Chapelle Notre Dame de Milin

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Plaquette ancienne du pélerinage de Notre Dame de Milin, patronne des Terres Froides, avec une présentation de son histoire et des cantiques.

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Le Plerinage de N . - D . de M I L I N

GRENOBLE Librairie Saint-Grgoire 1929

Aux Familles catkoliques des Terres-Froides

Le Plerinage de N . - D . de M I L I N

GRENOBLE Librairie Saint-Grgoire

1929

IMPRIMATUR

:

Gratianopoli, fALEXANDER,

die 16" Julii 1929. Ep. Gratianopolitan.

N . - D . Je M I L I Net son Plerinage

Lorsqu'on suit la route qui conduit du Grand-Lemps Virieu, a p r s avoir travers le petit village de Burcin, on arrive une vieille demeure, o m e de fentres et de portes antiques qui lui conservent son extrieur m o y e n geux. C'est la Commanderie, ancienne r s i d e n c e de lempliers, dit-on, qu'entourent encore de grands arbres plusieurs fois s c u l a i r e s . L s'amorce un troit chemin caillouteux, qui, laissant gauche la route, gravit rapidement le plateau sur lequel se cache la chapelle de NotreDame de Milin. A u bout de quelques instants de marche, l'horizon se dcouvre brusquement et tede devant les yeux d u p l e rin une srie de collines toutes vertes, formant au Sanctuaire un gracieux encadrement. A l'est, ce sont les coteaux de Blne, de la Croix du Moine-mort, dont la l g e n d e est si belle (1), de la S y l v e - B n i t e , aux ruines vocatrices d'un glorieux p a s s . Dans le lointain, ce sont les monts du Bugey ; plus p r s , au nord, c'est la Croix de Saint-Sixte, les Ctes de C h b o n s . A l'ouest, ce sont les coteaux de Bizonnes, le Mont, et au sud, s p a r a n t la belle plaine de l Bivre de celle plus modeste du Liers, du lac du Grand-Lemps et d u plateau o la Bourbre prend sa source, la longue srie des collines b o i s e s des Foges, avec le Futeaut, point culminant de la rgion (849 m.). Etages sur leurs flancs ou n i c h s leurs pieds, dans la verdure, Virieu, Blandin, C h b o n s , Burcin, dont (1) La tradition locale rapporte qu'une jeune fille vertueuse, docile aux conseils d'un saint moine, ne voulait pas se rendre aux poursuites d'un seigneur libertin des environs. Ce seigneur vindicatif attendit le moine l'endroit o s'lve une croix, et le tua. Elle serait l'origine de la Croix du Moine-mort.

6 d p e n d Notre-Dame de Milin, g r n e n t leurs hameaux aux toits rouges. Enfin, peu de distance, se cache P u p e t i r e s , c h t e a u de la famille de Virieu, avec le Vallon immortalis par Lamartine. La chapelle, construite sur un petit mcunelon, domine l g r e m e n t le plateau ; de trs vieux tilleuls l'ombragent. Une barrire d'arbustes r c e m m e n t p l a n t s l'entoure d'un rideau vert et l'isole des nombreux marchands forains qui se pressent autour de son enclos, aux jours des p l e r i n a g e s de septembre. Dans ce panorama, dont les lignes douces et a l l o n g e s se profilent l'horizon sous un grand ciel d g a g , la petite chapelle ajoute son charme l'agreste harmonie du paysage, avec son campanile en tuf g m i n , sa vieille porte et le cintre l g a n t de son archivolte, ses fentres romanes troites et profondes. Elle parle bien vite l ' m e avec le langage des souvenirs et des choses d u moyen g e , celui de la p r i r e et du recueillement. Sa longueur totale est de I I m t r e s , sa largeur de 6 m t r e s . La vote du c h u r est ogivale, sans aucune nervure ; celle de la nef, toute r c e n t e (1873), est plein cintre, du m m e style que l'ancienne mais beaucoup plus basse. O n trouve des traces de la vote primitive dans les combles, sur les murs intrieurs de la f a a d e et de la base du campanile. O n y voit aussi deux croises troites du m m e genre, mais plus grandes que les quatre servant clairer la nef et le c h u r . L'une d'elles, sur la f a a d e , a t m u r e e x t r i e u r e m e n t : on a r e s p e c t celle qui s'ouvre dans la base du campanile. Dtail remarquer : les trois fentres p l a c e s sur la nef, une au nord, deux au midi, forment entre elles un triangle q u i l a t r a l . Serait-ce symbolique ?... Celle qui s'ouvre actuellement dans la f a a d e est r c e n t e et n'a pas le cachet de ses anes. La porte principale, quoique r e t o u c h e au cours des sicles, a conserv peu p r s sa forme primitive. Derrire le campanile qui atteste, avec la vote et les fen-. trs, l'origine m o y e n g e u s e du Sanctuaire, se dresse un petit clocher, l e v pour abriter provisoirement une cloche d o n n e en 1891. Nous esprons que bientt, la gnrosit des p l e r i n s

et des habitants des Terres-Froides permettra de rendre la chapelle son aspect ancien. A u chevet du pieux sanctuaire, ct nord, tait a d o s s autrefois un petit b t i m e n t : i l servait de maison d'habitation soit au recteur de la chapelle, soit aux moines du prieur d'Oyeu, qui incombait la garde de Notre-Dame de Mihn. I l ne reste rien aujourd'hui de cette construction, encore debout au d b u t du s i c l e dernier.

**A quelle p o q u e p r c i s e , et par qui fut fonde la chapelle de Milin ? Ce sont l questions auxquelles nul acte authentique ne permet de r p o n d r e avec prcision. La Vierge de Milin, semble-t-il, a voulu compter, pour p e r p t u e r son histoire, sur la fidlit du souvenir de ses enfants. D ' a p r s une tradition digne de foi, on raconte que trois chevaliers franais revenant de Terre Sainte oij ils s'taient rendus comme Croiss, furent assaillis en pleine mer par une violente t e m p t e . Sur le point de prir, ils firent v u , s'ils c h a p p a i e n t au naufrage, de faire l e v e r un sanctuaire Marie. De retour au pays natal, ils tinrent parole et la Milin serait la ralisation de leur v u . Cette origine est commune, d'ailleurs, plusieurs autres sanctuaires de la rgion : Ce furent trois chevaliers, revenant de Terre Sainte, qui btirent la chapelle de Montceau p r s Bourgoin. Ce fut le seigneur de Bressieux, au retour d'une croisade, qui construisit NotreDame du Mont, Gillonnay. Pour ce dernier sanctuaire, les archives de Grenoble p o s s d e n t l'acte authentique de la fondation. Ces monuments, peu p r s identiques dans leur construction, dnotent v i d e m m e n t une m m e p o que. De plus, les recherches faites sur Milin et aussi sur les Croisades donnent cette tradition une certaine autorit. L'histoire des Croisades a s a u v de l'oubli quelques noms de chevaliers franais de notre contre : les de Virieu sont les plus connus. On mentionne m m e le nom de compagnons fidles qui eurent, a p r s r e q u t e et humble demande, l'autorisation de les accompagner en Terre

8 Sainte . Parmi ces noms, on trouve celui de Pierre Lombard de C h b o n s . Une autre tradition, moins r p a n d u e cependant que la p r c d e n t e , rapporte que trois soeurs, riches et pieuses, p r e s s e s par des sentiments de reconnaissance envers la Reine du Ciel, firent construire chacune un sanctuaire en son honneur : le premier Myans deveny c l b r e surtout a p r s l ' c r o u l e m e n t du mont Granier (1248), le second Milin, et le troisime Curtin. O n croit en effet que ces trois sanctuaires, dont la fte tombe g a l e m e n t au 8 septembre, datent de la m m e p o q u e . Quoi qu'il en soit de ces traditions, le nom de Milin indique pour la fondation, une p o q u e trs ancienne. I l nous reporte en effet un temps o l ' a n n e c o m m e n a i t au 25 mars, fte de l'Annonciation de Marie. Et alors la fte de la Nativit de la Vierge, au 8 septembre, tombait justement au milieu de l ' a n n e et s'appelait la mi-an ou, par suite d'une prononciation locale, mi-ain , d ' o Milin. D'ailleurs, ne dit-on pas encore Notre-Dame de Myans, et pour dsigner la fte de l'Assomption, au 15 du mois d ' a o t , la mi-aot et, par altration, la (; Maiot . ' Les premiers crits authentiques nous ont t c o n s e r v s par un p r o c s entre le prieur d'Oyeu et le Cur de Burcin, procs qui dura 6 justice humaine ! plusieurs sicles. Une p i c e d u dossier donne les noms de deux ou trois rentes fort anciennes, affectes s p c i a l e m e n t au service et l'entretien de la chapelle de M i l i n . Elles taient dues en vertu de reconnaissances dont les titres primitifs remontaient au mois de septembre 1111 et faisaient mention de la chapelle cette p o q u e . Ce document signale d j une grande affluence de p l e r i n s , des g r c e s p a r t i c u l i r e s obtenues, et une grande confiance des fidles Notre-Dame de M i l i n . Vers 1156, r affluence des p l e r i n s Milin tait devenue si c o n s i d r a b l e qu'il fallut songer tablir prs du sanctuaire un gardien demeure, qui p t satisfaire constamment la dvotion des pieux visiteurs. Les Bndictins du p r i e u r d'Oyeu furent choisis et remplirent cette charge jusqu'au jour o le p r i e u r fut d o n n aux Lazaristes, fils de Saint Vincent de Paul. Le 10 juin 1312, Pierre Chaudery, prieur d'Oyeu, pro-

lecteur des glises d'Oyeu, d'Apprieu, de Burcin, signe un trait avec les d c i m a t e u r s des paroisses voisines, pour dterminer les limites des territoires soumis leurs d m e s respectives. Guillaume de Rives, c u r d'Oyeu, et Jean Blanchet, c u r de Burcin, furent choisis coirune arbitres par le prieur. Dj cette p o q u e , M i l i n avait r e u de nombreuses donations de bienfaiteurs, dont le temps a perdu la m m o i r e et dtruit les titres. Presque toutes ces donations avaient chacune un but particulier : l'entretien de la chapelle pour les unes, la c l b r a t i o n de messes pour les autres. Toutes p r o c d a i e n t d'un sentiment d'amour et de reconnaissance envers la Sainte Vierge. Guillaume de Lemps, habitant C h b o n s (I), avait tenu honneur de pourvoir l'entretien de la lampe brlant devant l'autel. Dans son testament, d a t de C h b o n s et du 23 janvier 1346, i l donne et l g u e pour le luminaire de la Bienheureuse Marie de Milin, l'huile d'un quin tal de noyaux que son hritier universel, c i - a p r s n o m m , devra chaque a n n e d'ores en avant et perc ptuit, et sur ses biens, fournir au recteur qui sera e c h a r g du luminaire devant l'autel de la susdite Bienc heureuse Marie. Il impose cette charge Jean, son e fils et hritier. Dans la crainte de n ' t r e pas obi par celui-ci, i l lui substitue Guiffrey, son autre fils, tant i l tenait l ' e x c u t i o n de ce legs pieux. A p r s la mort de Guillaume de Lemps, Jean Meyer, recteur de la chapelle de Milin, se pourvut a u p r s du juge du Comte de Savoie, pour obtenir l ' e x c u t i o n de la clause testamentaire en faveur de son oratoire. A ce moment, en effet, Virieu, Voiron, La C t e - S a i n t - A n d r et beaucoup d'autres terres des environs, appartenaient aux princes de Savoie. Ce fut en 1355 seulement que par suite d'un trait p a s s entre le Dauphin Charles de France et A m d e , comte de Savoie, toutes ces contres furent enfin unies au D a u p h i n . Les fidles ne furent pas les seuls entourer NotreDame de Milin de leur g n r e u s e sollicitude. Les Arche(1) Chteau de la Touvire, proprit actuelle de M. Micoud.

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v q u e s de Vipnne, dont elle d p e n d a i t , la visitrent plusieurs fois et lui p r o d i g u r e n t leurs faveurs. A la r e q u t e d'Antoine Pignier, prieur d'Oyeu, le Pape l u i - m m e . Sixte I V , en 1482, accorda de p r c i e u s e s indulgences aux bienfaiteurs d u sanctuaire, et ceux qui le visiteraient au jour de sa d d i c a c e , c'est--dire, ajoute l'acte, (( le m m e que celui de sa fte, le 8 septembre, solennit de la Nativit de la Sainte Vierge . Ce jour-l, de toutes les contres voisines et m m e de beaucoup plus l o i g n e s , de nombreux p l e r i n s se rendaient la chapelle, comme on les voit encore y accourir a p r s huit s i c l e s c o u l s . Les offrandes taient riches et multiples : libralits en argent et dons en nature, v a r i s . Chaque visiteur avait c u r de donner en l'honneur de la Vierge, de ce qu'il p o s s d a i t . Ainsi les ouvriers des forges si anciennes de la v a l l e de la Fure offraient habituellement des morceaux d'acier. A u sicle dernier, le fait s'est encore r e n o u v e l plus d'une fois de la part des ouvriers de ces m m e s forges. A u x p l e r i n s se joignaient des marchands, des revendeurs, qui, pour une l g r e redevance, pouvaient taler leurs marchandises et des vivres sur des bancs ou dans des c h o p p e s de plein air, tout autour de la chapelle. C'est l'origine de la foire de Milin qui avait lieu le lendemain de la fte et les jours suivants. On y vendait surtout des grains, des chevaux et des mulets. En 1790, la chapelle ayant t f e r m e et vendue comme bien national, la m u n i c i p a l i t de C h b o n s , de qui d p e n d a i t alors Burcin, dsireuse de p o s s d e r pour le chef-Heu de la commune tous les avantages procurs par un grand concours de peuple, obtint que la foire ft transporte au hameau de la Maison-Rouge. Par ce transfert (1795), elle la dtruisit ; presque plus personne ne s'y rendait. Petit petit cependant, surtout partir des p r e m i r e s a n n e s du sicle dernier, les foules s ' a c h e m i n r e n t de nouveau vers la chapelle de M i l i n . D ' e l l e - m m e la foire s'y rtablit et reprit son ancienne importance. Cette importance, elle l'a encore un peu perdue depuis son nouveau transfert au mas des Quatre-Routes, bien que son a c c s soit plus facile. Elle a conserv son nom et tend actuellement renatre autour de la chapelle.

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II

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Du x V sicle la p r i o d e rvolutionnaire, le plerinage de Notre-Dame de Milin ne subit pas un instant de ralentissement. Les foules ne cessaient d'accourir, nombreuses et pleines de confiance en Marie de Milin ; les offrandes y t a i e n t aussi nombreuses que dans les sicles p a s s s . Vint la p r i o d e rvolutionnaire. La chapelle, avec ses d p e n d a n c e s et ses biens, fut comprise dans la vente d c r t e par l ' A s s e m b l e nationale. Un propritaire voisin, Pierre Bernard Marigny, en fit l'acquisition pour la somme de 600 livres (environ 593 francs), suivant un acte p a s s le 28 avril 1791 devant le directoire du district de La Tour-du-Pin, et d ' a p r s l ' v a luation porte dans le rapport d'expert dress le 17 janvier p r c d e n t par Franois Cret, notaire, juge de paix Charavines, et Guillaume Groby, notaire Bevenais. Voici d'ailleurs ce rapport : 11 d p e n d aussi du p r i e u r d'Oyeu, deux cents toises delphinales de terrain sur lequel est la chapelle de Milin, laquelle occupe environ trente toises, joignant, du levant, terre de M . de Virieu ; du midi, terre du sieur Marigny, de m m e que du couchant ; et de bise, chemin de la Ronge au Moine-mort. (( Produit : 12 livres, 10 sous. Estimation : 275 livres. La chapelle se trouva f e r m e jusqu'au rtablissement du culte. Les ornements et les vases s a c r s furent transports L a Tour-du-Pin, ceux-l pour y tre brls, ceux ci pour tre e n v o y s la Monnaie. Les fidles, ne pouvant pntrer dans le sanctuaire, s'agenouillaient ses portes et continuaient invoquer la Vierge de Milin, protectrice des Terres-Froides. Quand tout acte extrieur de religion fut poursuivi comme un crime, c'est de loin, dans un lieu c a c h d ' o ils apercevaient la chapelle, qu'ils faisaient monter leurs supplications vers Marie de Milin . Souvent m m e , au milieu

12 de la nuit, les plus courageux venaient furtivement s'agenouiller sur le sol bni qui entoure l'oratoire. Le lendemain on trouvait des fleurs et des offrandes, d p o s e s sur le seuil des portes : ces offrandes dont profitaient les pauvres et les enfants, venaient affirmer la foi et la confiance i n b r a n l a b l e de la population en Notre-Dame de Milin. A p r s le Concordat, qui de nouveau rendait la libert au culte catholique, la famille Marigny ne voulut point changer la destination de l'ancienne chapelle. M . le Cur de C h b o n s , c h a r g jusque vers 1830, du culte dans la paroisse de Burcin, reprit le service religieux de la Milin. Les reliquaires, conservs par la p i t i n g n i e u s e des Marigny, furent restitus au Sanctuaire. En 1813, une modeste cloche fut p l a c e dans l'antique campanile ; quelques ornements furent donns et les foules accoururent bientt, plus nombreuses que jamais, a u p r s de leui bonne M r e de M i l i n . Des abus arraves, cependant, suivirent la p r i o d e rvolutionnaire. Les rivalits, les jalousies, suscites par la nouvelle circonscription territoriale des communes et l'attribution des chefs-lieux de canton d c r t e par la Constitution de l'an V I I I , avaient raviv les anciennes luttes, longtemps entretenues dans les Terres-Froides. Les m u r s publiques avaient subi un grand r e l c h e m e n t . Les ftes de la Milin, suivies de la foire, devinrent l'occasion de v r i t a b l e s batailles r a n g e s , avec des b l e s s s , quelquefois des morts ; elles donnrent aussi naissance des divertissements plus que profanes, des dsordres scandaleux. Inform des faits, Mgr Claude Simon, v q u e de Grenoble, jeta l'interdit sur le p l e r i n a g e et la chapelle fut f e r m e . Les quelques ornements qui s'y trouvaient, la cloche e l l e - m m e , les reliquaires furent transports en l ' g l i s e de C h b o n s , dont Burcin tait toujours une annexe ; ils furent r c l a m s par leurs propritaires et attendirent dans la famille Marigny la r o u v e r t u r e de la chapelle. Cette restauration, longtemps r e t a r d e par les d m a r c h e s ritres du Cur et du Conseil de Fabrique de C h b o n s , pieusement d s i r e u x , sans doute, d'annexer Notre-Dame de Milin leur paroisse, fut enfin a c c o r d e par Mgr Philibert de Bruillard en 1832. D j

13 Burcin avait t de nouveau rig en succursale et possdait un desservant. Depuis cette p o q u e , le p l e r i n a g e n'a point subi d'intermittence et n'a cess d ' t r e plein d'dification pour tous. Les fidles s'y rendent de plus en plus nombreux, non seulement pour la fte de la Nativit de la Sainte Vierge, mais encore aux dimanches du mois de mai et aux principales solennits de la Sainte Vierge. A certaines p o q u e s de l ' a n n e , aux Rogations, et plus encore lors des grandes c a l a m i t s publiques, les fidles des paroisses voisines y viennent en procession. Durant la grande guerre 19I4-I918, nombreux furent les soldats des Terres-Froides qui se confirent NotreDame de M i l i n . Ceux des habitants qui restaient aux foyers, les enfants, les femmes, les vieillards, vinrent tous les dimanches recommander la Bonne M r e les a poilus a i m s , qui se battaient l - b a s , dans les t r a n c h e s de la Somme, de la Marne, de la Meuse et des Vosges. Actuellement, l'affluence des p l e r i n s au 8 septembre est devenue telle, que la chapelle r e s t a u r e par les soins de M . l ' a b b Berger, alors cur de Burcin (1), est notoirement insuffisante pour les recevoir tous. U n autel est dress en plein air ; les saints m y s t r e s sont c l b r s l'ombre des arbres de l'enclos. Une procession se droule autour du petit vallon qui touche la chapelle : les p l e rins s'y pressent nombreux chantant les louanges de la Vierge. La Milin garde son c a r a c t r e religieux et reste bien une manifestation de p i t filiale l ' g a r d de la Sainte Vierge. Le soir, lorsque les c r m o n i e s religieuses sont t e r m i n e s , les plerins regagnent leurs demeures, tout m u s des ftes auxquelles ils viennent de prendre part, renouvelant ainsi, tout naturellement, et sans le savoir peut-tre, le geste pieux de leurs a n c t r e s ! Alors, la Milin retrouve la solitude et le silence que seules,

(1) C'est lui que nous devons la vote, l'autel, la table de communion, les statues qui ornent l'oratoire. Depuis quelques annes la chapelle est devenue la proprit de la famille Rabatel, de Burcin, famille qui continue les traditions des Marigny, relativement au sanctuaire.

14 viendront interrompre les messes matinales, une fois par semaine au cours de l ' a n n e . clbres

***

Y a-t-il des miracles Notre-Dame de Milin ? Officiellement, canoniquement constats ? Pas encore. Mais les ex-voto, plaques de marbre, brassards de premiers Communiants, de renouvelants, attestent les g r c e s corporelles et spirituelles obtenues par l'intercession de NotreDame de M i l i n . 11 est d'usage, dans la rgion des TerresFroides, de demander la Vierge de Milin la gurison des enfants malades. O n rend le petit malade NotreDame de M i l i n ; la gurison obtenue, les parents conduisent l'enfant Milin, au jour du 8 septembre, et placent dans l'oratoire, en t m o i g n a g e de reconnaissance, un ruban blanc pour les fillettes, bleu ou rouge pour les garons. Nombreux sont les rubans suspendus au mur de la chapelle. Deux b q u i l l e s ornent m m e le fond du c h u r , don d'un infirme, voisin de l'oratoire, encore vivant et guri a p r s avoir fait une Neuvaine NotreDame de Milin et s'y tre rendu . La protection toute particulire de Marie sur les Terres-Froides nous parat indiscutable. C'est par elle que s'explique le maintien de la foi et des habitudes religieuses dans les excellentes populations de cette contre ; c'est par elle aussi que s'explique le nombre des vocations religieuses qui fleuri.ssent encore dans les familles des Terres-Froides. Puisse cette protection se continuer toujours sur les familles de cette belle rgion. Que ces familles restent riches en enfants et en vocations, qu'elles gardent intactes les traditions de travail, d'honneur et de foi qui furent la gloire de leurs a e u x . Notre-Dame de Milin, priez pour nous.

Messe de la Nativit de la B . V . M .

iDtr. '

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.... alve * sancta P - rens, e n - x a p u - r p e r a R Saiut, Mre saintt, qui avet enfante le Roi

gem, q u i calum t e r r m - q u e r qui gouvern le ciel et la terre

git i n ss-cu-la saepour les sieoles da

eu- 16sicles.

r u m . T. P. AUe-l- la,T. P. Allluia,

aileGtletuia.

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Ps. E r u c t v i t cor i n - u m v r b u i n bonum : * dt-co g oPi. Afnn cur a profr une bonne parole ; je dirai mes

p e r a m - a r - g i . G l o r i - a P t r i , et F - l i - o , et S p i uure.s au roi. Gloire au Pre, et au Fils, et au

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r- t u - i S n c t o . * Sic-ut r a t in p r i n c p i - o, et nunc, etSaint Esprit, Ainsi qu'il tait au commencement, qu'il est main-

s m p e r , et i n scu-la saecu-16-ruin. Amen.tenant et toujours et tlans les sicles des sicles Amen.

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3

S c r i p t - r a s . 10. Et a s c n d i t i n ca- l u m : s d e t ad d x t e -

Saram P - tris. 1 1 . Et - t e - r u m ventu-rus est c u m g l - r i -

a , j u d i - c - r e vi-vos et m r t u - o s : c - j u s r g n i n o n

-rit finis. 1 2 . Et i n S p - n - t u m S n c t u m , D m i n u m ,

et v - v i - f l - c n t e m : q u i ex P t r e

Fi-li- q u e pro-c- *

21

F*B

i smul ado-r-tur,et i

Il d i t . i 3 . Q u i c u m P t r e et F i - l i - o

conglo-ri-fi-ctur

: q u i l o - c - t u s est per P r o p h - t a s .

6: 14. E l n a m s n c t a m c a t h - l i - c a m et apost6-li-cam Ec3 5: c l - s i - a m . j 3 . C o n - f - t e - o r n u m baptisma

i n remis

G

si-onem p e c c a - t - r u m . 1 6 . Et e x s p c t o re-surrecti-6-

nem m o r t u - o - r u m . 17. Et v i - t a m v e n t - r i s i - c u - l i . :5 A-

men.

5.

-,

-T.

y-n- e

* e-

l- ison.ti/ C h r s t e

11

-4. el- ison. uj. K y r i - e

l- i-son. ij. Ky-ri-e

l- ison.M. 152

.

I6ri-a in excisis D-o. l . Et in terra pxk (i . B

2 .

"S

"1

homnibus bnae vo-lunt-tis. 2. Lauda-mus t. 3. Be-

fined-cimus te. 4. Ado-r-mus t. 5. Glo-ri-fi-cmus t.

6. Gr-ti- as agi mus tbi propter m g n a m gl6-ri-am t

am. 7. Dmine D-us, Rx cas-lstis. D-us P-ter o-

mn-po-tens. 8. Dmine F-li unigni-te J-su Chrste.

23

9. Dmine D - u s , Agnus D - i ,

F-H-us P - t r i s .=S=I=

6

10. Qui tllis pecc-ta m n d i , mi-ser- re nbis. 1 1 . Q u i * hi

.

^

m*PH

^

tllis pecc-ta mi^di, sscipe depreca-ti- nem n-

strani.l2. Qui sdes ad dxte-ram P t r i s , mi-se-r-re n" ' z ! " Z '

_f3

i

bis. i 3 . Q u n i - a m t s-lus s n c t u s . 1 4 . T s-lus D1 fL' j S * T-.

.

\m

' 1

^ i - - i .1

minus. i 5 . T s-lus Al-tssimus, J - s u Chrste. 16. Cum1 . . . - H * an % ^

Sncto Spri-tu, in glri-a D - i P - t r i s . A-

men.

M I3J el 138

e.

S

i

=s=p=

n- ctus, * S n c t u s , San-

ctus

D- minus

* 'a>t. s ftni

24

^,ba- oth. P l n i snt c-li et ter3 1 !

D- us S 1..)_

L

1

ra gl-ri- a t- a. Hosnna

in excl-

sis. Benedi-

I ctus qui v- nit in nomine Dmini. Ho-sn- na inJ

B % r

^'^

> sis.

exci-

M. 132 '

- gnus D- i , * qui toUis pecc-ta mndi : mi3 V - 4^

se-r-reGv,.

no-bis. Agnus D-

i , * qui t l - l i s pecc-ta4-

I

.

a - ^Jv

mndi : m i - s e - r - r e

1^ n - b i s . A-gnus D- i , * qui tl-

lis pecc-ta mndi : dna n - b i s

p-cem.

25

i

I te. D- o

missa est gr- t i - as

B e n e d i c m u s D6-

mi-no.

V. A U X F T E S DE LA SAINTE VIERGE Messa Cum jubilo (Vat. I X )

M 132

K^ J iP. >

y-ri- e *

e - l - i s o n . Kyri-e

e-l- ison.

~ % ,\ ,

Ky-ri- e h=T ste

~' 4 - s m N 'J e-l-ison. < Dhrste

!

L

e- l- isonX:hrS'^JC

a . ~ e-l- i-son. (Hhr-ste e-l- ison. Ky-rirc

1

a i j ' 1 4 1^ -~ , J . _ ^ , l ' ^>,%V-ae-l- ison. Ky- r i - e e-l-ison. Kyri- e 1z

1 ^

^ *

^ ^ f v a * *

^ 3 l i-f-^ V . . % e-l- ison.

.

.

26 7. M. 152

1

.

^

16- r i - a in excisis D- o. 1. Et in terra p x1 f

hom-ni-bus b6nae volunt-tis. 2. L a u d m u s t. 3. Be-

1

V . -

' 1

ne-

dfcimus t. 4. Ado- r- mus t. 5. Glori-fic-musrg-

1^ t. 6. Gr-ti-as g i m u s tbi propter m g n a m gl6-ri1 1

am t- am.7.D6mine D - u s , Rex cae- l-stis, D-us

-a-T-T P - t e r o - m n p o - t e n s . 8 . D 6 m i - n e Ff-li -H uni-g-ni-te 1

teJ s u Chri-ste. g. Domine D-us, Agnus D-i Ff-li ,

fefrus

' a ,- f i

. .

a

,

P-tris. 1 0 . Qui t611is peccta mn-di, m i - ser-

-

27

-

I l ^ ^ - S - T re nobis. i i . Q u i tl-lis pecc-ta m n - d i , sus- ci-S pe depreca-ti-6nem 1-

1:

n s t r a m . 12. Qui sdes ad dxte-

J:ram P t r i s , miser- re nbis. i3. Quni- am tu slus

s n c t u s . 1 4 . T slus D m i n u s . i5. T s-lus Alts-si mus,h

T=3 y

Jsu!

Chr- ste. 16. Cum Sn-cto Sp-ri-tu, in

.

W - S Amen.

gl-ri* a D- i P - tris.

8

M 120

T ^ ^ nctus, * S n c t u s , San=

ctus

: Dminus

, V. :

D- us S -

ba- oth. P l - n i

snt

de-li et ter-

28

ra glori- a t- a. Hosnna 4

in excl- sis.

Be-

^nedctus qui v- nit in no- mine D6mi- n i .

HoM. 126 -132. I

snna

in excl-r=-t-

sis.

5.

H

gnus D-

i , * qui tl- lis pecc-ta m n -

di : m i - s e - r - r e n-bis. Agnus D-

i , * qui t l - l i s

pecc-ta mn-di : mi-se- r-re n-bis. Agnus D-

i , * qui tl- lis

pecc-ta m n - d i : d-na n-bis

p- cem.1.M.

131

i

_ I - te, D- o

N ' ^ g f

^^ftf mssa est. B e n e d i c m u s D- mino gr- ti-as.

- li

I *

Ji:

.

29

es B0$(re2 de la irs Sainte Wm^i^Ir Ant. S Mode. .

3 2

D

um s s e tPendant

rx * inle roi.

a c c - b i t u su-o,tait tendu, mon

nrdusnard

1

que

:n. s . Il ^ \ V : . m - a d - d i t odorem su-avi- t - t i s .a rpontUi un parfum suave

J 1 T. P. AUel- ia.

R U . *

> ' Ps. D- x i t D o m i n u s D o m i n o m - o : * s d e a -p

i

dJJtrs

u m-

' is.

\

s

J

[Dum].

2.D6nec ponam ini-|ini'-cos| iu.-os, * scabellum pe- duinitu-|o-rum. S.Vfrgam virliis lae emittet D6mi-|nus ex Si-|on : * dominare yi me'dio inimico- r u m ; i u - | o - r u m . 4 Te'cum princrpium in die virtutis tae in splendri-|bus san-]ctorum : * ex iero anie luci'fcrum gcJnu-|i te. 5. Juravit D(5minus, et non paeni-|ic-bil| e-uin : * Ti es sace'rdos inaete'rnum secndum rdi- neni;Mel-|chi'-se-dech. 6. Dominus a] dex-tris| tu-is, * confregil in di'e l'rae siae] re'-ges. 7. Judicabit in nationibus, im-|ple'-6// ru-li'-ns : * conqiiassabit cpita in le'r- ra:.mul-|to-rum. 8. De torre'nte i n | vi'-a| b'-bet : propte'rea exal- taibit| ca-put. g.Glorial Pa'-iri, et| Ff-W/i-o, * et Spiri- tufi] Sa'n-cio. lO.Sfcut e'rat in princ'pio, ei| nunc, ei| se'm-per, * et in sae'cuia saeculoirum. | A-men. m Survenante anticipe accentue.2" Ant. 4 Mode. A*.

4. 1

L

^

3:So

-S, v a - j u s * sub c p i t emain gauche est sous ma

5 m - o , et d x t e r alle, el sa ilroilc

ill-

m'embrasse.

1 hLjr . ha

30 . .

-

3 i ,

a *

. "i

.

us ample- x b i - t u r m . P. T. A l l e l - i a . L a u d t e pi-ier J / 11 .

. a * , Su ' ! fi [ _ a 'L-i ri {Dminum : * laudJte cdmen |Dmini.

a. Sit nomen Dominii be-ne-|di-ctum, * ex hoc nunc, et! us-que in| sa-cu-lum. ^ni 3. A solis uf, vie de mon -me, Vc-njz moi, brii-les mon cur de

votre f l a m m e ; h

Blcs5C2-le sans retour De votre a-mour. rT~-~r~r~''^1^~^^ }~1r

*

-

3. 0 Roi vainqueur, Rgnez

et

tri-omphe2 en-fin dans mon cur, Et pour

M

. J' P

J I j . r j ' J ' J' Ipure,

te2 l'au-tel Mon humble appel. 4. 0 divm A-gneau, vic-ti-mc garder ma foi, Ve- nc2 en moi.

Je vous a-dore et vous a i m e r a i sans mc-su-re, Donnez-rnoi votre sang/-a//.

()our la-ver ma s9uiUure-, Bes-cen-4M

en

mpn cur, 0 mon Sauveur.

43 III. APRES L A COMMUNION 1. U n Dieu s'est fait de m o n c u rRp. grgorien. ' Par. de D. L. DAVID.

}

}

J j-j

^Soli Un Dieu s'est fait de mor jr Un ta-berna-clc vi-vant, Al - le- luCh De meu- rez, mon 'r . .Dans l'me de votre enfant. Al - le- lu-

la, al-le- lu- \a. Zo/i Gar-dez-nou& en votre amour, Jsus - Hos-

J ^- / J

J

II J'

.1'

.r J' 1 J

J

ti-e, No-tre force et no-tre v i - e . Ch Un Dieu

b'^stfaiLaV-.S.Gloireau

Seignciir tout-puissant,au Verbe ternel, l'Esprit, Amour 6uprmc.(rADemeurez,f/lr.

2 . O Dieu c a c h Rpons grgorien. Par. de l'abb L. MERMET.

}}}}

i i j1'^ Ili

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J-h-

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.1-J,

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0/i. 0 Dieu cach sous l'humble hosti - e ,* De-meu-rez jamais dans

. J J ' ,^ PJ II )

^

no imes. Chur. 0 Dieu cach, etc. 5.1.Restez en nous. Sauveur si 2. Oh'prot gez Tous no fo-

JIJ'J'J

J

J'J

; j

doux, No- tre fai-bles se vous j--da-me. t%*Dcmeurei, c/ir. yers. Qu'ils ra-yon nent de vo-tre flamme. O'Dieu Cach etc.

44

I V . POUR NOS DEFUNTS ET POUR LES MORTS D E L A G R A N D E G U E R R E 1. Dans le c i e l nous les r e v e r r o n sMlodie grgorienne. Paroles du R. P. BELLOUARD.

Jni /ine Dans le ciel nou les re-vcr-rons. Tous ceux q u ' i - c i - b a s nous nous

i

; g j i J J J' J - J L ^ ^pieu-rons-/'5