CHTX MÉTROPOLE

STAGE-FESTIVAL DARCUNE 41e ÉDITION DE “LÉGENDE”...

Hors-série numérique - Août 2016

ISSN 2494-5439

Didier BarbeEnseignant au centre de formation profes-sionnel EPSE-DANSE fondé par Anne-Marie Porras à Montpellier, il rejoint les trois pro-fesseurs de Modern Jazz qui officient déjà à DARC (Anne-Marie Porras, Bruno Agati, Angelo Monaco). Les stagiaires pourront découvrir sa méthode de travail basée sur les différentes énergies qui se dégagent du corps, d’un sentiment ou d’un espace.

Laurence FanonElle enseigne une discipline toute aussi rigoureuse que la danse classique ou le Modern Jazz. Laurence Fanon est profes-seur et chorégraphe internationale. Dan-seuse étoile au Châtelet, acrobate aéri-enne, spécialiste de la barre au sol, elle a été formée à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Elle est chorégraphe pour de nom-breux théâtres européens. Elle enseigne aujourd’hui au Centre des arts de Paris.

Guillem AlonsoAux côtés de l’incontournable Victor Cuno, Guillem Alonso enseignera les cla-quettes aux stagiaires. Professeur en Es-pagne et à l’étranger, il a étudié les cla-

quettes à New York. Il a notamment créé plusieurs spectacles avec la compagnie Camut Band. En 2006, il a créé sa pro-pre compagnie Tap Olé et a remporté, en 2010, le Prix Dansacat, une reconnais-sance pour son parcours professionnel.

Marie-Sophie TalbotÀ la fois pianiste, chanteuse, percussion-niste, auteur-compositeur, comédienne, formée à l’improvisation, au rythme, sur le village DARC, elle enseignera le chant avec Laurence Saltiel. Marie-Sophie Tal-bot se produit dans des projets allant du jazz aux musiques du monde, en pas-sant par la danse, le théâtre, la chanson.

Fabrizio Prestipino Avec Michèle Benac, ce pianiste de renom accompagne Isabelle Riddez qui enseigne la danse classique. Soliste, il s’est produit pour de nombreux orchestres philarmo-niques à Turin, Milan, Ivrea, Québec… Concertiste avec l’Arche Piano Duo, il a diri-gé des festivals de musique et de danse. Pia-niste accompagnateur de danse, il accom-pagne depuis 2014 les classes de danse de l’École nationale de danse de Marseille.

Qui sont les nouveaux professeurs de DARC ? Sans eux, le stage ne pourrait avoir lieu. Du 7 au 19 août, quatre nouveaux professeurs et un accompagnateur rejoignent l’équipe des 35 enseignants DARC afin de transmettre leur savoir et leur passion aux stagiaires.

En bref...

Lauréats DARCLa Ville de Châteauroux offre des pass DARC, d’une valeur de 454 € chacun, à 15 jeunes âgés de 12 à 26 ans n’ayant pas les moy-ens de financer le stage.Les heureux lauréats sont désormais connus. Voici leurs noms : Ambre Chabot, Khongorzul Batsaikhan, Anastasia Perrin, Ambre Tchillinguirian, Maëva Pinto Carneiro, Maxence Larme, Marine Guignat, Mathilde Jourdain, Flora Pamphile, Louna Gay, Hanaé Plaisant, Garance Alaguide-Javer-liac, Hélène Burgholzer, Jade Moulin, Maximilien Cerveux.

Le chiffre343 750 €, c’est le montant de la subven-tion allouée par la Ville de Châteauroux au stage-festival en 2016. Une subvention qui ne baissera pas en 2017 comme s’y est engagé le Maire de Châteauroux et Président de Châteauroux Métropole, Gil Avérous.

Côté stage

Parmi les quelque 600 stagiaires qui rejoindront le village DARC, cer-tains arrivent de loin. La Russie, l’Azerbaïdjan, la Chine, les Éats-Unis, Is-raël… le stage interna-tional dépasse largement les frontières françaises.

Tous ambassadeurs du stage DARC« C’est le fruit du travail de ces dix dernières années.

Cela est rendu possible grâce aux informations que nous faisons passer auprès des ambassades, mais aussi grâce à Internet qui a bouleversé les frontières. Avec les réseaux sociaux, tout va très vite et très loin ! Un stagiaire qui vient de Grèce ou d’Australie est un bon ambassadeur pour faire connaître DARC dans son pays », souligne le directeur Éric Bellet.

Stagiaires d’ici et d’ailleurs

Cette année DARC fait la part belle à la chan-son française. Est-ce une marque de fabrique ?

« Plus de 1500 artistes sont passés à DARC en 41 ans et la chanson française a toujours été très représen-tée. C’est une réelle vo-lonté artistique. Nous ne voulons aucune fermeture, aucun cloisonnement. Tous les styles musicaux sont représentés. Nous consi-dérons par ailleurs que les premières parties sont fondamentales afin de faire connaître les jeunes ar-tistes. C’est aussi le rôle de DARC au pays, du off, des concerts programmés place Voltaire que de propulser ces nouveaux artistes. »

Est-ce difficile d’organiser un festival aujourd’hui ?

« La programmation ren-voie à un état d’esprit permanent. Ce que tu ne peux pas programmer cette année sera programmer dans deux ou trois ans. Les coûts artistiques et techniques sont restés très forts. Comme toute struc-ture associative ou en lien avec le spectacle, les bud-gets sont de plus en plus difficiles à boucler. Rien n’est acquis d’une année à l’autre. À partir du 1er sep-tembre, tout redémarre. »

Qu’est-ce qui fait la par-ticularité de DARC ? « Nous sommes à la

fois dans la formation et dans la diffusion. »

Un petit mot sur la pro-grammation de cette an-née ?

« Avec la compagnie ex-clusivement masculine Rojas & Rodriguez, nous avons l’originalité du mé-lange flamenco et hip hop. Cette compagnie favorise la venue d’hommes dans le monde de la danse. Le pendant sera le chœur féminin Amapola qui s’est produit pour la première fois, à Châteauroux, il y a plusieurs années au foyer Alexandre Dumas. Il y a eu beaucoup de chemin par-couru depuis et nous avions l’envie de les programmer.

Foolish King, la première partie de Feu ! Chatterton avait déjà fait Darc au Pays à Cluis. Ils sont ravis de revenir. Cette année, nous avons des artistes de très bonne facture que ce soit Darc au pays ou ceux qui se produiront sur la place Voltaire. L’éclectisme est toujours respecté. J’attends le stage-festival avec impa-tience. Chaque année, c’est une nouvelle naissance ! »

La parole à… Éric Bellet, directeur de DARC

Côté stage / Côté festival

Depuis plusieurs an-nées, DARC s’ouvre vers l’extérieur. Avec Darc au pays, huit communes profi-tent cette année des con-certs organisés du 9 au 16 août. Au programme : Bas-tien Lucas, Léon Newars, Aron C, The Flawers. À Châ-teauroux, plusieurs rendez-vous seront proposés hors les murs. Place Mones-tier, les démonstrations de salsa animées par Aniurka Balanzo et Antoine Joly et de country seront de nou-veau organisées pendant toute la durée du festival. Autre rendez-vous, le stage backstage qui accueillera,

du 17 au 19 août, des jeunes de 16 à 20 ans.

En stage pour découvrir l’envers du décor

Ce stage vise à faire décou-vrir les coulisses de la scène et susciter le désir d’une formation liée aux métiers et aux techniques du spec-tacle. Les jeunes s’initient ainsi aux régies générale et plateau, à la sonorisation, à l’éclairage, au Backline, à la sécurité et à l’accueil du public. L’encadrement est quant à lui assuré par trois professionnels : Louis Crestin, Marc Prud-

homme et Yves Mas. « Il y avait une vraie demande à l’époque. Ils choisissent en fonction des affinités : son, lumière ou régie pla-teau », précise Éric Bellet.

Dans les quartiers

Des cours de hip hop assu-rés par Fabienne Hamel au gymnase Suzanne-Lenglen et de percussions avec John Boswell à l’espace Katz sont également or-ganisés pendant toute la durée du stage. Ils sont destinés aux jeunes qui fréquentent le Pôle ados de la Ville de Châteauroux. Ces

cours sont organisés dans le cadre de l’opération « Ville Vie Vacances », en lien avec le service Édu-cation et Jeunesse de la Ville de Châteauroux. Enfin, à noter que cette an-née, DARC se délocalise encore un peu plus dans les quartiers en orga-nisant deux spectacles en partenariat avec l’Opac. Le premier - un spectacle pour enfants - aura lieu au centre commercial de Beaulieu, le 17 août, à 18h. Le second se tiendra au centre commercial Saint-Jacques, le 18 août, à 18h.

Parmi les têtes d’affiche du 41e festival, Jérémy Frero et Florian Delavega donnent rendez-vous au public mar-di 16 août, à 20h45, pour un concert parrainé par la Ville de Châteauroux. Le duo girondin fera voyager tout Châteauroux en repre-nant Le chant des sirènes et en interprétant les titres de son dernier album Des ombres et des lumières. Avec en première partie Séverin. À ne pas manquer !

Prix : 36 € - Billetterie : Office de Tourisme de Châteauroux, 1 place de la Gare à Châteauroux.

L’événement DARC : Fréro Delavega

Darc hors les murs DARC au pays, le stage de hip-hop, le backstage, les spectacles dans les quartiers, les démonstrations de salsa et country place Monestier : DARC hors les murs, c’est tout ça !

Côté stage / Côté festival

Comment se déroule la mise en scène du spec-tacle final ? « Je commence par choisir un thème générique au mois d’avril. Puis je de-mande aux 22 ou 23 choré-graphes du stage DARC de réfléchir à leur chorégraphie. Au moment du stage, nous développons ensemble ce qu’ils ont envie de faire. Avant le stage, j’établis toujours une trame, mais elle n’est jamais tenue, et c’est bien ainsi ! Il faut réagir vite, il y a des mé-canismes à suivre et de nombreux paramètres à prendre en compte lors de répétitions comme la fatigue des stagiaires.»

Quel sera le thème de cette année ?Après « Scandale » et « Dé-sordre », j’ai choisi « Créa-tures ». J’essaie de trouver un thème dans l’ère du temps. Les créatures peu-vent naître à tout moment et je me sers de la mythologie, du cinéma ; elles peuvent être liées à la peur. Nous essayerons d’en sourire lors du spectacle final. »

Cordonner 23 disciplines, c’est un pari un peu ris-qué ? « C’est le côté fou de DARC, un défi incroyable. Nous n’avons pas de moyens pour les décors. Nous tra-vaillons sur des petites cho-

ses : la lumière et la mu-sique sont très importantes. Depuis cinq ou six ans, je travaille aussi beaucoup avec les écrans sur scène. »

Qu’est-ce qui fait que le spectacle final est une réussite ? « C’est comme une recette. Si les ingrédients sont réus-sis, le plat sera bon ! C’est un moment unique et, au final, tout le monde est content. »

La présence de stagiaires amateurs rend-t-elle plus difficile la mise en scène ? « C’est ce qui rend le stage sympathique, mais c’est aussi ce qui fait la diffi-

culté de la mise en scène du spectacle. On ne peut compter que sur le mo-ment. Les stagiaires vien-nent avec une énergie énorme et nous nous de-vons d’être à leur écoute. À nous de rendre le spec-tacle final professionnel. »

Vous rappelez-vous de votre première mise en scène à DARC ? « En 1997. Depuis, il n’y a jamais eu de routine. À chaque fois, on se dit qu’on ne va pas y arriver... »

Que représente DARC, fi-nalement pour vous ? « DARC a un côté très hu-main. Il y a une prise de risques pour nous profes-seurs. C’est une parenthèse dans notre métier qui est parfois très critique. A DARC, il y a quelque chose qui relève de l’humilité. C’est un retour aux sources, une remise en question par rapport à notre métier. »

On vous dit tout sur le spectacle final… Auteur, metteur en scène, pédagogue et directeur artistique d’Hibiscus Cie, Michel Lopez est professeur d’improvisation théâtrale sur le stage. Avec l’aide de la comédienne, coach et metteuse en scène Caroline Archambault, on lui doit chaque année, en apothéose du stage, la mise en scène du spectacle final.

Côté festival

+ d’infosLa dernière création de Mi-chel Lopez, Tous les m’aîmes, une comédie rafraîchissante sur l’amour, se jouera au théâtre du Marais à Paris, à partir du 8 août, à 20h.

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Tél : 02 54 27 49 16 - E-mail : association-darc@wanadoo.fr www.facebook.com/stagefestivaldarc E. LECLERC Cap Sud : Boulevard du Franc - Tél. : 02 54 08 99 00

Réseau Ticketnet : Auchan - Cora - Cultura - e.Leclerc - Internet : www.ticketmaster.fr - Réservation téléphonique : 0 892 390 100 (0,34 € TTC/min) Locations : Fnac - Carrefour - Géant - Magasins U - Intermarché - www.fnac.com - www.carrefour.fr - www.francebillet.com - 0 892 68 36 22 (0,34 € TTC/min) Office de Tourisme de Châteauroux : 1 place de la gare - 36000 Châteauroux - Tél. : 02 54 34 10 74 - Fax : 02 54 27 57 97 - accueil@chateauroux-tourisme.com

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