chapitre 1 marché 2010-2011

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  • 8/8/2019 chapitre 1 march 2010-2011

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    Sur le blog Lantisophiste Libert conomique et libert politique

    La dfinition du libralisme sur le blog de Hansen-Love, professeur de philosophie :ici

    Partie 1 - Une analyse individualiste de la socit (3 p 237)

    I. Postulat de base

    Selon la thorie conomique dominante, appele thorie no-classique, la socit na pas dexistencepropre et extrieure aux individus qui la composent (elle rejette donc lanalyse holiste de Durkheim par

    exemple). Cette conception correspond la dmarche de lindividualisme mthodologique dj vue (cf.chap. introductif)

    II. Consquences

    La socit rsulte de lagrgation des comportements individuels.Ds lors, comme lindique B.Guerrien dans Lconomie no-classique :

    Il semble raisonnable de vouloir expliquer les phnomnes conomiques et sociaux partir des comportements

    individuels. Le physicien ne cherche-t-il pas lui aussi les rponses aux questions quil se pose au niveau des atomes ou

    des particules lmentaires .

    Ds lors, lanalyse va consister partir dindividus isols (supposs reprsentatifs ) dont on vatudier le comportement individuel avant de sintresser la rsultante de leurs actions entudiant les rpercussions de leur regroupement pour former une socit ( cette dmarche estfrquemment qualifie dindividualisme mthodologique, cf. chapitre introductif de sociologie).

    Partie 2 Le postulat de lhomo oeconomicus

    Selon les thoriciens no-classiques, tous les hommes sont libres et gaux ; il est donc possible deconstruire un individu de rfrence sur lequel sera base toute lanalyse : c est l homo oeconomicusqui prsente deux caractristiques essentielles :

    I. lindividu est goste

    Il recherche sa satisfaction personnelle et il est le seul connatre ce qui est bon pour lui.Attention : il ny a ici aucune connotation morale, lindividu peut chercher un plaisir personnel qui estcontraire aux valeurs et aux normes de la socit.

    II. I l est rationnel

    Il dtermine des buts atteindre et quil va mettre en oeuvre des moyens qui sont les plus aptes pouratteindre les objectifs que lindividu sest fix. Lindividu va donc tre capable doprer unemaximisation sous contraintes, cest--dire quil va utiliser au mieux les ressources dont il disposecomte tenu des contraintes quil subit, afin dassurer un bien-tre maximum.

    Au CDI, un article de Sciences humaines, n 66, novembre 1996 : Qui est l'Homo oeconomicus ?

    Sur Melchior, un dossier complet sur lhomo oeconomicus : ici

    Partie 3 La main invisible (11 p 198)

    I. Consquences apparemment nfastes gnres par lhypothse de lHomo Oeconomicus

    Partie 2 : les activits conomiques Chapitre 1 : la coordination par le march

    Fiche 1 - La conception no-classique de la socitNotions essentielles : homo oeconomicus,main invisible, agrgation des comportements

    http://antisophiste.blogspot.com/2006/03/libert-conomique-et-libert-politique.htmlhttp://antisophiste.blogspot.com/2006/03/libert-conomique-et-libert-politique.htmlhttp://www.hansen-love.com/article-24215083.htmlhttp://www.hansen-love.com/article-24215083.htmlhttp://www.hansen-love.com/article-24215083.htmlhttp://www.melchior.fr/Homo-Oeconomicus.3956.0.htmlhttp://www.melchior.fr/Homo-Oeconomicus.3956.0.htmlhttp://antisophiste.blogspot.com/2006/03/libert-conomique-et-libert-politique.htmlhttp://www.hansen-love.com/article-24215083.htmlhttp://www.melchior.fr/Homo-Oeconomicus.3956.0.html
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    Cette conception du fonctionnement de la socit risque de mettre en pril lquilibre social. En effet, siles individus cherchent satisfaire gostement leurs dsirs, ils peuvent le faire au dtriment dautresmembres de la socit, ce qui risque de dboucher sur une guerre de tous contre tous.

    II. Solution prconise par Smith

    Ce risque est limin par le recours la clbre thorie dA.Smith de la main invisible

    Dans Sciences humaines, Dorothe Picon Adam Smith (1723-1790) : de la morale l'conomie

    Sur le blog LantisophisteAdam Smith en dix minutes - trad. d'une confrence de Chris Berry

    A. La reprise de la fable des abeilles de Mandeville

    Smith reprend ici lanalyse de Mandeville qui repose sur la fable des abeilles dans laquelleMandeville dmontre que la ruche dans laquelle toutes les abeilles sont charitables entrent endcadence, alors que celle o les abeilles recherchent la satisfaction de leur bien-tre personnel estprospre. Il peut alors conclure : vices privs, bnfices publics .

    Les prmisses de la main invisible sur le blog de Hansen-Love, professeur de philosophie ici

    B. Une complmentarit des individus

    Les hommes ne vont pas se combattre, parce quils ont besoin les uns des autres. Comme lindiqueA.Smith, la richesse des nations (1776) : lhomme sera bien plus sr de russir sil sadresse leurintrt personnel et sil les persuade que leur propre avantage leur commande de faire ce quilsouhaite deux .

    C. Lagrgation des comportements individuels

    Si on gnralise, en agrgeant les comportements individuels, on constate que chaque individurationnel et goste va chercher maximiser sa satisfaction et va sans sen rendre compte travaillerpour le bien-tre de la socit.

    Rponse de Michel Onfray ses auditeurs de l'universit populaire de Caen. saison 2007/2008 "Notre conomie actuelle

    est elle toujours inspire par le concept de "la main invisible" d'Adam Smith?"ici

    Au CDI, un dossier sur le libralisme dans Sciences humaines Idologies, le retour de flamme - Grands Dossiers n 14 -mars-avril-mai 2009

    Fiche 2 Les 5 conditions de la concurrence pure et parfaite

    Notions essentielles : CPP, atomicit, homognit ,

    libre-entre , transparence , mobilit des facteurs de

    production

    Chapitre 1 : la coordination par le march

    http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=15264http://feedproxy.google.com/~r/Lantisophiste/~3/qTY9Xye4lqU/adam-smith-en-dix-minutes.htmlhttp://feedproxy.google.com/~r/Lantisophiste/~3/qTY9Xye4lqU/adam-smith-en-dix-minutes.htmlhttp://feedproxy.google.com/~r/Lantisophiste/~3/qTY9Xye4lqU/adam-smith-en-dix-minutes.htmlhttp://www.hansen-love.com/article-25375793.htmlhttp://www.hansen-love.com/article-25375793.htmlhttp://www.dailymotion.com/video/x7knzt_main-invisible-dadam-smith-selon-mi_newshttp://www.dailymotion.com/video/x7knzt_main-invisible-dadam-smith-selon-mi_newshttp://www.dailymotion.com/video/x7knzt_main-invisible-dadam-smith-selon-mi_newshttp://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=15264http://feedproxy.google.com/~r/Lantisophiste/~3/qTY9Xye4lqU/adam-smith-en-dix-minutes.htmlhttp://www.hansen-love.com/article-25375793.htmlhttp://www.dailymotion.com/video/x7knzt_main-invisible-dadam-smith-selon-mi_news
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    Partie 1 Les caractristiques de la concurrence pure

    La concurrence sera dite pure lorsque 3 conditions sont simultanment runies ( 21 p 103 ) :

    latomicit, cest dire quaucun agent conomique (offreur ou demandeur) ne dispose

    dun poids suffisant sur le march qui lui permette dinfluencer son mode de fixation des

    prix. (17 p 202)

    lhomognit du produit, cest dire que les produits sont substituables, ils ne se

    concurrencent que par les prix, ils prsentent les mmes caractristiques, qualits. (18

    p 202)

    libre-entre sur le march, cest dire quil nexiste pas de barrire lentre qui freine

    la concurrence et empche larrive dun produit sur le march.

    Partie 2 Les caractristiques de la concurrence parfaite

    La concurrence sera dite parfaite quand deux conditions supplmentaires seront runies

    simultanment :

    la transparence du march, cest dire que linformation est gratuite et accessible

    tous sans limite. (19 p 203)

    la mobilit parfaite des facteurs de production, cest dire quil nexiste pas de

    rglementations qui entravent la libert de dplacement du travail et du capital

    Si les 5 conditions sont runies simultanment, alors le march sera dit de concurrence pure

    et parfaite ( cpp ).

    Conclusion :

    Les conomistes no-classiques ont construit toute leur analyse partir du march de CPP :

    Il est certes prouv que celui-ci nest certes pas conforme la ralit : par exemple, les produitsne sont pas homognes, car il existe des marques qui cherchent se diffrencier par leur imageafin de ne pas se concurrencer seulement par les prix.

    Nanmoins, ceci ne doit pas conduire rejeter le modle qui doit servir de norme de rfrence

    dont la ralit doit progressivement se rapprocher. (dernire phrase du doc. 17 p 202)

    EBay un modle de cpp :ici

    Une vido de Canal-U -March et concurrence

    Un dossier web dAlternatives conomiquesLe salut est-il en dehors de la concurrence parfaite ?

    Partie 1 - Analyse du comportement des consommateurs ( 4 et 5 p 194)

    Fiche 3 Etude des conditions de la demande : le comportement des consommateurs

    Notions essentielles : demande, lasticit/lasticit-prix/lasticit

    revenu/lasticit prix-crois, biens substituables/biens complmentaires/biens

    Giffen

    Chapitre 1 : la coordination par le march

    http://xerbias.free.fr/blog/index.php/2007/11/18/243-la-concurrence-pure-et-parfaite-appliquee-sur-ebayhttp://xerbias.free.fr/blog/index.php/2007/11/18/243-la-concurrence-pure-et-parfaite-appliquee-sur-ebayhttp://www.canal-u.tv/themes/economie_et_gestion/economie_generale/marche_et_concurrencehttp://www.canal-u.tv/themes/economie_et_gestion/economie_generale/marche_et_concurrencehttp://www.canal-u.tv/themes/economie_et_gestion/economie_generale/marche_et_concurrencehttp://www.canal-u.tv/themes/economie_et_gestion/economie_generale/marche_et_concurrencehttp://www.canal-u.tv/themes/economie_et_gestion/economie_generale/marche_et_concurrencehttp://www.canal-u.tv/themes/economie_et_gestion/economie_generale/marche_et_concurrencehttp://www.alternatives-economiques.fr/le-salut-est-il-en-dehors-de-la-concurrence-parfaite-_fr_art_322_23485.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/le-salut-est-il-en-dehors-de-la-concurrence-parfaite-_fr_art_322_23485.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/le-salut-est-il-en-dehors-de-la-concurrence-parfaite-_fr_art_322_23485.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/le-salut-est-il-en-dehors-de-la-concurrence-parfaite-_fr_art_322_23485.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/le-salut-est-il-en-dehors-de-la-concurrence-parfaite-_fr_art_322_23485.htmlhttp://xerbias.free.fr/blog/index.php/2007/11/18/243-la-concurrence-pure-et-parfaite-appliquee-sur-ebayhttp://www.canal-u.tv/themes/economie_et_gestion/economie_generale/marche_et_concurrencehttp://www.alternatives-economiques.fr/le-salut-est-il-en-dehors-de-la-concurrence-parfaite-_fr_art_322_23485.html
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    I. Lobjectif du consommateur

    Lobjectif du consommateur est de tirer la satisfaction maximale de lensemble de ses

    consommations. Pour cela, il va oprer une maximisation sous contraintes, cest--dire quil va,

    en fonction du revenu dont il dispose, slectionner les biens qui lui assurent un bien-tre

    maximal.

    II. Les variables dterminant le choix du consommateur

    Si lon se situe dans lhypothse de lhomognit : il ny a quun seul type de biens sur

    le march tous les biens tant substituables puisque homognes, le consommateur va

    dterminer le bien consomm uniquement en fonction de son prix.

    Sil y a plusieurs biens sur le march, le consommateur va oprer un arbitrage ( son

    revenu tant limit) entre les diffrents biens en tenant compte de leur prix et du bien-

    tre gnr par la consommation supplmentaire dun bien. Il mettra alors en oeuvre le

    raisonnement suivant : je consomme une unit supplmentaire de bien tant que le cot

    supplmentaire de ce bien, cest--dire son prix, est infrieur ou gal au bien-tre

    supplmentaire gnr par ce bien, cest--dire son utilit marginale.

    Ds lors, la demande du consommateur est une fonction dcroissante du prix, puisque

    les premires units de bien consomm apportent une satisfaction suprieures aux

    dernires (phnomne de saturation) ; le consommateur naccrotra sa demande de bien

    qu condition que son prix diminue.

    Partie 2- Llasticit

    I. Dfinition

    Llasticit mesure la sensibilit dune variable X une variable Y, mesure par le rapport de

    la variation relative de X celle de Y. C'est--dire de combien va augmenter (Ou baisser) X

    quand Y augmente (ou diminue)

    Donc une lasticit est un rapport de deux taux de variation (mesurs en %)

    A. Llasticit de la demande par rapport au prix

    1. Calcul

    Si X est la demande dun bien et Y son prix, on parle dlasticit-prix de la demande ou

    lasticit de la demande par rapport au prix. Dans lexemple prcdent cela signifie que,

    lorsque le prix augmente de 1,5 %, la demande baisse de 3 %, cest dire deux fois plus vite.

    Sur le Site SES DE Clermont-FerrandL'lasticit-prix de la demande

    Une vido dcodico de BNP Paribas sur llasticit ici

    2. Analyse de llasticit

    a) Le cas gnral

    http://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www.youtube.com/watch?v=bJYMgHtrEZYhttp://www.youtube.com/watch?v=bJYMgHtrEZYhttp://www3.ac-clermont.fr/pedago/ses/acquisterminale/3elasticiteprixdelademandejacques.ppthttp://www.youtube.com/watch?v=bJYMgHtrEZY
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    En rgle gnrale, le signe de llasticit de la demande par rapport au prix est ngatif

    car la demande est une fonction dcroissante du prix, on a donc deux variations en sens

    contraire, quand le prix augmente la demande diminue et inversement.

    On parle de demande inlastique par rapport au prix lorsque llasticit est voisine de

    zro. La demande est dautant plus lastique que son lasticit sloigne de zro.

    b) Les exceptions

    Exceptionnellement, llasticit-prix de la demande va tre positive cest dire que

    lorsque le prix va augmenter, la demande va varier dans le mme sens. On voque trois

    cas dits anormaux :

    o phnomne de snobisme attach certains biens, de luxe

    notamment,

    o dans le cas de biens remplacs par des biens plus apprcis vers

    lesquels se porte la demande (beurre et margarine),

    o lorsquun produit fait lobjet dune spculation (Bourse, tableaux

    de matre, biens immobiliers)

    Effet Veblen : du nom de lconomiste amricain Thorstein Veblen (1857-1929) traduitle fait que les produits de luxe ont une lasticit-prix positive (la consommation

    augmente lorsque le prix augmente). Il sagit dune forme de snobisme, dun effet de

    distinction par la recherche de consommations symboliques (ostentatoires).Un extrait dun documentaire dArte "Je consomme donc je suis" le 29/06/2010 L'effet Veblen, d'hier aujourd'hui.

    Biens de Giffen : ces biens sont dsigns ainsi par rfrence lconomiste qui auXIXme sicle a tudi cette question.

    o Pour un bien ordinaire la demande augmente quand le prix de ce produit

    baisse.

    o Pour un bien de Giffen, la demande diminue quand le prix diminue. Par exemple

    si le prix des pommes de terre diminue pour un mnage ayant un revenu

    modeste et qui consomme principalement du pain et des pommes de terre, il

    est possible que le revenu conomis parce que le prix des pommes de terre a

    baiss soit report sur le pain. Il est mme possible que la quantit

    consomme de pommes de terre diminue si le mnage veut augmenter sa

    consommation de pain. Ici leffet revenu lemporte sur leffet substitution.

    Un diaporama qui tudie les dterminants de la consommation ici

    B. Les diffrentes lasticits

    La quantit offerte ou demande dpend du prix du produit comme on vient de le voir mais elle

    dpend aussi dautres variables. Par exemple la quantit demande dun produit dpend

    souvent du prix dun autre produit ou encore elle dpend du revenu du consommateur.

    1. Calcul

    http://vimeo.com/15293153http://vimeo.com/15293153http://vimeo.com/15293153http://www.slideshare.net/Jourde/sociologie-de-la-consommation-presentationhttp://www.slideshare.net/Jourde/sociologie-de-la-consommation-presentationhttp://vimeo.com/15293153http://vimeo.com/15293153http://www.slideshare.net/Jourde/sociologie-de-la-consommation-presentation
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    2. Analyse de llasticit

    a) Lintrt de llasticit-prix croise

    Grce llasticit-prix croise , on distingue les biens substituables et bienscomplmentaires.

    Deux biens sont substituables quand ils satisfont le mme besoin, on peut donc les

    remplacer lun par lautre.

    Deux biens sont complmentaires lorsque la consommation de lun des biens entrane

    celle de lautre (un magntoscope et les cassettes vidos...).

    Lorsque le prix dun produit augmente cela entrane deux effets pour le consommateur.

    o Le prix plus lev de ce produit conduit le consommateur rduire la

    consommation de ce produit et consommer davantage de lautre produit. Cest

    un effet de substitution.

    o La hausse du prix du produit rduit le pouvoir dachat du revenu du

    consommateur. Cette rduction du revenu modifie la consommation des deuxproduits. Cest un effet revenu.

    o Ces deux effets sont de sens inverse et dimportance variable en fonction des

    gots du consommateur cest--dire des lasticits de consommation des

    produits.

    b) Lintrt de llasticit-revenu

    Grce llasticit-revenu , on retrouve les lois dEngel : du nom du statisticien qui les atablies au milieu du XIXme sicle. Ces lois indiquent que la structure de consommation (la

    part des dpenses de consommation consacre chaque grande catgorie de consommation -

    alimentation - habillement - transports....) se dforme quand le revenu augmente. Certainesconsommations occupent une place plus faible, dautres se dveloppent :

    La part des dpenses consacres lalimentation diminue,

    la part des dpenses consacres hygine et sant augmentent.

    Plus gnralement les lois dEngel reposent sur llasticit revenu des consommations des

    produits :

    Lorsque cette lasticit est ngative cela veut dire que le bien est un bien infrieur.

    Ds que le revenu augmente sa consommation diminue au profit de celle dautres biens.

    Les biens infrieurs sont souvent des biens de Giffen.

    Une tude de lINSEELa consommation des mnages depuis cinquante ans Georges Consales, Maryse Fesseau etVladimir PasseronUn diaporama portant sur toute la fiche Cours

    Notions essentielles : producteur, les cots de production, la recette, le

    profit, lasticit prix de loffreChapitre 1 : la coordination par le march

    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=CONSO09chttp://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=CONSO09chttp://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=CONSO09chttp://www.unige.ch/ses/ecopo/cours/ecodroit/Economie-droit%201.ppthttp://www.unige.ch/ses/ecopo/cours/ecodroit/Economie-droit%201.ppthttp://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=CONSO09chttp://www.unige.ch/ses/ecopo/cours/ecodroit/Economie-droit%201.ppt
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    Partie 1 - Le comportement du producteur

    I. Le calcul cot-bnfice du producteur

    A. Lobjectif du producteur

    Les producteurs qui offrent des biens sur le march cherchent maximiser leur

    satisfaction personnelle, cest--dire quils veulent obtenir un profit maximum qui est la

    rmunration de leur activit. (1 p 214 jusqu dans la plupart des cas)

    Afin de maximiser son profit, lentreprise va confronter la recette totale quelle peut

    obtenir de la vente de ses biens au cot total rsultant de la production du bien. La

    recette totale est gale au prix multipli par les quantits c'est--dire au chiffre

    daffaire. ( doc. 1 p 214 de quest ce que jusqu de lentreprise)

    B. Les contraintes qui psent sur le producteur

    Lentreprise ne peut jouer que sur les quantits, puisque le postulat datomicit impose que

    lentreprise ne dispose pas dune taille suffisante pour influencer le prix qui est fix par le

    march.

    C. Le choix du producteur

    Ds lors, lentreprise va faire varier sa production afin dobtenir un profit maximum ; elle

    a intrt accrotre sa production tant que le supplment de recettes ( cest--dire le

    prix engendr par la production dune unit supplmentaire ( appele unit marginale ) )

    est suprieure au cot supplmentaire( appel cot marginal ) engendr par la

    production de cette unit supplmentaire. (doc. 1 p 214 : la fin du texte)

    Lentreprise va donc fixer sa production au niveau o son profit est maximum, cest--

    dire quand le prix est gal au cot marginal. Comme le cot marginal est croissant en

    fonction des quantits produites, on dira que loffre de producteur est une fonction

    croissante du prix ( en effet, le cot augmentant avec les quantits produites,

    lentrepreneur naccrotra sa production que si le prix augmente ).

    II. Analyse des diffrents indicateurs qui dterminent la production de lentreprise

    A. Diffrents types de cots

    - 2 types de cots :

    Certaines dpenses indispensables la

    production sont indpendantes de la quantit produite, ce sont les cots fixes (loyer

    des btiments, assurances, abonnements...) : CF

    Dautres varient lorsque la quantitproduite augmente : ce sont les cots variables (matires premires, consommations

    intermdiaires, masse salariale...) : CV

    Fiche 4 Etude des conditions de loffre : le comportement des entreprises

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    Le cout total est gal la somme des

    couts fixes et des cots variables :

    CT = CF + CV

    - Pour une technique de production donne, le cot total est une fonction croissante de la

    quantit produite. Le cot total augmente quand on produit davantage : CT = f (q)- La production obit la loi des rendements dcroissants : les cots variables

    augmentent dabord lentement (moins vite que les quantits produites), puis plus rapidement

    (ils progressent plus vite que les quantits produites.

    Une vido du CED : un exemple de cots de production La manufacture de Svres

    B. La recette totale

    - La recette totale dpend du prix et de la quantit produite (et vendue) :

    RT = p . q- Elle augmente quand la quantit vendue augmente pour un mme prix ou quand le prix

    augmente pour une mme quantit : la recette totale est donc une fonction croissante du prix

    et des quantits vendues

    - Dans les hypothses de la concurrence retenues jusqu prsent, le prix du produit est une

    donne pour le producteur, il ne peut le modifier. Donc la seule source daugmentation de la

    recette cest laugmentation de la quantit vendue.

    C. Le profit total

    - Le profit total dpend du prix et de la quantit produite (et vendue) :

    Profit = RT CT = (p . q ) - f (q)

    - Pour un producteur soumis la concurrence des autres producteurs, puisque le prix est une

    donne impose par le march le profit ne dpend que de la quantit produite

    - La production est rentable partir dun certain seuil, elle cesse de ltre au del dun autre

    niveau de production. La quantit produite optimale (donnant le profit maximum) est comprise

    entre ces deux seuils : ici entre q1 et q2, le producteur fait un profit (surface sparant la droite

    RT et la courbe CT.

    http://www.canal-educatif.fr/videos/art/19/sevres/manufacture-sevres.htmlhttp://www.canal-educatif.fr/videos/art/19/sevres/manufacture-sevres.htmlhttp://www.canal-educatif.fr/videos/art/19/sevres/manufacture-sevres.html
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    III. Le raisonnement la marge du producteur

    A. Distinction Cot moyen-cot marginal

    Si les rendements deviennent dcroissants le cot moyen diminue puis augmente :

    Courbe Cmo dabord dcroissante puis croissante.

    Tant que le cot moyen diminue, le cot marginal (cot de la dernire unit) est infrieur

    au cot moyen. Cest cela qui explique la baisse du cot moyen (la dernire unit cote

    moins que les prcdentes). Cma est dcroissant dans un premier temps puis croissant

    (rendements dcroissants = cots croissants). Mais tant que Cma est infrieur Cmo, le

    cot moyen Cmo continue de diminuer.

    Si le cot moyen (Cmo) augmente cela signifie que le cot marginal (Cma) est devenusuprieur au cot moyen.

    B. La recherche du profit maximum

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    Quand le producteur dcide daugmenter ou non sa production il part dune position dj

    ralise : il raisonne la marge.

    Le profit augmente tant que la production dune unit supplmentaire entrane une

    augmentation des recettes (recette marginale cest dire prix unitaire, qui est le mme

    quelle que soit la quantit produite ) plus leve que laugmentation du cot total (cot

    marginal cest dire le cot de la dernire unit produite)...

    le profit diminue ds que le cot marginal devient plus lev que le prix.

    Le profit est maximum pour la quantit galisant le prix au cot marginal.C. La courbe doffre du producteur

    Ds que le prix unitaire est suprieur au cot moyen minimum, son augmentation lvele profit total.

    Si la technique de production ne change pas et si le producteur est en mesure

    daccrotre sa production, une augmentation du prix du produit entrane une

    augmentation de la quantit qui donne le profit maximum.

    La courbe doffre du producteur est une fonction croissante du prix du produit.

    Si toutes les courbes doffre individuelle sont normales la courbe doffre demarch est une fonction croissante du prix du produit.

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    Partie 2

    - Llasticit de loffre par rapport au prix

    I. Dfinition

    Llasticit de loffre par rapport aux prix mesure la variation relative de loffre induite par une

    variation relative donne du prix.

    Si ce dernier augmente de 1 %, et que la variation corrlative de loffre est suprieure 1 %,

    on parlera dune offre (ou dune production) trs lastique. A linverse, si loffre ne ragit

    quasiment pas une variation de prix, on sera en face dune offre peut ou pas lastique.

    II. Intrt

    A la diffrence de llasticit de la demande, qui rvle le comportement du consommateur,

    llasticit de loffre rvle surtout lexistence (ou labsence) de capacits de production

    disponibles. Lorsque ces dernires sont insuffisantes ou inexistantes (cas de ressources

    agricoles dont loffre ne peut saccrotre en raison de facteurs limitant la rcolte : superficies,

    techniques, conditions climatiques...), la hausse des prix qui en rsulte engendre normalement

    une progression des importations : les producteurs nationaux sont relays par des producteurs

    situs hors des frontires.

    Un diaporama sur lintgralit de la ficheCours

    Introduction : Dfinition du march

    Fiche 5 Le march de CPP : un march de plein emploi optimal

    Notions essentielles : le march, la dtermination de lquilibre, la loi de

    loffre et de la demandeChapitre 1 : la coordination par le march

    http://www.unige.ch/droit/e-cours/document.php?id=2707http://www.unige.ch/droit/e-cours/document.php?id=2707http://www.unige.ch/droit/e-cours/document.php?id=2707http://www.unige.ch/droit/e-cours/document.php?id=2707
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    Le march reprsente le lieu o vont se confronter loffre et la demande afin daboutir des

    changes caractriss par des prix de march :

    A lorigine, le march est un lieu physique de rencontre entre des vendeurs et des

    acheteurs qui effectuent des changes.

    Pour la thorie no-classique, il sagit dun lieu thorique o saffrontent une offre et une

    demande aboutissant la formation dun prix de march.

    Le march est donc un mcanisme dharmonisation des projets des agents conomiques dans

    une conomie dcentralise, cest--dire o les dcisions ne sont pas pralablement

    coordonnes.

    Partie 1 - Un march en quilibre : la confrontation de loffre et de la demande (10 p 197)

    Le march suit la loi de loffre et de la demande.

    I. La formation de la demande collective

    En effet, les consommateurs se prsentent sur le march en ayant dj tabli une fonction de

    demande individuelle, cest--dire les prix quils sont prts payer pour acqurir chaquequantit de bien. On agrge les fonctions de demandes individuelles afin de dterminer la

    fonction de demande collective.

    II. La formation de loffre collective

    Les producteurs ont eux aussi tabli une fonction doffre individuelle, cest--dire le prix qui

    leur permet de maximiser leur profit pour chaque quantit de bien offert. On agrge les

    fonctions doffres individuelles afin de dterminer la fonction doffre collective

    III. La loi de loffre et de la demande

    Producteurs et consommateurs vont alors confronter leurs fonctions respectives :

    Si par exemple, les quantits offertes sur le march sont suprieures aux quantits

    demandes par le march, les producteurs qui aimeraient bien couler leur production

    un prix lev vont tre obligs de consentir une baisse de leur prix.

    Mais alors, certains producteurs dont la production savrait rentable pour le prix

    prcdent nacceptent plus de produire ou rduisent leur production, parce que, suite

    la baisse du prix, la production du bien ne savre plus rentable.

    On assiste donc, puisque le prix baisse, une rduction des quantits offertes. Au

    contraire, la suite de la baisse du prix, des consommateurs qui ne souhaitaient pas

    acqurir le bien, parce que son prix leur semblait trop lev, vont se prsenter sur le

    march de ce bien pour accrotre la consommation de ce bien, suite la baisse de son

    prix.

    Ainsi, grce la baisse du prix, les quantits demandes augmentent ; le prix diminuera

    tant que les quantits demandes demeureront infrieures aux quantits offertes.

    Ds lors que lon obtiendra un quilibre entre quantit offerte et quantit demande, le

    prix se stabilisera et sera un prix dquilibre.

    Conclusion : Le prix joue donc sur un march de cpp un rle essentiel, puisque cest lui quipar ses variations (appeles flexibilit) la hausse ou la baisse, assure lquilibre du march

    Dans les Cahiers franais, La "loi" de l'offre et de la demande explique-t-elle la formation des prix ?

    Sur Eco dico de BNP Paribas, la loi de loffre et la demande ici

    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/cahiers-francais/articles/315-combemale.pdfhttp://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/cahiers-francais/articles/315-combemale.pdfhttp://www.youtube.com/watch?v=wvOPgj3mJbUhttp://www.youtube.com/watch?v=wvOPgj3mJbUhttp://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/cahiers-francais/articles/315-combemale.pdfhttp://www.youtube.com/watch?v=wvOPgj3mJbU
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    Partie 2 Le prix , un instrument essentiel dans un march de cpp

    I. Le prix, un instrument de coordination des actions individuelles ( 22 p 204)

    Comme lindique M.Friedman, dans son livre Free to choose : les prix qui mergent des transactions volontaires entre acheteurs et vendeurs - en bref, sur le

    march libre - sont capables de coordonner lactivit de millions de personnes, dont chacune neconnat que son propre intrt, de telle sorte que la situation sen trouve amliore ( ... ) .

    Le systme des prix remplit cette tche en labsence de toute direction centrale, et sans quilsoit ncessaire que les gens se parlent, ni quils saiment (... ).

    Lordre conomique est une mergence, cest la consquence non intentionnelle et non vouluedes actions dun grand nombre de personnes mues par leurs seuls intrts ( ... ). Le systme deprix fonctionne si bien et avec tant defficacit que la plupart du temps, nous ne sommes mmepas conscients quil fonctionne.

    Conclusion : Comme la trs bien montr leffondrement du systme sovitique (bas sur laplanification centralise en volume), la coordination dcentralise par les prix semble tre le systmele plus apte assurer le fonctionnement dune conomie moderne.

    II. Le prix, un instrument de transmission dinformations (24 p 205)

    Le systme des prix parat tre le mcanisme de communication de linformation qui est le plus conomique :

    En effet, dans un monde o sont respects les 5 postulats du march de cpp, la seule information qui soit ncessaire pour

    que les individus puissent prendre les dcisions qui simpose est celle transmise par le prix.

    En effet, le prix permet de reflter les rarets, puisque si un bien est rare, son prix augmente :

    - Ds lors, cet accroissement du prix incitera les consommateurs se tourner vers dautres biens prsentant des

    caractristiques proches ( x : le beurre et la margarine sont des biens substituables ), donc la demande

    diminuera.

    - Au contraire, les producteurs constatant la raret y verront une opportunit : ils simplanteront sur le march de

    ce bien, la production augmentera, on reviendra ainsi une situation dquilibre o loffre et la demande seront

    gales.

    A. Le mcanisme de prix rationne et responsabilise (23 p 204)

    Il fait comprendre aux agents que tous leurs dsirs ne peuvent tre satisfaits, faute de ressources. Il oblige donc les agents

    conomiques oprer des choix, donc allouer leurs ressources aux utilisations les plus valorises.

    Au contraire, dans le cas o les biens seraient gratuits, la contrainte de revenu ne sexercerait plus et cela

    dresponsabiliserait les individus et conduirait un gaspillage de ressources.

    B. La flexibilit des prix permet dassurer une situation optimale ( 14 et 15 p 200)

    Dans une conomie respectant les hypothses de cpp, le mcanisme des prix permet, par la loi

    de loffre et de la demande, dassurer une situation optimale, cest--dire :

    dallouer les ressources disponibles de la faon la plus efficace possible.

    de maximiser le profit des producteurs

    de maximiser la satisfaction des consommateurs

    Remarque : Cela :

    ne signifie pas que tous les agents conomiques disposent des mme ressources ou consomment les mmes biens,

    mais cela veut dire quen fonction des choix oprs par les agents et des ressources dont ils disposaient lorigine,

    chaque agent a pu oprer une maximisation sous contraintes qui rend sa situation optimale.

    Ds lors, comme lindique Pareto, un optimum, cest : la situation o on ne peut amliorer la situation dun agent conomique sans dtriorer celle

    dun autre ; et on ne voit pas ce qui justifierait les prlvements oprs sur les uns au profit des autres.

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    Sur le blog lantisophiste : Le rle rgulateur des prix sur le march : une exprience naturelle Boston- trad. d'un article duBoston Globe

    III. Le march assure efficacit et justice sociale ; il se passe donc des interventions de lEtat ( 20 p203)

    A. Le march assure efficacit et justice sociale

    1. Le march est efficient

    Parce que comme lindique Benzoni : la concurrence, en tant que processus de slection, estconsidre comme le meilleur instrument pour promouvoir lefficience maximale de lconomie. Lemarch reprsente donc la forme dorganisation conomique la plus adquate pour atteindre lquilibrepartien qui dfinit la meilleure allocation possible des ressources disponibles

    2. Le march est quitable

    Parce quil repose sur le principe de lchange galitaire et sur une conception mritocratique de lasocit. Chaque individu pouvant, en fonction des contraintes qui psent sur lui, oprer des choix

    ( travailler ou se reposer ) qui lui permettent de maximiser sa satisfaction.

    Remarque : comme le dit P.Rosanvallon : le march est dfini et structur par la libert qui est lacondition de la convergence entre lefficacit et la justice. Cest le thorme de base du libralismeclassique ; on ne saurait ainsi, selon lui, toucher un de ces trois lments, sans fausser les deuxautres .

    B. Les interventions de lEtat produisent une situation sous-optimale

    Ainsi, une action de lEtat qui viserait rduire les ingalits observables dans la socit, conduirait une situation sous-optimale ; En effet, les individus tant libres doprer des choix, sont alorsresponsables de leur sort. Par exemple, lindividu qui gaspille ses ressources et se repose plutt que deles investir et de travailler ne peut tenir la socit pour responsable de son appauvrissement. Ds lors,toute action redistributrice aurait pour consquence dtre la fois inefficace et inquitable :

    1. Inefficient

    Car les individus qui, par leurs efforts avaient contribu laugmentation de la richesse du pays, setrouvant injustement sanctionns par les prlvements oprs, vont rduire leurs efforts et leursinvestissements

    2. Inquitable

    Car les individus qui ont travaill ne comprendraient pas que lon prlve une partie de leurs richessespour les redistribuer des individus non mritants. La conception mritocratique de la socit permetdonc de comprendre que les termes galit et quit ne sont pas synonymes : une baisse desingalits pouvant tre injuste.

    Remarque : Ds lors, lallocation des ressources ne sera plus aussi efficace que par le pass et lasituation sera sous-optimale. Comme lindique P.Rosanvallon, selon les libraux : ce nest pas dunexcs, mais dun manque de concurrence que souffrent nos socits. ( ... ) La ralisation de la justicesuppose la mise en oeuvre dun march aussi pur que possible .

    Un dossier web dAlternatives conomiques :

    A quoi sert le march ? Lorsqu'il fonctionne bien, le march agit comme un calculateur gant, qui oriente les

    comportements de manire performante et coordonne l'action de millions d'agents grce aux prix. Mais il s'agit d'unmcanisme dlicat, qui se drgle aisment et peut se rvler dans plusieurs cas inadapt produire une coordination

    efficace des actions des diffrents acteurs conomiques

    http://feedproxy.google.com/~r/Lantisophiste/~3/3QiFL07NPkw/le-role-regulateur-des-prix-sur-le.htmlhttp://feedproxy.google.com/~r/Lantisophiste/~3/3QiFL07NPkw/le-role-regulateur-des-prix-sur-le.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-le-marche-_fr_art_322_45944.htmlhttp://feedproxy.google.com/~r/Lantisophiste/~3/3QiFL07NPkw/le-role-regulateur-des-prix-sur-le.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-le-marche-_fr_art_322_45944.html
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    La concurrence parfaite : une drle de concurrence ! Les notions de prix donns et de comportement preneur de prix sont

    les deux hypothses de base de la concurrence parfaite. Un modle qui ne rsiste pas la ralit

    Conclusion :

    B Guerrien crit : lnonc dtaill des hypothses du modle de cpp ( ... ) suscite gnralement et juste titre une raction dincrdulit, tellement ces hypothses semblent irralistes . Bien entendu ,tous les conomistes , y compris les thoriciens no-classiques , sont conscients de ce fait .

    De ce constat , vont rsulter deux prises de position antagonistes : la position normative : selon laquelle le march de cpp reprsente :

    - une situation de rfrence , une norme vers laquelle il faut tendre , dfaut de pouvoirlatteindre .

    - Ds lors , les thoriciens vont proposer , soit de rapprocher la ralit du modle enmettent en oeuvre les mesures qui favorisent la concurrence ( ex : lgislation anti-trusts ) , soit damnager progressivement le modle en abandonnant les hypothses lesplus irralistes .

    - Le risque est alors de remettre en cause la logique du modle , puisque : toutemodification de lune des principales hypothses de la cpp a des consquencesimportantes , ni lexistence , ni loptimalit de lquilibre ntant plus assur .

    dautres thoriciens considrent que lirralisme du modle le rend incapable dedcrire la ralit et en fait donc un outil peu utilisable . Il est en particulier surprenantque dans un modle qui valorise autant la concurrence , lon ne soit pas capable de faireapparatre de processus concurrentiels :

    - En effet , dans un tat de cpp : les entreprises doivent , pour survivre , produireobligatoirement le volume de biens impliquant la minimisation de leurs cots deproduction et vendre leur production un prix galisant le cot marginal .

    - Les dcisions sont donc automatiquement conditionnes par les paramtres technico-conomiques de production ( Benzoni ) .

    - Ds lors , dans un march de cpp , lentrepreneur est un gestionnaire passif trs loignde la vision dynamique que lon en a gnralement .

    Au CDI, Alternatives Economiques - Mensuel - n286 - Dcembre 2009 La main trop visible

    http://www.alternatives-economiques.fr/la-concurrence-parfaite---une-drole-de-concurrence-_fr_art_322_21331.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/menaces-sur-la-reprise_fr_pub_884.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/la-main-trop-visible_fr_art_884_45988.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/la-main-trop-visible_fr_art_884_45988.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/la-concurrence-parfaite---une-drole-de-concurrence-_fr_art_322_21331.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/menaces-sur-la-reprise_fr_pub_884.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/la-main-trop-visible_fr_art_884_45988.html