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Méca. Intro à la méca - Cinématique
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Mécanique
Chapitre 1 : Introduction à la mécanique
Cinématique du point matériel
I / Introduction à la mécanique 1°) Définitions
a- Mécanique
Mécanique : science qui étudie les mouvements des systèmes matériels. Du grec : machine.
En SI : plutôt étude des mécanismes construits par l’homme.
En physique : plutôt étude des systèmes « naturels » : planètes, particules, oscillateurs…
b- Cinématique
Cinématique : étude purement descriptive des mouvements. Du grec : mouvement.
Notions de position, temps, vitesse, accélération, référentiel…
c- Dynamique
Dynamique : relie les mouvements à leurs causes, càd aux forces qui les engendrent. Du grec :
force.
Statique : équilibre des forces qui se compensent de telle sorte qu'il n'y a pas de mouvement (la statique
est un cas particulier de la dynamique).
Subdivisions de la mécanique : mécanique du point, du solide, des milieux continus (càd déformables)
comme mécanique des fluides (hydrostatique, hydrodynamique).
2°) Mécanique classique, relativiste, quantique a- Mécanique classique
En gros, la mécanique classique est l'étude des systèmes macroscopiques pas hyper-rapides ni hyper-
lourds (c’est une approximation très souvent valable).
Les forces auxquelles est soumis le système à chaque instant fournissent une équation différentielle
valable à chaque instant, les conditions initiales permettent de trouver les constantes d'intégration. Le
mouvement est alors parfaitement déterminé.
b- Mécanique relativiste Imaginons un passager qui marche dans un train, vers l’avant du train. Si la vitesse du passager par
rapport au train est de 5 km/h et que le train roule à 100 km/h, alors le passager se déplace à 100 + 5 = 105
km/h par rapport au sol. Si on réalise une expérience de changement de référentiel du même genre que celle-
ci, mais cette fois en étudiant le comportement de photons, les résultats sont stupéfiants : quel que soit le
référentiel d’étude (fixe ou en mouvement), on mesure toujours exactement la même vitesse ! ! !
En fait, on peut constater que la vitesse de la lumière est indépendante du référentiel d'étude choisi, ce
qui est donc en contradiction avec la mécanique classique. On doit donc en conclure que deux observateurs
en mouvement relatif l’un par rapport à l’autre ne mesurent pas le même temps (contrairement à la
mécanique classique et à l’évidence immédiate). On doit alors construire une nouvelle physique : la
relativité restreinte.
Relativité restreinte : pour étudier des effets relativistes, on doit définir un espace-temps quadri-
dimensionnel (où le temps est la 4ème
dimension).
Mystère supplémentaire : si on étudie les propriétés géométriques de l’espace, on constate un
comportement étrange dans les zones de l’espace où existe une grande concentration de matière. On doit là
encore développer de nouveaux concepts : la relativité générale.
Méca. Intro à la méca - Cinématique
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Relativité générale : les propriétés géométriques de l’espace dépendent de la quantité de matière
(masse) présente.
Les effets relativistes ne sont notables que si la vitesse du phénomène observé est de l'ordre de celle de
la lumière ou si les densités de matière sont gigantesques.
c- Mécanique quantique Pour des particules de très petite taille, la nature se comporte très bizarrement par rapport aux
phénomènes macroscopiques dont nous avons l'habitude : on ne peut définir que des probabilités de
présence de la particule, son énergie ne peut pas prendre n'importe quelle valeur, mais est quantifiée, etc.
Relation d’incertitude d’Heisenberg : sJpx .10 34 où x est la position et p la quantité de mvt
(p=mv) : si on mesure avec précision la position d'une particule (x petit), alors on aura une grande
imprécision sur sa vitesse (p grand), contrairement à la méca classique et à l’évidence immédiate.
Pour 1 système macroscopique de masse m=1kg, prenons mx 1 (ce qui est déjà une excellente
précision!) ; le principe d'Heisenberg donne : smv /1010/ 286 , ce qui n'est pas grave du tout ! Cet effet est donc complètement négligeable.
Pour 1 électron, de kgme3010 : masse , prenons mx 1210 (ce qui est une précision d'un centième
de la taille d'un atome) le principe d'Heisenberg donne : smv /101010/ 81230 , ce qui est énorme : c'est de l'ordre da la vitesse de la lumière ! Cet effet est donc très important.
Il y a d’autre part quantification de l’énergie, du mouvement cinétique, etc. : ces grandeurs physiques
ne peuvent pas prendre n'importe quelle valeur, mais seulement certaines valeurs bien précises : on sait par
exemple en chimie que l'énergie de l'électron d'un atome d'hydrogène est telle que : *Nnoù 2
0 n
EEn , la
norme de son moment cinétique est telle que : nl0où 1 ll , la projection de son moment
cinétique sur l'axe z est telle que : lml-où mZ , etc.
Dualité onde corpuscule de la lumière : la lumière est tout à la fois une onde électromagnétique et un
flux de photons.
Relation de De Brooglie : à tout objet de quantité de mouvement p, on peut associer une onde, de
longueur d'onde : p
h .
Finalement, le domaine de validité de la mécanique classique est :
la vitesse du système étudié est faible par rapport à celle de la lumière,
les densités de matière ne sont pas gigantesques,
l’objet est macroscopique.
II / Repérage dans l’espace et dans le temps 1°) Repérage dans le temps
Nous admettrons que des horloges permettent de mesurer des durées ou des intervalles de temps.
1 seconde = 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre deux niveaux
hyperfins du Césium 133.
Instant origine + horloge = repère temporel, chronologie.
On peut repérer un événement par l’instant t auquel il se produit.
En méca classique, on admet que le temps est un paramètre indépendant du référentiel choisi.
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2°) Repère spatial Un repère d’espace est constitué d’un point origine et d’une base vectorielle normée (presque toujours
orthonormée directe) : ),,,( 321 eeeO ; où 321 et,, eee sont trois vecteurs non-coplanaires, chacun de norme 1,
perpendiculaires 2 à 2 et tq : 213 eee (règle des 3 doigts de la main droite).
On appelle M le point repérant la position du point matériel étudié à l'instant t.
On définit le vecteur position par : OMr
1 mètre = trajet parcouru par la lumière en 1 / 299 792 458 de seconde.
3°) Systèmes usuels de coordonnées Pour repérer le point courant M, on a le choix entre plusieurs systèmes de coordonnées.
a- Coordonnées cartésiennes : M(x,y,z) On appelle repère cartésien un repère orthonormé direct fixe au cours du temps.
P est le projeté de M sur le plan (Oxy) et H est le projeté de M sur l'axe (Oz).
Repérage d’un point : zyx ezeyexOMr
Déplacement infinitésimal : zyx edzedyedxOMdrd
Volume élémentaire : dzdydxdV
Qu'est-ce que le déplacement infinitésimal ? C'est très simple : à l'instant t, le système est en M(t), repéré par
x(t), y(t), z(t). Juste après, à l'instant t+dt (où dt est un intervalle de temps infiniment petit), le système se trouve en
M(t+dt), repéré par x(t+dt)=x(t)+dx, y(t+dt)=y(t)+dy, z(t+dt)=z(t)+dz. Le système a donc bougé, entre t et t+ dt,
d'une quantité appelée déplacement infinitésimal et noté : zyx edzedyedxdttMtMOMdrd )()( ,
puisque le point courant s’est déplacé de dx dans la directionxe , de dy dans la direction ye et de dz dans la
directionze .
Le volume élémentaire est le volume infinitésimal dont les 3 dimensions sont déterminées par les variations
infinitésimales des coordonnées : dx en bleu, dy en vert, dz en rouge sur le dessin suivant.
H
P
r ez
ey ex
z
M
O
x
y
ez
ey ex
dz
O
dx dy
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Les coordonnées cartésiennes sont très simples à définir, mais très peu pratiques à utiliser lorsqu'on
étudie une rotation.
b- Coordonnées cylindriques : M(r,,z) Ces coordonnées sont bien adaptées aux problèmes où il y a rotation plane autour d’un axe (mouvement
des planètes, rotation d'un solide autour d'un axe, etc.)
P est le projeté de M sur le plan (Oxy) et H est le projeté de M sur l'axe (Oz).
En coordonnées cylindriques : eer et sont 2 vecteurs unitaires dans le plan (Oxy). re pointe dans la
direction de P. r est la distance r = OP = HM, est l'angle orienté : rx ee , , c'est aussi l'angle orienté : eey , . zr eee ,, est un trièdre direct.
Vue dans le plan (O,M,z) :
Vue dans le plan (O,x,y) :
e
er ex
x
.
P
e
er
H
P
r
ez
ey ex
z
M
O
x
y
e
er
H r
ez
z M
O r = OP
ey
P
y ez
Méca. Intro à la méca - Cinématique
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Repérage d’un point : zr ezerOMr où r varie de 0 à l’ ; z de - à + ; de 0 à 2
Déplacement infinitésimal : zr edzedredrOMdrd
Volume élémentaire : dzddrrdzdrdrdV
On a de toute évidence les relations suivantes :zr ezPMOHerHMOP .
Coordonnées polaires (r,) (c'est la restriction au plan (Oxy) des coordonnées cylindriques) :
re pointe dans la direction des r croissants et e pointe dans la direction des croissants.
yx
yxr
eee
eee
cossin
sincos
eee
eee
ry
rx
cossin
sincos
On peut remarquer que l’on a :
0arctan
0arctan
22
xsix
y
xsix
y
yxr
et :
sin
cos
ry
rx
A l'instant t, le système est en M(t), repéré par r(t), (t), z(t). Juste après, à l'instant t+dt (où dt est un
intervalle de temps infiniment petit), le système se trouve en M(t+dt), repéré par r(t+dt)=r(t)+dr, (t+dt)=(t)+d, z(t+dt)=z(t)+dz. Le système a donc bougé, entre t et t+ dt, d'une quantité appelée déplacement infinitésimal et noté :
zr edzedredrdttMtMOMdrd )()( , puisque le point courant s’est déplacé de dr dans la
directionre , de rd dans la direction e et de dz dans la direction ze .
Le volume élémentaire est le volume infinitésimal dont les 3 dimensions sont déterminées par les variations
infinitésimales des coordonnées : dr en bleu, rd en vert, dz en rouge sur le dessin suivant.
x
e er
ey
ex
r
y P
ez
e
er
dz
O
dr rd
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c- Coordonnées sphériques : M(r,,) Ces coordonnées sont bien adaptées aux problèmes où il y a rotation autour d’un point.
P est le projeté de M sur le plan (Oxy) et H est le projeté de M sur l'axe (Oz).
Attention : le r ainsi que le , en sphérique, ne sont pas du tout les mêmes qu'en cylindrique !!!
En coordonnées sphériques : re pointe dans la direction de M, r est la distance r = OM , est l'angle
orienté : rz ee , , e est le vecteur unitaire dans le plan (OMHP) perpendiculaire à re ( e est donc en dessous du plan (Oxy)), est donc aussi l'angle orienté : eOP , , est l'angle orienté : OPex , , e est le vecteur unitaire dans le plan (Oxy) perpendiculaire à OP , est donc aussi l'angle orienté :
eey , . eeer ,, est un trièdre direct.
Vue dans le plan (OMz) :
ez
ez
ey ex
e
e
H
P
r
er
z
M
O
x
y
O
e
e
H r
er
z M
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Vue dans le plan (Oxy) :
Repérage d’un point : rerOMr où r varie de 0 à l’ ; de 0 à ; et de 0 à 2
Attention : le r ainsi que le , en sphérique, ne sont pas du tout les mêmes qu'en cylindrique !!!
Déplacement infinitésimal : edredredrOMdrd r sin
Volume élémentaire : dddrrdrdrdrdV sinsin 2
On a de toute évidence : cossin rPMOHrHMOP .
re pointe dans la direction des r croissants. e pointe dans la direction des croissants.
e pointe dans la direction des croissants.
On peut remarquer que l’on a :
cos
sinsin
cossin
rz
ry
rx
Remarque : les coordonnées géographiques (latitude, longitude) sont presque des coordonnées
sphériques :
Latitude = 90° - ° (en degré) ; origine : équateur ; la latitude varie de 90° nord à 90° sud.
Longitude = ° (en degré) ; origine : méridien de Greenwich ;la longitude varie de 180° est à 180° ouest.
A l'instant t, le système est en M(t), repéré par r(t), (t), (t). Juste après, à l'instant t+dt (où dt est un
intervalle de temps infiniment petit), le système se trouve en M(t+dt), repéré par r(t+dt)=r(t)+dr, (t+dt)=(t)+d,
(t+dt)=(t)+d. Le système a donc bougé, entre t et t+ dt, d'une quantité appelée déplacement infinitésimal et noté:
edredredrdttMtMOMdrd r sin)()( , puisque le point courant s’est déplacé de dr dans la
directionre , de rd dans la direction e et de r sin d dans la direction e .
Le volume élémentaire est le volume infinitésimal dont les 3 dimensions sont déterminées par les variations
infinitésimales des coordonnées : dr en bleu, rd en vert, r sin d en rouge sur le dessin suivant.
ez
ey
ex .
P
e
O x
y
e
e
er rsind
O
dr
rd
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4°) Référentiel 2 observateurs différents peuvent voir 2 mouvements différents : les grandeurs cinématiques sont
relatives à une classe d’observateurs. Ex 1 : un expérimentateur, à bord d'un train en mvt rectiligne uniforme, lance verticalement une balle : il voit
un mvt vertical qui monte et qui descend, en revanche, un passager du bord du quai voit un bout de parabole. Ex 2 :
un expérimentateur, à bord d'un manège en rotation uniforme tient dans ses bras sa fille : il voit que sa fille est
immobile (quand elle est sage…), en revanche, la maman qui achète une barbe à papa voit sa fille tourner en
rotation uniforme.
Définition : le référentiel d’un observateur est un ensemble de points fixes (solide immobile) + une
horloge.
Référentiel terrestre (du labo) : le solide immobile qui définit le référentiel est la terre, la salle.
Référentiel géocentrique : points fixes immobiles : le centre de la terre et trois étoiles fixes.
Référentiel de Copernic : points fixes immobiles : le centre du système solaire et trois étoiles fixes.
5°) Point matériel - Trajectoires Dans la mécanique du point matériel, on identifie le système étudié à son centre de gravité. Cette
approximation est valable lorsque la taille du système est petite par rapport à l'ordre de grandeur de son
déplacement, et si on peut négliger la rotation du système sur lui-même.
Trajectoire = ensemble des points occupés par le point matériel au cours de son mouvement : {M(t)}.
Toute trajectoire est définie dans un référentiel donné.
III / Vitesse et accélération 1°) Définition
Point matériel en M à t ; et en M’ à t + t
rrOMrOMr ''
Vecteur vitesse :
r
td
rd
t
rv
t
0lim
Accélération :
rtd
rdv
td
vda
2
2
2°) Coordonnées cartésiennes {Très simple !}
zzyyxxzyxzyx
zyxzyx
zyx
evevevezeyexedt
zde
dt
yde
dt
xd
dt
vd
dt
rda
ezeyexedt
dze
dt
dye
dt
dx
dt
rdv
ezeyexr
2
2
2
2
2
2
2
2
3°) Coordonnées cylindriques
yx
yxr
eee
eee
cossin
sincos
ryx
yxr
eeedt
ed
eeedt
ed
sincos
cossin
{Très important : à savoir redémontrer et à mémoriser impérativement !}
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9
zrzr
x
zrzr
r
zr
ezerrerredt
zd
dt
edre
dt
dre
dt
dr
dt
edre
dt
rd
dt
vda
ezereredt
dz
dt
edre
dt
dr
dt
rdv
ezerr
222
2
4°) Coordonnées sphériques
rerOMr
{L'accélération en sphériques n'est pas à mémoriser, évidemment.}
errr
errr
errdt
vda
erererdt
OMdv
edredredrOMdrd
r
r
r
sinsin2cos2
cossin2
sin
sin
sin
2
222
IV / Coordonnées curvilignes (hors programme 2003) 1°) Base de Frenet
Abscisse curviligne: s(t) = AM (longueur de l’arc AM), le long de la trajectoire. On peut imaginer que le système, se déplaçant le long de la trajectoire, mesure la distance parcourue à l'aide
d'un compteur kilométrique. L'abscisse curviligne est ce kilométrage (exprimé en mètres, évidemment).
ds
OMdT : vecteur unitaire tangent à la trajectoire en M.
NRds
Td 1 où N : vecteur unitaire perpendiculaire à la trajectoire et R 0, appelé rayon de courbure
de la trajectoire au point M. Remarque : la dérivée d’un vecteur unitaire est toujours perpendiculaire à ce vecteur :
d
udu
d
udu
d
d
d
ud : donc .20
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CQFD.
Base de Frenet : BNT ,, où NTB T et N sont dans le plan tangent à la courbe au point M.
M A
T
N
B
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2°) Vitesse et accélération dans la base de Frenet
NR
vTv
R
NsTs
dt
ds
ds
TdsTs
dt
vda
TvTsdt
ds
ds
OMd
dt
OMdv
22
V / Mouvements simples 1°) Mouvement rectiligne
Un mouvement est rectiligne lorsque le point matériel se déplace selon une droite.
Les coordonnées naturelles de ce problème sont cartésiennes, et on a grand intérêt à choisir un des axes
selon la droite parcourue par le mouvement.
xxxxx
xxx
x
eaevedt
xd
dt
rda
evedt
dx
dt
rdv
exr
2
2
2
2
Mouvement rectiligne uniforme : uniforme signifie que la norme de la vitesse est constante :
cstevv . On a alors : 0a pour un mouvement rectiligne uniforme.
2°) Mouvement circulaire {Importantissimantesque : à savoir redémontrer et à mémoriser impérativement !!!}
Un mouvement est circulaire lorsque le point matériel se déplace selon un cercle (de rayon R constant).
Les coordonnées naturelles de ce problème sont cylindriques, et on a grand intérêt à choisir l’axe (Oz)
selon l’axe de rotation.
O
e
er
H
M
O
z
M
O
x
x
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eveR
veReReReR
dt
edRe
dt
dR
dt
vda
eRRveveReRdt
edR
dt
rdv
eZeRr
rrr
r
zr
22
2
sur vitessela de projection laest où
constantssontZetRoù
On peut également utiliser le vecteur rotation.
Vecteur rotation : le vecteur rotation est le vecteur dont : (i) la direction est l'axe de rotation (ii) le sens
est orienté (par rapport à l'angle indiquant la rotation) par la règle du tire-bouchon (iii) dont la norme est la
vitesse de rotation : zZ ee
.
On peut alors écrire :
HMdt
dHMeReRa
OMHMeRv
r
22
Mvt circulaire uniforme : = cste
HMeRa
OMHMeRv
r
22
Dans un mouvement circulaire uniforme, le vecteur vitesse est de norme constante, mais pas de direction
constante ; sa dérivée (l'accélération) n'est donc pas nulle.
O
e
er
H
M O
Méca. Intro à la méca - Cinématique
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Fiche cuisine La mécanique classique est valable lorsque : les vitesses sont faibles par rapport à celle de la lumière, les
densités de matière ne sont pas gigantesques, les objets sont macroscopiques.
Le référentiel d’un observateur est un ensemble de points fixes (solide immobile) + une horloge.
En mécanique classique, le temps est un paramètre indépendant du référentiel d’étude choisi.
En coordonnées cartésiennes :
Vecteur position : zyx ezeyexOMr
Déplacement infinitésimal : zyx edzedyedxOMdrd
Volume élémentaire : dzdydxdV
Vecteur vitesse : zyx ezeyexv
Vecteur accélération : zzyyxxzyx evevevezeyexa
En coordonnées cylindriques :
Vecteur position : zr ezerOMr où r = OP varie de 0 à l’ ; z de - à + ; de 0 à 2
Déplacement infinitésimal : zr edzedredrOMdrd
Volume élémentaire : dzddrrdzdrdrdV
Vecteur vitesse : zr ezererv
Vecteur accélération : zr ezerrerra
2
2
En coordonnées sphériques :
Vecteur position : rerOMr où r = OM varie de 0 à l’ ; de 0 à ; et de 0 à 2
Attention : le r ainsi que le , en sphérique, ne sont pas du tout les mêmes qu'en cylindrique !!!
Déplacement infinitésimal : edredredrOMdrd r sin
Volume élémentaire : dddrrdrdrdrdV sinsin 2
Vecteur vitesse : erererv r
sin
Mouvement rectiligne, càd selon une droite, que l’on prend comme axe (Ox) :
xxxxxxxxx eaevedt
xd
dt
rdaeve
dt
dx
dt
rdvexr
2
2
2
2
Mouvement circulaire, càd selon un cercle de rayon R, d’axe choisi comme axe (Oz) :
eveR
veReReReRa
eRRveveReRv
eZeRr
rrr
zr
22
2
sur vitessela de projection laest où
ou bien en utilisant le vecteur rotation :
OM
dt
dHMHM
dt
dHMa
OMHMv
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Un mouvement circulaire uniforme n’a pas une accélération nulle.
Méca. Intro à la méca - Cinématique
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Trucs et astuces D'expérience, on peut dire que la méca est la partie du cours de physique pour laquelle les élèves ont le plus
de mal. Probablement parce que les concepts fondamentaux ne sont pas passés dans le secondaire, et également
parce que la méca manipule des vecteurs, objets mathématiques avec lesquels les élèves ont de plus en plus de mal. Il
s'agit donc de s'accrocher et de serrer les dents. Capito ?
Il faut mémoriser et savoir retrouver : vitesse et accélération d'un mvt qcq en coordonnées cylindrique, vitesse
et accélération d'un mvt de rotation.
Plus que jamais, il est nécessaire de chercher à l'avance les exos pour se familiariser avec l'aventure d'un exo
nouveau, ce qui est très différent de se contenter de refaire des exos déjà corrigés en cours.
Ce cours tombe en général au moment du Touraine primeur. Pour fêter l'événement, on abusera, sans aucune
modération, d'interros surprises…
Méca. Intro à la méca - Cinématique
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Mécanique ................................................................................................................................................................. 1
Chapitre 1 : Introduction à la mécanique ......................................................................................................................... 1
Cinématique du point matériel .......................................................................................................................................... 1 I / Introduction à la mécanique ........................................................................................................................................................... 1
1°) Définitions ............................................................................................................................................................................... 1
2°) Mécanique classique, relativiste, quantique ............................................................................................................................ 1
II / Repérage dans l’espace et dans le temps ...................................................................................................................................... 2
1°) Repérage dans le temps ........................................................................................................................................................... 2
2°) Repère spatial .......................................................................................................................................................................... 3
3°) Systèmes usuels de coordonnées ............................................................................................................................................. 3
4°) Référentiel ............................................................................................................................................................................... 8
5°) Point matériel - Trajectoires .................................................................................................................................................... 8
III / Vitesse et accélération ................................................................................................................................................................. 8
1°) Définition ................................................................................................................................................................................ 8
2°) Coordonnées cartésiennes ....................................................................................................................................................... 8
3°) Coordonnées cylindriques ....................................................................................................................................................... 8
4°) Coordonnées sphériques .......................................................................................................................................................... 9
IV / Coordonnées curvilignes (hors programme 2003) ...................................................................................................................... 9
1°) Base de Frenet ......................................................................................................................................................................... 9
2°) Vitesse et accélération dans la base de Frenet ....................................................................................................................... 10
V / Mouvements simples .................................................................................................................................................................. 10
1°) Mouvement rectiligne............................................................................................................................................................ 10
2°) Mouvement circulaire............................................................................................................................................................ 10
Fiche cuisine ..................................................................................................................................................................................... 12
Trucs et astuces ................................................................................................................................................................................ 13