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CLASSES SECONDAIRES DU BL AU PAIN

CLASSES SEC ONDAIRES - Schweizer BrotFarine: la qualité avant tout 8 e, un métier de tradition 9 ariations sur le thème du pain 10 Le pain, un aliment sain 11 e du jour 14 el 15

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Classes seCondaires

DU BL AU PAIN

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Table des maTières

Le pain, un aliment millénaire 4

Un approvisionnement sur mesure 5

Les céréales, un miracle de la nature 6

La culture céréalière en Suisse 7

Farine: la qualité avant tout 8

Boulanger/boulangère, un métier de tradition 9

Variations sur le thème du pain 10

Le pain, un aliment sain 11

Du pain à toute heure du jour 14

Le pain, un élément du patrimoine culturel 15

Bienvenue au musée du pain 16

Tout savoir sur le pain 18

L’Information suisse sur le pain 22

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54

Un approvisionnement sUr mesUre

Le pain, un aLiment

miLLénaire

La culture des plantes par l’homme date du néolithique, période qui a marqué le

début de la sédentarisation des chasseurs nomades. Selon les fouilles archéolo -

giques, l’origine des céréales se situe au Proche-Orient, plus particulièrement dans

les zones frontières de l’Irak actuel (Mésopotamie) où semailles et moissons ont

aujourd’hui une tradition vieille de 12 000 ans. Les chercheurs supposent que l’art de

la panification s’est développé dans différentes régions, il y a 7000 à 8000 ans. En

Europe centrale, la culture des céréales ne remonte qu’à 6000 ans environ. En Suisse,

les pains les plus anciens que l’on ait retrouvés entiers sont issus du néolithique. Ils

datent de plus de 5000 ans et ont été découverts à Douanne (BE) et à Montmirail

(NE). La fabrication artisanale du pain, répandue chez les Egyptiens il y a 4800 ans

déjà, a été introduite sous nos latitudes par les Grecs et les Romains.

En Suisse, la profession de boulanger est attestée depuis l’an 623. Jusqu’après

le Moyen Age, la population rurale se nourrissait pour l’essentiel de bouillies de

céréales. Le pain était surtout répandu dans les villes. Pendant des siècles, il a été

préparé avec du levain. C’est au XIXe siècle seulement, avec la découverte des

cellules de levure, que la pâte à la levure a supplanté celle au levain.

Avant la Première Guerre mondiale (1914-1918), les agriculteurs et agricul-

trices suisses ne cultivaient plus que très peu de céréales. Les prix du

marché mondial étant très bas, on pouvait, en effet, importer à des prix

très avantageux des céréales d’autres pays européens ou d’Amérique.

Toutefois, lorsque éclata la Première Guerre mondiale, les importations de

céréales furent limitées, et la population dut faire face à un approvisionne-

ment insuffisant.

Après la guerre, et dans le but d’éviter ce genre de pénurie à l’avenir, la

Confédération (l’Etat) décida de surveiller les importations de céréales et de

constituer des réserves pour les temps de crise. Elle acheta les céréales

aux agriculteurs à un prix fixe et les revendit aux meuneries.

Aujourd’hui, depuis 2001, la Confédération s’est retirée du marché

des céréales et a remis ses stocks à des entreprises privées, pour la

plupart des meuneries. Ces entreprises, aujourd’hui encore, ont le

devoir de stocker, dans des réserves obligatoires, une quantité déter-

minée de céréales afin de garantir au pays un approvisionnement

suffisant en farine et en pain pendant les périodes de crise. La Suisse

stocke en continu suffisamment de céréales panifiables pour assurer

un approvisionnement de quatre mois.

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Culture biologiqueLe mode de production actuelle- ment le plus conséquent en ma- tière de protection de l’environ- nement. Il interdit la mise en œuvre d’engrais chimiques syn- thétiques et de produits phyto - sanitaires. Le «Bourgeon Bio Suisse» est le label bio le plus célèbre.

Sélection

On entend par sélection

le con trôle de la reproduction

des animaux et des plantes

par l’homme, dans un but dé -

fini. Généralement, l’objectif

est d’éliminer les caractères in-

désirables et de favoriser les

caractères avantageux.

La cuLture céréaLière en SuiSSe Les céréaLes, un miracLe de La natureSeigle

Epeautre

Froment

Ces dernières années, en Suisse, le nombre d’agriculteurs a sans cesse

diminué. Aujourd’hui, environ 20 000 exploitations agricoles produisent

encore des céréales panifiables. Le froment peut être semé en octobre

(blé d’automne) ou en mars (blé de printemps). Le blé de printemps a un

rendement généralement inférieur à celui du blé d’automne, sa période

de croissance étant plus courte.Trois à quatre semaines avant l’ensemencement, le sol est labouré au

moyen de la charrue et de la herse. Lorsque l’état du sol le permet, on

peut également utiliser un scarificateur à la place de la charrue.Pendant la période de végétation, les céréales ont besoin d’eau, de

lumière, d’espace et de diverses substances nutritives. Les principaux

nutriments sont l’azote, le phosphore et le potassium. Ils sont fournis

aux plantes sous forme d’engrais.Tandis qu’autrefois on cherchait plutôt à maximiser le rendement, on

accorde aujourd’hui davantage d’importance à l’écologie. On distingue

les modes de culture suivants:

Hybridation

On entend par hybridation la repro-

duction croisée d’individus de deux

espèces différentes. Les hybridations

peuvent avoir lieu également dans

la nature. Mais l’homme utilise cette

méthode de manière ciblée pour

créer de nouvelles variétés de plantes.

Du point de vue de la botanique, les céréales

appartiennent à la famille des graminées.

Dès que l’homme eut découvert que les épil-

lets de certaines espèces (précurseurs des

épis actuels) étaient comestibles et représen-

taient une précieuse source de nourriture,

elles furent systématiquement cultivées.

Bientôt, l’homme se mit à sélectionner les

graminées les plus productives. A cette fin, il

effectua le croisement de différentes espèces.

En Suisse, les principales céréales actuelle-

ment utilisées pour la fabrication du pain sont

le froment (blé), le seigle et l’épeautre. Tandis

qu’autrefois étaient visés surtout le rende-

ment et la valeur boulangère des céréales,

on sélectionne aujourd’hui davantage les

variétés les mieux adaptées à la culture éco-

logique, donc plus robustes et nécessitant

moins d’engrais et moins de traitements

chimiques contre les maladies (fongicides).

Prestations écologiques requises (PER)

Forme d’exploitation aujourd’hui la plus

répandue en Suisse. Les agriculteurs

doivent être en mesure de fournir les PER

pour bénéficier des paiements directs.

Ce mode d’exploitation exige le respect

de la nature et de l’environnement.

Culture céréalière extensive («extenso»)Les prestations écologiques requises sont à fournir également pour une pro-duction extensive des céréales. Ce mode d’exploitation exige aussi de renoncer totalement aux produits phytosanitaires. Seules les mauvaises herbes peuvent être traitées chimiquement. Les pains vendus sous le label IP-Suisse corres-pondent à cette forme de culture.

La moisson des céréales mûres a lieu de fin juin

à début août. Avec une production annuelle de

400 000 à 450 000 tonnes de céréales panifiables,

la production permet aujourd’hui de couvrir les

besoins du pays. 76

Culture traditionnelle

Le rendement est le principal but visé. Ce mode de culture est aujourd’hui très peu répandu.

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Boulanger/Boulangère, un métier de tradition

Farine: la qualité avant tout

Chaque année, quelque 400 000 tonnes de céréales

panifiables suisses sont traitées dans plus de 70 meune-

ries commerciales. Leurs propriétés de mouture et leur

valeur boulangère, variables d’une moisson à l’autre,

sont contrôlées dans des centres de collecte régionaux.

Les céréales sont alors soigneusement nettoyées et

mouillées, subissent plusieurs cycles de mouture et sont

ensuite triées à travers des tamis de différentes tailles

pour être enfin mélangées et donner différents types de

farine. Ces dernières seront livrées aux boulangers dans

des wagons-silos modernes ou en sacs de 25 à 50 kg.

Depuis longtemps, les anciennes meules et les pilons

ont fait place à des installations à commande élec-

tronique, équipées d’appareils à cylindres performants.

Les techniques modernes garantissent une qualité de

farine d’une grande homogénéité.

Alors que tout le monde dort encore, le boulanger et la boulangère

préparent déjà le pain quotidien de leurs concitoyens. Cette profession

est, comme aucune autre, marquée du sceau d’une tradition millénaire.

On trouve, aujourd’hui encore, dans certaines villes de Suisse, des corpo-

rations de boulangers. La corporation «Zur Pfistern», à Lucerne, située

à proximité de la mairie, au bord de la Reuss, en est un bel exemple.

Bien que les boulangeries soient aujourd’hui équipées des machines et des

fours les plus modernes, parfois commandés par microprocesseurs, ce

sont toujours les artisans qui assument la responsabilité du processus de

fabrication et en garantissent la réussite en investissant tout leur savoir

et toute leur dextérité. Grâce à la mise en œuvre de techniques modernes

de refroidissement et de cuisson, la production peut être décalée vers

les heures de la journée. Le pain est alors cuit au fur et à mesure des be-

soins. Mais certaines boulangeries utilisent encore les traditionnels fours

à bois, pour la fabrication d’un pain spécial, cuit au bois.

En dépit de toute cette technique, la fabrication du pain est demeurée

un artisanat, exercé dans 2000 entreprises et grandes boulangeries, avec

en tout plus de 3000 points de vente.

Associées à d’autres ingrédients, noix, fruits ou amandes notamment,

les matières premières naturelles que sont la farine de céréales, l’eau,

le sel, la levure et le levain permettent aux boulangers et aux boulangères

de créer des variations toujours nouvelles sur le thème d’un de nos

aliments de base essentiels, le pain.

Engagement, fantaisie, dextérité sont tout aussi indispensables à

cette tâche que les connaissances en gestion d’entreprise et la capa -

cité à s’adapter aux besoins changeants des consommateurs.

98

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Le pain, un aLiment sain Variations sur le

thème du painDe la baguette légère et croustillante au savoureux et rustique pain com-plet, quelque 200 variétés de pain et de petits produits de boulangerie sont aujourd’hui proposées aux consommatrices et aux consommateurs hel-vétiques.

Il en existe des longs et des ronds, des blancs et des noirs, des normaux et des spéciaux, pain au soja, pain aux pommes de terre, au maïs ou aux fruits. On en trouve pour tous les goûts, pour les gourmets mais également pour tous ceux et toutes celles qui sont soucieux de leur santé, pour tous les jours de la semaine et pour les jours de fête.

A ne pas oublier non plus la petite boulangerie et les viennoiseries comme les sandwiches, les bretzels, les petits pains à la saumure et aux graines de pavot, les miches, les croissants et autres délices fourrés ou non fourrés. Viennent s’ajouter à cela de nombreuses spécialités régionales, de com-position et de formes particulières, dont certaines sont enracinées dans des traditions anciennes et d’autres issues de l’évolution de la société ou des habitudes alimentaires.

Quoi qu’il en soit, ils reflètent tous la diversité culturelle de notre pays et témoignent de la vitalité de la boulangerie artisanale.

Le pain contribue de manière importante à notre santé: telle est aujourd’hui l’opinion

unanime des nutritionnistes et des médecins. Le pain est surtout riche en gluci-

des, ou hydrates de carbone. Il rassasie donc durablement et permet d’éviter les

fringales. De plus, il fournit au corps et à l’esprit l’énergie nécessaire à leur équilibre

(efforts et concentration). En particulier les adolescents actifs et particulièrement

sportifs ont besoin de davantage d’hydrates de carbone que, par exemple, les

adultes dont l’activité est sédentaire.

Mais le pain nous fournit également de précieuses protéines végétales, des vita-

mines B, des sels minéraux, des oligo-éléments et des fibres alimentaires. De

plus, il contient peu de graisse et de sucre, deux substances qui jouent aujourd’hui

un rôle capital dans l’apparition de certaines maladies de civilisation (comme

l’obésité).

Cependant, la valeur nutritive du pain dépend aussi des types de farine utilisés

et de la composition de la farine. Les pains blancs constituent une source rapide

d’énergie. Les pains de couleur sombre contiennent davantage de substances

nutritives et de fibres. Ils rassasient donc de manière plus durable.

La pyramide alimentaire

Aujourd’hui, dans la description

d’une alimentation saine, on utilise

généralement ce qu’on appelle

la «pyramide alimentaire»: à la

base de cette pyramide se trou-

vent les aliments à consommer en

grande quantité; il s’agit surtout

des boissons (autant que possible

l’eau), des fruits et des légumes.

Viennent ensuite les aliments

riches en hydrates de carbone,

tels que le pain, justement. Les

aliments situés au sommet de

la pyramide doivent être consom-

més avec modération.

1110

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50% d’hydrates de carbone Les hydrates de carbone comprennent, entre autres, la cellulose

(indigeste pour l’homme), l’amidon et différentes sortes de sucres. Un

pain de 100 grammes contient 50 grammes d’hydrates de carbone,

presque exclusivement sous forme d’amidon; seu lement 2 à 4% de

ces hydrates de carbone sont des glucides simples.

Que trouve-t-on exactement dans le pain?

De l’eau

Sans eau, pas de pâte ni de pain. Pour obtenir un pain de 1000 grammes, le boulanger doit confectionner 1200 grammes de pâte. Environ 40% de l’eau contenue dans cette pâte demeurent dans le pain après la cuisson. L’eau joue un rôle vital dans l’alimentation.

De nombreuses et précieuses protéines

Les protéines sont constituées d’acides aminés. Elles comptent parmi les principaux éléments constitutifs de nos cellules. Un pain de 100 grammes en contient 7 à 9 grammes. Après la viande et le lait, le pain et les produits céréaliers représentent notre principale source de protéi-nes. Quinze à vingt pour cent de nos besoins journaliers en protéines sont couverts par le pain.

Peu de matières grassesLes matières grasses sont cons-tituées, entre autres, d’acides gras. Un pain de 100 grammes ne contient que 1 gramme de matières grasses.

Oligo-éléments

On appelle oligo-éléments les sels minéraux dont la concentration dans l’organisme est inférieure à 50 mg par kilogramme (du grec oligos, qui signifie peu nombreux). Le pain contient l’oligo-élément sélénium. On consi-dère aujourd’hui qu’une carence prolongée en sélénium accroît les risques de maladies cardio-vasculaires et de certains types de tumeurs.

Des sels minéraux importants

Les sels minéraux sont des substances inorganiques vitales que

l’organisme ne peut fabriquer lui-même. Ils doivent donc lui être

procurés par l’alimentation. Le pain contient notamment:

Calcium: un élément constitutif important des os et des dents

Fer: nécessaire à la formation des cellules sanguines et au

transport de l’oxygène dans les cellules

Potassium: nécessaire à la régulation de l’équilibre hydrique

Magnésium: particulièrement important pour le fonctionnement

musculaire

Fibres alimentaires

Les fibres alimentaires donnent

une impression de satiété dura-

ble, elles stimulent et régulent

l’activité intestinale.

1312

De nombreuses vitamines Les vitamines sont des liaisons organiques dont le corps a besoin pour remplir ses fonctions vitales. Le pain contient les vitamines suivantes:

Vitamine B1: elle est coresponsable du bon fonctionnement des nerfs et du muscle cardiaqueVitamine B2: elle joue un rôle dans la croissance et influe sur la formation des cellules sanguinesVitamine B6: elle est nécessaire à la formation des cellules sanguines et au système nerveuxNiacine: importante pour le système nerveux Acide folique: une vitamine importante, notamment pour la santé de l’enfant pendant la grossesse

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Le pain, un éLément du patrimoine cuLtureL

Du pain à toute heure Du jour

Qu’il constitue l’essentiel d’un solide déjeuner, accompagne le repas de midi ou

fasse partie intégrante du souper, ou encore qu’il serve à préparer une collation ou

un pique-nique, le pain est un aliment sain qui convient à toute heure du jour.

Depuis la Seconde Guerre mondiale, nos habitudes professionnelles et notre mode

de vie ont évolué à une vitesse jusqu’alors inconnue. Nous sommes de plus en

plus nombreux à manger hors de notre domicile, et pour beaucoup d’entre nous,

les trois repas classiques ont cédé le pas à quatre, cinq ou six petites collations.

Le pain joue un rôle prioritaire dans le cadre d’une alimentation saine et équili-

brée, à laquelle il assure une structure homogène. Le sandwich constitue l’encas

idéal pour la pause et la récréation, le pain s’associant facilement à de nombreux

ingrédients sains. Les possibilités sont illimitées. On peut laisser libre cours à son

imagination, tout en respectant les règles d’une alimentation saine.

De la fondue aux rœstis aux pommes, le pain sert en outre d’assise à toute une

série de spécialités suisses.

Aliments de base, les céréales et le pain ont de tout temps exercé une in fluence décisive sur les croyances et les coutumes des peuples. Autrefois considérés comme un cadeau du Tout-Puissant, ils étaient associés aux priè- res et aux actes de grâce. L’une de nos prières chrétiennes ne dit-elle pas: «… donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien...»? A l’heure actuelle, les cé-réales et le pain assurent encore la survie de populations entières dans maintes régions. En Valais et dans le Tessin, des cérémonies de bénédiction du pain rappellent aujourd’hui encore les famines du passé. Dans ce contexte, les peintures de la voûte de l’église grisonne de Zillis, datant du XIIe siècle, sont elles aussi célèbres. Les coutumes concernant le pain restent très vivantes en Suisse. Pendant la période de carnaval, les masques traversent la Suisse centrale et offrent des pains appelés «Lölibrote». Pour la Saint-Nicolas, Noël, la Saint-Sylvestre, Pâques et l’Epiphanie, des pains figuratifs symboliques sont confectionnés dans tous les pays occidentaux. Dans certains cantons, on offre encore des pains spéciaux à l’occasion des naissances, des baptêmes, des mariages ou des décès.

Le thème du pain est très fréquemment présent dans les œuvres d’art. Egyp-tiens et Romains intégraient déjà le pain et les artisans boulangers dans leurs peintures murales et autres ouvrages. Aujourd’hui encore, on retrouve le pain en qualité de produit de la vie quotidienne, de symbole religieux et – là où il manque – d’exhortation à ne pas oublier les famines et la pauvreté dans nombre d’œuvres d’art.

Le pain figure également dans de nombreuses expressions ou maximes con-nues: «gagner son pain à la sueur de son front», qui signifie gagner durement sa vie, «avoir du pain sur la planche», soit avoir beaucoup de travail devant soi, «être bon comme du bon pain», avoir bon cœur, «long comme un jour sans pain», long comme un jour qui n’en finit pas, expressions qui sont autant de témoignages de l’importance du pain dans notre vie courante. 1514

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Bienvenue au musée du pain!

Maison du Blé et du Pain

Musée suisse du Blé et du Pain

Place de l’Hôtel-de-Ville 5

1040 Echallens

Téléphone 021 881 50 71

www.maison-ble-pain.com

Exposition sur l’histoire de la culture des

céréales, de la meunerie et de l’artisanat

boulanger

Musée suisse de l’habitat rural,

BallenbergMaison d’Ostermundigen

3855 BrienzTéléphone 033 952 10 30

www.ballenberg.ch

Musée du pain (aspects ethnogra-

phiques) et ustensiles de l’Antiquité à

nos jours (div. manifestations sur le thème

des céréales, de la farine et du pain,

possibilité de participer activement à la

confection de produits céréaliers)

Flühlenmühle

Jakob Schmid

Mühleweg 43204 Rosshäusern

Téléphone 031 751 10 88

www.fluehlenmuehle.ch

Réservation obligatoire, Flühlenmühle

près de Mühleberg, roue à eau et meule

(mouture du grain et cuisson du pain)

MühleramaMühle Tiefenbrunnen

Seefeldstrasse 231

8008 ZurichTéléphone 044 422 76 60

(mardi-vendredi, après-midi)

www.muehlerama.ch

Musée avec vieux moulin industriel,

expositions permanentes et ponctuel-

les sur la meunerie

Musée Rainmühle

6020 Emmenbrücke

Téléphone 041 280 53 71

www.museen-luzern.ch/rainmuehle

Un moulin dont les origines remontent à

1495. Anciennes installations de moulins à

céréales et barrage. Manifestations diver-

ses et expositions temporaires

Moulins souterrains

du Col-des-Roches

2412 Le Col-des-Roches

Téléphone 032 931 89 89

www.lesmoulins.ch

Installation souterraine unique en son

genre avec moulin à huile, broyeur, moulin

à grains et scierie

Alimentarium – musée de l’alimentation

Rue du Léman 1

1800 VeveyTéléphone 021 924 41 11

www.alimentarium.ch

L’histoire de l’alimentation de l’homme

Vieux Moulins de la Tine

1872 Troistorrents

Téléphone 079 226 33 16

Musée de la boulangerie Imseng

Boulangerie et hôtel garni Imseng

Saas-Fee VS

Téléphone 027 958 12 59

www.hotel-imseng.ch

Musée de la boulangerie-

pâtisserie-confiserie

Giessen, Benken SG

Téléphone 055 293 50 93

www.baeckereimuseum.ch

1716

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TOUT SaVOIR SUR LE PaIN

Evolution de la production céréalière en Suisse (en mille tonnes, la période de référence étant l’année de culture)

Céréales destinées à la consommation humaine Source: swiss granum, rapports annuels 2006/2007

1600

1400

1200

1000

800

600

400

200

0

2002 2003 2004 2005 2006

Céréales destinées au fourrage

Evolution du nombre d’exploitations

céréalières

Année Exploitations céréalières

1985 44 153

1990 42 957

1995 Relevés inexistants

1996 36 070

2000 31 521

2005 27 053

2006* 26 500

2007 25 454

*Chiffre arrondi Source: OFS, Encyclopédie statistique

de la Suisse

Evolution du nombre de meuneries commerciales en Suisse Année Nombre de meuneries

commerciales

1981-1985 1501986-1990 1401991-1995 1221996-2000 1062001-2005 842006

742007

74Source: FMS

Source: FMS

1981-85 1986-90 1991-95 1996-00 2001-05 2006 2007

100

90

80

70

60

50

40

30

20

10

0

Pourcentage de céréales suisses par rapport à la totalité

des céréales panifiables moulues en Suisse (en %)

1918

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Evolution de la consommation de pain en Suisse

Source: OFAG, Bulletin du marché des céréales

60 kg

55 kg

50 kg

45 kg

40 kg

1986-901981-85

1991-95 1996-00 2001-05 2006 2007

Source: ISP, Moniteur suisse du pain

Petit déjeuner

Souper

Dîner

Pause de 10 heures

Goûter

Pas d’occasion particulière20 40 0 60 80 100

64%

49%

25%

10%

5%

6%

Horaire de consommation du pain(en % des personnes interrogées)

Les différentes variétés de farines fabriquées aujourd’hui

Farine fleur 55%Farine mi-blanche 26%Farine bise 9%Farine spéciale 10%

Source: FMS

2120

Evolution du nombre de boulangeries en Suisse

1981-85 1986-90 1991-95 1996-00 2001-05 2006 2007 2008

Nombre de boulangeries

Source: Association suisse des patrons boulangers-pâtissiers, rapport annuelNombre de points de vente

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

0

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2322

Consommation de pain au domicile / en dehors du domicile

Source: OFAG, Bulletin du marché des céréales

2005

2006

2007

2008

51% Brotverzehr zuhause

1% Brotähnliche Gebäcke48% Ausserhalbverpflegung

53% Brotverzehr zuhause

1% Brotähnliche Gebäcke46% Ausserhalbverpflegung

56% Brotverzehr zuhause

1% Brotähnliche Gebäcke43% Ausserhalbverpflegung

57% au domicile

1% produits boulangers

assimilables au pain

42% en dehors du domicile

NOTIcEs

L’Information suisse sur le pain (ISP) a pour objectif de promou- voir la consommation de pain et de pâtisseries en Suisse, et par là aussi celle de céréales et de farine. Elle effectue dans ce sens un travail d’information sur les produits, ainsi que sur la culture et la transformation des céréales, et ce principalement vis-à-vis du grand public, des médias, des écoles et des établissements de formation. L’ISP produit et distribue des brochures, des vi- déos ainsi que des supports éducatifs, et est présente dans un certain nombre de foires. Elle compte pour membres la Fédé- ration des meuniers suisses, la Fédération suisse des pro-ducteurs de céréales et l’Association suisse des patrons boulan-gers-pâtissiers avec l’Ecole professionnelle Richemont.

L’Information suisse sur le pain

Consommation de pain au domicile / en dehors du domicile

Source: OFAG, Bulletin du marché des céréales

2005

2006

2007

2008

51% Brotverzehr zuhause

1% Brotähnliche Gebäcke48% Ausserhalbverpflegung

53% Brotverzehr zuhause

1% Brotähnliche Gebäcke46% Ausserhalbverpflegung

56% Brotverzehr zuhause

1% Brotähnliche Gebäcke43% Ausserhalbverpflegung

57% au domicile

1% produits boulangers

assimilables au pain

42% en dehors du domicile

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Impressum

Impressum

Brochure: «Du blé au pain», classes secondaires, 24 pages

Editeur: Information suisse sur le pain ISP, Berne

Création/Texte: Stoll, Traber und Partner AG, Berne

Impression: Abächerli Druck AG, Sarnen

Distribution: Service de documentation

Information suisse sur le pain ISP

Museumstrasse 10, case postale, 3000 Berne 6

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