Upload
others
View
1
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Année 2015, Numéro 1
Écho des Monts et Marées
Photo de Mme Diane Bossé
Bonne saison !
Écho des Monts & Marées
Page 2
Rémi Martin, administrateur, Marc-Antoine Gagnon, administrateur, Charles-Étienne Pelletier, président
Christine Lord, secrétaire, Nancy Lamonde, administratrice, Jean-Philippe Laplante, trésorier et
Nathalie Lemieux, vice-présidente. (absente sur la photo)
*** Il reste un poste à combler comme administrateur ***
Merci de nous aviser de votre intérêt et de faire part de votre candidature à Christine Lord, secrétaire du conseil d’administration au (418) 856-6565 poste 243.
Le conseil d’administration 2015 - 2016
Le conseil d’administration, les membres du GCA, de même que le personnel tiennent à remercier M. Raynald Jalbert de St-Pamphile pour ses 6 années de participation au conseil d’administration. Raynald, un gros MERCI pour ton implication à l’exécutif, pour ton temps passé sur différents dossiers, pour ta présence, ton support, ton écoute et ta vision !
Dans ce numéro:
Retour sur L’AGA 3
Prime-vert 2013-2018 Réseau Chaudière-Appalaches
4
Vacances 2015 6
Tableau Prime-Vert 2013-2018
7
Évaluation qualité des semis dans le maïs
8
Utilisation rationnelle des néonicotinoïdes
8
Dépistage de la tipule Bilan du réseau
9
Gala reconnaissance du monde agricole 2015
10
Maître Éleveur Ayrshire 11
Prix reconnaissance employés
11
Journée de conférences en agroenvironnement
12
AgPad 13
Le foin de commerce les défis de la commercialisation
14
Petites annonces 14
Séchage en grande du foin a l’énergie solaire
15
Agenda 16
Invitation: Analyse de groupe Gestion 3 juin
16
Merci Raynald !
Dans l’ordre sur la photo:
Année 2015, numéro 1
Écho des Monts & Marées Écho des Monts & Marées
Page 3
Retour sur L’AGA Résumé par Karine Laplante, tech.
Le 17 mars dernier au Club de Golf de St-Pacôme avait lieu l’assemblée générale annuelle du GCACS.
Une nouvelle formule a été proposée et les personnes présentes ont été satisfaites de leur journée. En arri-vant, un brunch a été servi. Nous avons pu discuter avant le début de la journée. Ensuite, une conférence sur le semis des prairies était présentée par Yanick Beauchemin.
En résumé, pour une implantation optimale d’une prairie, il faut regarder certains aspects très importants avant de semer.
○ Préparation de sol en condition sec
○ Lit de semence fin, bien émietté ○ Sol ferme sans être compacté
○ Sol sans trop de résidus ○ Bon contact sol semence
○ Semer à la bonne profondeur ○ Éviter de faire un travail trop profond
○ Semer hâtivement ○ Bien répartir les graines au sol
○ Bien choisir ses plantes fourragères pour le lait fourrager ○ Établissement en graminées
○ Établissement en légumineuses ○ Fertilisation ajustée aux espèces choisies
○ pH corrigé
M. Yanick Beauchemin, conférencier
Des prix de présences ont également été tirés. Les gagnants sont: M. Bruno Castonguay et Mme Odile Robichaud. Les gagnants se sont mérités une participation gratuite à une activité du GCACS.
Le comité technique en agroenvironnement:
Nathalie Lemieux Nancy Lamonde
Marie-Josée bard Bruno Castonguay Odile Robichaud
Le comité technique en gestion:
Charles-Étienne Pelletier Rémi Martin
Martin Dionne Simon-Pierre Bouchard
Page 4
Écho des Monts & Marées
Région Chaudière-Appalaches – Prime-Vert 2015-2016
La semaine dernière, les conseillers en agroenvironnement de la région de Chaudière-Appalaches étaient ré-unis pour obtenir les différentes informations sur le fonctionnement du Programme Prime-Vert pour l’année en cours. Premièrement, pour toutes demandes, vous devez vous adresser aux gens de Ste-Marie. Chacun selon son domaine, vous donnera les modalités et vous enverra le formulaire de demande d’aide pour votre admissibilité au programme. À la page 7, vous avez les domaines et les numéros de téléphone, mais en bref, voici les mesures et les noms à retenir: Pesticides : Line Bilodeau, 418-386-8116 poste 1524 Tel qu’annoncé avant les Fêtes, les buses anti-dérive, les réservoirs de rinçage, les pré-mélangeurs, le pulvéri-sateur tour et les stations de chargement ne sont plus admissibles depuis le 31 mars dernier. Les taux de subvention sont de 70%, avec un maximum de 5 000$ par année par entreprise, 10 000$ pour la durée du programme. Les équipements actuellement admissibles sont :
○ les détecteurs de végétation sur pulvérisateur à rampe et à jet porté, ○ les systèmes de désherbage mécanique de précision,
○ les systèmes GPS de fermeture de section de rampe, ○ les embouts de rampe, ○ les rampes à air assistées,
○ les unités de pulvérisation tunnel – maraicher – fruitier, ○ les systèmes de micropulvérisation d’herbicides– maraicher – fruitier - ornemental,
○ les déflecteurs pour planteur afin de réduire la dérive de poussière provenant des semences traitées,
○ les équipements de traitements en bande,
○ les équipements de pulvérisation électrostatique, ○ les compteurs d’eau électronique,
○ les systèmes de pulvérisation UBV des plantons dans la pomme de terre, ○ les équipements de gestion des eaux de rinçage (biobac).
Ouvrages de conservation des sols : Émilie Beaudoin, 418-386-8116 poste 1556 Ces aménagements doivent résoudre des problématiques agricoles de pollution diffuse liées à l’érosion hy-drique des sols, en priorisant les actions qui ont le plus d’impact sur l’amélioration de la qualité de l’eau. Cela veut donc dire qu’où il y a un problème d’érosion en champs, par exemple une ravine, du ravinement, de l’érosion en nappe et qu’une voie d’eau engazonnée ou enrochée longitudinale, une rigole d’interception, un avaloir ou encore une descente enrochée peuvent être la solution, alors il peut être possible d’obtenir de l’ai-de financière. Le plus important à retenir pour ce programme, c’est que ce qui est admissible à de l’aide fi-nancière doit être relié à une problématique d’érosion et non à une problématique de drainage. Il faut égale-ment savoir que pour être admissible, l’entreprise doit respecter la bande riveraine (3m à partir de la LHE, dont minimum 1 m sur le replat) et que les problématiques doivent survenir malgré que des pratiques cultu-rales adaptées aient été mises en place (intercalaires, semis direct, couvert végétal etc.). Le taux de subven-tion est de 70%, avec un maximum de 40 000$ par entreprise, pour la durée du programme. SVP, bien lire et comprendre l’encadré suivant en lien avec l’admissibilité à ce volet du programme.
Résumé par Sylvie Choquette, ing., agr.
Page 5 Année 2015, numéro 1
Brise-vent, bandes riveraines élargies, biodiversité : Annie Goudreau, 418-386-8116 poste 1520 Pour les haies brise-vent, les objectifs sont toujours de réduire l’érosion éolienne, la dérive des pesticides ou encore la consommation d’énergie des bâtiments agricoles. Pour toutes les mesures de ce volet, ce sont des espèces indigènes qui sont admissibles, donc SVP bien vouloir vous assurer que les essences que vous souhai-tez implanter soient sur la liste du MAPAQ afin de ne pas avoir de mauvaises surprises une fois le processus entamé. Il est toujours question de 70% d’aide. Pour les entreprises certifiées biologiques et celles en transition, il y a possibilité de recevoir une subvention pour l’implantation de bande tampon de 8 m de largeur. Les détails de cette mesure devrait être annoncés au début juin : surveillez les journaux ou bien contactez Annie pour vérifier les modalités.
Pour les entreprises maraîchères et fruitières, la bande ou l’ilot fleuri est dorénavant un projet accepté, dans le volet des aménagements favorisant la biodiversité tout en permettant à l’entreprise d’accroître le nombre et la diversité de sources de nourriture pour les insectes bénéfiques (pollinisateurs et ennemis naturels des ravageurs). Cet aménagement doit être planifié pour durer dans le temps, tout en gérant l’envahissement potentiel des parcelles en culture à proximité.
Page 6
Écho des Monts & Marées
Aménagement alternatif, matières résiduelles, biogaz, étangs d’irrigation : Jean-François Duquette, 418-837-7105, poste 2953. Pour tout ce qui est recouvrement étanche de structure d’entreposage ET récupération des biogaz, dans le but le limiter les GES, vous devez contacter Jean-François qui vous avisera sur les systèmes admissibles. Dans les productions animales, plus spécifiquement le bovin de boucherie, les aménagements alternatifs sont pos-sibles pour les entreprises qui n’ont reçues aucune subvention pour une structure d’entreposage depuis 1988 (PAAGF, PAÏA, Prime-Vert). Pour les entreprises au Bas St-Laurent, si vous souhaitez obtenir de l’aide pour la gestion de risques liés aux pesticides, vous contactez le MAPAQ de Rivière-du-Loup : Bernard Brillant :(418) 862-6341 poste 4129. Pour toutes les autres mesures, contactez votre conseiller en agroenvironnement au GCACS pour vérifier ce qu’il est possible et comment le faire.
semaine semaine semaine semaine semaine semaine semaine semaine semaine semaine semaine
15-juin 22-juin 29-juin 06-juil 13-juil 20-juil 27-juil 03-août 10-août 17 aout 24 aout
Équipe Agro
Sylvie Choquette 23 - 24 X X 12 X 24-25-26
Marc Beaulieu X
Marc Montpetit X X X X X X X X X X
Édith Sénéchal X X X X 24
Karine Laplante 8-9 X 20 X
Carolyne Charest
Équipe Gestion
Marie-Josée Doré
Donald Larochelle X X
Jacinthe Chrétien X X X
Christine Lord X X
Chantal Tanguay
Vacances été 2015
Bonjour, Veuillez prendre note que je serai absent pour la période incluse entre le 8 juin 2015 et le 21 août 2015. Le suivi des dossiers sera assuré par le personnel du département d’agroenvironnement. Les clients concernés par mon absence seront contactés pour permettre une transition efficace. Sincères salutations. Marc Montpetit, agr.
Présente au bureau les débuts de semaines
À déterminer
Présente au bureau selon les rendez-vous
À déterminer
Page 7 Année 2015, numéro 1
Page 8
Écho des Monts & Marées
Évaluation de la qualité des semis dans le maïs Par
Sylvie Choquette, ing., agr.
Votre équipe en agroenvironnement, vous offre cette année la possibilité de faire évaluer la qualité des se-
mis de maïs. Un grain bien semé, germera et aura une croissance rapide et plus uniforme. Donc, cela nous
permettra de vérifier différentes informations et peut-être de comprendre certains résultats!
Cette évaluation, faite en début de saison, permet de constater si pour chaque unité du planteur, la profon-
deur du semis, l’espacement entre les plants est constant et correspond à ce qui est attendu. Des correctifs
pourront être apportés pour l’avenir. De même, les manques à la levée seront aussi analysés afin de déter-
miner si cela est dû à une absence de grain, un insecte, un obstacle sur le terrain, des conditions climatiques
adverses, à la vitesse de travail ou encore à la préparation de sol. Un rapport sera émis par la suite et possi-
blement une analyse de l’ensemble des résultats.
Cette visite permettra de déterminer si la population souhaitée est celle qui a été plantée et celle qui a levée!
Attendez-vous à plusieurs questions sur le taux de semis et sur le patron de semis. Je vous suggère de déjà
l’indiquer sur un plan de ferme : de quel côté le semis a débuté et comment le planteur a circulé dans le
champ? Donc dès que votre maïs est planté, contactez-nous, cela nous permettra de planifier la visite.
Utilisation rationnelle des néonicotinoïdes
en grandes cultures – culture du maïs
Si vous choisissez l’option de commander des semences non traitées aux néonicotinoïdes cet automne pour le maïs 2016, nous pouvons vous offrir de dépister les larves nuisibles visées par le traitement. Le programme Prime-Vert volet 3.2, via les Réseaux Agriconseils subventionne les frais reliés à ce dépistage et/ou au suivi. L’aide financière maximale est de 1 000$/entreprise, réparti à un maximum de 600$ pour le dépistage et maximum 400$ pour le suivi. Les entreprises ayant bénéficiées d’aide financière dans ce volet peuvent enco-re être éligibles.
Cela pourrait vous permettre de valider la pertinence d’utiliser ces produits dans vos champs. La plupart du temps dans nos régions, les insectes nuisibles visés par les traitements des semences ne sont pas présents en quantité suffisante pour justifier leur utilisation.
Page 9 Année 2015, numéro 1
Bilan du réseau de dépistage de la tipule des prairies au
Québec - rapport d’étape - avril 2015
Résumé: La tipule des prairies (Tipula paludosa Meigen) cause des dommages importants dans certaines régions du Québec depuis 2008. Depuis 2010, le RAP a mis en place un réseau de dépistage de cet insecte afin de sur-veiller l’évolution des populations et des dommages causés aux grandes cultures. En 2014, le dépistage a été effectué dans 48 champs à travers 6 régions du Québec : Bas-Saint-Laurent, Capi-tale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Centre-du-Québec, Estrie et Mauricie. La tipule des prairies a été ob-servée dans différentes grandes cultures et productions fourragères dans les 6 régions dépistées. Dans les champs où la tipule des prairies a été détectée en 2014, les populations variaient entre 6 et 172 larves par m2 au printemps (26 champs sur 48) et entre 5 à 790 larves par m2 à l’automne (43 champs sur 48). Au printemps et à l’automne, les infestations les plus importantes ont été observées dans la région de la Chaudière-Appalaches. Les populations de tipules ont connu une hausse au printemps 2014, avec 58 % plus de tipules qu’en 2013. Par contre, les populations à l’automne 2014 étaient similaires à celles de l’automne 2013. Le taux de survie des larves à l’hiver 2013-2014 a été, en moyenne, de 27 %, comparativement à 14 % en 2012-2013, en raison du couvert de neige plus important observé. Dans nos parcelles 2014-2015 (St-Onésime et Mont-Carmel) le taux de survie est de 0 %, il n’y a eu aucune tipule retrouvée vivante dans les échantillons prélevés au printemps 2015 par rapport à 2014. Les recherches démontrent que les populations de tipules sont soumises à des variations cycliques dues aux conditions climatiques et aux ennemis naturels. La réduction actuelle des populations de tipules pourrait coïncider avec la phase descendante de ce cycle.
Extrait du Bulletin d’information No5, du RAP Grandes cultures : Bilan du réseau de dépistage de la tipule des prairies au Québec – Rapport d’étape – Avril 2015. http://www.agrireseau.qc.ca/documents/Document_89865.pdf
Photo: agriréseau.qc.ca
Page 10
Gala reconnaissance du monde agricole 2015
Texte tiré du communiqué de presse Gala reconnaissance du monde agricole 2015
Des membres du GCACS se sont vu décerner un prix lors du Gala reconnaissance du monde agricole de la Cô-te-du-Sud qui se tenait le 7 mars dernier au Collège Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Nous tenons à les féliciter pour cet honneur grandement mérité.
Dans la catégorie Relève
M. Charles-Étienne Pelletier de la Ferme Pocatoise de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Jeune propriétaire avec son frère de l’entreprise familiale de ses parents, Charles-Étienne fait preuve de détermination et de respect des valeurs de l’entreprise familiale. Diplômé d’é-tudes collégiales en gestion et exploitation d’entreprise agricole, Charles-Étienne s’est établi avec ses parents en 2006 en devenant actionnaire majoritaire après avoir passé une année en tant qu’employé de la ferme. En 2009, lui et son frère deviennent action-naires à parts égales. Les terres de l’entreprise et la production laitière biologique ont permis l’établissement des deux frères. Charles-Étienne est responsable de la gestion de l’alimentation, de l’entretien des bâtiments, l’entretien des tracteurs et des machineries de la Cuma. Charles-Étienne est aussi président du Groupe conseil agricole de la Côte-du-Sud.
Le Prix Agricultrice de l’année
Le prix Agricultrice a été décerné à Mme Marie-Ève Morin. Élevée sur une ferme laitière de Saint-André, elle fait par la suite des études à l’ITA La Pocatière en production végétale. En 2004, elle s’associe avec son père et en 2008, elle forme la compagnie Ferme des trois vents « 2008 » avec son conjoint Éric. Elle devient alors propriétaire à 60 % de l’entreprise. Elle fait partie du succès de la ferme grâce à sa participation aux différentes tâches telles que l’entretien de la laiterie, de l’étable et du troupeau et aux différentes tâches aux champs. Marie-Ève est la mère de trois enfants Léa-Rose 12 ans, Henri 8 ans et Héléna 5 ans. Les défis, ça ne lui fait pas peur, que ce soit ceux du quotidien tels la rentabilité, la
santé du troupeau, les semis, les récoltes, l’équilibre travail-famille-amis que les défis communautaires tel que recréer un lien entre les agriculteurs et les citoyens et finalement les défis à long terme tel que la préser-vation du patrimoine agricole et le lègue aux enfants de demain. Femme travaillante, motivée, déterminée et engagée, Marie-Ève s’implique à 100 % dans les dossiers qui lui tiennent à cœur, que ce soit au niveau muni-cipal, scolaire que sur son entreprise.
Dans la catégorie coup de cœur
La Ferme Jeannicole inc. de Kamouraska a reçu une mention spéciale pour l’obtention de la médaille d’or de l’ordre du mérite agricole et M. Marc-Aurèle Bouchard Dupont de la Ferme Claude Dupont et Diane Bou-chard de St-Pamphile, a obtenu une distinction pour avoir repris la relève de la ferme familiale.
Année 2015, numéro 1
Écho des Monts & Marées Écho des Monts & Marées
Page 11
Source : Communiqué de presse Gala reconnaissance du monde agricole 2015
Le prix Famille agricole 2015 Le prix Famille agricole 2015 a été remis à la famille de Jocelyn Benoît de Saint-Anne-de-La-Pocatière. L’histoire de la Ferme Jaslyn enr, propriété de Jocelyne
Boucher et Jocelyn Benoît débute en 1990. Jocelyn s’établi sur la terre de son pè-re Jean-Euclide. Leur trois enfants: Émilie est établie avec son conjoint sur la fer-me Darnoc Hosltein à L’Isle-Verte, Pier-Luc et Maxime travaillent ensemble à la Ferme Jaslyn et Jopimax. En effet, la famille Benoît est un exemple de détermina-tion, de travail d’équipe qui permet d’exploiter les forces de chacun selon leur goût. En 2008, Maxime a intégré la Ferme Jaslyn avec son père et sa mère. Joce-lyn, Maxime et Pier-Luc ont aussi fait l’achat d’une ferme complète de bovins de boucherie avec 92 acres de terre. En 2009, Pier-Luc qui possède déjà sa petite compagnie de transport, voit une opportunité de faire grandir l’entreprise et c’est donc le début de ferme et transport Jopimax.
Félicitations à la Ferme Kamouraska 2000 Inc
Le 27 février dernier, au Mont Orford, l’Association Ayrshire du Canada décernait le titre le plus convoité pour un éleveur Ayrshire,
Le titre de Maître Éleveur Ayrshire du Canada à quatre éleveurs québécois,
dont la Ferme Kamouraska 2000 Inc., propriété de M. Pascal Morneau.
Pour mériter ce titre, un éleveur Ayrshire doit avoir un troupeau avec le meilleur ratio de vaches possédant toutes les qualités combinées : une
production élevée et une conformation remarquable, avec de grandes compétences en reproduction, en santé et en longévité. Le troupeau Kamouraska s’est mérité ce titre avec des sujets qui sont parmi ceux pré-sentant les meilleurs indices de la race en production de lait, gras et protéines et en élevant des taureaux d’élevage parmi les plus améliorateurs de la race et reconnus au niveau mondial.
Lors de l’AGA du GCAQ en mars dernier, des employés ont été reconnus pour leurs années de travail dans divers GCA de la province.
Au GCA de la Côte-du-Sud Marc Montpetit a reçu un prix reconnaissance pour ses
5 années de services et Carolyne Charest pour ses 15 ans de services.
Prix Reconnaissance
Félicitations à tous ! L’Équipe du GCACS
Page 12
Journée de conférences en agroenvironnement Par
Karine Laplante, tech.
Le 21 janvier dernier se tenait la journée de conférences en agroenvironnement. Cette année des change-
ments ont été apportés à la journée. Nouveau nom, nouvel endroit, nouveau format bref des changements
qui semblent avoir été appréciés par les personnes qui étaient présentes.
Nous avons eu droit à une journée très intéressante consacrée à plusieurs sujets diversifiés : le semoir, du
choix à l’ajustement, les plantes exotiques envahissantes, la fertilisation azotée du maïs sur un retour de prai-
rie, les cultures intercalaires, AgPad et discussions sur le bien-être animal faisaient parties de la programma-
tion de la journée.
Une conférence qui a retenu notre attention était celle sur les cultures intercalaires. M. Jean-Michel Delage
du Club de fertilisation de la Beauce, est venu nous partager son expérience. En voici un court résumé tiré de
sa présentation.
Pour réussir une implantation à la volée, il faut réunir plusieurs facteurs: ○ Le bon « timing »;
○ Semer au bon stade de la culture principale, ni trop tôt, ni trop tard; ○ Avoir des précipitations suffisantes après le semis pour assurer la germination et surtout l’im- plantation;
○ Des conditions de sols optimales, pour la germination, pour le passage de la machinerie;
○ Une bonne gestion des résidus; ○ Un bon désherbage, les mauvaises herbes déjà implantées vont compétitionner l’intercalaire; ○ Le bon herbicide (résiduel);
○ Faire des essais, tester différentes variétés; ○ Peaufiner la technique, l’adapter à sa ferme;
○ Persévérer dans les essais. Pour ceux et celles qui le désirent, les présentations sont disponibles au GCACS. Communiquez avec votre conseiller pour plus d’information. Nous serons de retour l’année prochaine!
Caricature de la terre de chez-nous
Année 2015 , numéro 1
Écho des Monts & Marées Écho des Monts & Marées
Page 13
AgPad Par
Karine Laplante, tech.
Nous sommes actuellement en mesure de vous offrir de l’aide pour la mise en place de l’interface web Ag-Pad. De plus, vous pourrez possiblement avoir accès à une subvention du réseau Agri-Conseils pour l’organi-sation des données chez-vous. D’ici là, nous vous invitons à créer votre compte d’utilisateur via le site www.agpad.net. En tant que conseiller, nous pouvons avoir accès à vos données AgPad. Pour cela, votre inscription doit être
faite avant tout. Le paiement se fait de façon sécuritaire via Paypal. Vous trouverez les forfaits disponibles
dans le tableau qui suit. Nous vous recommandons de prendre le forfait à 100$ puisque le nombre d’inscrip-
tion au carnet des champs est illimité.
Au cours de l’été, une formation est prévue avec M. Nicolas Lavoie un des concepteurs d’AgPad. Vous pour-
rez lui poser toutes vos questions.
Si vous avez besoin d’aide pour la création de votre compte, vous pouvez contacter Karine Laplante au 418-856-6565 poste 223 ou par courriel à [email protected].
Page 14
Le foin de commerce : les défis de la commercialisation. Extrait de la Journée Fourrage, du 26 février 2015
Organisée par le MAPAQ de la Chaudière-Appalaches, St-Nicolas
Par
Richard Miville, agronome et producteur Résumé par Marc Beaulieu, agr.
Il recommande de choisir le type de foin de commerce à produire selon l’acheteur que vous avez. Il est donc important de rencontrer votre acheteur avant de semer. Foin pour chevaux: les acheteurs cherchent de la fléole à mi-épiaison, du brome ou du pâturin, couleur verte, épis avec feuille, bonne odeur, aucune poussière et moisissure. (balle carrée). Foin pour vache: les acheteurs cherchent de la luzerne avec une maturité constante (balle ronde). Hauteur de coupe: 4 pouces, le mieux est de ne pas repasser sur le fourrage avec la machinerie pour ne pas créer une odeur désagréable. Les acheteurs de foin pour les chevaux sont situés aux USA. Ils cherchent une relation de confiance, du foin de qualité (ils payent pour), le respect des ententes. Bâtir et maintenir sa réputation est un gage de succès. Les acheteurs de foin pour les vaches sont situés au Québec et dans l’Ouest Canadien. Les acheteurs ne veu-lent pas trop payer pour la qualité, c’est plutôt la demande qui dicte le prix. Le défi du foin de commerce: le séchage du foin, choisir entre la légumineuse et la graminée, le rendement selon l’application de fertilisant, la main d’œuvre à l’année, maximiser le séchage au champ, ajout de préser-vatif (peu d’acide propionique aux USA mais du gros sel), capacité d’entreposage. Futur : se doter d’une structure de services conseils adaptée au foin de commerce en présentant les avanta-ges agroenvironnementaux.
Petites annonces
A vendre:
Sarcleur à céréale (peigne étrilleur) Hatzenbichler, 6 sections totalisant 30 pieds lorsque déployées, à l'état de neuf.
Faux latérale (entretien des bords de fossé ou autre) de 8 pieds (sur PTO avec ajustement hydraulique) modèle FBR-Plus de Gaspardo, état presque neuf. A voir à St-Germain. Contactez Nicole 418-863-7583
Hausse des taux du salaire minimum: Au Québec, le 1er mai, fête des Travailleurs correspond traditionnellement avec la hausse des taux du salaire minimum. Cette année, le taux général du salaire minimum passera de 10,35 $ à 10,55 $ l’heure.
Année 2015 , numéro 1
Écho des Monts & Marées Écho des Monts & Marées
Page 15
Le séchage en grange du foin à l’énergie solaire. Extrait de la Journée Fourrage, du 26 février 2015
Organisé par le MAPAQ de la Chaudière-Appalaches, St-Nicolas
Par
Michel Carrier, producteur, agronome au club de lait bio valacta.
Résumé par Marc Beaulieu, agr.
L’origine du séchoir provient de l’Europe (Suisse, Autriche, France, etc). Les producteurs voulaient faire du fromage de haute qualité durant toute l’année sans ensilage. L’entreprise a construit un nouveau bâtiment pour sécher son foin en vrac et il est annexé à l’étable. Le pro-ducteur a construit son capteur solaire dans l’entre-toit. L’air se promène à travers la tôle et le toit, la tempé-rature est augmentée de 3 à 6 0c. La griffe a une capacité de 1 tm. Il y a 3 cellules de séchage de 200 m2 chaque et 1 cellule de stockage. Il peut entreposer du foin ou de la paille. Il utilise une remorque autochargeuse pour récolter le foin à l’aide de son tracteur. Avantages: Aliment de qualité: l’herbe moins abimée et moins de perte de feuilles. Sécurité et traçabilité: diminue le risque de contamination du lait par des spores butyriques et listéria Santé et bien-être de l’animal: on note une meilleure longévité, meilleure santé. Respect de l’environnement: augmentation des superficies en fourrage, n’engendre pas déchets Amélioration des conditions de travail; tache plus agréable à effectuer. Désavantages : Investissement important en immobilisation. Stabulation entravée difficilement adaptable. Ressources en connaissances techniques limitées. Assez dépendant de la température. Surveillance lors du séchage. http://www.agrireseau.qc.ca/agroenvironnement/documents/Fiche%20S%C3%A9chage_foin_Agrinova_2oct2014.pdf
Date : Évènement : Endroit :
3 juin 2015
Analyse de groupe
Restaurant de la Montagne À St-Pascal
Automne 2015
Caravane de la santé des sols
À confirmer
Agenda: juin-juillet– août
Écho des Monts & Marées
255, route 230 Ouest, local 4200, La Pocatière, Québec, G0R 1Z0
Téléphone: 418-856-6565
Fax: 418-856-6363
Courriel: [email protected]
INVITATION : Analyse de groupe lait 2014 « Des outils pour se positionner ! »
10h00 Début du service de brunch 11h15 Fin du service de brunch 11h30 Présentation et analyse des résultats 2014 Par Marie-Josée Doré, agr. & Donald Larochelle, agr, M.Sc., GCA Côte-du-Sud 13h30 Diffusion de la conférence la plus appréciée du Colloque des Perspectives agricole 2015 « La diversité des exploitations et des territoires laitiers français face à la fin des quotas » M. Vincent Chatellier y présente sa vision de la fin des quotas laitiers en Europe. Il y aura place aux interactions entre producteurs, intervenants et personnel des Groupes conseils agricoles.
Coût de la journée: Incluant présentation, repas et conférence
Producteurs membres (volet gestion): 20$ Producteurs non-membres (volet gestion): 40$ Intervenants: 60$
À noter qu’il n’y aura pas de support papier pour les intervenants et les producteurs
non-membres. Les données d’analyse seront disponibles sur le site du réseau agriconseils à l’automne.
Réservez votre place d’ici le vendredi 29 mai
À Christine Lord par téléphone au 418-856-6565 poste 243 ou par courriel à [email protected]
Mercredi 3 juin Restaurant de la Montagne
165, Varin, St-Pascal