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Terminale ES/ Chap. 1 Sources et limites de la croissance Page 1 CHAPITRE 1 / SOURCES, LIMITES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE Notions obligatoires et complémentaires 1 - Accumulation du capital, organisation du travail et croissance économique 1-1 Croissance, capital et progrès technique 1-1-1 Sources, limites de la croissance économique Valeur ajoutée, produit intérieur brut (PIB), revenu par tête, population active, capital, productivité du travail, investissement, formation brute de capital fixe (FBCF) Indice de développement humain (IDH), développement durable Investissement immatériel, investissement public I) LA CONTRIBUTION DES FACTEURS DE PRODUCTION A LA CROISSANCE A) La croissance, résultat d'une exploitation des ressources productives : les facteurs de production. 1. L’augmentation des quantités de facteurs permet de faire croître les quantités produites Le travail De quelle quantité de travail dispose-t-on dans une économie ? Le capital A quoi sert le capital ? La combinaison productive 2. Mais une part de la croissance résulte d’une meilleure productivité a. La mesure de la productivité Documents Fiche notion p 398 b. Le progrès technique Doc 6 et 5 p 35 3. La croissance a-t-elle été extensive ou intensive ? Exercice p 35 B) Le rôle des gains de productivité 1. D’où viennent-ils ? Doc 8 p 37 A. Smith Schéma à compléter 2. Le progrès technique tombe-t-il du ciel ? Doc 9 Pour aller plus loin Doc 10

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Terminale ES/ Chap. 1 Sources et limites de la croissance Page 1

CHAPITRE 1 / SOURCES, LIMITES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

Notions obligatoires et complémentaires

1 - Accumulation du capital, organisation du travail et croissance économique

1-1 Croissance, capital et progrès technique

1-1-1 Sources, limites

de la croissance

économique

Valeur ajoutée, produit intérieur

brut (PIB), revenu par tête,

population active, capital,

productivité du travail,

investissement, formation brute de

capital fixe (FBCF)

Indice de développement humain (IDH),

développement durable Investissement

immatériel, investissement public

I) LA CONTRIBUTION DES FACTEURS DE PRODUCTION A LA

CROISSANCE

A) La croissance, résultat d'une exploitation des ressources productives : les

facteurs de production.

1. L’augmentation des quantités de facteurs permet de faire croître les quantités

produites

Le travail

De quelle quantité de travail dispose-t-on dans une économie ?

● Le capital

A quoi sert le capital ?

● La combinaison productive

2. Mais une part de la croissance résulte d’une meilleure productivité

a. La mesure de la productivité

Documents

Fiche notion p 398

b. Le progrès technique

Doc 6 et 5 p 35

3. La croissance a-t-elle été extensive ou intensive ?

Exercice p 35

B) Le rôle des gains de productivité

1. D’où viennent-ils ?

Doc 8 p 37

A. Smith

Schéma à compléter

2. Le progrès technique tombe-t-il du ciel ?

Doc 9

Pour aller plus loin

Doc 10

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3. Le partage des gains de productivité et ses effets sur la croissance

Schéma à compléter

Schéma de synthèse

C) Le rôle de la demande

1. La mesure des contributions à la croissance

Exercice

2. Nos emplettes sont nos emplois

Allocution de J.M. Keynes

II) LE ROLE DES AGENTS ET DE L’ENVIRONNEMENT SOCIO-

ECONOMIQUE

1. le rôle de l'entrepreneur : l'entrepreneur de J. A. Schumpeter (1883-1950) est au cœur du

capitalisme

2. Le rôle de l'Etat : les défaillances du marché rendent son intervention indispensable pour

favoriser la croissance.

Doc 11 à 13 p 39, 40

Doc : les nouvelles missions de

l’Etat

3. l'importance des valeurs : le cadre culturel et institutionnel au sens large a des conséquences

sur la croissance.

Doc 14 et 16 p 40, 41

II) LES LIMITES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

A) Elle peut compromettre un développement durable

1. Elle génère des effets externes négatifs

Doc : La pollution atmosphérique

Doc 20 p 44

Doc 23 p 46

Le rapport Meadows

Un premier pas : le protocole de Kyoto : Doc 30 et 31 p 49

2. C’est pourquoi il faut préserver les ressources pour les générations futures

Doc : Rapport Brutland

Doc l’empreinte écologique

Si cela vous tente, suivez ce lien et vous pourrez calculer votre empreinte écologique sur site internet de la cité des

sciences http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expositions/developpement-durable/calcul-empreinte-

ecologique/index.html

Doc : le développement durable

Le développement durable, une question d’inégalités

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B) L’argent fait-il le bonheur ? (Cette partie, p 3 à 6, doit être insérée telle quelle dans le cours. La place nécessaire aux réponses

vous y est laissée)

1. Les critiques du PIB ont suscité l’élaboration de nouveaux indicateurs de bien être

Il existe trois grandes critiques que l’on adresse d’ordinaire au PIB quand on l’assimile à un thermomètre du bonheur :

lesquelles ?

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2. L’IBEE (indicateur de bien-être économique)

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3. La commission Stiglitz/Sen

C’est sur l’initiative de N. Sarkozy que la « commission sur la

mesure de la performance économique et du progrès social » a

travaillé sur l’élaboration de nouveaux indicateurs de richesse,

qui prennent en compte les insuffisances du PIB.

Elle a d’ores et déjà retenu un indicateur élaboré par la banque

mondiale : l’épargne nette ajustée.

L’épargne nette ajustée mesure le taux d’épargne d’un pays

après ajustement à raison des dépenses d’éducation, de

l’amortissement du capital, de l’épuisement des ressources

naturelles, et des dégâts engendrés par le dioxyde de carbone et

par les émissions de particules. Un taux d’épargne négatif

indique qu’un pays a une croissance économique non viable à

terme. L’Europe et l’Asie centrale, le Moyen-Orient et l’Afrique

du Nord et l’Afrique subsaharienne montrent tous une tendance à la baisse de leur épargne nette ajustée depuis 1995,

et présentaient un taux négatif en 2005. L’Amérique latine et les Caraïbes avaient un taux positif en 2005, mais une

épargne en recul. Au cours des dernières années, seules les régions asiatiques semblent afficher une tendance

haussière de leur épargne nette ajustée ainsi qu’un taux d’épargne positif.

4. Les gens sont-ils plus heureux en étant plus riches ?

Le plus simple pour savoir si les gens sont heureux, c’est encore de leur demander et il se trouve que depuis 1973, on

dispose, pour l’Europe d’enquêtes régulières d’opinion qu’on appelle les eurobaromètres et pour d’autres pays

développés (USA, Japon) d’enquêtes menées depuis l’après guerre.

Les sondés sont invités à se situer sur une échelle de 1 à 4 (de très insatisfait à très satisfait). Voici quelques résultats…

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Déjà, au début du 20è siècle, C. Kettering, PDG de General Motors, affirmait : « la clé de la prospérité économique,

c’est la création d’une insatisfaction organisée ».

C’est maintenant que se pose un nouveau problème : comment expliquer cette relative stagnation de la satisfaction de

vie alors que le revenu par habitant ne cesse de croître ?

Pour nous mettre sur la piste, revenons à Alexis de Tocqueville :

« Quand toutes les prérogatives de naissance et de fortune sont détruites, que toutes les professions sont ouvertes à tous, et qu’on peut parvenir de soi-même au sommet de chacune d’elles, une carrière immense et aisée semble s’ouvrir devant l’ambition des hommes, et ils se figurent volontiers qu’ils sont appelés à de grandes destinées. Mais c’est là une vue erronée que l’expérience corrige tous les jours. Cette même égalité qui permet à chaque citoyen de concevoir de vastes espérances rend tous les citoyens individuellement faibles. Elle limite de tous côtés leurs forces en même temps qu’elle permet à leurs désirs de s’étendre. Ils sont détruits les privilèges gênants de quelques uns de leurs semblables, ils rencontrent la concurrence de tous. […] Chez les peuples démocratiques, les hommes obtiendront aisément une certaine égalité ; ils ne sauraient atteindre celle qu’ils désirent. Celle-ci recule chaque jour devant eux, mais sans se dérober à leurs regards et, en se retirant, elles les attire à sa poursuite et elle échappe sans cesse à leurs étreintes, et ils meurent avant d’avoir savouré pleinement ses douceurs. C’est à ces causes qu’il faut attribuer la mélancolie singulière que les habitants des contrées démocratiques font souvent voir au sein de leur abondance, et ces dégoûts de la vie qui viennent quelquefois les saisir au milieu d’une existence aisée et tranquille. » Alexis de Tocqueville, Textes économiques, Anthologie critique par J-L Benoît et E. Kelassy, Ed. Presses Pocket, 2005.

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1. Comment l’auteur définit-il la

productivité ?

2. Par quels mécanismes contribue-

t-elle à améliorer le niveau de vie

d’un pays ?

3. Pourquoi la productivité des

Américains est-elle supérieure à

celle des Nigérians ?

1. Faites une phrase avec les

données entourées

2. Pourquoi la croissance de la

productivité est-elle

inférieure à celle du PIB ?

3. Que peut-on dire de la

contribution de l’emploi à la

croissance ?

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Complétez le schéma avec les termes « capital fixe », « capital humain », « progrès

technique ».

Schéma de synthèse

Comment, selon Adam Smith

parvient-on à améliorer l’efficacité du

travail ?

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Complétez le schéma avec les termes suivants en commençant par les relations partant des gains de

productivité: compétitivité, dépenses publiques, profits, consommation, investissement, prix, prélèvements

obligatoires, exportations

Exercice : Ecrivez l'égalité ressources/emplois ou approche du PIB par la demande

Complétez le tableau ci-dessous en milliards d'euros à partir des données ci-dessus pour les années 2004 et 2005

V PIB V DC V FBCF V VS V X V M

Puis celui-ci

V PIB en % V DC/ PIB 04 V FBCF/ PIB 04 V VS/ PIB 04 V X/ PIB 04 V M/ PIB 04

● Est-ce que le taux de croissance du PIB est égal à la somme variations de ses composantes?

● Quelles remarques peut-on faire quant à la DC et la FBCF?

Hausse

Hausse

Hausse

Hausse

Salaires

Baisse

Gains de productivité

Croissance de la production

Hausse

Hausse

Hausse

Hausse

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Terminale ES/ Chap. 1 Sources et limites de la croissance Page 11

Pourquoi un réseau de transport collectif est-il source d’externalités positives ?

En vous appuyant sur des calculs,

décrivez l’évolution de la

pollution mondiale. Quels sont

les pays où la pollution est en

forte augmentation ?

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Terminale ES/ Chap. 1 Sources et limites de la croissance Page 13

Le développement durable à l’intersection de l’économique du

social et de l’écologique

La question des inégalités et de la pauvreté occupe donc une place

prépondérante dans la définition du développement durable :

d’une part, on y aborde l’aspect répartition des fruits de la croissance puisqu’on affirme la primauté des besoins des plus démunis.

Cela peut inspirer des pratiques comme le « commerce équitable » d’autre part on insiste sur la prise en compte des

besoins des générations futures pour limiter et encadrer notre croissance actuelle. Ce n’est donc pas « le plus possible tout de suite » que l’on vise mais le plus possible compte tenu de deux exigences : satisfaire les besoins essentiels de tous et protéger les générations futures en leur laissant une planète qui pourra satisfaire leurs besoins essentiels.

Problème : Comment imposer les exigences du développement durable aux pays et aux entreprises (et même aux consommateurs, en particulier dans les pays développés) ? Le recyclage des déchets, le « commerce équitable », les normes anti-pollution n’en sont qu’à leurs débuts…et les problèmes ne peuvent se résoudre sur un plan strictement national (exemple de la pêche…) C’est une question politique. L’idée de « gouvernance globale » avec des institutions internationales se développe à partir des années 80. Des Conférences internationales se réunissent périodiquement pour essayer de traiter ces questions. Mais leur succès est tout relatif. Le protocole de Kyoto (1997), par exemple, peine à réaliser ses objectifs. Cela signifie que, pour le moment, il n’y a pas d’autorité mondiale capable d’imposer que soient prises en compte les nécessités du développement durable. Se pose aussi le dilemme la question des PED et de leurs populations pauvres. Peut-on leur imposer des contraintes environnementales alors que leur priorité est la croissance? Certains estiment que polluer est un « mal nécessaire » en s’inscrivant dans la logique de la courbe de Kuznets environnementale.

phase 1 du dvpt : la production est « traditionnelle », le revenu par tête est faible etc… l’environnement est préservé. phase 2 du dvpt :

industrialisation pollution et dégradation de l’environnement phase 3 du dvpt : étape« post-industrielle »,« dématérialisation » de

l’économie prise en compte de l’écologie… réduction de la pollution et des dégradations de l’environnement

Conclusion : ne pas limiter la croissance, c’est elle qui permettra la résolution des problèmes d’environnement …Séduisante, cette thèse est très contestée…les effets de changement climatique comme la disparition d’espèces et la perte de biodiversité sont par exemple des irréversibilités insupportables.

courbe de Kuznets environnementale : pollution niveau de dvpt 1 2 3