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25DOSSIER
Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Les récoltes de céréales ont été d’un bon niveau en 2013 avec de très bonnes surprises, surtout au niveau des orges. Malgré des conditions difficiles pour la plupart des semis à l’automne, on retiendra la faible pression des maladies qui aura eu un impact très positif sur les rendements. Le choix variétal s’étoffe, des nouvelles variétés apparaîssent, d’autres plus anciennes restent toujours intéressantes. Toutefois, il faut rappeler qu’il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier et qu’il faudra retenir plusieurs variétés adaptées à son contexte pédoclimatique. La prise en compte des tolérances variétales vis-à-vis des maladies devient important pour mieux appréhender la conduite. Une bonne résistance à la rouille jaune permet d’éviter un traitement spécifique précoce, une tolérance à la fusariose limite le risque de mycotoxine préjudiciable pour l’alimentation des porcs et une variété peu sensible à la septoriose reste favorable à une conduite plus souple voire plus allégée au niveau de la protection fongicide.Pour établir nos préconisations pour la nouvelle campagne, nous prenons en compte les divers résultats d’essais du réseau chambre d'agriculture mais aussi ceux d’Arvalis Institut du Végétal ainsi que les observations du terrain. Sans avoir la prétention d’être exhaustif, ce dossier présente des cultivars que nous jugeons intéressants dans les conditions de culture de la Bretagne ainsi que les caractéristiques d’un ensemble plus conséquent de variétés.
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Campagne 2013/2014
Choix des variétés de céréales
Coordination du dossierLouis le Roux (pôle agronomie des chambres d’agriculture de Bretagne)avec Paul Jégat (Terra).RédactionPauline Boutteaux, Louis le Roux et Anne Thérèse Bilcot (chambres d’agriculture de Bretagne)Tableaux caractéristiques variétales (Arvalis Institut du Végétal)Composition : Jeanine Deshoux (Terra)
Pauline Boutteaux, Louis le Roux et Anne Thérèse Bilcot (chambres d’agriculture de Bretagne)Tableaux caractéristiques variétales (Arvalis Institut du Végétal)Tableaux caractéristiques variétales (Arvalis Institut du Végétal)Tableaux caractéristiques variétales
Composition : Jeanine Deshoux (Terra)
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La récolte tardive des maïs en 2012 et les importantes précipitations des mois d’oc-tobre et novembre ont compliqué les semis et entamé leur qualité. Ainsi les semis réa-lisés lors de la 2e quinzaine d’octobre ont été faits dans des conditions correctes alors que les semis réalisés après le 1er novembre ont souvent été faits dans de mauvaises condi-tions (sols humides dans les parcelles). La pluviométrie importante et régulière, ainsi que les températures plus basses que la moyenne enregistrées pendant l’hiver, ont pénalisé la levée. De plus, les conditions
météorologiques ont, en général, retardé le désherbage.Les températures froides et les faibles préci-pitations enregistrées sur les mois de mars et d’avril offrent des créneaux restreints pour une bonne valorisation des apports azotés en particulier les apports organiques (lisiers). Le froid persistant du début du printemps a ralenti la reprise de végétation ainsi que la montaison des céréales, lais-sant craindre pour le rendement paille. La minéralisation de l’humus du sol a été plus faible également. Les densités et le niveau
de tallage sont relativement faibles, particu-lièrement en triticale. On enregistre 10 à 15 jours de jours de retard au stade " épi 1cm". Les faibles températures du mois de mai ont provoqué sur certains secteurs des phéno-mènes de froid méïose qui ont pu entrainer une baisse de fertilité notamment sur les variétés précoces des parcelles proches du stade épiaison.
Arrivée tardive de la septorioseAvec un printemps froid et relativement peu arrosé, les maladies restent à des niveaux relativement faibles. La rouille jaune est signalée dès mi-avril mais les températures fraiches prolongées du printemps ont bloqué son développement jusqu’à la fi n du mois de mai. Les pluies du mois de juin vont relancer le cycle des maladies. Ainsi, la septoriose, peu
Bilan de campagne céréales
2013 : une année froide et arrosée
La campagne 2013 s’achève avec une récolte de bonne qualité et aux rendements très variables selon les secteurs géographiques et les espèces : le blé et l’orge donnent de bons à très bons résultats, mais les rendements en triticale sont décevants, sauf dans le Finistère.
27DOSSIER
présente jusqu’à la mi-juin, va se développer et monter sur les feuilles supérieures. La floraison des blés se déroule sur le mois de juin. Si la pluviométrie est légèrement défi citaire dans certains secteurs comme dans le nord des Côtes d’Armor, d’autres régions, comme le sud des départements du Finistère et du Morbihan, ont connu des épisodes orageux, accompagnés localement de grêle qui ont pu entrainer un risque de fusariose élevé dans les parcelles sensibles. Très localement, sur un axe Questembert-Montauban, les dégâts ont même été très importants avec des plantes déchiquetées.
Bonnes conditions de récolteAvec l’arrivée de conditions météo plus favorables à partir de fin juin, la matura-tion des céréales se passe dans de bonnes conditions. Les premières parcelles d’orge sont récoltées un peu avant la mi-juillet. Les épisodes orageux de début août perturbent un peu l’organisation des chantiers mais le retour rapide du soleil permet de moisson-ner les dernières parcelles avant la fi n août.Finalement, les rendements observés en blé sont plutôt satisfaisants sur l’ensemble de la Bretagne, et même souvent excep-tionnels dans le Finistère. Le faible nombre d’épis est compensé par un bon remplissage des grains et les valeurs de PS et de PMG sont bonnes. L’orge est la céréale qui tire le mieux son épingle du jeu avec de très bons
rendements sur l’ensemble de la Bretagne. A noter, le bon comportement des varié-tés hybrides (escourgeons) cette année. Attention, toutefois le rendement supplé-mentaire n’est pas toujours suffi sant pour compenser le surcoût de la semence. Enfi n, les rendements en triticale sont décevants en général mais bons dans le Finistère. Cette culture semble avoir beaucoup souf-fert de la forte hygrométrie mais aussi des attaques relativement importantes de géo-myzas et de limaces. Les rendements paille sont dans l’ensemble bons.
Pauline Boutteaux
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RendementsLes rendements plutôt satisfaisants dans l’ensemble
BléLes rendements sont très variables selon les secteurs. Autour de 80 q en moyenne en Ille-et-Vilaine mais assez hétérogènes de 40 à 100 q. Dans le Morbihan, les rendements sont très bons de l’ordre de 80 à 100 q dans les terres superfi cielles et un peu en dessous des valeurs habituelles dans les terres profondes avec une moyenne autour de 90 q.Dans les Côtes d’Armor, les rendements sont corrects, avec des rendements moyens entre 75 et 80 q.Dans le Finistère, les rendements sont bons également avec 75-80 q en moyenne, de bons rendements paille et de bons PS.Sur le reste de la Bretagne, les PS sont bons ainsi que les te-neurs en protéines.
OrgeLes récoltes débutent début juillet et s’étalent jusqu’à la fi n du mois. Les rendements sont variables de 50 à 90 q selon les secteurs avec des PS parfois très faibles. A noter cependant, dans le Finistère, des rendements en orge équi-valents, voire supérieurs, à ceux constatés en blé.
TriticaleLes rendements en triticale sont plus variables cette année de l’ordre de 55-70 q (sauf dans le Finistère où les rende-ments sont bons).
En Bretagne, la rouille jaune est arrivée tôt mais n’a été préoccupante qu’à partir du mois de juin.
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La précocité est le premier facteur à prendre en compte surtout pour les blés en raison de l’étendue de la gamme. Dans les sols à faible réserve en eau et dans les secteurs à faible pluviométrie, il faut retenir des variétés précoces pour réduire le risque d’échaudage. Les tardives sont mieux adap-tées aux sols profonds et en zone plus arro-sée. Pour l’orge, en systèmes bovin et légu-mier, la précocité peut infl uencer la date de récolte et ainsi permettre une implantation plus précoce des cultures suivantes.
La tenue de tige (tolérance à la verse) est également un facteur important même si les densités de semis et la fertilisation sont adaptées. Lors de précédents riches en azote, comme une pâture, ou d’une fertili-sation avec du lisier de porc, il faut être plus vigilant vis-à-vis de ce critère. Les orges
et les triticales présentent globalement un risque plus important de verse que les blés.
La tolérance aux maladies est de plus en plus prise en compte. Il n’existe pas de variété tolérante à toutes les maladies aussi il faudra prioriser le choix selon son système et ses objectifs. Le mélange de variétés, à condition d'être de même précocité, peut limiter globalement les attaques.- Une variété tolérante à la septoriose nécessite moins de protection fongicide qu’une variété sensible. Plus faciles à conduire, elles seront à privilégier dans le cadre de conduite plus économe.- La rouille jaune est désormais une mala-die à prendre en compte en raison de sa pré-sence régulière depuis 2007 en Bretagne. Il est conseillé d’éviter les variétés trop sen-sibles, surtout dans les secteurs où la mala-die est régulièrement observée.- Une vigilance particulière doit être portée à la tolérance à la fusariose de l’épi res-ponsable de présence de mycotoxines. Ce critère est donc capital pour les producteurs de porcs qui auto-consomment leur pro-duction, et ce d‘autant plus qu’ils cumulent d’autres facteurs de risque comme un pré-cédent maïs grain avec cannes non enfouies et/ou une absence de labour.
Le potentiel de rendement grain élevé pour les variétés conseillées et distribuées est également un critère important. On portera également une attention particulière sur le rendement paille et sur le niveau du poids spécifi que en cas de vente.On vérifi era également l’intérêt économique de certains types génétiques comme les hybrides car l’accroissement de rendement ne couvre pas toujours le surcoût du prix des semences.
Louis Le Roux
CHOIX DES VARIETESLes critères à prendre en compte
Une attention particulière doit être portée sur le choix variétal pour faciliter la conduite. Consulter les tableaux ci-après pour voir les caractéristiques des variétés préconisées.
Plusieurs critères sont à prendre en compte pour choisir ses variétés. Les variétés récentes sélectionnées présentent toutes des potentiels élevés, encore faut-il que ce potentiel s’exprime dans les conditions de la parcelle. La précocité est le premier élément à prendre en compte pour s’adapter à la réserve en eau du sol et à la date de semis (variété très précoce pour des semis tardifs en sol superficiel). Les autres critères comme la tolérance aux maladies prennent de plus en plus d’importance. Ils seront déterminants dans l’adaptation de l’itinéraire technique.
Notre recommandation : diversifi er les types variétaux sur les exploitations, afi n de limiter les risques face aux d’accidents clima-tiques, variables d’une année à l’autre. Une variété tolérante à la septoriose (photo)
sera plus facile à conduire.
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Patrick LE GOFF est producteur de lait sur la commune du Cloître Pleyben dans le centre Finistère. Avec ses 2 associés, il cultive environ 250 ha en non labour, dont un peu plus de 100 ha de céréales. Retour avec lui sur la moisson 2013.
Comment s’est passée la campagne céréalière 2013 ?C’est plutôt une bonne année, surtout si l’on compare aux 5/6 années précédentes, où les rendements n’étaient pas au rendez-vous. Cette année, on a obtenu autour de 85 q/ha en moyenne sur nos 80-85 ha de blé. Avec des écarts allant de 70 q/ha pour la moins bonne parcelle, surtout car on a fi ni de la semer sous la pluie, à près de 100 q/ha pour les meilleures parcelles.
La pression de maladie a été plus faible en 2013, comment as-tu adapté ta protection fongicide ?J’ai fait un fongicide de moins cette année. D’habitude le 1er fongi est fait à 2 nœuds
du blé, vers le 10-20 avril, juste avant les semis de maïs, puis les suivants tous les 4 semaines environ. Cette année, j’ai attendu que les modèles de prévision de la septo-riose* conseillent de traiter avant de faire le 1er traitement. A chaque fois qu’ils disaient de ne pas traiter, j’allais voir mes parcelles pour être sûr. Au fi nal, je n’ai fait le 1er fongi que vers le 10 mai. Il n’y avait d’ailleurs toujours pas de maladies visibles, mais les modèles déclenchent systématiquement le 1er traitement au plus tard au stade dernière feuille étalée. J’ai fait le 2nd traitement vers
le 5-10 juin, au moment de la fl oraison, j’ai donc utilisé un produit efficace contre la fusariose.
Comptes-tu réutiliser ces modèles de prévision de la septoriose l’an prochain ? Oui, je serai attentif aux modèles, tout en continuant à surveiller mes parcelles, comme cette année. Car il faut voir ce qu’ils valent lorsqu’il y a une plus forte pression de septoriose. En tous cas, cette année, cela m’a permis de faire l’impasse sur un fongi et aussi d’aller plus souvent voir mes cultures.Et sinon, suite à un essai variétés, le mélange de toutes les variétés restantes semblait un des meilleurs partis, selon le chauffeur de la moissonneuse. Alors, on va tester des mélanges de 4 variétés cette année, un mélange précoce et un mélange tardif. On se dit que si une des 4 variétés est moins bonne, les autres pourront compen-ser, au niveau du tallage ou des maladies…
Propos recueillis par Anne-Thérèse Bilcot * Modèles utilisés : "Positif" de Bayer, dans le cadre du groupe Ecophyto auquel Patrick appartient et "Septolys" d’Arvalis, dont les cartes fi gurent dans le Bulletin de Santé du Végétal chaque semaine.
S'adapter à une faible pression maladies
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Traitement des semences
Les modèles de prévision de la septoriose m’ont aidé à faire l’impasse sur un fongicide cette année.
Exemples de quelques produits utilisés sur blé
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Les sensibilités particulièrement marquantes des variétés aux maladies sont rappelées par des annotations dans les tableaux ci-dessous.
Variétés adaptées à des conduites classiquesLe choix d’une variété adaptée à son contexte pédoclima-tique est le premier levier de lutte contre les maladies. En parallèle, il est conseillé de semer plusieurs varié-tés afi n de réduire les risques d’accidents liés aux aléas climatiques.Les caractéristiques précises des variétés sont détaillées dans les tableaux en pages suivantes.Les variétés notées sensibles à la fusariose des épis sont moins adaptées dans le cas de valorisation à la ferme par
les porcs (risque mycotoxines) ou en cas de travail du sol simplifi é.La rouille jaune est présente depuis 2007 en Bretagne et de nouvelles sensibilités variétales se développent. Consulter régulièrement les alertes du BSV qui font un état hebdomadaire du développement des maladies sur le site (www.bulletinduvegetal.synagri.com).
Voir caractéristiques des variétés en pages 32-33.
Variétés adaptées à des conduites économesLa conduite économe consiste à réduire d’environ 25 à 30% les densités de semis, à diminuer la fertilisation de 30 unités d'azote via la suppression de l’apport tallage et à limiter la protection fongicide à 1 ou 2 passages à faibles doses. Aucun régulateur n'est appliqué.Les caractéristiques retenues pour le choix des variétés sont la rusticité et les écarts traités/non traités faibles.
La faible sensibilité aux maladies, notamment celles de début de cycle (rouille jaune…), afi n d’éviter le déclenche-ment d’un traitement précoce des parcelles est également prise en compte.
Voir caractéristiques des variétés en pages 32-33.
Variétés adaptées en agriculture biologiqueEn agrobiologie, les critères à prendre en compte dans le choix des variétés sont principalement la résistance aux maladies (rusticité), la capacité à couvrir rapidement le sol (afi n de concurrencer les adventices) et la productivité.En complément, et en fonction des systèmes de produc-tion, d’autres critères sont importants aussi, comme la productivité de paille pour les éleveurs ou la qualité bou-langère pour une valorisation en panifi cation.
Pour les variétés non disponibles en bio, des dérogations sont possibles pour utiliser des semences issues de la conduite conventionnelle mais non traitées (délivrance par l’organisme certificateur). Plus d’infos sur www.semences-biologiques.org
Voir caractéristiques des variétés en pages 32-33.
BléNotre sélection pour les semis 2013-2014
BLE :
Pour les variétés non disponibles en bio, des dérogations
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(1) Variété très sensible à la rouille jaune - (2) Variété très sensible à la fusariose des épis - (3) Variété très sensible à la rouille brune(4) Variété très sensible à la verse - (5) Variété très sensible à la germination sur pied - (hyb) Variété hybride
(1) Variété très sensible à la rouille jaune - (2) Variété très sensible à la fusariose des épis - (3) Variété très sensible à la rouille brune(4) Variété très sensible à la verse - (5) Variété très sensible à la germination sur pied - (hyb) Variété hybride
Groupes de précocité Précoces 1/2 précoces 1/2 tardives Tardives
Variétésconfi rmées
AREZZO HYSTAR (hyb)
ALTAMIRAAPACHE
PALEDOR
FLUORMUSIK
ATTLASSKARILLON (2)(4)
RUBISKO
BAROK (4)BOREGAR (3)(4)
EXPERT (1)(3)
HAUSSMANN
LIMESOXEBO
Variétés récentes à confi rmer
ARMADAASCOTT
CELLULEGRAPELI
LYRIKODYSSEE (4)RONSARD (1)
BERGAMOMADRAGOR (3)(4)
TERROIR
HYBERY (Hyb)HYRISE (Hyb)TOBAK (4)(5)
Groupes de précocité Précoces 1/2 précoces 1/2 tardives Tardives
Variétésconfi rmées
ALTAMIRAAREZZO
FLUORMUSIK
ATTLASSKARILLON (4)
RUBISKO
BAROK (4)SANKARA (3)
OXEBO
Variétés récentes à confi rmer
CELLULELYRIK TERROIR TOBAK (4)(5)
Groupes de précocité Précoces 1/2 précoces 1/2 tardives Tardives
Variétésconfi rmées
AREZZO ATTLASSHENDRIXRUBISKO
CHEVALIERRENAN OXEBO
BléNotre sélection pour les semis 2013-2014
BLE :
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BléCaractérisez votre variété d'un seul coup d'œil
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33DOSSIER/ 13 septembre 2013/ 13 septembre 2013/ 13 septembre 2013
BléCaractérisez votre variété d'un seul coup d'œil
(1) Perte de rendement en l'absence de traitement fongicide, dans un contexte Nord dominé par la septoriose et hors effet rouille jaune, moyenne pluriannuelle moitié nord France. (2) Symptômes pour les nouveautés 2012 et 2013, DON pour les autres (3) Écart à la droite de dillution Prot(rdt) pluriannuelle France entière. () À confirmer
++ Très Favorable+ Favorable+/- Moyen- Défavorable-- Très défavorable
Rendement(en % des variétés présentes 4 ans)
Protéines PS
≥ 105
102 à 104
99 à 101
96 à 98
≤ 95
élevée
assez élevé
moyenne
assez faible
faible
Verse, maladdie
tolérant
peu sensible
moyennem. sensible
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(1) Variété très sensible à la rouille jaune(2) Variété très sensible à l’oïdium(3) Variété très sensible à la germination sur épis
Céréales secondairesNotre sélection pour les semis 2013-2014
Variétés d'orge d'hiver (2 rangs) et d'escourgeon (6 rangs)Rappelons la nécessité de semer plusieurs variétés pour réduire le risque d'accidents dus aux aléas climatiques. Avec une valeur éner-gétique supérieure et un taux de cellulose plus faible, l’orge d’hiver 2 rangs supplante l’escourgeon à 6 rangs pourtant plus productif.Depuis quelques années, des orges hybrides sont proposées par les sélectionneurs. Ces lignées ont donné des rendements très élevés cette année mais l'écart du rendement avec les variétés conven-tionnelles doit être suffi sant pour couvrir le surcoût des semences.
Voir caractéristiques des variétés en page 35.
(2 rg Orge d’hiver à 2 rangs(6 rg) Escourgeons à 6 rangs (hyb) Variété hybride
Le triticale est particulièrement sensible à l’oïdium et à la rouille jaune. Il faut donc éviter les variétés sensibles à ces maladies. Par ailleurs, en raison de sa sensibilité à la germination sur pied, il est déconseillé de le semer en zones tardives. En agriculture biolo-gique, le triticale est devenu une espèce hors dérogation (obligation d'utiliser des semences biologiques).
Voir caractéristiques des variétés en page 36.
Triticale
Groupes de précocité
Précoce1/2 précoce 1/2 tardif
Variétésconfi rmées
CONSTANT(1)TRIBECA (3)
VUKA
ORVALSW TALENTRO
TRISKEL (2)
Variétés récentes à confi rmer
KWS FIDO (2) KAULOS (1)(2)
Variétés adaptées à l’agriculture biologique
AMARILLOTRIBECA (3)
VUKA
GRANDVAL TREMPLIN
Groupes de précocité Précoces
1/2 précoces1/2 tardives
Variétés confi rmées
CASSIOPEE (2 rgs)KETOS (6 rgs)
SHANGRILA (6 rgs)TATOO (6 rgs)(hyb)TOUAREG (6 rgs)
AUGUSTA (2 rgs)CATALUNYA (2 rgs)
DOLMEN (2 rgs)EMOTION (6 rgs)ESCADRE (6 rgs)
KWS CASSIA (2 rgs)VOLUME (6 rgs) (hyb)
YATZY (2 rgs)
Variétés récentes à confi rmer
SMOOTH (6 rgs)(hyb) SUZUKA (2 rgs)
KWS GLACIER (2 rgs)KWS TONIC (6 rgs)
SILEX (6 rgs)
35DOSSIER/ 13 septembre 2013/ 13 septembre 2013/ 13 septembre 2013
Orge d'hiverCaractérisez votre variété d'un seul coup d'œil
(1) Perte de rendement en l'absence de traitement fongicide, moyenne pluriannuelle
(2) Écart à la droite de dillution Prot(rdt) pluriannuelle France entière
() À confi rmer
Rendement(en % des variétés présentes 4 ans)
Protéines PS
≥ 105
102 à 104
99 à 101
96 à 98
≤ 95
élevée
assez élevé
moyenne
assez faible
faible
Verse, maladdie
tolérant
peu sensible
moyennement sensible
sensible
très sensible++ Très Favorable+ Favorable+/- Moyen- Défavorable-- Très défavorable
36 DOSSIER / 13 septembre 2013/ 13 septembre 2013/ 13 septembre 2013
TriticaleCaractérisez votre variété d'un seul coup d'œil
Sensibilité aux maladies
(1) Perte de rendement en l'absence de traitement fongicide.
(2) Symptômes pour les nouveautés 2012 et 2013, DON pour les autres
(3) Écart à la droite de dillution Prot(rdt) pluriannuelle France entière.
() À confi rmer
Rendement(en % des variétés présentes 4 ans)
Protéines PS Verse, maladdie
++ Très Favorable+ Favorable+/- Moyen- Défavorable-- Très défavorable
≥ 105
102 à 104
99 à 101
96 à 98
≤ 95
élevée
assez élevé
moyenne
assez faible
faible
tolérant
peu sensible
moyennement sensible
sensible
très sensible