12

Cita Mai 2011

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Magazine A Cita Mai 2011

Citation preview

Page 1: Cita Mai 2011
Page 2: Cita Mai 2011

LE DOSSIER

Cela fait dix ans que j’ail’honneur d’être votre maire,et je tenais à vous remercierde votre confiance dans cepremier numéro de la nou-velle formule du bulletinmunicipal.

Dix ans de travail àvotre service, d’écoute etde recherche des solutionsles plus adaptées, et lesmieux acceptées, pourvotre quotidien. Dix ansde réalisations qui ontchangé notre ville, et notrevie.

J’ai la chance immensed’être entouré d’une équipedynamique et dévouée aubien commun. Je veux ren-dre hommage aux élus dela Ville pour leur compé-tence et leurs inépuisablesressources d’enthousiasmeet d’imagination.

Je pense également àtoutes celles et à tous ceuxqui sont les bras, lesjambes et l’âme de notreservice public. Depuis dixans que je suis à leur côté,je ne peux que constaterles progrès qu’ils accom-plissent et pour lesquels jeveux les féliciter.

Editodu Député-maireSimon RENUCCI

Faciliter la ville auxpersonnes handicapées

2 A Cità - u mesincu Aiaccinu mai 2011

Par la charte la « ville-handicap »,laVille d’Ajaccio souhaite exprimerclairement son engagement à pro-mouvoir l'intégration de toutes lespersonnes en situation de handicap(qu’il soit moteur, mental, psy-chique ou sensoriel) en améliorantles conditions de leur autonomie,grâce à des actions concertées ausein de la Commission Commu-nale pour l’Accesibilité des Person-nes Handicapées (CAPH).

La rédaction de la Charte s'est

effectuée dans un cadre de travailcollectif en partenariat avec les as-sociations de personnes handicapéeset la Communauté d'Agglomérationdu Pays Ajaccien (CAPA) qui est encharge de l'aménagement de l'e-space communautaire et, en parti-culier, de l'organisation destransports urbains et de l'améliora-tion des déplacements.

La Charte est cohérente avecl’objectif que s’est fixé la Municipal-ité de faire d’Ajaccio une Ville Santé.

En effet, Ajaccio adhère auréseau des Villes Santé de l’OMS(organisation mondiale de lasanté), et a mis en place un ateliersanté ville et un programme localde santé dont les actions recou-vrent tous les secteurs d’activité dela commune.

Les principes fondateurs decette politique sont la prévention,l’éducation, la solidarité et l’égalitéd’accès à tous les services et à tousles biens publics.

POURQUOI UNE CHARTE ?

L e 21 av r i l l a Vi l l e d ’A j a c c i o a adop té l a cha r te « v i l l e -hand i c ap» . Ce do cument engagela Vi l l e à donne r aux pe r sonnes hand i capées l eu r p l a ce dans l a c i té en p renant tou te s

l e s mesu re s qu i s ’imposent pou r répond re à l eu r s a t ten te s , qu ’i l s ’ag i s s e d ’a c ce s s i b i l i t é ,de t r an spo r t , d ’emp lo i , d e l o i s i r s , d e l ogement e t de v i e à domi c i l e . Pou r au t an t , i l n es ’a g i t p a s d e r e vend i c a t i o n s s p é c i f i q u e s à u n e c a t é go r i e d e c i t o yen s , ma i s b i e n d epa r t age r, à éga l i t é , d e s cond i t i on s de v i e e t de l a qua l i t é d ' a c cue i l pou r tou s .L a cha r te s ’i n s c r i t d an s une v i s i on po l i t i que s e l on l aque l l e l a pe r sonne e t s on con tex tede v i e do i ven t ê t re au cen t re de s p réo ccupat i on s quo t i d i enne s de l ’é l u .

Symboliquement, le Député-maire Simon Renucci a donné délégation de signature à son adjointe Nathalie Risterucci, personnellement très impliquée dans ce dossier .Étaient présents : pour la CAPA, le Vice-président, Jean-Louis Amidei, pour l’Association des Paralysés de France, la Déléguée Départementale, Marie Leonis, pour le grou-pement A Stella, la Présidente, Hélène Cerlini, pour l’UFC, le Trésorier, André Olivieri, pour l’UNAFAM, la Déléguée Départementale, Dominique Andreani.

Page 3: Cita Mai 2011

U CARTULARE

3A Cità - u mesincu Aiaccinu mai 2011

ADAPTER NOTRE ESPACE PUBLIC Dispositifs d’accueilet d’accompagnementdes enfants handicapésDepuis de nombreuses années, les services

de la Ville d’Ajaccio ont mis en place des dis-

positifs d’accueil et d’accompagnement des

enfants handicapés.

En relation avec les pédiatres et les Instituts

Médico-Educatifs, les structures de la Petite

Enfance accueillent des enfants de moins

de trois ans présentant un handicap pour

un début de socialisation.

Les personnels chargés de l’accueil et ceux

qui participent à l’encadrement des en-

fants ont été sensibilisé aux différentes

formes de handicap et ont reçu une forma-

tion spécifique pour l’accueil des person-

nes handicapées.

A l’école et dans les restaurants scolaires, un

Projet d’Accueil Individualisé est mis en

place avec l’Education Nationale pour don-

ner à l’enfant handicapé tout l’environ-

nement nécessaire à son éducation et à son

intégration scolaire.

Les Accueils de Loisirs Sans Hébergement

(ALSH) permettent à de nombreux enfants

handicapés de bénéficier, comme les autres,

d’activités ludiques et sportives.

Les équipements sportifs, sociaux et culturels

accueillent les publics jeunes et adultes et

leurs associations. Des projets communs

valides-handicapés s’y développent.

T ranspo r t s en communs , l i eux pub l i c s , l ogement s , a c c ue i l , bon nombre de chant i e r ss e ron t engagé s ou s e pou r su i v ron t pou r l ’i n tég ra t i on de s pe r sonne s en s i t ua t i on de

hand i c ap. Tou r d ’ ho r i zon de s mesu re s l e s p l u s impo r t an te s .

SPORTS ET LOISIRSLa municipalité continuera d’encour-ager le développement des projets àl’attention des personnes handi-capées. Il s’agit de permettre à toutepersonne d’accéder aux sports et auxmanifestations sportives proposéespar la Ville d’Ajaccio et d’inciter lespersonnes handicapées à participerdavantage aux spectacles et anima-tions culturelles. La création d’ate-liers mixtes (valides et non valides)de peinture, d'arts, de théâtre per-mettra de développer la créativité dechacun.

L’ESPACE PUBLICDes campagnes de sensibilisation seront menées auprès des com-merçants, des artisans et des professionels de santé afin de permettrel’accessibilité de leurs locaux. Les autorisations d’occupation temporairedu domaine public (terrasses et estrades) devront être conformes aux ob-jectifs de la charte.

LOGEMENTSUne attention particulière seraportée aux programmes de con-struction de logements sociauxproposés par les bailleurs.

Les travaux réalisés sur la voiries’attachent à rendre les trottoirsplus confortables (élargissement).Les passages piétons ont été amé-nagés et sécurisés : 250 bateauxétaient recensés lors du dernier dé-compte. De nombreuses places destationnement pour personneshandicapées ont été créées dans lecentre ville : Ajaccio compte 1 placehandicapé pour 40 places de sta-tionnement lorsque la norme est de1 place pour 50. Tous les bâtimentscommunaux neufs intègrent lesnormes d’accessibilité (des travauxsont réalisés pour mettre progres-sivement aux normes les bâtimentsanciens).

LES TRANSPORTS EN COMMUNDe nombreuses mesures sont progressivement mises en oeuvre par laCAPA : construction d’avancées de quai permettant une meilleure accessi-bilité des arrêts de bus, acquisition de véhicules adaptés, mise en place d’untransport à la demande pour les personnes handicapées, octroi de la gra-tuité pour les accompagnants.

Commission Commu-nale pour l’Accessibil-ité des PersonnesHandicapées (CCAPH).

La Ville a mis en place uneCommission qui est chargée dedresser un constat de l’accessibil-ité du cadre bâti existant, de lavoirie et des espaces publics, derecenser les logements accessi-bles, d’établir un rapport annuelet de faire toute proposition utilepour améliorer l’accessibilité .

les 250 bateaux facilitent le déplacement des per-sonnes à mobilité réduite

A Ajaccio, une place handicapé pour 40 places destationnement

LA VOIRIE

Page 4: Cita Mai 2011

LES BRÈVES

Le 9 février 2011, l’acte de vente dela Caserne Grossetti a été signé parles différentes parties. Cettejournée restera une date impor-tante pour la ville. Depuis 2002, leprojet était dans « les tuyaux ».

Cette acquisition est le résultatd’un groupe de travail qui planchedepuis 2006 sur la question desemprises militaires à Ajaccio. Lemontant global de l'opérations’élève à 2,965M€, les autres collec-tivités y apporteront un concoursfinancier non négligeable. En effet,le Département s’engage à hauteurde 30%, quant à la CTC, elle par-ticipera à hauteur de 1,2 M€. Autotal, la Ville d’Ajaccio déboursera800 000 Euros. Le cout de l’amé-nagement, quant à lui, avoisine 1M€. Du côté de la Municipalité oncontinue à travailler sur les projetsde la citadelle et des terrains de StJoseph.

Pour l’heure, « le rêve », incarnépar la Caserne Grossetti, qui re-vient désormais aux Ajacciens, s’é-tend sur 5000 m2 dont 2000 m2 de

surface utile. Pour le Député-maire, « cet espace en bordure im-médiate du centre ville, permettrade répondre aux nombreux besoinsen locaux administratifs auxquelsnous devons faire face, et à terme, ilpermettra de restructurer l’ensembledes services publics de proximité. Lamunicipalité souffre d’un manquede locaux et nos services adminis-tratifs sont répartis sur de trop nom-breux sites, parfois très éloignés lesuns des autres. Aujourd’hui, grâce àl’acquisition de cet ensemble immo-bilier, nous pouvons enfin envisagerune véritable rationalisation de lagestion des services municipaux, etce avec toujours en tête le mêmesouci, la même ambition : une ad-ministration efficace et performante,avec des services améliorés, à l’écoutedes Ajacciens et des Ajacciennes. »Une médiathèque et un espace in-tergénérationnel devraient égal-ment voir le jour dans cet espace.

Devant le succès remporté par leséditions précédentes, le raid urbainsanté 2011 revient cette année le 11juin au Stade Binda. Tous les parte-naires sont réunis pour que le RaidUrbain Santé soit une nouvelleréussite.

Cet événement conçu pour toutesles générations est placé sous lesigne de la santé, du sport et de laconvivialité.

Ateliers sportifs et ateliers deprévention santé vous attendentpour apprendre tout en s’amusant.

Raid Urbain Santé des CannesCourse au bien être

Renseignements : Direction de la Petite Enfance - 04 95 23 39 63

Les jardins familiaux des Cannessortiront bientôt de terreCatherine Choiseau, habitante du quartier des Cannes depuis 15 ans,

trépigne d’impatience. D’ici quelques mois, elle pourra cultiver un

petit jardin situé à seulement quelques mètres de son appartement.

Au total 50 parcelles dont deuxréservées à des personnes à mobilitéréduite pourront, dès le mois d’août,être cultivées au cœur du quartierdes Cannes. En attendant les pel-leteuses s’affairent sur ce qui étaitautrefois un terrain vague. PourFrédéric de Bortoli, chef de projetANRU, « cette opération unique enCorse va valoriser le quartier . cela vacréer du lien social et apportera aussi

à des riverains immédiats une petiteaide en termes de pouvoir d’achat. »Dans cet espace délaissé, d’autresaménagements d’embellissementaux abords des jardins sont prévus.

Pour l’heure toutes les parcellesont été attribuées, quant aux futursjardiniers, ils rêvent déjà de plantsde tomates et autres radis.

4 A Cità - u mesincu Aiaccinu mai 2011

Caserne Grossetti« du rêve à la réalité »

AGHJAVen. 13 et Sam. 14 mai à 21hThéâtre : Monstres, Cie Label BrutSamedi 21 mai à 21hMusique : Jessie Evans(avec en 1ère partie : Devonshire)

PALAIS FESCHDimanche 15 mai à 17hConservatoire Henri Tomasi(concert ENMD)

ESPACE DIAMANTMardi 17 mai à 20h30La danse/Histoires multiples/His-toires de danse/Histoires de danseurs

Mercredi 18 mai à 20h30Joyce Jonathan

Samedi 28 mai à 17h et 21hIsabelle Ciaravola, danseuse étoile &les solistes de l’Opéra de Paris

Mardi 31 mai à 20h30Venimos a ver / Chants de Méditer-ranée – Rassegna/Manât

Vendredi 10 juin à 20h30Les Classiques – Ensemble instru-mental de Corse

EGLISE ST ERASMEMardi 21 juin à 20h30Jackie Micaelli e U Ponticellu(groupe féminin de polyphonies corses)

ENDA / / /AGENDA / / /AGENDA / / /AGENDA / / /AGENDA / / /AGENDA / / /AGENDA / / /AGENDA / / /AGENDA / / /AGENDA / / /AGE

La signature de l’acte de vente en présence du Député-maire, Simon Renucci et des autorités militaires et civiles

t

Page 5: Cita Mai 2011

A L’ACCORTA

Le bassin rétention de la Madonuc-cia a une particularité, il a étéconçu comme un vaste ensemblepaysager. Cet espace vert au cœurd’une zone urbaine a changé laphysionomie des lieux et ilaméliore le cadre de vie des habi-tants du quartier qui, aujourd’hui,peuvent en profiter librement-comme d’un véritable jardin aupied de leurs résidences.

Au-delà de l’aspect environ-nemental et visuel, quelques préci-sions sont nécessaires pourcomprendre l’utilité de cet ouvrage.Implanté sur le ruisseau de laMadonuccia qui traverse la partienord d’Ajaccio avant de se jeter enmer, le bassin de rétention s’inscritdans une optique de régulation des

débits dans le cadre du plan deprévention des risques d’innonda-tion (PPRI).

Il participe aussi à un vaste pro-gramme de gestion et de régulationdes eaux pluviales sur la commune,dont le but est d’éviter la politiquedu « tout à la mer » et de garantir lasécurité des Ajacciens et la protec-tion de l’environnement.

Les équipements techniques ontété réduits pour minimiser l’impactvisuel et garantir l’integration dansle site.

Ainsi, le chenal a été réalisé demanière à avoir une apparence na-turelle, évoquant le ruisseau d’orig-ine, de nouveau visible, maisdésormais domestiqué.

Antoine Sfeir ind’u Palazzu di u Cumunu

Hè u 21 d’aprili scorsu ch’è aCità d’Aiacciu hà accoltu à AntoineSfeir, ghjurnalista famosu, prufis-sori in i lei intirnaziunali, è unu dii più grandi sapientoni di u Mezu-Urienti.

Hè in u quadru di una cun-firenza urganizata da u sirviziuculturali, ch’è ‘su gran’ spicialistus’hè sprimatu à nantu à u sensu chici voli à dà à i scumbugli ch’ellucunnosci l’insemi di u monduàrabu st’ultimi mesi è dinò i cam-biamenti prufondi irrivirsìbilich’elli augureghjani.

Bassin de rétention de la MadonucciaUn jardin dans la ville

Le coût global de l’opération est de 1 999 620 € TTC,Financements :PEI : 927 727 €, CTC : 278 018 €, Ville : 793 875 €

C’est en euro, le coût pourl’usager de l’abonnementmensuel des TCA lorsque sonemployeur a signé une con-vention avec la CAPA .

5 au 12 juillet 2011L’IrLandEJeunes de 15 à 17 ans (15 pers. max)de 135,92 € à 482,88 €/semaineAu programme :de Dublin aux lacs du Connemara

2 au 9 août 2011La BrETagnEJeunes de 11 à 14 ans Au programme : Découverte de laculture bretonne au son du Festivalde musique interceltique..... Sous laforme d'un " échange de jeunes ".

Tu fais quoi au mois de juillet ?

Renseignements et inscriptions :Service Jeunesse2 rue Andria Fazitél : 04.95.21.11.49

Le petit + :tu te déplaces

en camping car !

5A Cità - u mesincu Aiaccinu mai 2011

8

Tout au long de l'année, la ville d’Ajaccio offre aux adolescents la possi-bilité de partir à la découverte de différentes régions et pays d'Europecomme l’Italie, l’Espagne, l’Irlande, la Bretagne ou la Camargue.

t

Page 6: Cita Mai 2011

Comment la commune gère-t-ellesa dette ?

A la différence de l’Etat, les col-lectivités locales ne peuvent re-courir à l’emprunt que pour leursdépenses d’investissement.

La Ville d’Ajaccio, dont les in-vestissements croissent, a vu sonstock de dette progresser tout enrestant maîtrisé. En effet, les com-munes comparables à Ajaccio onten moyenne une dette de 1 313 €par habitant. Ajaccio, avec un en-cours de 66,9 M€, se situe à 1 025 €par habitant, soit nettement endessous de la moyenne. En 2011, laVille prévoit d’emprunter 6 M€.

A quel niveau se situela fiscalité locale àAjaccio ?

Les impôts et taxesreprésentent 63,95 %des recettes de fonc-tionnement de la Ville.Parmi les ressources fis-cales, la part communalede la taxe d’habitation(TH), de la taxe foncière(TF) et de la taxe foncièrenon bâti (TFNB)représente 27 M€.

Le montant de ces 3 im-pôts est calculé sur la valeur

locative des biens imposables, quiconstitue la base fiscale fixée parl’Etat, sur laquelle s’appliquent lestaux votés par le Conseil Municipalau moment de l’adoption dubudget primitif.

A Ajaccio, les taux sont plusélevés qu’en moyenne, mais lesbases sont aussi plus faibles et lapolitique d’abattement fiscal plusgénéreuse : ainsi le produit des im-positions directes ramené à la pop-ulation atteint 414 € à Ajacciocontre 600 € en moyenne pour lesvilles de la même strate.

Budget primitif :en 2011, il doit être adopté

avant le 30 avril. Le budget peut être modifié

en cours d’année par des délibérations d

u

Conseil Municipal qui s’appellent des décisions

modificatives.

dépenses réelles / dépenses d’ordre :

certaines opérations nécessitent des

décaissements (salaires, charges, achats…),

tandis que d’autres sont des inscriptio

ns

comptables (virements entre les sections,

amortissements…).

FOCUS

6 A Cità - u mesincu Aiaccinu mai 2011

Les clefs du budget 2011

Le budget se décline en deux parties au sein desquelles recettes et dépenses doivent s’équilibrer : la section de fonc-tionnement et la section d’investissement. Toutes les missions d’intérêt public assumées par la commune y sontreprésentées : services aux personnes et aux entreprises, entretien et amélioration du cadre de vie, équipementscollectifs et action culturelle.

LES DÉPENSES

Pour vous aider à vous repérer dans les documents budgétaires de votre commune, A Cità vouspropose un tour d’horizon des finances ajacciennes après le vote, le 14 mars dernier, du budget

primitif 2011.

De quoi sont faites les dépenses defonctionnement ?

En majeure partie de la ré-munération des agents du servicepublic qui assurent au quotidien lesdifférentes missions de la Ville : net-toyage urbain, restauration scolaire,garde d’enfants, police municipaleetc.

Le reste des dépenses de fonc-tionnement est constitué par lesachats nécessaires pour couvrir lesbesoins de l’administration (énergie,fournitures de bureau, pièces derechange, produits d’entretien,nourriture pour les cantines…), parle remboursement des intérêts de ladette et par le montant des subven-

tions et participations à divers or-ganismes versées par la commune.

Quels sont les investissements pri-oritaires ?

En 2011, en plus de la poursuitedes programmes d’amélioration ducadre de vie (voirie, trottoirs, es-paces verts, éclairage), les princi-paux crédits d’investissements sontdestinés à la construction de la Halledes Sports du Stiletto, de la Maisonde Quartier des Cannes et de l’écoleCandia, ainsi qu’à l’aménagementdu chemin de Candia, du grand siteParata-Sanguinaires et des bassinsde rétention.

LES RECETTES

115,38 M€ de dépenses réelles(hors opérations d’ordre) inscritesau BP 2011 : 80,49 M€ enfonctionnement et 34,89 M€ eninvestissement.

1 - Vie de la Cité : services généraux,tourisme, foires et marchés 2 - S’épanouir : culture, sport, jeunesse 3 - Prévenir : santé, social, sécurité,logement 4 - Cadre de Vie : aménagementsurbains, environnement, voirie5 - Grandir : écoles, petite enfance6 - Annuités de prêts : intérêt et capital

Page 7: Cita Mai 2011

CANTIERI

7A Cità - u mesincu Aiaccinu mai 2011

Place Miot : de nouveau le pays des enfants heureux

Ecole Candia :gratuite, laïque et… écologique !

Caminu di u Finusellu :Più largu è più sicuru

T ous l e s a j a c c i en s s e s ouv i ennent en co re de l a t empê te du 1 e r j anv i e r 2010 . L a P l a ce M io t ava i t é té l ou rdement f r ap -pée pa r un phénomène mé téo ro l og ique d ’ une r a re v i o l en ce empo r t an t s u r s on pa s sage l e s a i re s de j eux de s t i née s

aux p l u s j eune s . Le s t r avaux d émar ré s au mo i s de ma r s on t redonné à l a P l a ce M io t s a vo ca t i on l ud ique .

Les plus petits sont heureux.Aprés avoir trépigné d’impatiencedevant les travaux, ils peuvent enfindécouvrir les nouveaux jeux. Mursd’escalade, toupie, grande arche, bal-ançoires, des activités pour tous lesâges et tous les goûts. En effet,plusieurs zones bien différenciéesont été réaménagées, en fonctiondes âges des différents usagers.

Les plus petits, âgés de 1 à 3 ans,évoluent désormais dans un espace

spécialement conçu pour eux situéaux abords du Kiosque. Le front demer est réservé aux tranches d’âgesallant de 2 à 6 ans et de 7 à 12 ans.

La grande nouveauté est incon-testablement l’aménagement d’unezone réservée aux adultes et adoles-cents où des appareils de fitness etd’étirements sont accessibles libre-ment.

Le montant de cette opérations’élève à 227 418 € HT,

Depuis la pose de la premièrepierre, le 16 juin 2009, le groupescolaire de 11 classes est sorti deterre. Le gros œuvre est achevé etla nouvelle école devrait accueillirses premiers élèves debut 2012. Leprojet répond aux normes HQE(haute qualité environnementale)et se veut exemplaire en matière

d’économie d’énergie. Il participeégalement à la requalification duquartier dans le cadre du pro-gramme de renouvellement urbain.Le coût de cet équipement s’élève à9,265 M€ TTC, une somme qui apu être réunie grâce à la participa-tion de nombreux partenaires.

Eccu u princìpiu di l’accuncia-mentu di u primu pezzu di ucaminu di u Finusellu. Ghjova àrisponda à ciò ch’è i risidenti aspet-tani è d’assicurà l’accessu à u nu-vellu centru cummerciali chìghjaprarà à a fin’ di u 2011. Uprughjetu sarà di metta u caminu

in i dui sensi incù vii pà i pidoni dai dui lati, di impiantà u lumu pub-licu è novi arburi, è di fà e reti sottuterra tra u corsu Sebastianu Costaè a casa di riposu.

Subvention de l’Etat au titre du PEI : 3 301 854,00 €CTC : 564 300,00 €, Conseil Général 2A : 660 370,00 €, ANRU : 843 600,00 €Part communale (sur le montant TTC) : 3 895 076,00 €

Importu di l’uperazioni HT :468 743.54 € Participazioni CTC : 187 497. 42 €,ParticipazioniCG 2A : 164 060. 24 €, Parti cumunali : 117 185. 88 €

Le coin des petits aventuriers et ses modules d’initiation à l’escalade.

Dernier tour de vis pour les appareils de fitness dédiés aux adultes

Page 8: Cita Mai 2011

AIACCINI

8 A Cità - u mesincu Aiaccinu mai 2011

En suivantson chemin de militante…

C’est en 1995, avec son mari et quelques voisins, que Claudine Tomasi crée l’associationdésormais connue de tous. « A l’époque une enquête sociale avait fait apparaître des diffi-cultés dans le quartier : c’était le début du contrat de ville, l’aventure a commencé commecela». Presqu’une génération plus tard, Claudine Tomasi est toujours là. Les fondateurssont partis, elle est restée pour poursuivre son œuvre. Sans grande difficulté elle confiesa vision de la jeunesse : « il est vrai les jeunes ont changé. A l’époque, ils désiraient surtoutavoir un stade. Aujourd’hui c’est différent, ils voudraient sortir du quartier pour profiterde loisirs et d’animations. La question du coût du transport est aussi un problème récur-rent ». L’association tente d’apporter des solutions à ces problèmes. Le programme varieselon les besoins et les envies : tags, arts plastiques, ateliers informatique, danse, pétanque,cours d’alphabétisation, cours de droit. « Le reste du temps et c’est regrettable, l’association

doit s’acquitter de la paperasse administrative et surtout chercher des financements. Aujourd’hui, c’est le local qui pose problème, il faudrait une remise en état ». Malgré les difficultés, ici on n’est pas du genre à baisser les bras. D’ailleurs, est-ce permis ? Envers et contre tout, la présidente préfère poursuivre son

chemin. Les enfants, les adolescents et les jeunes adultes la respectent et comptent sur elle. « Peut- être parce que je sais me faire respecter et que je lesrespecte » lance-t-elle. Puis, un sanglot dans la voix : « vous savez au moment du décès de mon mari, un jeune homme a été désigné par les autres pour venirme dire qu’ils étaient tous là en cas de besoin ».

15 ANS DE PARTAGE

Claudine Tomasi porte en elle les valeurs d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Inlassablement depuisquinze ans, la Présidente de l’Association des jardins de l’Empereur continue de travailler avec cette jeunesse dite « difficile »,

dans un quartier, réputé, lui aussi, « difficile ». Au diable les termes galvaudés, Claudine Tomasi agit sur le terrain. Les difficultés,elle les contourne, les surpasse — l’apanage des personnes expérimentées.

A la question le quartier est-il diffi-cile, Claudine Tomasi répond par unsourire, avant d’ajouter : « pas plus queles autres, le quartier a mauvaise répu-tation mais elle n’est pas réellement jus-tifiée ». Claudine Tomasi a su trouverle savant mélange, garant de salongévité, dont patience, constance,rigueur et passion pourraient être lesprincipaux ingrédients. Bien sûr, au-jourd’hui, Claudine aimerait « passerle relais, mais pas à n’importe qui !».Le bénévolat n’est plus très en vogue.Elle refuse de l’avouer, mais elle saitque des personnalités comme la si-enne se font rares. Les deux anima-teurs et bénévoles qui l’entourent lui

sont d’un grand secours, pourtant ellereste seule maîtresse à bord. Pourpreuve, les décisions parfois difficilesqu’elle n’hésite pas à prendre. Dans leslocaux del’associa-tion, pasde reli-g i o n .quelquesadhérentsont quittéla struc-ture àcause de cela. Autre directive, la fer-meture de la structure la nuit : « il yavait trop de monde et des risques de

débordements ». Résultat, pas d’inci-vilités devant elle. Elle n’hésite pasnon plus à gronder et faire la morale.Ici tout le monde sait qui est Clau-

dine. Il fautdire qu’ellec o n n a î tchaque im-m e u b l e ,c h a q u efamille « Leplus mar-quant, c’estl ’a b s e n c e

des parents, car contrairement à ceque l’on pourrait croire, les gens quivivent ici travaillent pour la plupart.

Du coup, vu la configuration desJardins de l’Empereur, bon nombrede petits enfants sont livrés à eux-mêmes. »Claudine sait que bientôt elle ar-rêtera. « Je partirai du quartierquand je cesserai d’œuvrer pour l’as-sociation. C’est ainsi. Cela me feraittrop de peine ». Elle emportera avecelle quelques fiertés : des jeunes quiont réussi, les dénouementsheureux de situations délicates, dessourires, des petites victoires, l’in-stallation des Restos du cœur àAjaccio, et tant d’autres choses en-core dont elle ne nous parlera paspar pudeur.

VOUS AVEZ DIT : « DIFFICILE » ?

Page 9: Cita Mai 2011

9A Cità - u mesincu Aiaccinu mai 2011

A fin de m ieux su i v re l ’a c t i v i t é de vo t re commune , A C i t à vou s p ropo se de re ven i r s u r c e r t a i ne s de s dé l i bé ra t i on s l e sp l u s ma rquante s du de rn i e r con se i l mun i c i pa l .

Le 14 av r i l 2011 , l e s 45 membres du conse i l mun i c ipa l é ta i ent convoqués à 18h00 pour examine r l e s 32 dos s i e r s i n s c r i t sà l ’o rd re du j ou r de l a s éance . Pa rm i l e s po in t s é voqué s , re tou r s u r 3 p ro j e t s emb lémat i que s :

CuLTura/SpuSIzIonI « L’uManITà In guErra »à u SpazIu dIaManTIN°2011/ : Prugrammazioni d’una spusizioni in leiaincù u Centru Mediterràneu di a Fotografìa è u Cu-mitatu intirnaziunali di a Croix-Rouge (CICR )à uSpaziu Diamanti.

Tra l’ondeci è u diciottu maghju di u2011, u Spaziu Diamanti, locu principalidi a cultura viva in Aiacciu, hà da prisintàa spusizioni « l’Umanità in Guerra » pru-posta da u Cumitatu intirnaziunali di aCroix-Rouge incù a cullaborazioni di uCentru Mediterràneu di a Fotografìa.St’espusizioni hè fatta di 40 maghjini cac-ciati di l’archivii di u CICR mustrendu unacrunulugìa dramatica dipò a bataglia diSolferino, in lu 1859 (a quali sarà l’origh-jina di a criazioni di a Croix-Rouge), sin’ài guerri d’oghji. St’umaghju à i milioni divìttimi di guerra ci prupona un sguardu ànantu à a lenta è difficiuli cunstruzioni diu drittu intirnaziunali umanitàriu. Undrittu chì impegna a rispunsabilità di iStati ma dinò quella di i citatini à nantu àa fattu chì ci tocca à rispittallu è à fallu ris-pittà. A spusizioni sarà, à nantu à duighjorni, accumpagnata d’azzioni peda-gogichi pa i sculari accapati da un rispun-sèvuli di u CICR.

InTErnaTIonaL-anIMaTIon urBaInE / JournéEdE L’EuropEN°2011/ : Journée de l’Europe 2011

Le 9 mai 1950, Robert Schuman, ministredes affaires étrangères, prononçait au Quaid’Orsay le fameux discours dans lequel il an-nonçait, sur les conseils de Jean Monnet,considéré comme l’un des pères de l’Eu-rope, la création d’une communauté ducharbon et de l’acier (CECA) ancêtre directdu marché commun. Cette date, qui estaussi le lendemain de l’armistice de 1945,s’est depuis imposée comme une journéede commémoration. Depuis l’an 2000, laVille d’Ajaccio organise une manifestationculturelle et festive sur la place Foch pourcélébrer l’amitié entre les peuples et la di-versité. Cette année, elle s’est tenue le 9 mai2011 et les bénéfices réalisés par la ventedes produits artisanaux corses, sardes, por-tugais et créoles proposés au public ont étédestinés au CCAS.

SoCIaL-dévELoppEMEnT éConoMIquE / CuCSN°2011/ : Document de programmation 2011 duContrat Urbain de Cohésion Sociale

Les CUCS ont été mis en place en 2007, enremplacement des Contrats de Ville, et sontprolongés jusqu’en 2014. Il s’agit de pro-grammes d’intervention qui ciblent des pu-blics et des zones prioritaires au regard desobjectifs de cohésion sociale. Le CUCS de laVille d’Ajaccio est concerté avec de nom-breux partenaires institutionnels et associa-tifs. Les actions financées, déclinées en sixthématiques, sont de plusieurs ordres : ren-forcement du lien social, soutien aux asso-ciations de quartier, dispositif de réussiteéducative, chantiers d’insertion, ateliersanté ville, aide à la citoyenneté, préventionde la délinquance. La programmation 2011s’élève à 1 354 162 € dont 903 497 € pour laVille (66,75 %), 430 665 € (31,75 %) pourl’Etat et 20 000 € pour la CTC (1,5 %).

U CUNSIGLIU

CONSEIL MUNICIPAL

I zitelli aiaccini festeghjanu l’Auropa

Page 10: Cita Mai 2011

SE SOUVENIR… RICURDASSI

10 A Cità - u mesincu Aiaccinu mai 2011

S e plonger dans l ’é tude du pat r imoine funéra i re d ’une commune permet de mieux comprendre samémoire e t son h is to i re. Le c imet iè re mar in d ’Ajacc io, p lus communément appelé le Canicc iu , a

été const ru i t le long de la route des Sanguina i res, dans le cadre enchanteur décr i t par l ’éc r iva in e thomme pol i t ique Emmanuel Arène : « le rêve, c ’es t d ’ê t re enterré en Corse, à Ajacc io, p rès de la mer,sur cette mervei l leuse promenade des Sanguinaires, éternel lement par fumée, où les v ivants eux-mêmessont t ranqu i l l e s , e t l e s mor t s à p lus fo r te ra i son» . Son conser vateur, Ph i l ippe Mar t inet t i , h i s to r ienpass ionné et pro l i f ique, nous a compté l ’h i s to i re de ce l ieu de recue i l lement.

A l’heure où l’on parle de plus enplus d’un projet de crématoriumdans la région ajaccienne et oùl’autre cimetière, celui de Saint-An-toine, s’étend chaque jour un peuplus, il est bon de rappeler que cesont les ajacciens et les ajacciennesd’hier, ceux dont l’histoire se lit surles tombes du Canicciu, qui con-stituent la mémoire de la ville. De la sauvegarde du patrimoinefunéraire ancien à la mise en formede nouveaux espaces, la réflexion sedoit donc d’être respectueuse, tantle sujet est sensible, mais aussi ra-tionnelle et visionnaire.

ET auJourd’HuI…La ConSTruCTIonSuite à la loi du 23 prairialan XII, par laquelleNapoléon imposa la créa-tion de cimetières à 35 ou 40mètres des bourgs, la Villed’Ajaccio interdît les inhu-mations dans les églises etdans les chapelles rurales etdécida la construction d’uncimetière. Il sera installé enpleine campagne, sur laroute des Sanguinaires, aulieu dit Canicciu, nom at-tribué en référence à lavégétation du lieu, consti-tuée de roseaux et de cannes.

Il ne reste que peu detombes de cette lointaineépoque, sinon celle de lajeune Pauline Pietri ainsi quela Chapelle des religieux, con-struite aux environs de 1850.

La période 1868-1880 seracelle du 1er agrandissementdu cimetière et c’est l’archi-tecte ajaccien Jérôme Magli-

oli qui sera chargé de sonaménagement. Des travauxde drainage seront entrepriset un mur d’enceinte con-struit. Les tombeaux desfamilles Ajacciennes com-mencent alors à s’édifier lelong des axes et sur le pour-tour.

LE nouvEau CIMETIèrEC’est de 1934, avec une nou-velle extension à l’est, que datele nouveau cimetière, telqu’on le connait aujourd’hui.

Traverser ses allées en-soleillées, découvrir sestombes, donne l’occasiond’évoquer le souvenir desquelques illustres Ajacciensqui peuplent ce lieu de mé-moire. Ici la tombe du résis-tant Fred Scamaroni, là-bascelle de Tino Rossi, et plusloin celle de l’empereur duparfum François Coty. Enfin,ça et là, de nombreusestombes de citoyens anglais,en souvenir de cette époqueoù nombre d’entre eux pas-saient l’hiver à Ajaccio. Etudiédans sa globalité, le cimetièreintrigue par son allure ur-baine. Les enfeus et mau-solées évoquent autant depetites maisons, édifiées le

long d’allées et autour deplaces. Eugène Mannoni ad’ailleurs écrit qu’il s’agissaitd’ « une ville construite àéchelle réduite, qui s’étale et s’é-tage en bord de mer ». Lecimetière est par ailleurs re-marquable à bien des égards,notamment pour les im-posants tombeaux desgrandes familles ajacciennes,qui trouvaient dans la mortl’occasion d’affirmer la puis-sance et la réussite du groupefamilial, mais également, etplus simplement, pour sa trèsgrande beauté.

U Canicciu,un cimetière pas comme les autres

Page 11: Cita Mai 2011

TRIBUNE DE L’OPPOSITION

11

2001-2011:Le bilan décevant de lamajorité municipale

Depuis dix années, la villed’Ajaccio est gérée par l’équipe deMonsieur Simon Renucci. Dixannées dont le bilan est selonl’opposition municipale globale-ment décevant.

En dix ans, le budget de la ville aexplosé en matière de frais defonctionnement. Jamais un pou-voir n'aura autant embauché, à laCAPA comme à la mairie. Ja-mais l'administration n'aurasemblé aussi tentaculaire, procé-dant à l'achat de centaines demètres carrés de locaux à la ca-serne Grossetti où encore à l'es-pace Alban pour y poster desservices administratifs.

Les chiffres du tourisme sont in-quiétants, la région ajaccienneétant classée quatrième derrièreCalvi, Porto-Vecchio et Bastia enmatière de fréquentation. Lescommerçants tirent la langue etpensent à mettre la clef sous laporte ou s'expatrier en périphé-rie, le centre ville étant gangrenépar les problèmes liés à la circu-lation et au stationnement. Mal-gré l'existence d'efforts, la

propreté des endroits stratégiqueest encore insuffisante.

La Communauté d'Aggloméra-tion du Pays Ajaccien, outil in-dispensable et novateur, n'est pasun espace cohérent. Elle aéchoué dans le traitement desdéchets, accuse un lourd retarden matière de traitement deseaux usées et s'enlise durable-ment dans la problématique dudéplacement urbain et des trans-ports en commun.

La vision qu'a cette majorité mu-nicipale est sans ambition, sanssaveur. Elle ne correspond mal-heureusement pas aux exigencesd'une capitale méditerranéennemoderne et tournée vers l'avenirau vingt et unième siècle.

Des solutions existent pourtant.Elles consisteraient notammentà relever le défi de l'avenir enplaçant Ajaccio au cœur d'unepolitique ambitieuse et inven-tive. Création d'un grand théâtremunicipal, déplacement de lagare ferroviaire en périphérie,mise en valeur de l'axe PlaceMiot-Citadelle, incitation et aideaux initiatives privée en matièred'animations musicales et artis-tiques en période estivale, utili-

sation moderne et dynamique dela "marque" Napoléon, créationd'un golf, mesure en directiondu nautisme, adhésion au Syva-dec et création de veritable éco-quartiers sont autant de pistesque cette majorité n'étudieramalheureusement pas. Parcequ'elles sont celles de l’opposi-tion, parce qu'il faudra certaine-ment, pour voir une autrepolitique, avoir une autre majo-rité. Simone Guerrini - Jean-Fabrice Laudato- Laurent Marcangeli

Opposition municipale

A CITÀ est le magazine mensuel de la Ville d’AjaccioDirecteur de la publication :Christian BERENGUERDirecteur de la communication :Jean-Joseph RENUCCI

ont collaboré à ce numéro :redacteurs :Mathieu LEONETTI,Pascale SORBA, ClaireFOLACCI, Olivier LACROUXassistante de la rédaction :Stéphanie GIANUCCI

pour joindre la rédaction : 04 95 51 53 20fax 04 95 51 53 21email : [email protected] de la Communication : Hôtel de Ville - BP 412 - 20304Ajaccio cedex

La ville d’ajaccio s’engage pour l’environnement.a Cità est imprimé sur du papier recyclé.

Page 12: Cita Mai 2011