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Transition énergétique Energies et Matières renouvelables Bénéficiaire Syndicat d’Equipement et d’Aménagement des Pays de France et de l’Aulnoye (SEAPFA) Partenaires - Direction régionale Île-de-France de l’ADEME - Conseil régional Île-de-France Coût (HT) Coût global : 6,3 millions Financement : - ADEME : 448 k(Fonds Chaleur) - Conseil régional Île-de-France : 272 kBilan en chiffres - 6 kilomètres de réseaux - 2 773 tep/an produites par an - 60% des besoins couverts - 13 000 tonnes de plaquettes forestières consommées par an - 12 100 tonnes de CO2 évitées par an Date de mise en service 2015 Pourquoi agir Le Syndicat d’Equipement et d’Aménagement des Pays de France et de l’Aulnoye (SEAPFA) rassemble les villes d’Aulnay-sous-Bois, du Blanc- Mesnil, de Sevran, de Tremblay-en-France, de Villepinte et de la communauté d’agglomération des Terres de France. Dans le cadre de ses compétences, il exploite une chaufferie centralisée et un réseau de chaleur qui alimente depuis 1969 les quartiers Rougemont et Perrin de Sevran. En 1984, le SEAPFA réalise un doublet géothermique sur cette commune et étend le réseau jusqu’au quartier Chanteloup situé à Aulnay-sous-Bois. En 1992, l’installation de géothermie est abandonnée à cause de trop nombreux problèmes techniques et la chaufferie est transformée pour pouvoir utiliser du gaz naturel. En 1998, le SEAPFA décide de mettre en œuvre une centrale de cogénération dont la réalisation et l’exploitation de l’ensemble sont confiées à la société DALKIA via une délégation de service public qui est renouvelée en 2011 pour une durée de 25 ans. Dans le cadre de cette délégation, le SEAPFA a souhaité que DALKIA mette en place une nouvelle chaufferie bois. Le bois est intéressant car il permet de réduire l’impact environnemental de la production d’énergie thermique et contribue à améliorer le bilan économique et sociétal d’un réseau de chaleur urbain. A Sevran, l’objectif du SEAPFA est ainsi de maîtriser la facture des abonnés en utilisant une énergie dont le prix ne subit pas les fluctuations du cours des énergies fossiles. Ce dispositif complète le réseau de chaleur que possède en propre la Ville de Sevran et qui dessert 8 500 équivalents logements des quartiers de Montcelleux-Beaudottes. Ce réseau de chaleur fonctionnait traditionnellement au fioul et au gaz, il a désormais été converti au bois. Soucieuse de privilégier le recours aux énergies renouvelables, la Direction régionale Ile-de-France de l’ADEME a souhaité accompagner le projet du SEAPFA en mobilisant le Fonds Chaleur. Opération exemplaire en Île-de-France CHAUFFERIE BOIS ET RESEAU DE CHALEUR DU SYNDICAT D’EQUIPEMENT ET D’AMENAGEMENT DES PAYS DE FRANCE ET DE L’AULNOYE A SEVRAN (93)

CHAUFFERIE BOIS ET RESEAU DE CHALEUR DU SYNDICAT D ... · Transition énergétique Energies et Matières renouvelables ses compétences, Bénéficiaire Syndicat d’Equipement et

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Transition énergétique Energies et Matières renouvelables Bénéficiaire Syndicat d’Equipement et d’Aménagement des Pays de France et de l’Aulnoye (SEAPFA) Partenaires - Direction régionale Île-de-France de l’ADEME - Conseil régional Île-de-France Coût (HT) Coût global : 6,3 millions € Financement : - ADEME : 448 k€ (Fonds Chaleur) - Conseil régional Île-de-France : 272 k€ Bilan en chiffres - 6 kilomètres de réseaux - 2 773 tep/an produites par an - 60% des besoins couverts - 13 000 tonnes de plaquettes forestières consommées par an - 12 100 tonnes de CO2 évitées par an Date de mise en service 2015

Pourquoi agir Le Syndicat d’Equipement et d’Aménagement des Pays de France et de l’Aulnoye (SEAPFA) rassemble les villes d’Aulnay-sous-Bois, du Blanc-Mesnil, de Sevran, de Tremblay-en-France, de Villepinte et de la communauté d’agglomération des Terres de France. Dans le cadre de ses compétences, il exploite une chaufferie centralisée et un réseau de chaleur qui alimente depuis 1969 les quartiers Rougemont et Perrin de Sevran. En 1984, le SEAPFA réalise un doublet géothermique sur cette commune et étend le réseau jusqu’au quartier Chanteloup situé à Aulnay-sous-Bois. En 1992, l’installation de géothermie est abandonnée à cause de trop nombreux problèmes techniques et la chaufferie est transformée pour pouvoir utiliser du gaz naturel. En 1998, le SEAPFA décide de mettre en œuvre une centrale de cogénération dont la réalisation et l’exploitation de l’ensemble sont confiées à la société DALKIA via une délégation de service public qui est renouvelée en 2011 pour une durée de 25 ans. Dans le cadre de cette délégation, le SEAPFA a souhaité que DALKIA mette en place une nouvelle chaufferie bois. Le bois est intéressant car il permet de réduire l’impact environnemental de la production d’énergie thermique et contribue à améliorer le bilan économique et sociétal d’un réseau de chaleur urbain. A Sevran, l’objectif du SEAPFA est ainsi de maîtriser la facture des abonnés en utilisant une énergie dont le prix ne subit pas les fluctuations du cours des énergies fossiles. Ce dispositif complète le réseau de chaleur que possède en propre la Ville de Sevran et qui dessert 8 500 équivalents logements des quartiers de Montcelleux-Beaudottes. Ce réseau de chaleur fonctionnait traditionnellement au fioul et au gaz, il a désormais été converti au bois.

Soucieuse de privilégier le recours aux énergies renouvelables, la Direction régionale Ile-de-France de l’ADEME a souhaité accompagner le projet du SEAPFA en mobilisant le Fonds Chaleur.

Opération exemplaire en Île-de-France

CHAUFFERIE BOIS ET RESEAU DE CHALEUR DU SYNDICAT D’EQUIPEMENT ET D’AMENAGEMENT DES PAYS DE FRANCE ET DE L’AULNOYE A SEVRAN (93)

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La chaufferie de Sevran tournait depuis des années avec une cogénération et des chaudières gaz. La chaufferie biomasse a permis au réseau d’utiliser un mix à base d’énergie renouvelable et aux abonnés de bénéficier d’une TVA à 5,5%. Le tarif a ainsi baissé de près de 15% ; il se situe en dessous de la moyenne des réseaux de chaleur en général et des réseaux à base d’un mix d’énergies renouvelables. Plusieurs projets de raccordements sont à l’étude : hôpital, résidence de logements, site industriel. .

M. Michel Assié, responsable des réseaux de chaleur du SEAPFA

Présentation et résultats La chaufferie se compose de 2 chaudières bois de 3,75 MW chacune. La cogénération gaz comprend 2 moteurs pour une puissance totale de 5 MW électrique et 5 MW thermique. Pour l’appoint et le secours, les 4 chaudières gaz affichent une puissance totale de 30 MW. Elle consomme 13 000 tonnes de bois par an qui proviennent à 50% de plaquettes forestières issues des forêts du Vexin français et de l’Oise. Le reste de l’approvision-nement est composé de bois de recyclage (palettes, cagettes, etc.), de bois d’élagage et de refus de compost. Le bois est stocké dans un silo semi-enterré de 1 100 m³ équipé d’un grappin. Il est amené à la chaudière par un transporteur à chaînes, et le silo assure une autonomie de 4 jours en pleine saison de chauffe. Le traitement des fumées est assuré par des filtres multicyclones et par un filtre à manche installé sur chaque chaudière afin de garantir des poussières inférieures à 10 mg/Nm3 à 6% de O2. Chaque chaudière est équipée d’un décendrage par voie humide sous chaudière et d’un filtre multicyclone avec benne à cendres de 10 m3. Ces cendres sont épandues en agriculture. Un décendrage est réalisé sous les filtres à manches par voie sèche. Les cendres sèches sont recueillies dans des sacs Big Bag, puis traitées en centre de stockage pour déchets ultimes. Au final, à partir de la chaufferie centralisée, 3 réseaux de chaleur basse température d’une longueur totale de 6 kilomètres desser-vent 3 300 équivalents-logements via 40 sous-stations. Ils fournis-sent 46 GWh/an.

Focus La chaufferie est équipée d’un déferrailleur constitué d’un tambour magnétique fixant les éléments ferreux du bois (agrafes, clous...). Ce choix technique s’explique par la consommation importante de bois de recyclage. C’est la seule chaufferie francilienne parmi toutes celles qui sont exploitées par Dalkia à posséder un tel équipement.

Facteurs de reproductibilité Pour tout projet de création ou d’extension de réseau de chaleur, une collectivité doit aujourd’hui réaliser préala-blement un schéma directeur afin d’élaborer des pistes de développement et des scénarios comparés pour aboutir à une vision à 2030. Dans ces analyses, tous les scénarios des mix énergétiques potentiels et pertinents sont explorés. En Île-de-France, le financement par le Fonds Chaleur de l’ADEME intervient dans le cadre de la démarche « EnR’Choix ». L’ordre de priorité des énergies renouvelables accompagnées est 1°/ les énergies de ré-cupération, 2°/ la géothermie, 3°/ la biomasse énergie.

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POUR EN SAVOIR PLUS ■ Le site internet de l’ADEME

www.ademe.fr/emr

■ Le site de la Direction régionale Île-de-France de l’ADEME www.ile-de-france.ademe.fr

■ Le site du SEAPFA www.seapfa.com

CONTACTS ■ SEAPFA

Tél : 01 43 84 58 45 [email protected]

■ Direction régionale Île-de-France de l’ADEME

Tél : 01 49 01 45 47 [email protected]

Bonnes pratiques téléchargeables sur notre site :

http://bonnes-pratiques-idf.ademe.fr

L’ADEME est un établissement public sous tutelle conjointe du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.