Upload
vandiep
View
215
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière
Exercices
E1. On veut démontrer que lorsqu’on tourne un miroir M d’un angle , le rayon réfléchi est
dévié d’un angle 2. Pour y arriver, on dessine le trajet d’un rayon lumineux provenant
d’une direction fixe avant (1) et après (2) que le miroir ait subi une rotation d’un angle .
Dans les deux figures, on fait appel à la loi de la réflexion et à l’équation 4.1 du manuel
pour fixer la direction dans laquelle repart le rayon lumineux :
On note que le rayon réfléchi subit une déviation correspondant à ∆ = 1 − 2. Pour
calculer cette déviation on rappelle que, dans la première figure, 1 = 21. De plus, si on
compare les deux figures, on observe que 2 = 1− , ce qui permet d’établir une valeur
pour 2 :
2 = 22 = 2 (1 − ) = 21 − 2 = 1 − 2Et alors,
1 − 2 = 2 =⇒ ∆ = 2 =⇒ CQFD
E2. Soit le montage suivant, composé de deux miroirs M1 et M2 disposés perpendiculaire-
ment :
Afin d’établir que les rayons incident et dévié sont parallèles et de sens opposés, on doit
démontrer que = Comme
70 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière v5
© ERPI, tous droits réservés.
= 2 = 180◦ − 90◦ − 1 = 90
◦ − 1 =⇒ = =⇒ CQFD
E3. Deux des tracés sont obtenus par réflexion directe (1, 2), deux autres par réflexion sur
les deux miroirs (3, 4) et le dernier par une triple réflexion (5). Dans ce dernier cas, les
trois réflexions sont rapprochées et il est impossible de les dessiner correctement :
E4. Pour trouver de quel angle s’écartent les rayons incidents, on fait varier l’angle
entre les deux miroirs auxquels sont équivalents les côtés du prisme. On pose d’abord
que = 0◦ de sorte que les rayons incidents effleurent les miroirs sans être déviés de
la verticale ( = 0◦) Selon l’exercice 1, lorsque l’un des miroirs est ensuite tourné d’un
angle 2 0◦ le rayon réfléchi est dévié du double, soit Puisque les côtés du prisme sont
disposés symétriquement de part et d’autre de la verticale, chacun étant tourné de 2 les
rayons incidents s’écartent donc, après les réflexions, d’un angle = 2 =⇒ CQFD
E5. On considère trois miroirs perpendiculaires deux à deux, ce qui constitue la cellule élé-
mentaire d’un cataphote. On choisit un système d’axes tel que les miroirs sont disposés
selon les plans et Un rayon lumineux incident de direction quelconque est
décrit par −→r i = −→i +
−→j +
−→k
Quand ce rayon atteint le premier miroir et s’y réfléchit, l’une des composantes de sa direc-
tion est perpendiculaire au plan du miroir et change de signe à cause du changement dans
la direction de propagation de la lumière. Les deux autres composantes changent de signe
à cause de la réflexion. Comme le rayon lumineux se réfléchit sur les trois miroirs, le chan-
v5 Ondes, opt. et physique moderne, Chapitre 4 : Réflex. et réfrac. de la lumière 71
© ERPI, tous droits réservés.
gement de signe a lieu trois fois. De sorte qu’après trois réflexions, la direction du rayon
réfléchi devient −→r f = −−→i −
−→j −
−→k ce qui implique que −→r i = −−→r f =⇒ CQFD
E6. (a) Au moyen de l’équation 4.4, on établit le rapport entre les deux longueurs d’onde et les
deux valeurs d’indice, ce qui donne
12=
0102
= 21
=⇒ 2 =112
=133(450×10−9)(400×10−9) = 150
(b) Avec l’équation 4.2, on obtient
2 =2=⇒ 2 =
2= 3×108
150= 200× 108 m/s
E7. On calcule l’angle d’incidence 1 avec l’équation 4.3 :
1 sin 1 = 2 sin 2 =⇒ 1 = arcsin³2 sin 2
1
´= arcsin
³14 sin(32◦)
1
´= 479◦
Comme on peut s’en rendre compte en combinant les figures 4.5 et 4.11 du manuel, l’angle
entre les rayons réfléchi et réfracté correspond à
=¡90◦ − 01
¢+ (90◦ − 2) = (90
◦ − 1) + (90◦ − 2) =⇒ = 180◦ − 1 − 2 (i)
Si on insère les valeurs d’angle, on obtient
= 180◦ − 479◦ − 32◦ = 100◦
E8. L’équation (i) de l’exercice 7 établit un lien entre l’angle de déviation l’angle d’incidence
1 et l’angle de réfraction 2 Pour = 90◦ cette équation donne
90◦ = 180◦ − 1 − 2 =⇒ 2 = 90◦ − 1
Avec l’équation 4.3 et l’identité trigonométrique sin (−) = sin cos − cos sin,on obtient
1 sin 1 = 2 sin 2 = 2 sin (90◦ − 1) = 2 cos 1 =⇒ tan 1 =
21= 152
1=⇒
1 = 567◦
E9. La figure qui suit montre le trajet du rayon lumineux entre sa source et l’observateur qui
se trouve dans la barque :
La distance parcourue dans l’eau par le rayon indicent à 1 = 30◦ est 1 et elle dépend de
la profondeur, ∆1 = 3 m. Comme 1 =∆1cos 1
on calcule la première contribution ∆1 à
72 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière v5
© ERPI, tous droits réservés.
la distance horizontale qui sépare la source de l’observateur :
∆1 = 1 sin 1 =³
∆1cos 1
´sin 1 = ∆1 tan 1 = 3 tan(30
◦) = 173 m
On calcule l’angle de réfraction 2 avec l’équation 4.3 :
1 sin 1 = 2 sin 2 =⇒ 2 = arcsin³1 sin 1
2
´= arcsin
³133 sin(30◦)
1
´= 417◦
La deuxième contribution ∆2 à la distance horizontale se calcule de la même manière
que ∆1 :
∆2 = ∆2 tan 2 = (1) tan (417◦) = 089 m
Finalement, la distance horizontale totale est
∆ = ∆1 +∆2 = 173 + 089 = 262 m
E10. Dans le logiciel Maple, on crée un ensemble pour le sinus des valeurs d’angles fournies.
Cet ensemble de valeurs (sin sin ) est ensuite porté en graphique :
restart;
data:=[[.139, .173], [.267, .342], [.382, .500], [.484, .642], [.573, .766], [.649, .866],
[.713, .939], [.766, .984]];
with(plots):
pointplot(data);
Le graphe montre un alignement des points selon une droite. Au moyen de l’équation
4.3, on constate que sin = eau sin La pente de la droite correspond donc à l’indice
de réfraction de l’eau. Pour obtenir la pente de cette droite, on charge la librairie "Cur-
veFitting" et on lance la commande qui permet d’effectuer une régression linéaire des
données :
with(CurveFitting):
LeastSquares(data, x);
Selon ces résultats, l’indice de réfraction de l’eau possède une valeur approximative de
≈ 132 .E11. Un rayon incident à angle sur une plaque de verre est dévié latéralement d’une distance
On reprend la figure 4.58 du manuel et on y ajoute quelques détails :
v5 Ondes, opt. et physique moderne, Chapitre 4 : Réflex. et réfrac. de la lumière 73
© ERPI, tous droits réservés.
Selon la figure, = cos
que l’on insère dans
= sin ( − ) =⇒ = sin(−)cos
=⇒ CQFD
E12. On insère les données de l’énoncé dans l’équation 4.5 et on trouve
i sin c = a =⇒ i =asin c
= 133sin(68◦) = 143
Avec l’équation 4.2, on obtient
i =i=⇒ i =
i= 3×108
143= 210× 108 m/s
E13. On insère les données de l’énoncé dans l’équation 4.5 et on trouve
i sin c = a =⇒ c = arcsin³ai
´= arcsin
³1133
´= 488◦
Si la profondeur est de ∆ = 2 m, le rayon du cercle qui délimite la zone sans réflexion
totale interne est déterminé par la composante ∆ du trajet lumineux projeté à la surface
de l’eau. Si on utilise la portion de la figure de la solution de l’exercice 9 qui montre le
trajet sous l’eau, on note que
tan c =∆∆
=⇒ = ∆ = ∆ tan c = 2 tan (488◦) = 228 m
E14. (a) Si l’indice de réfraction du milieu inconnu est supérieur à celui de l’hémisphère transparent
(2 1), tout rayon lumineux, quelle que soit la valeur de , sera réfléchi et réfracté à
l’interface entre les deux milieux. Il n’existe alors aucune manière simple de déterminer
2, il faut procéder à la mesure des angles d’incidence et de réfraction.
Toutefois, si 2 1 , la situation est différente. Lorsqu’un rayon se propageant selon
l’axe de l’hémisphère ( = 0◦) arrive à l’interface, il est réfléchi et réfracté. Pour toute
valeur non-nulle de , l’angle du rayon réfracté sera toujours supérieur à . En augmentant
la valeur de , on atteint la situation critique pour laquelle il se produit réflexion totale
interne. Ainsi, la valeur de 2 peut être obtenue lorsqu’on observe ce phénomène en ne
mesurant que la valeur de l’angle d’incidence .
(b) Si la situation décrite au paragraphe précédent se produit, on a = c . Dans l’équation
74 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière v5
© ERPI, tous droits réservés.
4.5, i = 1 et a = 2 de sorte que
i sin c = a =⇒ 2 = 1 sin
E15. On insère les données dans l’équation 4.5, ce qui donne l’angle critique pour l’interface
entre la fibre et l’air :
i sin c = a =⇒ c = arcsin³ai
´= arcsin
³115
´= 418◦
On considère l’angle d’incidence le plus élevé à l’entrée dans la fibre, soit 1 = 90◦ On
calcule l’angle du rayon réfracté au moyen de l’équation 4.3 :
1 sin 1 = 2 sin 2 =⇒ 2 = arcsin³1 sin 1
2
´= arcsin
³1 sin(90◦)
15
´= 418◦
Sur la paroi de la fibre, le rayon fera un angle = 90◦ − 2 = 90◦ − 418◦ = 482◦
Comme c pour ce cas et pour toute autre valeur de 1 on conclut qu’il y aura
réflexion totale interne pour toutes les valeurs d’angle d’incidence 1 =⇒ CQFD
E16. On reprend la figure 4.60 du manuel et on y dessine le trajet du rayon lumineux jusqu’à
sa sortie, sur la face inférieure :
La géométrie de la figure permet d’affirmer que = = 30◦ On calcule ensuite l’angle
du rayon lumineux à la sortie au moyen de l’équation 4.3 :
1 sin 1 = 2 sin 2 =⇒ (15) sin = sin =⇒ = arcsin ((15) sin (30◦)) = 486◦ par rapport à la verticale
E17. Pour un prisme dont l’angle au sommet est de = 60◦ l’angle minimal de déviation
est de min = 41◦ On calcule l’indice de réfraction du prisme au moyen de l’équation
obtenue à l’exemple 4.7 du manuel, ce qui donne
=sin
µ+min2
¶sin
µ2
¶ =sin
µ60◦+41◦
2
¶sin
µ60◦2
¶ = 154
Avec l’équation 4.2, on obtient
v5 Ondes, opt. et physique moderne, Chapitre 4 : Réflex. et réfrac. de la lumière 75
© ERPI, tous droits réservés.
= =⇒ =
= 3×108
154= 194× 108 m/s
E18. L’équation 4.3 appliquée à l’interface gauche du prisme de la figure 4.29 du manuel
permet d’écrire que eau sin = prisme sin Toutefois, comme on traite le cas de la
déviation minimale, on montre à l’exemple 4.7 que = min2+ et que =
2 Dès lors,
avec = 60◦ l’équation 4.3 s’écrit
eau sin³min+2
´= prisme sin
³2
´=⇒ sin
³min+2
´=
prism eeau
sin³2
´=⇒
min+2
= arcsin³prism eeau
sin³2
´´=⇒
min = 2arcsin³prismeeau
sin³2
´´− = 2arcsin
³16133
(05)´− 60◦ = 140◦
E19. On reprend la figure 4.62 du manuel et on y dessine le trajet des rayons lumineux après
qu’ils ont pénétré dans le prisme, ce qui donne
Les rayons sont intervertis, le montage peut donc servir à inverser une image .
E20. On calcule le pouvoir dispersif d à partir de l’équation de la donnée :
d =B−RJ−1 = 1633−1611
1620−1 = 00355
E21. On constate, à la figure 4.63 du manuel, que le rayon lumineux frappe les deux parois
intérieures du prisme à un angle de 45◦
(a) On trouve la valeur minimale de l’indice de réfraction du prisme en posant que c = 45◦
dans l’équation 4.5, où a = 1 :
i sin c = a =⇒ i =asin c
= 1sin(45◦) = 141
(b) On reprend le même calcul avec a = 133 :
i =asin c
= 133sin(45◦) = 188
E22. L’équation 4.3 appliquée à l’interface gauche du prisme de la figure 4.29 du manuel permet
d’écrire que eau sin = prisme sin Toutefois, comme on traite le cas de la déviation
minimale, on montre à l’exemple 4.7 que = 2 Dès lors, avec = 60◦ l’équation 4.3
s’écrit
76 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière v5
© ERPI, tous droits réservés.
air sin = prisme sin =⇒ sin = prisme sin³2
´=⇒ = arcsin
³prisme sin
³2
´´=⇒
= arcsin ((16) sin (30◦)) = 531◦
E23. La figure qui suit définit les angles et montre le trajet du rayon lumineux à travers le
prisme :
Avec = 45◦ on calcule l’angle de réfraction sur la première face au moyen de l’équation
4.3 :
air sin = prisme sin =⇒ sin = sin prism e
=⇒ = arcsin
³sin
prism e
´=arcsin
³sin(45◦)15
´= 281◦
Selon la figure qui précède, l’angle d’incidence sur la deuxième face est de − = 319◦
Toujours avec l’équation 4.3, on calcule le deuxième angle de réfraction :
prisme sin (− ) = air sin =⇒ = arcsin (prisme sin (− )) =⇒ = arcsin ((15) sin (319◦)) = 524◦
Le rayon lumineux subit une première déviation qui correspond à un angle − et une
seconde déviation de − (− ) La déviation totale est donc de
= (− ) + (− (− )) = (45◦ − 281◦) + (524◦ − 319◦) = 374◦
E24. Pour les petits angles, on a sin ≈ On suppose que le rayon incident frappe la face
gauche du prisme avec un angle qui se rapproche de la normale à cette face. L’équation
4.3 donne alors
air sin = prisme sin =⇒ = (i)
On voit, dans la figure de l’exercice précédent, que l’angle d’incidence sur la deuxième
face est de − Toujours avec l’équation 4.3, si est le deuxième angle de réfraction et
que tous les angles sont petits, on note que
prisme sin (− ) = air sin =⇒ = (− ) (ii)
Toujours selon l’exercice 23, la déviation totale est donnée par = (− )+(− (− ))
Si on insère les équations (i) et (ii) dans cette équation, on obtient
v5 Ondes, opt. et physique moderne, Chapitre 4 : Réflex. et réfrac. de la lumière 77
© ERPI, tous droits réservés.
= ( − ) + ( (− )− (− )) =⇒ = (− 1) =⇒ CQFD
E25. La figure qui suit définit les angles et montre le trajet du rayon lumineux dans le cas
critique :
Comme + = 90◦ on note que cos = sin Ainsi, si on applique l’équation 4.3 à la
première face du prisme, on obtient
air sin = prisme sin =⇒ cos = prisme sin (i)
Comme on peut le constater pour le triangle formé par et c la relation entre les angles
est
180◦ − − c = 180◦ − =⇒ = − c (ii)
Si on insère le résultat (ii) dans l’équation (i), on obtient
cos = prisme sin (− c) =⇒ CQFD
E26. On donne = 40 cm, donc = 2= 20 cm.
(a) Avec = 15 cm dans l’équation 4.8, on obtient
1+ 1
= 1
=⇒ =
³1− 1
´−1=¡
120 cm
− 115 cm
¢−1=⇒ = −600 cm
On calcule le grandissement linéaire avec l’équation 4.9 :
= − = −−60 cm
15 cm=⇒ = 400
Le tracé de deux des rayons principaux donne
(b) Avec = 60 cm dans l’équation 4.8, on obtient
78 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière v5
© ERPI, tous droits réservés.
1+ 1
= 1
=⇒ =
³1− 1
´−1=¡
120 cm
− 160 cm
¢−1=⇒ = 300 cm
On calcule le grandissement linéaire avec l’équation 4.9 :
= − = −30 cm
60 cm=⇒ = −0500
Le tracé de deux des rayons principaux donne
E27. On donne = −40 cm, donc = 2= −20 cm.
(a) Avec = 15 cm dans l’équation 4.8, on obtient
1+ 1
= 1
=⇒ =
³1− 1
´−1=³
1−20 cm − 1
15 cm
´−1=⇒ = −857 cm
On calcule le grandissement linéaire avec l’équation 4.9 :
= − = −−857 cm
15 cm=⇒ = 0571
Le tracé de deux des rayons principaux donne
(b) Avec = 40 m dans l’équation 4.8, on obtient
1+ 1
= 1
=⇒ =
³1− 1
´−1=³
1−20 cm − 1
40 cm
´−1=⇒ = −133 cm
On calcule le grandissement linéaire avec l’équation 4.9 :
= − = −−133 cm
40 cm=⇒ = 0333
Le tracé de deux des rayons principaux donne
v5 Ondes, opt. et physique moderne, Chapitre 4 : Réflex. et réfrac. de la lumière 79
© ERPI, tous droits réservés.
E28. On donne = 40 cm, O = 2 cm et I = 36 cm. Selon l’équation 4.9, le grandissement
linéaire est
= IO= 36 cm
2 cm= 18
(a) Un miroir convexe produit toujours une image plus petite que l’objet, donc il s’agit d’un
miroir concave .
(b) On calcule directement au moyen de l’équation 4.9 :
= − =⇒ = − = − (18) (40 cm) = −720 cm
(c) On calcule directement au moyen de l’équation 4.8 :
1= 1
+ 1
= 1
40 cm+ 1−720 cm =⇒ = 900 cm
E29. On donne = 60 cm et |I| = 04O. Comme l’image est réelle, 0 donc 0 ou
encore = −04. La valeur du grandissement linéaire étant connue, on peut calculer laposition de l’image :
= − =⇒ = − = − (−04) (60 cm) = 24 cm
On calcule ensuite le rayon de courbure en combinant les équations 4.7 et 4.8 :
2= 1
+ 1
= 1
60 cm+ 1
240 cm=⇒ = 343 cm
E30. On donne = 30 cm et |I| = 25O(a) Si l’image est droite, on a 0 ou encore = 25 et l’équation 4.9 s’écrit
= − =⇒ = −25On insère ensuite cette relation dans l’équation 4.8 :
1= 1
+ 1
= 1
+ 1−25 =
1(06) =⇒ = (06) = (06) (30 cm) = 180 cm
Le tracé de deux des rayons principaux donne
80 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière v5
© ERPI, tous droits réservés.
(b) Si l’image est renversée, on a 0 ou encore = −25 et l’équation 4.9 s’écrit = − =⇒ = 25
On insère ensuite cette relation dans l’équation 4.8 :
1= 1
+ 1
= 1
+ 1
25= 1
(14) =⇒ = (14) = (14) (30 cm) = 420 cm
Le tracé de deux des rayons principaux donne
E31. On donne = −30 cm et = 04 L’équation 4.9 permet d’écrire que
= − =⇒ = −04On insère ensuite cette relation dans l’équation 4.8 :
1= 1
+ 1
= 1
+ 1−04 =
1(−15) =⇒ = (−15) = (−15) (−30 cm) = 450 cm
E32. On donne = 22 cm et = −32 On peut calculer la position de l’image avec l’équation4.9 :
= − =⇒ = − = − (−32) (22 cm) = 704 cm
On insère ensuite ces valeurs dans l’équation 4.8 :
1= 1
+ 1
= 1
22 cm+ 1704 cm
=⇒ = 168 cm
Le tracé de deux des rayons principaux donne
v5 Ondes, opt. et physique moderne, Chapitre 4 : Réflex. et réfrac. de la lumière 81
© ERPI, tous droits réservés.
E33. On donne = −16 cm, donc = 2= −8 cm, et = 0333
(a) L’équation 4.9 permet d’écrire que
= − =⇒ = −0333On insère ensuite cette relation dans l’équation 4.8 :
1= 1
+ 1
= 1
+ 1−0333 =
1(−200) =⇒ = (−200) = (−200) (−8 cm) = 160 cm
(b) On reprend l’équation 4.9, ce qui donne
= − =⇒ = −0333 (160 cm) = −533 cmE34. On donne = 32 cm et = 04
(a) On peut calculer la position de l’image avec l’équation 4.9 :
= − =⇒ = − = − (04) (32 cm) = −128 cm
(b) On insère ensuite les valeurs obtenues en (a) dans l’équation 4.8 :
1= 1
+ 1
= 1
32 cm+ 1−128 cm =⇒ = −213 cm
E35. On donne = 20 cm et |I| = 14OSi l’image est inversée, on a 0 ou encore = −14 et l’équation 4.9 permet decalculer la position de l’image :
= − =⇒ = − (−14) (20 cm) = 28 cmOn insère ensuite ces valeurs dans l’équation 4.8 et on trouve la première valeur de la
distance focale :
11= 1
+ 1
= 1
20 cm+ 1
28 cm=⇒ 1 = 117 cm
Si l’image est droite, on a 0 ou encore = 14 et l’équation 4.9 permet de calculer
l’autre position de l’image :
= − =⇒ = − (14) (20 cm) = −28 cmOn insère ensuite ces valeurs dans l’équation 4.8 et on trouve la seconde valeur de la
82 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière v5
© ERPI, tous droits réservés.
distance focale :
11= 1
+ 1
= 1
20 cm+ 1−28 cm =⇒ 1 = 700 cm
E36. On donne = 60 cm et 0
(a) Si 0 et que |I| = 06O, on a = −06, et l’équation 4.9 permet de calculer laposition de l’image :
= − =⇒ = − (−06) (60 cm) = 360 cmOn calcule ensuite le rayon de courbure en combinant les équations 4.7 et 4.8 :
2= 1
+ 1
= 1
60 cm+ 1
360 cm=⇒ = 450 cm
(b) Si 0 et que |I| = 125O, on a = −125, et l’équation 4.9 permet de calculer laposition de l’image :
= − =⇒ = − (−125) (60 cm) = 750 cmOn calcule ensuite le rayon de courbure en combinant les équations 4.7 et 4.8 :
2= 1
+ 1
= 1
60 cm+ 1
750 cm=⇒ = 667 cm
(c) Si 0 et que |I| = 180O, on a = 180, et l’équation 4.9 permet de calculer la
position de l’image :
= − =⇒ = − (180) (60 cm) = −108 cmOn calcule ensuite le rayon de courbure en combinant les équations 4.7 et 4.8 :
2= 1
+ 1
= 1
60 cm+ 1−108 cm =⇒ = 270 cm
E37. Bien qu’il s’agisse ici d’un miroir et non d’une lentille, cette situation est similaire à celle
que décrit la figure 5.30 du manuel et qui traite de l’image formée par les télescopes. Si
l’objet se trouve loin du miroir, la lumière en provenance de tous ses points forment des
familles de rayons quasi parallèles entre eux. Pour chaque point et en particulier pour
celui qui se trouve au sommet de l’objet, ces rayons convergent au foyer du miroir, à une
certaine distance au-dessous de l’axe optique, et l’image réelle y apparaît, comme dans
cette figure :
v5 Ondes, opt. et physique moderne, Chapitre 4 : Réflex. et réfrac. de la lumière 83
© ERPI, tous droits réservés.
(a) Comme on peut s’en rendre compte en examinant le rayon lumineux qui frappe le centre
du miroir, l’angle que sous-tend l’image par rapport au miroir est le même que celui que
sous-tend l’objet (O = 2) situé à une distance du miroir. Dès lors, comme tan =|I |
et tan = O= 2
on arrive à
|I |= 2
=⇒ |I| = 2
=⇒ CQFD
(b) On donne = 168 m et = 174× 106 m. Comme la distance Terre-Lune correspond à = 384× 108 m, on obtient
|I| = 2=
2(174×106)(168)384×108 = 152 cm
E38. Le délai en temps ∆ nécessaire à la lumière pour parcourir une distance équivaut à
∆ = , où = 300× 108 m/s.
(a) Pour = 384× 108 m, on obtient ∆ = = 384×108
300×108 = 128 s
(b) Pour = 15× 1011 m, on obtient ∆ = = 15×1011
300×108 = 500 s = 833 min
E39. (a) Une année-lumière (a.l.) correspond à la distance que franchit la lumière durant 1 an :
= ∆ =¡2998× 108 m/s¢ (1 an)× ³36524 j
1 an
´×³86400 s1 j
´= 946× 1015 m
(b) En années-lumière, la distance Terre-Soleil correspond à
=¡15× 1011 m¢× ³ 1 a.l.
946×1015 m´= 159× 10−5 a.l.
E40. Selon la méthode Römer, on calcule la vitesse de la lumière en faisant le rapport entre
le rayon de l’orbite terrestre (T) et la moitié du délai (∆orb = 22 min) de variation des
éclipses, ce qui donne
= T12∆orb
= 15×101112(22 min)
= 227× 108 m/s
E41. Dans l’expérience de Michelson, le temps requis pour un tour complet avec = 35 km
84 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière v5
© ERPI, tous droits réservés.
est
∆ = 2=
2(35×104)3×108 = 233× 10−4 s
Le prisme doit effectuer 18tour pendant la durée ∆ ce qui donne la fréquence
= 18
¡1∆
¢= 536 tr/s
E42. Dans l’expérience de Fizeau, une roue ayant 360 dents doit effectuer 1360
tour en
∆ = 2=
2(4×103)3×108 = 267× 10−5 s
La fréquence de rotation est alors de
= 1360
¡1∆
¢= 104 tours/s
E43. 1 sin 1 = 2 sin 2 = 3 sin 3 =⇒ (1) sin (30◦) = (133) sin 2 = (15) sin 3 =⇒3 = 195
◦ =⇒ ∆ = 105◦
E44. sin (45◦) = (15) sin 2 =⇒ = 1306 =⇒ = = 230× 108 m/s
E45. On calcule d’abord l’angle eau-V que forme le rayon lumineux par rapport à la verticale,
dans l’eau :
sin (75◦) = (133) sin eau-V =⇒ eau-V = arcsin³sin(75◦)133
´= 4657◦
Comme le vase est cylindrique, toute normale à la paroi est perpendiculaire à celle de la
surface et ce même rayon forme un angle eau-P = 90◦ − eau-V = 4343
◦ par rapport à la
normale à la paroi.
La lumière traverse alors les deux interfaces qui la conduise dans le verre, puis l’air.
Comme ces deux interfaces sont parallèles, on peut omettre le calcul dans le verre et
obtenir directement la valeur de l’angle apparaissant à la figure 4.66 du manuel :
(133) sin eau-P = (1) sin air =⇒ air = arcsin ((133) sin (4343◦)) = 661◦
E46. sin (60◦) = 1 =⇒ = 115
E47. L’angle de réfraction dans la lame de verre est calculé à partir de l’équation 4.3. On
donne 400 nm = 166 et 700 nm = 161, de sorte qu’avec sin (40◦) = sin , on calcule
400 nm = 2278◦ et 700 nm = 2353◦, l’angle que font chacun des deux rayons par rapport
à la normale après leur entrée dans la lame de verre.
Chacun des deux rayons touche la deuxième face à une distance de la première normale
qui est donnée par
400 nm = (24) tan 400 nm = 10078 cm ou 700 nm = (24) tan 700 nm = 10450 cm
La distance entre les deux rayons mesurée sur la deuxième face est donc
v5 Ondes, opt. et physique moderne, Chapitre 4 : Réflex. et réfrac. de la lumière 85
© ERPI, tous droits réservés.
∆ = 700 nm − 400 nm = 00372 cm.
∆ correspond à l’hypothénuse du triangle qui contient la distance perpendiculaire
entre les deux rayons sortants, telle qu’elle apparaît dans la figure 4.58. On calcule cette
distance gràce à
= ∆ sin (50◦) = 00285 cm
E48. sin (45◦) (155) sin =⇒ = 271◦ et 0 = 45◦ − 271◦ = 179◦ =⇒(155) sin (179◦) = sin =⇒ = 285◦
E49. Au moyen de la figure 4.29, on obtient
sin = (161) sin (15◦) =⇒ = 246◦ =⇒ = 2 (− ) = 193◦
E50. On utilise la technique des miroirs virtuels pour prolonger les miroirs réels M1 et M2
De cette façon, on arrive à former toutes les images possibles en les disposant à distance
égale de part et d’autre des miroirs. On trouve les premières images I1 et I2 puis les
images de ces images, respectivement I3 et I4 et finalement I5, qui est à la fois l’image
de I4 et de I3 :
Pour un angle de séparation = 60◦ entre les miroirs, on observe qu’il y a en effet¡360◦
¢− 1 = 5 images produites. Cette relation se vérifie pour d’autres valeurs d’angle
E51. On utilise la technique des miroirs virtuels. De cette façon, on arrive à former toutes
les images possibles en les disposant à distance égale de part et d’autre des miroirs. On
86 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière v5
© ERPI, tous droits réservés.
trouve les premières images I1 et I2 puis les images de ces images, respectivement I3 et
I4 :
E52. = − = 3 =⇒ = −3 Avec 1
+ 1
= 1
36 cm=⇒
1− 13= 1
36 cm=⇒ = 240 cm
E53. = − = 1
3=⇒ = −
3 Avec 1
+ 1
= − 1
24 cm=⇒
1− 3
= − 1
24 cm=⇒ = 480 cm
E54. = − = 4 =⇒ = −4 Avec 1
+ 1
= 1
=⇒ = 240 cm
E55. 110 cm
+ 1−14 cm =
1=⇒ = 35 cm =⇒
120 cm
+ 1= 1
35 cm=⇒ = −476 cm et = 234
L’image est virtuelle .
E56. 127 cm
+ 1159 cm
= 1=⇒ = 10 cm =⇒ 1
15 cm+ 1
= 1
10 cm=⇒ = 300 cm
E57. = tan (052◦) =⇒ = tan (052◦) = 726× 10−4 m
E58. (a) 1+ 1−60 cm =
160 cm
=⇒ = 300 cm
(b) = − = 200
Problèmes
P1. En vertu de la loi de Snell-Descartes, on a pour = 10 cm, = 133 et r = 5◦ :
sin r = sin i =⇒ sin (5◦) = (133) sin i =⇒ i = 376◦
v5 Ondes, opt. et physique moderne, Chapitre 4 : Réflex. et réfrac. de la lumière 87
© ERPI, tous droits réservés.
Pour trouver la profondeur apparente on observe géométriquement que = cos i et
= sin i =⇒ = tan i
= tan r =⇒ = tan r
= tan itan r
=⇒ = 751 cm
P2. On cherche la hauteur d’eau dans la piscine afin que l’image de la pièce parvienne à
l’observateur. La géométrie du problème est alors déterminée par la position de ce dernier :
tan = 42= 2 =⇒ = 634◦ et (133) sin = sin =⇒ = 423◦
On observe, au niveau de l’interface entre l’eau et l’air, que
tan = 4−25− = 2 =⇒ 4− = 5− 2 et
= tan = tan (423◦) = 0909 =⇒
4− 0909 = 5− 2 =⇒ (2− 0909) = 1 =⇒ = 0916 m
P3. Un rayon incident à angle sur une plaque de verre est dévié latéralement d’une distance
:
88 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière v5
© ERPI, tous droits réservés.
On établit directement au moyen de cette figure la relation entre et :
= sin ( − ) où = cos
=⇒ = cos
sin ( − )
où la relation entre et correspond à la loi de Snell-Descartes, qui s’écrit avec la
condition « est petit » selon les approximations suivantes :
sin = sin avec sin ≈ =⇒ = pour et en radians
La condition « est petit » implique de plus que est petit aussi
(car sin = 1sin sin ), donc
= cos
≈ =⇒ ≈ ( − ) = ¡1 + 1
¢=⇒ =
¡−1
¢=⇒ CQFD
P4. On considère une plaque de verre d’épaisseur = 24 cm et les indices de réfraction pour
les lumières rouge et bleu, R = 158 et B = 162
(a) L’angle entre les rayons réfractés dans la plaque pour un angle d’incidence = 30◦ est
R sinR = sin (30◦) =⇒ (158) sinR = 05 =⇒ R = 184487
◦ et
(162) sinB = 05 =⇒ B = 179774◦ =⇒ ∆ = 0471◦
(b) On utilise l’équation obtenue à l’exercice 11 et on obtient, avec , R et B
= sin(−)cos
=⇒ R = 05066 cm et B = 05256 cm =⇒ ∆ = 0190 mm
P5. Dans le logiciel Maple, on définit l’expression de la loi de Snell-Descartes pour 1 = 133
et 2 = 1, et dans laquelle on isole l’angle de réfraction. L’équation est modifiée pour
que les angles soit fournis et calculés en degrés :
restart;
eq:=n*sin(i*Pi/180)=sin(r*Pi/180);
r:=solve(eq,r);
n:=1.33;
i:=2;
evalf(r);
On calcule ensuite les angles de réfraction et 0 pour les angles d’incidence et + 2◦
v5 Ondes, opt. et physique moderne, Chapitre 4 : Réflex. et réfrac. de la lumière 89
© ERPI, tous droits réservés.
du tableau ci-dessous. On obtient
0◦ 10◦ 20◦ 30◦ 40◦ 45◦
0◦ 1335◦ 2706◦ 4168◦ 5875◦ 7013◦
0 266◦ 1605◦ 2988◦ 4481◦ 6287◦ 7658◦
Ce qui donne la figure qui suit si on trace les rayons réfractés en les prolongeant vers
l’arrière de façon à déterminer les profondeurs apparentes aux points d’intersection. La
courbe ainsi définie par les points-images est appelée caustique. Partant de la verticale
au-dessus de l’eau, un observateur qui se déplace verra la position apparente de l’objet
immergé se déplacer le long de la caustique.
P6. Considérant que l’équation des miroirs est l’expression d’une fonction (), on calcule la
dérivée de cette équation par rapport à la variable indépendante :
³1
´+
³1
´=
³1
´=⇒ −
³1
´2−³1
´2= 0 =⇒
= − 2
2=⇒ CQFD
P7. On utilise le résultat de l’exercice 11 où l’on développe le sinus d’une différence :
= sin(−)cos
= cos
(sin cos− cos sin) = ¡sin − cos sin
cos
¢Avec les relations sin = sin et cos2 =
¡1− sin2 ¢, on obtient directement
= sin
⎛⎝1− cos
r1− sin
2 2
⎞⎠ =⇒ = sin
µ1− cos √
2−sin2
¶=⇒ CQFD
P8. Entre les deux milieux d’indices et 0 la réflexion totale interne survient dans le
cylindre pour un angle d’incidence supérieur ou égal à c Cet angle d’incidence c est
complémentaire à l’angle , qui est lui-même lié à l’angle d’incidence par la réfraction
initiale à l’interface entre les milieux d’indices 0 et .
90 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière v5
© ERPI, tous droits réservés.
Pour la réflexion totale interne à l’interface ( 0) on a sin c = 0.
Pour la réfraction initiale à l’interface (0 ) on a 0 sin = sin.
Or, = 90◦ − c =⇒ 0 sin = sin (90◦ − c) = cos c
(a) Avec les relations sin c = 0 et cos2 c =¡1− sin2 c
¢, on obtient directement
cos c =p1− sin2 c et sin c = 0
=⇒ cos c =
r1−
³0
´2=⇒
0 sin = cos c =
r1−
³0
´2=⇒ 0 sin =
√2 − 02 =⇒ CQFD
(b) Le cas particulier d’une fibre optique entourée d’air donne
sin = sin = cos c = p1− sin2 c =
q1− 1
2=⇒ sin =
√2 − 1
P9. Le principe de Fermat appliqué à la réflexion sur un miroir stipule que la lumière em-
prunte le chemin optique qui minimise le temps de parcours entre deux points et On
paramétrise tous les chemins optiques possibles avec un point d’incidence repéré par la
variable sur le miroir. On cherche ensuite l’expression du temps de parcours en termes
de et , et il s’agit de montrer que le temps minimal correspond à la loi de réflexion,
1 = 2
(a) L’expression du temps de parcours est
= 1+ 2
=⇒ =
√2+2
+
√(−)2+2
=⇒ CQFD
(b) Avec la condition d’un délai minimal et au moyen de la figure 4.73, on trouve
= 0 =⇒
= √
2−2 −−√
(−)2+2= 0 =⇒
sin 1 − sin 2 = 0 =⇒ sin 1 = sin 2 =⇒ 1 = 2 =⇒ CQFD
P10. Le principe de Fermat appliqué à la réfraction à l’interface entre deux milieux stipule
que la lumière emprunte le chemin optique qui minimise le temps de parcours entre et
.
(a) On paramétrise tous les chemins optiques possibles avec un point d’incidence repéré par
et on exprime le temps de parcours dans chaque milieu par
= 11+ 2
2=⇒ =
√2+2
1+
√(−)2+2
2=⇒ CQFD
(b) Avec la condition d’un délai minimal et au moyen de la figure 4.74, on trouve
= 0 =⇒
=
1√2−2 −
−2
√(−)2+2
= 0 =⇒sin 11− sin 2
2= 0 =⇒ sin 1
1= sin 2
2=⇒ CQFD
P11. La figure 4.75 décrit la formation de l’arc-en-ciel principal, où, après avoir subi une
réflexion, la lumière est de nouveau dispersée lorsqu’elle sort de la goutte.
v5 Ondes, opt. et physique moderne, Chapitre 4 : Réflex. et réfrac. de la lumière 91
© ERPI, tous droits réservés.
(a) Chaque réflexion correspond à un changement de direction de (− ), et la réflexion
correspond à un changement de direction de ( − 2). La déviation totale est donc = 2 (− ) + ( − 2) =⇒ = + 2− 4 =⇒ CQFD
(b) Pour montrer que possède une valeur minimale, on calcule
= 2− 4
= 0 =⇒
= 2
4= 1
2
En dérivant par rapport à l’équation sin = sin , on obtient
(sin ) =
( sin ) =⇒ cos = cos
= cos
2=⇒ 2 cos2 = 4cos2
Avec sin2 = 2 sin2 et l’identité sin2 + cos2 = 1 applicable aux deux angles, on
obtient
cos =
q2−13
où = 43=⇒ = 594◦
sin = sin =⇒ = 402◦ et (2− 4) = −420◦ =⇒ = 180◦ − 42◦ =⇒ CQFD
P12. La figure 4.76 décrit la formation de l’arc-en-ciel secondaire, où, après avoir subi deux
réflexions, la lumière est de nouveau dispersée lorsqu’elle sort de la goutte.
(a) Chaque réflexion correspond à un changement de direction de (− ), et les deux réflexions
correspondent à un changement de direction de ( − 2). La déviation totale est donc = 2 (− ) + 2 ( − 2) = 2 + 2− 6
(b) Pour montrer que possède une valeur minimale, on calcule
= 2− 6
= 0 =⇒
= 2
6= 1
3
En dérivant par rapport à l’équation sin = sin , on obtient
(sin ) =
( sin ) =⇒ cos = cos
= cos
3=⇒ 2 cos2 = 9cos2
Avec sin2 = 2 sin2 et l’identité sin2 + cos2 = 1 applicable aux deux angles, on
obtient
cos =
q2−18
=⇒ cos2 = 2−18
=⇒ CQFD
92 Ondes, optique et physique moderne, Chapitre 4 : Réflexion et réfraction de la lumière v5
© ERPI, tous droits réservés.