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Cinq années de recherches archéologiques en Ethiopie by R. P. Azaïs; R. Chambard Review by: George Sarton Isis, Vol. 19, No. 3 (Sep., 1933), pp. 516-518 Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science Society Stable URL: http://www.jstor.org/stable/224875 . Accessed: 15/06/2014 10:12 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . The University of Chicago Press and The History of Science Society are collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Isis. http://www.jstor.org This content downloaded from 62.122.73.17 on Sun, 15 Jun 2014 10:12:32 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Cinq années de recherches archéologiques en Ethiopieby R. P. Azaïs; R. Chambard

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Cinq années de recherches archéologiques en Ethiopie by R. P. Azaïs; R. ChambardReview by: George SartonIsis, Vol. 19, No. 3 (Sep., 1933), pp. 516-518Published by: The University of Chicago Press on behalf of The History of Science SocietyStable URL: http://www.jstor.org/stable/224875 .

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5I6 ISIS, XIX, 3

to the publication of these two works. God save Mme. TANNERY for the completion of her magnificent undertaking!

GEORGES SARTON.

R. P. Azais et R. C ha mbard.-Cinq anne'es de recherches archelologiques en Ethiopie, province du Harar et Ethiopie meridionale. Preface par EDMOND POTTIER. 2 vols. in quarto. Texte avec 6 planches

et une carte hors texte. xv+348 p.; Atlas, i io p1. Paris, GEUTHNER, I931 (350 frs.).

En Septembre 1923, au moment o'u lEthiopie (i) fut admise dans la

Societe des Nations, le Reverend Pere AZAYS capucin fran9ais, ancien aumonier militaire, qui avait dej"a explore ce pays, rencontra 'a Geneve le Ras NADO (un des grands chefs abyssins) et celui-ci lui fournit un croquis detaille d'un gisement de colonnes phalliques qu'il avait decouvert a Abera (Sidamo). Ce temoignage precis (voir p. I48) corrobore par des legendes et des traditions coptes et arabes decida le P. AZAIS a entre- prendre une nouvelle exploration en Abyssinie, et surtout dans le sud du pays, la region Sidamo autour des lacs Margharita et Chamo. I1 comptait meme pousser jusqu au lac Rodolphe, mais dut y renoncer. Ses projets furent subventionnes par le gouvernement franqais et l'Institut et on lui donna comme compagnon M. ROGER CHAMBARD. Les resultats de cette expedition ont ete tout a fait extraordinaires. J'en eus connaissance pour la premiere fois grAce au beau livre de M. A. KAMMERER sur l'histoire antique de l'Abyssinie (Paris, 1926) et je m'empressai de les communiquer a nos lecteurs (Isis, 9, 449-50, I927). Je suis heureux de pouvoir leur annoncer maintenant la publication d6taillee et admirablement illustree de ces decouvertes sensationnelles.

Parmi les resultats de ces explorations qui furent faites par le Pere AZAIS, soit seul soit avec son jeune compagnon, et qui s'echelonnent de 192I a I926, il faut placer hors de pair cinq decouvertes, que je ne puis mieux resumer qu'en employant les propres termes de M. EDMOND POTTIER (Preface, p. vii):

10 Dans le pays de Harar, au nord de la capitale Addis-Abeba, une nombreuse serie de dolmens funeraires fait entrer l'Abyssinie au nombre des pays oui foisonnent ces monuments dont la diffusion sur une aire g6ographique immense, embrassant certains points de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique, n'a pas encore requ d'expli- cation definitive.

20 Dans le pays de Gourague, au sud d'Addis-Abeba, nos compatriotes ont trouve des tumulus funeraires dont la base entour6e de gros blocs en calottes h6misph&iques, bomb6es sur une seule face rappelle les cercles de pierres usites dans certaines regions de France.

(i) Ceci est le nom officiel du pays; Abyssinie est le nom habituel.

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REVIEWS 5I7

30 Des statues-menhirs, analogues 'a celles de nos departements de la Marne, du Gard, de l'Aveyron, etc., en forme de dalles plates, arrondies par le haut et surmontees d'une tete humaine grossierement indiquee, sont couvertes d'ornements sculptes oii l'on reconnait les details d'un costume richement brode. Les unes sont f6minines; d'autres, beaucoup moins nombreuses, barbues, masculines.

40 Plus bas encore, du cBte du lac Margarita, dans le pays de Ouallamo, au Soddo, on a rencontre d'autres dalles funeraires sculpt6es de deux types diff6rents, l'un portant une figure humaine de forme geometrique, les bras lev6s, le corps reduit 'a deux jambes separ6es, l'autre oui sont align6s en files horizontales des glaives ou poignards de dimensions courtes et trapues, souvent opposes par les pointes.

50 Enfin, surprise plus nouvelle et plus inattendue que les autres, dans le pays de Sidamo, plac 'a 1'est des lacs qui marquent le point le plus meridional de 1'exp6dition, ont apparu de v6ritables bosquets de hautes colonnes en pierre, d'aspect phallique, souvent reunies par groupes de huit a dix, qui evoquent le souvenir des betyles de la Palestine, des ob6lisques d'Egypte, du lingam hindou, images des forces generatrices de la nature. 11 est probable que les steles monu- mentales conserv6es a Aksoun et connues de tous les voyageurs sont une survivance de ces symboles primitifs. On evalue a plusieurs milliers le nombre fabuleux de ces colonnes disseminees dans la region voisine des Lacs. Une grande quantit6 de ces pierres portent des signes etoiles qui font penser au culte du soleil )).

Ces pierres phalliques dont beaucoup sont en basalte sont extremement nombreuses (plus de io.ooo ont 6te identifiees et il doit y en avoir beaucoup plus), et atteignent des hauteurs de 3 et 4 metres et meme davantage; elles sont si realistes que leur nature phallique est indubitable. Ces pierres se trouvent d'ailleurs dans d'autres parties de l'Afrique du Nord. Dans mon compte rendu precedent (Isis, 9, 450), j'avais dej"a signale celles du pays Mandingo (Gambie anglaise). L'auteur en cite d'autres encore (p. 240):

." De l'autre cBte de l'6quateur, au Kenya Colony, au Congo, au Senegal meme, on a trouve des pierres phalliques. DAWIDSON vient d'en d6couvrir au Cameroun. Nous lisons dans le Bulletin de l'Afrique occidentalefrancaise, 1925, sOus la signature du Dr. MAEs, un important article sur la d6couverte de colonnes pareilles aux rn6tres aux environs du lac Tundidaro, dans l'Isso Ber (Soudan franvais). II a vu la un gisement de I50 monolithes en gres rougeatre finement poli, ' en forme de phallus, avec le gland bien dessine, les rainures representant le sillon du gland et les bourses figurees par des saillies arrondies dont les plis longitudinaux rap- pellent les plis du scrotum '. )

En general, il semble que les civilisations neolithique et paleolithique se sont developpees sur une grande partie du continent africain, et l'on peut meme se demander avec PITTARD et avec le P. AZAIS Si I'Afrique ne serait pas le berceau de notre race, plut6t que I'Asie ? Peut-etre ne sera-t-il jamais possible de resoudre ces questions, mais les decouvertes abyssiniennes dont je viens de rendre compte nous invitent 'a les poser.

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L'ouvrage du Pere AZAYS est plut6t un recit de voyage qu'un trait' scientifique, mais il a ete fait avec beaucoup de methode et de soin et constitue une base excellente pour les recherches ulterieures.

I1 se termine par des appendices anthropologique et paleontologique et par un memoire de M. PAUL RAVAISSE sur les steles et inscriptions arabes du Harar (p. 283-309). Les steles avec inscriptions trouvees en pays Galla sont au nombre de i8, mais deux seules sont datees (666 I267-8, 675 = I276-7). Elles soulevent des problemes assez difficiles. I1 n'y a pas de glossaire, mais l'index contient tous les termes locaux.

Plusieurs centaines de photographies sont reproduites sur iio planches mobiles contenues dans un cartonnier. Cette disposition est fort -commode.

I1 faut f6liciter la maison GEUTHINER non seulement pour ce beau livre mais pour beaucoup d'autres qui constitutent dej"a une vraie biblio- theque abyssinienne: citons par exemple le Bulletin geez, Aethiops, dirige par SYLVAIN GR1BAUT, le dictionnaire de J. BAETEMAN (I929; Isis, 15, 3I2), les ouvrages de M. CHAINE, M. COHEN, R. P. COULBEAUX,

J. FAITLOVITCH, M. GRIAULE, I. GuIDI, J. HALEVY, A. KAMMERER et 0. L65FGREN. GEORGE SARTON.

Ralph H. Major.-Classic descriptions of diseases. With Biographical Sketches of the Authors. xxvii+630 pages, I27 illustrations. Springfield, 11. & Baltimore, Md.: CHARLES C. THOMAS, I932. Price, $ 4.50.

The reading of the original description of a disease is a sound intro- duction to the study of the disease itself. All of our greatest clinicians, both here and abroad, have emphasized the value of the historical approach to medicine. OSLER set the style for many years, in this country, by having his students look up the first notes on a disease, when seeing a patient, and this same attitude is evident in his classic textbook of medicine ; in every chapter there is a short historical introduction and often a quotation from the original description.

The medical world has long anticipated a book to which it could turn, with the classical descriptions of diseases given a form where easy reference was possible. This Dr. MAjOR has given us ; in his volume we find a large range of quotations, from the best medical literature of earliest times to the present. The book is divided into a number of parts, including chapters on particular diseases, such as tuberculosis, diphtheria, lead poisoning, diabetes, and many others. In addition, clinical conditions or syndromes which can hardly be considered as definite diseases, such as heart block, gallop rhythm, bronchial casts, Skodaic resonance, and similar pathological states are described. The selections appear to be accuratelv reprinted. In most cases there is a

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