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Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

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Page 1: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Chapitre 1

Théorie de la firme et de la production

Page 2: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Qu’est-ce qu’une entreprise ? Cette question n’est pas aussi saugrenue qu’elle

ne le paraît. Une entreprise (firme) se présente comme un

réseau de relations contractuelles entre individus organisées autour de la production.

Relations contractuelles: propriétaires vs managers, managers vs travailleurs, propriétaires vs créanciers, etc.

Production: transformation de certains biens (travail, machine, espace, électricité, etc.) en d’autres biens.

Page 3: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Deux approches de l’entreprise Approche néo-classique: s’en tient à la définition

descriptive de la firme comme institution qui produit (transforme certains biens (inputs) en d’autres biens (outputs).

Approche institutionnelle (Williamson, prix Nobel 2009): essaie d’expliquer la constitution du réseau de relations contractuelles sous-jacents à l’entreprise.

Exemple: Renault: plusieurs usines fabriquent des voitures à partir de composantes parfois fabriquées en interne, parfois achetées à des entreprises externes.

Qu’est-ce qui explique la décision de fabriquer en interne plutôt que d’acheter à une autre entreprise (intégration) ?

Page 4: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Intégration de l’entreprise

Verticale: Une entreprise achète certains de ses fournisseurs ou de ses détaillants pour intégrer le processus de production de l’amont à l’aval.

Horizontale: L’entreprise achète ses concurrents ou des entreprises produisant des biens complémentaires.

Exemple: Orange fait produire ses « Live box » par Sagem ou Thomson. Il s’agit d’une décision de (dés) intégration verticale.

Exemple: Air France et KLM décide de fusionner (intégration horizontale).

Page 5: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Les 2 approches de l’entreprise se distinguent par l’importance qu’elles attachent à

ces aspects complémentaires. L’approche néo-classique prend l’existence de la

firme comme donnée (le fait que Renault soit organisée en plusieurs branches intégrées ou en une seule, qu’elle sous-traite certaines unités à d’autres firmes ou non est négligé).

L’approche institutionnelle explique l’intégration et la désintégration des firmes au moyen de l’économie des coûts de transaction.

Ce cours privilégiera l’approche néo-classique).

Page 6: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

L’approche Néo-classique (1) Décrit la production d’outputs (produits) au moyen

d’inputs (facteurs, intrants). Exemples d’inputs. Le travail (en fait différents types, qualifié, peu qualifié,

travail ouvrier, travail d’ingénieur). Mesuré naturellement en flux (e.g. heures par mois/ par semaine, etc.)

Le capital (les machines, l’équipement) (stock, dure plusieurs période, doit être mesuré par flux de service produit par période).

Distinguer capital physique et capital financier. Les matières premières (fer, bois, etc.). Energie Espace (terre) Etc.

Page 7: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

L’approche Néo-classique (2) On considère pour simplifier une firme ne produisant

qu’un seul bien (output) (la généralisation à plusieurs biens ne posant pas de problèmes particuliers).

La firme utilise n inputs pour produire cet output. L’ensemble des activités productives que la firme peut

mettre en œuvre est décrit au moyen d’une fonction F: n+

+ qu’on appelle fonction de production. Cette fonction associe à toute combinaison d’inputs (x1,

…,xn) n+ la quantité maximale y =F(x1,…,xn) d’output qu’il

est techniquement possible de produire pour la firme avec cette combinaison d’inputs.

La fonction F est donnée à la firme; elle décrit sa technologie.

Page 8: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteur La notion de fonction de production se

conçoit aisément en supposant qu’il n’y ait qu’un seul facteur (e.g. le travail).

Supposons une entreprise installée dans un certain bâtiment, avec certaines machines, un abonnement électrique donné, etc.

Voyons comment la production de cette entreprise dépend de son emploi de travail (mesuré par exemple en heures/mois)

Page 9: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 10: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 11: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 12: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 13: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 14: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 15: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 16: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 17: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 18: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 19: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 20: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 21: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 22: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteurQuantité de travail

Production totale

(unités/mois)

Productivité moyenne

Productivité marginale

0 0 - -

1 10 10 10

2 30 15 20

3 60 20 30

4 80 20 20

5 95 19 15

6 108 18 13

7 112 16 4

8 112 14 0

9 108 12 -4

10 100 10 -8

Page 23: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteur

-20

0

20

40

60

80

100

120

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Production totale

Productivité marginale

productivité moyenne

Page 24: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteur

-20

0

20

40

60

80

100

120

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Production totale

Productivité marginale

productivité moyenne

Fonction de production

Page 25: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteur

-20

0

20

40

60

80

100

120

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Production totale

Productivité marginale

productivité moyenne

La productivitémoyenne

croît, puis décroît

Page 26: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteur

-20

0

20

40

60

80

100

120

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Production totale

Productivité marginale

productivité moyenne

La productivité marginale: en haut de

la productivité moyenne quand celle-

ci croît.

Page 27: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de production à un facteur

-20

0

20

40

60

80

100

120

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Production totale

Productivité marginale

productivité moyenne

La productivité marginale: en bas de

la productivité moyenne quand celle-

ci décroît.

Page 28: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Fonction de Production à un output (cas général)

y = F(x)

x’ xQuantité d’input

Quantité d’Output

y’ y’ = F(x’) est la quantité maximale d’output que peut produire la firme avec x’ unités d’input.

Page 29: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

La loi des rendements décroissants

Lorsque l’utilisation d’un facteur de production augmente par accroissements successifs égaux et que les niveaux d’utilisation des autres facteurs restent les mêmes, les suppléments successifs de production obtenus décroissent.

Loi importante: s’applique à un grand nombre de technologies connues.

On peut éviter cette loi en modifiant la technologie (progrès technique).

Page 30: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologies à plusieurs inputs

Comment décrire la technologie lorsqu’il y a plusieurs inputs?

Considérons le cas où il n’y a que deux inputs, dont les quantités sont notées x1 et x2. La quantité d’output est notée y.

Supposons que la fonction de production soit

y f x x x x ( , ) .1 2 11/3

21/32

Page 31: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologies à plusieurs inputs E.g. le niveau maximal d’output

possible à partir de la combinaison d’ input(x1, x2) = (1, 8) est

Alors que le niveau maximal d’output possible à partir de (x1,x2) = (8,8) est

y x x 2 2 1 8 2 1 2 411/3

21/3 1/3 1/3 .

y x x 2 2 8 8 2 2 2 811/3

21/3 1/3 1/3 .

Page 32: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologies avec plusieurs inputs

Output, y

x1

x2

(8,1)(8,8)

Page 33: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologies à plusieurs Inputs

L’isoquante associée à la quantité y d’output est l’ensemble de toutes les combinaisons de quantités d’inputs permettant de produire exactement y.

Les isoquantes permettent une description géométrique commode des technologies impliquant plusieurs inputs.

Page 34: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Isoquantes avec deux inputs

y

y x1

x2

Page 35: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Isoquantes avec deux inputs

Les isoquantes peuvent être représentées graphiquement en ajoutant un axe pour les niveaux d’output et en « découpant » chaque isoquante à la hauteur du niveau d’output associée à la dite isoquante.

Page 36: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Isoquantes avec deux inputs

Output, y

x1

x2

y

y

Page 37: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Isoquantes avec deux inputs

L’ajout d’isoquantes supplémentaires fournit une information de plus en plus précise sur la technologie de la firme.

Page 38: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Isoquantes avec deux inputs

y

y

x1

x2

y

y

Page 39: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Isoquantes avec deux inputs

Output, y

x1

x2

y

y

y

y

Page 40: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologies à plusieurs inputs La collection complète des

isoquantes est parfois appelée la carte d’isoquantes.

La carte d’isoquantes est équivalente à la fonction de production.

E.g. 3/12

3/1121 2),( xxxxfy

Page 41: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

x2

y

Page 42: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

x2

y

Page 43: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

x2

y

Page 44: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

x2

y

Page 45: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

x2

y

Page 46: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

x2

y

Page 47: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

Page 48: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

Page 49: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

Page 50: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

Page 51: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

Page 52: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

Page 53: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

Page 54: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

Page 55: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

Page 56: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

Page 57: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Analogie avec la théorie du consommateur

D’un point de vue mathématique, la fonction de production ressemble à la fonction d’utilité du consommateur

La carte d’isoquantes ressemble à la carte d’indifférence

Page 58: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Analogie avec la théorie du consommateur

Il y a toutefois une différence essentielle: Les nombres associés par la fonction d’utilité aux courbes d’indifférence n’ont pas d’autre signification que d’ordonner ces courbes de manière conforme aux préférences du consommateur

Par contre les nombres associés aux isoquantes par la fonction de production ont une signification plus précise (cardinale) : ce sont des niveaux physiques d’output.

Page 59: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Propriétés des isoquantes

La plupart des technologies étudiées en sciences économiques admettent des isoquantes à pente négative croissante.

Ces isoquantes sont donc convexes. Comment interpréter la pente

d’une isoquante ?

Page 60: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Le taux marginal de substitution technique

La pente d’une isoquante correspond au taux auquel la technologie permet de substituer un facteur à un autre.

On appelle taux marginal de substitution technique ce taux.

Illustrons graphiquement ce concept (pour une firme qui utilise x1 unités d’input 1 et x2 unités d’input 2).

Page 61: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

plus d’output

moinsd’output

Isoquante

Page 62: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

Page 63: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

Supposons que la firmeenvisage d’augmenter son

utilisation d’input 1 d’un montant

Page 64: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

Supposons que la firmeenvisage d’augmenter son

utilisation d’input 1 d’un montant

x1+

Page 65: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

x1+

Quelle quantité maximale d’input 2 pourrait

économiser l’entreprise Si elle continuait de produire au

même niveau ?

Page 66: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

x1+

x2- a

Quelle quantité maximale d’input 2 pourrait

économiser l’entreprise Si elle continuait de produire au

même niveau ?

Page 67: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

x1+

x2- a

Quelle quantité maximale d’input 2 pourrait

économiser l’entreprise Si elle continuait de produire au

même niveau ?

Page 68: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

x1+

x2- a

On appelle taux marginal de substitution technique

le rapport -a/ lorsque “tend” vers 0

Page 69: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

x1+

x2- a

On appelle taux marginal de substitution technique

le rapport -a/ lorsque “tend” vers 0

-a/

Page 70: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

x1+

x2- a

On appelle taux marginal de substitution technique

le rapport -a/ lorsque “tend” vers 0

-a/

Page 71: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

x1+

x2- a

On appelle taux marginal de substitution technique

le rapport -a/ lorsque “tend” vers 0

-a/

Page 72: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

On appelle taux marginal de substitution technique

le rapport -a/ lorsque “tend” vers 0

-a/

Page 73: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

On appelle taux marginal de substitution technique

le rapport -a/ lorsque “tend” vers 0

Tauxmarginal desubstitutiontechnique

Page 74: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

Tauxmarginal desubstitutiontechnique

Ce taux dépend de la combinaison d’inputs

où il est calculé

Page 75: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

x2

x1

Input 2

Tauxmarginal desubstitutiontechnique

Il est plus élevé ici (en valeur absolue) …

Page 76: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Taux marginal de substitution technique (2 inputs)

Input 1

Input 2

…que là

Tauxmarginal desubstitutiontechnique

Page 77: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Le taux marginal de substitution technique

Est négatif pour la plupart des technologies (si la productivité marginale de chaque facteur est positive).

Est décroissant (en valeur absolue) le long de toute isoquante.

Cette décroissance (convexité des isoquantes) est impliquée par la loi des rendements décroissants.

En revanche, une isoquante peut être convexe même si la loi des rendements décroissants n’est pas vérifiée.

Page 78: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

La technologie

Dépend de l’entreprise En économie, on suppose

parfois que la technologie présente une structure particulière.

Considérons des exemples de telles structures.

Page 79: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologie Cobb-Douglas

Une fonction de production Cobb-Douglas est de la forme

y Ax x xa anan 1 2

1 2 .

Page 80: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologie Cobb-Douglas

Une fonction de production Cobb-Douglas est de la forme

Par exemple:

y Ax x xa anan 1 2

1 2 .

y x x 11/3

21/3

Page 81: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologie Cobb-Douglas

Une fonction de production Cobb-Douglas est de la forme

Par exemple:

avec

y Ax x xa anan 1 2

1 2 .

y x x 11/3

21/3

.3

1

3

1,1,2 21 aetaAn

Page 82: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x2

x1

Les isoquantes sont toutes des hyperboles assymptotiquesaux axes

Technologies Cobb-Douglas

x x ya a1 21 2 "

y x xa a 1 21 2

x x ya a1 21 2 '

Page 83: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologies à coefficient de proportion fixe

Une fonction de production à coefficients de proportion fixe à la forme:

Page 84: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologies à coefficient de proportion fixe

Une fonction de production à coefficients de proportion fixe à la forme: y a x a x a xn nmin{ , , , }.1 1 2 2

Page 85: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologies à coefficient de proportion fixe

Une fonction de production à coefficients de proportion fixe à la forme:

E.g.

avec

y a x a x a xn nmin{ , , , }.1 1 2 2

y x xmin{ , }1 22

n a and a 2 1 21 2, .

Technologie Léontieff

Page 86: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologie Léontieffx2

x1

min{x1,2x2} = 14

4 8 14

247

min{x1,2x2} = 8min{x1,2x2} = 4

x1 = 2x2

y x xmin{ , }1 22

Parfaite complémentarité entre facteurs

Page 87: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologies à substituabilité parfaite

Une fonction de production avec substituabilité parfaite est de forme:

y a x a x a xn n 1 1 2 2 .

Page 88: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologies à substituabilité parfaite

Une fonction de production avec substituabilité parfaite est de forme:

Par exemple:

y a x a x a xn n 1 1 2 2 .

y x x 1 23

Page 89: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologies à substituabilité parfaite

Une fonction de production avec substituabilité parfaite est de forme:

Par exemple:

avec

y a x a x a xn n 1 1 2 2 .

y x x 1 23

n a and a 2 1 31 2, .

Page 90: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Technologie à substitution parfaite

9

3

18

6

24

8

x1

x2

x1 + 3x2 = 9

x1 + 3x2 = 18

x1 + 3x2 = 24

Isoquantes linéaireset parallèles

y x x 1 23

Page 91: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Productivité Marginale Physique

La productivité marginale de l’input i mesure le taux de variation de l’output maximal qu’entraîne une variation infinitésimale de l’input i, en gardant fixées les quantités des autres inputs.

Formellement,

),,( 1 nxxFy

ii x

FPM

Page 92: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Produit Marginal Physique

3/22

3/21

11 3

1xx

x

FPM

Par exemple si:3/2

23/1

121 ),( xxxxFy le PM1 est:

et le PM2 est:

.3

2 3/12

3/11

22

xxx

FPM

Page 93: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Produit Marginal PhysiqueLe produit marginal physique d’un input dépend du niveau utilisé des autres inputs. Par exemple avec:

3/22

3/211 3

1xxPM

3/21

3/23/211 3

48

3

1 xxPM

Alors que si x2 = 27 on a:

si x2 = 8,

MP x x1 12 3 2 3

12 31

327 3 / / / .

Page 94: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Produit Marginal Physique

Le produit marginal de l’input i est décroissant s’il diminue lorsque le niveau d’emploi du facteur augmente:

.02

2

iiii

i

x

y

x

y

xx

MP

Page 95: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Produit Marginal Physique

MP x x1 12 3

22 31

3 / / MP x x2 1

1/321/32

3

et

e.g. si y x x 11/3

22 3/ alors

Page 96: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Produit Marginal Physique

MP x x1 12 3

22 31

3 / / MP x x2 1

1/321/32

3

et

donc:MPx

x x1

115 3

22 32

90 / /

e.g. si y x x 11/3

22 3/ alors

Page 97: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Produit Marginal Physique

MP x x1 12 3

22 31

3 / / MP x x2 1

1/321/32

3

et

donc MPx

x x1

115 3

22 32

90 / /

MPx

x x2

211/3

24 32

90 / .

et

e.g. si y x x 11/3

22 3/ alors

Page 98: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Produit Marginal Physique

MP x x1 12 3

22 31

3 / / MP x x2 1

1/321/32

3

et

donc MPx

x x1

115 3

22 32

90 / /

MPx

x x2

211/3

24 32

90 / .

et

les deux produits marginaux sontdécroissants.

e.g. si y x x 11/3

22 3/ alors

Page 99: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Produit Marginal Physique

MP x x1 12 3

22 31

3 / / MP x x2 1

1/321/32

3

et

donc MPx

x x1

115 3

22 32

90 / /

MPx

x x2

211/3

24 32

90 / .

et

Loi des rendements décroissants: les produits marginaux de tous les facteurssont décroissants.

e.g. si y x x 11/3

22 3/ alors

Page 100: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelle

La notion de produit marginal concerne l’impact d’une variation du niveau d’emploi d’un seul input sur l’output produit.

Le concept de rendements d’échelle décrit l’impact d’une variation proportionnelle du niveau d’emploi de tous les inputs sur l’output produit.

Page 101: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelleSi, pour un niveau d’emploi (x1,…,xn) des n inputs,

),,,(),,,( 2121 nn xxxkFkxkxkxF alors la technologie décrite par lafonction de production F fait l’objet de rendements d’échelle constants.

Page 102: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelleSi, pour un niveau d’emploi (x1,…,xn) des n inputs,

),,,(),,,( 2121 nn xxxkFkxkxkxF alors la technologie décrite par lafonction de production F fait l’objet de rendements d’échelle constants.E.g. (k = 2) doubler tous les niveauxd’emploi d’inputs double le niveaud’output produit.

Page 103: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelle

y = F(x)

x’ Niveau d’input

Niveau d’output

y’

un input, un output

2x’

2y’

rendementsd’échelle constants

Page 104: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelleSi, pour un niveau d’emploi (x1,…,xn) des n inputs,

),,,(),,,( 2121 nn xxxkFkxkxkxF alors la technologie décrite par lafonction de production F fait l’objet de rendements d’échelle décroissants.

Page 105: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelleSi, pour un niveau d’emploi (x1,…,xn) des n inputs,

),,,(),,,( 2121 nn xxxkFkxkxkxF alors la technologie décrite par lafonction de production F fait l’objet de rendements d’échelle décroissants.E.g. (k = 2) doubler tous les niveauxd’emploi d’inputs fait moins que doubler le niveau d’output produit.

Page 106: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelle

y = F(x)

x’ Niveau d’input

Niveau d’Output

F(x’)

un input, un output

2x’

F(2x’)

2F(x’)

Rendements d’échelledécroissants

Page 107: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelleSi, pour un niveau d’emploi (x1,…,xn) des n inputs,

),,,(),,,( 2121 nn xxxkFkxkxkxF alors la technologie décrite par F fait l’objet de rendements d’échelle croissants.E.g. (k = 2) doubler tous les niveauxd’emploi d’inputs fait plus que doubler le niveau d’output produit.

Page 108: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelle

y = F(x)

x’ Niveau d’input

Niveau d’output

F(x’)

Un input, un output

2x’

F(2x’)

2F(x’)

Rendements d’échellecroissants

Page 109: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Les rendements d’échelle

Sont importants en économie. L’existence de rendements d’échelle

croissants encourage les firmes à devenir « grandes » (voire à absorber leurs concurrents)

Page 110: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelle

Comme pour le produit marginal physique, la notion de rendement d’échelle est une notion locale.

Les rendements d’échelle dont fait l’objet une technologie dépendent donc du niveau d’emploi d’inputs.

Une même technologie peut donc faire l’objet de différents rendements d’échelle suivant son niveau d’emploi de ses inputs.

Page 111: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelle

y = F(x)

Niveau d’input

Niveau d’output

Un input, un output

Rendements d’échelledécroissants

Rendements d’échelle croissants

Page 112: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de Rendements d’échelle

y a x a x a xn n 1 1 2 2 .

La fonction de production avec parfaitesubstituabilité est

Si on augmente proportionellement tous les niveaux d’input par k, on obtiendra la quantité d’output:

a kx a kx a kxn n1 1 2 2( ) ( ) ( )

Page 113: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de Rendements d’échelle

y a x a x a xn n 1 1 2 2 .

La fonction de production avec parfaitesubstituabilité est

Si on augmente proportionellement tous les niveaux d’input par k, on obtiendra la quantité d’output:

a kx a kx a kx

k a x a x a xn n

n n

1 1 2 2

1 1 2 2

( ) ( ) ( )

( )

Page 114: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de Rendements d’échelle

y a x a x a xn n 1 1 2 2 .

La fonction de production avec parfaitesubstituabilité est

Si on augmente proportionellement tous les niveaux d’input par k, on obtiendra la quantité d’output:

a kx a kx a kx

k a x a x a x

ky

n n

n n

1 1 2 2

1 1 2 2

( ) ( ) ( )

( )

.

Cette technologie fait donc l’objet de rendements d’échelle constants.

Page 115: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de rendements d’échelle

y a x a x a xn nmin{ , , , }.1 1 2 2

La fonction de production Léontieff:

L’augmentation proportionnelle de tous les niveaux d’input par k permet au mieuxla production du niveau d’output:

min{ ( ), ( ), , ( )}a kx a kx a kxn n1 1 2 2

Page 116: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de rendements d’échelle

y a x a x a xn nmin{ , , , }.1 1 2 2

La fonction de production Léontieff:

L’augmentation proportionnelle de tous les niveaux d’input par k permet au mieuxla production du niveau d’output:

min{ ( ), ( ), , ( )}

(min{ , , , })

a kx a kx a kx

k a x a x a xn n

n n

1 1 2 2

1 1 2 2

Page 117: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de rendements d’échelle

y a x a x a xn nmin{ , , , }.1 1 2 2

La fonction de production Léontieff:

L’augmentation proportionnelle de tous les niveaux d’input par k permet au mieuxla production du niveau d’output:

min{ ( ), ( ), , ( )}

(min{ , , , })

.

a kx a kx a kx

k a x a x a x

ky

n n

n n

1 1 2 2

1 1 2 2

La technologie Léontieff fait donc l’objetde rendements d’échelle constants.

Page 118: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de Rendements d’échelle

y x x xa anan 1 2

1 2 .La fonction de production Cobb-Douglas:

L’augmentation proportionnelle des niveauxd’input par k va conduire au niveau d’output:

( ) ( ) ( )kx kx kxa an

an1 2

1 2

Page 119: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de Rendements d’échelle

y x x xa anan 1 2

1 2 .La fonction de production Cobb-Douglas:

L’augmentation proportionnelle des niveauxd’input par k va conduire au niveau d’output:

nn

n

aaaaaa

an

aa

xxxkkk

kxkxkx

2121

21

1

21 )()()(

Page 120: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de Rendements d’échelle

y x x xa anan 1 2

1 2 .La fonction de production Cobb-Douglas:

L’augmentation proportionnelle des niveauxd’input par k va conduire au niveau d’output:

( ) ( ) ( )kx kx kx

k k k x x x

k x x x

a an

a

a a a a a a

a a a a ana

n

n n

n n

1 2

1 2

1 2

1 2 1 2

1 2 1 2

Page 121: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de Rendements d’échelle

y x x xa anan 1 2

1 2 .La fonction de production Cobb-Douglas:

L’augmentation proportionnelle des niveauxd’input par k va conduire au niveau d’output:

.

)()()(

1

2121

2121

21

21

21

21

yk

xxxk

xxxkkk

kxkxkx

n

nn

nn

n

aa

a

n

aaaaa

a

n

aaaaa

a

n

aa

Page 122: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de Rendements d’échelle

y x x xa anan 1 2

1 2 .La fonction de production Cobb-Douglas:

L’augmentation proportionnelle des niveauxd’input par k va conduire au niveau d’output:

( ) ( ) ( ) .kx kx kx k ya an

a a an n1 2

1 2 1

La technologie Cobb-Douglas fait donc l’objetde rendements d’échelle:constants si a1+ … + an = 1

Page 123: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de Rendements d’échelle

y x x xa anan 1 2

1 2 .La fonction de production Cobb-Douglas:

L’augmentation proportionnelle des niveauxd’input par k va conduire au niveau d’output:

( ) ( ) ( ) .kx kx kx k ya an

a a an n1 2

1 2 1

La technologie Cobb-Douglas fait donc l’objetde rendements d’échelle:constants si a1+ … + an = 1croissants si a1+ … + an > 1

Page 124: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de Rendements d’échelle

y x x xa anan 1 2

1 2 .La fonction de production Cobb-Douglas:

L’augmentation proportionnelle des niveauxd’input par k va conduire au niveau d’output:

( ) ( ) ( ) .kx kx kx k ya an

a a an n1 2

1 2 1

La technologie Cobb-Douglas fait donc l’objetde rendements d’échelle:constants si a1+ … + an = 1croissants si a1+ … + an > 1décroissants si a1+ … + an < 1.

Page 125: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Exemples de Rendements d’échelle

y x x xa anan 1 2

1 2 .La fonction de production Cobb-Douglas:

L’augmentation proportionnelle des niveauxd’input par k va conduire au niveau d’output:

( ) ( ) ( ) .kx kx kx k ya an

a a an n1 2

1 2 1

La technologie Cobb-Douglas fait donc l’objetde rendements d’échelle:constants si a1+ … + an = 1croissants si a1+ … + an > 1décroissants si a1+ … + an < 1.

Page 126: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelle

Q: Une technogie dont les produits marginaux physiques de tous ses inputs sont décroissants peut-elle avoir des rendements d’échelle croissants ?

Page 127: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Rendements d’échelle

Q: Une technogie dont les produits marginaux physiques de tous ses inputs sont décroissants peut-elle avoir des rendements d’échelle croissants ?

R: oui.E.g. .),( 3/2

23/2

121 xxxxF

Page 128: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Long-terme vs court-terme On distingue parfois l’entreprise suivant

qu’elle opère dans le long terme ou le court terme.

Long terme: horizon dans lequel la firme est supposée capable de modifier les quantités de tous les facteurs de production qu’elle utilise.

Court terme: horizon dans lequel certains inputs (bâtiments, machines, etc.) sont supposés disponibles dans des quantités fixées et non modifiables.

Page 129: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Long Terme Vs Court-terme

De quelle manière le rétrécissement au court terme de l’horizon affecte-t-il la technologie de la firme?

Supposons que la quantité de l’input 2 soit fixée dans le court terme.

L’nput 2 sera alors considéré comme un input fixe dans le court terme et l’input 1 comme l’input variable.

Page 130: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

Long-Terme vs Court-Termex2

x1y

Page 131: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x2

x1y

Long-Terme vs Court-Terme

Page 132: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x2

x1

y

Long-Terme vs Court-Terme

Page 133: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x2

x1

y

Long-Terme vs Court-Terme

Page 134: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x2

x1

y

Long-Terme vs Court-Terme

Page 135: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x2

x1

y

Long-Terme vs Court-Terme

Page 136: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x2

x1

y

Long-Terme vs Court-Terme

Page 137: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x2

x1

y

Long-Terme vs Court-Terme

Page 138: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x2

x1

y

Long-Terme vs Court-Terme

Page 139: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x2 x1

y

Long-Terme vs Court-Terme

Page 140: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

Long-Terme vs Court-Terme

Page 141: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

Long-Terme vs Court-Terme

Page 142: Chapitre 1 Théorie de la firme et de la production

x1

y

4 fonctions de production de court terme.

Long-Terme vs Court-Terme