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cHroniQue de la Semaine Hebdomadaire d’informations générales, d’Analyses et de Publicité Adresse : 63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest. 15 BP: 82 Lomé - Togo - Tel: 23 20 92 75 / 90 01 21 69 - Email: [email protected] FAIT DIVERS N°289 du 26 Juin 2014 / Prix : 250 F CFA / 7 ème année NRVch. P. 4 P.3 Université de Lomé P.3 P.6 P2 P.4 P.6 Brésil 2014 / Déjà les 1/8ème de finales : Roger Milla perd son record de plus vieux joueur de la Coupe du monde L'Amérique latine se taille la part du lion, l'Europe minoritaire, …le Nigéria, digne représentant africain Pascal Bodjona un nouvel opposant ? Les responsables de l'ANC à couteau tiré sur la loi sur les réformes : L'aile dure du parti incarnée Patrik Banku Lawson Fabre Jean-Pierre par Jean-Pierre Fabre refuse toute concession Diplomatie active du Togo : Le ministre Robert Dussey Après Londres et Djeddah, le ministre Dussey à Malabo Pas de repos pour le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey depuis deux semaines. Le patron de la diplomatie togolaise s'emploi à représenter dignement notre pays à l'extérieur. Ainsi, après Londres et Djeddah, Robert Dussey poursuit son périple à Malabo (Guinée Equatoriale) où il participe depuis le début de la semaine, à la 25e session du conseil exécutif de l'Union africaine, en prélude au sommet de l'organisation panafricaine... Lutte contre l'abus et le trafic illicite des drogues : Nouvelle offensive du ministre Yark contre le fléau LA MAIN A LA POCHE La marche programmée du MEET sur la Présidence de la République échoue à l'entrée du campus

cHroniQue N°289 du 26 Juin 2014 / Prix : 250 F CF A / 7ème … · cHroniQue de la Semaine Hebdomadaire d’informations générales, d’Analyses et de Publicité Adresse : 63 Rue

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cHroniQuede la Semaine

Hebdomadaire d’informations générales, d’Analyses et de Publicité

Adresse : 63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest. 15 BP: 82 Lomé - Togo - Tel: 23 20 92 75 / 90 01 21 69 - Email: [email protected]

FAIT DIVERSN°289 du 26 Juin 2014 / Prix : 250 F CF A / 7ème année

NRVch.

P. 4

P.3

Université de Lomé

P.3

P.6

P2P.4

P.6

Brésil 2014 / Déjà les 1/8ème de finales :

Roger Milla perd son record de plus vieux joueur de la Coupe du monde

L'Amérique latine se taille la part du lion, l'Europe minoritaire, …le

Nigéria, digne représentant africain

Pascal Bodjona unnouvel opposant ?

Les responsables de l'ANC à couteau tiré sur la loi sur les réformes :

L'aile dure du parti incarnée

Patrik Banku Lawson Fabre Jean-Pierre

par Jean-PierreFabre refuse

toute concession

Diplomatie active du Togo :

Le ministre Robert Dussey

Après Londres etDjeddah, le ministre

Dussey à MalaboPas de repos pour le ministre des Affaires

étrangères, Robert Dussey depuis deuxsemaines. Le patron de la diplomatie togolaises'emploi à représenter dignement notre pays àl'extérieur. Ainsi, après Londres et Djeddah,Robert Dussey poursuit son périple à Malabo(Guinée Equatoriale) où il participe depuis ledébut de la semaine, à la 25e session duconseil exécutif de l'Union africaine, en préludeau sommet de l'organisation panafricaine...

Lutte contre l'abus et le trafic illicite des drogues :

Nouvelle offensivedu ministre Yark

contre le fléau

LA MAIN ALA POCHE

La marche programméedu MEET sur la Présidence

de la République échoue à l'entrée du campus

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reportage

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°288 du 19 Juin 2014

cHroniQuede la Semaine

REDACTION

Directeur de laPublication

Récépissé n°0338/05/03/0815 BP : 82 Lomé - Togo

Tél: 23 20 92 75 / 90 01 21 69

63 Rue Bekpo, Tokoin Ouest

ALIZIOU ESSODINA

AGBANDA Pierre Carole AGHEY

A. KAPOB. Talom.

Jean-Pierre B.

Imprimerie St LouisTirage : 2000 ex.

90 01 21 69

Chaque 26 juin, le mondeentier commémore la Journéeinternationale de lutte contrel'abus et le trafic illicite desdrogues. Au Togo, l'édition2014 a été lancée hier mercre-di par le ministre de la Sécuritéet de la Protection Civile, leCol. Yark Damehame, au coursd'un point de presse à soncabinet. Une occasion pour leministre de la Sécurité demener une nouvelle offensivecontre ce fléau par la sensibili-sation de la population engénéral et de la jeunesse enparticulier.

" Oui, c'est possible de préve-nir et de traiter les troubles liés àl'usage des drogues ", tel est lethème retenu pour l'édition 2014

de la célébration de la journéeinternationale de lutte contre l'a-bus et le trafic illicite des dro-gues. Ce thème, selon le minist-re Yark, " met en évidence etsans ambigüité les effets dévas-

tateurs que la drogueexerce sur tout usa-ger ".

Pour faire face àce fléau qui prend deplus en plus de l'am-pleur, en témoigneles quantités impor-tantes de saisies, leministre de laSécurité propose dene pas " occulter lesvolets prévention ettraitement " qui sonttout aussi importantsdans la lutte contre le

phénomène de la drogue toutcomme la répression et la réin-sertion.

Le Togo qui en 2009 a adoptéun plan national intégré de luttecontre la drogue et le crime, plan

actualisé en 2012, a initié des "actions prioritaires pour la réduc-tion de la demande de drogue,notamment la prévention de l'u-sage des drogues, le traitementet la réhabilitation des personnesdépendantes aux drogues ", aexpliqué le ministre Yark.

Malgré ces garde-fous, lesstatistiques pour cette annéesont alarmantes : au total 4.609kg de drogues (cannabis, cocaï-ne, métamphétamine, etc.), ontété saisis par les services derépression sur le sol togolais.

Face à cette situation, leministre Yark demande aux ser-vices de répression de redoublerd'efforts au moment où le gou-vernement, à travers le plan inté-gré, entend embrasser le voletaccueil et traitement des person-

nes en addiction à la drogue envue de réduire la population detoxicomanes. Des formationsseront organisées à l'intentiondes professionnels de la santé etdes services sociaux sur l'en-semble du territoire national afind'améliorer la qualité des soins àapporter aux toxicomanes etsoulager ainsi les souffrances deleur famille d'origine.

La célébration de la journéedu 26 juin sera également mar-quée, ce jour au champ de tir àLomé, par l'incinération de dro-gues et médicaments contrefaitssaisis, ainsi que par une séried'activités initiées par le ComitéNational Anti-drogue et les orga-nisations de la société civile.

JPB

Lutte contre l'abus et le trafic illicite des drogues :

Nouvelle offensive du ministre Yark contre le fléau

Col. Yark DAmehame, ministre de la Sécurité et de la Protection Civile

La formation modulaire en pas-sation des marchés publics orga-nisée par le ministère des Travauxpublics et des Transports entaméedepuis le 26 mai 2014 s'est ache-vée le lundi 23 juin dernier à Lomé.La formation assurée par le cabi-net SOFRECO (Société Françaisede Réalisation, d'Etudes et deConseil) à travers son Institut deFormation er de Recherche PER-SPECTIVE, a porté sur onzemodules à savoir : principe géné-raux de passation de marchés ;éthique de marchés ; directives enpassation de marchés financéspar les prêts de la BIRD et les cré-dits de l'IDA ; directives de sélec-tion et emploi de consultants parles emprunteurs de la Banquemondiale ; accord de financementet passations de marchés ; pro-grammation de la passation desmarchés ; les marchés de travauxet fournitures ; processus desélection de consultants ; gestion

de l'exécution des marchéspublics et délégation des servicespublics ; archivage et classementde la documentation de la passa-tion des marchés ; revue à posté-riori des documents de passationde marchés.

À la clôture des travaux, lecoordonateur régional de SOFRE-CO, M. DEHEM Gérard a déclaréque " cette formation en passationdes marchés a été globalementtrès appréciée des participantsque je remercie pour leur motiva-tion, leur attention et leur disponi-bilité ". Pour lui, " cette formationdidactique n'est pas une fin en soi.Les participants se sont appropriédes procédures, des principes etdes outils. Mais ces éléments nesont rien s'ils ne sont pas accom-pagnés de méthodes et de volon-tés. Méthodes liées surtout à laplanification, l'anticipation et l'or-ganisation. Volonté axées sur l'a-mélioration liée à la sécurisation

de la Gouvernance des affairespubliques ". il a par ailleurs faitremarquer qu' " à partir dumoment où les cadres du ministè-re des TP et des Transports ontreçu cette formation en passationdes marchés, une responsabilitéaccrue pèse sur leurs épaulesdans la mesure où ils deviennent

les garants de cette gouvernanceet donc des éléments porteurs decette croissance qui fait le déve-loppement socio-économique d'unpays ".

" Aujourd'hui il n'est plus àdémontrer à qui que ce soit lechoix du gouvernement sous l'im-pulsion du chef de l'Etat, Faure

Gnassingbé sur la politique desgrands travaux qui sont menéesdans notre pays. Cette politiquedes grands travaux imposent lechoix de certaines entreprisescompétentes et de qualité pourpouvoir assumer à bien ces tra-vaux ", a pour sa part confié leSecrétaire général du ministère,M. Fatozoun Mawoutoé.

Selon lui, la soumission deces marchés impose aussi laconnaissance de certains outilspour pourvoir aller à unetransparence et atteindre l'ob-jectif de bonne gouvernance. "Dans ce cadre nous avonsinscrit dans notre programme lerenforcement du ministère desTravaux Publics et destransports un programme pourpouvoir remettre à niveau sinonaméliorer la compétence descadres qui sont appelés à assis-ter la plupart de ces marchés",a-t-il souligné.

Rappelons que cinquanteparticipants ont bénéficié decette formation qui de son côté abénéficié de la Banque Africainede Développement dans lecadre de la facilité Etats Fragilesau travers du projet d'AssistanceTechnique Ciblée MultiSectorielle.

Pierre A.

Passation des Marchés Publics :L'atelier de formation des agents du ministère des TP a pris fin

Fatozoun Mawoutoé, SG du ministère des TP

" Comment sauvegarder ladignité de la veuve " c'estautour de ce thème que plus de300 veuves du FONDAVO(Fonds d'aide aux veuves etorphelin) et leur Président, M.Charles BIRREGAH se sontretrouvés lundi dernier pourcélébrer la 4è édition de la jour-née internationale de la veuveau Togo. Ce colloque a été pré-sidé par la ministre de l'ActionSociale, de la Promotion de lafemme et de l'Alphabétisation,Dédé Ahoefa EKUE qui avait àses côtés son collègue de lajustice M. Koffi Esaw, les direc-teurs généraux de Lydia Ludicet de MUDEC.

Renvoyées de leur maison,dépourvues de tout bien familial,marginalisées, discriminées par lasociété parfois accusées d'êtrel'auteur du décès de leurs épouxdéfunts et soumises illégalementà des rites humiliatrices de veuva-ge et de deuil, telles sont lesinjustices que subissent plus de170.000 veuves au Togo.

Face à cette violation desdroits des veuves et des orphe-lins, Dr BIRREGAH n'a pas caché

son indignation dans son discourslors de cette journée. Pour ce der-nier Il est inadmissible qu'unefemme qui perd son mari soitchassée de la maison du défuntavec qui elle a passé toute sa vie.Laisser les veuves, les orphelinsdans cette précarité, ouvre la voieau travail précoce des enfants, auvol, à la prostitution, à la déscola-risation, à la pauvreté, à la mendi-cité et à l'insécurité sociale. Lutterpour le respect des droits des veu-ves et des orphelins, c'est œuvrerpour la cohésion et le respect desvertus de la famille, c'est œuvrerégalement pour le développementsur tous les plans, ainsi que lerespect de la dignité et l'épanouis-sement de l'être humain.

Selon l'orateur, cette géné-ration doit être la dernière àsouffrir de cette maltraitance.C'est pourquoi après avoirremercié et félicité les effortsindéfectibles et louables dugouvernement, de Lydia Ludic,de MUDEC et de l'ANPE à tra-vers ces multiples actions éco-nomiques, sociales et juri-diques pour le bien être de laveuve et de l'orphelin, M. BIR-REGAH les a invités à plusd'engagement pour leur épa-

nouissement total. Pour le gouver-nement particulièrement, il a émisle vœu que les articles du code dela loi des veuves et des orphelinsqui font entorse à l'épanouisse-ment intégral soient corrigés.

Il a enfin promis qu'il fera toutson mieux pour qu'en dehors deses partenaires principaux quisont Lydia Ludic et de MUDEC, leFond National de la FinanceInclusive (FNFI) initié par lePrésident FAURE pour le bonheurde la population, l'ANPE et lePROVONAT puissent privilégierles veuves dans leurs différentesprésentations avant d'appeler lesveuves du FONDAVO à traverselles toutes les veuves du Togo a

plus de sérénité, de confiance etsurtout au travail.

Dans son allocution d'ouvertu-re, Mme la ministre Dédé AhoéfaEKUE n'a pas manqué de saluerles efforts du FONDAVO et sespartenaires dans leurs efforts deredonner la joie aux veuves et auxorphelins avant d'établir ceux dugouvernement. La situation desveuves et des orphelins est undéfi majeur pour le Chef de l'Etaten particulier et pour le gouverne-ment en général.

C'est pourquoi le gouverne-ment a pris les mesures par lebiais du ministère du développe-ment à la base, de l'artisanat de lajeunesse et de l'emploi des jeunespour former des veuves en entre-prenariat en leur accordant aussides micros crédits pour leurs diffé-rentes activités génératrices derevenus. Mme Dédé AhoéfaEKUE a témoigné toute la déter-mination du gouvernement à sortirles veuves et les orphelins, desdifficultés économiques socialeset juridiques. Elle a aussi appelé àla prise de conscience par desefforts individuels et collectifs ainsiqu'à la solidarité sociale.

Célébration de la 4ème édition de la journée internationale de la veuve au Togo :

FONDAVO dénonce la violation des droits des veuves et des orphelins

lDocteur Charles Birrégah offrantdes présents aux veuves

Suite à la page 5

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actualite

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°288 du 19 Juin 2014

L'ancien ministre de l'admi-nistration territoriale PascalBodjona se fait entendre aprèsun long silence. Il a fait unesortie fracassante le lundi der-nier en s'attaquant d'abord à lajustice ensuite à ses amisd'hier. L'ancien directeur decabinet de la présidence de larépublique Pascal Bodjona estaccusé par l'Emirati AbassYousef de complicité d'escro-querie dont il a été victime.

L'ancien homme fort du gou-vernement avait été inculpé etincarcéré à la gendarmerie pourune affaire d'escroquerie.Aujourd'hui ensemble avec sesavocats, il s'en prend aux jugesde l'avoir injustement embastillécar selon lui, il est innocent dansce dossier et se permet dedénoncer ce qu'il qualifie decontorsion juridique dans le trai-tement du dossier. Pour les avo-cats l'accusation portée contreleur client trouve sa sourceailleurs. " N'est-il pas suffisam-ment clair désormais que lesréels motifs de l'inculpation duMinistre BODJONAAkoussoulèlou se trouventailleurs ? " Ils vont jusqu'à insi-nuer que cette affaire a uneconnotation politique.

L'on se demande ce que lapolitique vient chercher dans uneaffaire d'escroquerie dont lescoaccusés notamment l'hommed'affaire Agba Bertin et leFrançais Loïc Lefloch Prigent quin'ont aucun parti politique sontégalement impliqués. Le comblec'est que Bodjona était lui-mêmeun baron du parti au pouvoir trèsproche fidèle collaborateur duprésident de la république. Il atout gagné dans le système ets'en sort avec une fortune trèsimportante.

En aucun cas, il n'avait jamaisannoncé au sein du parti sesambitions politiques. Dans ce

cas, que vient chercher la poli-tique dans cette affaire dont lajustice n'a même pas encore exa-miné le fond en vue de la clarifi-cation des choses ? Lorsqu'onsait que les juges en charge dudossier ont délibérément vicié laprocédure, la question se posede savoir à qui profite le manège? Tout le monde sait que si ledébat autour de cette affaire nes'engage pas, les Togolais aurontdu mal à connaitre la vérité ou àêtre édifié sur l'implication ou nonde Pascal Bodjona l'ancienhomme fort du régime en vue deconclure que ce dernier a été ouiou non injustement embastillé.

Que retenir de cette sortiede l'ancien ministre PascalBodjona ?

L'on peut retenir deux chosesde cette sortie de l'ancien hommefort du régime Pascal Bodjona.D'abord, il se fait passer pour unevictime que ses détracteurs veu-lent à tout prix envoyer au bagneet ensuite son revirement poli-tique.

S'agissant de la premièreoption, l'ancien baron du régimene dit pas clairement qui lui enveut et pourquoi ses anciensamis veulent sa peau ? LesTogolais veulent savoir tout sim-plement ce qui s'est passé entre

temps pour que lui, Bodjona, seretrouve aujourd'hui dans cettesituation inconfortable. Le pluscompliqué c'est que les gens nesavent pas si cette histoire existeou non ? Le plaignant AbassYoussef est-il une fabrication arti-ficielle juste pour le nuire ? Autantde zones d'ombre que le Togolaislambda ne semble pas bien com-prendre.

Pour certains Togolais, l'an-cien ministre Pascal Bobjonadevrait se battre pour que ce dos-sier suive son cours normal jus-qu'au procès. Ainsi les débats aucours du procès éclaireront lesuns et les autres et le mondeentier verra qu'il est oui ou noninjustement persécuté. Or, lesdéclarations à l'emporte piècesde ses avocats laissent apparaît-re clairement qu'ils ne veulentmême pas que le procès puisseavoir lieu, ce qui amène certainsanalystes à croire que Bodjona asûrement quelque chose à sereprocher.

Pour sa rentrée politique,nombreux sont ceux qui ont malapprécié ses critiques à l'endroitdu gouvernement. " LorsquePascal Bodjona attaquait l'oppo-sition, il était très élégant et trèsimposant mais lundi dernier, lors-qu'il s'est mis à faire le mêmeexercice contre le gouvernement

par rapport à l'envoie de la loi surles réformes constitutionnelles etinstitutionnelles à l'AssembléeNationale, il était méconnaissableet très vilain ", fulminaitIglilouyodou Kpatcha, enseignantà Sotouboua.

Pour lui Pascal était très à l'ai-se et avait des arguments solidespour malmener l'opposition dansses dérives mais la dernière fois iln'était pas convainquant sur la loiet sur les réformes actuellementà l'Assemblée Nationale.Lorsqu'il accuse le gouvernementd'avoir violé l'article 144 de laconstitution qui indique que " larévision de la constitution appar-tient concurremment au prési-dent de la république et à un cin-quième au moins des députés,composant l'AssembléeNationale ", il n'a pas étéconvainquant.

Pour Pascal Bodjona c'est lechef de l'Etat qui a l'initiative etnon le gouvernement. Mais seu-lement le nouvel opposant quiapparemment est en apprentis-sage a juste oublié que ce texteest passé en conseil des minist-res présidé par le Chef de l'Etatavant que ce dernier n'instruise legouvernement de le transmettreà l'Assemblée Nationale. Puisquel'article 144 en question n'obligepas le président de la républiqueà aller lui-même le déposer àl'Assemblé Nationale il va sansdire que l'article 144 n'a pas étéviolé mais plutôt bel et bienrespecté.

Tout porte à croire que PascalBodjona veut s'essayer dans l'op-position après avoir depuis lecampus universitaire jusqu'à cejour fait ses armes au sein duparti au pouvoir au sein duquel ila régné d'abord en tant que toutpuissant Ambassadeur aux USA,puis Directeur de cabinet de laPrésidence et enfin ministred'Etat ministre de l'administrationterritoriale porte parole du gou-

vernement. Il lui a juste manquéla Primature pour égalerAgbéyomé Kodjo parmi lesanciens barons du régime quirejoignent les rangs de l'opposi-tion.

En tout cas, Pascal Bodjona aun long chemin à faire pour êtreaccepté dans l'opposition dontles responsables n'acceptent pasvraiment les rescapés du régimequi viennent vers eux. Le prési-dent du parti OBUTS l'ancien pre-mier ministre a fait une amèreexpérience dans l'opposition aupoint qu'aujourd'hui il regrette etrevient au bercail. Comme il l'a sibien dit à l'hôtel Eda Oba, " Alorsque vous êtes un enfant qui estchassé de votre maison avec desgourdins au départ et que vousavez la certitude que désormaisc'est des flèches empoisonnéesqui vont être utilisées contrevous, vous n'avez qu'un choix,avoir votre hutte ou s'abriter sousle toit de quelqu'un".

En attendant de créer sa pro-pre hutte ou se refugier auprèsde ses anciens ennemis de l'op-position qu'il combattait sansménagement le fils de Kouméadoit s'activer pour que la justiceaille jusqu' au bout afin qu'elle leblanchisse totalement et définiti-vement. Un homme politique quitraine derrière son dos une accu-sation d'" escroquerie " aura dumal à s'imposer devant son peu-ple.

Le sieur N’GilouyodouKpatcha donne de sagesconseils à Pascal Bodjona en cestermes : “l’ancien minsitre del’Administration Territoriale feraitmieux de faire profile bas et faireson mea culpa à son mentor, aulieu de dégainer des flêchesempoisonnées contre lui. En toutcas, ceux qui ont tenté de le faire,ont été broyés par le systèmequ’ils croiyaient maîtriser.”

Aliziou Dominique

Pascal Bodjona un nouvel opposant ?

Pascal A. Bodjona, lors de la conférence de presse.

Décidément rien ne va ausein de la première force poli-tique de l'opposition l'ANC. Undébat houleux se déroule ausein du parti notamment surles reformes dont le projet deloi est actuellement àl'Assemblée Nationale. Ceprojet de loi que le gouverne-ment vient de déposer sur latable du parlement est actuel-lement épluché par laCommission des lois dont lesdébats sont très houleux.

Cette loi consacre la limita-tion du mandat présidentiel maissans effet immédiat comme levoulait l'opposition. Ce texte quiest en étude à la commissiondes lois, suscite un débat àl'ANC. Pour la ligne dure du partiincarnée par le président natio-nal Jean-Pierre Fabre épaulédans cette logique par EricDupuy le chargé de la communi-cation, pas question de fléchirsur leur position, la limitation demandat présidentiel doit êtreimmédiate et le mode du scrutinfixé à deux tours.

Ils soutiennent la marche duCST prévue les 26, 27, 28 juinpour disent-ils mettre la pression

sur le pouvoir en place. Ces dursdu parti ne veulent rien concéderet appellent à bloquer ces réfor-mes tant voulues par l'opposi-tion. Seulement en procédantainsi que gagne l'oppositiondans cette logique de pourrisse-ment? La question reste posée.

C'est justement conscient dela situation de blocage qui n'ar-range pas l'opposition que cer-tains cadres du parti optent pourla modération. Ces modérésincarnés par le premier vice-pré-sident du parti Patrick Lawson etsuivis dans cette logique parIsabelle Améganvi et GeorgesLawson souhaitent que l'opposi-tion mette de l'eau dans son vinen votant pour cette modificationtelle que présentée par le gou-vernement c'est-à-dire la limita-tion de mandat sans effet immé-diat. Pour eux un tiens vautmieux que deux tu l'auras.

L'opposition devrait secontenter de cette limitation demandat qui représente pour elleune avancée majeure. Pour lesopposants empêcher le prési-dent Faure Gnassingbé de seprésenter en 2015 reste un leur-re car l'opposition n'a pas desmoyens pour opérer le forcing

surtout que leur stratégie demarches de protestation s'avèrede jour en jour inefficace. MmeAdjamagbo secrétaire généralde la CDPA a également abon-dé dans le même sens que laligne modérée de l'ANC.

Dans une interview accordéeà nos confrères du site afreep-ress, Mme Adjamagbo Johnsona laissé entendre que " Ce pro-jet de loi ne règle en rien le pro-blème des institutions. Il y a de

quoi se dire que ce n'est pas ceque nous voulons mais nousavons expliqué aux populationsque nous sommes pour la straté-gie qui consiste à dire prenonsce que nous avons pour l'ins-tant…."

Tout porte à croire que l'op-position aura à gagner en votantce projet de loi qui consacre lalimitation du mandat au lieu de lebloquer.

En tout cas, face à cette gué-

guerre au sein de l'ANC sur ceprojet de loi, l'on se demande sic'est la ligne dure qui va l'empor-ter sur les modérés.

Ce qui est évident, c'est quesans l'approbation des élus dugroupe parlementaire ANC-ADDIla limitation de mandat n’aurapas lieu. Le président de l'ANCferait mieux d'avoir la tête surses épaules.

Aliziou Dominique

Les responsables de l'ANC à couteau tiré sur la loi sur les réformes :

L'aile dure du parti incarnée par Jean-Pierre Fabre refuse toute concession

Patrik Banku Lawson Jean-Pierre Fabre

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nation

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°289 du 26 Juin 2014

Lumière

1 Jean 2 : 19. Nous voudrons avertir lessaints que si vous êtes avec des faux frèresdans la même assemblée, restez tranquillesattachés à la grâce ; tôt ou tard ils se sépare-ront de vous et c'est l'enfer qui les attend. Dela même manière si les saints sont au milieudes faux frères, tôt au tard ils les quitterontpour rejoindre leurs propres frères qui sontles saints. Je sais que plusieurs faux frères,faux prophètes, faux apôtres, faux pasteursliront ce livre et comme l'esprit de la loi estdans leur cœur, ils diront que j'autorise ou jelégalise le péché, hypocrites que vous êtes, ceque vous faites, c'est moi qui vous ai dit de lefaire ? Vos femmes sont tombées enceintes etvous avez enlevé la grossesse disant quevous ne voulez plus d'enfants, vous vendezles pièces détachées et vous fraudez la doua-ne, vous faites des affaires louches avec vosclients.

Vous faites des fausses déclarations dedouanes et d'impôts, des fausses factures, lacorruption. Vous diminuez l'âge de vosenfants pour les inscrire à l'école, vous dimi-nuez vos âges pour continuer à travailler dansla fonction publique et éviter l'admission à laretraite. Vous corrompez l'administration pouraccélérer vos dossiers c'est-à-dire Passeport,carte d'Identité Nationale, acte de naissancede vos enfants, tout ça là, est ce moi qui vousai dit de le faire ? Vous ne voulez pas vousrepentir pour accepter la grâce, c'est l'enfer

qui vous attend.Paul sait ce qu'il dit, mais vous les faux frè-

res, vous ne comprenez rien de ce que Paul ditet vous avez raison par ce que vous n'avezpas reçu l'Esprit de la compréhension pourcomprendre la pensée de Paul. Je vous ai ditplus haut que dans Romain 3 : 19 et 1Timothée 1 : 7 Paul a dit que la loi ne parle pasaux justes, mais à vous les pécheurs commevous n'avez pas le sang de Jésus tous lespéchés cités par Paul sont sur vous. Nous lesSaints, nous sommes revêtus du Saint Esprit,nous avons revêtu le Christ. Or vous avezrevêtu Moïse, le diable. Si nous vivons dans lachair nous marchons par la foi grâce au fils deDieu qui nous a aimés et s'est livré pour nousselon Galates 1 : 20. Nous portons lesmarques de Jésus Christ selon Galates 6 : 17.Quelles sont ces marques ? La repentance lebaptême d'eau au nom de Jésus Christ pour lepardon de nos péchés et la réception du SaintEsprit. Que Dieu nous aide à demeurer dansla doctrine des apôtres sans en ajouter ni enretrancher

Ecoutez cette bonne parole chaque vendre-di de 10heures à 11heures sur radio CarréJeune (RCJ 103.1 FM)

Frère Koffi : 90213158Visitez le site www.retour-doctrine-

apotres.frE-mail [email protected]

Fait divers

Avertissement des SaintsA l'instar du Togo, d'autres pays de la sous-région ont engagé

une bataille farouche contre les mauvais usagers de la circulation,afin d'éradiquer la recrudescence des accidents de la circulationavec leurs cortèges de décès qui donnent le vertige.

Des dispositions contraignantes sont à cet effet prises à l'encon-tre des conducteurs et autres usagers véreux. Le port de casque, deceinture de sécurité, l'interdiction de communiquer par téléphone auvolant, sont entre autres les pratiques qui exposent les auteurs à larigueur de la loi. Les contrevenants à ces dispositions législatives etrèglementaires sont astreints au versement d'amandes dont lesmontants sont définis par la loi. Mais voilà ! Il arrive parfois que laréparation telle que prévue et fixée par la loi ne soit pas dans la pra-tique respectée. Le commun des mortels sait comment ces pra-tiques corruptibles se jouent dans chacun de nos pays.

Si au Togo, d'autres dispositions sont prises pour lutter contrecette corruption qui prenait de l'ampleur, ailleurs la situation est tou-jours préoccupante. Le récit d'une victime est révélateur de ce quise passe à quelques kilomètres à l'est de notre frontière.

En effet, le sieur Eyé de nationalité togolaise, commerçant deson état s'est vu interpellé le weekend dernier alors qu'il s'apprêtaità revenir au Togo. La police de cet Etat qui l'a interpellé l'accuse dene pas avoir respecté la disposition relative au port de casque.Comme lui, il y avait près d'une vingtaine de motocyclistes arrêtéspour les mêmes faits. Malgré les supplications et autres tentativesde coruption des agents de sécurité, ils sont restés inflexibles. L'onaurait cru à la prise de conscience de ces derniers mais patatras,c'était ni plus ni moins qu'une autre forme de pratique malsaine.

Aussi, pour voiler le faux, les policiers subalternes ont justeattendu le départ du commissaire avant d'inviter la vingtaine de vic-times à verser en espèces la rondelette somme de cinq mille (5000) francs CFA par moto. Selon Eyé, les policiers les a tout simplementchassés après avoir pris l'argent. Là-bas, dit-il, "on exécute seule-ment. Tu fais ce qu'on te demande, et tu t'en vas, point barre". Et ilconclut: " il faut parfois sortir pour mieux apprécier ton environne-ment habituel". Comme on voit, l'on est parfois bien chez soit.

B. TALOM

LA MAIN A LA POCHE

Pas de repos pour le minis-tre des Affaires étrangères,Robert Dussey depuis deuxsemaines. Le patron de ladiplomatie togolaise s'emploià représenter dignement notrepays à l'extérieur. Ainsi, aprèsLondres et Djeddah, RobertDussey poursuit son périple àMalabo (Guinée Equatoriale)où il participe depuis le débutde la semaine, à la 25e sessiondu conseil exécutif de l'Unionafricaine, en prélude au som-met de l'organisation panafri-caine.

Cette rencontre est consa-

crée à l'examen de l'ordre dujour et les textes qui seront sou-mis aux chefs d'Etat pour appro-bation.

M. Dussey a présenté mardi

dernier un projet relatif à la pira-terie maritime.

L'Afrique a près de 30.725 kmde côtes, dispose de 90 portsimportants et le transport mariti-me représente 92% du fret àdestination et en provenance ducontinent.

Alors que le continent afri-cain, riche de ses matières pre-mières et de son dynamismepeut se prévaloir aujourd'huid'une croissance économiqueforte, la piraterie en mer et le bri-gandage, deux versions d'unmême fléau, continuent à fairepeser sur le principal moteur desflux économiques panafricains

une menace tout particulière-ment inquiétante, a souligné lechef de la diplomatie togolaise.

Si la mobilisation des paysafricains est réelle pour combatt-re le mal, le Togo estime qu'ellereste encore trop modeste etpréconise une coordination plusefficace de toutes les initiativesprises jusqu'à présent. En outre,on estime à Lomé que le fléau nepourra être combattu qu'à lacondition d'appréhender lecontexte : la pauvreté qui conduità la criminalité et la piraterie quise développe en raison d'uneéconomie parallèle prospère.

Mais au delà de la piraterie

maritime, d'autres menaces exis-tent : le trafic des stupéfiants, letrafic des migrants, la pêche illici-te, la pollution marine ainsi quetous les autres actes criminelscommis en mer. Pour toutes cesraisons, le gouvernement togo-lais propose l'organisation d'unegrande conférence internationalequi pourrait se dérouler vers la finde l'année. Elle aurait pour intitu-lé : Conférence africaine sur lasécurité maritime et le dévelop-pement

Reste aux chefs d'Etat, réunisdans quelques jours à Malabo, àvalider cette idée.

Pierre/republicoftogo

Diplomatie active du Togo :

Après Londres et Djeddah, le ministre Dussey à Malabo

Le ministre Robert Dussey

C'est peu après onze heuresque l'ancien ministre del'Administration Territoriale, PascalBodjona, et ses avocats ont faitleur entrée dans la salle bondéede journalistes. Pour l'ancienministre Bodjona et son collectif,l'heure est venue de rompre lesilence et faire ainsi la lumière surcette affaire d'escroquerie danslaquelle serait impliqué l'ancienDirecteur de Cabinet du PrésidentFaure Gnassingbé.

Les faits…Le ministre Bodjona est incul-

pé dans une affaire d'escroquerieet de complicité d'escroqueriedont le plaignant se trouve êtrel'Emirati, Abass Al Youssef.

D'abord, entendu commetémoin, le 18 mars 2011, par laGendarmerie nationale sur réqui-sition du Procureur de laRépublique, alors qu'il était encoreen fonction, il sera de nouveauconvoqué par un autre juge, celuien charge du 1er cabinet d'instruc-

tion, pour une seconde plainte dili-gentée par le même plaignant etpour les mêmes faits, ceci malgrél'existence de l'information déjàouverte sur le fondement de lapremière plainte, confiée au jugeen charge du 4è cabinet d'instruc-tion…

…Les moyens de la défenseSelon la déclaration lue par le

bâtonnier Robert Dovi Ahlonko, undes avocats de Bodjona, " l'impli-cation de la Gendarmerie dans letraitement du dossier contre leministre Bodjona nécessitait déjàun débat pour clarifier la portée del'article 422 du CPP (Code deProcédure Pénal) et éviter toutespéculation y relative quant à sonimpact sur la procédure telle dili-gentée contre le ministre Bodjonadepuis ce 18 mars 2011, étantbien entendu que l'article 422 al 2et 3 du CPP dispose de ce qui suit

: "…Les membres du gouverne-ment ne peuvent témoigner qu'a-près autorisation écrite donnéepar le Président de la République.La demande est transmise avec ledossier par l'intermédiaire duGarde des sceaux, Ministre de laJustice.

-Leur déposition est, dans cecas, reçue par écrit dans lademeure ou le cabinet du témoinpar le Président de la courd'Appel." "

Ainsi, selon la défense, ce 18mars, " aucun des préalables pré-vus à l'article 422 du CPP n'a étérespecté ", ce qui a pour consé-quence " la nullité pure et simplede toute la procédure assise surcette diligence viciée accompliepar la Gendarmerie le 18 mars2011 ".

Aussi, l'apparition d'une 2èmeplainte diligentée par le mêmeplaignant pour les mêmes faits etconfié à un autre juge (en chargedu 1er cabinet d'instruction), mal-

Le ''Bodjonagate'' ou l'affaire d'escroquerie dite ''internationale'' :

Les avocats du ministre Bodjona crient à l'acharnementC'est sans nul doute l'événement marquant de la semaine. Le

collectif des avocats de l'ancien ministre de l'AdministrationTerritoriale, Pascal Bodjona, englué dans une affaire d'escroqueriedite ''internationale'', était face à la presse lundi dernier à Lomé.L'objectif était de donner leur version des faits dans cette affairequi a éloigné l'ancien Directeur de Cabinet du Président FaureGnassingbé de la scène politique. Comme il fallait s'y attendre, lecollectif crie à l'acharnement contre le natif de Kouméa et projetteainsi de saisir la Cour de justice de la CEDEAO, si la justice natio-nale ne rectifie pas " une situation juridiquement et judiciairementintenable et inconcevable ".

Suite à la page 6

L’ancien ministre Pascal Bodjona

Page 5: cHroniQue N°289 du 26 Juin 2014 / Prix : 250 F CF A / 7ème … · cHroniQue de la Semaine Hebdomadaire d’informations générales, d’Analyses et de Publicité Adresse : 63 Rue

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°289 du 26 Juin 2014 econoMie

Célébration de la 4ème édition de la journée internationale de la veuve au Togo :

FONDAVO dénonce la violation des droits des veuves et des orphelinsLe Ministre Esaw Koffi de la

justice et de la garde des sceaux apour sa part, tout en reconnais-sant quelques faiblesses dontsouffre le code de la veuve et del'orphelin, a demandé à ces fem-mes de tout faire pour avoir cecode car, selon lui, beaucoup delois de ce code peuvent les proté-ger en attendant le nouveau qu'ils'engage avec le concours deFONDAVO à établir bientôt. M.Esaw va loin dans ses propos endemandant qu'au-delà d'une aidematérielle, financière et sociale, il

faudra une assistance spirituelle àces femmes et leurs enfantsdélaissés qui souffrent au fond deleur âme.

Le président de Lydia Ludicn'est pas resté muet face à lasouffrance des veuves et desorphelins au Togo. Pour AlexandreQader il serait étonnant que LydiaLudic soit en marge de l'atrocitésuicidaire et inhumaine dont sontvictimes ces dernières et insensi-ble aux amertumes et aux détres-ses des milliers d'orphelins auTogo. C'est pourquoi nous avonsdécidé de soutenir FONDAVOdans toutes ces initiatives allant

dans le sens du respect du droit etde la liberté de ceux-ci.

Quant à MENSAN Akoko, uneveuve 21ans de FONDAVO : " Dr.Charles BIRREGAH est plus quemon père et ma mère, je dirai monange car depuis que le grand frèrede mon mari a vendu la maison, lavoiture et tous les biens de monmari après la mort de ce dernier,c'est chez une amie du village queje dors avec mon enfant d'un an etdemi.

C'était difficile pour nous denous nourrir mais grâce à FON-DAVO, MUDEC m'a donnée30.000F ce qui m'a permis de me

lancer dans la vente de la bouillieet du charbon sans compter lesvivres et les 2000F que notre papaBIRREGAH nous distribue cer-tains dimanches après le culte ".La remise des attestations de la findes 6 mois de formation aux coursd'alphabétisation et des microscrédits de 30.000F de MUDEC àcertaines veuves du FONDAVOainsi que la distribution des donsde cette association composés depagnes et autres articles à toutesces veuves des mains des officielsa mis fin a cette cérémonie.

ASSOTE E. Daniel

Suite à la page 5

Dans le cadre de l'orientationstratégique durable pour faireface aux besoins des popula-tions, l'enrichissement des ali-ments se veut une préoccupa-tion des pays de l'UEMOA. Pourune meilleure appropriation decette nouvelle technique consi-gnée dans un guide de produc-tion d'aliments enrichis enmicronutriments, un atelier aréuni, les 24 et 25 juin derniers àLomé, les experts et nutrition-nistes de la zone UEMOA en vuede capitaliser les acquis et d'i-dentifier le processus de fortifi-cation.

Ouvert par le Secrétaire géné-ral du ministère de l'Enseignement

Technique et de la FormationProfessionnelle, Adjaro Mata-Esso,en présence du Commissaire char-gé du Développement de l'entrepri-se, de l'énergie, des télécommuni-cations et du tourisme, AmédéeAjanohoun, et du Coordonnateurrégional programme fortificationHKI, Touaoro Zaoro, cet atelier vise

à asseoir une politique d'enregis-trement des aliments en micronutri-ments. Ainsi, il a été question àLomé de renforcer les capacitésdes structures nationales assurantle contrôle de la qualité des ali-ments.

Cette démarche s'inscrit désor-mais dans une dynamique régiona-

le, avec l'implication des gouverne-ments, des institutions régionales,des partenaires au développementet des industries, a souligné AdjaroMata-Esso.

Pour sa part, le Coordinateurrégional programme formation HKI,Zaoro Touaoro, a souligné quepour être efficace, un service decontrôle de qualité ou d'inspectiondes aliments a besoin de normes etde règlements de base ayant pourobjectif de protéger les consomma-teurs contre les risques sanitaireset les fraudes.

Pour faciliter l'application de cenouvel instrument, il est impératifd'avoir des contrôleurs formés etdisposant de méthodes et d'outilsappropriés pour faire leur travail

tout en invitant les services impli-qués dans le contrôle et l'inspec-tion des aliments enrichis à renfor-cer leur collaboration, a déclaréZaoro Touaoro.

Entrepris depuis 2005 par laCommission de l'UEMOA, cet ate-lier est le couronnement de tantd'efforts visant à asseoir demeilleures structures nationales quiassurent le contrôle de la qualitédes aliments.

Notons que l'enrichissementdes aliments consiste à l'adjonctionde vitamines et de minérauxessentiels aux aliments de grandeconsommation tels que les huilesraffinées, la farine de blé tendre etle sel.

La Rédaction

Enrichissement d'aliments dans la zone UEMOA :L'utilisation des nouveaux guides de production d'aliments

en micronutriments au centre d'un atelier à Lomé

Photo de famille des participants à cet atelier.

Selon l'OMS, 347 millions depersonnes dans le monde souf-frent du diabéte. En 2004, onestimait que 3,4 million de per-sonnes étaient décédées desconséquences d'une glycémieélevée à jeun. En 2010, le nom-bre de décès a été comparable.Plus de 80% des décès par dia-bète se produisent dans despays à revenu faible ou inter-médiaire.

Il est reconnu aujourd'hui dansle monde que, le diabète n'estplus une maladie de riche ni depersonnes âgées. Elle est soithéréditaire, ou liée à un mauvaismode de vie.

Au Togo, la situation de cettemaladie reste préoccupante. Cequi a incité des actions allant dansle sens de la lutte contre cetteendémie, à travers la sensibilisa-tion de la population.L'Association dénommée Cercled'Elites pour la RechercheSociologique et leDéveloppement à la Base (CERS-D.BASE) est à l'avant-garde decette lutte.

Qu'est ce que le diabète ?Le diabète est une maladie

chronique qui apparaît lorsque lepancréas ne produit pas suffisam-ment d'insuline ou que l'organis-me n'utilise pas correctement l'in-suline qu'il produit. L'insuline estune hormone qui régule laconcentration de sucre dans lesang. L'hyperglycémie, ouconcentration sanguine élevée desucre, est un effet fréquent du dia-bète non contrôlé qui conduit avecle temps à des atteintes graves de

nombreux systèmes organiqueset plus particulièrement des nerfset des vaisseaux sanguins.

Il existe principalement deuxsortes de diabète : le diabète detype 1 et le diabète du type 2.

Le diabète de type 1 (précé-demment connu sous le nom dediabète insulino-dépendant oujuvénile) est caractérisé par uneproduction insuffisante d'insulineet exige une administration quoti-dienne de cette dernière. Lacause de diabète de type 1 n'estpas connue, et en l'état desconnaissances actuelles, il n'estpas évitable:

Les symptômes sont les sui-vants: excrétion excessive d'urine(polyurie), sensation de soif (poly-dipsie), faim constante, perte depoids, altération de la vision etfatigue. Ces symptômes peuventapparaître brutalement.

Le diabète de type 2 (précé-demment appelé diabète noninsulino-dépendant ou diabète dela maturité) résulte d'une mauvai-se utilisation de l'insuline par l'or-ganisme. Le diabète de type 2représente 90% des diabètes ren-contrés dans le monde.

Ses symptômes peuvent êtreles mêmes que ceux du diabètede type 1 mais sont souventmoins marqués. De ce fait, la mal-adie peut être diagnostiquée plu-sieurs années après son appari-tion, une fois les complicationsdéjà présentes.

Les causes du diabète detype 2

Le diabète de type 2 est engrande partie le résultat d'une sur-

charge pondérale et de la séden-tarité. Ces deux facteurs de risquedu diabète de type 2 sont aussitrès développé dans les milieuxdéfavorisés à cause d'une mau-vaise alimentation et aussi chezles femmes enceintes. Le tabagis-me est aussi un facteur aggravantde la situation du diabétique.

Les conséquences habituel-les du diabète

Selon l'OMS, avec le temps, lediabète peut endommager lecœur, les vaisseaux sanguins, lesyeux, les reins et les nerfs.

" Le diabète augmente lerisque de cardiopathie et d'acci-dent vasculaire cérébral. 50% desdiabétiques meurent d'une mal-adie cardio-vasculaire (principale-ment cardiopathie et accidentvasculaire cérébral).

" Associée à une diminution dudébit sanguin, la neuropathie quitouche les pieds augmente la pro-babilité d'apparition d'ulcères despieds, d'infection et, au bout ducompte, d'amputation des memb-res.

" La rétinopathie diabétiqueest une cause importante de céci-té et survient par suite des lésionsdes petits vaisseaux sanguins dela rétine qui s'accumulent avec letemps. Un pour cent de la cécitédans le monde peut être attribuéeau diabète.

" Le diabète figure parmi lesprincipales causes d'insuffisan-ce rénale.

" La rétinopathie diabétiqueest une cause importante decécité et survient par suite deslésions des petits vaisseauxsanguins de la rétine qui s'ac-

cumulent avec le temps. Un pourcent de la cécité dans le mondepeut être attribuée au diabète.

" Le risque général de décèschez les diabétiques est au mini-mum deux fois plus important quechez leurs pairs qui n'ont pas dediabète.

Situation du diabète au TogoLa récente enquête STEPS

réalisée par le ministère de lasanté en 2010, a révélée une pré-valence nationale du diabète à2.6%. La maladie touche de façonuniforme les deux sexes mais latranche d'âge de 45-64 ans est laplus concernée.

Plus de 90% de la populationn'a jamais fait un test de glycémieet ceci est d'autant plus inquiétantque cette situation touche lapopulation adulte jeune (15 ans-34 ans), selon la même enquête.Aucune donnée récente n'estdisponible à ce jour en ce quiconcerne la mortalité proportion-nelle due au diabète dans lapopulation générale, mais lesdonnées hospitalières datant de1998 l'évaluent à 34%. De même,on note une progression constan-te de l'incidence d'invalidités duesau diabète.

L'insuffisance d'informationdes populations sur le diabète etses complications, reste le facteur

principal de son taux de crois-sance surtout en milieu rural.L'enquête STEPS de 2010 révè-le en effet que plus de 90% destogolais n'ont jamais réalisé untest de glycémie et ignorent lesconséquences du diabète sureux-mêmes et par delà sur l'éco-nomie nationale.

Les actions menées par leCERS-D.BASE

Conscient de cette situation,le Cercle d'Elites pour laRecherche Sociologique et leDéveloppement à la Base(CERS-D.BASE) s'est donnépour mission d'aller vers lespopulations pour les sensibilisersur le diabète, ses facteurs derisque, ses conséquencessocioéconomiques et financièresainsi que les attitudes à adopterpour l'éviter ou réduire sesconséquences. En effet, malgrétous les efforts de l'Etat et de lasociété civile, en vue d'une amé-lioration de la prise en charge dudiabète, plusieurs défis restentencore à relever. Il s'agit princi-palement de :

"L'insuffisance d'information despopulations sur le diabète et sescomplications,

"l'insuffisance de la disponibi-lité des médicaments pour le trai-tement du diabète,

"la faible décentralisation dansla prise en charge du diabète,

"l'insuffisance de formationdu personnel médical et paramé-dical en prise en charge correctedu diabète.

Le CERS-D.BASE a déjàentamé depuis mars 2014, desactivités d'information, d'éduca-tion et de communication sur lesmaladies non transmissiblesdont le diabète dans plusieurslocalités du Togo. Ces actionssont souvent orientées vers lesjeunes pour qu'ils adoptent unmode de vie impropre à l'évolu-tion du diabète et les personnesà risque (les personnes âgées,les femmes enceintes etc.)

Le CERS-D.BASE à traverscette initiative, lance un appel àtoute la population togolaisepour qu'elle se fasse diagnosti-quer à travers un test de glycé-mie et de connaitre son statut. Ilsollicite également l'aide despartenaires techniques et finan-cier pour permettre d'atteindreles populations les plus reculéesdu Togo.

Pierre AGBANDA

Lutte contre le diabète :

L'Association CERS-D.BASE fait le point de la situation de la maladie au Togo

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actualité CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°289 du 26 Juin 2014

6www.ebene-radio.com / La radio de la diaspora

Brésil 2014 / Déjà les 1/8ème de finales :

Le ''Bodjonagate'' ou l'affaire d'escroquerie dite ''internationale'' :Les avocats du ministre

Bodjona crient à l'acharnementgré l'existence d'une première endate du 02 mars 2011, constitueles signes d'un " acharnement àvouloir absolument rentrer encondamnation contre le ministreBodjona ", a soutenu la défense.Selon elle, cette " longue et inutilepoursuite développée par l'accu-sation autour de cette fameuse2ème plainte a dû aboutir le 06décembre 2013 à l'annulationpure et simple de toute la procé-dure fondée sur ladite deuxièmeplainte à laquelle était jointe lapremière ". Malheureusement,

soutient la défense, cette victoiren'est que de courte durée car l'ac-cusation n'abandonne pas,puisque la poursuite conduite surle fondement de la 1ère plainte abel et bien repris.

Face à cette situation, leConseil des avocats du ministreBodjona entend saisir les juridic-tions internationales, notammentla Cour de justice de la CEDEAOen vue de mettre fin à ce qu'elleappelle " aberration procédurale "dont les " vices substantiels sévè-rement corrosifs qui corrompenten profondeur toute la démarche

procédurale initiée et entretenuepar l'accusation ".

En outre, le ministre Bodjonadonne quitus à ses avocats pourla formalisation d'une plainte cont-re des " juges véreux " qui caution-nent les nombreuses violations deses libertés fondamentaux. Pourla défense, cet acharnement nour-ri contre le ministre Bodjona faitpenser à une " volonté manifestede la mise à mort tant judiciaireque politique du ministre Bodjona".

JPB

Suite de la page 4

Ils l'avaient programméecette marche et ils voulaient àtout prix quelle aboutisse à laprésidence de la République.Malgré qu'il leur ait été claire-ment signifié lors d'une rencont-re la semaine dernière avec lesautorités en charge de la sécuri-té et celles de la commune deLomé que la marche ne sauraitaboutir à cet endroit, les respon-sables du MEET (Mouvementpour l'Epanouissement del'Etudiant Togolais) se sont entê-tés à maintenir leur marche etencore moins son point dechute.

Malheureusement pour euxleur manifestation n'a pu aboutir.Car à peine débutée, cette mar-che de revendication devantaboutir à la présidence de la

République a été stoppée netpar les forces de sécurité à l'en-trée du campus universitaire deLomé. Les étudiants réclamentde meilleures conditions d'étu-des telles l'augmentation dunombre de bus de transport desétudiants, la reprogrammationdes Unités d'Enseignement(UE) fondamentales dans tousles départements, la diminutiondu nombre de crédits validésafin de leur permettre de bénéfi-cier plus facilement des bourseset allocations de secours, lepaiement des primes de soute-nance, la délivrance rapide desdiplômes etc.

Mécontents d'avoir été ainsidispersés par les forces de l'ord-re, le MEET a, dans un commu-niqué rendu public le 24 juin2014, condamné ''cette répres-sion des forces de l'ordre'' et ademandé à tous les étudiants''soucieux de l'amélioration desconditions de vie et d'étude desétudiants des universitéspubliques'' à observer un motde grève (campus mort) le 25juin 2014 et de rester mobiliséspour tous les autres mots d'ord-re à venir.

" Le MEET est d'autant plusindigné parce que l'attitude desautorités constitue une violation

flagrante de l'ac-cord de janvier2012 par lequel leg o u v e r n e m e n ts'est engagé àtrouver des solu-tions adéquatesaux nombreuxproblèmes aux-quels sontconfrontés lesc o m m u n a u t é se s t u d i a n t i n e s

dans les universités publiquesdu Togo ", indique le communi-qué du MEET.

Les campus nord et sud ontété bouclés hier par les forcesde sécurité, afin d'enrayer toutmouvement. Les cours ont pu sedérouler normalement sans per-turbations.

Le mouvement estudiantindemande également aux autori-tés togolaises d'abandonnersans délai l'option de la force quiest une voie sans issue et d'ap-pliquer en intégralité les conclu-sions de l'accord de 2012, seulmoyen susceptible de préserverle calme et la sérénité sur lescampus universitaires afin quel'année académique en courspuisse se terminer en toutebeauté.

Au lieu de privilégier lesmanifestations publiques dansleurs revendications, les étu-diants gagneraient plutôt à opterpour le dialogue, gage d'unaboutissement fructueux detoute réclamation. Et pourcause, les marches de protesta-tion, loin d'être une fin en soi,commencement par montrerleurs limites sur la terre de nosaïeux.

P.A

La marche programmée du MEET sur la Présidencede la République échoue à l'entrée du campus

Une manifestation d’étudiants au campus de Lomé

L'Argentine et le Nigeria ter-minent en tête dans le

groupe FMalgré son revers face à

l'Argentine (2-3), les SuperEagles n'ont pas démérité etconfirment leur rémission face àun Lionel Messi intenable. Lespoulains au technicien nigérian,Stephen Keshi se qualifient enhuitième de finale malgré leurdéfaite 2-3 face à l'Argentine deLionel Messi.

Il y aura au moins une sélec-tion africaine en huitièmes de fina-le de la Coupe du monde 2014 !Et pour représenter le continent,qui de plus légitime que le vain-queur de la dernière CAN ?Malgré sa défaite contrel'Argentine (2-3), mercredi à PortoAlegre, le Nigeria a assuré saqualification puisque dans lemême temps, la Bosnie a dominél'Iran (3-1), seule sélection capa-ble de menacer la deuxième placedes Super Eagles.

Les Argentins joueront en 1/8ede finale, mardi à Sao Paulo,contre le 2e du groupe de laFrance (16h00 TU) et lesNigérians affronteront la France,lundi à Brasilia (16h00 TU).

La bataille pour le capitanatfait couler les EléphantsAlors qu'ils occupaient la

deuxième place qualificativeavant le troisième et derniermatch de poule dans le groupe C,Didier Drogba et les Eléphantspourront nourrir bien des regretsaprès leur défaite 1-2 face à laGrèce. Ils viennent de passer ànouveau à côté d'un ticket pourles huitièmes de finale duMondial, pour la troisième partici-pation consécutive.

D'après les informations, l'an-cien attaquant de Chelsea et lemilieu de terrain de ManchesterCity ont eu une vive explication ausujet du capitanat. Titularisé par

Sabri Lamouchi, Drogba a signifiéà Yaya Touré que c'est lui qui por-terait le brassard pour cette ren-contre, à l'inverse des premiersmatchs. Propos que le Citizen atrouvé déplacés au moment où ilest encore en période de deuilaprès le décès de son petit frèreIbrahim.

" Je n'avais pas la tête aubrassard, je viens de perdre monfrère ", a confié Yaya joint et qui aconfirmé cette explication de texteentre les deux hommes. Des pro-pos qui viennent faire écho à ceuxde nos confrères de imatin.net,qui annonçaient la veille du match: " Drogba exige la restitution deson brassard et une clarificationde la part de l'entraîneur sur lesraisons pour lesquelles il est rem-plaçant alors que Yaya Touré, quisort de blessure, débute tous lesmatchs et est capitaine. "

Une nouvelle fois, la Côted'Ivoire est rattrapée par sesvieux démons, et au finish, c'esttoute l'Afrique qui a les yeux rou-ges de regrets. Et cette batailledans les vestiaires aurait mêmefait déplacer le président del'Assemblée Nationale ivoirienne,Kibafori Guillaume Sorro, venu auQG des Eléphants en sapeurpompier.

Eliminée, la Côte d'Ivoireaccuse l'arbitrage

Alors que la déception estencore grande dans les têtes cemercredi matin, la FIF (Fédérationivoirienne de football) a trouvé le

L'Amérique latine se taille la part du lion, l'Europe minoritaire, …le Nigéria, digne représentant africainPrès de deux semaines après le début de la grande messe

mondiale du ballon rond du côté du Brésil, le premier train est déjàparti de la gare avec à bord, les équipes moins chanceuses oumoins efficaces, à l'image du Cameroun, premier pays éliminé, del'Espagne, champion en titre, de l'Angleterre, de la grande Italie,l'Iran, la Bosnie,…et la liste est longue. L'on pourra néanmoinsretenir qu'il y aura au moins une sélection africaine en huitièmede finale de la Coupe du monde Brésil 2014, en attendant la der-nière prestation de l'Algérie dans le dernier groupe.

Nous vous proposons de revivre le mondial Brésil 2014 à tra-vers quelques articles qui font la Une de cette grande messe mon-diale de football.

coupable de l'élimination de sasélection nationale de la Coupe dumonde 2014. Sur sa pageFacebook, l'instance locale annon-ce: " La Côte d'Ivoire Éliminée parL'arbitrage ! Vraiment Honteux ".

A l'aide d'une vidéo montrant lafaute de Giovanni Sio à la 92èminute qui occasionne un penaltyfinalement transformé par GiorgiosSamaras, la FIF dénonce un mau-vais arbitrage à l'encontre des

Eléphants. Et pourtant les ima-ges sont parlantes. Il y a bieneu contact entre Sio et l'atta-quant du Celtic. Si ce dernieren a peut-être rajouté, il est dif-ficile de ne pas siffler une fautesur l'action.

Une vision que ne partagepar le joueur de l'AS Roma, enItalie, Yawo Kwassi Gervais,qui a déclaré au micro de BeInSport : "Les Grecs ont marqué

sur des contres, et des erreurs denotre part. C'est une sale soiréepour nous. Les raisons de notreélimination viennent de nous-mêmes, on s'est mis en dangernous-mêmes. On avait notre des-tin en mains, dommage que celas'arrête maintenant. "

Dépité, l'ailier Gervinho n'a pasmanqué de s'en prendre plutôt austaff technique : " Dans un match,il n'y a pas que les joueurs qui sontconcernés. Il y a tout un staff enplace aussi. Le staff et le coachdoivent aussi avoir l'expérience

pour gérer ce genre de rencontres.C'est aussi la responsabilité ducoach de gérer le match ".

Uruguay: Quatre matchs desuspension pour Suarez ?

Auteur d'une vilaine morsuresur Giorgio Chiellini à l'épaulemardi lors du match Italie-Uruguay,l'attaquant de l'Uruguay, LuisSuarez risque gros. La Fifa qui ad'ailleurs ouvert une procéduredisciplinaire contre l'attaquant deLiverpool, fait planer l'ombre d'unesuspension sur le joueur qui asauvé la Céleste lors du matchcontre l'Angleterre avec son dou-blé.

Selon certaines informations,Suarez, surnommé le " cannibale", devrait écoper de quatre matchsde suspension. Si cette informa-tion se confirmait, ce serait la findu Mondial pour l'attaquant uru-guayen.

Attendons donc de voir les pro-chains développements. Mais est-il que Suarez n'est pas à sesdébuts. En 2010, il mordait OttmanBakkal (PSV Eindhoven) avecl'Ajax puis l'année dernière, il arécidivé avec Ivanovic en Premierleague.

Comme défense, le joueur deLiverpool déclare : " C'est sonépaule qui est venue frapper mesdents ". Une confidence quicontraste avec les images vuespar toute la planète. Il n'y a aucun

doute. "Il m'a mordu, c'est clair, j'aiencore la marque. L'arbitre devaitsiffler et lui donner le (carton)rouge également, parce qu'il simu-le", a confié pour sa part Chiellini.

Roger Milla perd son recordde plus vieux joueur de la

Coupe du mondeEn une Coupe du monde,

Roger Milla pourrait perdre deuxanciens records qu'il détient unbon bout de temps. Déjà samedidernier, il partage le record demeilleur buteur africain au Mondialavec l'attaquant ghanéen,Asamoah Gyan. Le renard dessurfaces ghanéen en donnant l'a-vantage aux Black stars contrel'Allemagne (2-2) a inscrit son 5èbut, tout comme le vieux LionMilla.

Puis le 24 juin dernier, Millaperd de nouveau un record. Cettefois-ci, c'est celui du plus vieuxjoueur dans une Coupe du mondeque l'ancien Lion indomptable doitcéder à Faryd Mondragon. Enentrant en jeu à la 85è face auJapon (4-1), le gardien colombiendevient à 43 ans et 3 jours, lejoueur le plus âgé à disputer unerencontre de Coupe du monde.

Roger Milla détenait ce recorddepuis 1994 avec 42 ans et 39jours lorsqu'il joua contre la Russieaux Etats-Unis.

Textes rassemblés par JPB

Les Super Eagles aux anges

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CHRONIQUE DE LA SEMAINE N°289 du 26 Juin 2014 annonces

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Lomé, le 20 juin 2014

1. Le présent Avis d'appel d'offres national suit l'Avis Général dePassation de Marchés du projet paru dans " Development Business "N°45232452 du 10 août 2009.

2. La République Togolaise a reçu un don dénommé " Don IDA H489-TGet Don FEM TF 94675" auprès de l'Association Internationale deDéveloppement et du Fonds pour l'Environnement Mondial pour couvrir lecoût partiel du Projet d'Urgence de Réhabilitation d'Infrastructures et desServices Electriques de Lomé (PURISE) et entend affecter une partie du pro-duit de ce don aux paiements relatifs aux marchés de travaux d'aménagementet de pavage de la seconde chaussée des avenues de Pya et Pya prolongé(3.150 ml) à Lomé.

3. L'Agence d'Exécution des Travaux Urbains du Togo (AGETUR-TOGO)invite les soumissionnaires éligibles et qualifiés à présenter leur soumissioncachetée, en vue de la réalisation des travaux répartis en quatre (4) lots etdont les caractéristiques principales sont les suivantes :

(i) Lot Trav_PYA01 : " Démolition du trottoir Est et de la piste cyclable des Avenues de Pya et

de Pya prolongée du PK0+000 au PK1+875 (1 875 ml) ;" Aménagement et pavage de la seconde chaussée des avenues de

Pya et Pya prolongé du PK0+000 au PK1+875 (1 875 ml) en 1x2 voies de 9m de large avec revêtement en pavés autobloquants de 11 cm, 1 trottoir de 2,0m de large revêtu en dallage de béton de 8 cm d'épaisseur,

" Construction d'ouvrages d'assainissement (caniveaux au carrefour duPK0+000 au PK0+100, caniveaux intercepteurs dans les amorces des voiesadjacentes).

(ii) Lot Trav_PYA02 : " Démolition du trottoir Est et de la piste cyclable des Avenues de Pya et

de Pya prolongée du PK1+875 au PK3+150 (1 275 ml) ;" Aménagement et pavage de la seconde chaussée des avenues de

Pya et Pya prolongé du PK1+875 au PK3+150 (1 275 ml) en 1x2 voies de 9m de large avec revêtement en pavés autobloquants de 11 cm, 1 trottoir de 2,0m de large revêtu en dallage de béton de 8 cm d'épaisseur, un terre plein cen-tral de 2,5 m de large revêtu en dallage de béton de 8 cm d'épaisseur duPK2+300 au PK3+150;

" Construction d'ouvrages d'assainissement (caniveau latéral duPK2+300 au PK3+150, caniveaux intercepteurs dans les amorces des voiesadjacentes).

(iii) Lot F_PYA : Fourniture de: " Pavés semi-blancs et gris autobloquants de 11 cm d'épaisseur;" Bordures T2, T3, A2 et P3.(iv) Lot Sign&Eclair_PYA:" Travaux de signalisation horizontale (marquage sur chaussée)," Travaux de signalisation verticale (fourniture et pose de panneaux)," Eclairage public de la nouvelle chaussée à construire du PK2+300 au

PK3+150.

Les délais d'exécution des travaux sont de huit (08) mois pour chacun deslots Trav_PYA01 et Trav_PYA02 et de cinq (05) mois pour chacun des lotsF_PYA et Sign&Eclair_PYA.

4. L'Appel d'offres national se déroulera conformément aux procéduresd'Appel d'offres national (AON) spécifiées dans la publication de la Banque "Directives de passation des marchés financés par les prêts de la BIRD et lescrédits de l'IDA ", et est ouvert à tous les soumissionnaires des pays qui répon-dent aux critères d'éligibilité tels que définis dans le Dossier d'appel d'offres.

5. Les soumissionnaires intéressés éligibles peuvent obtenir de plusamples renseignements à la Direction Technique de l'AGETUR-TOGO àLomé, au 1337 boulevard Jean PAUL II Lomé - Tél. : (+228) 22 26 14 46 / 2226 46 84 - Fax : (+228) 22 26 46 53 et examiner le dossier d'appel d'offres

international à la même adresse à partir du 23 juillet 2014 aux heures ouvra-bles TU.

6. Les soumissions doivent être accompagnées des pièces administrati-ves suivantes, datant de moins de trois (3) mois à la date de remise des off-res :

i.- Attestation originale de la Direction Générale des Impôts (quitus fiscal) ;ii.- Attestation originale ou copie certifiée conforme de paiement des cotisa-

tions sociales de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS);iii.- Attestation originale ou copie certifiée conforme de l'Inspection du

Travail et des Lois Sociales (ITLS).

7. Les spécifications de qualification comprennent :- ne pas avoir d'antécédents de non exécution de marché au cours des

trois (3) dernières années ;- avoir un minimum de chiffres d'affaires moyen annuel en travaux BTP

au cours des cinq (5) dernières années au moins égal au montant de son offretoutes taxes comprises ;

- avoir participé à titre d'entrepreneur ou de sous-traitant dans au moinsun (1) marché au cours des cinq (5) dernières années qui a été exécuté demanière satisfaisante et terminé, pour l'essentiel, et qui est similaire aux tra-vaux, objet du présent appel d'offres ;

- la justification de facilités de crédit bancaire couvrant un montant mini-mum de cent vingt cinq millions (125 000 000) de Francs CFA pour chacun deslots Trav_PYA01 et Trav_PYA02, Cent Cinquante Millions (150 000 000) defrancs CFA pour le lot F_PYA et Quarante Millions (40 000 000) de francs CFApour le lot Sign&Eclair_PYA;

- la mise à disposition du chantier des équipements et du personnelessentiels pour l'exécution des travaux.

Se référer au DAON pour la liste complète des critères de qualification.La marge de préférence au bénéfice des entrepreneurs ou groupements

d'entreprises nationaux ne s'appliquera pas.

8. Le Dossier d'appel d'offres national complet en français peut êtreacheté et retiré par les soumissionnaires intéressés à l'adresse ci-dessus,contre paiement d'un montant non remboursable de Cent Mille (100 000)Francs CFA. Le paiement sera effectué en espèces à l'adresse ci-dessous,contre remise d'un reçu, ou par virement sur le compte intitulé " AGETURFonctionnement N°701012140033 5602 " ouvert à ECOBANK Lomé. Lessoumissionnaires désirant recevoir le dossier par courrier express devrontpayer un montant complémentaire de Soixante Mille (60 000) Francs CFA. LeDossier d'appel d'offres, à l'exception des plans, pourra être également trans-mis par courriel (e-mail) après paiement.

9. Les soumissions devront être accompagnées du reçu d'achat duDossier d'Appel d'Offres national délivré par l'AGETUR-TOGO et déposées àla salle de conférence de l'AGETUR-TOGO à Lomé, le 22 juillet 2014 à 9 heu-res TU au plus tard. Les dépôts électroniques ne seront pas admis. Les sou-missions présentées hors délais 22 juillet 2014 à 9 heures TU, en présencedes représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister.

10. Toutes les soumissions doivent être accompagnées d'une Garantie deSoumission d'un montant de Dix Millions (10 000 000) de francs CFA pour cha-cun des lots Trav_PYA01 et Trav_PYA02, Onze Millions (11 000 000) de francsCFA pour le lot F_PYA, et Trois Millions (3 000 000) de francs CFA pour lelot Sign&Eclair_PYA.

11. Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser à l'AGETUR-TOGO, 1337, boulevard Jean Paul II - Tél. : (228) 22 26 14 46 / 22 26 46 84- Fax : (228) 22 26 46 53 - Email : [email protected] ou [email protected] - LOME - TOGO

La Direction Générale

MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

République TogolaiseTravail - Liberté - Patrie

Agence d’Exécution des Travaux Urbains du Togo à Haute Intensité de Main d’Oeuvre

PROJET D'URGENCE DE RÉHABILITATION D'INFRASTRUCTURES ET DES SERVICES ÉLECTRIQUES (PURISE)

COMPOSANTE A : RÉHABILITATION DES INFRASTRUCTURESSOUS-COMPOSANTE A2 : RÉHABILITATION DE VOIRIES URBAINES

TRAVAUX D'AMÉNAGEMENT ET DE PAVAGE DE LA SECONDE CHAUSSÉE DES AVENUES PYA ET PYA PROLONGÉE À LOMÉ

AVIS D'APPEL D'OFFRES NATIONAL N° 006/PURISE A2/AGETUR-TOGO/2014

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