citation des grands hommes parrapport à l'Islam

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Gandhi Je suis dsormais plus que jamais convaincu que ce ntait pas lpe qui crait une place pour lIslam dans le cur de ceux qui cherchaient une direction leur vie. Ctait cette grande humilit, cet altruisme du prophte, lgard scrupuleux envers ses engagements, sa dvotion intense ses amis et adeptes, son intrpidit, son courage, sa confiance absolue en Dieu et en sa propre mission.

Jean Paul IILes Arabes du Machreq et du Maghreb, et plus gnralement les Musulmans, ont une longue tradition dtude et de savoir : littraire, scientifique, philosophique. Vous tes les hritiers de cette tradition, vous devez tudier pour apprendre connatre ce monde que Dieu nous a donn, le comprendre, en dcouvrir le sens, avec le got et le respect de la vrit, et pour apprendre connatre les peuples et les hommes crs et aims par Dieu, pour vous prparer mieux les servir. La foi en Dieu Crateur et misricordieux rapproche Chrtiens et Musulmans Bien plus, la recherche de la vrit vous conduira, au del des valeurs intellectuelles,

jusqu la dimension spirituelle de la vie intrieure. Lhomme est un tre spirituel. Nous, croyants, nous savons que nous ne vivons pas dans un monde ferm. Nous croyons en Dieu. Nous sommes des adorateurs de Dieu. Nous sommes des chercheurs de Dieu. LEglise catholique regarde avec respect et reconnat la qualit de votre dmarche religieuse, la richesse de votre tradition spirituelle. Nous aussi, Chrtiens, nous sommes fiers de notre tradition religieuse. Je crois que nous, Chrtiens et Musulmans, nous devons reconnatre avec joie les valeurs religieuses que nous avons en commun et en rendre grce Dieu: - les uns et les autres, nous croyons en Dieu, le Dieu unique, qui est toute Justice et toute Misricorde ; - nous croyons limportance de la prire, du jene et de laumne, de la pnitence et du pardon ; - nous croyons que Dieu nous sera un Juge misricordieux la fin des temps et nous esprons quaprs la rsurrection, Il sera satisfait de nous et que nous serons satisfaits de Lui. Mais la loyaut exige de reconnatre qu'il y a des divergences importantes entre foi catolique et musulmane La loyaut exige aussi que nous reconnaissions et respections nos diffrences. La plus fondamentale est videmment le regard que nous portons sur la personne et luvre de Jsus de Nazareth. Vous savez que pour les Chrtiens, ce Jsus les fait entrer dans une connaissance intime du mystre de Dieu et dans une communion filiale ses dons, si bien quils le reconnaissent et proclament Seigneur et Sauveur. Ce sont l des diffrences importantes, que nous pouvons accepter avec humilit et respect, dans la tolrance mutuelle ; il y a l un mystre sur lequel Dieu nous clairera un jour, jen suis certain. Nous avons nous respecter, et nous stimuler les uns et les autres dans les uvres de bien sur le chemin de Dieu Chrtiens et Musulmans, nous nous sommes gnralement mal compris, et quelquefois, dans le pass, nous nous sommes opposs et mme puiss en polmiques et en guerres. Je crois que Dieu nous invite, aujourdhui, changer nos vieilles habitudes. Nous avons nous respecter, et aussi nous stimuler les uns et les autres dans les uvres de bien sur le chemin de Dieu (Discours Casablanca, 19 Aot 1985)

Gustave le BonS'il faut juger de la valeur des hommes par la grandeur des uvres qu'ils ont fondes, nous pouvons dire que Mahomet fut un des plus grands hommes qu'ait connus l'histoire. Des prjugs religieux ont empch bien des historiens de reconnatre l'importance de son oeuvre ; mais les crivains chrtiens eux-mmes commencent aujourd'hui lui rendre justice. La Civilisation des Arabes (1884), Gustave Le Bon, d. La Fontaine au Roy, 1990, Livre deuxime, chapitre premier, Mahomet, p. 76 Mahomet a t le plus intelligent, le plus religieux, le plus clment des Arabes de son temps. Il n'a d son empire qu' sa supriorit. La religion prche par lui a t un immense bienfait pour les races qui l'ont adopte. Mahomet et le Coran (1865), Jules Barthlemy Saint-Hilaire, d. Didier et cie, 1865, p. 82

Friedrich Nietzsche

Le christianisme nous a frustrs de la moisson de la culture antique, et, plus tard, il nous a encore frustrs de celle de la culture islamique. La merveilleuse civilisation maure dEspagne, au fond plus proche de nous, parlant plus nos sens et notre got que Rome et la Grce, a t foule aux pieds (et je prfre ne pas penser par quels pieds!) - Pourquoi? Parce quelle devait le jour des instincts aristocratiques, des instincts virils, parce quelle disait oui la vie, avec en plus, les exquis raffinements de la vie maure!... Les croiss combattirent plus tard quelque chose devant quoi ils auraient mieux fait de se prosterner dans la poussire [...] Voyons donc les choses comme elles sont! Les croisades? Une piraterie de grande envergure, et rien de plus! [...] La noblesse allemande est peu prs absente de lhistoire de la culture suprieure: on en devine la cause... Le christianisme, lalcool - les deux grands moyens de corruption En soi, on ne devrait mme pas avoir choisir entre lislam et le christianisme, pas plus quentre un Arabe et un Juif. La rponse est donne davance: ici, nul ne peut choisir librement. Soit on est un tchandala, soit on ne lest pas. Guerre outrance avec Rome! Paix et amiti avec lIslam. Cest ce qua senti, cest ce qua fait ce grand esprit fort, le seul gnie parmi les empereurs allemands, Frdric II [Hohenstauffen]. LAntchrist (1888), Friedrich Nietzsche Si lIslam mprise le christianisme, il a mille fois raison: lIslam suppose des hommes pleinement virils. LAntchrist (1888), Friedrich Nietzsche

GoetheAussi souvent que nous le lisons (le Coran), au dpart et chaque fois, il nous repousse. Mais soudain il sduit, tonne et finit par forcer notre rvrence. Son style, en harmonie avec son contenu et son objectif, est svre, grandiose, terrible, jamais sublime. Ainsi ce livre continuera d'exercer une forte influence sur les temps venir. Goethe, 1819, West-Oestlicher Divan, dans Dictionary of Islam (1885), paru chez Laurier Books Ltd, 1996, p. 526, Thomas Patrick Hughes. C'est dans l'Islam que je trouve le mieux exprimes mes propres ides. Goethe, 20 septembre 1820, Lettre Zelter, dans Goethe et l'Islam, paru dans Studia Islamica, No. 33 (1971), p. 151, G.-H. Bousquet.

Alphonse De LAMARTINEPote et homme politique franais (1790/1869)

Jamais un homme ne se proposa, volontairement ou involontairement, un but plus sublime, puisque ce but tait surhumain : Saper les superstitions interposes entre la crature et le Crateur, rendre Dieu l'homme et l'homme Dieu, restaurer l'ide rationnelle et sainte de la divinit dans ce chaos de dieux matriels et dfigurs de l'idoltrie... Jamais homme n'accomplit en moins de temps une si immense et durable rvolution dans le monde Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensit du rsultat sont les trois mesures du gnie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne Mahomet ? Les plus fameux n'ont remus que des armes, des lois, des empires; ils n'ont fond, quand ils ont fonds quelque chose, que des puissances matrielles, croules souvent avant eux. Celui-l a remu des armes, des lgislations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d'hommes sur un tiers du globe habit ; mais il a remu, de plus, des ides, des croyances, des mes. Il a fond sur un Livre, dont chaque lettre est devenue une loi, une nationalit spirituelle qui englobe des peuples de toutes les langues et de toutes les races, et il a imprim, pour caractre indlbile de cette nationalit musulmane, la haine des faux dieux et la passion du Dieu un et immatriel... Philosophe, orateur, aptre, lgislateur, guerrier, conqurant d'ides, restaurateur de dogmes rationnels, d'un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d'un empire

spirituel, voil Mahomet. toutes les chelles o l'on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? Il a fond une nationalit spirituelle (...), la haine des faux dieux, et la passion du Dieu un et immatriel. Ce patriotisme vengeur des profanations du ciel fut la vertu des enfants de Mahomet (les musulmans); la conqute du tiers de la terre son dogme fut son miracle, ou plutt ce ne fut pas le miracle dun homme, ce fut celui de la raison. Lide de lunit de Dieu, proclame dans la lassitude des thogonies fabuleuses, avait en elle-mme une telle vertu, quen faisant explosion sur ses lvres elle incendia tous les vieux temples des idoles et alluma de ses lueurs un tiers du monde. ( Histoire de la Turquie 1er Tome).

MONTESQIEU LETTRE Persane XXXIX. HAGI IBBI AU JUIF BEN JOSUE, PROSELYTE MAHOMETAN. A Smyrne.

Il me semble, Ben Josu, qu'il y a toujours des signes clatants qui prparent la naissance des hommes extraordinaires; comme si la nature souffrait une espce de crise, et que la puissance cleste ne produist qu'avec effort. Il n'y a rien de si merveilleux que la naissance de Mahomet. Dieu, qui par les dcrets de sa providence avait rsolu ds le commencement d'envoyer aux hommes ce grand prophte pour enchaner Satan, cra une lumire deux mille ans avant Adam, qui, passant d'lu en lu, d'anctre en anctre de Mahomet, parvint enfin jusques lui comme un tmoignage authentique qu'il tait descendu des patriarches. Ce fut aussi cause de ce mme prophte que Dieu ne voulut pas qu'aucun enfant ft conu, que la nature de la femme ne cesst d'tre immonde, et que le membre viril ne ft livr la circoncision.

Il vint au monde circoncis, et la joie parut sur son visage ds sa naissance; la terre trembla trois fois, comme si elle et enfant elle-mme; toutes les idoles se prosternrent; les trnes des rois furent renverss; Lucifer fut jet au fond de la mer; et ce ne fut qu'aprs avoir nag pendant quarante jours qu'il sortit de l'abme, et s'enfuit sur le mont Cabs, d'o, avec une voix terrible, il appela les anges. Cette nuit, Dieu posa un terme entre l'homme et la femme, qu'aucun d'eux ne pt passer. L'art des magiciens et ncromants se trouva sans vertu. On entendit une voix du ciel qui disait ces paroles: J'ai envoy au monde mon ami fidle. Selon le tmoignage d'Isben Aben, historien arabe, les gnrations des oiseaux, des nues, des vents, et tous les escadrons des anges, se runirent pour lever cet enfant, et se disputrent cet avantage. Les oiseaux disaient dans leurs gazouillements qu'il tait plus commode qu'ils l'levassent, parce qu'ils pouvaient plus facilement rassembler plusieurs fruits de divers lieux. Les vents murmuraient, et disaient: C'est plutt nous, parce que nous pouvons lui apporter de tous les endroits les odeurs les plus agrables. Non, non, disaient les nues, non; c'est nos soins qu'il sera confi, parce que nous lui ferons part tous les instants de la fracheur des eaux. L-dessus les anges indigns s'criaient: Que nous restera-t-il donc faire? Mais une voix du ciel fut entendue, qui termina toutes les disputes: Il ne sera point t d'entre les mains des mortels, parce que heureuses les mamelles qui l'allaiteront, et les mains qui le toucheront, et la maison qu'il habitera, et le lit o il reposera. Aprs tant de tmoignages si clatants, mon cher Josu, il faut avoir un coeur de pierre pour ne pas croire sa sainte loi. Que pouvait faire davantage le ciel pour autoriser sa mission divine, moins que de renverser la nature, et de faire prir les hommes mmes qu'il voulait convaincre?

A Paris, le 20 de la lune de Rhgeb, 1713.

VICTOR HUGO "La Lgende des sicles" Premire srie III LIslam LAn neuf de lHgire Comme s'il pressentait que son heure tait proche, Grave, il ne faisait plus personne un reproche ; Il marchait en rendant aux passants leur salut ; On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu'il et peine vingt poils blancs sa barbe encor noire ; Il s'arrtait parfois pour voir les chameaux boire, Se souvenant du temps qu'il tait chamelier. Il semblait avoir vu l'den, l'ge d'amour, Les temps antrieurs, l're immmoriale. Il avait le front haut, la joue impriale, Le sourcil chauve, l'il profond et diligent, Le cou pareil au col d'une amphore d'argent, L'air d'un No qui sait le secret du dluge. Si des hommes venaient le consulter, ce juge Laissant l'un affirmer, l'autre rire et nier, coutait en silence et parlait le dernier. Sa bouche tait toujours en train d'une prire ; Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;

Il s'occupait lui-mme traire ses brebis ; il s'asseyait terre et cousait ses habits. Il jenait plus longtemps qu'autrui les jours de jene, Quoiqu'il perdt sa force et qu'il ne ft plus jeune. soixante-trois ans, une fivre le prit. Il relut le Koran de sa main mme crit, Puis il remit au fils de Sid la bannire, En lui disant : Je touche mon aube dernire, Il n'est pas d'autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. Et son il, voil d'ombre, avait ce morne ennui D'un vieux aigle forc d'abandonner son aire. Il vint la mosque son heure ordinaire, Appuy sur Ali, le peuple le suivant ; Et l'tendard sacr se dployait au vent. L, ple, il s'cria, se tournant vers la foule : Peuple, le jour s'teint, l'homme passe et s'coule ; La poussire et la nuit, c'est nous. Dieu seul est grand. Peuple, je suis l'aveugle et je suis l'ignorant. Sans Dieu je serais vil plus que la bte immonde. Un scheik lui dit : chef des vrais croyants ! le monde, Sitt qu'il t'entendit, en ta parole crut ; Le jour o tu naquis une toile apparut, Et trois tours du palais de Chosros tombrent. Lui, reprit : Sur ma mort les anges dlibrent ; L'heure arrive. coutez. Si j'ai de l'un de vous Mal parl, qu'il se lve, peuple, et devant tous Qu'il m'insulte et m'outrage avant que je m'chappe ; Si j'ai frapp quelqu'un, que celui-l me frappe. Et, tranquille, il tendit aux passants son bton. Une vieille, tondant la laine d'un mouton, Assise sur un seuil, lui cria : Dieu t'assiste ! Il semblait regarder quelque vision triste, Et songeait ; tout coup, pensif, il dit : Voil, Vous tous : je suis un mot dans la bouche d'Allah ; Je suis cendre comme homme et feu comme prophte. J'ai complt d'Issa la lumire imparfaite. Je suis la force, enfants ; Jsus fut la douceur. Le soleil a toujours l'aube pour prcurseur. Jsus m'a prcd, mais il n'est pas la Cause. Il est n d'une vierge aspirant une rose. Mais les hommes surtout ont fait saigner ma vie ; Ils ont jet sur moi leur haine et leur envie, Et, comme je sentais en moi la vrit, Je les ai combattus, mais sans tre irrit ; Et, pendant le combat, je criais : Laissez faire ! Je suis seul, nu, sanglant, bless ; je le prfre. Qu'ils frappent sur moi tous ! que tout leur soit permis !

Quand mme, se ruant sur moi, mes ennemis Auraient, pour m'attaquer dans cette voie troite, Le soleil leur gauche et la lune leur droite, Ils ne me feraient point reculer ! C'est ainsi Qu'aprs avoir lutt quarante ans, me voici Arriv sur le bord de la tombe profonde, Et j'ai devant moi Dieu, derrire moi le monde. Quant vous qui m'avez dans l'preuve suivi, Comme les Grecs Herms et les Hbreux Lvi, Vous avez bien souffert, mais vous verrez l'aurore. Aprs la froide nuit, vous verrez l'aube clore ; Peuple, n'en doutez pas ; celui qui prodigua Les lions aux ravins du Jebel Kronnega, Les perles la mer et les astres l'ombre, Peut bien donner un peu de joie l'homme sombre. Il ajouta : Croyez, veillez ; courbez le front. Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront Sur le mur qui spare den d'avec l'abme, tant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ; Presque personne n'est assez pur de pchs Pour ne pas mriter un chtiment ; tchez, En priant, que vos corps touchent partout la terre ; L'enfer ne brlera dans son fatal mystre Que ce qui n'aura point touch la cendre, et Dieu qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ; Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ; L-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes ; Les chevaux sells d'or, et, pour fuir aux sept cieux, Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ; Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse, Habite un pavillon fait d'une perle creuse ; Le Gehennam attend les rprouvs ; malheur ! Ils auront des souliers de feu dont la chaleur Fera bouillir leur tte ainsi qu'une chaudire. La face des lus sera charmante et fire. Il s'arrta, donnant audience l'esprit. Puis, poursuivant sa marche pas lents, il reprit : vivants ! je rpte tous que voici l'heure O je vais me cacher dans une autre demeure ; Donc, htez-vous. Il faut, le moment est venu, Que je sois dnonc par ceux qui m'ont connu, Et que, si j'ai des torts, on me crache au visage. La foule s'cartait muette son passage. Il se lava la barbe au puits d'Aboulfia. Un homme rclama trois drachmes, qu'il paya, Disant : Mieux vaut payer ici que dans la tombe. L'il du peuple tait doux comme un il de colombe

En regardant cet homme auguste, son appui ; Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentr chez lui, Beaucoup restrent l sans fermer la paupire, Et passrent la nuit couchs sur une pierre. Le lendemain matin, voyant l'aube arriver : Aboubkre, dit-il, je ne puis me lever, Tu vas prendre le livre et faire la prire. Et sa femme Ascha se tenait en arrire ; Il coutait pendant qu'Aboubkre lisait, Et souvent voix basse achevait le verset ; Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte. Et l'ange de la mort vers le soir la porte Apparut, demandant qu'on lui permt d'entrer. Qu'il entre. On vit alors son regard s'clairer De la mme clart qu'au jour de sa naissance ; Et l'ange lui dit : Dieu dsire ta prsence. Bien, dit-il. Un frisson sur ses tempes courut, Un souffle ouvrit sa lvre, et Mahomet mourut.

Napoleon Voii les dires de Napolon Bonaparte sur les 3 religions monothistes : Judaisme : "Mose a reu de Dieu, un message pour guider les hbreux sur le droit chemin. Mais consquemment, ces derniers ont gard pour eux-seuls les merveilleux enseignements de Mose (p). Ils ont dtourn ce message pour le confiner une race dlus de Dieu, au lieu den faire profiter le monde." Christianisme : Puis vint Jsus. Jsus a soulign une belle vrit sur Dieu. Il a dit que Dieu est Unique et

que vous devez laimer de tout votre cur, et aimer votre voisin comme vous mme. Mais, aprs la mort de Jsus, un groupe de politiciens, de Rome, a vu dans cette religion, une possibilit de contrler une masse importante de gens. Ils ont donc lev Jsus au rang de Dieu, et partie de Dieu Lui-mme. Ils ont ensuite donn Dieu des partenaires. Ils taient maintenant trois en un. Islam : -Puis enfin, un certain moment de lhistoire, apparut un homme appel Mohamed.Et cet homme a dit la mme chose que Mose, Jsus, et tous les autres prophtes : il ny a quUn Dieu. Ctait le message de lIslam. LIslam est la vraie religion. Plus les gens liront et deviendront intelligent, plus ils se familiariseront avec la logique et le raisonnement. Ils abandonneront les idoles, ou les rituels qui supportent le polythisme, et ils reconnatront quil ny a quUn Dieu. Et par consquent, jespre que le moment ne tardera pas o lIslam prdominera le monde, car il prdominera le monde.

Napolon Bonaparte a dclar qu'il tait musulman : LIslam attaque spcialement les idoltres; il ny a point dautre dieu que Dieu, et Mahomet est son Prophte; voil le fondement de la religion musulmane; ctait le point le plus essentiel: consacrer la grande vrit annonce par Mose et confirme par Issa Jsus. (...) Il ny a pas dautre dieu que Dieu et Mahomet est son Prophte. (...) Je suis, moi, musulman unitaire et (que) je glorifie le Prophte. (...) Jespre que le moment ne tardera pas o je pourrai runir tous les hommes sages et instruits du pays, et tablir un rgime uniforme, fond sur les principes de lAlcoran (Islam - nda), qui sont les seuls vrais et qui peuvent seuls faire le bonheur des hommes. Source : Correspondance de Napolon, Journal de Sainte Hlne

Hitler le 1 aot 1942 : Nous ne comprenons pas que les prtres simaginent Dieu la ressemblance d'un homme. De ce point de vue, les disciples de Mahomet sont, de loin, suprieurs aux prtres, parce qu'ils n'prouvent pas le besoin de se figurer Allah physiquement ! . 18 aot 1942 : La civilisation a t un des lments constitutifs de la puissance de l'Empire romain. La mme chose se produisit en Espagne sous la domination des arabes. La civilisation y atteint un niveau rarement atteint. Une poque, indiscutablement, d'humanisme intgral, dans laquelle rgna le plus pur esprit chevaleresque. L'intrusion du christianisme y a apport le triomphe de la barbarie. L'esprit chevaleresque des Castillans est en effet un hritage des Arabes . Si Poitiers Charles Martel avait t battu, le monde aurait chang de face. Puisque le monde tait dj condamn l'influence judaque (et son sous-produit le christianisme est une chose si insipide !), il aurait mieux valu que l'islam triomphe. Cette religion rcompense l'hrosme, promet au guerrier les joies du septime ciel Anim d'un esprit semblable, les Germains auraient conquis le monde. Ils en ont t empchs par le christianisme.. Hitler dcrit comment des banquiers juifs peuvent controler un pays Il commence par prter de l'argent et, comme toujours, des intrts usuraires. C'est lui qui, en fait, introduit dans le pays le prt intrt. On ne s'aperoit pas d'abord du danger que prsente cette innovation ; on l'accueille mme avec plaisir, en raison de l'avantage momentan qu'elle prsente. En commencent avoir beaucoup dargent aprs avoir prter au peuple, le banquier devient le financier du Roi et ainsi il peut linfluencer directement. Plus la puissance du souverain grandit, plus le Juif l'assige. Il mendie des lettres de franchise et des privilges que les seigneurs, toujours gns dans leurs finances, lui accordent volontiers contre paiement. Si cher que ces documents lui aient cot, il

rcupre en peu d'annes l'argent dpens avec les intrts et les intrts des intrts. Enfin l'influence que le Juif exerce sur la Bourse au point de vue conomique grandit d'une faon effrayante. Il possde ou du moins contrle toutes les forces de travail de la nation. Hitler, sa religion a conduit un gnocide Hitler avait comme religion le darwinisme. Bas sur la theorie de l'volution, les races fortes doivent regner sur les races faibles qui sont destines disparaitre. Selon Hitler, la race aryenne, laquelle appartenait le peuple allemand, tait au sommet de lchelle de lvolution, et quelle avait le droit de rgner sur les autres races. Afin de concrtiser cette opinion, une autre guerre leur tait indispensable, une guerre qui aurait fait de lAllemagne le souverain du monde entier. Des dirigeants cruels et ambitieux taient la tte de ce mouvement. La position de ces dirigeants est expliqu ainsi dans le Coran: Et lorsqu'il est au pouvoir il fait tout ce qu'il peut pour semer la corruption sur terre et pour anantir le labour et la ligne. (Coran, 2: 205) Cela a conduit l'attaque des pays voisins, et destructions des minorits Coran 5.8 Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas tre injuste. Pratiquez l'quit : cela est plus proche de la pit. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.

VOLTAIRE

Au dpart, Voltaire tait trs hostile lislam. La pice thtrale Mahomet, ou le fanatisme compose en 1742, tait considre comme le parfait exemple pour dpeindre le personnage du Prophte Mohammed (SBDL). Mahomet le fanatique, le cruel, le fourbe, et, la honte des hommes, le grand, qui de garon marchand devient prophte, lgislateur et monarque. Recueil des Lettres de Voltaire (173941), Goethe, qui avait traduit la pice en allemand pour complaire son matre, le prince CharlesAuguste de Weimar, parla de ce sujet Napolon quil rencontra Erfut. LEmpereur rtorqua : Je naime pas cette pice, cest une caricature ! - Je suis de lavis de Votre Majest, jai fait ce travail contre-cur. Mais dans cette tragdie, dans ces tirades contre le fanatisme, ce nest pas lislam qui tait vis, mais lglise catholique. - Les allusions, dit Napolon, sont tellement voiles que cet impertinent a pu ddier son uvre au pape qui lui a donn sa bndiction. (1). Mais au fur et mesure, Voltaire va faire ses recherches personnelles et dlaisser les vieux ouvrages sur les musulmans que propageaient lglise. Voltaire se dtache des sources hrites du Moyen ge et sa perspective change radicalement. Cest en travaillant en vritable historien, sur son Charles XII, que Voltaire forgea ses ides sur le monde musulman et plus particulirement sur les Ottomans. Lvolution de Voltaire sur lislam arrive son point culminant avec lExamen important de milord Bolingbroke, ou le tombeau du fanatisme, intgr au Recueil ncessaire, en 1766. Dans cet crit, il fustige svrement le christianisme et fait lloge du Prophte Mohammed (SBDL) qui tablit un culte qui tait sans doute, plus sens que le christianisme. Voltaire accuse et attaque le christianisme quil considre comme la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanglante religion qui ait jamais infect le monde. (Lettre Frdric II, roi de Prusse, date du 5 janvier 1767). Par contraste, il vante la doctrine musulmane pour sa grande simplicit : Il ny a quun Dieu et Mahomet est son prophte. Chanoines, moines, curs mme, dit Voltaire, si on vous imposait la loi de ne manger ni boire depuis quatre heures du matin jusqu dix heures du soir, pendant le mois de juillet, lorsque le carme arriverait dans ce temps ; si on vous dfendait de jouer aucun jeu de hasard sous peine de damnation ; si le vin vous tait interdit sous la mme peine ; sil vous fallait faire un plerinage dans des dserts brlants ; sil vous tait enjoint de donner au moins deux et demi pour cent de votre revenu aux pauvres ; si, accoutums jouir de dix-huit femmes, on vous en retranchait tout dun coup quatorze ; en bonne foi, oseriez-vous appeler cette religion sensuelle ? Et la fin de son article est une leon qui dteste et rejette la caricature : Il faut combattre sans cesse. Quand on a dtruit une erreur, il se trouve toujours quelquun qui la ressuscite. (dictionnaire philosophique 1764)

La dernire phase de Voltaire sur lislam se situe entre 1768 et 1772. Il revient sur certaines de ses positions intransigeantes concernant le christianisme, sans renoncer ses convictions dans lenseignement de lislam : Sa religion est sage, svre, chaste et humaine : sage puisquelle ne tombe pas dans la dmence de donner Dieu des associs, et quelle na point de mystre ; svre puisquelle dfend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et quelle ordonne la prire cinq fois par jour ; chaste, puisquelle rduit quatre femmes ce nombre prodigieux dpouses qui partageaient le lit de tous les princes de lOrient ; humaine, puisquelle nous ordonne laumne, bien plus rigoureusement que le voyage de La Mecque. Ajoutez tous ces caractres de vrit, la tolrance. Depuis 1742, date laquelle Voltaire a prsent sa pice de thtre Mahomet la Comdie franaise, le chemin parcouru est long. Ce jour-l, il attaquait le fondateur de lislam pour montrer comment les religions ont t tablies. Puis vingt-huit annes plus tard, en 1770, il le dfend pour soutenir que dautres peuples pouvaient penser mieux que les habitants de ce petit tas de boue que nous appelons Europe . Il ny a point de religion dans laquelle on nait recommand laumne. La mahomtane est la seule qui en ait fait un prcepte lgal, positif, indispensable. LAlcoran [le Coran] ordonne de donner deux et demi pour cent de son revenu, soit en argent, soit en denres. La prohibition de tous les jeux de hasard est peut-tre la seule loi dont on ne peut trouver dexemple dans aucune religion. Toutes ces lois qui, la polygamie prs, sont si austres, et sa doctrine qui est si simple, attirrent bientt la religion, le respect et la confiance. Le dogme surtout de lunit dun Dieu prsent sans mystre, et proportionn lintelligence humaine, rangea sous sa loi une foule de nations et, jusqu des ngres dans lAfrique, et des insulaires dans lOcan indien. Le peu que je viens de dire dment bien tout ce que nos historiens, nos dclamateurs et nos prjugs nous disent : mais la vrit doit les combattre. (2) Le plus grand changement que lopinion ait produit sur notre globe fut ltablissement de la religion de Mahomet. Ses musulmans, en moins dun sicle, conquirent un empire plus vaste que lempire romain. Cette rvolution, si grande pour nous, nest, la vrit, que comme un atome qui a chang de place dans limmensit des choses, et dans le nombre innombrable de mondes qui remplissent lespace; mais cest au moins un vnement quon doit regarder comme une des roues de la machine de lunivers, et comme un effet ncessaire des lois ternelles et immuables: car peut-il arriver quelque chose qui nait t dtermin par le Matre de toutes choses? Rien nest que ce qui doit tre. (3) Ce fut certainement un trs grand homme, et qui forma de grands hommes. Il fallait quil ft martyr ou conqurant, il ny avait pas de milieu. Il vainquit toujours, et toutes ses victoires furent remportes par le petit nombre sur le grand. Conqurant, lgislateur, monarque et pontife, il joua le plus grand rle quon puisse jouer sur la terre aux yeux du commun des hommes. (4) Jai dit quon reconnut Mahomet pour un grand homme; rien nest plus impie, dites-vous. Je vous rpondrai que ce nest pas ma faute si ce petit homme a chang la face dune partie du monde, sil a gagn des batailles contre des armes dix fois plus nombreuses que les siennes, sil a fait trembler lempire romain, sil a donn les premiers coups ce colosse que ses successeurs ont cras, et sil a t lgislateur de lAsie, de lAfrique, et dune partie de lEurope. (5)

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Jean Prieur, Muhammad, Prophte dOrient et dOccident, ditions du Rocher, Paris 2003, p 215. Voltaire, Essai sur les murs, in Faruk Bilici, op. cit. Remarque pour servir de supplment l'Essais sur les Murs (1763), dans Oeuvres compltes de Voltaire, Voltaire, d. Moland, 1875, t. 24, chap. IX-De Mahomet, p. 588 Remarque pour servir de supplment l'Essais sur les Murs (1763), dans Oeuvres compltes de Voltaire, Voltaire a compos cette lettre en 1760 en rponse la "Critique de lHistoire universelle de M. de Voltaire, au sujet de Mahomet et du mahomtisme"