Fleet & Travel Mana-gement a pour objectif de réduire les émissions moyennes de CO2 par véhicule à 110 g/km, tout en augmentant la part des moteurs non conven-tionnels (hybride, gaz, électrique) de manière à atteindre 25% du parc. Nous avons acheté 40 vélos électriques afin d’assurer la continuité entre les transports publics et la voiture. Et nous nous employons à ce que la mobilité soit de plus en plus vécue par nos collaborateurs, à tous les niveaux.

Quelle est la place des transports publics?Chez nous, les transports publics ont clairement priorité. Les véhicules individuels, qu’ils soient partagés ou privés, jouent un rôle bien moindre. Les CFF disposent d’un réseau étendu, mais de plus, ils sont fiables et ponctuels. Et par rapport à la voiture, ils génèrent bien moins d’émissions de CO2. Ces aspects sont fondamentaux pour Swiss-com. Nous encourageons nos collaborateurs à prendre le plus possible le train pour leurs dépla-cements professionnels, et les manifestations que nous organisons sont conçues pour être acces-sibles en transports publics. En 2011, le person-nel Swisscom a utilisé près de 108 000 billets de train, soit 6% d’augmentation par rapport à l’année précédente.

Que fait Swisscom pour favoriser la mobilité pendulaire?En train, nos collaborateurs peuvent profiter du trajet pour travailler efficacement. C’est pour cela que nous participons à l’achat d’un AG ou d’un abonnement demi-tarif pour chacun d’entre eux,

suivant la fréquence des déplacements. De plus, tous nos apprentis ont droit à un AG.

Et comment les incitez-vous à travailler pendant les trajets?Grâce aux moyens de communication modernes – smartphone, tablette ou ordinateur portable –, les collaborateurs Swisscom emmènent leur bureau mobile partout avec eux. Où qu’ils se trouvent, ils ont accès aux informations dont ils ont besoin et communiquent, parfois même par visioconfé-rence. D’où une souplesse maximale.

Comment le personnel Swisscom utilise-t-il les applications Mobile CFF et Mobile Business CFF?Dans leur travail quotidien, les employés s’en servent beaucoup pour acheter des MobileTi ckets CFF sur leur smartphone, ce qui leur permet d’organiser leurs déplacements de façon flexible, rapide et simple. L’émission de billets dématérialisés va supplan-ter les billets papier, ce n’est qu’une question de temps, et on ne reviendra pas en arrière. Comme les billets ne sont plus imprimés, on économise du papier. Sur le plan écologique, c’est un point posi-tif, et de plus, cela réduit les coûts.

Selon vous, quelle évolution va connaître le smartphone?C’est avant tout en matière de jeux, l’aspect ludique des smartphones, que cette évo-lution va se poursuivre à vive allure. Surtout pour les «na-tifs numériques», la génération qui a grandi dans l’environne-ment numérique, pour qui le but n’est pas seulement de se divertir, mais de faire partie du jeu et d’appartenir à une communauté.

Marco Reber (38 ans), responsable Fleet & Travel Management, Swisscom Immeubles SA

Interview: Simone OttPhoto: Beat Schweizer

Fleet & travel Management, qui gère

le parc de véhicules et le domaine

des voyages d’affaires de Swisscom,

fournit aux collaborateurs toutes

les prestations de mobilité dont ils ont

besoin. Marco Reber et les 35 per -

sonnes de son équipe optimisent les

procédures et le parc automobile

selon des critères écologiques, éco -

nomiques et sociaux.

Objectif mobilité

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Rainer Panse, spécialiste de la clientèle commerciale aux CFF, évoque les solutions optimales pour les entreprises en page suivante

com étaient déjà des smartphones», rap-pelle le CEO. «Il sera intéressant de voir ce que nous réservent les modèles de de-main. En Suisse, rien qu’au cours des quatre dernières années, les échanges de données mobiles ont été multipliés par 68. Aujourd’hui, nos clients veulent être connectés en permanence, où qu’ils soient.» D’ici mi-2014, les 6000 antennes relais seront équipées de nouveaux ma-tériels et logiciels et raccordées aux ré-

seaux rapides de fibres optiques, avec à la clé un doublement de la vitesse maxi-male de transmission des données, qui pourra atteindre 84 Mbits. Et Carsten Schloter d’ajouter: «Les passagers du rail aussi profiteront de la rapidité croissante des connexions mobiles.»

Grand format Mobilité des collaborateurs

En privilégiant les transports publics par rapport à la voiture, Swisscom peut se targuer en 2011

d’avoir consommé 6 237 616 litres de diesel en moins, soit une économie de 96%,

d’avoir rejeté 16 686 tonnes de CO2 en moins, soit une économie de 76%.

Sur le site mobitool, les entreprises trouvent toutes les informations nécessaires sur la consommation énergétique, les émissions de CO2, le coût et la durée des trajets liés à leur activité, avec en plus de précieux conseils sur la mobilité durable.cff.ch/ecocomparateur

Bilan écologique de Swisscom

18 h 45travail sans relâche jusqu’au soir. Entre-temps, la batterie de l’e-bike du CEo est rechargée, tout est prêt pour le trajet du retour.

Conseil en mobilité

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12 Du côté des CFF

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Brezelkönig porte bien son nom: le «roi des bretzels» est devenu

le chouchou des voyageurs.

Chercher ensemble les meilleures solutions

Rainer Panse, quels sont vos principaux axes de travail?«Très clairement, l’analyse des habitudes de l’en-treprise en matière de déplacements. Nous par-tons de celle-ci pour chercher ensemble les meil-leures solutions possibles. Nous aidons nos clients à répondre à des questions aussi diverses que le financement de l’utilisation des transports publics par les collaborateurs ou l’opportunité d’une gestion de parking. Le contrôle des coûts est lui aussi important. Pour nombre d’entre-prises, les frais de déplacement sont de véritables boîtes noires. Notre portail en ligne permet d’ob-tenir des décomptes structurés et donc une plus grande transparence, ce qui est un atout majeur.»

Quelles sont les croyances qui vous étonnent toujours?«L’idée selon laquelle un AG coûte cher. Certaines entreprises versent à leurs collaborateurs une indemnité de 70 à 80 cen-times par kilomètre! En revanche, un kilomètre parcouru en 1re classe ne revient qu’à 20 centimes*. En outre, le voyageur peut mettre à profit son temps de trajet, en lisant ou en tra-vaillant par exemple. Autre chose: bien souvent, la planifica-tion des manifestations d’entreprise laisse de côté la question du transport, ou s’en soucie trop tard. Si nous sommes consultés plus en amont, nous pouvons chercher avec le client des trajets ou des solutions d’accès sur mesure.»

Pourquoi le rail est-il plus écologique?«L’énergie hydraulique permet déjà aux CFF de couvrir envi-ron 75% de leur consommation d’électricité. Dès 2013, ce chiffre dépassera les 80%. Il est plus cohérent de choisir d’em-blée un moyen de transport respectueux de l’environnement que de s’acheter une responsabilité écologique à coups de certificats d’émission.»

Comment définiriez-vous votre mission de conseiller à la clientèle CFF?«Je suis moins un vendeur qu’un conseiller qui analyse la si-tuation avec le client et qui recherche avec lui des solutions adaptées. Pour apporter une réponse précise en matière de mobilité, il faut travailler au cas par cas.»

* Base: AG adulte 1re classe à CHF 5350.– et 25 000 km par an

Rainer Panse, Account Manager pour la Clientèle commerciale CFF à Zurich depuis 2006

trajets en transports publics

(voyageurs d’affaires et

pendulaires, directives pour

les déplacements), mobilité

écologique, optimisation des

frais de déplacement: voilà

les domaines de compétence

des spécialistes expérimen -

tés des CFF au service de la

clientèle commerciale. Ils

se tiennent à la disposition

des voyageurs d’affaires

pour proposer des solutions

sur mesure et fournir un

conseil personnalisé gratuit.

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Le City-City-Ticket

Le saviez-vous?

Interview: Simone OttPhoto: Markus Bertschi

Entreprises mobiles

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13Portrait d’entrepreneur

to B Le magazine de la mobilité d’entreprise

Il suffit d’une bonne odeur de bretzels tout juste sortis du four pour que de nombreux voyageurs, pourtant tous plus pressés les uns que les autres, se bousculent devant la boutique Brezelkönig. La success story du fabricant de bretzels préfé-ré des Suisses débute il y a 12 ans, quand Ditsch, grand nom du bret-zel et maison allemande de renom, fonde une société en Suisse pour se porter acquéreur de la marque Brezelkönig. Un an plus tard, le pre-mier point de vente ouvre ses portes en gare de Berne. À ce jour, il est ce-lui qui génère le chiffre d’affaires le plus important, grâce à son empla-cement très passant. Mais les bou-tiques des autres gares ne sont pas en reste.«Les endroits très fréquentés sont vitaux pour notre entreprise», analyse Klaus Stahl, le directeur de Brezelkönig. Un bon bretzel est un bretzel tout frais. Nos bretzels doivent donc être consommés rapidement. Chez Brezelkönig, les produits pré-

cuits n’ont pas leur place. Les pâtons crus, formés et surgelés, sont ensuite dé-congelés et cuits sur place.La société basée à Em-menbrücke dans le can-ton de Lucerne fabrique 12 millions de viennoise-ries par an, dont 20 000

par jour sont destinées à ses points de vente. Brezelkönig a mis sur pied un réseau de succur-sales. «C’est un système qui nous expose à des risques financiers, c’est vrai, mais nous conser-

vons le contrôle de nos boutiques», explique K. Stahl. «Nous sommes une entreprise familiale qui pri-vilégie une croissance équilibrée à une croissance fulgurante.»Notons que la pâte des bretzels suisses est plus souple et plus aérée que celle des bretzels alle-mands. «Au goût suisse», nous confie Klaus Stahl. Le bretzel préparé en sand-wich est également une particularité du pays, en hommage au penchant des Suisses pour les sand-wichs. La vente en gare nécessite aussi d’adapter les produits à la vente à emporter: pas de sauce qui dégouline, pas de glaçage qui rend les doigts poisseux, et un emballage qui ne prend pas de place une fois jeté. Autant d’arguments impa-rables pour tous ceux qui voyagent en train.

Histoire d’un succès: le bretzel suisse.

Fiche d’identitéNom Brezelkönig GmbH & Co KG

Collaborateurs 280

Points de vente 32 (Suisse entière) dont 21 en gare

Le roi des quais de gare

Brezelkönig porte bien son nom: le «roi des bretzels» est devenu

le chouchou des voyageurs.

Texte: Simone Ott Photo: Beat Schweizer

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14 tendances

to B Le magazine de la mobilité d’entreprise

Travail mobile: la grande liberté

Travailler quand on veut, où on veut. Chez soi ou dans les transports.

Bienvenue dans l’ère du travail flexible.

Le billard, ce n’est pas forcément son truc. Mais de nombreux collègues de Christoph Lüscher, responsable des res-sources humaines chez Pricewaterhouse - Coopers Suisse, aiment bien s’accor-der une pause dans la salle de billard du groupe. Le billard fait partie des presta-tions salariales accessoires, au même titre que l’organisation du travail flexible avec compte annuel de 2050 heures dues, té-létravail et temps partiel. Plus de liberté

donc, mais aussi plus d’efficacité et de productivi-té. Car l’activité dépend de moins en moins d’un lieu ou d’un ho-raire fixes. Chez PwC Suisse, près de 40% du per- sonnel travaillent en partage de bu-reau, sans poste de travail atti-

tré. Chez IBM Suisse, on atteint les 80%, chiffre en hausse constante. D’expérience, Christoph Lüscher con-naît la réaction des nouveaux collègues au moment du recrutement: «Les uns n’ont aucun problème avec la question du bureau mobile, du moment que l’in-frastructure suit, avec ordinateur et té-léphone portables et accès externe aux

données. Les autres, plus conser-vateurs, se sentent moins à l’aise avec l’idée d’un bureau nomade.» La tendance ne risque toutefois pas de s’inverser: qui dit travail à haut niveau de connaissances dit flexibi-lité et mobilité. Le secteur informa-tique a été pionnier en la matière, au coude à coude avec de grands groupes comme Roche, à Bâle. L’évolution est mondiale. Selon le «Flexible Working Report 2011» de Regus, fournisseur d’espaces de travail, qui a interrogé 17 000 entreprises dans 80 pays, les mo-dèles de travail flexibles ont la cote: 81% des sondés proposent à leur personnel des dispositifs adap-tés. Pratique courante: recourir à un mix de travailleurs indépen-dants, de temps plein et de temps partiel, ainsi qu’aux différentes formes de travail à domicile, de travail dans des bureaux flexibles (loués) et en déplacement.

La flexibilité a de l’avenirLe quotidien au travail évolue à grande vitesse. Explication numéro 1: la com-munication est devenue mobile et passe par Internet, si bien que de nombreuses tâches s’exécutent désormais indépen-damment du lieu où l’on se trouve. Fini le 8 h-17 h, place au travail mo-bile, aux bureaux temporaires avec des équipes variables. Pour Susan Orozco, porte-parole d’IBM Suisse, cette ten-

Texte: Cornelia Glees

60%

des salariés dans le monde pensent que les horaires flexibles augmentent leur qualité de vie. (Etude Regus 2012)

dance s’affirme: «Grâce aux nouvelles plates-formes en ligne, les possibilités de coopération virtuelle ne cessent de s’améliorer. Les équipes de projet d’IBM collaborent déjà de manière décentra-lisée, avec des personnes installées aux quatre coins du globe.»Pour Georges T. Roos, futurologue suisse, ce phénomène s’inscrit dans la tendance générale à l’accélération, qui touche aussi bien la technique et l’économie que le rythme de vie. Une vision qui fait débat. Selon David Bosshart, directeur de l’Ins-titut Gottlieb Duttweiler, «toute tendance majeure a sa contre-tendance. Dans notre

Espace détente chez PricewaterhouseCoopers Suisse: travailler reposé, c’est travailler efficacement.

Page 15: CFF «toB» 1/2012

15tendances

to B Le magazine de la mobilité d’entreprise

monde ultraconnecté, la mobilité et la flexibilité ont de beaux jours devant elles, mais il y a en même temps un fort besoin de cloisonnement, d’espace privé, d’inti-mité et de frontières.»

Un facteur de productivitéJugée propice à la conciliation entre obli-gations professionnelles et vie familiale, la flexibilité a ses adeptes dans le monde politique, comme le montre le Manuel PME «Travail et famille» du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), qui cite nombre d’entreprises adeptes de mo-dèles de travail innovants. Et l’argument économique pèse encore plus lourd. Dans une analyse coûts-avantages réali-sée auprès d’entreprises suisses, la socié-té d’études économiques Prognos SA parlait dès 2005 d’un retour sur investis-sement de 8% pour l’organisation du travail flexible. L’étude Regus «Flexibility Drives Productivity» de 2012 enfonce le clou: 72% des groupes mondiaux inter-rogés indiquent qu’accroître la flexibilité entraîne un gain de productivité et gé-nère de la croissance, notamment sur les marchés en expansion. Ce lien direct entre flexibilité au travail et chiffre d’affaires s’observe particulièrement en Chine, puis au Mexique, en Inde, en Australie et au Brésil.Pour Gudela Grote, professeur de psy-chologie du travail à l’EPFZ, le flux in-terne d’informations doit suivre. «La coordination des équipes va se com-plexifier.» Chez IBM et PwC, on table sur la compétence des hiérarchies. Dans ces entreprises, le management décentralisé n’a pas encore de règles fixes; il s’appuie sur les réseaux sociaux et des rencontres régulières… en face-à-face.

Le marché du travail est plus flexible en Suisse qu’ailleurs

Question flexibilité de l’organisation du travail, où en est la Suisse par rapport aux autres pays? Nous sommes satisfaits du marché du travail suisse, dont l’organisation est flexible et libérale. De ce point de vue, nous sommes favorisés. Par-delà les problèmes portant sur les horaires d’ouverture des magasins ou la saisie du temps de travail, notre préoccupation est de défendre ce cadre libéral face à ceux qui demandent plus de régulation.

Vers quoi se dirige-t-on? Vers une disponibilité permanente des travailleurs?Une carrière, c’est un marathon, pas un sprint. Le rythme peut être soutenu, mais pas effréné. Augmenter la produc-tivité ne doit pas impliquer une disponibilité totale. Nous prenons au sérieux les acquis de la médecine du travail, qui montre la nécessité de phases de repos et les limites de la flexibilité. Mais il faut nuancer en fonction des branches.

C’est-à-dire?Dans le secteur des services, en pleine croissance, la flexibi-lité progresse; en Suisse, c’est un domaine en ébullition. Le lien fixe au bureau se distend. La situation est différente dans l’industrie ou le bâtiment, où l’on est tributaire d’ins-tallations et de processus. L’évolution structurelle et l’avè-nement d’une société de services à haut niveau de connais-sances vont continuer à transformer le monde du travail.

Trois questions à Thomas Daum, directeur de l’Union patronale suisse.

Les postes de travail mobiles favorisent une meilleure productivité.

Mobilité et flexibilité: deux avantages concur-rentiels indéniables. Avant d’acquérir du ma-tériel roulant, les CFF évaluent les besoins de leur clientèle d’affaires, et adaptent en consé-quence l’équipement des voitures. D’ici 2014, les trains existants seront dotés de répétiteurs pour améliorer la réception sur les téléphones portables. Et dès la fin 2015, les nouveaux trains Duplex pour le trafic grandes lignes dis-poseront du wi-fi dans les deux classes. En première, des tables longues offriront plus de surface de travail. Aujourd’hui, Swisscom et les CFF mettent déjà à disposition l’Internet mobile à haut débit dans 75 voi-tures affaires de 1re classe et 31 gares. Dans 75% des trains grandes lignes clima-tisés, les voitures de 1re et 2e classe sont équipées de prises électriques.P

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ner. Travailler dans les transports

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16 Mobilité et PME

to B Le magazine de la mobilité d’entreprise

Texte: Simone Ott Photos: Markus Bertschi

Hans Frey, membre de la direction générale de Swisscanto, au siège de l’entreprise à Zurich.

À moins d’y être contraint, per-sonne ne se risque en voiture jusqu’au siège de Swisscanto à Zurich. À lui seul, le trajet à la vitesse de l’escargot dans le centre-ville a de quoi décourager les plus patients, qui ne sont pas au bout de leurs peines, car trouver une place de parking à proximité de la gare de Zurich n’a rien d’une sinécure. Hans Frey, res-ponsable Corporate Services, s’en ac-commode tout à fait. Si tous les locaux de la société sont situés en plein centre,

c’est une stratégie délibérée. «La plupart de nos bureaux sont en ville. C’est un moyen d’inciter nos employés à em-prunter les transports publics», ex-plique-t-il. Selon une estimation, 93% d’entre eux se rendent à leur travail en transports publics ou à pied. «Nous sensibilisons nos collaborateurs au coût écologique et économique des res-sources. Nous mettons d’ailleurs un point d’honneur à réduire nos émis-sions de CO2.» Ce n’est pas un hasard si First Climate a remis à Swisscanto le label «Entreprise climatiquement neutre 2011».

Fiche d’identitéNom Entreprise Swisscanto Holding SA

Collaborateurs 390

Sites 8

Nombre d’AG 48

Km en train par an* 2,9 millions

* voyages d’affaires

Critères de développement durableAux yeux de H. Frey, la consommation d’énergie et de papier, les achats, mais aussi les voyages d’affaires sont les prin-cipaux leviers pour agir en faveur du dé-veloppement durable. L’an dernier, les collaborateurs de l’entreprise ont par-

«Les transports publics, au cœur de notre culture d’entreprise»

Swisscanto, société spécialisée dans la gestion d’actifs, choisit à dessein des sites facilement accessibles en train, bus et tram.

Page 17: CFF «toB» 1/2012

17Mobilité et PME

to B Le magazine de la mobilité d’entreprise

Gérard Fischer, CEO de Swisscanto

En voyage avec…

Vous ne voyagez jamais sans…… mon portefeuille.

Qu’aimez-vous faire dans le train?Lire des journaux et des revues.

Le plus bel endroit sur Terre?Chez soi.

Où vous sentez-vous chez vous?En famille.

Votre chanson préférée quand vous voyagez? «N’oubliez jamais» de Joe Cocker.

À quoi aimez-vous passer votre temps?À faire des projets.

Qu’est-ce qui vous met en train?Me lever de bon matin.

Avec quelle célébrité aimeriez-vous partir en voyage?Si seulement je le savais!

Le gadget fétiche qui vous accompagne partout?Le GPS qui est sur mon smartphone.

Votre destination favorite dans le cadre du travail?Lausanne, lorsque la vue sur le lac et les vignobles est dégagée.

« J’apprécie la fiabilité des CFF.»

Swisscanto, une entreprise du Groupe

des Banques Cantonales, propose

des solutions de placement et de pré-

voyance pour les investisseurs privés,

entreprises et investisseurs institu-

tionnels. Swisscanto Fondation de pla-

cement a été fondée en 1973, Swiss-

canto Holding Sa en 1993. Fin 2011,

Swisscanto gérait 51,7 milliards de

francs d’encours.

couru 3,6 millions de kilomètres lors de leurs voyages d’affaires: 4% en voiture, 16% en avion, 80% en train. Swisscanto met à la disposition de ses collaborateurs deux abonnements Mo-

bility, leur offre un abonnement demi- tarif ou, en fonction des besoins de déplacement, finance partiellement ou intégralement un abonnement géné-ral. Le nombre de kilomètres parcourus a beaucoup aug-menté en un an, car Swiss-canto se déplace davantage chez ses clients dans le cadre de ses activités de conseil. Ses clients, majoritairement des Banques Cantonales et des caisses de pension, sont situés en centre-ville et sont facilement acces-sibles en transports publics. Swisscanto applique ces cri-tères de viabilité écologique dans ses relations clients: «Lorsque nous organisons des événements clients, nous accordons beaucoup d’im-portance au choix du lieu, qui doit être bien desservi.»En 2014, Swisscanto Zurich va déména-ger, car les bureaux actuels n’offrent pas suffisamment de souplesse au regard des exigences d’aujourd’hui. Se fondant sur une étude précise, l’équipe a prévu de s’installer dans des locaux situés dans le nouveau quartier de l’Europaallee, non loin de la gare centrale. «Un emplace-ment idéal pour Swisscanto», selon H. Frey. Ces nouveaux bureaux auto-risent une grande souplesse d’utilisation et des solutions modernes et flexibles, le tout au cœur d’un site qui répond aux normes Minergie.

En moyenne, ils parcourent 53 km aller et retour.

93% des collaborateurs de Swisscanto se rendent

à leur travail en transports publics ou à pied.

Portrait de Swisscanto

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Les vidéos «toB» sur la mobilité pendulaire

cff.ch/conseil

Page 18: CFF «toB» 1/2012

18 Coup de projecteur

to B Le magazine de la mobilité d’entreprise

Mobilité pour les apprentisPour une entreprise, investir dans l’apprentissage est un pari gagnant:

c’est s’assurer une relève qualifiée tout en profitant d’un travail productif. Et en optant pour l’abonnement général pour apprentis, une société renforce

encore ses atouts pour séduire ses collaborateurs de demain.

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pour indemniser les frais de déplacement.

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et de la plupart des entreprises ferroviaires privées en Suisse, ainsi qu’aux transports publics de proximité tels que le tram et le bus dans la plupart des villes et agglomérations.

+ Ils disposent d’une grande souplesse pour se rendre à leur travail et dans l’organisation de leur temps libre.

+ Ils bénéficient d’un véritable bonus, en plus de leur salaire.

Page 19: CFF «toB» 1/2012

19Coup de projecteur

to B Le magazine de la mobilité d’entreprise

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Synthèse de 700 ans d’art européen avec des œuvres de Botticelli, de Lucas Cranach et d’impressionnistes français. La collection d’art contemporain se trouve dans la galerie sous le jardin. Du 27 juin au 23 septembre, expo sur la peinture dans la photographie. Schaumainkai 63

À 10 min à pied de la gare centrale via la passerelle Holbeinsteg

Plaisir des papillesEmma MetzlerAu musée des arts appliqués (MAK). Le magazine «Feinschmecker» a élu la table Emma Metzler meilleur restaurant de musée en Allemagne. Excellente carte des vins. Schaumainkai 17

De la gare centrale: métro U1, U2, U3 ou U8 jusqu’à Schweizer Platz, bus 46 Museums­ufer­Linie jusqu’à Eiserner Steg; tramway 15 ou 16 jusqu’à Gartenstrasse; à 15 min à pied via la passerelle Holbeinsteg

Escale à… Francfort

Friedrich von Metzler, dirigeant de la banque privée B. Metzler et citoyen d’honneur de la ville, nous donne ses adresses pour échapper à l’agitation de la capi­tale de la finance et des salons.

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3 h 53 Francfort

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Le coin détenteLes quais du MainC’est l’endroit idéal pour se détendre, profiter d’une vue magnifique sur la ville et, pourquoi pas, déguster les spécialités du restaurant Nizza am Main.

À 5 min à pied de la gare centrale

Le bon plan shoppingGoethestrasse Il faut ouvrir l’œil: cette allée regorge de boutiques de luxe et d’art.

RER S1, S2, S3, S4, S5, S6, S8 ou S9jusqu’à Hauptwache; métro U6 ou U7 jusqu’à Hauptwache ou Alte Oper ou U1, U2, U3 et U8 jusqu’à Hauptwache

Ça vaut le détourMusée SenckenbergUne exposition consacrée à l’explorateur polaire Alfred Wegener dont la théorie de la dérive des continents fête ses 100 ans.Senckenberganlage 25

Bus 32 ou 75 jusqu’à Senckenberg­museum; tramway 16 jusqu’à Bockenheimer Warte; métro U4, U6 ou U7 jusqu’à Bockenheimer Warte

Mes applications préférées

Page 20: CFF «toB» 1/2012

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