14
Méca. Intro à la méca - Cinématique 1 1 Mécanique Chapitre 1 : Introduction à la mécanique Cinématique du point matériel I / Introduction à la mécanique 1°) Définitions a- Mécanique Mécanique : science qui étudie les mouvements des systèmes matériels. Du grec : machine. En SI : plutôt étude des mécanismes construits par l’homme. En physique : plutôt étude des systèmes « naturels » : planètes, particules, oscillateurs… b- Cinématique Cinématique : étude purement descriptive des mouvements. Du grec : mouvement. Notions de position, temps, vitesse, accélération, référentiel… c- Dynamique Dynamique : relie les mouvements à leurs causes, càd aux forces qui les engendrent. Du grec : force. Statique : équilibre des forces qui se compensent de telle sorte qu'il n'y a pas de mouvement (la statique est un cas particulier de la dynamique). Subdivisions de la mécanique : mécanique du point, du solide, des milieux continus (càd déformables) comme mécanique des fluides (hydrostatique, hydrodynamique). 2°) Mécanique classique, relativiste, quantique a- Mécanique classique En gros, la mécanique classique est l'étude des systèmes macroscopiques pas hyper-rapides ni hyper- lourds (c’est une approximation très souvent valable). Les forces auxquelles est soumis le système à chaque instant fournissent une équation différentielle valable à chaque instant, les conditions initiales permettent de trouver les constantes d'intégration. Le mouvement est alors parfaitement déterminé. b- Mécanique relativiste Imaginons un passager qui marche dans un trai n, vers l’avant du train. Si la vitesse du passager par rapport au train est de 5 km/h et que le train roule à 100 km/h, alors le passager se déplace à 100 + 5 = 105 km/h par rapport au sol. Si on réalise une expérience de changement de référentiel du même genre que celle- ci, mais cette fois en étudiant le comportement de photons, les résultats sont stupéfiants : quel que soit le référentiel d’étude (fixe ou en mouvement), on mesure toujours exactement la même vitesse ! ! ! En fait, on peut constater que la vitesse de la lumière est indépendante du référentiel d'étude choisi, ce qui est donc en contradiction avec la mécanique classique. On doit donc en conclure que deux observateurs en mouvement relatif l’un par rapport à l’autre ne mesurent pas le même temps (contrairement à la mécanique classique et à l’évidence immédiate). On doit alors construire une nouvelle physique : la relativité restreinte. Relativité restreinte : pour étudier des effets relativistes, on doit définir un espace-temps quadri- dimensionnel (où le temps est la 4 ème dimension). Mystère supplémentaire : si on étudie les propriétés géométriques de l’espace, on constate un comportement étrange dans les zones de l’espace où existe une grande concentration de matière. On doit là encore développer de nouveaux concepts : la relativité générale.

Chapitre 1 · 2016. 10. 25. · Méca. Intro à la méca - Cinématique 3 3 2°) Repère spatial Un repère d’espace est constitué d’un point origine et d’une base vectorielle

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    1

    1

    Mécanique

    Chapitre 1 : Introduction à la mécanique

    Cinématique du point matériel

    I / Introduction à la mécanique 1°) Définitions

    a- Mécanique

    Mécanique : science qui étudie les mouvements des systèmes matériels. Du grec : machine.

    En SI : plutôt étude des mécanismes construits par l’homme.

    En physique : plutôt étude des systèmes « naturels » : planètes, particules, oscillateurs…

    b- Cinématique

    Cinématique : étude purement descriptive des mouvements. Du grec : mouvement.

    Notions de position, temps, vitesse, accélération, référentiel…

    c- Dynamique

    Dynamique : relie les mouvements à leurs causes, càd aux forces qui les engendrent. Du grec :

    force.

    Statique : équilibre des forces qui se compensent de telle sorte qu'il n'y a pas de mouvement (la statique

    est un cas particulier de la dynamique).

    Subdivisions de la mécanique : mécanique du point, du solide, des milieux continus (càd déformables)

    comme mécanique des fluides (hydrostatique, hydrodynamique).

    2°) Mécanique classique, relativiste, quantique a- Mécanique classique

    En gros, la mécanique classique est l'étude des systèmes macroscopiques pas hyper-rapides ni hyper-

    lourds (c’est une approximation très souvent valable).

    Les forces auxquelles est soumis le système à chaque instant fournissent une équation différentielle

    valable à chaque instant, les conditions initiales permettent de trouver les constantes d'intégration. Le

    mouvement est alors parfaitement déterminé.

    b- Mécanique relativiste Imaginons un passager qui marche dans un train, vers l’avant du train. Si la vitesse du passager par

    rapport au train est de 5 km/h et que le train roule à 100 km/h, alors le passager se déplace à 100 + 5 = 105

    km/h par rapport au sol. Si on réalise une expérience de changement de référentiel du même genre que celle-

    ci, mais cette fois en étudiant le comportement de photons, les résultats sont stupéfiants : quel que soit le

    référentiel d’étude (fixe ou en mouvement), on mesure toujours exactement la même vitesse ! ! !

    En fait, on peut constater que la vitesse de la lumière est indépendante du référentiel d'étude choisi, ce

    qui est donc en contradiction avec la mécanique classique. On doit donc en conclure que deux observateurs

    en mouvement relatif l’un par rapport à l’autre ne mesurent pas le même temps (contrairement à la

    mécanique classique et à l’évidence immédiate). On doit alors construire une nouvelle physique : la

    relativité restreinte.

    Relativité restreinte : pour étudier des effets relativistes, on doit définir un espace-temps quadri-

    dimensionnel (où le temps est la 4ème

    dimension).

    Mystère supplémentaire : si on étudie les propriétés géométriques de l’espace, on constate un

    comportement étrange dans les zones de l’espace où existe une grande concentration de matière. On doit là

    encore développer de nouveaux concepts : la relativité générale.

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    2

    2

    Relativité générale : les propriétés géométriques de l’espace dépendent de la quantité de matière

    (masse) présente.

    Les effets relativistes ne sont notables que si la vitesse du phénomène observé est de l'ordre de celle de

    la lumière ou si les densités de matière sont gigantesques.

    c- Mécanique quantique Pour des particules de très petite taille, la nature se comporte très bizarrement par rapport aux

    phénomènes macroscopiques dont nous avons l'habitude : on ne peut définir que des probabilités de

    présence de la particule, son énergie ne peut pas prendre n'importe quelle valeur, mais est quantifiée, etc.

    Relation d’incertitude d’Heisenberg : sJpx .10 34 où x est la position et p la quantité de mvt

    (p=mv) : si on mesure avec précision la position d'une particule (x petit), alors on aura une grande

    imprécision sur sa vitesse (p grand), contrairement à la méca classique et à l’évidence immédiate.

    Pour 1 système macroscopique de masse m=1kg, prenons mx 1 (ce qui est déjà une excellente

    précision!) ; le principe d'Heisenberg donne : smv /1010/ 286 , ce qui n'est pas grave du tout ! Cet effet est donc complètement négligeable.

    Pour 1 électron, de kgme3010 : masse , prenons mx 1210 (ce qui est une précision d'un centième

    de la taille d'un atome) le principe d'Heisenberg donne : smv /101010/ 81230 , ce qui est énorme : c'est de l'ordre da la vitesse de la lumière ! Cet effet est donc très important.

    Il y a d’autre part quantification de l’énergie, du mouvement cinétique, etc. : ces grandeurs physiques

    ne peuvent pas prendre n'importe quelle valeur, mais seulement certaines valeurs bien précises : on sait par

    exemple en chimie que l'énergie de l'électron d'un atome d'hydrogène est telle que : *Nnoù 2

    0 n

    EEn , la

    norme de son moment cinétique est telle que : nl0où 1 ll , la projection de son moment

    cinétique sur l'axe z est telle que : lml-où mZ , etc.

    Dualité onde corpuscule de la lumière : la lumière est tout à la fois une onde électromagnétique et un

    flux de photons.

    Relation de De Brooglie : à tout objet de quantité de mouvement p, on peut associer une onde, de

    longueur d'onde : p

    h .

    Finalement, le domaine de validité de la mécanique classique est :

    la vitesse du système étudié est faible par rapport à celle de la lumière,

    les densités de matière ne sont pas gigantesques,

    l’objet est macroscopique.

    II / Repérage dans l’espace et dans le temps 1°) Repérage dans le temps

    Nous admettrons que des horloges permettent de mesurer des durées ou des intervalles de temps.

    1 seconde = 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre deux niveaux

    hyperfins du Césium 133.

    Instant origine + horloge = repère temporel, chronologie.

    On peut repérer un événement par l’instant t auquel il se produit.

    En méca classique, on admet que le temps est un paramètre indépendant du référentiel choisi.

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    3

    3

    2°) Repère spatial Un repère d’espace est constitué d’un point origine et d’une base vectorielle normée (presque toujours

    orthonormée directe) : ),,,( 321 eeeO ; où 321 et,, eee sont trois vecteurs non-coplanaires, chacun de norme 1,

    perpendiculaires 2 à 2 et tq : 213 eee (règle des 3 doigts de la main droite).

    On appelle M le point repérant la position du point matériel étudié à l'instant t.

    On définit le vecteur position par : OMr

    1 mètre = trajet parcouru par la lumière en 1 / 299 792 458 de seconde.

    3°) Systèmes usuels de coordonnées Pour repérer le point courant M, on a le choix entre plusieurs systèmes de coordonnées.

    a- Coordonnées cartésiennes : M(x,y,z) On appelle repère cartésien un repère orthonormé direct fixe au cours du temps.

    P est le projeté de M sur le plan (Oxy) et H est le projeté de M sur l'axe (Oz).

    Repérage d’un point : zyx ezeyexOMr

    Déplacement infinitésimal : zyx edzedyedxOMdrd

    Volume élémentaire : dzdydxdV

    Qu'est-ce que le déplacement infinitésimal ? C'est très simple : à l'instant t, le système est en M(t), repéré par

    x(t), y(t), z(t). Juste après, à l'instant t+dt (où dt est un intervalle de temps infiniment petit), le système se trouve en

    M(t+dt), repéré par x(t+dt)=x(t)+dx, y(t+dt)=y(t)+dy, z(t+dt)=z(t)+dz. Le système a donc bougé, entre t et t+ dt,

    d'une quantité appelée déplacement infinitésimal et noté : zyx edzedyedxdttMtMOMdrd )()( ,

    puisque le point courant s’est déplacé de dx dans la directionxe , de dy dans la direction ye et de dz dans la

    directionze .

    Le volume élémentaire est le volume infinitésimal dont les 3 dimensions sont déterminées par les variations

    infinitésimales des coordonnées : dx en bleu, dy en vert, dz en rouge sur le dessin suivant.

    H

    P

    r ez

    ey ex

    z

    M

    O

    x

    y

    ez

    ey ex

    dz

    O

    dx dy

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    4

    4

    Les coordonnées cartésiennes sont très simples à définir, mais très peu pratiques à utiliser lorsqu'on

    étudie une rotation.

    b- Coordonnées cylindriques : M(r,,z) Ces coordonnées sont bien adaptées aux problèmes où il y a rotation plane autour d’un axe (mouvement

    des planètes, rotation d'un solide autour d'un axe, etc.)

    P est le projeté de M sur le plan (Oxy) et H est le projeté de M sur l'axe (Oz).

    En coordonnées cylindriques : eer et sont 2 vecteurs unitaires dans le plan (Oxy). re pointe dans la

    direction de P. r est la distance r = OP = HM, est l'angle orienté : rx ee , , c'est aussi l'angle orienté : eey , . zr eee ,, est un trièdre direct.

    Vue dans le plan (O,M,z) :

    Vue dans le plan (O,x,y) :

    e

    er ex

    x

    .

    P

    e

    er

    H

    P

    r

    ez

    ey ex

    z

    M

    O

    x

    y

    e

    er

    H r

    ez

    z M

    O r = OP

    ey

    P

    y ez

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    5

    5

    Repérage d’un point : zr ezerOMr où r varie de 0 à l’ ; z de - à + ; de 0 à 2

    Déplacement infinitésimal : zr edzedredrOMdrd

    Volume élémentaire : dzddrrdzdrdrdV

    On a de toute évidence les relations suivantes :zr ezPMOHerHMOP .

    Coordonnées polaires (r,) (c'est la restriction au plan (Oxy) des coordonnées cylindriques) :

    re pointe dans la direction des r croissants et e pointe dans la direction des croissants.

    yx

    yxr

    eee

    eee

    cossin

    sincos

    eee

    eee

    ry

    rx

    cossin

    sincos

    On peut remarquer que l’on a :

    0arctan

    0arctan

    22

    xsix

    y

    xsix

    y

    yxr

    et :

    sin

    cos

    ry

    rx

    A l'instant t, le système est en M(t), repéré par r(t), (t), z(t). Juste après, à l'instant t+dt (où dt est un

    intervalle de temps infiniment petit), le système se trouve en M(t+dt), repéré par r(t+dt)=r(t)+dr, (t+dt)=(t)+d, z(t+dt)=z(t)+dz. Le système a donc bougé, entre t et t+ dt, d'une quantité appelée déplacement infinitésimal et noté :

    zr edzedredrdttMtMOMdrd )()( , puisque le point courant s’est déplacé de dr dans la

    directionre , de rd dans la direction e et de dz dans la direction ze .

    Le volume élémentaire est le volume infinitésimal dont les 3 dimensions sont déterminées par les variations

    infinitésimales des coordonnées : dr en bleu, rd en vert, dz en rouge sur le dessin suivant.

    x

    e er

    ey

    ex

    r

    y P

    ez

    e

    er

    dz

    O

    dr rd

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    6

    6

    c- Coordonnées sphériques : M(r,,) Ces coordonnées sont bien adaptées aux problèmes où il y a rotation autour d’un point.

    P est le projeté de M sur le plan (Oxy) et H est le projeté de M sur l'axe (Oz).

    Attention : le r ainsi que le , en sphérique, ne sont pas du tout les mêmes qu'en cylindrique !!!

    En coordonnées sphériques : re pointe dans la direction de M, r est la distance r = OM , est l'angle

    orienté : rz ee , , e est le vecteur unitaire dans le plan (OMHP) perpendiculaire à re ( e est donc en dessous du plan (Oxy)), est donc aussi l'angle orienté : eOP , , est l'angle orienté : OPex , , e est le vecteur unitaire dans le plan (Oxy) perpendiculaire à OP , est donc aussi l'angle orienté :

    eey , . eeer ,, est un trièdre direct.

    Vue dans le plan (OMz) :

    ez

    ez

    ey ex

    e

    e

    H

    P

    r

    er

    z

    M

    O

    x

    y

    O

    e

    e

    H r

    er

    z M

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    7

    7

    Vue dans le plan (Oxy) :

    Repérage d’un point : rerOMr où r varie de 0 à l’ ; de 0 à ; et de 0 à 2

    Attention : le r ainsi que le , en sphérique, ne sont pas du tout les mêmes qu'en cylindrique !!!

    Déplacement infinitésimal : edredredrOMdrd r sin

    Volume élémentaire : dddrrdrdrdrdV sinsin 2

    On a de toute évidence : cossin rPMOHrHMOP .

    re pointe dans la direction des r croissants. e pointe dans la direction des croissants.

    e pointe dans la direction des croissants.

    On peut remarquer que l’on a :

    cos

    sinsin

    cossin

    rz

    ry

    rx

    Remarque : les coordonnées géographiques (latitude, longitude) sont presque des coordonnées

    sphériques :

    Latitude = 90° - ° (en degré) ; origine : équateur ; la latitude varie de 90° nord à 90° sud.

    Longitude = ° (en degré) ; origine : méridien de Greenwich ;la longitude varie de 180° est à 180° ouest.

    A l'instant t, le système est en M(t), repéré par r(t), (t), (t). Juste après, à l'instant t+dt (où dt est un

    intervalle de temps infiniment petit), le système se trouve en M(t+dt), repéré par r(t+dt)=r(t)+dr, (t+dt)=(t)+d,

    (t+dt)=(t)+d. Le système a donc bougé, entre t et t+ dt, d'une quantité appelée déplacement infinitésimal et noté:

    edredredrdttMtMOMdrd r sin)()( , puisque le point courant s’est déplacé de dr dans la

    directionre , de rd dans la direction e et de r sin d dans la direction e .

    Le volume élémentaire est le volume infinitésimal dont les 3 dimensions sont déterminées par les variations

    infinitésimales des coordonnées : dr en bleu, rd en vert, r sin d en rouge sur le dessin suivant.

    ez

    ey

    ex .

    P

    e

    O x

    y

    e

    e

    er rsind

    O

    dr

    rd

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    8

    8

    4°) Référentiel 2 observateurs différents peuvent voir 2 mouvements différents : les grandeurs cinématiques sont

    relatives à une classe d’observateurs. Ex 1 : un expérimentateur, à bord d'un train en mvt rectiligne uniforme, lance verticalement une balle : il voit

    un mvt vertical qui monte et qui descend, en revanche, un passager du bord du quai voit un bout de parabole. Ex 2 :

    un expérimentateur, à bord d'un manège en rotation uniforme tient dans ses bras sa fille : il voit que sa fille est

    immobile (quand elle est sage…), en revanche, la maman qui achète une barbe à papa voit sa fille tourner en

    rotation uniforme.

    Définition : le référentiel d’un observateur est un ensemble de points fixes (solide immobile) + une

    horloge.

    Référentiel terrestre (du labo) : le solide immobile qui définit le référentiel est la terre, la salle.

    Référentiel géocentrique : points fixes immobiles : le centre de la terre et trois étoiles fixes.

    Référentiel de Copernic : points fixes immobiles : le centre du système solaire et trois étoiles fixes.

    5°) Point matériel - Trajectoires Dans la mécanique du point matériel, on identifie le système étudié à son centre de gravité. Cette

    approximation est valable lorsque la taille du système est petite par rapport à l'ordre de grandeur de son

    déplacement, et si on peut négliger la rotation du système sur lui-même.

    Trajectoire = ensemble des points occupés par le point matériel au cours de son mouvement : {M(t)}.

    Toute trajectoire est définie dans un référentiel donné.

    III / Vitesse et accélération 1°) Définition

    Point matériel en M à t ; et en M’ à t + t

    rrOMrOMr ''

    Vecteur vitesse :

    r

    td

    rd

    t

    rv

    t

    0lim

    Accélération :

    rtd

    rdv

    td

    vda

    2

    2

    2°) Coordonnées cartésiennes {Très simple !}

    zzyyxxzyxzyx

    zyxzyx

    zyx

    evevevezeyexedt

    zde

    dt

    yde

    dt

    xd

    dt

    vd

    dt

    rda

    ezeyexedt

    dze

    dt

    dye

    dt

    dx

    dt

    rdv

    ezeyexr

    2

    2

    2

    2

    2

    2

    2

    2

    3°) Coordonnées cylindriques

    yx

    yxr

    eee

    eee

    cossin

    sincos

    ryx

    yxr

    eeedt

    ed

    eeedt

    ed

    sincos

    cossin

    {Très important : à savoir redémontrer et à mémoriser impérativement !}

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    9

    9

    zrzr

    x

    zrzr

    r

    zr

    ezerrerredt

    zd

    dt

    edre

    dt

    dre

    dt

    dr

    dt

    edre

    dt

    rd

    dt

    vda

    ezereredt

    dz

    dt

    edre

    dt

    dr

    dt

    rdv

    ezerr

    222

    2

    4°) Coordonnées sphériques

    rerOMr

    {L'accélération en sphériques n'est pas à mémoriser, évidemment.}

    errr

    errr

    errdt

    vda

    erererdt

    OMdv

    edredredrOMdrd

    r

    r

    r

    sinsin2cos2

    cossin2

    sin

    sin

    sin

    2

    222

    IV / Coordonnées curvilignes (hors programme 2003) 1°) Base de Frenet

    Abscisse curviligne: s(t) = AM (longueur de l’arc AM), le long de la trajectoire. On peut imaginer que le système, se déplaçant le long de la trajectoire, mesure la distance parcourue à l'aide

    d'un compteur kilométrique. L'abscisse curviligne est ce kilométrage (exprimé en mètres, évidemment).

    ds

    OMdT : vecteur unitaire tangent à la trajectoire en M.

    NRds

    Td 1 où N : vecteur unitaire perpendiculaire à la trajectoire et R 0, appelé rayon de courbure

    de la trajectoire au point M. Remarque : la dérivée d’un vecteur unitaire est toujours perpendiculaire à ce vecteur :

    d

    udu

    d

    udu

    d

    d

    d

    ud : donc .20

    12

    CQFD.

    Base de Frenet : BNT ,, où NTB T et N sont dans le plan tangent à la courbe au point M.

    M A

    T

    N

    B

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    10

    10

    2°) Vitesse et accélération dans la base de Frenet

    NR

    vTv

    R

    NsTs

    dt

    ds

    ds

    TdsTs

    dt

    vda

    TvTsdt

    ds

    ds

    OMd

    dt

    OMdv

    22

    V / Mouvements simples 1°) Mouvement rectiligne

    Un mouvement est rectiligne lorsque le point matériel se déplace selon une droite.

    Les coordonnées naturelles de ce problème sont cartésiennes, et on a grand intérêt à choisir un des axes

    selon la droite parcourue par le mouvement.

    xxxxx

    xxx

    x

    eaevedt

    xd

    dt

    rda

    evedt

    dx

    dt

    rdv

    exr

    2

    2

    2

    2

    Mouvement rectiligne uniforme : uniforme signifie que la norme de la vitesse est constante :

    cstevv . On a alors : 0a pour un mouvement rectiligne uniforme.

    2°) Mouvement circulaire {Importantissimantesque : à savoir redémontrer et à mémoriser impérativement !!!}

    Un mouvement est circulaire lorsque le point matériel se déplace selon un cercle (de rayon R constant).

    Les coordonnées naturelles de ce problème sont cylindriques, et on a grand intérêt à choisir l’axe (Oz)

    selon l’axe de rotation.

    O

    e

    er

    H

    M

    O

    z

    M

    O

    x

    x

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    11

    11

    eveR

    veReReReR

    dt

    edRe

    dt

    dR

    dt

    vda

    eRRveveReRdt

    edR

    dt

    rdv

    eZeRr

    rrr

    r

    zr

    22

    2

    sur vitessela de projection laest où

    constantssontZetRoù

    On peut également utiliser le vecteur rotation.

    Vecteur rotation : le vecteur rotation est le vecteur dont : (i) la direction est l'axe de rotation (ii) le sens

    est orienté (par rapport à l'angle indiquant la rotation) par la règle du tire-bouchon (iii) dont la norme est la

    vitesse de rotation : zZ ee

    .

    On peut alors écrire :

    HMdt

    dHMeReRa

    OMHMeRv

    r

    22

    Mvt circulaire uniforme : = cste

    HMeRa

    OMHMeRv

    r

    22

    Dans un mouvement circulaire uniforme, le vecteur vitesse est de norme constante, mais pas de direction

    constante ; sa dérivée (l'accélération) n'est donc pas nulle.

    O

    e

    er

    H

    M O

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    12

    12

    Fiche cuisine La mécanique classique est valable lorsque : les vitesses sont faibles par rapport à celle de la lumière, les

    densités de matière ne sont pas gigantesques, les objets sont macroscopiques.

    Le référentiel d’un observateur est un ensemble de points fixes (solide immobile) + une horloge.

    En mécanique classique, le temps est un paramètre indépendant du référentiel d’étude choisi.

    En coordonnées cartésiennes :

    Vecteur position : zyx ezeyexOMr

    Déplacement infinitésimal : zyx edzedyedxOMdrd

    Volume élémentaire : dzdydxdV

    Vecteur vitesse : zyx ezeyexv

    Vecteur accélération : zzyyxxzyx evevevezeyexa

    En coordonnées cylindriques :

    Vecteur position : zr ezerOMr où r = OP varie de 0 à l’ ; z de - à + ; de 0 à 2

    Déplacement infinitésimal : zr edzedredrOMdrd

    Volume élémentaire : dzddrrdzdrdrdV

    Vecteur vitesse : zr ezererv

    Vecteur accélération : zr ezerrerra

    2

    2

    En coordonnées sphériques :

    Vecteur position : rerOMr où r = OM varie de 0 à l’ ; de 0 à ; et de 0 à 2

    Attention : le r ainsi que le , en sphérique, ne sont pas du tout les mêmes qu'en cylindrique !!!

    Déplacement infinitésimal : edredredrOMdrd r sin

    Volume élémentaire : dddrrdrdrdrdV sinsin 2

    Vecteur vitesse : erererv r

    sin

    Mouvement rectiligne, càd selon une droite, que l’on prend comme axe (Ox) :

    xxxxxxxxx eaevedt

    xd

    dt

    rdaeve

    dt

    dx

    dt

    rdvexr

    2

    2

    2

    2

    Mouvement circulaire, càd selon un cercle de rayon R, d’axe choisi comme axe (Oz) :

    eveR

    veReReReRa

    eRRveveReRv

    eZeRr

    rrr

    zr

    22

    2

    sur vitessela de projection laest où

    ou bien en utilisant le vecteur rotation :

    OM

    dt

    dHMHM

    dt

    dHMa

    OMHMv

    22

    Un mouvement circulaire uniforme n’a pas une accélération nulle.

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    13

    13

    Trucs et astuces D'expérience, on peut dire que la méca est la partie du cours de physique pour laquelle les élèves ont le plus

    de mal. Probablement parce que les concepts fondamentaux ne sont pas passés dans le secondaire, et également

    parce que la méca manipule des vecteurs, objets mathématiques avec lesquels les élèves ont de plus en plus de mal. Il

    s'agit donc de s'accrocher et de serrer les dents. Capito ?

    Il faut mémoriser et savoir retrouver : vitesse et accélération d'un mvt qcq en coordonnées cylindrique, vitesse

    et accélération d'un mvt de rotation.

    Plus que jamais, il est nécessaire de chercher à l'avance les exos pour se familiariser avec l'aventure d'un exo

    nouveau, ce qui est très différent de se contenter de refaire des exos déjà corrigés en cours.

    Ce cours tombe en général au moment du Touraine primeur. Pour fêter l'événement, on abusera, sans aucune

    modération, d'interros surprises…

  • Méca. Intro à la méca - Cinématique

    14

    14

    Mécanique ................................................................................................................................................................. 1

    Chapitre 1 : Introduction à la mécanique ......................................................................................................................... 1

    Cinématique du point matériel .......................................................................................................................................... 1 I / Introduction à la mécanique ........................................................................................................................................................... 1

    1°) Définitions ............................................................................................................................................................................... 1

    2°) Mécanique classique, relativiste, quantique ............................................................................................................................ 1

    II / Repérage dans l’espace et dans le temps ...................................................................................................................................... 2

    1°) Repérage dans le temps ........................................................................................................................................................... 2

    2°) Repère spatial .......................................................................................................................................................................... 3

    3°) Systèmes usuels de coordonnées ............................................................................................................................................. 3

    4°) Référentiel ............................................................................................................................................................................... 8

    5°) Point matériel - Trajectoires .................................................................................................................................................... 8

    III / Vitesse et accélération ................................................................................................................................................................. 8

    1°) Définition ................................................................................................................................................................................ 8

    2°) Coordonnées cartésiennes ....................................................................................................................................................... 8

    3°) Coordonnées cylindriques ....................................................................................................................................................... 8

    4°) Coordonnées sphériques .......................................................................................................................................................... 9

    IV / Coordonnées curvilignes (hors programme 2003) ...................................................................................................................... 9

    1°) Base de Frenet ......................................................................................................................................................................... 9

    2°) Vitesse et accélération dans la base de Frenet ....................................................................................................................... 10

    V / Mouvements simples .................................................................................................................................................................. 10

    1°) Mouvement rectiligne............................................................................................................................................................ 10

    2°) Mouvement circulaire............................................................................................................................................................ 10

    Fiche cuisine ..................................................................................................................................................................................... 12

    Trucs et astuces ................................................................................................................................................................................ 13