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Classes seCondaires
DU BL AU PAIN
3
Table des maTières
Le pain, un aliment millénaire 4
Un approvisionnement sur mesure 5
Les céréales, un miracle de la nature 6
La culture céréalière en Suisse 7
Farine: la qualité avant tout 8
Boulanger/boulangère, un métier de tradition 9
Variations sur le thème du pain 10
Le pain, un aliment sain 11
Du pain à toute heure du jour 14
Le pain, un élément du patrimoine culturel 15
Bienvenue au musée du pain 16
Tout savoir sur le pain 18
L’Information suisse sur le pain 22
54
Un approvisionnement sUr mesUre
Le pain, un aLiment
miLLénaire
La culture des plantes par l’homme date du néolithique, période qui a marqué le
début de la sédentarisation des chasseurs nomades. Selon les fouilles archéolo -
giques, l’origine des céréales se situe au Proche-Orient, plus particulièrement dans
les zones frontières de l’Irak actuel (Mésopotamie) où semailles et moissons ont
aujourd’hui une tradition vieille de 12 000 ans. Les chercheurs supposent que l’art de
la panification s’est développé dans différentes régions, il y a 7000 à 8000 ans. En
Europe centrale, la culture des céréales ne remonte qu’à 6000 ans environ. En Suisse,
les pains les plus anciens que l’on ait retrouvés entiers sont issus du néolithique. Ils
datent de plus de 5000 ans et ont été découverts à Douanne (BE) et à Montmirail
(NE). La fabrication artisanale du pain, répandue chez les Egyptiens il y a 4800 ans
déjà, a été introduite sous nos latitudes par les Grecs et les Romains.
En Suisse, la profession de boulanger est attestée depuis l’an 623. Jusqu’après
le Moyen Age, la population rurale se nourrissait pour l’essentiel de bouillies de
céréales. Le pain était surtout répandu dans les villes. Pendant des siècles, il a été
préparé avec du levain. C’est au XIXe siècle seulement, avec la découverte des
cellules de levure, que la pâte à la levure a supplanté celle au levain.
Avant la Première Guerre mondiale (1914-1918), les agriculteurs et agricul-
trices suisses ne cultivaient plus que très peu de céréales. Les prix du
marché mondial étant très bas, on pouvait, en effet, importer à des prix
très avantageux des céréales d’autres pays européens ou d’Amérique.
Toutefois, lorsque éclata la Première Guerre mondiale, les importations de
céréales furent limitées, et la population dut faire face à un approvisionne-
ment insuffisant.
Après la guerre, et dans le but d’éviter ce genre de pénurie à l’avenir, la
Confédération (l’Etat) décida de surveiller les importations de céréales et de
constituer des réserves pour les temps de crise. Elle acheta les céréales
aux agriculteurs à un prix fixe et les revendit aux meuneries.
Aujourd’hui, depuis 2001, la Confédération s’est retirée du marché
des céréales et a remis ses stocks à des entreprises privées, pour la
plupart des meuneries. Ces entreprises, aujourd’hui encore, ont le
devoir de stocker, dans des réserves obligatoires, une quantité déter-
minée de céréales afin de garantir au pays un approvisionnement
suffisant en farine et en pain pendant les périodes de crise. La Suisse
stocke en continu suffisamment de céréales panifiables pour assurer
un approvisionnement de quatre mois.
Culture biologiqueLe mode de production actuelle- ment le plus conséquent en ma- tière de protection de l’environ- nement. Il interdit la mise en œuvre d’engrais chimiques syn- thétiques et de produits phyto - sanitaires. Le «Bourgeon Bio Suisse» est le label bio le plus célèbre.
Sélection
On entend par sélection
le con trôle de la reproduction
des animaux et des plantes
par l’homme, dans un but dé -
fini. Généralement, l’objectif
est d’éliminer les caractères in-
désirables et de favoriser les
caractères avantageux.
La cuLture céréaLière en SuiSSe Les céréaLes, un miracLe de La natureSeigle
Epeautre
Froment
Ces dernières années, en Suisse, le nombre d’agriculteurs a sans cesse
diminué. Aujourd’hui, environ 20 000 exploitations agricoles produisent
encore des céréales panifiables. Le froment peut être semé en octobre
(blé d’automne) ou en mars (blé de printemps). Le blé de printemps a un
rendement généralement inférieur à celui du blé d’automne, sa période
de croissance étant plus courte.Trois à quatre semaines avant l’ensemencement, le sol est labouré au
moyen de la charrue et de la herse. Lorsque l’état du sol le permet, on
peut également utiliser un scarificateur à la place de la charrue.Pendant la période de végétation, les céréales ont besoin d’eau, de
lumière, d’espace et de diverses substances nutritives. Les principaux
nutriments sont l’azote, le phosphore et le potassium. Ils sont fournis
aux plantes sous forme d’engrais.Tandis qu’autrefois on cherchait plutôt à maximiser le rendement, on
accorde aujourd’hui davantage d’importance à l’écologie. On distingue
les modes de culture suivants:
Hybridation
On entend par hybridation la repro-
duction croisée d’individus de deux
espèces différentes. Les hybridations
peuvent avoir lieu également dans
la nature. Mais l’homme utilise cette
méthode de manière ciblée pour
créer de nouvelles variétés de plantes.
Du point de vue de la botanique, les céréales
appartiennent à la famille des graminées.
Dès que l’homme eut découvert que les épil-
lets de certaines espèces (précurseurs des
épis actuels) étaient comestibles et représen-
taient une précieuse source de nourriture,
elles furent systématiquement cultivées.
Bientôt, l’homme se mit à sélectionner les
graminées les plus productives. A cette fin, il
effectua le croisement de différentes espèces.
En Suisse, les principales céréales actuelle-
ment utilisées pour la fabrication du pain sont
le froment (blé), le seigle et l’épeautre. Tandis
qu’autrefois étaient visés surtout le rende-
ment et la valeur boulangère des céréales,
on sélectionne aujourd’hui davantage les
variétés les mieux adaptées à la culture éco-
logique, donc plus robustes et nécessitant
moins d’engrais et moins de traitements
chimiques contre les maladies (fongicides).
Prestations écologiques requises (PER)
Forme d’exploitation aujourd’hui la plus
répandue en Suisse. Les agriculteurs
doivent être en mesure de fournir les PER
pour bénéficier des paiements directs.
Ce mode d’exploitation exige le respect
de la nature et de l’environnement.
Culture céréalière extensive («extenso»)Les prestations écologiques requises sont à fournir également pour une pro-duction extensive des céréales. Ce mode d’exploitation exige aussi de renoncer totalement aux produits phytosanitaires. Seules les mauvaises herbes peuvent être traitées chimiquement. Les pains vendus sous le label IP-Suisse corres-pondent à cette forme de culture.
La moisson des céréales mûres a lieu de fin juin
à début août. Avec une production annuelle de
400 000 à 450 000 tonnes de céréales panifiables,
la production permet aujourd’hui de couvrir les
besoins du pays. 76
Culture traditionnelle
Le rendement est le principal but visé. Ce mode de culture est aujourd’hui très peu répandu.
Boulanger/Boulangère, un métier de tradition
Farine: la qualité avant tout
Chaque année, quelque 400 000 tonnes de céréales
panifiables suisses sont traitées dans plus de 70 meune-
ries commerciales. Leurs propriétés de mouture et leur
valeur boulangère, variables d’une moisson à l’autre,
sont contrôlées dans des centres de collecte régionaux.
Les céréales sont alors soigneusement nettoyées et
mouillées, subissent plusieurs cycles de mouture et sont
ensuite triées à travers des tamis de différentes tailles
pour être enfin mélangées et donner différents types de
farine. Ces dernières seront livrées aux boulangers dans
des wagons-silos modernes ou en sacs de 25 à 50 kg.
Depuis longtemps, les anciennes meules et les pilons
ont fait place à des installations à commande élec-
tronique, équipées d’appareils à cylindres performants.
Les techniques modernes garantissent une qualité de
farine d’une grande homogénéité.
Alors que tout le monde dort encore, le boulanger et la boulangère
préparent déjà le pain quotidien de leurs concitoyens. Cette profession
est, comme aucune autre, marquée du sceau d’une tradition millénaire.
On trouve, aujourd’hui encore, dans certaines villes de Suisse, des corpo-
rations de boulangers. La corporation «Zur Pfistern», à Lucerne, située
à proximité de la mairie, au bord de la Reuss, en est un bel exemple.
Bien que les boulangeries soient aujourd’hui équipées des machines et des
fours les plus modernes, parfois commandés par microprocesseurs, ce
sont toujours les artisans qui assument la responsabilité du processus de
fabrication et en garantissent la réussite en investissant tout leur savoir
et toute leur dextérité. Grâce à la mise en œuvre de techniques modernes
de refroidissement et de cuisson, la production peut être décalée vers
les heures de la journée. Le pain est alors cuit au fur et à mesure des be-
soins. Mais certaines boulangeries utilisent encore les traditionnels fours
à bois, pour la fabrication d’un pain spécial, cuit au bois.
En dépit de toute cette technique, la fabrication du pain est demeurée
un artisanat, exercé dans 2000 entreprises et grandes boulangeries, avec
en tout plus de 3000 points de vente.
Associées à d’autres ingrédients, noix, fruits ou amandes notamment,
les matières premières naturelles que sont la farine de céréales, l’eau,
le sel, la levure et le levain permettent aux boulangers et aux boulangères
de créer des variations toujours nouvelles sur le thème d’un de nos
aliments de base essentiels, le pain.
Engagement, fantaisie, dextérité sont tout aussi indispensables à
cette tâche que les connaissances en gestion d’entreprise et la capa -
cité à s’adapter aux besoins changeants des consommateurs.
98
Le pain, un aLiment sain Variations sur le
thème du painDe la baguette légère et croustillante au savoureux et rustique pain com-plet, quelque 200 variétés de pain et de petits produits de boulangerie sont aujourd’hui proposées aux consommatrices et aux consommateurs hel-vétiques.
Il en existe des longs et des ronds, des blancs et des noirs, des normaux et des spéciaux, pain au soja, pain aux pommes de terre, au maïs ou aux fruits. On en trouve pour tous les goûts, pour les gourmets mais également pour tous ceux et toutes celles qui sont soucieux de leur santé, pour tous les jours de la semaine et pour les jours de fête.
A ne pas oublier non plus la petite boulangerie et les viennoiseries comme les sandwiches, les bretzels, les petits pains à la saumure et aux graines de pavot, les miches, les croissants et autres délices fourrés ou non fourrés. Viennent s’ajouter à cela de nombreuses spécialités régionales, de com-position et de formes particulières, dont certaines sont enracinées dans des traditions anciennes et d’autres issues de l’évolution de la société ou des habitudes alimentaires.
Quoi qu’il en soit, ils reflètent tous la diversité culturelle de notre pays et témoignent de la vitalité de la boulangerie artisanale.
Le pain contribue de manière importante à notre santé: telle est aujourd’hui l’opinion
unanime des nutritionnistes et des médecins. Le pain est surtout riche en gluci-
des, ou hydrates de carbone. Il rassasie donc durablement et permet d’éviter les
fringales. De plus, il fournit au corps et à l’esprit l’énergie nécessaire à leur équilibre
(efforts et concentration). En particulier les adolescents actifs et particulièrement
sportifs ont besoin de davantage d’hydrates de carbone que, par exemple, les
adultes dont l’activité est sédentaire.
Mais le pain nous fournit également de précieuses protéines végétales, des vita-
mines B, des sels minéraux, des oligo-éléments et des fibres alimentaires. De
plus, il contient peu de graisse et de sucre, deux substances qui jouent aujourd’hui
un rôle capital dans l’apparition de certaines maladies de civilisation (comme
l’obésité).
Cependant, la valeur nutritive du pain dépend aussi des types de farine utilisés
et de la composition de la farine. Les pains blancs constituent une source rapide
d’énergie. Les pains de couleur sombre contiennent davantage de substances
nutritives et de fibres. Ils rassasient donc de manière plus durable.
La pyramide alimentaire
Aujourd’hui, dans la description
d’une alimentation saine, on utilise
généralement ce qu’on appelle
la «pyramide alimentaire»: à la
base de cette pyramide se trou-
vent les aliments à consommer en
grande quantité; il s’agit surtout
des boissons (autant que possible
l’eau), des fruits et des légumes.
Viennent ensuite les aliments
riches en hydrates de carbone,
tels que le pain, justement. Les
aliments situés au sommet de
la pyramide doivent être consom-
més avec modération.
1110
50% d’hydrates de carbone Les hydrates de carbone comprennent, entre autres, la cellulose
(indigeste pour l’homme), l’amidon et différentes sortes de sucres. Un
pain de 100 grammes contient 50 grammes d’hydrates de carbone,
presque exclusivement sous forme d’amidon; seu lement 2 à 4% de
ces hydrates de carbone sont des glucides simples.
Que trouve-t-on exactement dans le pain?
De l’eau
Sans eau, pas de pâte ni de pain. Pour obtenir un pain de 1000 grammes, le boulanger doit confectionner 1200 grammes de pâte. Environ 40% de l’eau contenue dans cette pâte demeurent dans le pain après la cuisson. L’eau joue un rôle vital dans l’alimentation.
De nombreuses et précieuses protéines
Les protéines sont constituées d’acides aminés. Elles comptent parmi les principaux éléments constitutifs de nos cellules. Un pain de 100 grammes en contient 7 à 9 grammes. Après la viande et le lait, le pain et les produits céréaliers représentent notre principale source de protéi-nes. Quinze à vingt pour cent de nos besoins journaliers en protéines sont couverts par le pain.
Peu de matières grassesLes matières grasses sont cons-tituées, entre autres, d’acides gras. Un pain de 100 grammes ne contient que 1 gramme de matières grasses.
Oligo-éléments
On appelle oligo-éléments les sels minéraux dont la concentration dans l’organisme est inférieure à 50 mg par kilogramme (du grec oligos, qui signifie peu nombreux). Le pain contient l’oligo-élément sélénium. On consi-dère aujourd’hui qu’une carence prolongée en sélénium accroît les risques de maladies cardio-vasculaires et de certains types de tumeurs.
Des sels minéraux importants
Les sels minéraux sont des substances inorganiques vitales que
l’organisme ne peut fabriquer lui-même. Ils doivent donc lui être
procurés par l’alimentation. Le pain contient notamment:
Calcium: un élément constitutif important des os et des dents
Fer: nécessaire à la formation des cellules sanguines et au
transport de l’oxygène dans les cellules
Potassium: nécessaire à la régulation de l’équilibre hydrique
Magnésium: particulièrement important pour le fonctionnement
musculaire
Fibres alimentaires
Les fibres alimentaires donnent
une impression de satiété dura-
ble, elles stimulent et régulent
l’activité intestinale.
1312
De nombreuses vitamines Les vitamines sont des liaisons organiques dont le corps a besoin pour remplir ses fonctions vitales. Le pain contient les vitamines suivantes:
Vitamine B1: elle est coresponsable du bon fonctionnement des nerfs et du muscle cardiaqueVitamine B2: elle joue un rôle dans la croissance et influe sur la formation des cellules sanguinesVitamine B6: elle est nécessaire à la formation des cellules sanguines et au système nerveuxNiacine: importante pour le système nerveux Acide folique: une vitamine importante, notamment pour la santé de l’enfant pendant la grossesse
Le pain, un éLément du patrimoine cuLtureL
Du pain à toute heure Du jour
Qu’il constitue l’essentiel d’un solide déjeuner, accompagne le repas de midi ou
fasse partie intégrante du souper, ou encore qu’il serve à préparer une collation ou
un pique-nique, le pain est un aliment sain qui convient à toute heure du jour.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, nos habitudes professionnelles et notre mode
de vie ont évolué à une vitesse jusqu’alors inconnue. Nous sommes de plus en
plus nombreux à manger hors de notre domicile, et pour beaucoup d’entre nous,
les trois repas classiques ont cédé le pas à quatre, cinq ou six petites collations.
Le pain joue un rôle prioritaire dans le cadre d’une alimentation saine et équili-
brée, à laquelle il assure une structure homogène. Le sandwich constitue l’encas
idéal pour la pause et la récréation, le pain s’associant facilement à de nombreux
ingrédients sains. Les possibilités sont illimitées. On peut laisser libre cours à son
imagination, tout en respectant les règles d’une alimentation saine.
De la fondue aux rœstis aux pommes, le pain sert en outre d’assise à toute une
série de spécialités suisses.
Aliments de base, les céréales et le pain ont de tout temps exercé une in fluence décisive sur les croyances et les coutumes des peuples. Autrefois considérés comme un cadeau du Tout-Puissant, ils étaient associés aux priè- res et aux actes de grâce. L’une de nos prières chrétiennes ne dit-elle pas: «… donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien...»? A l’heure actuelle, les cé-réales et le pain assurent encore la survie de populations entières dans maintes régions. En Valais et dans le Tessin, des cérémonies de bénédiction du pain rappellent aujourd’hui encore les famines du passé. Dans ce contexte, les peintures de la voûte de l’église grisonne de Zillis, datant du XIIe siècle, sont elles aussi célèbres. Les coutumes concernant le pain restent très vivantes en Suisse. Pendant la période de carnaval, les masques traversent la Suisse centrale et offrent des pains appelés «Lölibrote». Pour la Saint-Nicolas, Noël, la Saint-Sylvestre, Pâques et l’Epiphanie, des pains figuratifs symboliques sont confectionnés dans tous les pays occidentaux. Dans certains cantons, on offre encore des pains spéciaux à l’occasion des naissances, des baptêmes, des mariages ou des décès.
Le thème du pain est très fréquemment présent dans les œuvres d’art. Egyp-tiens et Romains intégraient déjà le pain et les artisans boulangers dans leurs peintures murales et autres ouvrages. Aujourd’hui encore, on retrouve le pain en qualité de produit de la vie quotidienne, de symbole religieux et – là où il manque – d’exhortation à ne pas oublier les famines et la pauvreté dans nombre d’œuvres d’art.
Le pain figure également dans de nombreuses expressions ou maximes con-nues: «gagner son pain à la sueur de son front», qui signifie gagner durement sa vie, «avoir du pain sur la planche», soit avoir beaucoup de travail devant soi, «être bon comme du bon pain», avoir bon cœur, «long comme un jour sans pain», long comme un jour qui n’en finit pas, expressions qui sont autant de témoignages de l’importance du pain dans notre vie courante. 1514
Bienvenue au musée du pain!
Maison du Blé et du Pain
Musée suisse du Blé et du Pain
Place de l’Hôtel-de-Ville 5
1040 Echallens
Téléphone 021 881 50 71
www.maison-ble-pain.com
Exposition sur l’histoire de la culture des
céréales, de la meunerie et de l’artisanat
boulanger
Musée suisse de l’habitat rural,
BallenbergMaison d’Ostermundigen
3855 BrienzTéléphone 033 952 10 30
www.ballenberg.ch
Musée du pain (aspects ethnogra-
phiques) et ustensiles de l’Antiquité à
nos jours (div. manifestations sur le thème
des céréales, de la farine et du pain,
possibilité de participer activement à la
confection de produits céréaliers)
Flühlenmühle
Jakob Schmid
Mühleweg 43204 Rosshäusern
Téléphone 031 751 10 88
www.fluehlenmuehle.ch
Réservation obligatoire, Flühlenmühle
près de Mühleberg, roue à eau et meule
(mouture du grain et cuisson du pain)
MühleramaMühle Tiefenbrunnen
Seefeldstrasse 231
8008 ZurichTéléphone 044 422 76 60
(mardi-vendredi, après-midi)
www.muehlerama.ch
Musée avec vieux moulin industriel,
expositions permanentes et ponctuel-
les sur la meunerie
Musée Rainmühle
6020 Emmenbrücke
Téléphone 041 280 53 71
www.museen-luzern.ch/rainmuehle
Un moulin dont les origines remontent à
1495. Anciennes installations de moulins à
céréales et barrage. Manifestations diver-
ses et expositions temporaires
Moulins souterrains
du Col-des-Roches
2412 Le Col-des-Roches
Téléphone 032 931 89 89
www.lesmoulins.ch
Installation souterraine unique en son
genre avec moulin à huile, broyeur, moulin
à grains et scierie
Alimentarium – musée de l’alimentation
Rue du Léman 1
1800 VeveyTéléphone 021 924 41 11
www.alimentarium.ch
L’histoire de l’alimentation de l’homme
Vieux Moulins de la Tine
1872 Troistorrents
Téléphone 079 226 33 16
Musée de la boulangerie Imseng
Boulangerie et hôtel garni Imseng
Saas-Fee VS
Téléphone 027 958 12 59
www.hotel-imseng.ch
Musée de la boulangerie-
pâtisserie-confiserie
Giessen, Benken SG
Téléphone 055 293 50 93
www.baeckereimuseum.ch
1716
TOUT SaVOIR SUR LE PaIN
Evolution de la production céréalière en Suisse (en mille tonnes, la période de référence étant l’année de culture)
Céréales destinées à la consommation humaine Source: swiss granum, rapports annuels 2006/2007
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
2002 2003 2004 2005 2006
Céréales destinées au fourrage
Evolution du nombre d’exploitations
céréalières
Année Exploitations céréalières
1985 44 153
1990 42 957
1995 Relevés inexistants
1996 36 070
2000 31 521
2005 27 053
2006* 26 500
2007 25 454
*Chiffre arrondi Source: OFS, Encyclopédie statistique
de la Suisse
Evolution du nombre de meuneries commerciales en Suisse Année Nombre de meuneries
commerciales
1981-1985 1501986-1990 1401991-1995 1221996-2000 1062001-2005 842006
742007
74Source: FMS
Source: FMS
1981-85 1986-90 1991-95 1996-00 2001-05 2006 2007
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Pourcentage de céréales suisses par rapport à la totalité
des céréales panifiables moulues en Suisse (en %)
1918
Evolution de la consommation de pain en Suisse
Source: OFAG, Bulletin du marché des céréales
60 kg
55 kg
50 kg
45 kg
40 kg
1986-901981-85
1991-95 1996-00 2001-05 2006 2007
Source: ISP, Moniteur suisse du pain
Petit déjeuner
Souper
Dîner
Pause de 10 heures
Goûter
Pas d’occasion particulière20 40 0 60 80 100
64%
49%
25%
10%
5%
6%
Horaire de consommation du pain(en % des personnes interrogées)
Les différentes variétés de farines fabriquées aujourd’hui
Farine fleur 55%Farine mi-blanche 26%Farine bise 9%Farine spéciale 10%
Source: FMS
2120
Evolution du nombre de boulangeries en Suisse
1981-85 1986-90 1991-95 1996-00 2001-05 2006 2007 2008
Nombre de boulangeries
Source: Association suisse des patrons boulangers-pâtissiers, rapport annuelNombre de points de vente
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
2322
Consommation de pain au domicile / en dehors du domicile
Source: OFAG, Bulletin du marché des céréales
2005
2006
2007
2008
51% Brotverzehr zuhause
1% Brotähnliche Gebäcke48% Ausserhalbverpflegung
53% Brotverzehr zuhause
1% Brotähnliche Gebäcke46% Ausserhalbverpflegung
56% Brotverzehr zuhause
1% Brotähnliche Gebäcke43% Ausserhalbverpflegung
57% au domicile
1% produits boulangers
assimilables au pain
42% en dehors du domicile
NOTIcEs
L’Information suisse sur le pain (ISP) a pour objectif de promou- voir la consommation de pain et de pâtisseries en Suisse, et par là aussi celle de céréales et de farine. Elle effectue dans ce sens un travail d’information sur les produits, ainsi que sur la culture et la transformation des céréales, et ce principalement vis-à-vis du grand public, des médias, des écoles et des établissements de formation. L’ISP produit et distribue des brochures, des vi- déos ainsi que des supports éducatifs, et est présente dans un certain nombre de foires. Elle compte pour membres la Fédé- ration des meuniers suisses, la Fédération suisse des pro-ducteurs de céréales et l’Association suisse des patrons boulan-gers-pâtissiers avec l’Ecole professionnelle Richemont.
L’Information suisse sur le pain
Consommation de pain au domicile / en dehors du domicile
Source: OFAG, Bulletin du marché des céréales
2005
2006
2007
2008
51% Brotverzehr zuhause
1% Brotähnliche Gebäcke48% Ausserhalbverpflegung
53% Brotverzehr zuhause
1% Brotähnliche Gebäcke46% Ausserhalbverpflegung
56% Brotverzehr zuhause
1% Brotähnliche Gebäcke43% Ausserhalbverpflegung
57% au domicile
1% produits boulangers
assimilables au pain
42% en dehors du domicile
Impressum
Impressum
Brochure: «Du blé au pain», classes secondaires, 24 pages
Editeur: Information suisse sur le pain ISP, Berne
Création/Texte: Stoll, Traber und Partner AG, Berne
Impression: Abächerli Druck AG, Sarnen
Distribution: Service de documentation
Information suisse sur le pain ISP
Museumstrasse 10, case postale, 3000 Berne 6
Tél. 031 359 00 50, fax 031 359 00 10
www.painsuisse.ch
Agence: Information suisse sur le pain ISP
c/o swiss granum, Kapellenstrasse 5, 3011 Berne
Tél. 031 385 72 72, fax 031 385 72 75
[email protected], www.swissgranum.ch
© 2009 by ISP, Berne – 4e édition remaniée, 4 000 ex. fr.