CHANTEZ BACH !!Opera Fuoco

Maîtrise des Hauts-de-Seine, chœurDavid Stern, direction

Angélique Noldus, mezzo-sopranoDania El Zein, soprano

Alexia Macbeth, mezzo-sopranoMartin Candela, ténor

Alexandre Artemenko, baryton

CONCERT PARTICIPATIF

Dimanche 4 juin 2017

DIMANCHE 4 JUIN – 17HGRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE

CHANTEZ BACH !!

Johann Sebastian BachConcerto Brandebourgeois n° 3Cantate « Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen », BWV 12Cantate « Wie schön leuchtet der Morgenstern », BWV 1

Opera FuocoMaîtrise des Hauts-de-Seine, chœurDavid Stern, directionAngélique Noldus, mezzo-sopranoDania El Zein, sopranoAlexia Macbeth, mezzo-sopranoMartin Candela, ténorAlexandre Artemenko, baryton

Ce concert est précédé d’ateliers de préparation le dimanche 21 mai et le samedi 27 mai à 14h et 16h30.

Le public est invité à chanter le Choral n° 6 « Wie bin ich doch so herzlich froh », extrait de la Cantate BWV 1 « Wie schön leuchtet der Morgenstern » et le Choral n° 7 « Was Gott tut, das ist wohlgetan », extrait de la Cantate BWV 12 « Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen » (voir les paroles p. 6).

DURÉE DU CONCERT : 1H.

Les notes de programme des spectacles et concerts jeune public sont consultables sur le site Internet philharmoniedeparis.fr quatre jours avant la représentation.

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CHANTEZ BACH !!

BACH + est l’un des projets principaux de la compagnie lyrique d’Opera Fuoco. Saisissant l’opportunité de l’invitation en 2019 de la célèbre Bachfest de Leipzig pour y donner la Messe en Si, David Stern s’attache à développer un projet autour des cantates de Johann Sebastian Bach afin de mettre en lumière la dimension universelle du compositeur dans la durée.Créées à quasiment dix ans d’écart, les Cantates BWV 1 et BWV 12 demeurent des chefs d’œuvres de l’œuvre sacrée de Johann Sebastian Bach. On peut aisément voir le glissement esthétique du Cantor de Leipzig de la Cantate BWV 12 créée en 1714 à Weimar à la Cantate BWV 1, créée à Leipzig en 1725. Bach, comme nombre de compositeurs de son temps, écrivit ses œuvres pour les instrumentistes qu’il avait dans les orchestres de ses commanditaires. À Weimar, le côté très dramatique l’a emporté sur le profond sens spirituel des cantates de Leipzig. Dans Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen (BWV 12), Bach rend les soupirs des apôtres intelligibles et théâtraux en prenant le parti de la gloire dans l’espoir de la résurrection. En revanche, le côté quasi métaphysique de la cantate Morgenstern (BWV 1) nous montre un Bach de maturité, plus axé sur l’exé-gèse, que sur les situations que son livret lui exige dramatiquement. Ces deux cantates semblent être des exemples précis de l’évolution du génie de Bach entre ses années de jeunesse à Weimar et sa maturité à Leipzig. Elles portent en elles le message profond du christianisme, l’espoir comme oriflamme et la promesse de la rédemption comme flambeau.

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Johann Sebastian Bach (1685-1750)CONCERTO BRANDEBOURGEOIS N° 3

Les Concertos Brandebourgeois Nous sommes en 1719. Johann Sebastian Bach, à trente-quatre ans, est l’un des compositeurs les plus appréciés d’Allemagne. Au cours d’un voyage à Berlin, il rencontre l’oncle du roi de Prusse, le margrave de Brandebourg. Émerveillé par le talent du musicien, ce dernier lui commande quelques œuvres orchestrales destinées à entretenir le groupe de musiciens qui est à son service. Après deux ans de travail, Bach lui envoie six concertos grossos appelés Concertos Brandebourgeois, dédicacés en français, langue très utilisée à la cour et au sein du milieu aristocratique. Le margrave les a-t-il fait jouer par ses musiciens ? Il semble que non. Il n’a d’ailleurs jamais remercié Bach pour ce cadeau magnifique !

Concerto grosso, drôle de nom...Voilà un nom peu élégant pour un genre musical raffiné qui suggère un dialogue entre deux groupes d’instruments : quelques solistes, appelés concertino, et un ensemble plus important, le ripieno. Pour renforcer l’harmonie et compléter les interventions des uns et des autres, le clavecin, instrument à clavier et à cordes pincées, joue la basse continue. Le concerto grosso comporte plusieurs parties appelées mouvements. Pour ne pas lasser l’auditeur, ils ont des tempi, des vitesses, variés. Le concerto grosso est populaire durant toute la période baroque. Il laisse place, à l’époque classique, au concerto de soliste.

Le Concerto Brandebourgeois no 3Les cordes s’en donnent ici à cœur joie puisque le concertino et le ripieno ne comportent que des violons, altos et violoncelles, sans oublier le clavecin. Dans l’allegro initial, un motif rythmique circule d’un pupitre à l’autre avec bonne humeur. La même énergie parcourt l’allegro final, bien reconnaissable par son écriture en imitation. Le premier violon entame une mélodie, vite rattrapé par le second violon dont la même mélodie vient se superposer au premier violon qui, lui, continue son discours. Puis le troisième violon fait de même et ainsi de suite. Tout ce mouvement vivant et animé est construit sur ce principe proche du canon.

LES CANTATES

Une cantate est une pièce vocale accompagnée par divers instruments, écrite dans la langue du compositeur, donc en allemand. Elle peut être sacrée ou profane, comme la célèbre Cantate du café, BWV 211. Lors de l’interpréta-tion, pas de mise en scène théâtrale. Bach en a laissé environ 500 (seules 209 nous sont parvenues). Pourquoi autant ? Lorsqu’il travaille à Weimar, le duc lui commande une cantate par mois. Mais ce n’est rien comparé à ce qui lui

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est demandé à Leipzig, où il doit fournir une cantate par semaine destinée à être jouée chaque dimanche à l’église ! Heureusement qu’il dispose de musiciens et de chanteurs performants, à qui il ne faut qu’une répétition pour les maîtriser.

Cantate BWV 12 « Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen »(« Les pleurs, les lamentations, les tourments, le découragement »)

Dans l’introduction, le timbre nostalgique du hautbois s’élève en un chant plaintif soutenu par les altos en arrière-plan, et leurs notes régulières liées par deux, qui peuvent rappeler des soupirs. La tonalité mineure plonge la pièce dans une infinie tristesse.Sopranos, altos, ténors puis basses, les quatre voix du chœur énoncent tour à tour un mot essentiel : Weinen, klagen, sorgen, zagen. Une note aiguë qui aussitôt sombre dans le grave. Dans un premier temps jamais les voix ne chantent en même temps. Impression de solitude. Les voix évoluent le plus souvent en imitation : une voix commence, les autres se superposent, déca-lées, selon le même schéma rythmique et mélodique. Puis arrive un moment pathétique : « Angst und not sind der Christen Tränenbrot » (« L’angoisse et la détresse sont le pain noir des chrétiens »). Le chœur scande chaque syl-labe uni dans une même impression de fatalité. La dernière partie est plus animée, un poco allegro, court moment de béatitude. L’accompagnement instrumental sobre et discret durant toute la pièce laisse la parole distincte.

Cantate BWV 1 « Wie schoen leuchtet des Morgenstern »(« Comme la lueur de l’étoile est belle »)

L’allure générale est doucement festive. Le rythme ternaire (6/8) est propice à un léger balancement. Un dialogue s’instaure entre deux violons (et un alto), deux cors et deux hautbois qui, tour à tour, énoncent une même mélodie. Elle est reprise par le tutti et laisse la place au chœur. Durant tout le morceau, ils lui répondent en parfaite osmose musicale.Les sopranos commencent : « Wie schoen ». L’intervalle ascendant met en valeur le mot « schoen » (« belle »). Ces voix de femme aiguës concentrent l’attention de l’auditeur. Elles vont durant toute la pièce chanter de façon syllabique, soit une note par syllabe (ici elle est longue), assurant la stabilité de la pièce et la clarté des paroles. Les autres voix – les ténors, les basses et les altos – vont évoluer en contrepoint, entrant successivement de façon légèrement décalée, avec des rythmes plus souples. Les phrases chantées sont entrecoupées de passages instrumentaux. Par deux fois les chœurs chantent en homorythmie (avec le même rythme) avant une explosion finale, jubilatoire. La basse continue, au clavecin, assure une présence discrète et soutient l’harmonie.

Sylvia Avrand-Margot

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CHANTS PARTICIPATIFS

Choral n° 6 « Wie bin ich doch so herzlich froh »(Extrait de la Cantate BWV 1 « Wie schön leuchtet der Morgenstern »)

Paroles en allemand

Wie bin ich doch so herzlich froh, Daß mein Schatz ist das A und O, Der Anfang und das Ende; Er wird mich doch zu seinem Preis Aufnehmen in das Paradeis, Des klopf ich in die Hände.

Amen! Amen! Komm, du schöne Freudenkrone,

[bleib nicht lange,deiner wart ich mit Verlangen.

Traduction en français

Comme je suis heureux Que mon trésor soit l’alpha et l’oméga, Le commencement et la fin. Il va donc pour sa gloire M’accepter au paradis Et j’y applaudis des deux mains.

Amen ! Amen ! Viens, magnifique couronne de joie,

[ne tarde pas,Je t’attends de tout mon désir.

Choral n° 7 « Was Gott tut, das ist wohlgetan »(Extrait de la Cantate BWV 12 « Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen »)

Paroles en allemand

Was Gott tut, das ist wohlgetan Dabei will ich verbleiben. Es mag mich auf die rauhe Bahn Not, Tod und Elend treiben.

So wird Gott mich Ganz väterlich In seinen Armen halten: Drum laß ich ihn nur walten.

Traduction en français

Ce que Dieu fait est bien fait, Et je veux m’y tenir. Que la misère, la mort et la détresse Me soient imposées sur la voie étroite.

Je sais que Dieu me gardera Tel un Père Dans ses bras : Et c’est pourquoi je ne compte que sur lui.

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CHANTS PARTICIPATIFS

Choral n° 6 « Wie bin ich doch so herzlich froh »(Extrait de la Cantate BWV 1 « Wie schön leuchtet der Morgenstern »)

Paroles en allemand

Wie bin ich doch so herzlich froh, Daß mein Schatz ist das A und O, Der Anfang und das Ende; Er wird mich doch zu seinem Preis Aufnehmen in das Paradeis, Des klopf ich in die Hände.

Amen! Amen! Komm, du schöne Freudenkrone,

[bleib nicht lange,deiner wart ich mit Verlangen.

Traduction en français

Comme je suis heureux Que mon trésor soit l’alpha et l’oméga, Le commencement et la fin. Il va donc pour sa gloire M’accepter au paradis Et j’y applaudis des deux mains.

Amen ! Amen ! Viens, magnifique couronne de joie,

[ne tarde pas,Je t’attends de tout mon désir.

Choral n° 7 « Was Gott tut, das ist wohlgetan »(Extrait de la Cantate BWV 12 « Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen »)

Paroles en allemand

Was Gott tut, das ist wohlgetan Dabei will ich verbleiben. Es mag mich auf die rauhe Bahn Not, Tod und Elend treiben.

So wird Gott mich Ganz väterlich In seinen Armen halten: Drum laß ich ihn nur walten.

Traduction en français

Ce que Dieu fait est bien fait, Et je veux m’y tenir. Que la misère, la mort et la détresse Me soient imposées sur la voie étroite.

Je sais que Dieu me gardera Tel un Père Dans ses bras : Et c’est pourquoi je ne compte que sur lui.

David SternL’activité musicale de David Stern traverse les frontières et les répertoires. Il est le fondateur et directeur artistique d’Opera Fuoco, compagnie lyrique composée d’un atelier lyrique et d’un orchestre jouant sur instruments d’époque, basée à Paris, mais il est également le directeur artistique et chef d’orchestre titulaire du Festival de Musique Baroque de Shanghai ainsi que le directeur musical de l’opéra au Festival de Musique de Crested Butte dans le Colorado. En 2015, il a été nommé chef d’orchestre princi-pal de l’Opéra de Palm Beach. David Stern est connu pour l’éclectisme de son répertoire et est l’invité régulier de nombreux orchestres de par le monde. L’Atelier Lyrique d’Opera Fuoco, créé en 2003, est non seulement un vecteur de formation et de transmission à travers les master class aux répertoires extrêmement variés qu’elle propose mais aussi un véritable tremplin profes-sionnel offrant des productions d’opéra en ver-sion concertante ou mise en scène en France et à l’international aux membres de son atelier lyrique.

Angélique NoldusDiplômée de l’Institut supérieur de traducteurs et interprètes et des Conservatoires Royaux de Liège et de Bruxelles, la mezzo-soprano belge Angélique Noldus a suivi plusieurs master class à l’Opéra Studio de La Monnaie pour ensuite devenir membre de l’Opera Studio Nederland d’Amsterdam. Elle a récemment débuté avec brio au Stadsschouwburg d’Amsterdam en interpré-tant le rôle de Bradamante dans Alcina, mis en scène par Pierre Audi et dirigé par Christophe Rousset. Suite à ce succès, elle a été immédia-tement invitée à chanter ce rôle au Teatro Real de Madrid ainsi qu’au Semperoper de Dresde. Le répertoire d’Angélique Noldus est très varié (elle chante dans neuf langues) et s’étend du baroque au contemporain : rôle de Siebel à l’Opéra Bastille de Paris (Faust de Gounod), Annio dans la Clemenza di Tito au Teatro Nacional de Sao Carlos (Lisbonne), Mercédès (Carmen), Fox (La Petite Renarde rusée de Janáček), Nicklausse/la Muse (Contes d’Hoffmann) à l’Opéra de Lyon,

Komponist à l’Opéra national du Rhin (Ariadne auf Naxos), Krista (Vec Makropulos), Thea (Frühlings Erwachen), Meg Page (Falstaff ), et au Vlaamse Opera, Cherubino, Amore/Alinda (Il Giasone de Cavalli) et Meg Page. Avec le Poème Harmonique, elle a interprété les rôles de Mélisse et Charite dans Cadmus et Hermione de Lully au Grand Théâtre du Luxembourg, au Théâtre de Caen et au Grand Théâtre d’Aix-en-Provence. Plusieurs maisons d’opéra l’ont invitée aux États-Unis : Dritte Dame (Zauberflöte) à la Brooklyn Academy of Music à New-York et « cover » de Annio (Clemenza di Tito) au Metropolitan Opera à New-York. À La Monnaie, Angélique Noldus a participé à la création de Frühlings Erwachen (Benoît Mernier) et à La Calisto (Cavalli), a chanté également Blumenmädchen/Zweite Knappe (Parsifal), Dorothée (Cendrillon/Massenet), Stéphano (Roméo et Juliette/Gounod), Bradamante. En concert, Angélique Noldus chante dans de nombreuses salles d’Europe et d’Asie et a travaillé avec de nombreux chefs (Louis Langrée, Christophe Rousset, René Jacobs, Leonardo Garcia Alarcon, Alain Altinoglu, Vincent Dumestre, Laurence Equilbey, Hartmut Haenchen, Patrick Davin, Guy van Waas, Pierre Cao, Theodor Guschlbauer) et metteurs en scène (André Engel, Pierre Audi, Romeo Castellucci, Laurent Pelly, Olivier Py, Vincent Boussard, Robert Carsen). Elle s’est produite avec l’Orchestre philharmonique de Liège, les Talens lyriques, les Agrémens, l’Orchestre National de Belgique, l’Ensemble orchestral de Paris.

Dania El ZeinDania El Zein est titulaire du Diplôme d’État, du Diplôme supérieur de concertiste de l’École Normale de Musique de Paris dans la classe de D. Ottevaere. Elle a obtenu ses masters de chant et de musique de chambre au Conservatoire de Paris auprès d’A. Buet, C. Desert, A. Le Bozec, J. Cohen, S. Manoff, O. Reboul, V. Vittoz, E. Cordoliani, G. Finzi, B. Rannou, K. Weiss et a effectué un Erasmus à Leipzig dans la classe de R. Werner afin d’approfondir ses connaissances du répertoire allemand et de la langue. Elle se

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produit dans des salles prestigieuses (Théâtre des Champs-Élysées, Philharmonie de Paris, Salle Gaveau avec l’Orchestre Romantique Européen, Théâtre du Châtelet, Auditorium de Radio France, Salle Cortot, Château de Versailles, Musée du Louvre…) avec des artistes de renom (V. Gens, J-C. Malgoire, N. Rivenq, J-F. Heisser, G. Dangain, l’Ensemble Correspondances, les Folies Françoises, l’Ensemble Amarillis, l’ensemble La Rêveuse, l’Ensemble Variance...) Sur scène, elle incarne la Second Woman et la Second Witch dans Didon et Enée de Purcell au TCE, Juliette dans Die tote Stadt à Radio France, Zelmira dans Armida de Haydn en Croatie et en Slovénie avec l’ensemble Purpur, Ardélise dans La Carmélite de Reynaldo Hahn (mise en scène E. Cordoliani), Daphné dans Nausicaa du même compositeur, le marchand de sable et de rosée (mise en scène M. Larroche), Blonde, Sophie, Olympia, Marie... Elle est Daphné et Eurydice dans la création de Graciane Finzi : Les Metamorphôsis. Dania El Zein a été l’invitée de G. Le Gallic dans l’émis-sion de France Musique Génération jeunes talents, a chanté dans de nombreuses cantates de Montéclair à Bach et a été soliste dans le Requiem de Mozart à la Sorbonne sous la direction de V. Barthe et de J.-P. Sarcos ; le duo Arya créé avec la pianiste Agnès Graziano a remporté le 2e prix de la Mélodie Contemporaine au Concours International de l’Interprétation de la Mélodie française de Toulouse. Elle mêle les arts en parti-cipant à des concerts-lecture avec l’écrivain Marie Darrieussecq ainsi qu’à un récital autour des écrits d’E. Dickinson avec la comédienne Judith Henry.

Alexia MacbethDiplômée de la Guildhall School of Music and Drama en chant lyrique et de la Central School of Speech and Drama en art dramatique, Alexia Macbeth est une mezzo-soprano franco-britan-nique, qui se distingue par une forte approche théâtrale de la musique lyrique sous toutes ses formes. Récemment, elle est le rôle titre dans un opéra contemporain fantastique Forge ! de G. Philippot à l’Opéra de Reims et en tournée avec les Jeunesses Musicales de France la saison

prochaine. En avril, elle intègre l’atelier lyrique d’Opera Fuoco, dirigé par David Stern, avec qui elle participera à de nombreux concerts et mas-ter class. Son répertoire opératique comprend notamment des rôles de pages ou de jeunes hommes, comme Chérubin dans Les Noces de Figaro, Smeaton dans Anna Bolena, Orlovsky dans Die Fledermaus et Hansel dans Hansel et Gretel, mais aussi des rôles plus impérieux et vifs, comme Didon dans Dido and Æneas et Concepcion dans L’Heure Espagnole.

Martin CandelaNé en 1989 à Laval, Martin Candela entame des études musicales à 8 ans en tant que trompettiste et débute le chant lyrique à 18 ans dans la classe d’Annick Vert où il se sensibilise à l’interpréta-tion de lieder, de mélodies et d’airs d’opéra au conservatoire de la Mayenne. Diplômé en 2010, il est retenu au concours du Centre de Musique Baroque de Versailles. C’est aux côtés d’Olivier Schneebeli qu’il commence ses premiers pas professionnels au sein du chœur adulte de la mai-trise du Centre de Musique Baroque en tant que Chantre rattaché à la Chapelle Royale du Château de Versailles. À ce titre, il est formé au travail de choriste et de soliste. Martin Candela a pu se pro-duire dans de nombreux festivals tant en France (Lille, Metz, Avignon...) qu’à l’étranger (Pays-Bas, Allemagne, Chine...) et a pu se perfectionner au cours de nombreuses master class avec Maarten Koningsberger, Alain Buet, Christine Schweitzer, Vincent Vittoz et Françoise Denieau. Diplômé du Centre de Musique Baroque de Versailles en 2013, il est repéré par le chef Pierre Cao et entre dans le chœur professionnel Arsys Bourgogne. Il a pu chanter entre autres La Création de Haydn avec l’Académie Fur Alte Musik de Berlin à la Philharmonie du Luxembourg, et sous la direction de Jean Tubéry et Mathieu Romano. On a pu éga-lement l’entendre en soliste dans une Cantate de Bach avec Les Folies françoises sous la direction du violoniste et chef Patrick Cohën-Akenine, en soliste avec Le Centre de Musique Baroque de Versailles dans une Messe de Charpentier sous la direction d’Olivier Schneebeli, avec l’ensemble

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La Camerata Vocale de Jean-Michel Hasler et l’ensemble Volubilis d’Annick Vert. Martin Candela a chanté en tant que choriste sous la direction de Nathalie Stutzmann au Théâtre des Champs-Élysées, il travaille également depuis mars 2015 avec Mihály Zeke, le nouveau directeur artistique d’Arsys Bourgogne, ensemble remanié en petit effectif de solistes. Dernièrement, il a participé au Concert du Festival Baroque de Shanghai en décembre 2016 sous la direction de David Stern, en soliste aux côtés d’Andreas Scholl et en tant que doublure de deux rôles et choriste à l’Opera Comique dans Alcyone de Marin Marais sous la direction de Jordi Savall. Martin Candela a obtenu le DEM au CRR de Paris en chant lyrique en juin 2015, a participé à plusieurs master class dont celle d’Anne Le Bozec et il continue de se perfectionner avec Guy Flechter et Malcolm Walker. Depuis deux ans, il est chanteur de l’Atelier Lyrique d’Opera Fuoco sous la direction de David Stern et Jay Bernfeld, formation soliste de qualité où il a pu suivre plusieurs master class dont celle de Guillemette Laurens et Véronique Gens.

Alexandre ArtemenkoAlexandre Artemenko est né en 1987. Il débute ses études musicales par l’apprentissage du violon. Parallèlement, il commence ses études de chant en 2004. Il intègre le Jeune Chœur de Paris (JCP), département supérieur pour jeunes chanteurs au CRR de Paris en septembre 2006. Là, il étudie sous la direction de Caroline de Corbiac, Leandro Garcia Lopez van der Steen et Florence Guignolet. La pratique du chœur au JCP lui permet de travailler sous la direction de chefs comme Laurence Equilbey, Geoffroy Jourdain, John Nelson, Philippe Herreweghe et René Jacobs. Il obtient son DEM en juin 2012 et son DEMS en 2014. Il étudie auprès d’artistes comme Françoise Sémellaz, Gabriel Bacquier, Howard Crook, Udo Reineman, Jean-Paul Fouchécourt, Véronique Gens, Laurent Naouri et Elène Golgevit. Il chante en soliste pour les concerts du JCP, notamment les Lamentations de Jean Gilles à la Chapelle royale de Versailles, La Petite

Messe solennelle de G. Rossini à l’Auditorium du Musée d’Orsay et à l’Oratoire du Louvres. Il interprète Marco dans Gianni Schicchi de Puccini, Guglielmo dans Cosí fan tutte, le comte Almaviva dans Les Noces de Figaro de Mozart, Popolani dans Barbe-Bleue d’Offenbach, Don Giovanni dans l’œuvre éponyme de Mozart, Figaro dans Le Barbier de Séville de Rossini, Billy Budd dans l’opéra de Britten et Guglielmo dans Cosi fanciulli de Nicolas Bacri au Théâtre des Champs-Élysées. Il participe avec le Studio Opéra de Lyon à la création de l’opéra Steve V composé par Rolland Auzet au Théâtre de la Renaissance à Oulins. Avec la Fabrique Opéra Marseille, il chante le rôle de Papageno dans La Flûte enchantée de W. A. Mozart (direction Jacques Chalmeau et mise en scène de Richard Martin). Il se produit à Shanghai au Shanghai Symphony Orchestra Concert Hall où il incarne Achilla dans Giulio Ceasare (2014), ainsi que le rôle de Melisso dans Alcina (2015), deux opéra de Haendel sous la direction de David Stern. En 2016, également sous sa direction, il est Laurindo dans Damon de Telemann à l’opéra de Magdebourg, participe au festival Musica Nigella où il chante des cantates baroques françaises de Marc-Antoine Charpentier La Descente d’Orphée aux enfers, Le Triomphe de la paix de Nicolas Clérembault, il incarne Fred/Petrucchio dans Kiss me Kate de Cole Porter mis en scène par Ned Grujic à l’auditorium Maurice Ravel de Levallois, ainsi que Pinkhes et Kalmen dans l’opérette yid-dish The Golden Bride.

Maîtrise des Hauts-de-SeineDirection : Gaël Darchen. Avec ses 500 enfants et jeunes adultes âgés de cinq à vingt-cinq ans, la Maîtrise des Hauts-de-Seine s’est muée, sous la direction artistique et pédagogique de Gaël Darchen, en un instru-ment unique aux multiples facettes : de rôles solistes sur les scènes lyriques aux grands chœurs d’oratorios, il n’a guère de domaine vocal qui se refuse à elle. Des années d’exigence artistique et de savoir-faire pédagogique méritaient bien une récompense : officiellement sacrée Chœur d’Enfants de l’Opéra national de Paris en 1995,

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cette maîtrise soutenue depuis 1985 par le Conseil départemental des Hauts-de-Seine tient désormais le haut du pavé international dans sa discipline. De James Conlon à Seiji Ozawa et Valery Gergiev, d’André Engel à Jean-Louis Martinoty et Patrice Chéreau, de José van Dam et Roberto Alagna à Natalie Dessay et Felicity Lott, les petits chanteurs ne comptent plus les étoiles avec lesquelles ils ont eu l’occasion de collaborer ou de partager la scène. Avec une trentaine de pays répartis sur les cinq continents à leur tableau de chasse musicale, ils sont égale-ment devenus de merveilleux ambassadeurs de la musique vocale française : avec le Festival d’Aix-en-Provence, le Théâtre des Champs-Élysées, l’Opéra Comique, le Théâtre Royal de Madrid ou le Festival International de Baalbek, les sollicita-tions de prestige n’ont pas manqué au cours de ces dernières années. Autre témoin de la qualité musicale de la Maîtrise des Hauts-de-Seine, tout autant que de son amour de la découverte, sa dis-cographie chamarrée illustre côte à côte Mozart et Britten, Pergolèse et Vivaldi, des opéras rock ou des bandes originales pour le grand écran. La Maîtrise des Hauts-de-Seine, à l’invitation du Président de l’Assemblée Départementale, est entrée en résidence au sein de la Seine Musicale en janvier dernier.La Maîtrise des Hauts-de-Seine est soutenue par le Conseil départemental des Hauts-de-Seine.

Opera Fuoco – compagnie lyriqueDepuis sa création en 2003 par le chef d’orchestre américain David Stern, la compagnie lyrique Opera Fuoco, composée d’un atelier lyrique de très haut niveau et d’un ensemble orchestral constitué de talentueux musiciens jouant sur instruments d’époque, s’attache à présenter un répertoire allant du milieu du XVIIIe siècle à la musique d’aujourd’hui. David Stern, accompagné de son équipe musicale, se consacre à un travail approfondi avec de jeunes chanteurs profes-sionnels, leur proposant des master class avec la collaboration régulière de grands professionnels du thème étudié aboutissant à des concerts-rencontres présentés dans des lieux prestigieux

à Paris et en banlieue parisienne. Opera Fuoco fait également participer les jeunes artistes de son atelier lyrique à des productions scéniques d’envergure (Giulio Cesare, Alcina, Didon et Enée) données dans des salles emblématiques de l’art lyrique en France (Théâtre des Champs-Élysées, Philharmonie de Paris) ainsi qu’à l’étranger (Allemagne, Chine). L’orchestre d’Opera Fuoco, fondé en 2003, est un ensemble à taille variable selon le répertoire joué, qui se consacre par-ticulièrement à mettre en valeur l’éclat et la couleur d’instruments d’époque et à souligner l’interprétation du répertoire vocal. Sous la direction de David Stern, l’orchestre se donne pour mission de saisir l’esprit de la musique de chambre et la théâtralité du répertoire baroque et classique, du bel canto ou encore du répertoire contemporain. Parmi les évènements marquants des dernières saisons, la production scénique de Zanaida de J-C Bach a connu un grand suc-cès et a tourné dans plusieurs pays européens. Cosi Fanciulli, création mondiale commandée par Opera Fuoco, a été l’événement majeur de l’année 2014, donnant lieu à de nombreuses représentations au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines et au Théâtre des Champs-Élysées. En janvier 2015, L’Elisir d’amore de Donizetti est donné au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, un parfait exemple de la force de l’Atelier Lyrique d’Opera Fuoco, donnant de grands rôles à de jeunes chanteurs et continuant d’encourager la carrière d’anciens chanteurs de la troupe en leur permettant de se produire sur des scènes nationales. Opera Fuoco élargit sa présence internationale depuis quelques années, en Chine tout d’abord, en ayant présenté Giulio Cesare de Haendel et Didon et Enée de Purcell en décembre 2014 lors de l’inauguration du Festival de musique baroque de Shanghai et Alcina de Haendel lors de la 2e édition ; mais aussi en Allemagne à l’occasion du Festival Telemann, après un Orpheus remarqué en 2010, le Damon de Telemann, mis en scène par Aron Stielh, co-produit par le Telemann Zentrum et le théâtre de Magdeburg, a rencontré un grand succès, en mars 2016. Le nouveau disque d’Opera Fuoco,

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enregistré avec son orchestre et trois solistes de son Atelier Lyrique, sortira à l’automne 2017.

Opera Fuoco a reçu le soutien de la Fondation Bettencourt-Schueller pour le projet Bach + incluant la préparation du collège Jacques Prévert de Noisy-le-Grand (professeur de musique : Caroline Beccavin), du collège Henri Matisse de Choisy-le-Roi (professeur de musique : Nathalie Nguyen) et du collège Marcel Pagnol du Plessis-Bouchard (professeur de musique : Elody Margot).

ViolonsKatharina Stern (solo)Sophie IwamuraJennifer SchillerJosef ZakCécile Garcia-Moeller (solo)Anne PekkalaPatrick OlivaDiana Lee

AltosElizabeth Gex Marie Legendre David Glidden

VioloncellesHilary Metzger Ruth Phillips Elena Andreyev

ContrebasseYouen Cadiou

HautboisGuillaume Cuiller Nathalie Petibon

BassonNicolas Rosenfeld

TrompetteGuy Ferber

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ClavecinClément Geoffroy

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