Magazine de la Ville et de l’Agglomérationde Châteauroux

ARDENTES I ARTHON CHÂTEAUROUX I COINGS

DÉOLS I DIORS I ÉTRECHET JEU-LES-BOIS I LUANT

MÂRON I MONTIERCHAUME LE POINÇONNET I SAINT-MAUR SASSIERGES-SAINT-GERMAIN

DOSSIER L’USINE DU SYTOM CHANGE DE DIMENSION(S)

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE LA FNAC S'INSTALLE RUE DE LA POSTE

Sept. / Oct. 2019N° 23

CHÂTEAUROUX : capitale 2019 des transports publics gratuits

SUPPLÉMENT VENT D’AMITIÉ SUR LES LISZTOMANIAS

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SOMMAIRE |

4-5C’EST PASSÉRetour sur les événements marquantsde l’été.

6-9C’EST À VENIRLe Transport public gratuit en congrès à Châteauroux ; La Ville de Châteauroux reprend la gestion de La Pingaudière ; La RFID s’installe dans le réseau des bibliothèques ; La bibliothèque de Déols fête ses 30 ans ; les quartiers de Châteauroux s’amusent ; Jérôme Montchal, nouveau directeur d’Équinoxe, est notre invité.

14-15GRANDS PROJETSLe stade Gaston-Petit s’offre une cure d’accessibilité et de modernité ; Le

parvis de l’école Jean-Zay réaménagé ; La Margotière va s’enrichir d’une piste de BMX et de Pumptrack ; Des idées paysagères pour le Carreau Est de Balsan ; Une nouvelle piste cyclable dans quelques mois entre Déols et La Malterie.

16-17DÉVELOPPEMENT DURABLEUn démonstrateur de Zone de rejet végétalisée en création à la sortie de la station d’épuration de La Bourie ; Le Golf du val de l’Indre prône la biodiversité ; Gestion des eaux pluviales urbaines : l’Agglomération bientôt compétente.

18-19DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRELe Renouvellement urbain de Beaulieu, c’est ensemble et pour demain ; Allons-y

ensemble et Monalisa font l’actualité ; La Mission locale promeut le service civique.

22-23SOCIÉTÉLe CICE 36 à la relance ; Les Trobadors, so Berry-tish ! ; Handi’Arts retrouve le rythme ; La période américaine a son musée

24-25INITIATIVES LOCALESLe CICE 36 à la relance ; Les Trobadors, so Berry-tish ! ; Handi’Arts retrouve le rythme ; La période américaine a son musée

30INFOS PRATIQUES

10-13DOSSIERL’usine du Sytom change de dimension(s)

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUELa FNAC arrive en ville

NOTRE HISTOIRELes brasseries oubliées de Châteauroux20-21

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CHTX Métropole – Magazine de l’Agglomération Châteauroux Métropole – Siège social : hôtel de ville – CS 80509 – 36012 Châteauroux Cedex – Téléphone : 02 54 08 34 56 – Directeur de publication : Gil Avérous – Codirecteur de publication : Michel Blondeau – Rédaction et mise en page : direction de la Communication Châteauroux Métropole – Crédits photos Magazine : Châteauroux Métropole, Max of pics (Maxence Larme pp.2 et 29), Fabien Buffeteau (Jérôme Montchal, p.9), Sytom (p.10-13), Direction de la communication Suez (exemple de ZRV, p.16), CCAS de Châteauroux (Affiche « un jour tu vieilliras », p. 18), Mission locale (p.19), Comcentre (FNAC, p.20), FANUC (robot, p.21), CICE 36 (p.24), Les Trobadors (p.24), Archives départementales (photographie de la Brasserie Grillon par Eugène-Hubert, p.26) et Collection J-C Portrait (Brasserie des Marins et Brasserie Grillon, p.26) – Supplément : Vibration (p.4), Courtesy Semiose Paris / A. Mole (Amélie Bertrand, p.3), Association Lisztomanias / Marlène infographie 36 (pp.5 et 16), Apollo / DR (p.6), Équinoxe / DR (p.7), Christian Gilles (Good Old Days, p.8), Médiévales de Déols (p.9), CrossFit Chtx / DR (p.10), La Berrichonne Football (p.11) .

Impression : Imprimerie Vincent / Distribution : Groupe La Poste - ISSN 2493-9943

Si vous ne recevez pas ce magazine dans votre boîte aux lettres, merci de signaler votre adresse au numéro de téléphone suivant : 09 69 32 95 87 (prix d’un appel local). Des magazines sont également à votre disposition dans le hall de l’accueil de l’hôtel de ville de Châteauroux.

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Depuis cet été, plus que jamais, Châteauroux est sur le devant de la scène au niveau national. Outre les grandes manifestations sportives qui ont eu lieu sur notre territoire (DARC, championnats du monde de voltige aérienne, FISE European series, championnats de France Espoirs d’athlétisme), notre Agglomération a fait et va faire l’actualité au tra-vers de deux thèmes quotidiens qui concernent l’ensemble des Français. Les 10 et 11 septembre prochain, nous allons accueillir les congres-sistes des 2es Rencontres internatio-nales du transport public gratuit, pour deux journées de débats intenses autour de la gratuité, un sujet de plus en plus dans l’air du temps et que Châteauroux avait anticipé avec suc-cès il y a déjà dix-huit ans. Il va sans dire que nous sommes très fiers de pouvoir y présenter un modèle ver-tueux, qui permet l’inclusion sociale et un mode de déplacement utile et accessible à tous, approuvé par la population de toute l’Agglomération. L’exemple de notre réseau de bus, dont le succès se confirme année après année, fait école et inspire de plus en plus de collectivités (après Niort et Dunkerque en 2018, Calais devrait adopter la gratuité en 2020).Par ailleurs, le système simple de tri secs / humides qui est en vigueur

sur l’Agglomération depuis la prise de compétence collecte des déchets par celle-ci au 1er janvier 2002 a également été cité en exemple au niveau national. Cela nous a apporté une belle exposition médiatique début juillet, avec bon nombre de sollicitations et de reportages sur les grands médias (Europe 1, France Inter, France 2…). Et comme nous voulons toujours aller de l’avant, nous allons profiter au cours des prochains mois d’une nouvelle phase de travaux de modernisation du process de l’unité de valorisa-tion du Syndicat de traitement des ordures ménagères (SYTOM) pour attirer la lumière sur nos actions en termes de développement durable et de préservation de l’environnement.Enfin, avec le Nouveau programme national de renouvellement urbain qui démarre à Beaulieu et la revitali-sation du centre-ville qui se poursuit avec l’arrivée de la FNAC rue de la Poste (nos actions en faveur du commerce ayant aussi été primées aux Assises du Centre-ville à Pau en juin dernier), et les ouvertures pro-chaines de la Cité du numérique et de Balsan’éo, on peut même affirmer que l’Agglomération de Châteauroux saura encore faire parler d’elle en bien au cours des prochains mois.

ÉDITO

Une Agglomération EN PLEINE LUMIÈRE

PORTRAITMaxence Larme,la danse pour expression

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Le Maire de ChâteaurouxPrésident de Châteauroux Métropole

NOTRE HISTOIRELes brasseries oubliées de Châteauroux

facebook/chateaurouxmetropole

RETROUVEZ TOUTE L’ACTUALITÉ SUR…

@chateauroux36

Châteauroux Métropole

www.chateauroux-metropole.fr

CAMPAGNE ÉLECTORALEÀ l'approche des élections municipales de mars 2020, votre magazine applique les règles prévues en matière de diffusion de l'information à partir de ce numéro (suppression du nom des élus, etc.)

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C’EST PASSÉ |

LES 29 ET 30 JUINCOUP DE CHAUD POUR LES ESPOIRSMalgré la chaleur accablante qui a régné fin juin sur l’Indre, les meilleurs athlètes Espoirs français ont donné leur maximum pour briller sur la piste de La Margotière. Dans la foulée de l’Orléanais Amaury Golitin (vainqueur des 100m et 200m), du Réunionnais Fabrisio Saïdy (2e meilleure performance française de l’année sur 400 m) et de la Nantaise Laura Valette (12’94’’ au 100m), la jeune garde française a fait montre de belles promesses au cours d’un événement parfaitement organisé par La Berrichonne athlétic club.

SAMEDI 13 JUILLET… ET À BELLE-ISLE !La foule était encore nombreuse sur les rives du lac de Belle-Isle. Le spectacle sur le thème Hit parade 2019 a illuminé un ciel castelroussin particulièrement pur en cette veille de Fête nationale.

SAMEDI 13 JUILLETPLACE À LA FÊTE À GAMBETTA…La place Gambetta a été officiellement inaugurée à grands renforts d’animations et de convivialité, en ce samedi très ensoleillé. Ce nouvel espace, aménagé comme

un jardin urbain, offre désormais une réelle continuité paysagère et piétonne en entrée de cœur de ville.

LA PHOTO DU MOISLe miroir d’eau de la place Gambetta a déjà été adopté par les enfants,

et par les plus grands, qui ont apprécié de pouvoir s’y rafraîchir lors des épisodes caniculaires de l’été.

INSTAGRAM @CHATEAUROUX36

LUNDI 15 JUILLETALLONS-Y ENSEMBLE AVEC LA MINISTRE

Élisabeth Borne, alors ministre des Transports, est venue à la rencontre des bénévoles et des bénéficiaires du dispositif Allons-y ensemble mis en

place depuis 2017 par le CCAS. Ce rendez-vous convivial à la Maison des seniors avait été précédé d’un déjeuner officiel à la Chambre de commerce

et d’industrie avec les élus locaux.

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DU 19 AU 21 JUILLETLES RIDERS ONT FAIT LE SHOWLes stars du skate, du BMX, du roller et de la trottinette ont assuré le spectacle sur un campus EuroSity transformé pour l’occasion en temple des sports d’action. « Jumps », « switches », « hellflips », « slides » et autres « tricks » tout aussi impressionnants que les autres, ont rythmé ces trois journées de sport intenses et pleines de suspens, sous les yeux

d’un public conquis et émerveillé.

EN JUILLET ET EN AOÛTBOUGEZ À BELLE-ISLE A ENCORE FAIT LE PLEINVous avez encore été nombreux à « bouger à Belle-Isle », au cours des différentes animations sportives, culturelles ou de loisirs proposées par Châteauroux Métropole en partenariat avec les associations locales.

MERCREDI 21 AOÛTUNE OUVERTURE EN FANFARE

En prélude aux championnats du monde de voltige aérienne (en cours au moment où nous rédigions ces lignes), la cérémonie d'ouverture des WAC 2019 a une nouvelle fois créé l'événement sur la place de la République à Châteauroux. En plus de la présentation des 62 pilotes et des couleurs des 18 nations participantes, le clou du spectacle aura été le double passage de la Patrouille de France, dont un "éclatement" inédit au-dessus d'une ville, clin d'oeil du castelroussin Cyril Touzet, l'Athos de la Patrouille.

DU 13 AU 23 AOÛTDARC, ÇA NOUS EMBARQUE !Comme chaque année, en août, Châteauroux vibre au rythme de DARC. En journée, les danseurs venus du monde entier ont sué sang et eau sur les parquets de Belle-Isle pour proposer un final de toute beauté. Le soir, les spectateurs des concerts de la place Voltaire ont également bougé leurs corps sur des rythmes très divers (pop-rock, trad, reggae-dub…) selon les envies de chacun, comme lors du concert de la Ville avec Charlie Winston. Vivement la 45e édition !

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C’EST À VENIR |

Le 21 décembre 2001, les Castelroussins devenaient les témoins privilégiés de l’entrée en vigueur de la gratuité permanente pour tous de leur réseau de bus. Dix-huit ans plus tard, l’Aggloméra-tion Châteauroux Métropole est encore régulièrement citée en exemple ou consultée par les médias nationaux et internationaux

(belges, suisses et même sud-coréens) ou les autres collectivités, pas-sées elles-mêmes à la gratuité (Aubagne, Niort…), y passant prochai-nement (Calais) ou en cours de réflexion pour le faire.Cet éclairage a rendu évident qu’après Dunkerque l’an passé (deve-nue la plus grande Agglomération de France à avoir rendu gratuits ses transports en commun), il revienne à Châteauroux d’accueillir des élus,

des techniciens, des associations d’usagers, des collectifs militants. L’or-ganisation de ces 2es Rencontres a été confiée à Châteauroux Events et au service Transport, en lien avec Kéolis Châteauroux.

INNOVATION ET DÉBATSPour les quelque 400 congressistes inscrits, ces deux jours permettront de se rencontrer et d’échanger autour de plusieurs axes fondamentaux. Le mardi 10, ils participeront à la première expérimentation sur une agglomération de la région Centre-Val de Loire d’une navette autonome de type Navya, lors d’une visite au Centre national de tir sportif à Déols, afin d’évoquer les nouvelles et futures mobilités.

Le lendemain, à Équinoxe, trois tables rondes sont program-mées, avec des intervenants très impliqués dans ce sujet de société. Les thèmes retenus (« Gratuité des transports : un enjeu de politique sociétale », « Quelles étapes, quelles conditions et quels points de vigilance pour passer à la gra-tuité ? », « Gratuité des transports et soutenabilité budgé-taire ») donneront sûrement matière à réflexion à l’ensemble du public ciblé. Enfin, un grand débat autour de « la gratuité à l’heure de la transition énergétique » ouvrira de nouvelles perspectives quant à l’avenir même des transports publics.

En savoir plus

Les différents débats au programme de la journée du 11 septembre sont accessibles auprès du grand public. Pour ce faire, inscription obligatoire sur le site www.chateauroux-metropole.fr.

Châteauroux Métropole, CAPITALE INTERNATIONALE DES TRANSPORTS PUBLICS GRATUITS

CHÂTEAUROUX / DÉOLS

Les 10 et 11 septembre, Équinoxe accueillera les 2es Rencontres internationales des transports publics gratuits. Au programme, des tables rondes et un grand débat autour des différentes expériences et questions que soulève la gratuité dans ce domaine.

DES INTERVENANTS ES-QUALITÉAu cours de ces Rencontres, élus et experts cerneront ce thème très dans l’air du temps. Voici les principaux intervenants :

CÔTÉ ÉLUS• Guillaume Gontard, Sénateur de l'Isère, rapporteur de la mission d'information

« Gratuité des transports collectifs : fausse bonne idée ou révolution écologique et sociale des mobilités ? »,

• Patrice Vergriete, Maire de Dunkerque et Président de la Communauté urbaine deDunkerque Littoral,

• Philippe Mignonet, Maire-adjoint de Calais, délégué à l'Environnement et à la Sécurité et Vice-Président de Grand Calais Terres et mers, en charge des Transports,• Jérôme Baloge, Maire de Niort, Président de la Communauté d’agglomération

du Niortais,• Suzanne Roy, Maire de la Ville de Sainte-Julie, ville « la plus heureuse du

Canada ».

CÔTÉ PROFESSIONNELS• Bruno Gazeau, Président de la

Fédération nationale des associations des usagers des transports (FNAUT)

• Maxime Huré, Président de VIGS (Villesinnovantes et Gestion des savoirs) et de l’Observatoire des villes du transport gratuit.

• Louis Nègre, Président du Groupementdes autorités responsables de transport (GART),

• Didier Cazelle, Directeur général adjoint Kéolis France, en charge de la branche Territoires.

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COMMUNE

Depuis le 1er septembre, les installations de La Pingaudière et leurs activités inhérentes ont changé de gestionnaire. La Ville succède à la Caisse d’allocations familiales (CAF), qui reste propriétaire des murs, au terme d’un processus de discussions de près d’un an.

Les restrictions budgétaires concernent tout le monde. Ainsi, les financements de la Caisse nationale d’allocations fami-liales (CNAF) ne permettent plus

aux CAF départementales de gérer des services en direct. Alertée courant 2018 par la CAF de l’Indre que celle-ci ne pourrait plus subvenir aux besoins de la structure de La Pingaudière (voir par ailleurs), la Ville de Châteauroux a décidé, à l’issue de discussions de plu-sieurs mois avec son fidèle partenaire dans le domaine de la Petite enfance et de la Politique jeunesse, de reprendre la gestion des activités menées sur ce site au 1er septembre 2019. Si les locaux restent propriété de la CAF pour cinq ans encore, les personnels de ces structures (17 employés au total, dont 11 à temps partiel), tout en gardant

leur statut, sont mis à la disposition de la Ville. Les huit agents affectés au mul-ti-accueil sont désormais rattachés au service Petite enfance. Les neuf autres, qui travaillent à l’accueil de loisirs, dépendent du pôle Animation enfance, au sein du service Éducation-Jeunesse de la Ville de Châteauroux. Enfin, dans un souci de continuité du service, aucune modification de l’organisation vis-à-vis du personnel et des familles, n’a été instaurée pour l’année scolaire 2019-2020.

LA VILLE REPREND LA GESTION du multi-accueil de LA PINGAUDIÈRE

LE CHIFFRE

53En mars 2020, se

dérouleront les élections municipales dont

découleront l’élection des conseillers de chaque

commune au sein de Châteauroux Métropole.

Alors que l’assemblée communautaire se

composait au cours de ce mandat de 51 sièges, celle-ci en comportera deux de plus : les villes de Châteauroux et de

Montierchaume passant respectivement à 26 (soit

50 % du total – 1 siège) et 2 sièges.

LA PINGAUDIÈRE, C’EST QUOI ?Le site de La Pingaudière se compose d’un multi-accueil recevant 35 enfants à partir de 15 mois, d’un Accueil de loisirs sans hébergement (A.L.S.H) avec une capacité d’accueil d’environ 80 enfants (de trois à huit ans) le mercredi et 120 pendant les vacances scolaires, ainsi que d’une école maternelle composée d’une seule classe, gérée, comme les autres, par l’Éducation nationale et la Ville.

EN BREF Un nouvel espace de coworking, ouvert à tous les publics (« coworkers », retraités, étudiants, PME, start-up…) va être inauguré le 13 septembre, à 14h, à la Pépinière d’entreprises (3 place de la Gare à Châteauroux). Pour faire découvrir au plus grand nombre cet espace de travail (photo), propice à la créativité et aux échanges, la vingtaine d’entreprises résidentes s’associe pour organiser un moment festif autour de l’art. /// La Jeune chambre économique (JCE) de Châteauroux et sa région (06 79 16 02 28) vous convie à participer à ses opérations de nettoyage citoyens à Châteauroux et sur le département (Argenton-sur-Creuse et Prissac) menées à l’occasion du World clean up Day, le 21 septembre prochain. À cette occasion, un éco-village devrait être installé place Sainte-Hélène pour la mise en avant des acteurs locaux du développement durable (AGIR, Bâtisseurs d’horizons, Incroyables comestibles, Yaka goûter…).

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C’EST À VENIR |

UN SYTÈME DE PRÊT SIMPLIFIÉ dans les bibliothèques

CHÂTEAUROUX

Grâce à la RFID (Radio frequency identification ou identification par radiofréquence), à partir du 17 septembre, le prêt de documents pourra s’effectuer en libre-service dans les bibliothèques de Châteauroux.

Le réseau des bibliothèques s’enrichit de nouvelles fonc-tions pour satisfaire les attentes de ses abonnés. En effet, les usagers sont nombreux à

demander de pouvoir rendre des documents en dehors des horaires d'ouverture des bibliothèques du réseau et éviter ainsi des retards. Ce sera désormais chose faite, grâce à une boîte retour 24h/24 qui sera ins-tallée dans le sas de la médiathèque.De plus, afin de répondre à leurs souhaits, l’ensemble des biblio-thèques castelroussines est en cours d’équipement du système RFID. Cette technologie, très usuelle dans le monde d’aujourd’hui (voir encadré), permet d’identifier des objets lorsqu’ils passent à proximité d’un détecteur (borne, smartphone, tablette, antenne…).

GAIN DE TEMPS ET D’AUTONOMIEDes travaux d’installation de ce dispositif (étiquettes, antennes et lec-teurs) ont occasionné la fermeture pendant quelques jours en début d’été à Saint-Jean (du 11 au 29 juin) et à Beaulieu (du 1er au 6 juillet). La Médiathèque Équinoxe en sera équipée entre le 2 et le 14 septembre. Pendant cette période, les usagers du site pourront profiter des deux autres établissements qui seront ouverts aux horaires habituels. Un désa-grément temporaire, qui s’avère nécessaire pour améliorer la qualité de service rendu à celles et ceux qui fréquentent ces lieux de savoir et de loisir.Grâce à ce nouveau dispositif, qui sera pleinement opérationnel sur tout le réseau des bibliothèques à compter du 17 septembre, les abonnés gagneront en autonomie, en temps et également en confidentialité d’em-prunts. Ils pourront continuer d’emprunter et restituer leurs documents (livres, CD, DVD, BD…) dans la bibliothèque de leur choix. Simples d’utilisation, presque intuitifs, facilement appropriables par

tous les types de publics, paramétrables dans plusieurs langues, ces automates* apporteront un confort d’usage sans précédent. Un accom-pagnement sera prévu par le personnel des bibliothèques qui gagnera également en disponibilité et pourra ainsi développer d’autres activités de conseil, d’information et d’animation...* Disposés dans les espaces publics : un dans chaque bibliothèque de quartier, un au 1er étage de la médiathèque et deux au rez-de-chaussée.

LA RFID, C’EST QUOI ?La RFID a fait son apparition pour la première fois durant la Seconde Guerre mondiale pour identifier les avions qui entraient dans l’espace aérien britannique. L’armée s’en servira par la suite pour sécuriser des sites sensibles. Cette technologie permet une communication entre l’objet et le détecteur sans visibilité.On trouve aujourd’hui cette technologie dans la plupart des secteurs industriels (aéronautique, transport, agroalimentaire, santé…), ainsi que dans notre quotidien (cartes de transports, étiquettes antivols, clés sans contact, badges d’autoroutes…).

EN BREF DÉOLS 30 bougies pour la bibliothèqueAprès la Bibliothèque de Luant qui a fêté ses 20 ans en juin dernier, c’est au tour de celle de Déols de célébrer un anniversaire symbolique. Le 12 octobre prochain, pour ses 30 ans, Véronique Lottaz et son équipe vous convient à une journée pleine d’animations (jeux, ateliers, spectacle « Contes de l’oiseau bleu », goûter avec le collectif « Les 100 voix », exposition « Au fil de l’art : l’atelier Le Lien Qu’on Tricote expose à la manière des grands artistes ») et de joie !

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L’INVITÉ

Dans quelques jours, Jérôme Montchal succédera à François Claude à la tête du navire amiral de la culture castelroussine. Fort de plusieurs expériences dans des structures ou des festivals de l’Est (Bar-le-Duc, Metz) et du Centre-Ouest (Saumur, Châtel-lerault), le nouvel impétrant souhaite encore étoffer l’offre de l’établissement qui vient de fêter ses 25 ans d’existence.

JÉRÔME MONTCHAL, nouveau directeurd'ÉQUINOXE-APOLLO

EN BREF CHÂTEAUROUXLes jeux interquartiers se précisentLe 29 septembre prochain, les 1ers

jeux interquartiers investiront le parc Balsan. Organisée par les Conseils de grand quartier Centre-Ville / Les Marins et Beaulieu / La Bourie / La Pointerie / Notz, cette manifestation se veut également intergénérationnelle. « On veut que chacun puisse participer ou venir voir les autres prendre part aux activités, avec le sourire. Ces jeux auront un esprit kermesse et bon enfant », explique Jean Riffet, coordonnateur du projet. Cinq équipes d’une trentaine de membres, représentant chacune un grand quartier, ont déjà été constituées, tandis qu’une équipe « blanche » (élus et employés municipaux) est toujours espérée. Celles-ci s’affronteront au cours de plusieurs épreuves à la façon Intervilles, pour acquérir des points : jeux de rapidité et de réflexe, course en sac, avec un quiz entre chaque épreuve physique et un « fil rouge » (tricotage de la plus longue écharpe de 10 cm de large en point mousse) tout au long de la journée. À l’issue de la journée, le quartier ayant le plus de points sera déclaré vainqueur du trophée annuel.

Si vous souhaitez participer, il vous reste jusqu’au 17 septembre pour vous inscrire. Pour cela, il vous suffit de contacter le comité de pilotage par courriel (copil.jeuxinterquartiers@gmail.com) ou par téléphone (07 81 75 63 49).

Jérôme Montchal est donc l’heureux élu. Celui sur lequel l’avenir de la Scène nationale castelroussine s’appuiera désormais après que l’emblématique François Claude a fait valoir ses droits

à la retraite. Pour ce Lyonnais d’origine, l’oppor-tunité d’aller vers une action culturelle plus vaste en accédant aux commandes d’Équinoxe repré-sente un challenge excitant. « Au cours de ma carrière, j’ai eu l’occasion d’organiser des festi-vals (RenaissanceS à Bar-le-Duc, Les Insouciants à Châtellerault, Divina Musica à Saint-Laurent-de Mure), d’occuper des fonctions de directeur de théâtre (Bar-le-Duc, Saumur) et même d’une Scène conventionnée à Châtellerault, que j’ai créée il y a six ans avec le soutien de la muni-cipalité. Je connaissais déjà Équinoxe pour y être venu de nombreuses fois assister à des

spectacles depuis une demi-douzaine d’années. Nous avions beaucoup d’envies communes avec François Claude ; d’ailleurs, il y avait beaucoup de similitudes entre ce qu’il programmait ici et ce que je proposais dans la Vienne. La transition sera comme un changement dans la continuité » précise-t-il. Le néo-Castelroussin, qui résidait jusqu’ici à Tours, confie aussi avoir toujours préféré les villes de taille moyenne : « la culture a toujours quelque chose à dire et un rôle à jouer dans ces villes-là. Elle est une réponse majeure à l’iné-galité territoriale et au déclassement social, en formant les citoyens, en aiguisant leur curiosité et leur esprit critique, en renforçant le vivre-en-semble. » Ville « où il y a plein de choses à faire », Châteauroux correspond donc pleinement à ses standards.

Pouvant s’appuyer sur un réseau large et éclectique, notamment dans le monde du théâtre, du cirque et de la musique ancienne, le nou-veau directeur va progressivement imprimer sa marque, visant toujours l’excellence en termes de diffusion, de création, de rigueur de gestion et de management. Quant à la proximité entre Équinoxe et l’Apollo, Jérôme Montchal la voit comme « un cadeau bonus » et avoue avoir déjà quelques idées pour fêter digne-ment le prochain centenaire de ce cinéma dont « la salle absolument incroyable figure parmi les plus atypiques, mais aussi les plus belles de France  ». Pour un site comme pour l’autre, le néo-directeur a pour ambition de « construire des choses nouvelles avec les équipes, le bureau de l’AGEC, les élus et avec le public » et proposer de les faire rayonner bien au-delà de l’Indre, comme des sym-boles d’une certaine attractivité de Châteauroux.

L’USINE DU SYTOM change de dimension(s)

Traiter ses déchets, c’est bien. Valoriser ses déchets, c’est mieux. Jusqu’à présent, le Syndicat de traitement des ordures ménagères (Sytom, 38 communes pour 102 000 habitants, bientôt 46 communes pour 110 000 habitants) avait fait le choix pour son flux de déchets humides (sac noir) d’un process de tri aboutissant au compostage de la fraction fermentescible (ce qui pourrit). Un chantier de trois ans et 10,5 millions d’euros sera lancé en septembre 2020 pour passer à une valorisation énergétique (production de méthane) plutôt qu’agronomique (production de compost).

Mise en route en 1999, l’unité de valorisation a ainsi permis à l’Agglomération Châteauroux Métropole et autres territoires adhérents au Sytom (Communauté de communes Val de l’Indre Brenne, Communauté de Communes du Pays d’Argenton-sur-Creuse*) d’améliorer le traitement de leurs déchets humides. Il faut environ trois mois pour produire du compost (4 000 tonnes vendues à des agriculteurs) à partir des intrants, entre l’arrivée des déchets, la phase de fermentation, la maturation et l’affinage. L’enveloppe de l’usine de valorisation a d’ailleurs souffert de la corrosion à cause des vapeurs confi-nées et laisse régulièrement échapper des odeurs incommodantes selon les conditions météorolo-giques. Il convenait donc de remédier aussi à ce problème.

REDIMENSIONNER L'ÉQUIPEMENT POUR L'AVENIRCette unité traite actuellement environ 16 000 tonnes par an, avec une autorisation réglementaire

à 22 000 tonnes. Si ce volume peut paraître important, il est nécessaire de redimensionner l’équipement pour en accueillir de 22 à 25 000 tonnes à l’avenir au cas où d’autres collectivités se retrouveraient sans solution de traitement éco-nomiquement soutenable. Le choix du schéma de valorisation a été égale-ment revu, la méthanisation (production de gaz naturel vert) ayant plus d’atouts que le compost, d’un point de vue environnemental (la production de compost présente l’inconvénient de rejeter du méthane dans l’atmosphère, avec une consé-quence en terme de gaz à effet de serre, trente fois plus néfaste que le CO²), mais aussi économique, par la vente du gaz produit, purifié et injecté dans le réseau GrDF.

* Le 1er janvier 2017, cette intercommunalité de douze communes à l’origine est devenue, après fusion avec le Pays d’Éguzon – Val de Creuse (huit communes), la Communauté de communes Éguzon-Argenton – Vallée de la Creuse.

DOSSIER | LE SYTOM PRÉPARE SA RÉVOLUTION

1POURQUOI RÉNOVER L’UNITÉ DE TRAITEMENT DES « HUMIDES » ?Alors que le centre de tri des déchets « secs et propres » (sacs ou bacs bleus) a été modernisé en 2015, l’unité de traitement des déchets humides, livrée au tournant du millénaire, nécessite une réelle rénovation. Le but : l’adapter aux nouvelles exigences en termes de valorisation des déchets qui y entrent.

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À ce jour, deux trommels, deux bassins de fermentation avec vis de retourne-ments, un  overband, un double balistique permettent de séparer les différentes matières les unes des autres. Cinq opérateurs répartis en deux équipes permettent de faire fonction-ner le process. C’est ce que l’on appelle le traitement mécano-biologique (TMB).À l’avenir, une fois les travaux réalisés, il ne subsistera sur site qu’une unité de séparation de phase, qui aura vocation à extraire la frac-tion fermentescible du gisement pour obtenir une pulpe très chargée en matière organique et utilisable pour créer, par méthanisation, de l’énergie renouvelable injectable dans le réseau GrDF.

DE LA PRODUCTION DE COMPOST À LA MÉTHANISATION

La partie biologique, durant laquelle les déchets triés commencent leur cycle de dégradation, ne se fera pas sur site mais dans des méthaniseurs déjà existants (Villers-les-Ormes, commune de Saint-Maur) ou en cours de création sur l’Agglomération (Arthon…) et le département. Cette valorisation énergé-tique à partir des déchets, préconisée par la Loi de Transition énergétique pour une crois-sance verte (TEPCV), permettra au Sytom de

s’inscrire dans la volonté nationale de réduire ses enfouissements, par rapport à l’année de référence (2010), de 30 % en 2020 et de 50 % en 2025.

D’ici la mise en service effective de l’unité de séparation de phase à l’horizon 2023, les déchets sont toutefois envoyés depuis le 30 juin dernier au centre d’enfouissement de Gournay. Cela engendrera un surcoût annuel de 400 000 euros pour le Sytom le temps du chantier.

Dans un second temps, le Sytom envisage de créer un méthaniseur territorial sur l’agglo-mération castelroussine, pour y valoriser les déchets ménagers de Châteauroux et ceux de certains acteurs de l’agro-alimentaire ou de la grande distribution possédant un gisement significatif de déchets à fort pouvoir métha-nogène.

2 LA FIN DES ODEURS ? UNE NOUVELLE TECHNIQUE CHOISIELe tri mécano-biologique utilisé jusqu’ici pour la production de compost va être abandonné au profit d’un tri mécanique simple, plus écologique et producteur d’une pulpe à fort pouvoir méthanogène.

DOSSIER | LE SYTOM PRÉPARE SA RÉVOLUTION

La parole au…

Le Sytom s’est trouvé confronté à l'obsolescence de son usine de compostage (usure du process et corrosion avancée du bâtiment), avec des nuisances olfactives pour les riverains, de

plus en plus fréquentes. C'est en s'appuyant sur ce constat qu’une réflexion sur les différentes options possibles a été menée  : repartir sur le même choix de process de compostage ou s'orienter vers un autre procédé. Au final, nous avons fait le choix de partir sur un process plus novateur et encore plus vertueux, d’un point de vue environnemental, compatible avec notre mode de collecte extrêmement simple. Sur 16 000 tonnes d’entrants (comme c’est le cas aujourd’hui), le compost que nous produisions (environ 4 000 tonnes de produit sec) avait une valeur agronomique extrêmement intéressante, mais à l’avenir, avec notre futur équipement, nous pourrons à la fois produire en grande quantité de la pulpe à fort pouvoir méthanogène (10 000

tonnes) à des fins de production de gaz naturel vert (GNV), mais aussi envisager de produire à moyen terme des combustibles solides de récupération (CSR), dans le but de réduire encore davantage l’enfouissement de nos déchets ultimes. Même si le meilleur déchet reste celui que l’on ne produit pas, pouvoir ainsi valoriser un maximum de déchets en évitant le recours à l’enfouissement est une solution forcément intéressante. Par ailleurs, l’investissement consenti par le Sytom pour la création de cette nouvelle unité de séparation de phase se fera sans augmentation de la Taxe d’ordures ménagères (TEOM), et ce même si nous n’obtiendrons aucune subvention de l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie) ou de Citéo (Éco-organisme en charge du recyclage des emballages ménagers, né de la fusion d’Éco-emballages et d’Écofolio), pour mener à bien cet ambitieux projet.

UN PROCESS PLUS NOVATEUR ET ENCORE PLUS VERTUEUX

PRÉSIDENT DU SYTOM

3 TROIS ANS DE TRAVAUX ET DE TESTSLe site sera effectivement en chantier en fin d’année prochaine, pour dix-huit à vingt-quatre mois de travaux et une année de mise en route (année de « mise en route industrielle »).

Depuis le 30 juin, l’apport en déchets humides a été stoppé et re-routé vers Gournay. Le quai de transfert (où les camions viennent habi-tuellement décharger les déchets industriels banaux ou DIB) a été affecté à l’accueil des contenus des sacs et bacs gris de l’Agglomé-ration dès le 1er juillet. L’usine actuelle fortement corrodée fera place à un nouvel équipement dont l’étanchéité sera garantie par le fait qu’il sera en dépression d’air. « On ne garantit pas le « zéro odeur » avant l’ouverture de la future usine de valori-sation », prédit le président du Sytom, conscient des désagréments que les émanations dues à la production de compost ont pu ou peuvent encore causer aux riverains et aux habitants de Châteauroux ou du Poinçonnet.

LE SITE ACTUEL BIENTÔT DÉMANTELÉUne fois l’usine de compostage vidée de tout apport en déchets humides, c’est-à-dire d’ici fin

septembre 2019, le site sera démantelé pour être reconstruit sous sa nouvelle forme. Non loin des nouveaux locaux accueillant l’exploitation et un atelier, le futur bâtiment, d’une hauteur sous plafond de 11 m à certains endroits) abritera un hall de réception, un hall pour le tri et la préparation de la pulpe. Deux salles biofiltres permettront de traiter l’air et empêcher les nuisances olfactives en sortie. Enfin, une salle pour le stockage et l’hygiéni-sation de la pulpe. « Nous avons fait le choix de rajouter cette étape dans notre dispositif. Ainsi, en chauffant la pulpe à 70-72 °C, tout ce qui est pathogène avant même de transférer la matière finale vers les méthaniseurs partenaires », pré-cise le Président du Sytom.

ENTRÉE EN FONCTION EN 2023Les entreprises qui mèneront à bien ce chantier seront retenues dans le deuxième semestre 2020, les travaux devant démarrer en septembre 2020. Dix-huit à vingt-quatre

mois seront nécessaires pour réaliser tous les aménagements nécessaires. Puis, l’équipe-ment terminé sera pleinement opérationnel au second semestre 2023.

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UN NOUVEL OUTIL POUR ÊTRE BIEN INFORMÉ

Châteauroux Métropole se dote d’un nouvel outil, qui sera acces-sible sur son site internet et sur son application mobile à compter du mois de septembre prochain. Une nouvelle interface graphique (ou Widget), développée par la société Publidata vous permet-tra d’obtenir toutes les informa-tions relatives à la collecte des déchets, grâce à la géolocali-sation de votre domicile (jours de collecte, déchetterie la plus proche avec plan et itinéraire, colonnes à verre à proximité, prise de rendez-vous pour les encombrants – pour les parti-culiers…).

ENCOMBRANTS : PRENEZ SIMPLEMENT RENDEZ-VOUS CHEZ VOUS

Depuis octobre 2016, la collecte des encombrants, chez les particuliers (2m3 maximum, gravats et produits dangereux exclus), se fait sur rendez-vous auprès du service Déchets. Ceux-ci se prennent soit par téléphone au 0 800 02 54 17 (n° vert gratuit, 8h-12h et 13h30-17h du lundi au vendredi), soit par le biais du www.chateauroux-metropole.fr où il vous faudra remplir un formulaire de contact.

COMPOSTEURS : ET SI VOUS DEMANDIEZ LE VÔTRE ?

L’Agglomération vous propose toujours la location sur cinq ans d’un composteur au tarif de 20 € la réservation. Au terme des cinq ans, le composteur (plastique 400 ou 600 litres, bois 400 ou 800 litres) vous appartient. Là encore, pour en bénéficier, il vous suffit d’appeler le numéro vert gratuit (0 800 02 54 17) ou de prendre contact via Mes démarches en ligne sur le site de Châteauroux Métropole).

4 L'INFO EN PLUS ET PRATIQUE

DES MÉDIAS TRÈS INTÉRESSÉS PAR LE MODE DE TRI SECS / HUMIDES

Le 24 juin dernier, face au projet gouvernemental de consi-gner les bouteilles en plastique, le Président de la Fédération professionnelle des entreprises de recyclage (Federec, 1 300 entreprises), Jean-Philippe Carpentier, s’indigne d’un système de tri trop complexe au niveau national. « On a d’un côté les déchets humides, les déchets alimentaires, la litière pour chat, etc. Et tout ce qu’il reste, c’est pour la poubelle sèche » a-t’il alors proposé. Ce mode de fonctionnement, les médias mains-tream ont cherché quelle collectivité l’avait déjà mis en place ou expérimenté. France Info a été la première à relever l’exemple du Sytom, qualifié d’« unique en France ». Europe 1, France 2, mais aussi Déchets Infos et bien d’autres s’en sont fait l’écho.

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Après la création du stade d’athlétisme et du stand de tir à l’arc en 2008, du skate-park et de la plaine de jeux en 2013, une toute nouvelle piste de BMX et de Pumptrack prendra place à La Margotière d’ici début 2020. Envisagé et conçu en collaboration avec les associations Road Ride Team de Chaney

Guennet et le BMX club castelroussin, cet équipe-ment de niveau national pourra accueillir les néophytes comme les confirmés. Les activités scolaires ou de l’École municipale des sports cas-telroussine pourront également s’y dérouler. La maîtrise d’œuvre a été confiée au cabinet d’Ingénierie Lollier de Strasbourg et à l’agence d’architecture Labo’ 52 de Châteauroux. Composée d’une butte de départ de cinq mètres de haut et d’un circuit en terre aux virages en bitume, cette piste nécessitera un investissement de la part de l’Agglomération de 600 000 € TTC.Le site sera ouvert au public le dimanche matin, sur le principe régissant le skate-park voisin.

GRANDS PROJETS |

➊ CHÂTEAUROUX

GASTON-PETIT SE RÉNOVE ET INNOVE

La Ville de Châteauroux a profité de l’intersaison pour lancer deux grands chantiers sur le stade d’honneur où évolue La Berrichonne Football. D’une part, l'aménage-ment d'un ascenseur recouvert d’un bardage composite sera spécifiquement dédié aux personnes à mobilité ré-duite de la tribune d'honneur. Mise en service envisagée fin septembre. D’autre part, à l’avant de la même tribune, des loges d’un nouveau genre sortiront de terre d’une surface de 120 m², ce concept no-vateur en rez-de-terrain permettra aux futurs occupants d'avoir une vue directe sur l’aire de jeu grâce à une grande baie vitrée et une terrasse extérieure.

❷ CHÂTEAUROUX

BMX ET PUMPTRACK BIENTÔT À LA MARGOTIÈRE

❸ CHÂTEAUROUX

SECTEUR GARE : PREMIERS TRAVAUX DE VOIRIEAux alentours de la rentrée prochaine, le réaménagement du secteur Gare entre dans sa nouvelle phase. Les travaux de réseaux divers ayant déjà été effectués, la première opération consistera en la création d’un nouveau parking longue durée (69 places), en lieu et place du square Bourdillon vieillissant. Deux mois seront nécessaires pour le voir sortir de terre, ainsi que les premières réfections de trottoirs incluant une piste cyclable bi-directionnelle le long de la gare routière. Une fois cette partie achevée, le chantier se déplacera de l’autre côté de la gare pour la conversion du parking Effia en parking courte durée de 50 places, qui remplacera à terme les places de stationnement situées sur le parvis de la gare.

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L’aménagement de la Cité du numérique avance ! Afin d’accompagner la réhabilitation du Pavillon de l’horloge, une partie du Carreau Est sera paysagé au cours des prochains mois. Cette cour presque carrée de 70 m sur 66 (soit 4 620 m²) bénéficiera

sur sa partie attenante à la Cité du numérique d’un traitement paysager soigné et respectueux de l’architecture environnante. Prolongement logique du bâtiment central rénové, un parvis et un espace de partage, où le végétal apportera une touche de verdure et de fraîcheur bienvenue, y seront aménagés selon un parti pris faisant un clin d’œil à l’histoire du site mais également aux origines de la technologie numérique et informatique qu’incarnera la cité du numérique.

L’autre partie de cette cour restera en l’état, pour servir de base de vie au futur chantier de rénovation de l’aile Est du site, qui devrait accueillir à l’horizon 2021, l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) et l’Institut de formation des

aides-soignants (IFAS).

➎ CHÂTEAUROUX

LES ABORDS DE LA MATERNELLE JEAN-ZAY MIS

EN SÉCURITÉCet été de gros travaux ont été entrepris pour réaménager le parvis de

l’école maternelle Jean-Zay. Ce chantier qui fait partie d’un plan global de sécurisation des sorties d’écoles de Châteauroux, a consisté à améliorer les

conditions d’accueil du public (agrandissement du palier de l’escalier, amé-nagement d’une rampe d’accès au bâtiment, pose d’un béton désactivé sur le

parvis), tout en sécurisant les lieux (pose de barrière le long de la rue, création d’une zone dédiée aux containers) et en embellissant l’espace public (démo-lition d’un mur pour ouvrir le parvis sur la rue et réfection-restauration des murs conservés devant l’école).D'autres travaux similaires ont égale-ment été entrepris à l'école des Marins .

➍ CHÂTEAUROUX

BALSAN : LE CARREAU EST SERA PAYSAGÉ

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DÉVELOPPEMENT DURABLE |

Préserver la qualité de l’Indre en conciliant les activités économiques, voilà qui nécessite de mettre en place une gestion active et une surveillance continue des milieux aquatiques. La création d’une zone de rejet végétalisée, en sortie de la station d’épuration de la Bourie, s’inscrit pleinement dans cette optique.

Bien qu’aux normes de l’arrêté de rejet, l’eau de sortie de la station d’épuration de Châteauroux n’a pas la même tempé-rature ni le même équilibre biochimique que l’Indre. Amélio-rer l’impact causé par ces déséquilibres sur le milieu naturel devient donc un enjeu important. Dans le but d’y préserver la

biodiversité et les écosystèmes, et sauvegarder les espèces floristiques et faunistiques associées, l’Agglomération et Suez, délégataire de service public Assainissement / Eaux usées, ont envisagé, dès 2016, d’installer un démonstrateur de Zone de rejet végétalisée (ZRV) en sortie d’équi-pement.

UN PROJET DE TROIS ANSDeux années d’études (faune - flore*) et autres fouilles sur la nature du sous-sol, ont débouché sur un projet validé le 10 juil-let dernier par la Police de l’Eau. Le chantier, en cours jusqu’à fin septembre, est effectué en période d’étiage (débit minimal d'un cours d'eau) pour impacter le moins possible l’environnement.Deux filtres végétalisés, suivis de larges bassins, ont été creusés tout en respectant les zones d’habitats forts. À terme, la zone sera plantée avec des espèces choisies pour leur caractère épuratoire et favorable à l’augmentation de la biodiversité. Des analyses d’eaux et des expertises écologiques, en lien avec Indre Nature et la Fédération de pêche de l’Indre, permettront de contrôler l’efficacité de la ZRV et de son impact sur la nappe d’eau souterraine. Cette expérimentation pourrait donner lieu à une pérennisation, au cas où tous les voyants seraient au vert.* Une espèce protégée a été répertoriée sur une partie de cette zone, la Fritillaire Pintade.

Quand on pense au golf du Val de l'Indre, on imagine immédiate-ment grands espaces verts policés, mais pas forcément faune et flore. Consciente qu’il existe sur chacun des sites de France une biodiversité potentiellement riche mais encore trop peu connue, la Fédération française de golf (FFGolf) a souhaité donner une nou-

velle dimension à ses actions en faveur de la préservation de l’environnement. C’est ainsi qu’en partenariat avec le Muséum national d’histoire naturelle, elle a mis sur pied, début 2018, le Programme Golf pour la Biodiversité. Chaque club peut, selon ses ressources et ses ambitions, s’inscrire dans une démarche collective en faveur de la connaissance, la protection et la valorisation du patrimoine naturel. C’est le cas du golf du Val de l’Indre qui s’est lancé dans une étude complète de la biodiversité sur son site (cartographie des habitats naturels, inventaire des espèces présentes…). L’investissement de 5 400 € a été consenti par Sport et Golf du Berry, le gestionnaire du site, dans le but d’obtenir le label Bronze de ce programme. « Cela nous permettra de présenter la biodiversité locale à nos pratiquants et de mettre en avant aussi notre démarche d’économie d’eau », précise Patrick Crépin, directeur du golf. En tant que membre du Syndicat mixte propriétaire du site, le Ville de Châteauroux a financé cette étude à hauteur de 3 600 €, pris sur le Contrat régional de solidarité territoriale (CRST).

Un outil AU SERVICE DES MILIEUX AQUATIQUES

LE GOLF AGIT aussi pour la biodiversité

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AGGLOMÉRATION

À compter du 1er janvier 2020, et conformément à la loi du 3 août 2018, l’Agglomération deviendra compétente en matière de Gestion des eaux pluviales urbaines (GEPU). Relevant jusqu’ici du domaine purement communal, cet important dossier fait l’objet d’un sérieux travail préparatoire de la part des services communautaires.

Après plusieurs mois de débats autour de la Gestion des eaux pluviales urbaines (GEPU) en milieu urbain et en milieu rural, le Gouvernement a fini par tran-cher en août 2018. Pour Châteauroux

Métropole, le choix fait par le législateur impacte grandement le paysage local, la compétence deve-nant obligatoire pour l’intercommunalité à partir du 1er janvier prochain.Jusqu’au 31 décembre prochain, l’Agglomération est et sera uniquement responsable de la gestion des eaux pluviales sur ses zones d’activité et ses voiries d’intérêt communautaire. Désormais, son influence s’étendra sur l’ensemble des aires urbaines des quatorze communes qu’elle englobe.

UN DIAGNOSTIC POUSSÉAfin de mesurer l’impact de ce transfert de com-pétence du bloc communal à l’Agglomération, les services ont d’ores et déjà planché en profondeur

sur l’existant, avec l’aide précieuse d’interlocu-teurs de chaque commune (maires, adjoints, secrétaires de mairie, techniciens et employés communaux). Un diagnostic du patrimoine bâti a permis de dresser un premier plan répertoriant les canalisations, les fossés communaux, les bas-sins de rétention et autres équipements privés, ainsi que leur état et les éventuels points noirs à élucider. Les investissements prévus en la matière par les différentes communes ont également été consignés (par exemple la création du bassin « Marban » à Déols), tout comme le mode d’en-tretien des installations communales. Tout cela a été compilé afin d’évaluer les charges sup-plémentaires auxquelles l’Agglomération devra faire face et pour déterminer le modus operandi quant aux relations financières et techniques commune-Agglomération sur ce dossier qui nous concerne tous.

EAUX PLUVIALES : l’Agglo bientôt compétente

LA GEPU, C’EST QUOI ?La Gestion des eaux pluviales urbaines est un service administratif, financé par le budget général, qui concerne la collecte, le transport, le stockage (par le biais de buses ou de bassins de rétention) et le traitement des eaux de ruissellement des aires urbaines.

EN BREF

Châteauroux prend soin de ses chiroptèresComment lutter efficacement contre les moustiques tigres ? Il suffit d’aider un peu la nature, en offrant le gîte aux chiroptères, plus communément appelés chauves-souris. La Ville de Châteauroux a ainsi installé une cinquantaine de nichoirs qui leur sont spécifiquement destinés sur une vingtaine d’écoles. Placés plein sud sur des bâtiments à quatre ou cinq mètres de hauteur, ces gîtes pour chauves-souris peuvent accueillir de quinze à cinquante spécimens selon la taille de l’équipement (deux diamètres possibles, 20 ou 34 cm).

Un spectacle très feuillu !Les 25 et 26 septembre, élus et techniciens des services Espaces verts de toute la région se retrouvent à Châteauroux pour deux journées professionnelles d’échanges et de discussions autour de problématiques communes. Si cet événement n’est pas ouvert au grand public, il s’accompagnera néanmoins d’un spectacle « feuillage et performance arborée » de la Cie du O des branches que les promeneurs du Jardin Public pourront apprécier gratuitement le mercredi 25 septembre à 15h et 16h. Plus d’infos sur www.duodesbranches.com .

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DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE |

Alors que la moyenne nationale est de 9 %, les plus de 75 ans représentent 11,4 % de la population de l’Ag-glomération castelroussine (source Insee 2012). Le Centre communal d’action sociale de Châteauroux a donc fait de la lutte contre l’isolement des personnes âgées l’un de ses chevaux de bataille au travers de différents dispositifs comme Dosansol (Domicile sans solitude), Livres et moi ou encore Allons-y ensemble. Ce dernier, qui met en relation des personnes ayant besoin de se déplacer avec des bénévoles, a eu les honneurs d’Élisabeth Borne, alors ministre des Transports, qui a parlé d’un « droit fondamental à la mobilité » lors de sa visite du 15 juillet dernier à la Maison des Séniors. Le réseau local Monalisa (Mobilisation nationale contre l’isolement des personnes âgées), créé en 2016 à l’initiative du CCAS, n’est pas en reste d’actions importantes dans ce domaine. Deux projections du film d’Édouard Carrion, « Un jour, tu vieilliras… », la première le 3 septembre salle Gaston-Couté (14h) et la seconde le 23 septembre à l’Apollo (18h30), permettront à tout un chacun de prendre conscience de problématiques auxquelles nous serons confrontés un jour. Renseignements : 02 54 34 42 84

Le renouvellement urbain du quartier prendra effet à partir du début d’année 2020. Les habitants ont été et seront associés aux différentes étapes de cette importante transformation.

La mutation de la cité de Beaulieu en un grand parc habité va bientôt entrer dans sa phase active. L’Agence nationale de rénovation urbaine a validé le 3 avril 2019 les grandes masses financières

(51 M€) du projet. Les travaux sont désormais imminents, qu’il s’agisse des opérations de la Ville de Châteauroux (reprofilage des voiries à com-mencer par la rue de Provence, déménagement du centre social de la rue de Provence vers l’espace Madeleine-Sologne rue Max-Hymans en 2021, rénovation des groupes scolaires Jules-Ferry et de l’école primaire Victor-Hugo) ou de l’OPAC36 (déménagement de la régie vers le site Gamm Vert, déménagement des installations de l’Étoile vers le stade Beaulieu qui accueillera un terrain en synthétique, démolitions – 2-4 Touraine et d'une cage d'es-calier et 23 Provence – ou rénovation – 2-12 Limousin et 1-5 Aquitaine – de grands collectifs, construction de logements individuels ou de petits immeubles, restructuration du centre commercial…).

UN QUARTIER VERT ET OUVERTLes objectifs à atteindre sont multiples. Il faut ouvrir le quartier vers l’extérieur, en travaillant sur ses accès et en l’intégrant au tissu urbain environnant. Un des autres axes du

projet concerne les mobilités douces (pistes cyclables, réaménagement des trottoirs) mais aussi le réaménagement des espaces verts pour créer des lieux de convivialité. Enfin, le projet a pour but de diversifier le parc de logements pour l’adapter aux besoins actuels et mixer les populations. « Un gros travail social et urbain est à mener pour améliorer l’existant, en tenant compte de l’expertise des habitants et des acteurs de terrain », expliquent Mathilde Behhar et Laurence Breton, respectivement Responsable du NPRU et chef de projet NPRU Beaulieu. Pour ce faire, des temps de concertation (comme celui du 18 juin dernier qui a rassemblé 22 habitants, trois conseillers citoyens, trois membres du Conseil de grand quartier, trois associations du quartier et un commerçant) et des ateliers de travail urbain sur les travaux à engager en 2020 et 2021 ont déjà eu lieu et seront encore organisés.

À l’avenir, une maison des projets itinérante est envisagée dans le but d’apporter le même

niveau d’information à tous. C’est ainsi que le quartier se transformera en toute quiétude. Elle sera imaginée avec tous les acteurs de terrain déjà impliqués (centre social, crèches, écoles élémentaires et maternelles, collège, bibliothèque), les commerçants, associations du quartier, représentants des habitants (Conseil citoyen, Conseil de Grand Quartier, le centre social Beaulieu) et bien sûr l’OPAC36, premier acteur de la transformation du quartier aux cotés de la Ville de Châteauroux et des services de l’administration mutualisée.

LE RENOUVELLEMENT URBAIN de Beaulieu, demain et ensemble

ISOLEMENT DES PERSONNES ÂGÉES : la mobilisation continue

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Vous avez entre 16 et 30 ans ? Venez découvrir le Service civique, « une mission pour chacun au service de tous » au travers du forum organisé par la Mission locale et la FOL36.

UN FORUM qui incite au civisme

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Le Service civique est un engage-ment volontaire de 6 à 10 mois au service de l’intérêt général, ouvert aux 16-25 ans, élargi à 30 ans aux jeunes en situation de handicap.

A f in d ’en fa i re connaître au plus g r a n d n o m b r e l es tenan ts e t aboutissants, la Mission locale de Châteauroux e t la Fédération des œuvres laïques de l’Indre (FOL) – Ligue de l’enseignement* avaient lancé l’an passé un Forum sur ce thème. Suite au succès de cette première édi-tion (quinze struc-tures présentes, plus d’une cinquantaine de participants, une dizaine de jeunes recrutés pour des missions diverses), l’opération est renouvelée. « Nous voulons faciliter la rencontre entre les structures d’ac-cueil… et les jeunes candidats éloignés du dispositif service civique et rendre celui-ci davantage accessible à tous », annonce Éric Ploux, directeur de la Mission locale.

PAS BESOIN DE CVLe jour J, d’anciens volontaires accueilleront les jeunes candidats motivés (pas besoin de

CV). Outre les stands des structures d’accueil et des organisateurs, ces derniers pourront s’informer via un stand d’information sur le Service civique à l’étranger et une exposition interactive.

Pour mémoire, le Service civique peut se dérouler dans une association, un club sporti f, une col lect iv i té te r r i to r i a le , un se r v i ce pub l i c , un établissement s c o l a i r e , u n e mutuelle, en France ou à l’étranger. Accessible sans c o n d i t i o n d e d ip lôme, i l es t i n d e m n i s é à hauteur de 580  € p a r m o i s , e n contrepartie d’un engagement de 24 heures par semaine.

* Avec le soutien de la Direction départementale de la Cohésion sociale et de la Protection des populations (DDCSPP36).

En savoir plus2e Forum du Service civiqueMercredi 25 septembrePlace de la République, à Châteauroux (14h-18h)02 54 07 70 00 auprès de Ndoumbe Dieng

EN BREF PLUI : LES DATES DE L’ENQUÊTE PUBLIQUE FIXÉESAlors que la seconde version du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) a été votée fin août lors d’un conseil communautaire exceptionnel, les dates de l’enquête publique qui concerne ce sujet impactant l’ensemble du territoire de l’Agglomération ont été fixées du 16 septembre au 17 octobre 2019. Plus d’infos : www.chateauroux-metropole.fr > les projets de territoire > le plan local d’urbanisme intercommunal

MOB D’EMPLOI 36 PRÔNE LES MOBILITÉS DOUCESEn pleine Semaine européenne de la mobilité (16-22 septembre), l’association Mob d’Emploi 36 organise une Journée de présentation des solutions de mobilités douces sur la place de la République à Châteauroux le mercredi 18 septembre. Vélos électriques ou non, gyropodes, trottinettes électriques, gyroroue, le choix ne manque pas. Ces moyens de locomotion font partie du paysage urbain et permettent à tout un chacun de participer à la vie sociale de la cité.Plus d’infos : 02 54 27 26 31

LE FOOD TRUCK DE LA BANQUE ALIMENTAIRE FAIT ÉTAPEPour les 35 ans du réseau des Banques alimentaires, un camion-cuisine (food truck) propose dans toute la France des ateliers-cuisine à destination des bénéficiaires de l’aide alimentaire depuis le 13 mars dernier jusqu’au 16 octobre prochain. Le 17 septembre, il fera étape à Châteauroux, place de la République, pour et organisés en relation avec les associations partenaires. Lors de ces moments conviviaux, l’animateur(trice) informera sur l’équilibre alimentaire et sur la cuisine des produits reçus par les bénéficiaires de l’aide alimentaire, afin de ne pas gâcher et de se nourrir sainement.

LE HAPPY ÉCOCAMPUS DAY DE RETOURLa journée d’intégration des étudiants de l’Écocampus Châteauroux aura lieu cette année, le jeudi 26 septembre.

Le rendez-vous est donné aux nouveaux arrivants comme aux étudiants des autres années, place de la République à Châteauroux, à 17h. Des animations pour tous s’y dérouleront dans un esprit convivial et festif.

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DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE |

La deuxième locomotive tant espérée en centre-ville est sur le point d’arriver rue de la Poste. En projet depuis trois ans, l’ouverture de l'enseigne culturelle est désormais imminente.

Après H&M, le centre-vi l le de Châteauroux espérait pouvoir accueil-lir une deuxième enseigne forte, capable d’attirer le chaland. C’est désormais chose faite, avec l’an-

nonce par Henrique de Freitas, de l’ouverture d’ici la fin de l’année d’une FNAC d a n s les cellules situées en rez-de-chaussée de la rue de la Poste. « Ce projet, que je porte depuis trois ans, correspond bien à la nouvelle politique de l’enseigne qui veut se développer dans des villes de moins de 50 000 habitants, avec un nouveau concept de magasins de moins de 1 000 m². On a mis du temps à déterminer si l’on s’implantait en cœur de ville, où l’on ne trouvait pas de local, ou du côté de Carrefour, dans l’ancien Seron. Les négociations entre la Ville et Buildinvest, propriétaire des anciennes Nouvelles galeries, ont fini par aboutir, ce qui nous a incité à choisir le centre-ville et une rue qui va beaucoup s’ani-mer. Comparée à d’autres villes que je connais bien, Châteauroux est une ville en pleine dyna-mique. Notre installation va y participer pleine-ment », explique le dirigeant.

800 M² EN CŒUR DE VILLELe futur magasin, d’une superficie de 800 m², est déjà en travaux. Il prend place dans les cellules laissées vacantes par Bonobo, Patrice Bréal et Benetton, ainsi que de Toscane, pour lequel des solutions de relocalisation ont été proposées en vain. Situé en rez-de-chaussée, ce grand

local accueillera, outre la culture (livres, CD, DVD, jeux… pour près de la moitié de la surface), de la téléphonie, du multimédia (dont la gamme Apple dans son ensemble) et de la billetterie spectacles. « Avec le système Click & Collect, sur le site fnac.com, il sera même possible de commander en ligne pour se faire livrer en 24 heures au magasin plus de trois milions de références», poursuit

Henrique de Freitas. Il n’y aura pas de télévisions ni d’électroménager dans ce magasin, ce cré-neau étant occupé par Darty, l’enseigne-sœur de la FNAC. Une douzaine d’embauches* est annoncée avant l’ouverture espérée avant les fêtes de fin d’année.* Les recrutements ont lieu à partir de septembre. Pour postuler, il vous suffit de candidater en ligne à l’adresse suivante : tcoquand@comaura.fr ou mbeaufils@com-centre.com

LA FNAC ARRIVE rue de la Poste

CHÂTEAUROUX

ET AUSSI Six nouveaux commerces ont ouvert ou vont ouvrir leurs portes en centre-ville : JM Store (produits beauté africaine) et L’Atelier en vrac (épicerie) rue Grande, Chez Fabrice (restaurant) rue Hélin-Lafarge, Chanvre Berry Détente (bien-être) place Saint-Cyran, French coffee shop (boissons sans alcool) place Gambetta et Au pain cacao (boulangerie) rue Joseph-Bellier. À noter aussi deux déménagements : le coiffeur Roussel, de la rue de la Gare à la rue Ledru-Rollin, et La Fromagerie d’Aurélie, de la rue du Marché à la rue Grande.

EN BREF

AGENCE POSTALECréée par la Ville de Châteauroux dans les anciens locaux de La Poste (21 rue du 3e RAC), l'agence communale va ouvrir à la fin de l’année quartier Saint-Denis, pour prendre la suite du relais postal chez un commerçant qui n’a pas donné satisfaction aux usagers. Elle sera également équipée d’un espace numérique qui permettra aux habitants d’accéder aux services en ligne (Pôle emploi, Caisse d’allocations familiales, Caisse primaire d’assurance maladie, Finances publiques…).

BRADERIE D’AUTOMNE Organisée par Les Boutiques de Châteauroux le 13 octobre, elle va s’enrichir d’un vide-greniers destiné aux particuliers. Si vous souhaitez déballer, inscrivez-vous auprès de l’association par téléphone 02 54 60 10 06.

TOUR DE FRANCE DE L’INNOVATION À L’IUT Dans le cadre du Tour de France de l’Innovation, l’IUT va accueillir, le 13 septembre de 16h à 18h, une conférence sur l’industrie 4.0 et le recrutement des entreprises locales.

ARMURERIE BONNINLucas De Clerck, propriétaire de l'armurerie Bonnin (boulevard de La Valla à Châteauroux), a racheté le site entier de l'ancienne discothèque Le Sherwood à Diors, pour y transférer et y développer ses activités au plus tard début 2021.

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EN BREF

Avant l’été, l’imprimerie Matarese, basée sur la zone artisanale du Grandéols, a racheté l’imprimerie Chagnon (de La Châtre). Au tournant de juillet et août, tous les équipements et presque tout le personnel (quatre personnes sur cinq) ont intégré le local déolois. Désormais, l’imprimerie Chagnon-Matarese compte deux lignes de production complètes et seize employés. /// La concession poids-lourds MAN quittera Cap Sud dans les prochains mois pour aller s’installer à Grandéols où elle va faire construire de nouveaux locaux sur une parcelle d’environ 9 000 m² à côté de la station Mesnager. /// Cazorla TP a racheté à l’Agglomération, les 3,4 hectares situés autour de l’ancienne station-essence de la base militaire de La Martinerie afin d’y transférer son siège et l’ensemble de ses activités domiciliés jusqu’ici à Mâron.

L’IUT de l’Indre visait la montée en compétence de ses élèves, les entreprises cherchaient un service sur-mesure. L’acquisition d’un robot industriel à programmer rapprochera encore les formations dispensées à Châteauroux* des besoins de sociétés à la technologie de pointe comme Eurostyle Systems ou ARP.

Au cours des derniers mois, un travail de fond a été mené par l’IUT de l’Indre auprès des entreprises locales pour identifier leurs problématiques et faire converger son offre de formations avec les besoins des sociétés industrielles du territoire. Après analyse, l’établissement castelroussin a investi 50 000 € dans

la création d’une salle spécifique à la robotique au sein de son plateau technique. Pour l’équiper, il a acquis un robot industriel avec bras articulé et caméra intégrée pour le triage de pièces, auprès du n°1 mondial en la matière, FANUC. Il s’agit de la partie émergente d’un projet global financé à hauteur de 40 % par cinq entreprises du département (dont deux de l’Agglomération Eurostyle Systems et ARP) et de 47 % par la Fondation nationale IUT. « Celle-ci parle même du premier projet (…) qui réponde parfaitement aux objectifs de la Fondation, de collecter des dons pour soutenir des actions novatrices au niveau des IUT », se félicite Coraline Bouchereau, Responsable des services administratifs de l’IUT de Châteauroux.

UNE LOGIQUE PARTENARIALEAccessible via un système de badge, cette salle dédiée à la robotique fonctionnera « selon l’esprit d’un FabLab », entre les cours dispensés aux filières GEII et LP SAR et la possibilité pour les entreprises de venir consommer du temps avec leurs salariés pour apprendre à coder, à programmer un robot in situ, et à tester l’utilisation de celui-ci avant, éventuellement, d’en acquérir un. « Cette logique partenariale s’inscrit pleinement dans la ligne de la réforme de l’Enseignement supérieur qui vise à rapprocher ses diplômes des fiches métiers des entreprises », conclut la Responsable.

* DUT Génie électrique et informatique industrielle (GEII, 101 étudiants dont 53 en 1ère année), Licence professionnelle Supervision des automatismes et réseaux (LP SAR, 29 étudiants).

Quand LA ROBOTIQUE RASSEMBLE

La maroquinerie et la confection, deux des savoir-faire à la française reconnus dans le monde entier, ont actuellement le vent en poupe. Les entreprises de ces secteurs (Riolland, Louis Vuitton, Hannah Balsan uniformes…) sont ainsi en recherche de talents pour remplacer les départs en retraite de leurs petites mains et pour occuper de nouveaux emplois.

L’Agglomération Châteauroux Métropole a souhaité accompagner leurs pro-blématiques, en organisant un tout nouveau salon, dénommé SMarT 36, le 1er octobre prochain. Cet événement dédié aux jeunes collégiens, lycéens, étudiants et demandeurs d'emploi, qui se déroulera salle Barbillat-Touraine (avenue Daniel-Bernardet) à Châteauroux, vous permettra de découvrir les différents métiers de ces filières majeures de notre territoire. En donnant de la visibilité aux diverses entreprises locales exerçant dans ces domaines, Châteauroux Métropole, Mode Centre-Val de Loire et la CCI Indre, espèrent également susciter des vocations.Événement sur inscriptions par courriel : inscription@smart36.fr

MAROQUINERIE ET CONFECTION tiennent

salon

AGGLOMÉRATION

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SOCIÉTÉ |

Lors des dernières réunions du maire dans les quartiers, plus de la moitié des doléances et autres remarques faites par les riverains présents concernaient les in-civilités des usagers de l’espace public :

vitesses excessives, stationnements inappro-priés ou dangereux… Ces incivilités récurrentes peuvent engendrer de graves conséquences, surtout maintenant que l’espace public est de plus en plus partagé.

Pour le directeur de la Police municipale, Franck Boyer, les comportements inadaptés adoptés par les usagers de l’espace public peuvent avant tout se corriger d’eux-mêmes avec de la pédagogie et un peu de civisme. « Mais prévenir n’empêche pas de réprimander quand il le faut, concède-t-il. Les automobilistes doivent respecter les limita-tions de vitesse en ville (30 ou 50 km/h selon les endroits), notamment aux abords des groupes scolaires, et en agglomération sous peine de retraits de points et d’amendes proportionnelles à l’infraction commise (de 68 à 135 €, voire jusqu’à 3 750 € en cas de dépassement de plus de 50 km/h). Un agent de la force publique n’a pas besoin de radar pour apprécier un délit de ce genre eu égard aux circonstances (type de route, configuration des lieux…) ».

ÉVITER LA MISE EN DANGER D’AUTRUIStationner sur une place « handicapée », à cheval sur un trottoir sans laisser suffisamment de place pour qu’une poussette ou un fauteuil passe, ou sur une piste cyclable, peut amener également les policiers à verbaliser de 35 à 135 € en fonction de la dangerosité estimée. Un station-nement abusif (plus de sept jours sur une même place) peut aussi aboutir à cette issue, les frais

de garde et de fourrière s’ajoutant alors à une amende forfaitaire de 35 €.Les cyclistes, pour leur part, font souvent des erreurs «  par mécon-naissance de leurs droits. Leur place est sur la route, ou sur les pistes cyclables quand il y en a. Tout cycliste qui roule sur un trottoir peut faire l’objet d’une amende de 90 €, parce qu’il peut y renverser un piéton », précise l’offi-cier. Quant aux autres modes de déplacement (trottinette ou engins à

roue(s) motorisés), la législation encore floue ne doit pas empêcher leurs utilisateurs de ne pas créer de danger inutile.

ET LES PIÉTONS DANS TOUT ÇA ?Marcher est évidemment bon pour la santé. Pour autant, penser à son bien-être physique n’octroie pas tous les passe-droits. Les piétons sont appe-lés à être vigilants sur plusieurs points. Traverser en dehors des passages matérialisés et/ou sécurisés, alors qu’il en existe un à proximité, est passible d’une amende de 22€. « Les piétons sont tenus de cheminer sur les trottoirs et de ne pas forcer le passage en traversant sous prétexte qu’ils sont piétons », rappelle Franck Boyer. « Ils doivent aussi faire attention à leur environ-nement, et éviter de marcher en utilisant leur portable ou en ayant réglé trop fort leur casque audio, deux sources importantes d’accidents. »

Sur la route et ses abords, chacun a certes des droits, mais aussi et surtout des devoirs. Notamment celui de ne pas mettre en danger l’intégrité physique d’autrui, et ce quel que soit le moyen de locomotion que l’on utilise.

LA ROUTE EN PARTAGE une vigilance commune

CHÂTEAUROUX

EN BREF ARRIVÉE DE NOUVEAUX MÉDECINSLa Maire-adjointe de Châteauroux, déléguée à la Santé publique et à l’Hygiène, annonce que, d’ici 2021, quatre jeunes médecins (deux femmes en cours de thèse et deux hommes en fin d’internat) devraient s’installer sur la ville.Une nouvelle ophtalmogue, le Dr Koukoumtzi, a rejoint ses homologues MM. Laspias et Giannakouras, dans le cabinet du 29bis rue des États-Unis. Une autre spécialiste devrait les avoir rejoint fin août.

UN NOUVEAU SITE INTERNET POUR LE CENTRE HOSPITALIERLe Centre hospitalier Châteauroux-Le Blanc bénéficie d’un site internet entièrement repensé depuis le 1er juillet dernier. Son adresse a évolué quelque peu : www.ch-chateauroux-leblanc.fr

LE DEUIL DU CONJOINT L’association Élizabeth-Kübler-Ross France organise, le 26 septembre prochain à l’Espace des Halles, sa conférence annuelle. Animée par la psychothérapeute Nadine Beauthéac. Le thème 2019 tournera autour du « deuil du conjoint », exercice imposé qui suit la mort de l’être cher et qui appelle non seulement à transformer l’absence de cet autre si proche en une présence différente car toute intérieure, mais aussi à réorganiser sa propre vie dans tous les domaines.

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DES RÈGLES À SUIVREEn termes de réglementation, l’implantation d’un cimetière animalier est soumise à autorisation préfectorale. Sur le plan environnemental, ces équipements sont soumis aux mêmes impératifs que les cimetières communaux pour la protection des eaux, des sols et l’application des normes sanitaires. Une distance minimum de 35 mètres des habitations et sources d’eau est à respecter.Quant aux sépultures, leurs dimensions doivent être adaptées à la taille de l’animal pour une profondeur de 1,20 mètre minimum. Y seront inhumés uniquement les animaux domestiques de moins de 40 kg comme le veut la loi. Au-delà, le recours à un équarrisseur ou un service de crémation spécialisé est obligatoire.

Il existe en France une vingtaine de cimetières ani-maliers, dont la plupart sont en gestion privée ou associative. En novembre 2018, le service Espaces verts a été sollicité pour étudier la faisabilité de la création d’un tel équipement à Châteauroux.

Après plusieurs mois d’études et de recherche du lieu adéquat, celui-ci verra bien le jour, courant 2020, sur une parcelle de 4 164 m² rue du Genevièvre.

UN PROJET ÉVOLUTIFDans un premier temps, les aménagements liés à la fermeture du site, aux accès et au stationnement seraient réalisés ainsi qu’une première tranche d’équi-pements. Puis, sur ce terrain déjà clos sur deux côtés, une première tranche de 988 m², permettant la réali-sation de 24 espaces aménagés à cet effet (caveaux, cavurnes, columbarium), sera tout d’abord réalisée. Le projet prévoit un aménagement évolutif en plusieurs tranches selon les besoins. À terme, le site pourra accueillir jusqu’à 210 emplacements, voire plus.

Cet événement destiné aux personnes du 3e âge, mais aussi à leurs enfants, leurs petits-enfants et également leurs aidants éventuels, se réinvente autour de trois thèmes : profiter de la vie, prendre soin de soi et bien vieillir chez soi. Le salon, qui rassemblera une soixantaine d’exposants, sera divisé en plusieurs espaces : un dédié à l’aide à la personne et au droit du patrimoine, un autre à la prévention et à la santé, un concernant l’habitat adapté et un nouveau spé-cifique au bien-être. Parmi les nombreuses animations prévues (dont une randonnée en vélo électrique le vendredi à 9h, une soirée Guinguette le vendredi soir et une marche le samedi matin), deux concours culinaires ouverts au public seront organisés. Ceux-ci seront supervisés par l’Académie culinaire natio-nale, qui en profitera pour mettre à l’honneur des mets locaux, la carpe fumée et la lentille du Berry. L’un aura lieu le vendredi après-midi sur le salé autour du pâté berrichon revisité, l’autre intergénérationnel (grands-parents / petits-enfants) sur une recette sucrée. Pour plus de renseignements et s’inscrire aux concours, contactez Puzzle Centre au 02 54 27 49 54.

Tous les propriétaires d’animaux domestiques sont confrontés un jour ou l’autre à la mort de leur compagnon de jeu. C’est pourquoi, dans quelques mois, un tout nouveau cimetière animalier sera créé, aux abords du cimetière paysager de Cré.

Initialement prévu les 29 et 30 mars, le Salon des Seniors est de retour les 4 et 5 octobre sous une nouvelle appellation, SI Seniors. SI comme la conjonction ouvrant le champ des possibles, SI comme salon intergénérationnel, puisque nous sommes tous concernés d’une manière comme d’une autre par ce sujet.

CIMETIÈRE ANIMALIER, un site dédié bientôt à Châteauroux

LES SENIORS auront leur SALON

CHÂTEAUROUX

L’IUT FÊTE LA SCIENCEDu 10 au 12 octobre, le site de l’IUT (avenue François-Mitterrand à Châteauroux) accueille diverses animations dans le cadre de la Fête de la Science. Une conférence organisée par les enseignants chercheurs en sciences humaines de l'IUT « Habiter, consommer, tweeter, travailler, s'amuser ? Vos comportements sous observation ! Venez découvrir comment les chercheurs en sciences humaines répondent à vos besoins quotidiens. » aura lieu le jeudi 10 à 18h. Alors que le vendredi sera dédié aux scolaires de Beaulieu et Saint-Jean, le grand public pourra découvrir toutes les applications de la science dans notre vie quotidienne le samedi (9h-12h et 15h-16h30). En marge d’ateliers aux sujets très divers et de deux expositions (une sur les grains pour les petits et une sur les femmes scientifiques), un escape game sera aussi au programme. Preuve qu’on peut apprendre en s’amusant !

Le salonSISalon Intergénérat ionnel

Profiter de la vie Hall des expositions de Belle-Isle CHÂTEAUROUX

Bien vieillir chez moiEntrée gratuite

Prendre soin de moi

Loisirs / Tourisme / Bien-être / Travail / Santé Mobilité / Habitat adapté / Autonomie

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INITIATIVES LOCALES |

Contact : 07 68 90 93 12 / 09 80 82 33 43 contact@lestrobadors.fr

Installée dans la pépinière d’entreprises de la rue de la Gare, la petite structure créée par Markus et Samuel propose d’apprendre à parler l’anglais (ou le français pour les anglophones) en découvrant le Berry.

Originaires de Manchester et de Corby, Markus Adams et Samuel Exley sont des francophiles convaincus. Après diverses expé-riences professionnelles comme

professeurs d’anglais à Paris puis à Lyon, ces Britanniques pur jus sont tombés amou-

reux du Berry en venant voir les parents de Markus qui venaient de racheter un gîte à Prissac, dans la Brenne. Ils décident alors de venir s’installer dans l’Indre, où Markus travaille notamment à la CCI, puis d’y créer leur entreprise de séjours linguistiques et culturels en immersion d’une semaine. Ainsi

sont nés Les Tro-badors, mot évo-quant l’oralité et très semblable en français comme en anglais. « Cela rappelle aussi la période d’Alié-nor d’Aquitaine, femme du roi de France puis du roi d’Angleterre, comme un trait d’union entre nos deux pays  », ex-plique Samuel.

APPRENDRE EN ÉCHANGEANTL’idée, originale, consiste à faire découvrir le territoire, au travers de visites guidées, de sorties au restaurant, de cours de cuisine, des jeux, etc., en français à destination des anglophones ou en anglais pour les fran-cophones. « Ce ne sont pas des cours tra-ditionnels, on parle, on échange, mais tou-jours dans la langue du séjour », ajoutent Samuel et Markus qui débordent d’idées pour se développer, notamment un démé-nagement vers le centre-ville. Une commer-ciale chinoise va également les rejoindre prochainement, pour ouvrir l’activité vers les ressortissants de ce pays. Parce que le Berry, c’est un peu le carrefour du monde !Portes ouvertes le 14 septembre, à l’Office de tourisme, 2 place de la Répu-blique (9h-12h30).

LES TROBADORS, so Berry-tish !CHÂTEAUROUX

Alors qu’il fête son cinquantenaire, le Club interprofessionnel des cadres d’entreprises de l’Indre (CICE 36) se veut plus dynamique que jamais.

En 1969, beaucoup de cadres, embauchés par des entreprises indriennes et bien intégrés au niveau professionnel, ont eu l’idée de se regrouper en une association. Leur but  : lier connaissance avec d’autres familles et partager des activités de loisirs. Rapidement, plus d’une centaine de familles avaient

été séduite par l’état d’esprit de cette association unique en son genre. Le CICE 36, qui regroupe cadres, artisans, commerçants, professions libérales et entrepreneurs, a alors essaimé dans la région et au-delà au cours des décennies suivantes. Aujourd’hui, malgré une situation économique différente, le mouvement continue avec une cinquan-taine de familles (130 personnes environ). Au travers d’une nouvelle dynamique ambitieuse, le Club espère atteindre une soixantaine de familles adhérentes d’ici la fin 2020, plusieurs familles trentenaires et quarantenaires l'ayant rejoints très récemment.

DES ACTIVITÉS EN TOUS GENRESAu tournant de son 50e anniversaire, le Club veut retrouver l’élan qui avait caractérisé ses débuts. « Nous nous sommes fixés comme but de rajeunir notre audience, en ciblant les nouveaux arrivants. Nous voulons partici-per, à notre manière, à l’attractivité de notre région, à son dynamisme et

également au bien-vivre, ici, au cœur de la France. Pour ce faire, en plus des visites d’entreprises, des événements dansants, des sorties sportives ou culturelles, nous organisons chaque mois un déjeuner au restaurant, la Table du CICE (3e jeudi de chaque mois) et un Afterwork dans un bar différent (le 1er mardi). Par le biais de ces moments conviviaux, nous créons un lien social dont on manque bien souvent en arrivant quelque part », précise son néo-président Laurent Groussin. « C’est ainsi qu’on facilite l’intégration des nouveaux arrivants dans le Berry et qu’on les incite à rester ! »

AGGLOMÉRATION

LE CICE 36 à la relance

En savoir pluswww.cice36.org

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HANDI’ARTS retrouve le rythme

Comment mieux se comprendre qu’en partageant des pratiques et des passions communes ? Autour de ce postulat simple, la MLC Belle-Isle a donné un nouveau souffle à son évé-

nement-phare, Handi’Arts.

Au travers d’ateliers artistiques basés sur le spectacle vivant, les rencontres

entre personnes d’horizons et d’âges très diffé-rents ont déjà fait des merveilles par le passé. Le mélange intergénérationnel et entre per-sonnes avec ou sans « limitations » quelles qu’elles soient a donné lieu à de bien jolies créations et des moments inoubliables. « C’est une philosophie quotidienne qui permet de transformer notre regard sur l’autre et de su-

blimer toutes nos diffé-rences qui sont belles », explique Mélanie Bizet, la directrice de la MLC.

OUVRIR LA POSSIBILITÉ D’OSERAu cours de ces deux jour-nées, où les ateliers s’en-chaînent par petits groupes

d’une dizaine de personnes maximum, la MLC veut ouvrir un accès aux possibles où chaque participant pourra « oser ». Oser s’exprimer, créer, oser faire tout simplement, sans risque d’être jugé ou moqué. Accompagnants, rési-dents de structures spécialisées et public en général se fondent ainsi dans un collectif très partageur. Les deux fins de journée seront d’ail-leurs très festives avec le spectacle très poé-tique et très épuré « Je n’ai pas de jambes, j’ai des ailes » par l’antipodiste et marionnettiste milia Tau, le jeudi soir, et une soirée « Juke Box » chant-scène ouverte le vendredi.

En savoir plusJeudi 24 et vendredi 25 octobreRetrouvez le programme sur www.mlcbelleisle.com

Renseignements et inscriptions : 02 54 34 18 14

Très prochainement, les anciens locaux de l’office de tourisme,en face de la gare, arboreront fièrement leur nouveau nom : US Museum !

LA PÉRIODE AMÉRICAINE a son musée

La base de l’OTAN (1951-1967) était jusqu’à présent un conglomérat épars de souvenirs, d’archives et d’anecdotes. Il n’existait aucun lieu pour en cultiver la mémoire, même si, sous l’impulsion de

l’association Châteauroux, c’était l’Amérique,

plusieurs expositions ou plusieurs projections du film d’archives Châteauroux Airport ont été présentées tant à Châteauroux, qu’à La Châtre, Argenton-sur-Creuse, Le Blanc ou Buzançais. Ce chaînon dans l’histoire castelroussine ne sera bientôt plus manquant, avec l’installa-

tion, toujours par les membres de cette association présidée par Jean-Claude Prot et avec le soutien de Châteauroux Métro-pole, de l’US Museum dans les locaux tout juste laissés vacants par Châteauroux Berry tourisme. « Il s’agira avant tout d’une ex-position permanente dans un lieu fixe, idéalement placé en face de la gare, par où arrivent de nom-breux enfants ou petits-enfants de GI’s », explique le dirigeant.

UN LIEU POUR LES JEUNES GÉNÉRATIONSPatiemment rassemblées par Yves Bardet ou Mike Gagné, des

dizaines d’objets militaires ou civils (vêtements, meubles et ustensiles de cuisine, jouets d’en-fants…), des documents et photos d’époque, seront ainsi exposés dans ce musée, qui sera ouvert deux à trois fois par semaine par des bénévoles. « Ce qui nous surprend souvent, hormis le nombre de descendants de GI’s qui viennent chaque année voir « leur » ville, c’est de voir des adolescents ou de jeunes adultes berrichons être curieux de cette période que leurs grands-parents ont connu et dont ceux-ci gardent d’agréables souvenirs teintés de nos-talgie. D’ailleurs, nous accueillerons régulière-ment des écoles, des collégiens et des lycéens pour leur en parler », sourit Jean-Claude Prot, satisfait de voir le projet de son association créée en 2014 prendre forme.

En savoir plusL’association recherche toujours des objets et des archives concernant cette époque. Si vous en avez, vous pouvez contacter Jean-Claude Prot au 06 68 77 16 30.

L’ADN de la MLC Belle-Isle, c’est le souci permanent de rassembler tous les types de publics. Avec Handi’Arts, elle met la rencontre de l’autre, quel qu’il soit, au service de la promotion des diversités et des différences.

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NOTRE HISTOIRE |

LES BRASSERIES oubliées

Au cours des XIXe et XXe siècles, la Confection (Balsan, les 100 000 chemises), l’aéronautique (Marcel-Bloch), les produits pharmaceu-tiques (Quintonine, Pulmoll), ou

encore la production de tabac (avec la célèbre manufacture), portaient haut les couleurs ber-richonnes. À leur côté, une autre production plus étonnante en faisait de même : celle de la bière. Deux brasseries locales tiraient leur épingle du jeu, avec des breuvages à base d’orge, de malt ou de houblon, dont on retrouve aujourd’hui des vestiges (bouteilles, bouchons, sous-bocks et verres sérigraphiés, plaques émaillées, affiches…) sur des sites de vente en ligne plus ou moins connus.Les deux établissements se situaient sur deux axes importants de la ville. La Brasserie Grillon, aux bâtiments (4 810 m²) et caves (3 500 m²) imposants, s’est installée dès les années 1830 le long de l’avenue menant à Déols. La seconde, créée une vingtaine d’an-nées plus tard, était implantée dans le local qui lui appartenait « dans le fond de la cour de l’ancienne caserne d’infanterie, site du Lion

d’Or » sur l’avenue des Marins, d’où son nom. Ces deux usines, qui comprenaient une bras-serie et une malterie, avaient été soumises à autorisation préfectorale d’établissement, sous l’appellation « Ateliers insalubres et incommodes de 3e classe ». Leurs productions respectives, qui soutenaient alors la compa-raison avec celles d’Alsace ou venant d’outre-Rhin, portaient des noms très évocateurs : la Bière de Châteauroux et la Bière des Marins.

GRANDEUR ET MISE EN BIÈRELes deux brasseries se développent de concert tout au long du XIXe siècle, à des rythmes très différents. L’établissement de la famille Grillon grandit sous l’effet du succès de sa bière bock (un peu plus de 6° d’alcool) jusqu’à comp-ter 46 ouvriers en 1876. L’activité de cette entreprise était si importante, qu’entre les transports de matière première (orge, malt, houblon), de charbon et des fûts (on parle de 15 000) provenant de Lyon et… Strasbourg, et celui de la bière, il s’agissait ni plus ni moins que de la principale source de recettes pour la gare ! La brasserie des Marins, de taille plus

Il fut un temps où Châteauroux rivalisait avec l’Alsace en termes de production de bière ! Les brasseries Grillon et des Marins, aujourd’hui disparues, ont autant fait mousser la ville au niveau national que les grandes manufactures Balsan ou des tabacs.

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+ d’infosAujourd’hui, on ne brasse plus de bière à Châteauroux ni sur l’Agglomération castelroussine. La dernière tentative a eu lieu du côté de Jeu-les-Bois, où La Jocoloise (une bière ambrée d'hiver et blonde d'été, 4,2%) et la Belle Germaine (blonde d'été, 4,3%) sortaient des cuves de la Brasserie de La Lande entre 2001 et 2004. Sur le département, outre le Diors Bière Festival, il existe plusieurs microbrasseries, dont L’Atelier de la Bière, basé à Villedieu. On lui doit notamment la Rouquine de Châteauroux - Bière d’Ebbes, tirant 5° d’alcool, que vous pourrez retrouver dans la boutique de l’Office de tourisme Châteauroux Berry tourisme (place de la République à Châteauroux) avant de la déguster… avec modération bien sûr !

Amusant !Il existe un festival des bières et des saveurs dans les Alpes de Haute-Provence, dénommé Châteauroux sous pression. Sans rapport toutefois avec les breuvages créés dans l’Indre.

modeste, employait dans le même temps seu-lement cinq employés. La situation perdure jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale, date à laquelle les deux brasseries castelroussines passent l’une après l’autre dans le giron des brasse-ries berruyères Pignoux, au sein d’un nouveau groupe dénommé la Société des Brasseries… du Cher ! Ce groupe, qui traite 80 000 hecto-litres de bière (dont la Bière de Châteauroux), devient un des centres de brasseries les plus importants de France. Au fil des années, la production locale va s’étioler, jusqu’à la dis-parition pure et simple des deux sites locaux. Ne subsiste du côté des Marins que des bâti-ments aujourd'hui rénovés jadis construits au bord de l'impasse (dénommée en 1984 impasse… de la Brasserie). Quant aux éta-blissements Grillon, il n’en reste qu’une mai-son au n°148 de l’avenue Marcel-Lemoine, témoin silencieux d’une histoire savoureuse mais néanmoins révolue.

QUELQUES DATES1835

Barthélémy Grillon acquiert aux enchères, pour 137  000 Francs, une société qu’il avait créée avec Joseph Boissard en 1827, pour exploiter une brasserie située avenue de Déols (avenue Marcel-Lemoine aujourd’hui), sur le point le plus élevé du coteau. .

1853Émile Mallebay (ou Vollant-Mallebay) sollicite les autorités pour installer une brasserie faubourg des Marins. Après enquête publique, le Maire d’alors, Henri-Gatien Bertrand, « est d’avis qu’il soit autorisé aux fins de sa demande  ». Accord confirmé par le Préfet Eugène Loyer, le 12 novembre de la même année.

1919La Brasserie Grillon et Cie, devenue Brasserie de Châteauroux, est rachetée par la Brasserie Pignoux, de Bourges, et intègre la Société des Brasseries du Cher.

1921La Brasserie des Marins (auparavant dénommée Mallebay, puis Moulins et Brossard, puis A. Brossard & fils à partir de 1896) fusionne à son tour avec cette même société.

Années 60Ce qui reste de la Brasserie Grillon disparaît pour laisser place à un ensemble immobilier, regroupant des immeubles résidentiels.

1975Démolition complète de l’ancienne Brasserie des Marins, dont l’espace est aujourd’hui occupé par un immeuble de huit étages et un supermarché.

Au début du siècle dernier, plusieurs sortes de bières (1et2) sont sorties des brasseries Grillon (4 et 6 ) et des Marins (3 et 5).

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PORTRAIT |

En intégrant la prestigieuse Académie internationale de danse de Paris, le jeune Castelroussin espère vivre de sa passion dans

le monde entier. Spécialisé dans le hip-hop, Maxence veut tirer le maximum des enseignements qu’il va recevoir pour s’ouvrir en grand

le champ des possibles.

Le talent n’a pas d’âge. Maxence Larme, tout juste 18 ans, en est l’illustration parfaite. Bien qu’il n’ait commencé la danse qu’en 2014, le jeune Castelroussin vient tout juste d’inté-

grer l’une des plus prestigieuses écoles du genre de l’Hexagone. Fin août, alors que le stage international DARC était sur le point de se conclure, il faisait sa rentrée à l’Académie internationale de danse de Paris (AID, rue Lauriston, dans le 16e arrondissement) dans le cursus des apprentis. S’il fit ses premiers armes en modern jazz du côté de l’école DARC chère à Nadia Coulon, c’est au travers du hip-hop qu’il s’est fait remarquer, tant par ses professeurs de la rue Dauphine (Jimmy Grandhomme) que par ceux du stage-festival (Audrey Bosc), événement où il use ses guêtres dès 2016. « Le hip-hop est vraiment ma danse de prédilection. C’est grâce à elle que je me suis fait « repérer » par mes professeurs qui m’ont conseillé de ten-ter ma chance dans ce milieu », précise-t-il. « Pour moi, la danse est bien plus qu’une passion, c’est un moyen de me libérer. Elle me permet d’exprimer bien plus de choses que la parole. Découvrir et travailler d’autres disciplines, comme le théâtre, le chant ou la comédie musicale, tout en me perfectionnant dans d’autres danses (en plus du hip-hop) au sein d’un établissement aussi prestigieux que l’AID, me donnera l’occasion de devenir un danseur plus complet et polyvalent, plus à même de passer de nombreuses auditions avec succès. »

DE L’AIDE À L’AIDSur cette route qui pourrait l’emmener vers les États-Unis, son « rêve le plus complet », Maxence sait pouvoir compter sur le soutien de sa famille. Si celle-ci a des revenus moyens,

ce qui lui avait valu de voir son dossier retenu en 2016 pour l’attribution d’un des Pass DARC par la Ville de Châteauroux, le jeune garçon sait ce qu’il doit à ses parents. Ceux-ci lui ont offert de poursuivre l’expérience à leurs frais les années suivantes, avant de l’aider à se payer la moitié des cours de l’AID cette année. « Ils ont toujours voulu que je mette toutes les chances de mon côté dans ce domaine afin de ne jamais avoir de regrets si je ne devais pas y arriver. » Aujourd’hui conseillé par Yann Cuisnier, un autre Castelroussin présent dans l’école, le jeune danseur va tout faire pour vivre de sa passion.

MAXENCE LARME, la danse pour expression

BIO EXPRESS2001 : naissance le 21 avril.

2014 : prend ses premiers cours de danse à l’écoleDARC.

2016 : lauréat auprès de la Ville d’un Pass DARCpour le stage international de danse.

2019 : fin août, intègre l’Académie internationalede danse (AID, Paris XVIe).

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« La danse me permet d’exprimer bien plus de choses que la parole. »

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INFOS PRATIQUES |

Hôtel de ville de ChâteaurouxPlace de la République

02 54 08 33 00Ouverture du lundi au vendredi,

de 9h à 17h

Kiosque en ligneConsultez toutes les éditions

de Châteauroux Métropole sur :

www.chateauroux-metropole.fr

SANTÉDes permanences d’associations et des séances de vaccination gratuites ont lieu toute l’année au Point Santé, 8 bis rue Michelet à Châteauroux. Renseignements auprès du service Santé Publique au 02 54 08 34 53.

• Permanence de Spondy l’asso :lundi 30 septembre de 14h30 à 17h30.

• Permanence de l'association desEnfants précoces : lundi 23 septembre de 14h30 à 16h30.

• Prochaines séances de vaccinations :les mercredis 11 septembre, de 13h30 à 17h, 2 octobre de 13h30h à 17h, et 23 octobre, de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30

• Où donner son sang ? L’Établissement français du sang (EFS) organise une fois par mois des collectes mobiles sur la place de la République. Pour tous ceux qui souhaitent faire un don de sang en dehors de ces collectes, le site de Châteauroux est ouvert toute la semaine. Les lundis et mardis, de 14h à 19h. Les jeudis, vendredis et samedis, de 8h à 12h30. Rendez-vous au 217 avenue de Verdun (face à l’hôpital).Renseignements au 02 54 27 45 50.

• Les collectes dans l'Agglo :

- mardi 3 septembre : Le Poinçonnet,L'Asphodèle, 16h30-19h30,

- mercredi 11 septembre : Châteauroux,centre-ville (place de la République), 11h-19h,

- lundi 16 septembre : Saint-Maur,salle Octave-Monjoin, 15h30-19h,

- mercredi 9 octobre : Châteauroux,centre-ville (place de la République), 13h-18h30

- lundi 21 octobre : Déols,centre socio-culturel, 15h-19h.

ENVIRONNEMENTPropreté, collecte des déchets ménagers, déchets verts et encombrants 0 800 02 54 17  (numéro vert, appel gratuit).

•  Déchetterie d’Ardentes - lieu-dit « Les Alouettes » : Ouverture : lundi 13h30-17h30 ; mercredi 8h30-12h ; vendredi 8h30-12h et 13h30-17h30 ; samedi 8h30-12h.

•  Déchetterie d’Arthon – déchetterie des Valets : Ouverture : le mercredi de 13h30 à 17h30. et le samedi de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h30. Attention : à partir du 1er novembre, passage aux horaires d’hiver (une semaine sur deux, le vendredi ou le samedi de 13h30 à 17h30).

•  Déchetterie de Châteauroux Le Poinçonnet – allée des Sablons : Ouverture : du lundi au samedi 9h-12h et 14h-18h ; dimanche 9h-12h.

•  Déchetterie de Déols – rue de Boislarge : Ouverture : du lundi au samedi 9h-12h et 14h30-17h30.

•  Déchetterie de Montierchaume – rue de la Gare : Ouverture : lundi 9h-12h, mardi 9h-12h et 14h-17h30, mercredi et samedi 14h-17h30.

Fin d’accès aux déchetteries, 10 minutes avant l’heure de fermeture. Attention : les déchetteries communautaires sont fermées les jours fériés.

TOURISMEOffice de Tourisme « Châteauroux Berry Tourisme »

2 place de la République – 02 54 34 10 74www.chateauroux-tourisme.com

NUMÉROS D’URGENCE•  Pompiers : 18•  Police nationale : 17•  Police municipale : 06 34 36 36 36•  Samu : 15•  Centre hospitalier de Châteauroux :

02 54 29 60 00•  Urgences médicales 36 :

02 54 34 34 34 (visites et consultations sur rendez-vous uniquement)

•  Centre anti-poison : 02 41 48 21 21•  ErDF dépannage : 09 726 750 36•  Urgence sécurité gaz GrDF :

0 800 47 33 33•  Urgences Suez : 0 977 408 408 (journée)

ou 0 977 401 129 (hors heures ouvrées)•  SAUR : 05 87 23 10 09

NUMÉROS UTILES•  Centre communal d’action sociale

de Châteauroux : 02 54 34 46 21

•  Office des personnes à la retraite : 02 54 34 42 84

VOS MAIRIESArdentes : 02 54 36 21 33Arthon : 02 54 36 14 09Châteauroux :Hôtel de ville : 02 54 08 33 00Mairie annexe Saint-Jean : 02 54 34 95 38Coings : 02 54 22 27 39Déols : 02 54 34 19 14Diors : 02 54 26 01 61Étrechet : 02 54 26 98 17

Jeu-les-Bois : 02 54 36 21 65Le Poinçonnet : 02 54 60 55 35Luant : 02 54 36 18 06Mâron : 02 54 26 01 06Montierchaume : 02 54 26 00 14Saint-Maur : 02 54 08 26 30Maire annexe Villers-les-Ormes : 02 54 36 68 08Sassierges-Saint-Germain : 02 54 36 22 09

COLLECTE DES DÉCHETS : RATTRAPAGE DES JOURS FÉRIÉS

DÉMARCHES ADMINISTRATIVES HÔTEL DE VILLE

DE CHÂTEAUROUXPendant les travaux de réaménagement du rez-de-chaussée de l’hôtel de ville, la direction de la Relation aux usagers (services État-civil / Domaine funéraire, Cartes nationales d’identité / Passeports et

Accueil familles) vous accueille au 1er étage.

Merci de vous présenter à l’accueil général avant d’y accéder.

Pour les joindre par téléphone :• État-civil / Domaine funéraire :

02 54 08 34 17• Cartes nationales d’identité /

Passeports : 02 54 08 34 47• Accueil familles 02 54 08 35 29

Pour mémoire, le rattrapage des collectes concerne aussi bien déchets secs que déchets humides.

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL

DE CHÂTEAUROUX

Le mercredi 1er octobre.

PROCHAIN CONSEIL COMMUNAUTAIRE

Le jeudi 3 octobre.

Salle du conseil, 1er étage de l’hôtel de ville de Châteauroux (18h30)

Ouvert au public

Vendredi 1er novembre (Toussaint)> Semaine du 28 oct. au 2 nov.

Rattrapage du samedi

SAMEDILUNDI MERCREDI JEUDIMARDI

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