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PAGE 1 SUR 13 – CHOISIR UN MATERIAU DE COUVERTURE DE TOITURE EN TENANT COMPTE DE SON ECOBILAN– JUILLET 2010 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS - RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03 - CHOISIR UN MATERIAU DE COUVERTURE DE TOITURE EN TENANT COMPTE DE SON ECOBILAN Utiliser des matériaux performants, résistants aux agents de dégradation, renouvelables ou abondants dans la nature, recyclés et recyclables, en prenant en compte leur écobilan. PRINCIPES DEMARCHE Les revêtements de toiture ont pour rôles la protection du bâtiment et de ses occupants contre les intempéries ainsi que la régulation thermique du bâtiment en général, et des locaux sous toiture en particulier. Pour remplir efficacement ces rôles, les matériaux et leur mise en oeuvre doivent être de grande qualité. Les critères à prendre en compte dans le choix des matériaux sont dès lors les suivants : o Les propriétés environnementales : elles sont identifiables par des données centralisées tels que les écobilans, qui mettent en avant les résultats d’analyse de différents impacts environnementaux. L’analyse des impacts intègre l’ensemble du cycle de vie des produits. Il existe sur le marché différents ‘outils’ considérant plus ou moins de critères d’analyse et permettant d’effectuer un choix orienté des matériaux et produits de construction. Soit les résultats d’analyse sont énoncés sous forme d’un principe de cotation globale, et identifiable sur une échelle de référence. Soit ils sont identifiés sous forme d’une synthèse ouverte reprenant les résultats d’étude de différents critères non pondérés. Dans cette fiche, nous faisons référence au classement du NIBE (Nederlands Instituut voor Bouwbiologie en Ecologie – www.nibe.org), présentant des cotations globales allant de 1a « Meilleur Choix » à 7c « Choix inacceptable ». Les critères considérés par la NIBE sont les suivants : besoins en énergie grise pour la fabrication des matériaux, épuisement du stock de ressources naturelles, pollution du site d’extraction des matières premières, modification physique ou chimique de la chaîne moléculaire, émission de gaz polluants (CO2, SO2), facteur santé (gaz, hygrométrie, niveau électromagnétique), durée de vie : longévité, entretien, recyclage, et indice de mise en valeur. o Les propriétés techniques : durée de vie, fréquence de maintenance, adéquation aux caractéristiques de la toiture (plate / à versants / ensoleillement / environnement humide…) o Les propriétés économiques : coût initial et entretien o Les propriétés esthétiques : les réglementations d’urbanisme constituent un critère de choix des matériaux de recouvrement non négligeable. Elles visent à maintenir une certaine harmonie visuelle et concernent généralement le matériau, sa couleur, et la pente de toiture. Pour découvrir la nouvelle version 2016 du Guide Bâtiment Durable en ligne, Rendez-vous sur: http://www.guidebatimentdurable.brussels

choisir un materiau de couverture de toiture en tenant compte de

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RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS

- RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03 -

CHOISIR UN MATERIAU DE COUVERTURE DE TOITURE EN TENANT COMPTE DE SON

ECOBILAN Utiliser des matériaux performants, résistants aux agents de dégradation,

renouvelables ou abondants dans la nature, recyclés et recyclables, en prenant en compte leur écobilan.

PRINCIPES

DEMARCHE

Les revêtements de toiture ont pour rôles la protection du bâtiment et de ses occupants contre les intempéries ainsi que la régulation thermique du bâtiment en général, et des locaux sous toiture en particulier. Pour remplir efficacement ces rôles, les matériaux et leur mise en oeuvre doivent être de grande qualité. Les critères à prendre en compte dans le choix des matériaux sont dès lors les suivants :

o Les propriétés environnementales : elles sont identifiables par des données centralisées tels que les écobilans, qui mettent en avant les résultats d’analyse de différents impacts environnementaux. L’analyse des impacts intègre l’ensemble du cycle de vie des produits. Il existe sur le marché différents ‘outils’ considérant plus ou moins de critères d’analyse et permettant d’effectuer un choix orienté des matériaux et produits de construction. Soit les résultats d’analyse sont énoncés sous forme d’un principe de cotation globale, et identifiable sur une échelle de référence. Soit ils sont identifiés sous forme d’une synthèse ouverte reprenant les résultats d’étude de différents critères non pondérés. Dans cette fiche, nous faisons référence au classement du NIBE (Nederlands Instituut voor Bouwbiologie en Ecologie – www.nibe.org), présentant des cotations globales allant de 1a « Meilleur Choix » à 7c « Choix inacceptable ». Les critères considérés par la NIBE sont les suivants : besoins en énergie grise pour la fabrication des matériaux, épuisement du stock de ressources naturelles, pollution du site d’extraction des matières premières, modification physique ou chimique de la chaîne moléculaire, émission de gaz polluants (CO2, SO2), facteur santé (gaz, hygrométrie, niveau électromagnétique), durée de vie : longévité, entretien, recyclage, et indice de mise en valeur.

o Les propriétés techniques : durée de vie, fréquence de maintenance, adéquation aux caractéristiques de la toiture (plate / à versants / ensoleillement / environnement humide…)

o Les propriétés économiques : coût initial et entretien o Les propriétés esthétiques : les réglementations d’urbanisme constituent un critère de

choix des matériaux de recouvrement non négligeable. Elles visent à maintenir une certaine harmonie visuelle et concernent généralement le matériau, sa couleur, et la pente de toiture.

Pour découvrir la nouvelle version 2016 du Guide Bâtiment Durable en ligne,Rendez-vous sur: http://www.guidebatimentdurable.brussels

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RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

OBJECTIFS

� Minimum : o éviter les matériaux dont l’écobilan est le moins favorable : couvertures métalliques

zinc, aluminium, cuivre (toiture inclinée), et membranes caoutchouc, PVC ou bitume (toiture plate).

�� Conseillé : Sélectionner les matériaux ou modes constructifs avec un écobilan favorable :

o Pour les toitures à versants : ardoises naturelles dans le cas de rénovations à l’identique, tuiles de terre cuite ou béton, ardoises fibro-ciment.

o Pour les toitures plates : membrane EPDM, TPO, POCB. Les membranes peuvent selon le cas rester apparentes, être couvertes d’un empierrement assurant le lestage et aidant la régulation thermique.

De gauche à droite : tuiles terre cuite, ardoises et membrane EPDM Source : www.roncaseroofing.net

��� Optimum

o Accompagner le choix d’un matériau avec écobilan favorable d’une végétalisation de la toiture. Une végétalisation peut être de type extensif (mousses et lichens) ou de type intensif (plantations et arbustes), et peut se faire tant sur une toiture plate que sur une toiture inclinée (moyennant certains dispositifs techniques. Une fiche spécifique est dédiée aux toitures vertes (TER06 « Réaliser des toitures vertes »)

Parmi ces différentes solutions, il faudra identifier et sélectionner les matériaux selon leur résistance dans le temps et l’estimation de leur sollicitation.

Notons qu’une réflexion approfondie sur le type d’isolation et ses performances devra être menée parallèlement au choix du matériau de recouvrement et de sa technique de mise en œuvre. ELEMENTS DE CHOIX

ASPECTS TECHNIQUES

Nous décrivons ici les principaux matériaux existants, pour les toitures à versants puis pour les toitures plates. > Les toitures à versants Toiture en tuiles terre cuite ou béton

o Il existe un grand nombre de tuiles différentes, que ce soit au niveau des formes (Grand moule / petit moule / plate…), de la matière première (terre cuite / béton…) ou de la finition (émaillée / vernissées / engobées…) Le choix d’une tuile doit répondre aux critères liés à l’esthétique, aux charges de toiture impliquant un dimensionnement spécifique de charpente, ainsi qu’au coût inhérent au type de tuile et à leur mise en œuvre.

o Selon leur forme et leurs dimensions générales, les tuiles assureront un recouvrement variable. Pour exemple, 1 m² de toiture représente +/- 15 tuiles de type « Grand moule », contre +/- 35 tuiles de type « canal ». (tuile française en terre cuite) Le nombre influence les coûts globaux : quantité de tuiles / main d’œuvre / quantité de bois de charpente.

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RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

Toiture en ardoises naturelles ou artificielles

o Les ardoises naturelles ou artificielles présentes plus ou moins les mêmes caractéristiques, bien que l’ardoise naturelle soit plus stable dans le temps. Les ardoises naturelles sont plus souvent utilisées pour la restauration du patrimoine pour une intervention à « l’identique ». Les techniques de mise en œuvre spécifique et la faible disponibilité du produit en font un matériau onéreux souvent délaissé au profit de l’ardoise artificielle pour les constructions «communes». Selon la technique de mise en œuvre et la dimension du matériau, le nombre d’ardoise par 1 m² variera de 97 pièces à 26 pièces pour des dimensions respectives de 25x15 à 40x25.

o La NIT 195 du CSTC décrit la mise en œuvre correcte de couvertures en ardoise naturelle. Elle est complétée par la NIT 219 qui traite de la conception de raccords de toiture.

Revêtements métalliques ferreux et non-ferreux : o Parmi les revêtements métalliques utilisés en toiture, se trouvent le zinc, l’aluminium et

le cuivre. Notons que parmi les métaux, le zinc est le matériau le plus utilisé en toiture, l’aluminium et le cuivre sont davantage exploités dans les secteurs de la rénovation ou pour des revêtements de façade.

o De façon générale, ces matériaux sont mis en œuvre essentiellement pour leur durée de vie supérieure, leur résistance aux agents de dégradation et leur rapidité de mise en œuvre. La rigidité des assemblages limite en outre les problèmes de prise au vent et de risques de déplacement (ex : mouvement des tuiles par grands vents – sur des zones peu accessibles…). S’ils offrent une série d’avantages, ils comportent néanmoins des points moins favorables tels que le coût de la matière première et leur impact environnemental non négligeable.

o Nous attirons l’attention sur le fait que certains revêtements métalliques peuvent se révéler néfastes pour l’environnement lors du retour des eaux de toitures dans le cycle hydrologique naturel et peu compatibles avec une récupération d’eau de pluie. Prenons pour exemple le cuivre qui au contact des pluies acides va progressivement se déstructurer et polluer l’eau de pluie en « métaux lourds » non traités en station d’épuration collective. Idéalement, ces eaux devraient être récupérées et dépolluées avant d’être évacuées vers le sol ou les réseaux. (Filtrage naturel au travers de couches drainantes et plantations).

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RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

> Les toitures plates Membranes EPDM

o EPDM : Ethylène Propylène Diène Monomère, Il s’agit de membranes d’étanchéité synthétiques contenant une couche d’élastomère utilisée notamment lors de la mise en œuvre de toitures végétalisées. Il s’agit d’une matière première d’origine non renouvelable liée à la chimie du pétrole. Leur durée de vie supérieure à 25 ans, est supérieure à celle des membranes bitumineuses. Les membranes EPDM sont moins soumises aux phénomènes de dilatation / rétraction thermique influençant défavorablement la durée de vie et l’étanchéité des toitures.

Membranes d’étanchéité bitumineuses :

o Elles sont composées de bitume additionné de polymères synthétiques pour assurer l’élasticité de la membrane, et de fibres de verre ou polyester pour assurer la résistance à la traction et au poinçonnement.

o Les lés de bitume sont constitués d’une succession de différentes couches constituant la membrane. Très fréquemment utilisés dans la construction, ce type de membrane mise en œuvre à chaud tend néanmoins à être remplacé selon les applications par des membranes EPDM mises en œuvre à froid par fixations mécaniques. La face supérieure de la membrane peut être ‘claire’, ce qui permet dans une certaine mesure de réduire la surchauffe de surface ainsi que les effets de dilatation.

o La membrane bitumineuse est généralement recouverte d’un empierrement de galets

roulés, d’une toiture végétale ou de dalles sur plots dans le cas de toitures terrasses. Ces recouvrements assurent à la membrane une durée de vie supérieure la protégeant partiellement des effets du temps. Si elles offrent de bonnes performances d’étanchéité, les membranes comportent cependant des désavantages principalement liés à leur bilan environnemental défavorable.

o Nous attirons l’attention sur le fait que les revêtements bitumineux peuvent se révéler néfastes pour l’environnement lors du retour des eaux de toitures dans le cycle hydrologique naturel, du fait du lessivage d’hydrocarbures non traités en station d’épuration collective. Idéalement, ces eaux devraient être récupérées et dépolluées avant d’être évacuées vers le sol ou les réseaux. (séparateur d’hydrocarbure ou filtrage naturel au travers de couches drainantes et plantations).

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RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

Membranes d’étanchéité TPO o TPO : Thermoplastique Polyoléfine - Elles sont composées de polyester renforcé pour

assurer la résistance à la traction et au poinçonnement. C’est un produit synthétique provenant de la polymérisation d’hydrocarbures insaturés. Il s’agit d’une matière première d’origine non renouvelable liée à la chimie du pétrole, qui est néanmoins classées « meilleur choix » dans le classement NIBE2009 (avec les couvertures EPDM et POCB) sur base de l’analyse de son cycle de vie. La mise en œuvre des lés s’effectue par fixation mécanique et air chaud. La durée de vie moyenne est > 25 ans. La face supérieure de la membrane peut être ‘claire’, ce qui permet dans une certaine mesure de réduire la surchauffe de surface ainsi que les effets de dilatation.

Source : www.championservicesinc.net www.fibrass.net

Membranes d’étanchéité PVC

o PVC : Polychlorure de vinyle – Elles sont composées de granulés de PVC figés sur une armature en toile de verre assurant la résistance à la traction et au poinçonnement. C’est une matière première d’origine non renouvelable liée à la chimie du chlore. La mis en œuvre des lés s’effectue par soudage ou collage. La durée de vie moyenne est > à 25 ans.

Source : www.self-stockage-logest.com

Membranes d’étanchéité photovoltaïques : o Depuis peu sont apparues sur le marché des membranes combinant « Etanchéité » et

« production électrique photovoltaïque ». Il s’agit de membranes à base de bitume polymère sur lesquelles sont appliquées des modules photovoltaïques souples amorphes. L’utilisation de ce type d’étanchéité est davantage adaptée aux bâtiments disposant de surfaces de toiture conséquentes (bâtiments industriels…) mais pourrait à terme se développer pour des unités construites plus réduites. Les aspects énergétiques des membreanes photovoltaïques sont développés dans la fiche ENE21 « Installer des cellules photovoltaïques ».

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RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

Source : www.derbigum.be

Selon le cas, les revêtements d’étanchéité peuvent rester apparents ou peuvent être recouverts. Dans le cas de revêtements apparents : la face supérieure de la plupart des membranes peut être ‘claire’, ce qui permet dans une certaine mesure de réduire la surchauffe de surface ainsi que les effets de dilatation. Dans le cas de revêtements couverts : Les techniques de recouvrement des membranes assurent plusieurs rôles : elles protègent la membrane contre les rayons UV, elles améliorent l’aspect esthétique, elles réduisent la température superficielle en cas d’ensoleillement et elles offrent (selon la technique) une performance acoustique. Parmi les principaux recouvrements, on distingue :

o L’empierrement : Constitué de galets roulés ou concassés, ce recouvrement à pour rôle de lester la toiture tout en jouant un rôle de régulateur thermique et hydrique. Ces deux dernières propriétés assurent une durée de vie accrue des membranes d’étanchéité.

Galets roulés / Source : www.stb-orensanz.fr

o La toiture végétale : Il existe différentes techniques de toitures végétales, variables selon l’usage de la toiture et le type de plantation. De manière générale, la toiture végétale se met en œuvre directement sur l’étanchéité mais en prenant soin de disposer une protection entre la membrane et le complexe végétal. Le complexe se compose d’une membrane de désolidarisation, d’une membrane anti-racine, de bacs de rétention et de drainage d’eau, d’une membrane textile filtrante (géotextile), du substrat et de la végétation. Selon que la végétation est composée de mousses et lichens ou de plantes basses/hautes saisonnières, on parlera respectivement de toiture végétale intensive ou extensive. Outre des agréments liés à l’environnement, les toitures végétales offrent un rôle de protection de l’étanchéité, ainsi qu’une performance au niveau thermique et acoustique. Une fiche spécifique est dédiée aux toitures végétales. La question des toitures végétale est détaillée dans la fiche TER06 « Réaliser des toitures vertes » de ce guide.

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RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

o Les revêtements sur plots : Le principe consiste à appliquer sur l’étanchéité une couche

de fibre de verre sur lesquels sont apposés les plots de support du revêtement. Le revêtement peut être de type minéral (dalles) ou végétal (bois ou dérivés). Ce type de revêtement est réalisés principalement pour les terrasses / toitures terrasses.

De gauche à droite : dalles sur plots, bois sur plots Source : www.pierreetsol.com

> Poids de la toiture Le tableau ci-dessous met en évidence le poids du matériau sélectionné ainsi que son potentiel d’utilisation en fonction de la pente de toiture.

Poids [kg/m²] * Pente

Tuile céramique ± 45 à 60 (selon la technique) 25 à 50°

Tuile céramique plate ± 45 à 60 (selon la technique) 30 à 80°

Ardoise naturelle ± 27 à 35 15 à 90°

Ardoise artificielle ± 18 à 23 15 à 90°

Toiture végétale extensive ± 50 à 150 (selon le substrat) 0 à 45°

Toiture végétale intensive ± 290 à 900 (selon le substrat) 0 à 45°

Empierrement ± 100 à 130 <5°

* les valeurs « poids » ne tiennent pas compte de la structure de pose

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RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX

> Eco-bilan des matériaux Pour les revêtements de toiture en pente, le classement NIBE fait apparaître la supériorité des matériaux naturels ou à base de matériaux naturels à faible transformation.

Toiture en pente Appréciation*

Tuile en béton 1a Meilleur Choix

Tuile céramique 2a Bon choix

Ardoise naturelle 2a Bon choix

Profilé en fibres ciment 2b Bon choix

Ardoise en fibres ciment 3b Choix acceptable

Profilé métallique zingué 4b Moins bon choix

Bardeaux de bitume 4b Moins bon choix

Profilé en aluminium avec coating 4c Moins bon choix

Revêtement zinc 5a Choix à déconseiller

Revêtement cuivre 6a Mauvais choix

* NIBE Uitgave 2010 / ‘gevels en daken’

Pour les revêtements de toiture plate, le classement NIBE fait apparaître des différences moins significatives, bien que non négligeables, dans l’impact global selon des matériaux considérés.

Toiture plates Appréciation*

Membrane EPDM 1a Meilleur Choix

Couverture TPO 1b Meilleur Choix

Bandes EPDM 1c Meilleur Choix

Couverture POCB 1c Meilleur Choix

Bitume 2a Bon choix

Films PVC 2a Bon choix

Couverture caoutchouc SBS 2b Bon choix

* NIBE Uitgave 2010 / ‘gevels en daken’

> Remarques La mise en œuvre des différents systèmes de revêtements de toiture à versants, est toujours accompagnée d’un travail de charpenterie faisant office de support. Il est important de veiller à rationaliser la quantité de matière mise en œuvre au niveau de ces charpentes (éviter le surdimensionnement) ainsi que de sélectionner des bois d’origine locale (Belgique / UE) et répondants aux labels FSC (Forest Stewardship Coucil), PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes) ou équivalent reconnu par le marché et le secteur du bois. Parallèlement, on veillera à sélectionner les produits de traitement du bois adaptés à une démarche écologique. (voir fiche CSS10 « Traitements du bois : tenir compte de leur impact sur la santé et l'environnement ») Certains matériaux spécifiques de recouvrement issus de filières de recyclage (tuiles et ardoises en matières plastiques recyclées) tendent à apparaître sur le marché. Bien qu’intéressants sur le principe, ces matériaux ne disposent pas à l’heure actuelle de

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RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

reconnaissance de qualité technique et n’offrent pas systématiquement de garanties de qualité quant à leurs composants (impacts santé et environnement), ils ne sont dès lors pas développés dans ces fiches. De plus amples informations sur le sujet sont disponibles sur le site du CSTC (Centre Scientifique et Technique de la Construction) – www.cstc.be (recyhouse) De toute évidence, on éliminera d’office les matériaux constitués d’asbeste (amiante) – essentiellement dans le cas d’un réemploi. Dans tous les cas de rénovation, on s’assurera que les matériaux existants (panneaux de toiture / panneaux de sous-toiture / isolation des canalisations…) sont « asbest-free ». Le cas contraire, deux solutions pourront être envisagées avec un degré d’efficacité différent : soit le démontage et l’évacuation des matériaux problématiques avec toutes les précautions et dispositions d’usage (combinaisons / masques / gants / déchets emballés en sac hermétiques…), soit l’identification et le marquage des matériaux non «asbest-free» pour reconnaissance ultérieure. Cette seconde alternative est à éviter dans le secteur du logement. Le remplacement des matériaux dangereux est à recommander Il n’occasionne, au regard de l’importance de la prise en compte des effets sur la santé, qu’un impact économique tout relatif. Enfin, afin d’être cohérent dans l’approche environnementale des matériaux de toiture, il importe de tenir compte du choix des autres matériaux entrants dans la composition du complexe de toiture, tels que la structure portante, l’isolation thermique et phonique, les membranes de diffusion (pare-vapeur) et les sous-toitures. Les fiches relatives aux matériaux isolants, à l’étanchéité à l’air ainsi qu’aux éléments de structure offrent des informations plus spécifiques sur le sujet. ASPECTS ECONOMIQUES

> Disponibilité des solutions écologiques En Région de Bruxelles Capitale, tout comme dans les autres régions, la plupart des fabricants et des revendeurs sont affiliés aux clusters ou organismes représentatifs du secteur éco-construction. Pour Bruxelles, nous relevons le cluster Ecobuild et l’ « ABEA – Le centre urbain »

www.brusselsgreentech.be www.curbain.be

Pour la Wallonie, nous relevons « Nature de progrès » (www.natpro.be) et le « Cluster éco-construction » (wwww.cluster.wallonie.be) Pour la Flandre nous relevons VIBE (Vlaams Instituut voor Bio-Ecologisch Bouwen en Wonen – www.vibe.be) et CEDUBO (Centrum Duurzaam Bouwen – www.cedubo.be)

Le site internet du CSTC propose également une banque de donnée de revendeurs et fabricants, avec recherche par mots-clefs, dont certains proposent des isolants végétaux. Enfin, certains labels proposent également des listes de matériaux, notamment Natureplus (www.natureplus.org). > Privilégier les matériaux et produits disposants d'écolabels ou d'éco-certification Le recours à des matériaux bénéficiant d’agréments techniques belges (ex : ATG de l’UBATc - Union Belge pour l’Agrément Technique dans la construction : http://www.ubatc.be) permet d’apporter des garanties de performance et de qualité des produits. Néanmoins, ces listes n’étant pas exhaustives des équivalents belges ou européens pourront être utilisés (Avis techniques européens ATE, certifications agréées : CSTC, CSTB, NF, DIN allemande…).

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RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

En dehors des aspects techniques, aujourd’hui, de nombreux labels ou éco-certifications permettent au concepteur de choisir des matériaux plus respectueux de l’environnement et de la santé. Prioritairement, on se tournera vers les labels officiels, dont le principal est l’écolabel européen. Il existe également des labels nationaux plus stricts et plus ambitieux que le label européen, et des labels privés. Nous décrivons brièvement ci-dessous les principaux écolabels. La multiplication des labels étant source de confusion, une comparaison détaillée des critères techniques sous-jacents peut être trouvée sur le site www.infolabel.be. Nous listons succinctement quelques labels ci-dessous. Pour une description plus complète, se référer notamment à la ficheMAT05 « isolation thermique : choisir des matériaux sains et écologiques ».

o Ecolabel européen : label officiel basé sur une analyse du cycle de vie. Il n’y a pas à ce jour de matériaux de couverture de toiture portant l’écolabel européen. Différents labels nationaux tels que la marque française NF environnement sont des déclinaisons de ce label européen

o Label Blaue Engel : label national allemand officiel et contrôlé qui va plus loin et couvre plus de produits que l’écolabel européen. L’ensemble des produits ayant obtenus la certification sont accessibles sur le site www.blauer-engel.de.

o Label Natureplus : un label privé attribué à des matériaux de construction visant une grande performance environnementale, qui répondent à trois critères essentiels : adéquation avec utilisation, sécurité pour la santé humaine et sécurité pour l'environnement. Les différents produits ayant obtenu la certification (ainsi que les certificats sous format pdf) sont repris sur le site www.natureplus.org/produkte.

La plupart des producteurs et fournisseurs de matériaux écologiques sont affiliés au cluster « Eco-construction » ou à « Bois et Habitat ». Le « Vibe » (Vlaams Instituut voor Bio-Ecologisch Bouwen en Wonen) dispose également d’une banque de donnée de fournisseurs sur son site internet.

> Coût des solutions écologiques Le tableau ci-dessous reprend des indications de coût de différents matériaux, sur base du catalogue UPA 2009. A ce jour, il n’existe pas en Région dBruxelles-Capitale de primes à l’investissement pour des matériaux « écologiques » autres que les isolants.

Solutions « Ecologiques » Coût

Tuiles terre cuite ± 50 à 100 €/m² (selon la qualité et typologie de la tuile)

Tuiles béton ± 30 à 60 €/m² (selon la qualité de la tuile)

Ardoise naturelle locale ± 100 à 120 €/m² (selon la qualité et le format)

Ardoise artificielle fibro-ciment ± 55 à 75 €/m² (selon le format et la destination) Membrane EPDM ± 50 à 60 €/m²

Solutions Alternatives

Zinc * ± 90 €/m²

Alu * ± 80 €/m²

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RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

* Les coûts des solutions Zinc / Aluminium / Cuivre et membrane bitumineuse sont donnés à titre indicatif,

en effet, ils ne font pas partie intégrante des matériaux considérés comme écologiques. Néanmoins, certaines applications constructives requièrent l’utilisation de ces matériaux pour leurs propriétés

techniques spécifiques. (ex : toiture en zinc pour les milieux très agressifs soumis à la pollution et difficiles d’accès…) Il importe dès lors de situer leur prix par rapport aux solutions techniques écologiques.

Les coûts énoncés sont indicatifs. Tous les projets comportent des spécificités susceptibles de modifier le coût d’intervention (localisation géographique / accessibilité / surfaces d’intervention…). Il importe pour chaque réalisation concrète de se référer à un fabricant, un revendeur ou un installateur. ASPECTS SOCIAUX ET CULTURELS

Le choix des matériaux peut être contraint par un règlement communal d’urbanisme ou un éventuel permis de lotir. Si le projet ne cadre pas avec ces prescriptions, des contacts précoces avec les autorités communales, voir régionales, peuvent être utiles pour faire accepter le projet sur base d’une approche cohérente et justifiée. ARBITRAGE

Le tableau ci-dessous résume les avantages et inconvénient des différentes techniques de revêtement de toiture à versants et toitures plates :

Coût €/m² Eco-bilan Poids

Tuiles terre cuite � ☺ �

Tuiles béton ☺ � �

Ardoise naturelle locale � ☺ ☺

Ardoise artificielle fibro-ciment ☺ � ☺

Zinc � � ☺

Alu � � ☺

Cuivre � � ☺

Membrane EPDM ☺ � ☺

Membrane bitumineuse ☺ � ☺

Toiture végétale extensive � ☺ ☺

Toiture végétale intensive � ☺ �

L’analyse de ces critères met en évidence l’avantage des matériaux naturels mono-composants : terre cuite, ardoises naturelles. Certains matériaux se révèlent plus coûteux mais disposent néanmoins d’un écobilan favorable. Il importe dans ce cas d’analyser l’ensemble des critères avant d’exclure un matériau pour des raisons économiques. De manière générale, les revêtements en tuile de terre cuite et les toitures plates avec étanchéité EPDM offrent un bon compromis.

Cuivre * ± 120 €/m²

Membrane bitumineuse * ± 60 à 70 €/m²

Membrane PVC ± 50 à 60 €/m²

Recouvrements toitures plates

Empierrement ± 15 à 25 €/m² (selon épaisseur)

Toiture végétale ± 190 à 230 €/m² (selon épaisseur substrat)

Revêtement sur plots (dalles) ± 150 à 175 €/m² (selon typologie du revêtement)

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RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

DANS LA PRATIQUE

Des mesures doivent être prises aux différentes phases de développement et de réalisation du projet : PROGRAMMATION

Identifier les exigences de la réglementation urbanistique. o Vérifier auprès des services communaux les prescriptions relatives aux matériaux de

toiture (Matériaux / pentes / couleurs…). Si le choix du matériau demande une dérogation aux règlements en vigueur, prendre au plus tôt des contacts avec l’administration communale pour présenter le projet.

Identifier les exigences de durée de vie et de résistance pour le matériau sélectionné

o Vérifier le choix adapté du matériau en fonction des facteurs de détérioration et du contexte : présence d’une humidité constante / orientation / prise au vent / accessibilité pour réfection / ensoleillement / environnement direct (ex : arbres occasionnant un dépôt de feuilles et branches sur la toiture et dans les chéneaux…)

Dans le cas d’une rénovation, on veillera à identifier avant le choix définitif du matériau de recouvrement, les limites de charges autorisées sur la structure en place. PROJET D’EXECUTION, DOSSIER POUR LE PERMIS D’URBANI SME

Toitures à versants : o Respect du dimensionnement (entre-axe / calibrage) de la structure de pose (voligeage

/ lattage). La structure doit être dimensionnée de manière à pouvoir reprendre les charges du revêtement de toiture variables selon le matériau sélectionné.

o Respect du choix et de la mise en œuvre des systèmes de fixation / accrochage / finitions.

o Les tuiles sont mise en œuvre par emboîtement ou clouées / les ardoises sont fixées par crochet / le zinc est solidarisé par des joints debout.

o Bien étudier la localisation des matériaux connexes au complexe de toiture. Par exemple on tiendra compte du positionnement adéquat de la sous toiture / de l’isolation / du pare-vapeur (toujours positionné du coté chaud).

Toitures plates :

o Dans le cas des étanchéités laissées apparentes, on veillera à appliquer directement sur la membrane une couleur permettant la réflexion des UV – au mieux on choisira une membrane disposant d’un fini clair avec traitement ‘anti-UV’. (Certaines membranes EPDM)

o Dans le cas des étanchéités couvertes d’un empierrement (lestage), on veillera à sélectionner des graviers dits « roulés » ne présentant pas d’angles saillants risquant d’endommager l’étanchéité. Dans le cas d’utilisation d’un empierrement à l’aide de cailloux dits « grossiers» ou de gravats issus d’une filière de recyclage, on veillera à disposer une protection intermédiaire du type matelas de feutre. Notons que l’emploi des gravats issus du recyclage comporte un avantage écologique important.

o Dans tous les cas on s’assurera de la qualité des raccords entre la membrane et la périphérie de la toiture en s’assurant d’une remontée suffisante en parties latérales pour éviter toute remontée d’eau. Les angles francs devront être munis d’un chanfrein (45°) destiné à éviter toutes altérations de la mem brane lors de sa mise en œuvre.

SUIVI ET SURVEILLANCE DES TRAVAUX

o Exiger, lors de la réception des matériaux labellisés / normalisés, la preuve de leur origine et de leur label.

o Etanchéité : s’assurer de la réalisation correcte des points de jonction et raccords – concerne essentiellement les rives et le faîte pour les toitures à versants ainsi que les raccords périphériques d’acrotère pour les toitures plates.

PAGE 13 SUR 13 – CHOISIR UN MATERIAU DE COUVERTURE DE TOITURE

EN TENANT COMPTE DE SON ECOBILAN– JUILLET 2010 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS

RECOMMANDATION PRATIQUE MAT03

RECEPTION ET MISE EN EXPLOITATION

o S’assurer de l’étanchéité des revêtements (toitures plates) et du bon fonctionnement du réseau d’évacuation des eaux – pour éviter tous risques de débordements et/ou infiltrations.

o S’assurer de l’accessibilité des corniches et crépines pour permettre l’entretien ultérieur (surtout dans les zones boisées)

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

AUTRES ELEMENTS A GARDER A L’ESPRIT

Les fiches suivantes traitent de thématiques proches : o MAT02 - Gros œuvre: choisir des techniques et matériaux de structure rationnels et

économes, en prenant en compte leur écobilan o MAT05 - Isolation thermique: choisir des matériaux sains et écologiques o MAT08 - Choisir un bois en fonction de son origine et de sa mise en œuvre o TER06 - Réaliser des toitures vertes o ENE10 - Assurer une bonne étanchéité à l'air de l'enveloppe o CSS10 - Traitements du bois: tenir compte de leur impact sur la santé

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages généraux sur le choix des matériaux : o Michiel Haas, Milieuclassificatie Bouwmaterialen, Nederlands Instituut voor

Bouwbiologie en Ecologie te Naarden (NIBE) o Fiches « Eco-devis », rédigées par la « Conférence sur l’éco construction », www.eco-

bau.ch o Friedrich Kur, L’habitat écologique – Quels matériaux choisir, éditions terre vivante,

1999 o Jutta Schwarz, L’écologie dans le bâtiment – Guides comparatifs pour le choix des

matériaux de construction, 1998 o Suzanne et Pierre Déoux, Le guide de l’habitat sain, Medieco Editions

Informations sur les revêtements minéraux : o Pierres et marbres de Wallonie : http://pierresetmarbres.be o CSTC, Toiture en ardoise : conception et exécution des ouvrages de raccord - NIT 219,

2001 o CSTC, Toiture en ardoise naturelle : conception et mise en oeuvre- NIT 195, 1995

Informations sur les revêtements bois : o Ecomat : www.ecologischbouwen.be o Houtinfobois : outil d’information sur le bois transformé en Belgique et ses applications,

créé par les scieries et industries connexes (www.houtinfobois.be) o Bois et habitat : asbl oeuvrant pour la promotion de la construction en bois (www.bois-

habitat.com) o Belgian Woodforum : Créé à l’initiative du secteur belge du bois, ils éditent notamment

la revue « les courriers du bois » (www.bois.be) o Fédération nationale des négociants en bois : www.fnn.be

Informations sur les labels: o www.infolabel.be – un site de comparaison des critères des différents labels

écologiques existants. o Natureplus : www.natureplus.org o Forest Steward Council : www.fsc.wwf.be, www.fairtimber.be o Pan European Forest Certification : www.pefc.org o www.blauer-engel.de. o www.ecolabel.com et www.ecolabel.be

Divers o Centre Scientifique et Technique de la Construction : www.cstc.be o Le Ministère de la région Wallonne a édité un guide pratique intitulé « L’isolation

thermique des toitures inclinées », rédigé par F.Simon et JM.Hauglustaine, dans lequel on trouve de nombreuses informations relatives aux revêtements de toiture : www.energie.wallonie.be

o « Vibe » (Vlaams Instituut voor Bio-Ecologisch Bouwen en Wonen: www.vibe.be