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L'Orchestre des jeunes ce soir à FAula Deux œuvres avec soliste et un pro- gramme pour le moins inhabituel , voi- ce que l'Orchestre des jeunesses mu- sicales de Fribourg présentera, mercre- di soir , lors de son concert à l' aula de l'Université. La première soliste sera Tiny Westendorp, soprano , qui donnera un air de concert de Beetho- ven alors que le violoncelliste Sandy Wilson , un Anglais de vingt-quatre ans . interprétera le Concerto pour violon- celle et orchestre en mi mineur op. 85 de Edward Elgar. Le programme sera complété par la 5e Symphonie de Schu- hert. Soit le Concerto pour violoncelle d'Elgar , soit la « Scena ed Aria per soprano et orchestra » « Ah , perfido » de Beethoven sont des œuvres qui n 'ap- paraissent que très rarement dans les programmes de concert. L' air de Beethoven est en fait une plainte d' une amante délaissée et l' œuvre frappe par ses envolées dramatiques. Edward Elgar , comme beaucoup de compositeurs anglais du début de notre siècle , est un homme profondément enraciné dans la tradition , et la mu- sique de ces maîtres a de la peine à s'imposer sur « le continent » alors qu ' elle dénote presque toujours d' une exceptionnelle maîtrise de l'écriture. Le chef de l'Orchestre des jeunesses musicales de Fribourg. Michel Rosset , poursuit avec ce programme une poli- tique qui mérite d'être relevée. D' une part , il fait appel à des artistes fri- bourgeois et d' autre part à de jeunes musiciens en début de carrière et cela dans des programmes originaux. Ain- si , cet orchestre remplit un rôle bien précis dans la vie musicale fribour- geoise , c'est-à-dire faire ce que les au- tres ne font pas. (m. fl.) A VESIN : DES CHAUFFEURS A L'ECOLE ?«PPP V ' -1rs ries pverfiir.es snectaculaires à Vesin. YPhotn Lib. -G.P.) Le terrain d' exercice que l'armée pos- sède à Vesin a vu se dérouler ces jours derniers un cours de conduite auquel prirent part 54 chauffeurs dont 12 scf. Mis sur pied par les sous-sections ARTM de la Broyé et du Lac, cette journée fut placée sous la responsabili- technique de M. Jean-Charles Mar- my. Elle bénéficia de l' efficace appui des moniteurs de l'ER DCA 252 ainsi mip An* pftitirïanf ç TVTaoripr fitnllpr ni Schuwey. Les véhicules étaient prêtés pour la circonstance par les écoles de recrues DCA de Payerne. A Vesin , l'ins- truction porta essentiellement sur les difficultés de piste , de manœuvre et de treuillage. Une sortie dans le Gi- bloux p ermit enfin aux élèves d' affiner leurs connaissances dans la conduite sur routes principales et secondaires. Ou- vert aux sections ARTM de Fribourg, Jura Npnrhâtpl Vipnnhlp pt Montagne. m ce cours fut inspecté par le cap Max Wuthrich , chef technique ARTM ro- mand. r.p N Offrez les plus presti gieux parfums du monde k aX ¦ B'J ff.-. » I—k KKf- ¦ rTmmtr ' - ' - F >-< T_HB KRBI H-f ' f_S_L_éH&___B En décembre , notre magasin reste ouvert le jeudi ftffl 1 »! MAROQUINERIE % 'm pour vos cadeaux wk Ink ' Im Bagages - Sacs - Malettes - B J MT BSW - W Portefeuilles - Ceintures - Gants de ville, pour voiture, d'équitation NOMINATION Le Conseil d'Eta t genevois vient de conférer à M. André Cottier le titre de professeur extraordinaire d' organisa- tion et analyse comptables à l'Univer- sité de Genève. Originaire du canton de Fribourg, M. Cottier a obtenu sa li- cence et son doctorat è? sciences éco- nnminiips et pnmmprrialpç à l'TTnivpr- sité de Fribourg. Depuis octobre 1970, il est chargé de cours au département, d'économie commerciale et industrielle de la Faculté des sciences économiques et sociales. Ses deux derniers ouvrages relatifs aux mécanismes de la compta- bilité générale ont particulièrement re- ten u l' attention des spécialistes de ce rinmainp /T.îh \ ^^^Pf Pour la "I re fois à Fribourg un orchestre noir de « ASHANTIS » et son show En supplément de programme « Topiess Caraïb Show » RENATO PAGE vous attend nombreux CHATEAU DE GRUYÈRES 150 000e visiteur Au début de ce mois , le château de Gruyère s a accueilli le 150 000e visiteur de l' année. Il s' agit de M. et Mme Edouard Dind et de leurs trois enfants , domiciliés à Uttigen. Selon une tradi- tion bien établie, un cadeau leur a été remis sous forme d' un dietzo et d' une cuillère à crème aux armes de Gruyè- res Il n 'est pas sans intérêt de relever que l' année dernière ce n'est qu ' entre Noël et Nouvel-An que cet événement est survenu. On peut donc parler d' une année record , ce d' autant plus que le château a été fermé durant un mois dans le courant du printemps à l' occa- sion du tournaee d' un film. (Com.) Manifestations du jour Musée d'histoire naturelle : Exposi- tion « Une oasis arctique », ouvert de 8 à 11 h et de 14 à 17 h. Galerie de la Cathédrale : Exposition de Rowland Fade et Lisbeth Doyer , ou- vert de 14 h 30 à 18 h 30. Galerie RB : Exposition de Bruno Baeriswyl, ouvert de 15-18 h. 30. Galerie l'Arcade : Exposition d'Icônes roumaines , ouvert de 15-19 h. Galerie Mara : Exposition de sculp- tures en terre cuite , avec Bersier , Bert- schinger , Angéloz et Magnin , ouvert de 14 h an à m b an Atelier Galerie Hofstetter : Exposi- tion du « Groupe Mouvemen t », ouvert de 9 à 12 h et de 15 à 18 h 30. L'Art chez nous : Grand-Rue 11 , ex- position de Paul Barras , hommage à l' abbé Bovet , ouvert de 9-11 et 14 h 30 à 18 h. Musée historiaue de Morat : Exposi- tion de « Vieilles poupées », de 1840 à 1920, ouvert de 14 à 17 h. Cabaret Chaud 7 , : 20 h 30, tout nou- veau spectacle. Aula de l'Université : 20 h 30, concert symphonique de l' orchestre des Jeunes de Fribourg, dir. Michel Rosset , solistes Tiny Westendorp soprano et Sandy Wilson violoncelle. Chapelle Ste-Ursule Demain , jeudi 13 décembre à 15 h messe de préparation à Noël , pou r les aînés , la Vie montante et leurs amis. Homélie par M. l' abbé Chammartin. Noël en communauté Tïu "•) =11 9fi Jimmhro (Vfnniit 1B l-i l on pourra vivre , méditer , chanter , jouer et célébrer Noël ensemble à Notre- Dame de la Route. Ces journées seront animées par Jean Rotzetter sj, Sr Irène Bùrge et Sr Andréa Dicht. Inscription : Notre-Dame de la Route, 21 chemin des ¦Rniiv-Vi^rps 17R9 VillnrQ-ciir_r:lânp tél. 037/24 02 21. Ecole ménagère agricole de Grangeneuve Jeudi 13 au dimanche 16 décembre de 8 h à 20 h à l'Ecole ménagère de Grange- npilup PYnnQltinn Hpc trïnrall-v m antipl o Cinéma FRIBOURG Capitole. Les bronzés font du ski : 14 ans Corso. Le livre de la jungle : pour tous. Eden. Dossier 51 : 16 ans. Alpha. Cause toujours , tu m'intéres- ses : 16 ans. Rex. Le tambour : 16 ans. Studio. La ceinture noire : 16 ans. Jeux de minettes : 20 ans. PAYERNE Apollo. Driver : 16 ans INFOMANIE 037 - 22 26 22 Jura et fascisme Monsieur le rédacteur , Je viens de prendre connaissance de l' article que vous avez consacré au débat du 3 décembre dernier sur la question jurassienne qui a eu lieu au centre Fries à Fribourg. J' ai lu votre compte rendu avec intérêt. Bien qu 'il soit toujours diffi- cile de rendre dans le détail et avec toutes les nuances une tel]p . discussion , vous avez fidèlement ré- sumé les propos tenus... sauf sur un point. Je vous saurais donc gré de bien vouloir à ce propos publier une mise au point. Je conteste formelle- ment les propos que vous me faites tenir (3e colonne) lorsque vous di- tes : « ...Il (M. Crevoisier) reconnaît que le mouvement jurassien est à la limite de cette d éfinition (du fascis- me)... » . En effet , une telle affirmation , ci- tée hors de son contexte , est une monstruosité et. conduit à une défor- mation particulièrement malvenue de ma pensée. Je ne doute pas que vous comprenez la nécessité de pro- céder , dans votre journal , à la rec- tification qui s'impose. Reprenons les choses dès le début. Dans un premier temps , j' ai donné une définition sommaire du f ascisme. tel que je le vois (et le vis parfois dans la partie bernoise du Jura). Le fascisme c'est d' abord à mon sens le refus de la démocratie et la soumission à une autorité toute- puissante. C' est ensuite la valorisa- tion sans mesure , absolue , exclusive , ségrégationniste des valeurs et de l'identité du groupe social dont on fait partie. J' ai dans un deuxième tp- mna indi- qué que le Rassemblement jurassien était un mouvement de combat et qu ce titre il ne p ouvait remettre de façon permanente en question les décisions prises. La démocratie à l'intérieur de l' organisation préside d' une part à la détermination des procédures (statuts) et d' autre part à la désignation des organes puis à la définition de la politique généra- lp. T. PK Tn.pmhrps Anîiinrit emuint-n n n _ cepter la discipline nécessaire à la conduite de la lutte politique. J' ai également indiqué combien il était indispensable , pour un mouve- ment autonomiste , d' affirmer les spécificités du peuple qu 'il veut li- bérer d' une tutelle étrangère , en re- connaissant bien que cette affirma- tion ne saurait aller jusq u ' au mé- pris sinon à la négociation des va- leifëe Aoe ntltrec /<nmiM,/«/,ufne Parlant de , j' ai montré comment les contraintes de tout combat auto- nomiste pouvaient situer le Rassem- blement jurassien , aux yeux des ob- servateurs non avertis, à la limite de ce que j' ai appelé plus haut un comportement fascist e. Les respon- sables politiques jurassiens veillent, cependant étroitement au respect tant de In. démocratie nue A P In Ai. gnitê et de l'identité des « autres » . Il suffit d' ailleurs de voir le com- portement politique général dès Ju- rassiens (notamment lors de la plu- part des scrutins féd éraux) pour se convaincre de l'inconsistance des ac- cusations de fascism e qui leur sont lancées. JC Crevoisier nnnen illny. „rt l iri.lfl l Nous prenons acte de la lettre du conseiller national Crevoisier. Le débat ayant été enregistré sur cas- sette , nous reproduisons intégrale- ment son intervention sur ce sujet : Oui , à propos du fascisme, je crois que c' est bien de poser ce problème- là. C'est vrai qu ' on accuse les auto- nomistes d' avoir un comportement et une idéologie fascistes. Si on défi- nît lp faKpismp pnmmp un pnmnnrto- ment d' abord anti-démocratique, re- fus de la démocratie, de son fonc- tionnement et puis valorisation du chef , de celui qui sait , qui dirige ou qui décide , d' une part , ça quant au fonctionnement interne de l'institu- tion et d' autre part , quant à l'idéolo- gie , valorisation extrême de l' entité culturelle qu ' on représente , de l' en- tité sociale qu ' on représente, et , valo- risation An ppftp pntitp nnni-rn nup l' on oppose aux autres , en disant nous sommes les meilleurs, nous sommes les plus forts, les plus beaux et caetera. C'est vrai que , un mouve- ment comme le nôtre se trouve à la limite de ces situations et de ces at- titudes. Mais il y a des explications. Concernant la démocratie à l'inté- rieur du mouvement , nous ne devons pas oublier que nous sommes un mouvement politique en lutte et que remettre en discussion continuelle- ment toute action qui est menée dans un combat politique , parce que sinon on n 'avance jamais. II y a à avoir des formes démocratiques de constitution de l' organisation , de dé- cision de l' action politique , de dési- gnation des responsables , mais dès que ce passage-là est fait , dans l' ac- tion politique nous devons ensuite accepter une discipline de mouve- ment sinon beaucoup de mouve- mpn + c nnlitimioc nn rt—+ f^i + Vovnô. rience sinon je pense qu 'on peut être à peu près certain de courir à l'échec. Alors c' est vrai que le dan- ger est grand d' aller au-delà de cela et d' arriver à un moment des décisions ne sont plus , alors qu ' el- les pourraient l'être, ne sont plus soumises démocratiquement à l' en- semble de l' organisation. Mais , voilà disons mon explication sur l' absence constatée d' une certaine démocra- tie dans l' action politique dans la lutte. Concernant la valorisation de l' en- tité culturelle , c'est une nécessité pour fonder le groupe, disons , pour lui donner une identité, pour lui donner une unité. U est nécessaire que le groupe se reconnaisse dans quelque chose , qu 'il puisse se défi- nir , qu 'il puisse dire nous sommes ceci , c' est au nom de cel a que nous sommes réunis et pour cela que nous agissons. Mais c' est vrai que aussi on est très près de la limite qui va dire et qui va nous amener à dire : « nous sommes nous , francophones , etc. meilleurs que , ou plus intelli- gents que , etc. » . Et c'est vrai que nmic Hpvnn*! rnnstainmpnt lllttpr contre ces démons de la facilité et être en éveil permanent pour éviter de franchir ces limites. Mais bien sûr que ce n' est jamais facile, les hommes sont des hommes et peu- vent commettre des erreurs , et par- fois certains franchissent ces limites , parce que nous sommes très près de ces limites, dans une action politique comme celle aue nous menons. (Lib.) Ces sacrés Italiens ! Monsieur le rédacteur , Ce matin , en roulant vers la route Jean-Bourgknecht , je voulais bifur- quer à gauche. Je me réjouissais du beau soleil , sans me rendre compte qu 'il m'éblouissait. Ma femme , assise à côté de moi , criait aux alarmes. Je freinai brusquement. Une voiture 1-iP-nrrni p-n. spns in.lierRe fît d.P. même. Quelques centimètres nous sépa- raient d' une « belle » casse. C'au- rait été de ma faute. Le type de l' autre voiture sortit et vint à ma fenêtre, que j' avais ouverte entre-temps pour prendre l' air... Je voulais m' excuser. Trop tard. Une main rentra par la f enê- tre... se posa sur ma tête... la se- coua gentiment... et une voix so- lide niier -un arcpnt. italien me dit . ' « Oui , t' es vraiment encore un peu endormi » . Je regardai le visage d' venait cette voix. Il y avait un beau gros sourire. Et hop ! La voiture était déjà loin. Je n' ai pas eu le temps de prendre le numéro de pla- ques pour le remercier de ce geste « paternel ». 71 faut être dans un pays de so- leil pour faire un truc pareil. Ces t.en~ne Jinllnvte I JW ' n-r ni Tf e..nn Vimmnrnniin Bientôt Noël Monsieur le rédacteur , Elle tourne... Elle tourne même très bien la puissante centrale ato- mique de Goesgen. Elle ronronne in- solemment au centre de notre belle Suisse en dépit des mises en garde n* Aoe nvnteeiniinvin t .e rnnit.nl. pt la science ont eu le dessus. Et nous , qu ' allons-nous faire ? Noël arrive. Nous avons de l'énergie en abondance. Alors , illuminons, mangeons, dansons , échangeons des cadeaux. Nos enfants et petits-en- fants se débroixilleront avec nos dé- chets radioactifs. n n A quoi donc joue le législatif Monsieur le rédacteur , Quand Messieurs et Mesdames les députés se mettent à pratiquer avec passion la tactique du ping-pong, le simple citoyen ne sait plus guère à quels saints se vouer. En effet , le Grand Conseil dans u-no -nypm iÔTo <mnfîn*i A' nrAro Au fi décembre 1979 , décide , à la satisfac- tion générale , de différer les dates de la session de février 1980 , sou- cieux , ce faisant , de favoriser le partage , l' unité et l'harmonie au sein des familles pendant la période des vacances scolaires de Carnaval. Au lendemain du jour béni , cer- tains d' entre eux , pour des raisons prendre la balle au vol , en proposant une nouvelle motion d' ordre pour le même objet , mais cette fois en sens opposé et ces derniers , me croirez- vous , l' ont emporté. Le commun des mortels fribour- geois se trouve à nouveau désem- Tinir é ni mémo ivrïfô fnnn n nvin -nn_ litique aussi antifamtliale qui ne parle plus le même langage que les slogans préélectoraux proclamés haut et fort par certains partis de la place. Il me tenait à cœur de le souli- gner. i :_j: T i (Les textes publiés sous cette ru- brique ne reflètent pas forcément

CHATEAU DE GRUYÈRES L'Orchestre des jeunes ce soir à FAula · 2017-05-28 · Notre-Dame de la Route, 21 chemin des ¦Rniiv-Vi^rps 17R9 VillnrQ-ciir_r:lânp tél. 037/24 02 21. Ecole

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Page 1: CHATEAU DE GRUYÈRES L'Orchestre des jeunes ce soir à FAula · 2017-05-28 · Notre-Dame de la Route, 21 chemin des ¦Rniiv-Vi^rps 17R9 VillnrQ-ciir_r:lânp tél. 037/24 02 21. Ecole

L'Orchestre des jeunes ce soir à FAulaDeux œuvres avec soliste et un pro-

gramme pour le moins inhabituel , voi-là ce que l'Orchestre des jeunesses mu-sicales de Fribourg présentera, mercre-di soir , lors de son concert à l'aulade l'Université. La première solistesera Tiny Westendorp, soprano, quidonnera un air de concert de Beetho-ven alors que le violoncelliste SandyWilson , un Anglais de vingt-quatre ans .interprétera le Concerto pour violon-celle et orchestre en mi mineur op. 85de Edward Elgar. Le programme seracomplété par la 5e Symphonie de Schu-hert.

Soit le Concerto pour violoncelled'Elgar , soit la « Scena ed Aria persoprano et orchestra » « Ah, perfido »de Beethoven sont des œuvres qui n 'ap-paraissent que très rarement dans lesprogrammes de concert. L'air deBeethoven est en fait une plainte d'une

amante délaissée et l'œuvre frappe parses envolées dramatiques.

Edward Elgar, comme beaucoup decompositeurs anglais du début de notresiècle, est un homme profondémentenraciné dans la tradition, et la mu-sique de ces maîtres a de la peine às'imposer sur « le continent » alorsqu 'elle dénote presque toujours d'uneexceptionnelle maîtrise de l'écriture.

Le chef de l'Orchestre des jeunessesmusicales de Fribourg. Michel Rosset ,poursuit avec ce programme une poli-tique qui mérite d'être relevée. D'unepart , il fait appel à des artistes fri-bourgeois et d'autre part à de jeunesmusiciens en début de carrière et celadans des programmes originaux. Ain-si , cet orchestre remplit un rôle bienprécis dans la vie musicale fribour-geoise, c'est-à-dire faire ce que les au-tres ne font pas. (m. fl.)

A VESIN : DES CHAUFFEURS A L'ECOLE

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V '-1rsries pverfiir.es snectaculaires à Vesin. YPhotn Lib.-G.P.)

Le terrain d'exercice que l'armée pos-sède à Vesin a vu se dérouler ces joursderniers un cours de conduite auquelprirent part 54 chauffeurs dont 12 scf.Mis sur pied par les sous-sectionsARTM de la Broyé et du Lac, cettejournée fut placée sous la responsabili-té technique de M. Jean-Charles Mar-my. Elle bénéficia de l'efficace appuides moniteurs de l'ER DCA 252 ainsimip An * pftitirïanf ç TVTaoripr fitnllpr niSchuwey. Les véhicules étaient prêtéspour la circonstance par les écoles derecrues DCA de Payerne. A Vesin , l'ins-truction porta essentiellement sur lesdifficultés de piste, de manœuvre etde treuillage. Une sortie dans le Gi-bloux permit enfin aux élèves d'affinerleurs connaissances dans la conduite surroutes principales et secondaires. Ou-vert aux sections ARTM de Fribourg,Jura Npnrhâtp l Vipnnhlp pt Montagne.

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ce cours fut inspecté par le cap MaxWuthrich, chef technique ARTM ro-mand.

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Hà % 'm pour vos cadeauxwk Ink 'Im Bagages - Sacs - Malettes -

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NOMINATIONLe Conseil d'Eta t genevois vient de

conférer à M. André Cottier le titre deprofesseur extraordinaire d'organisa-tion et analyse comptables à l'Univer-sité de Genève. Originaire du cantonde Fribourg, M. Cottier a obtenu sa li-cence et son doctorat è? sciences éco-nnminiips et pnmmprrialpç à l'TTnivpr-sité de Fribourg. Depuis octobre 1970, ilest chargé de cours au département,d'économie commerciale et industriellede la Faculté des sciences économiqueset sociales. Ses deux derniers ouvragesrelatifs aux mécanismes de la compta-bilité générale ont particulièrement re-tenu l'attention des spécialistes de cerinmainp /T.îh \

^^^PfPour la "Ire fois à Fribourg

un orchestre noir de

« ASHANTIS »et son show

En supplément de programme« Topiess Caraïb Show »

RENATO PAGEvous attend nombreux

CHATEAUDE GRUYÈRES150000e visiteur

Au début de ce mois, le château deGruyères a accueilli le 150 000e visiteurde l'année. Il s'agit de M. et MmeEdouard Dind et de leurs trois enfants,domiciliés à Uttigen. Selon une tradi-tion bien établie, un cadeau leur a étéremis sous forme d'un dietzo et d'unecuillère à crème aux armes de Gruyè-res

Il n'est pas sans intérêt de releverque l'année dernière ce n'est qu'entreNoël et Nouvel-An que cet événementest survenu. On peut donc parler d'uneannée record , ce d'autant plus que lechâteau a été fermé durant un moisdans le courant du printemps à l'occa-sion du tournaee d'un film. (Com.)

Manifestationsdu jour

Musée d'histoire naturelle : Exposi-tion « Une oasis arctique », ouvert de8 à 11 h et de 14 à 17 h.

Galerie de la Cathédrale : Expositionde Rowland Fade et Lisbeth Doyer, ou-vert de 14 h 30 à 18 h 30.

Galerie RB : Exposition de BrunoBaeriswyl, ouvert de 15-18 h. 30.

Galerie l'Arcade : Exposition d'Icônesroumaines, ouvert de 15-19 h.

Galerie Mara : Exposition de sculp-tures en terre cuite, avec Bersier, Bert-schinger, Angéloz et Magnin, ouvert de14 h an à m b an

Atelier Galerie Hofstetter : Exposi-tion du « Groupe Mouvement », ouvertde 9 à 12 h et de 15 à 18 h 30.

L'Art chez nous : Grand-Rue 11, ex-position de Paul Barras, hommage àl'abbé Bovet , ouvert de 9-11 et 14 h 30à 18 h.

Musée historiaue de Morat : Exposi-tion de « Vieilles poupées », de 1840 à1920, ouvert de 14 à 17 h.

Cabaret Chaud 7, : 20 h 30, tout nou-veau spectacle.

Aula de l'Université : 20 h 30, concertsymphonique de l'orchestre des Jeunesde Fribourg, dir. Michel Rosset, solistesTiny Westendorp soprano et SandyWilson violoncelle.

Chapelle Ste-UrsuleDemain , jeudi 13 décembre à 15 h

messe de préparation à Noël, pour lesaînés , la Vie montante et leurs amis.Homélie par M. l'abbé Chammartin.

Noël en communautéTïu "•) =11 9fi Jimmhro (Vfnniit 1B l-il

on pourra vivre, méditer, chanter , joueret célébrer Noël ensemble à Notre-Dame de la Route. Ces journées serontanimées par Jean Rotzetter sj, Sr IrèneBùrge et Sr Andréa Dicht. Inscription :Notre-Dame de la Route, 21 chemin des¦Rniiv-Vi^rps 17R9 VillnrQ-ciir_r:lânptél. 037/24 02 21.

Ecole ménagèreagricole de Grangeneuve

Jeudi 13 au dimanche 16 décembre de8 h à 20 h à l'Ecole ménagère de Grange-npilup PYnnQltinn Hpc trïnrall-v m antiplo

CinémaFRIBOURGCapitole. — Les bronzés font du ski :

14 ansCorso. — Le livre de la jungle : pour

tous.Eden. — Dossier 51 : 16 ans.Alpha. — Cause toujours, tu m'intéres-

ses : 16 ans.Rex. — Le tambour : 16 ans.Studio. — La ceinture noire : 16 ans. —

Jeux de minettes : 20 ans.

PAYERNEApollo. — Driver : 16 ans

INFOMANIE

037 - 22 26 22

Jura et fascismeMonsieur le rédacteur ,

Je viens de prendre connaissancede l'article que vous avez consacréau débat du 3 décembre dernier surla question jurassienne qui a eu lieuau centre Fries à Fribourg.

J' ai lu votre compte rendu avecintérêt. Bien qu'il soit toujours d i f f i -cile de rendre dans le détail — etavec toutes les nuances — une tel]p .discussion , vous avez f idèlement ré-sumé les propos tenus... sauf sur unpoint. Je vous saurais donc gré debien vouloir à ce propos publier unemise au point. Je conteste f o r m e l l e -ment les propos que vous me f a i t e stenir (3e colonne) lorsque vous di-tes : « ...Il (M. Crevoisier) reconnaîtque le mouvement jurassien est à lalimite de cette d éfinition (du fasc i s -me) ... ».

En e f f e t , une telle a f f i rma t ion , ci-tée hors de son contexte, est unemonstruosité et. conduit à une d é f o r -mation particulièrement malvenuede ma pensée. Je ne doute pas quevous comprenez la nécessité de pro-céder , dans votre journal , à la rec-tification qui s'impose.

Reprenons les choses dès le début.Dans un premier temps , j' ai donnéune déf ini t ion sommaire du f asc isme.tel que j e le vois (et le vis par fo i sdans la partie bernoise du Jura). Lefascisme c'est d' abord — à monsens — le re fus de la démocratie etla soumission à une autorité toute-

puissante. C'est ensuite la valorisa-tion sans mesure, absolue , exclusive,ségrégationniste des valeurs et del'identité du groupe social dont onfa i t partie.

J' ai dans un deuxième tp- mna indi-qué que le Rassemblement jurassienétait un mouvement de combat etqu 'à ce titre il ne p ouvait remettrede façon permanente en question lesdécisions prises. La démocratie àl'intérieur de l'organisation présided'une part à la détermination desprocédures (statuts) et d' autre partà la désignation des organes puis àla définition de la politique généra-lp . T.PK Tn.pmhrps An î i i n r i t emuint-n n n_

cepter la discipline nécessaire à laconduite de la lutte politique.

J' ai également indiqué combien ilétait indispensable, pour un mouve-ment autonomiste, d' a f f i rmer lesspécif ici tés du peuple qu'il veut li-bérer d'une tutelle étrangère , en re-connaissant bien que cette a f f i rma-tion ne saurait aller jusq u'au mé-pris sinon à la négociation des va-le i fëe Aoe n t l t rec /<nmiM,/«/,ufne

Parlant de là, j' ai montré commentles contraintes de tout combat auto-nomiste pouvaient situer le Rassem-blement jurassien , aux yeux des ob-servateurs non avertis, à la limite

de ce que j' ai appelé plus haut uncomportement fascis t e . Les respon-sables politiques jurassien s veillent,cependant étroitement au respecttant de In. démocratie nue AP In Ai.gnitê et de l'identité des « autres ».Il s u f f i t d'ailleurs de voir le com-portement politiqu e général dès J u -rassiens (notamment lors de la plu-part des scrutins f é d é r a u x ) pour seconvaincre de l ' inconsistance des ac-cusations de fascism e qui leur sontlancées.

JC Crevoisiern n n e ni l l n y . „r t l i r i . l f l l

Nous prenons acte de la lettre duconseiller national Crevoisier. Ledébat ayant été enregistré sur cas-sette, nous reproduisons intégrale-ment son intervention sur ce sujet :

Oui, à propos du fascisme, je croisque c'est bien de poser ce problème-là. C'est vrai qu'on accuse les auto-nomistes d'avoir un comportementet une idéologie fascistes. Si on défi-nît lp faKp ismp pnmmp un pnmnnrto-ment d'abord anti-démocratique, re-fus de la démocratie, de son fonc-tionnement et puis valorisation duchef , de celui qui sait , qui dirige ouqui décide, d'une part , ça quant aufonctionnement interne de l'institu-tion et d'autre part , quant à l'idéolo-gie, valorisation extrême de l'entitéculturelle qu'on représente, de l'en-tité sociale qu'on représente, et ,valo-risation An pp ftp pnti tp nnni-rn nupl'on oppose aux autres, en disantnous sommes les meilleurs, noussommes les plus forts, les plus beauxet caetera. C'est vrai que, un mouve-ment comme le nôtre se trouve à lalimite de ces situations et de ces at-titudes. Mais il y a des explications.Concernant la démocratie à l'inté-rieur du mouvement, nous ne devonspas oublier que nous sommes unmouvement politique en lutte et que

remettre en discussion continuelle-ment toute action qui est menéedans un combat politique, parceque sinon on n'avance jamais. II y aà avoir des formes démocratiques deconstitution de l'organisation , de dé-cision de l'action politique, de dési-gnation des responsables , mais dèsque ce passage-là est fait , dans l'ac-tion politique nous devons ensuiteaccepter une discipline de mouve-ment sinon — beaucoup de mouve-mpn + c nnlitimioc nn rt—+ f^i+ Vovnô.

rience — sinon je pense qu 'on peutêtre à peu près certain de courir àl'échec. Alors c'est vrai que le dan-ger est grand d'aller au-delà de celaet d'arriver à un moment où desdécisions ne sont plus, alors qu'el-les pourraient l'être, ne sont plussoumises démocratiquement à l'en-semble de l'organisation. Mais , voilàdisons mon explication sur l'absenceconstatée d'une certaine démocra-tie dans l'action politique dans lalutte.

Concernant la valorisation de l'en-tité culturelle , c'est une nécessitépour fonder le groupe, disons, pourlui donner une identité, pour luidonner une unité. U est nécessaireque le groupe se reconnaisse dansquelque chose, qu 'il puisse se défi-nir , qu 'il puisse dire nous sommesceci, c'est au nom de cela que noussommes réunis et pour cela que nousagissons. Mais c'est vrai que là aussion est très près de la limite qui vadire et qui va nous amener à dire :« nous sommes nous, francophones,etc. meilleurs que, ou plus intelli-gents que , etc. ». Et c'est vrai quenmic Hpvnn*! rnnstainmpnt lllttprcontre ces démons de la facilité etêtre en éveil permanent pour éviterde franchir ces limites. Mais biensûr que ce n'est jamais facile, leshommes sont des hommes et peu-vent commettre des erreurs, et par-fois certains franchissent ces limites,parce que nous sommes très près deces limites, dans une action politiquecomme celle aue nous menons. (Lib.)

Ces sacrés Italiens !Monsieur le rédacteur ,Ce matin, en roulant vers la route

Jean-Bourgknecht , j e voulais bi f u r -quer à gauche. Je me réjouissais dubeau soleil , sans me rendre comptequ'il m'éblouissait. Ma f e m m e , assiseà côté de moi, criait aux alarmes.Je freinai brusquement. Une voiture1-iP-nrrni p-n. spns in.lierRe fît d.P. même.Quelques centimètres nous sépa-raient d'une « belle » casse. C'au-rait été de ma faute.

Le type de l'autre voiture sortitet vint à ma fenêtre, que j' avaisouverte entre-temps pour prendrel'air... Je voulais m'excuser. Troptard. Une main rentra par la f e n ê -tre... se posa sur ma tête... la se-coua gentiment... et une voix so-lide niier -un arcp nt. italien me dit .'« Oui, t' es vraiment encore un peuendormi ». Je regardai le visage d' oùvenait cette voix. Il y avait un beaugros sourire. Et hop ! La voitureétait dé jà loin. Je n'ai pas eu letemps de prendre le numéro de pla-ques pour le remercier de ce geste« paternel ».

71 faut être né dans un pays de so-leil pour faire un truc pareil. Cest . e n~ n e J i n l l n v t e I JW' n-r ni

Tf e . .nn Vimmnrnniin

Bientôt NoëlMonsieur le rédacteur ,Elle tourne... Elle tourne même

très bien la puissante centrale ato-mique de Goesgen. Elle ronronne in-solemment au centre de notre belleSuisse en dépit des mises en garden* Aoe nvnteeini invin t .e rnnit.nl. pt lascience ont eu le dessus.

Et nous, qu'allons-nous fa ire ?Noël arrive. Nous avons de l'énergieen abondance. Alors , illuminons,mangeons, dansons , échangeons descadeaux. Nos enfants et petits-en-f a n t s se débroixilleront avec nos dé-chets radioactifs.

n n

A quoi donc jouele législatif

Monsieur le rédacteur ,Quand Messieurs et Mesdames les

députés se mettent à pratiquer avecpassion la tactique du ping-pong, lesimple citoyen ne sait plus guère àquels saints se vouer.

En e f f e t , le Grand Conseil dansu-no -nyp m iÔTo <mnfîn*i A' nrAro Au fidécembre 1979 , décide , à la satisfac-tion générale , de d i f f é r e r les datesde la session de févr ier 1980 , sou-cieux, ce faisant , de favoriser lepartage , l'unité et l'harmonie au seindes fami l les pendant la période desvacances scolaires de Carnaval.

Au lendemain du jour béni, cer-tains d' entre eux , pour des raisons

prendre la balle au vol , en proposantune nouvelle motion d' ordre pour lemême objet , mais cette fo i s en sensopposé et ces derniers, me croirez-vous, l'ont emporté.

Le commun des mortels f r ibour -geois se trouve à nouveau désem-Tiniré ni mémo ivrïfô fnnn n nv in -nn_

litique aussi antifamtliale qui neparle plu s le même langage que lesslogans préélectoraux proclaméshaut et f o r t par certains partis dela place.

Il me tenait à cœur de le souli-gner.

— i :_j: T i

(Les textes publiés sous cette ru-brique ne reflètent pas forcément