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Gestion urbaine de proximité Journée Chartres Habitat L’Union sociale pour l’habitat de la région Centre Claire Thieffry DLAP Paris

Claire Thieffry DLAP Paris

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Gestion urbaine de proximité Journée Chartres Habitat L’Union sociale pour l’habitat de la région Centre. Claire Thieffry DLAP Paris. Défaillance d’éclairage dans les immeubles. Défaillance dans l’éclairage et la signalisation urbaine. Manque d’entretien de l’abord immédiat des halls. - PowerPoint PPT Presentation

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Gestion urbaine de proximitéJournée Chartres Habitat

L’Union sociale pour l’habitatde la région Centre

Claire ThieffryDLAP Paris

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Les intentions de départs

Les dysfonctionnements en matière de gestionLes situations rendant le quotidien difficile

Pour le bailleur Pour la ville

Défaillance d’éclairage dans les immeubles

Défaillance dans l’éclairage et la

signalisation urbaineManque d’entretien de

l’abord immédiat des halls

Manque d’entretien des containers

Manque d’entretien des espaces publics

Ramassage et adéquation avec le bailleur

PROBLEMES SOCIAUX

Questions relatives aux inégalités de traitement de ces quartiers par rapport aux autres quartiers de la ville

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Les intentions de départ

On peut dater l’origine de la démarche au C.I.V. du 30 juin 1998 qui a réaffirmé les trois composantes essentielles concourant à la dignité des habitants et à l’image du quartier :

L’entretienLa sécuritéL’éducation

Avec pour objectif : générer une démarche partenariale susceptible d’apporter la qualité de vie aux habitants,

Tant au quotidienQue sur le long terme

Et dans les contrats de ville : introduire une cohérence dans les actions des différents acteurs de la ville

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Les enjeux identifiés en amont

Le volet gestion urbaine de proximité des contrats de ville prévoyait en priorité le traitement :

De l’organisation des espaces publics et privés

Du stationnement et de la circulation

De la propreté, de l’entretien, de la maintenance des immeubles et des espaces extérieurs

De la présence, accueil, gardiennage, surveillance, médiation à tranquillité publique

Du travail social de proximité et de l’accompagnement social lié au logement

Des services urbains, ordures ménagères, tri sélectif, économie des charges (chauffage, eau, … chaufferie collective /démolition )

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Les principes généraux pour y parvenir

S’appuyer sur une volonté politique forte (signature du contrat de ville)

Agir prioritairement sur les quartiers qui nécessitent un rattrapage

Agir dans un partenariat large qui mette « en avant » la participation des habitants

Élaborer un diagnostic partage (ville – bailleur – habitants)

S’inscrire dans une démarche « qualité » dans la gestion – lorsque l’action se déroule sur un quartier où existe un projet

La gestion doit être concertée• En amont, prise en considération des pratiques• Pendant la conception (chiffrer les coûts d’entretien futurs)• Durant la réalisation avec une attention particulière sur : les

démolitions, les réhabilitations lourdes

Un suivi et une évaluation doivent viser à empêcher le quartier de se dégrader à nouveau

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La mise en œuvre opérationnelleA l’époque des contrats de ville

L’importance du diagnostic partagé de gestion urbaineA partir du point de vue des différents acteurs et leur perception du quartier :

• Approche du service rendu au quotidien• Équité et production de service différencié selon les besoins

Analyse des sources d’insatisfaction permettant d’identifier les causes réelles du mécontentement des usagers :

• Ramassage des ordures ménagères,• Traitement des encombrants• Voiries à l’abandon• Espaces mal définis

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Repérage • des actions déjà engagées, • des dispositifs mis en place pour améliorer la gestion

Avec utilisation des personnes relais :• Associations d’habitants• Travailleurs sociaux• Personnel de terrain ville• Personnel de proximité du bailleur

La mise en œuvre opérationnelleA l’époque des contrats de ville

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La mise en œuvre opérationnelleA l’époque des contrats de ville

Le recueil d’indicateurs de gestion : composé d’éléments objectifs mis en évidence dans l’état des lieux initial

Descriptif des tâches de gestion• Qui fait quoi ?• Qui finance quoi ? Évaluation des coûts et des contributions• Qui porte la responsabilité de quoi ?

Un descriptif du fonctionnement social et urbain• Au sein du quartier

– Typologie, densité, peuplement– Les investissement nécessaires– Les actions sur les espaces

• Entre le quartier et la ville– Fonctionnement des structures– Leur évolution– Les évolutions du quartier / ville

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La mise en œuvre opérationnelleA l’époque des contrats de ville

L’inscription dans une démarche partenarialeNécessite la construction par une démarche partenariale, contradictoire, avec :

• La compréhension sur les stratégies et les contraintes de chaque partenaire,

Nécessite l’acceptation d’une remise en cause des organisations

Nécessite la mise en place d’actions • Immédiates• À court et moyen terme• À long terme (pérennisation)

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La convention GUP : un engagement formalisé des partenaires

Elle est l’aboutissement du diagnostic

Elle se compose :Du diagnostic - du programme d’intervention - du descriptif des actions - des composantes et modalités du comité de pilotage - d’un affichage d’engagement vis-à-vis des habitants

D’un système validé de suivi et d’évaluation de manière à mesurer les améliorations observées, les attentesDu projet de gestion de l’organisation générale en visant à

• Adapter les structures internes des services à la gestion du quartier• Favoriser ou développer la participation du personnel de proximité• Favoriser une politique de rapprochement inter-partenaires pouvant

conduire à la mise en place d’une gestion coordonnée• A redéfinir les missions de chaque partenaire et déterminer une politique de

mise en commun des moyens

Ces actions conduisent à • La mise en place d’une démarche qualité par la prise en compte des

pratiques et des besoins des habitants• Un chiffrage et une maîtrise des coûts de gestion• Une adaptation du projet à ces besoins

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La GUP : une démarche évolutiveDémarche GUP de 1998 à 2001 Démarches GUP de 2001 à …

Simple ensemble immobilier ZUS, en Communauté Urbaine

Quartier inscrit dans une problématique de renouvellement urbain

Tronc commun autour• De la qualification des espaces• De la gestion des espaces• De l’entretien des espaces publics / privés• De la gestion des ordures ménagères• De la tranquillité / sécuritéD’un EDL communD’une remise à niveau des prestationsPlan d’action d’améliorationRéorganisation

La GUP cherchera à trouver des modalités d’intervention adaptées dans un contexte de transformation lourde

Provoque une reconfiguration des organisations gestionnaires des quartiers avec :-Restructuration organisationnelle,-Reconfiguration des organisations gestionnaires des quartiers

Sous l’impulsion Etat/bailleurs

Vise à rattraper un déficit d’entretien, à renforcer la qualité dans le cadre de projets d’investissements patrimoniaux

Sous l’impulsion des collectivités locales et des dispositifs GPV vise la prise en compte des réalités locales

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La GUP : une démarche évolutiveDémarche GUP de 1998 à 2001 Démarches GUP de 2001 à …

Les conventions focalisent sur les enjeux d’intervention technique (halls, parties communes, sécurisation des jeux, réhabilitation du patrimoine)

Visent à accompagner la mise en œuvre des projets requalifiant les parties communes, les espaces résidentiels de proximité

A partir d’un EDL succinct, les conventions inscrivent :-

Des actions d’investissement,

-

Des engagements réciproques

-

À partir des projet de réhabilitation

Les conventions visent à partir d’un diagnostic plus approfondi à :

- Formaliser des objectifs à atteindre pour assurer la pérennité du patrimoine

-Mettre en place les nouveaux modes d’organisation et de gestion

-- Articuler les actions entre l’avancée du projet de renouvellement urbain et la gestion urbaine de proximité

Projets liés sur la ligne de crédit AQS de 1999 à 2001

Projet lié à une totale refonte des modalités de financement ANRU – DSU pour les collectivités locales

Abattement TFPB pour les bailleurs

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La GUP réinterroge 4 pôlesLes relations avec le projet RU

Les organisations

Les méthodes de travail

Les habitants

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Les enjeux stratégiques de la convention

Premier principe : la GUP doit clarifier le rôle de chaque partenaire

L’implication des élus est nécessaire pour une mobilisation forte des équipes par leur volonté stratégique d’intervention sur les quartiers

L’implication • Des directions techniques des villes et des EPCI (clarifier les bons

niveaux d’interlocuteurs)• Des directions techniques et locatives du bailleur

La mise en place d’un « pilote » en capacité• De sensibiliser et d’interpeller les autres institutions• De mobiliser les gestionnaires locaux de proximité• De faire fonctionner le dispositif partenarial

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Les enjeux stratégiques de la convention

Ce travail de coordination des intervenants permet de :Sortir des représentations classiques établies

Créer les conditions d’une vision plus juste des problèmes posés

Développer et consolider la réflexion engagée

Transformer en actions et interventions ans les nouvelles organisations

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Les enjeux stratégiques de la convention

Deuxième principe : la GUP pérennise les méthodes

Une structuration à plusieurs étapes :

• Le comité de pilotage – Chargé de lancer, de valider les étapes de la démarche du

diagnostic au plan d’action à la convention

• Le comité technique qui suit l’élaboration de la démarche– Du diagnostic au plan d’action à la signature de la convention

• Les groupes de diagnostic composés des acteurs urbains, des

habitants, constitués par thématique (propreté, OM, stationnement)

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Les enjeux stratégiques de la convention

Troisième principe : une amélioration de la réactivité

La problématique du renouvellement urbain corrige le contexte par la modification des priorités

Urgente : accélérer les actions démolition/reconstruction

Conséquente : renouvellement du patrimoine géré

Forte dans la prise en compte des préoccupations des habitants

La transformation urbaine souvent traumatisante nécessite :Tout d’abord une mise en attente du projet GUP / Définition du projet RU

Ensuite une remise en marche pour « gérer » les effets de proximité

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Les enjeux stratégiques de la convention

Quatrième principe : une plus grande responsabilisation des acteurs

Nécessite la vigilance sur les conditions d’engagement des démarches

Nécessite un élargissement des démarches dans les services opérationnels avec une réelle mobilisation des acteurs

Nécessite le développement de la culture organisationnelle et la capacité à bien positionner les chefs de projet

Nécessite de créer les conditions d’une délégation claire aux participants à ces démarches

Plus la coordination des intervenants est bonne, plus il y aura amélioration du quartier

Plus elle consolide et permet le développement de la réflexion engagée

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Les enjeux stratégiques de la convention

Cinquième principe : l’amélioration de l’implication des habitants

Il convient de consolider la place des habitants dans :Le diagnostic : permet de compléter ou de pondérer l’identification des dysfonctionnements et de prévoir les actions à mettre en œuvre.A partir de la parole des habitants :

• Par l’écoute lors des « groupes d’habitants »• Par la réalisation d’enquête de satisfaction• Par la participation de représentants d’habitants dans ces

diagnostics (associations)

La mise en œuvre d’actions et changement culturel des métiers de proximité(sensibilisation propreté, association)Le suivi des réalisations : évaluation, participation à des dispositifs de veille

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Exemple d’organisation du dispositif GUP

Gestion résidentielleGestion locatifChargesRemise en état des logements videsLivret d’accueil

Equipe projetComité de pilotage

Animation urbaineLieu d’accueil, équipements, servicesÉtablissements scolairesActivités sportivesl

Tranquillité publiqueTranquillitéPolice de proximité : cellule de veilleStationnement – épavesNuisances sonores

Propreté des espaces urbainsCollecte des déchetsTri sélectifEncombrantstags

Entretien des espaces urbainsÉclairage, signalétique, accès pompiers

Equipe projet

Equipe projet

Equipe projet

Equipe projet

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Les nouvelles évolutions de la GUP

1er degré : clarification des enjeux / remise à niveauAjustement des organisations pour une meilleure tenue du site

2ème degré : réorganisation du site ou du quartier nécessitant une nouvelle clarification des responsabilités

Ex. réinitialisation

Ex. tri sélectif

Des besoins de coordination et de transversalité apparaissent, avec une évolution des métier, voire la création de chargé de mission GUP

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Les nouvelles évolutions de la GUP

3ème degré : le développement de l’intercommunalité , l’optimisation et la rationalisation des moyens de gestion

La création d’une nouvelle échelle de « territoire » au niveau du site comme symbole du quartier et de citoyenneté retrouvé

4ème degré : inscrire l’ensemble dans un partage des écarts de gestion entre GR/GE pour le bailleur, et budget municipal pour la Ville.

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Les nouvelles évolutions de la GUP5ème degré : revoir la conception financière du traitement du quartier à partir des problèmes à résoudre sur le site

Logique de rattrapage (investissement et fonctionnementLogique d’adaptation (coût de reconfiguration, moyens renforcés)Logique de qualification et de cadre de vieLogique de développement de l’attractivité du site

6ème degré : comment articuler « gestion urbaine et rénovation urbaine »

En réaffirmant que la GUP demeure une condition indispensable à la réussite des projets de rénovation urbaineEn développant les articulations à chaque étape du projet

• À la conception• Au diagnostic• Au cours des projets démolition, réhabilitation• À l’issue des projets lors de la redéfinition des responsabilités et des

professionnalisations des interventions