N°3 8NoVeMBRe 2012

CLUBCLUBCALÉDONIEle MaGaZiNe Du CoMitÉ olYMPiQue et SPoRtiF De NouVelle-CalÉDoNiele MaGaZiNe Du CoMitÉ olYMPiQue et SPoRtiF De NouVelle-CalÉDoNie

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Dossier

Les femmes et le sport

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CLUBCALÉDONIE

Bravo !Les lampions des Jeux Olympiques et Paralympiques justes éteints, les quelque 600 jeunes des sélections provinciales Nord, Sud et Îles, accom-pagnés de quelque 60 jeunes du Vanuatu et de Wallis et Futuna, se sont retrouvés sur les belles installa-tions sportives de Poindimié pour y disputer la 4e édition des Jeux Inter-Provinciaux. Ce furent 4 jours d’intenses émotions que nous a fait vivre cette belle jeu-nesse. Tous les participants ont par-faitement illustré ces valeurs du sport par leur esprit d’équipe, le respect de leurs partenaires, de leurs adversaires, des arbitres, leur fair-play... tout ce que chaque encadrant rêve de voir sur un terrain, dans une salle ou une piscine !...Des illustrations de cet état d’esprit, nous en avons eu tous les jours avec des jeunes allant au bout d’eux mêmes, allant jusqu’à demander de sortir tant la fatigue était là ; des jeunes qui n’ont jamais contesté la moindre décision arbitrale, des jeunes qui ont respecté les installations et infrastructures d’accueil qui avaient été mises à leur disposition et qui les ont laissées dans un état impeccable. Ils se sont montrés dignes et respec-tueux du formidable travail effectué en étroite collaboration entre le CPOS Nord, la commune de Poindimié et les tribus et villages environnants.

Merci à tous ceux qui ont contribué à ce que ce rassemblement aille large-ment au-delà de la rencontre sportive. Vous pouvez être tous fiers de cette réussite qui est la vôtre.Merci et bravo à tous les jeunes, vous avez montré le vrai visage de notre jeu-nesse. Vous avez été EXEMPLAIRES.

Charles Cali Président du CTOS-NC

édito

Éditeur : CTOS ctosnc@ctos.ncRédaction : J.-D. Pinçon - CTOSRéalisation : Passion GraphiqueCrédits photos : CTOS, Photo Action, DRImpression : ARTYPOTirage : 3 000 exemplaires

NoVeMBRe 2012

CLUBCLUBCALÉDONIE

ActualitésDes nouvelles de nos sportifsen Nouvelle-Calédonie et en dehors

ÉvénementLes Jeux Interprovinciaux 2012

ÉvénementLes Calédoniens aux Jeux paralympiques

DossierAllez les fi lles !

Portrait de CagouMinh Dack

Zoom-plein cadreÉquipe du 4 x 200 m nage libre aux Jeux

CribLa responsabilitédes dirigeants associatifs

SantéLa mort subite chez le sportif

Athlètes du mois• Juillet : Losa Fakaté • Août : Miguel Taerea

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CYCLISME

SUR PISTE

Florian Barketaux pointsFlorian Barket a remporté la course aux points de la Coupe de France sur piste des comités départementaux courue à Roubaix, le week-end des 15 et 16 septembre. Vainqueur de la première course à se disputer sur le nouveau vélodrome « Jean-Stablinski », le Calédonien est ainsi le tout premier cycliste à s’imposer sur ce nouvel anneau.

GOLF

Paul Barjon retenu pour le Mondial turc

Ophélie Ragué sort en quarts

Pré-sélectionné en équipe de France, Paul Barjon est depuis début septembre officiellement titulaire pour le Mondial par équipe, en octobre, à Antalya (Turquie). Il composera le trio tricolore en compagnie de Julien Brun (n°1 français) et d’Edouard Espana (n°3). Bien que n°6 français, Barjon, qui s’entraîne à Cannes, s’est notamment illustré cette saison en remportant le Scottish Amateur Open en juin, avant de se hisser en huitième de finale du British Amateur Open. Les trois joueurs auront pour mission de défendre le titre mondial détenu par la France.

La jeune sociétaire de Tina rêvait de titre national en benjamines, elle a déchanté en s’inclinant dès les quarts de finale le 3 août au Golf National (Yvelines). Après une quatrième place en qualifications, Ophélie Ragué semblait partie pour aller au bout de son objectif. Mais Camille Goletty (St Cloud) a profité de son passage à vide pour l’écarter du tableau final (2/1). De son côté, Ariane Klotz s’est fait sortir dès le 1er tour. Quant à Julie Peres, elle n’a pas passé le cut des qualifications en minimes.

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TRIATHLON

Top 10 pour Lucini

Audric Lucini (20 ans) a pris la dixième place des championnats de France des moins de 23 ans, le 2 septembre à Poitiers. Il se classe dans le même temps 24e en élite (en 1h58’40’’). Sorti des 1 500 m de natation dans les premiers avec un chrono affichant 18 minutes, le pensionnaire du pôle France de Boulouris a maintenu la cadence sur les 43 km de vélo (1h05’) avant d’aller battre son record personnel en course à pied (les 10 km en 33’35). Sa marge de progression lui permet d’espérer concrétiser son rêve : intégrer l’équipe de France des moins de 23 ans d’ici une à deux saisons.

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La Mondorienne Losa Kafaté a connu la défaite, rageante, au disque (4e avec 43 m) et la victoire, heureuse, au poids (14,12 m), lors des championnats de France juniors, le 22 juillet dernier à Lens. Fakaté peut légitimement prétendre retrouver l’équipe de France jeunes et une sélection pour l’Euro espoirs 2013. Le cadet Damien Tafilagi monte pour sa part sur le podium du poids (17,03 m). Lire aussi page 26.

ATHLÉTISME

Fakaté fer de Lens

FOOTBALL

Les Cagous tombent de hautAprès leur victoire sur Tahiti en phase éliminatoire de la Coupe du Monde et alors qu’ils nourrissaient de sérieux espoirs pour leur troisième participation à la Coupe de l’Outre-Mer, les footballeurs calédoniens ont déchanté fin septembre en région parisienne. D’abord logiquement battus par la Martinique (2-0), tenant du trophée, les Cagous ont ensuite perdu contre Mayotte (2-0), l’un des deux plus faibles du tournoi. Éliminés de la course à la finale et au podium, les partenaires de Kabeu (photo) ont ensuite perdu face à Tahiti (1-0). En match de classement pour éviter la 8e et dernière place, les finalistes de la dernière coupe d’Océanie ont toutefois et logiquement battu le petit Poucet Saint-Pierre et Miquelon (16-1). Ils prennent donc la 7e place au classement général.

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VOILE

Frei champion d’Europe Le Calédonien Mathieu Frei, associé à Yann Rocherieux, a remporté son troisième titre européen, le premier en 49er, le 15 septembre dernier, sur le lac de Garde (Italie). Les pensionnaires du pôle France de Marseille ont battu les Danois Norregaard et Thomsen, pourtant médaillés de bronze des JO 2012. Vainqueur de l’Euro en Laser 4.7 (2004) déjà sur le lac de Garde, et en Laser Radial (2008), Mathieu Frei signe la première victoire tricolore dans un championnat européen de 49er. Sans pression après sa déconvenue (15e place) au Mondial en début d’année, le duo français a surpris beaucoup de monde en Italie. Prochain objectif ? Les Jeux de Rio en 2016 !

Jérôme Le Galpas très EuroUn défaut de fabrication du HC16 et un podium voire un titre européen qui s’envole. Le 4 août dernier, Jérôme Le Gal, associé à Andy Dinsdale, partait avec l’étiquette de favori sur le plan d’eau d’Arzon (Bretagne). Vainqueur des qualifications et de deux manches sur les dix du programme final, le champion du monde calédonien et son équipier semblaient filer vers le succès avant qu’une voie d’eau ne les oblige à abandonner.

Maxime Mazard et Axel Jourdain en argent aux FranceUne délégation calédonienne participait aux championnats de France espoirs lors du premier week-end de septembre. À Carnac (Bretagne), Axel Jourdain terminait deuxième en funboard dans la catégorie RRD 120. Dans le même temps, mais au Havre (Normandie) Maxime Mazard décrochait lui aussi l’argent en Laser standard. En funboard, on notera les 4e places de Thomas Goyard (slalom 42), Nicolas Goyard et Océanie Lescadieu (filles), la 15e place de Quentin Gall et la 16e de Quentin Cotterea. Au Havre, les conditions changeantes ont profité à Maxime Mazard, vice-champion de France en Laser standard, qui confirme après sa 5e place européenne la semaine précédente (en Belgique). Étienne Le Pen prend la 4e place. En radial, Mickaël Farina est 24e, Guillaume Esplaas 35e. ©

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VA’A

Championnat du monde :un titre et 3 médaillesUne délégation de trente-quatre rameurs Calédoniens a disputé les championnats du Monde de vitesse de va’a à Calgary au Canada en août dernier. La sélection calédonienne emmenée par la ligue a brillé par le biais de Miguel Taerea, jeune cadet vainqueur de la course en V1 500 m et qui apporte à la Nouvelle-Calédonie son premier titre mondial. Dans les courses en équipage, le club du Mont-Dore Shell Va’a a également ramé avec succès. Trois médailles sont à mettre à son actif : une en or, en V6 500 m vétérans, et deux en bronze, en V6 1 500 m et V12 500 m open messieurs. Lire aussi page 26.

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Et aussi...RugbyL’entente RC Mont-Dore – Stade Calédonien remporte le tournoi international des moins de 15 ans face à l’équipe Futuna, mi-septembre au Stade de Rivière-Salée.

VoileBeau doublé de l’équipage X Cube mange mieux bouge plus, vainqueur de la 3e édition de la Groupama Race en temps réel et en temps compensé (mi-septembre).

CyclismeThierry Fondère termine 11e du Tour de Calédonie Air France et premier Calédonien. Son coéquipier Français du team Axial – Entreprise Pierre, Stéphane Reimherr remporte cette 42e édition qui s’est courue du 6 au 16 septembre dernier.

Karaté KyokushinNormann Bogey (- 70 kg) et Michel Malau (+ 90 kg) ont décroché deux médailles d’argent au Championnat d’Australie fin septembre. Helder Deteix s’est classé 3e dans la catégorie 80-90 kg.

GolfPremier Calédonien au classement open, Jean-Louis Guépy s’offre une belle 11e place au South Pacific Golf Open Championship, début octobre sur le parcours de Tina. Jean-Max Ho finit premier du tournoi des amateurs.

TENNIS

Trois médailles pour les Cagous aux OceaniaLa Nouvelle-Calédonie accueillait début septembre la deuxième édition des Oceania. Pendant une semaine, Fidjiens, Australiens, Papous, Samoans, Tahitiens, Vanuatais et Calédoniens se sont donnés la réplique sur les installations du Ouen Toro. Dans le clan Cagou, la satisfaction est venue de l’équipe masculine qui a remporté la médaille d’or face aux Australiens, pourtant favoris. Dans le double décisif (les 2 formations étaient à un point partout à l’issue des simples), Nickolas N’Godrela associé à Samuel Journet se sont défaits de la paire Aussie composée de Troy Hargreaves et Adam Alessandrini

(6-4, 6-1). Ce dernier aurait sa revanche quelques jours plus tard dans le tournoi simple. Avant de filer droit vers la finale et la victoire, l’Australien a en effet éliminé en quart de finale Nickolas N’Godrela. Le Cagou, tenant du titre, devant se contenter finalement du bronze.Une couleur de médaille que s’est également adjugée la jeune Yaëlle Honakoko. À 14 ans, la pensionnaire du Pôle Océanien termine 3e du tournoi simple féminin remportée par la Papoue Marcia Tera-Apisah.

TENNIS DE TABLE

5 médailles d’or à la Coupe des Dom-TomLa sélection calédonienne a brillé du 1er au 5 août à Paris à l’occasion de la 8e coupe des Dom-Tom. Les pongistes ont récolté pas moins de neuf médailles, dont cinq en or ! La salle Carpentier a vibré aux sons des musiques des îles du Pacifique, des Antilles et de l’océan Indien. La Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et la Nouvelle-Calédonie s’y sont retrouvées deux ans après la dernière édition. Les Cagous sont parfaitement entrés dans leur compétition en remportant dès le premier jour le titre par équipe en seniors filles, avec Aurélie Hovanne, Solenn Danger et Cathy Gauthier. Quatre titres allaient ensuite suivre avec les victoires individuelles d’Aurélie Hovanne (juniors filles) et de Cathy Gauthier (seniors dames), et les succès en double dames (Aurélie Hovanne et Cathy Gauthier) et double mixte (Adrien Cerveaux et Cathy Gauthier). Le bilan calédonien est meilleur qu’en 2010 (7 médailles, dont 3 en or) et la Calédonie se hisse au quatrième rang de cette édition.Les médailles calédoniennes• Or : par équipe senior filles (Aurélie Hovanne, Solenn Danger et Cathy Gauthier) ; • Argent : Solenn Danger (cadettes filles) ; Adrien Cerveaux (seniors messieurs)• Bronze : par équipe jeunes garçons (Théo Dupont et Lorenzo Guillot) ; Aurélie Hovanne (seniors dames)

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Les karatekas calédoniens ont eu fort à faire face à une concurrence relevée lors des 15es Oceania mi-septembre à Sydney. Dans cette compétition qualificative pour les Jeux Mondiaux (2013), ils ont su tirer leur épingle du jeu face aux Australiens, Néo-Zélandais, Fidjiens, Tahitiens et Wallisiens. Au total, les Cagous décrochent 22 médailles dont une belle deuxième place dans le tournoi par équipe (kumité). Le seul titre revient à Jean-Emmanuel Faure en moins de 60 kg (kumité). Le Calédonien obtient ainsi son billet pour les Jeux Mondiaux. Un rendez-vous que manquera malheureusement l’expérimenté Minh Dack qui perd de peu sa finale.

KARATÉ

Belle sortie des karatékas en Australie

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Actus CTOS

Paul-Antoine Grangeona rejoint l’équipe du CTOS en tant que chargé de mission (en remplacement de Marie Bar-rault). Calédonien diplômé d’un Master marke-ting international du sport, il aura, entre autres, la tâche d’organiser le déplacement de l’équipe de Nouvelle-Calédonie aux prochains Arafura Games et mini-Jeux du Pacifique en 2013.

CISE : les travaux avancent !La construction du Centre International de Séjour et d’Expertise (CISE), futur complexe d’hébergement et de formation dédié au mou-vement sportif, est en cours. L’ouverture est pré-vue fin 2013.

Si la jeune Calédonienne Emma Terebo (CNC) s’est illustrée en remportant le titre national sur 50 m dos minimes, le 21 juillet dernier à Amiens, elle a surtout signé la meilleure performance française en 14 ans de ces championnats de France (30’’27). Pour sa première sortie nationale, Terebo n’a pas déçu ceux qui voient en elle une future grande de la natation française. La Nouméenne a également décroché deux médailles d’argent sur 100 et 200 m dos. Un second titre national est également tombé dans l’escarcelle calédonienne : Dylan Lavorel (CN Poindimié) s’est imposé sur 50 m dos en réalisant lui aussi la nouvelle meilleure performance française des 15 ans (26’’ 79). Suzanne Afchain (Dumbéa natation) est quant à elle deuxième sur 50 m dos dame (29’’82). Enfin, Jean-Michel Vian a échoué par deux fois au pied du podium sur 50 et 100 m brasse.

NATATION

Terebo et Lavorel impressionnent aux France

BOXE

De l’or au bout des gants aux Golden GlovesOn comptait 3 Cagous parmi les trois cents boxeurs venus du monde entier et pré-sents à la 12e édition des Golden Gloves organisée à Beaudesert dans le Queensland en Australie, début septembre. Jean Harper (- 56 kg) et Luke Hema (- 81 kg) dans les moins de 20 combats ainsi que Gyan Athalé (-60 kg) en open plus de 20 combats ont pris part aux compétitions, encadrés par les deux entraîneurs de la sélection, Jean-Paul Lethezer et Jean-François Tyaketou.Jean Harper décroche une belle médaille d’or face à un Australien, en finale de sa catégorie. Dans un très beau combat où il se montre techniquement supérieur, le Cagou domine les débats dès le premier round. Une deuxième médaille d’or est à mettre à l’actif de Luke Hema, médaille qu’il a reçue au pied du ring, son adversaire finaliste déclarant forfait pour blessure lors de la pesée.

Quant à Gyan Athalé, il s’incline d’un point (12/13) face au futur vainqueur de sa catégorie dans un com-bat serré et physique. La petite délégation Cagou signe un beau parcours à cette compétition et sera attendue par les Austra-liens qui voudront leur revanche aux Arafura Games, en 2013…

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Les Jeux Interprovinciaux sont une compétition multisports réservée aux jeunes athlètes âgés de 12 à 16 ans. Créée en 2006 à l’initiative

du CTOS, des trois provinces de Nouvelle-Calédonie et des ligues et comités affiliés au CTOS, cette manifestation sportive a pour objectif :

– de créer des liens d’amitié entre sportifs des 3 provinces de Nouvelle-Calédonie ;

– d’encourager et de favoriser la pra-tique sportive ainsi que la réalisation de performance de bon niveau ;

– de promouvoir les différentes disci-plines affiliées au CTOS sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie afin de tendre à l’organisation de compétitions provin-ciales régulières.

Depuis 2008, cet événement revêt un carac-tère régional avec la participation d’équipes issues de pays insulaires océaniens.Les athlètes calédoniens concourent pour leurs provinces respectives (ils doivent être licenciés ou nés dans la province qu’ils représentent). À l’issue des Jeux Interprovinciaux, un classement est effec-tué par délégation avec un système de cumul de points (les sportifs ne sont pas récompensés individuellement).

De jeunes arbitres

Pour encadrer les compétitions et dans une optique d’apprentissage, l’organi-sation fait également appel à de jeunes arbitres qualifiés issus des ligues ou de l’UNSS.Au-delà de l’aspect sportif, ces Jeux s’ap-puient sur les symboles et cérémonies

en usage lors des grandes compétitions internationales : cérémonies d’ouverture et de clôture, flamme des Jeux, lever des drapeaux, défilé des athlètes, serment des athlètes…À noter que depuis leur création, environ un tiers des jeunes athlètes ayant participé aux Jeux Interprovinciaux ont poursuivi leurs efforts pour être sélectionnés dans l’équipe de Nouvelle-Calédonie qualifiée aux Jeux et mini-Jeux du Pacifique.

Les Jeux Interprovinciaux de Poindimié, en chiffres• 11 disciplines : athlétisme, badminton, basketball, beach-volley, cricket, football, handibasket, natation, rugby, tennis et va’a.

• 600 athlètes âgés de 12 à 16 ans.

• 100 encadrants sportifs et 70 bénévoles dédiés à l’organisation.

• 30 jeunes arbitres qualifiés et encadrés par des arbitres adultes.

• 7 sites d’hébergement.• 5 sites de compétition dans un périmètre de 25 km (de la tribu de Tyé à la tribu de Bayes).

• 2 délégations océaniennes : le Vanuatu (66 athlètes) et Wallis et Futuna (4 athlètes en beach-volley).

• 8 450 repas servis durant la manifestation.

événementPoindimié 2012

Les Jeux Interprovinciaux

Les Jeux Interprovinciaux ont lieu dans une province différente tous les deux ans. Après Koumac (en 2006), Lifou (en 2008) et Bourail (en 2010), c’est la province Nord qui a accueilli de nouveau cette manifestation qui a eu lieu du 2 au 5 septembre à Poindimié. Organisés par le Comité Provincial Olympique et Sportif Nord (CPOSN), le CTOS et les ligues sportives, les Jeux Interprovinciaux ont permis à 600 athlètes de concourir dans 11 disciplines.

Dorothée Koate, nageuse de l’équipe de la province Nord, a porté la flamme lors de la cérémonie d’ouverture.

Roland Djaoua, membre de l’équipe de handibasket et capitaine de l’équipe de la province Sud, a reçu de Paul Néaoutyine, maire de Poindimié, le trophée Bernard Ukeiwe lors de la cérémonie de clôture.

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Classement général 1. Province Sud 2. Province Nord 3. Province Îles

DISCIPLINES Province SUD Province NORD Province ILES

Athlétisme garçons 1 2 3

Athlétisme filles 1 3 2

Badminton garçons 1 2 3

Badminton filles 1 2 3

Beach volley garçons 1 2 2

Beach volley filles 1 3 2

Cricket garçons 2 3 1

Cricket filles 1 3 2

Football garçons 1 2 3

Football filles 1 3 2

Tennis garçons 2 1 3

Tennis filles 2 1 3

Va’a garçons 1 2 3

Va’a filles 1 3 2

Sous-total des points 18 32 33

Sous-total des points pondérés (x2)

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Disciplines obligatoires

DISCIPLINES Province SUD Province NORD Province ILES

Basket garçons 1 2 3

Basket filles 1 2 3

Natation mixte 1 2 3

Rugby 7 garçons 1 3 2

Rugby 7 filles 1 3 2

Sous-total des points 5 12 13

Sous-total des points pondérés (x1)

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TOTAL points 41 76 79

CLASSEMENT 1 2 3

Disciplines promotionnelles

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Cotation en points suivant le règlement des Jeux Interprovinciaux : 1er = 1 point ; 2e = 2 points ; 3e = 3 pointsLa province ayant au cumul le moins de points est classée 1ère, etc.N

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A Londres, les Calédoniens ont tout donné à l’occasion des Jeux paralympiques avec, à la clé, de très belles performances, à l’image de Thierry Cibone qui a décroché en Angleterre une belle médaille de bronze. Il y eut quelques échecs aussi mais aucun regret…

De retour de Londres Les Calédoniens aux Jeux paralympiques

Pour ses quatrièmes et derniers Jeux, Thierry Cibone savait que la concurrence serait sévère pour se faire une place sur un podium.

Mais le triple médaillé paralympique comptait bien donner du fil à retordre à ses adversaires. Dans la première épreuve dans laquelle il était engagé, le javelot, Thierry a d’abord dû se contenter de la quatrième place, malgré un nouveau record de France à 36,20 m. Ça s’est bien mieux passé, ensuite, au concours du poids, où le natif de Lifou a pulvérisé son record personnel de 54 m. Jusqu’alors 4e place du concours, Thierry a réussi son meilleur jet à son 6e et dernier essai. Avec une marque à 12,86 m, nouveau record d’Europe ! Il décroche ainsi une médaille de bronze. Deux jours plus tard, au disque, il concluait ses Jeux par une 11e place au disque avec un jet mesuré à 38,22 m, sa meilleure performance de la saison. « Il fallait que j’élève mon niveau et je l’ai fait, souriait le Calédonien après le concours. Je pense à ma famille, je suis très fier de cette médaille. » Engagée aux lancers du poids et du javelot, Rose Welepa disputait à Londres ses premiers Jeux. Son objectif, avant le

début des épreuves, était clair : améliorer son record personnel et engranger de l’expérience dans la perspective de Rio en 2016. Rose se classe finalement 15e (9,89 m) au poids et 8e au javelot (24,29 m).

Médaillé de bronze à Pékin en 2008 au javelot, Jean-Pierre Talatini n’est pas parvenu à rééditer sa performance. Si son jet à 26,75 m est sa meilleure performance jamais réalisée, il le place loin du podium, à la 11e place. Au lancer du poids, il n’est pas non plus parvenu à se qualifier pour la finale. Avec 10,18 m, il prend la 13e place du concours.

Évelyne Tuitavake disputait, à 28 ans, ses premiers Jeux paralympiques à Londres. Engagée au poids, au javelot et au disque, la sociétaire du Handi Club Calédonien n’a pas atteint de finale. Sa plus belle perf’, c’est la onzième place au concours du poids où elle a réussi sa meilleure marque de la saison avec un jet à 8,92 m. Au javelot et au disque, Évelyne a pris à chaque fois la 15e place des deux concours, respectivement avec des lancers à 18,27 m et 20,94 m.

À chacune de ses trois précédentes participations à des Jeux paralympiques, Pierre Fairbank était monté sur un podium. À 41 ans, le médaillé d’or sur 200 m en 2000 n’a cette fois pas eu la

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réussite avec lui. Éliminé en demi-finale du 200 m malgré un nouveau record personnel (27’’52, 6e place), il a connu le même sort sur le 400 m (9e temps en 52’’23) et avec le relais, mais en 1’43’’02, il se classe à la 7e place, à une seconde et demie du podium. Enfin, malgré un départ encourageant (8e après 5 kms de course),

Pierre a été contraint à l’abandon après le 15e kilomètre dans l’épreuve du marathon. Pour Valérie Ita et l’équipe de France féminine de basket en fauteuil, cette participation à des Jeux paralympiques relevait de l’exploit. « Cela fait 20 ans que l’équipe de France n’a pas participé à des Jeux », notait la jeune femme avant le début des phases de poule. Des phases de poule qui n’ont pas souri aux Françaises. D’entrée sévèrement battues (63-24) par les tenantes du titre américaines, Ita et les Françaises n’ont ensuite pas pu remporter le moindre match dans leur poule B. Dominées respectivement par la Chine, l’Allemagne (future championne paralympique) puis le Mexique, les Bleues se sont ensuite inclinées dans leur dernier match de classement face aux Brésiliennes. L’équipe de France termine à la 10e place de ce tournoi paralympique.

Enfin, le plus Calédonien des Wallisiens, Tony Falelavaki, a su répondre présent le jour J. Il a réalisé un jet à 58,21 m au javelot, pulvérisant son record personnel de près de quatre mètres et signant du même coup un nouveau record d’Europe. Seul un Chinois est parvenu à faire mieux. Tony est rentré de Londres avec une médaille d’argent qui récompense tout le travail depuis des années.

Soselito Sekeme, aujourd’hui domicilié en Moselle, disputait à Londres ses premiers Jeux paralympiques. Qualifié pour la finale du concours du lancer du poids, il y a pris la 6e place, avec un meilleur jet mesuré à 13,91 m.

Lara Grangeon pense déjà à RioQuelques semaines avant les Jeux paralympiques, la fête battait déjà son plein à Londres avec les JO. Unique repré-sentante calédonienne, la nageuse Lara Grangeon y dispu-tait le 400 m 4 nages. Si elle s’était fixée pour objectif de se qualifier pour la finale, elle n’y est pas parvenue, réalisant seulement le 16e temps, en 4’44’’48. Mais sans regret, elle confiait « avoir donné le max » et se projetait déjà sur Rio avec des axes de travail définis : « Aujourd’hui, je nage bien les quatre nages, mais je les enchaîne moins bien. Le Baron de Coubertin disait “L’important est de participer“. Et bien voilà, j’ai participé. Plus tard, je pourrais dire “j’y étais !“ » La jeune femme est désormais repartie pour un cycle de quatre ans, avec les Jeux de Rio en ligne de mire.

En attendant, elle participera en cette fin d’année à deux compétitions internationales avec l’équipe de France : les championnats d’Europe en petit bassin à Chartres, en novembre, puis les championnats du monde, en Turquie, en décembre.

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Le Baron de Coubertin disait " L’important est de participer ".

Et bien voilà, j’ai participé.

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Elles sont 40 % de moins que les hommes à pratiquer un sport

Allez les filles !C’est un constat : en matière de sport, tant dans la pratique d’une activité qu’aux responsabilités, il y a moins de femmes que d’hommes. Presque moitié moins. Pour changer cette situation rencontrée en Métropole comme en Calédonie, une politique volontariste se met en place. Elle se traduit par toute une série de mesures pour faciliter la participation des femmes à tous les niveaux. Pas sportives les fi lles ?Ça reste à voir…

DOSSIER

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DOSSIER

Dans le nouveau plan d’actions 2012-2015 du CTOS, la promotion de la pratique sportive pour tous est une des priorités. Et parmi les publics visés, les femmes occupent une grande place. La raison en est simple : sur 70 000 licenciés en Nouvelle-Calédonie, seulement 26 000 représentent la gente féminine.Une conclusion trop hâtive nous amènerait à penser que les fi lles sont moins sportives que les garçons. En Métropole, où le constat est identique, un rapport du Sénat en 2011 – et un autre de 2004 des ministères du sport et de la parité – révèlent que les raisons de cette différence sont tout autre…

En fait, les types d’activités sportives, les horaires, les infrastructures ou encore l’encadrement ne favorisent pas toujours l’accès des femmes à la pratique du sport. Si l’on veut que ça change, il faut donc que le sport s’adapte aux contraintes que rencontrent un certain nombre de femmes.Il s’agit, par exemple, de prendre en compte les attentes spécifi ques des femmes : à côté de la pratique de compétition, le mouvement sportif se doit de favoriser des pratiques davantage axées sur les loisirs, la santé et le bien-être. L’approche du sport doit être plus ludique, plus conviviale, plus familiale aussi.

Sur ce dernier point, il est important de favoriser le développement d’activités croisées mère-enfants, où les jeunes auraient des activités aux mêmes horaires que celles de leur mère… Sportives oui, mais d’abord mamans…Pour les plus jeunes, la solution peut passer par la création de crèches ou de structures d’accueil au sein même du club ou au départ d’une course pendant que les mamans se dépensent.D’une manière générale, les conditions pratiques de l’exercice du sport doivent faire l’objet d’une attention particulière : horaires adaptés, durée, transport… Les femmes sont souvent davantage prises par le temps qu’elles consacrent à leur famille et à l’éducation de leurs enfants.

L’école et les collectivités aussi…Le mouvement sportif ne doit pas être le seul à se lancer dans cette politique volontariste pour faciliter l’accès des femmes au sport. La pratique mixte de certaines disciplines doit être étendue au cadre scolaire et parascolaire. De même les collectivités doivent être associées à toute démarche volontaire en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Les nouveaux équi-pements doivent systématiquement prendre en compte la présence des femmes, tant dans les gradins que sur le terrain et dans les vestiaires. Il faut aussi davantage de femmes dans l’encadre-ment, chez les professeurs et les anima-teurs sportifs.Des conventions d’objectifs, des sub-ventions ou des aides diverses peuvent être des moyens pour faciliter la mise en place de telles démarches…

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Des activités pas toujours adaptées…

D’abord mamans…

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Charte et formations

Pour inciter le mouvement sportif à mettre en œuvre toutes ces recommandations, une charte pour la féminisation des clubs pourrait être mise en place entre le CTOS, les ligues et les clubs. De même, des formations spécifiques pourraient être proposées, via notamment le Crib, afin que les femmes soient plus souvent présentes au sein des instances dirigeantes.Au final, encourager les fédérations, les ligues, les comités et les clubs sportifs à davantage de mixité offre plus d’un avantage : d’abord, on vient de le voir, cette politique permet à de nombreuses femmes, qui en sont privées jusqu’à présent, d’avoir accès aux activités sportives. Elle permet aussi aux clubs, par ricochet, d’augmenter le nombre de licenciés. En outre, ce sont aussi les femmes qui jouent un rôle prédominant dans le choix des activités sportives de leurs enfants. Bien accueillir les premières, c’est se donner de sérieuses chances de voir arriver les seconds. Une politique gagnant/gagnant(es) en quelque sorte…

Un concoursPour faciliter l’accès des femmes à la pratique sportive, le CTOS propose d’adopter une politique volontariste en lançant pour la première fois un concours annuel intitulé « Femmes et sport », en collaboration avec l’OPT, parte-naire du CTOS, et la Direction de la jeunesse et des sports de Nouvelle-Calédonie.Cet appel à projets vise à récompenser les meilleures stra-tégies, ou les meilleures actions, en matière de dévelop-pement de la pratique féminine. La participation au concours est ouverte aux clubs, ligues ou comités sportifs affiliés au CTOS et initiateurs d’actions visant à développer les pratiques physiques et sportives des femmes.Les types d’actions recevables devront obligatoirement permettre la réalisation de l’un ou plusieurs de ces objectifs :• accroître la pratique physique et sportive féminine ;• faciliter l’accès à la pratique féminine en adaptant l’offre

sportive ;

• faciliter l’accès à la pratique féminine en adaptant les condi-tions pratiques de l’exercice du sport ;

• améliorer la qualité de la pratique féminine ;• inciter la formation d’officiels techniques ou d’arbitres femmes.Les actions récompensées devront être réalisées entre la date de proclamation des résultats (fin 2012) et le 30 septembre 2013.Un jury déterminera les projets à récompenser (au mini-mum trois). Un montant total de 1 300 000 F sera réparti en faveur des asso-ciations lauréates. En complément, un prix spécial de 200 000 F sera remis par le Comité Provincial Olympique et Sportif Nord (CPOSN) pour pri-mer une association sportive domiciliée en province Nord de la Nouvelle-Calédonie.La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 30 novembre 2012.Le dossier d’inscription est à retirer auprès du CTOS. Renseignements au 28 10 57.

26 009En 2011, le nombre de licenciés chez les femmes (26 009) est environ 40 % inférieur au nombre de licen-ciés chez les hommes (44 225). Cet écart est constant depuis plusieurs années.

Sportives, adeptes des activités de loisirs, arbitres ou dirigeantes, les femmes ont toute leur place dans le sport.

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PoRtRait De CaGou

Kata Minh Dack, taille XXLAprès onze années en Métropole, Minh Dack s’apprête à tirer un trait sur sa carrière sportive et prépare sa reconversion qu’il n’envisage nulle part ailleurs qu’auprès des siens. Privé de championnat du monde par sa Fédération, le spécialiste du kata n’aura pas la joie de vivre le fi nal dont il avait rêvé. Installé à Montpellier, il va désormais profi ter de son temps libre afi n d’avancer dans son projet d’une marque de tee-shirts qu’il lancera à son retour en Calédonie, d’ici un an.

Le retour dans le sud de la France aura été plus dur que prévu. Pas seulement parce que l’automne est arrivé d’un coup, le 25 septembre.

Grippé après un séjour néo-zélandais et des Oceania mitigées, Minh Dack a sur-tout dû encaisser un choc violent. Frontal. « J’ai été convoqué par ma Fédération, qui m’a annoncé qu’on ne croyait pas en mes chances pour aller chercher une médaille sur les prochains Mondiaux de Paris-Bercy. Qu’on ne me retenait donc pas. C’est très dur à entendre… »

La voix cassée, plus par l’émotion que par le froid, le Calédonien ne comprend pas pourquoi, ni comment, sa Fédération l’a écarté « à deux mois des Mondiaux (21-25 novembre, ndlr) et après dix ans de carrière en équipe de France. » Désabusé, il s’est même pris à douter de sa valeur. « Sans doute ont-ils raison, sans doute n’ai-je plus le niveau… »

Meilleur Français (3e) de l’Euro, en mai, quelques jours avant de remporter un sixième titre de champion de France, Minh Dack semble payer pour autre chose. « J’ai eu des différends avec le staff de l’équipe de France », lâche-t-il sans en dire davan-tage. Minh Dack n’aura pas l’apothéose dont il rêvait. Des Mondiaux à la maison (ou presque).

Toute sa saison a tourné autour de la préparation du rendez-vous planétaire. À Paris-Bercy, le Nouméen voulait mettre un point fi nal à sa formidable carrière par un titre international qui manquera, forcément, à son CV. « Il y a des choses plus graves dans la vie », se persuade-t-il pourtant.

« Envie de fonder une famille »

L’essentiel serait donc ailleurs. Sa vie, pourtant, a toujours tourné autour du ka-raté. Il débute à cinq ans et demi, fait ses premières compétitions à 7 ans. Pas illo-gique quand on a un papa fan de Bruce Lee et professeur d’arts martiaux.

Champion de France de kata à 18 ans, il tente alors l’aventure du haut niveau en Métropole. Paris, pendant dix ans dont cinq à l’Insep, puis Montpellier depuis un an. La compétition, les stages, les voyages, ont rythmé son quotidien depuis plus d’une décennie, au point d’avoir tout consacré, tout sacrifi é ou presque. « Il serait d’ailleurs temps que je pense à fonder une famille, rigole-t-il. J’ai 30 ans, c’est encore jeune, c’est déjà vieux aussi. J’aimerai avoir une femme, des enfants… » L’étudiant – et le compétiteur qu’il est tou-jours – aimerait changer de peau. Pragma-tique, et passionné par le dessin, Minh a cerné les contours d’un projet mûri depuis quelques années. « J’avance toujours sur mon idée de produire des tee-shirts avec des motifs calédoniens et polynésiens. Pour le moment, j’en ai fait quelques-uns, j’ai beaucoup de maquettes sur mon ordi-nateur et je ne suis pas encore prêt pour produire en grosse quantité. » Fils de forains, il a récemment profi té de la foire de Koumac pour en faire vendre quelques exemplaires. Et dispose d’un petit stock qu’il écoule à Mageco. « Mon intention est de rester encore un peu en France car je ne suis pas encore prêt pour mes projets en Calédonie. Je veux bien me

préparer avant de rentrer. » Mes projets ? « Oui, il y a le design et la fabrication de vêtements, mais aussi… le karaté. » On y revient.

« J’aimerais encadrer les jeunes en Calédonie »

« J’ai envie de monter un projet intéressant pour les jeunes en Nouvelle-Calédonie, explique-t-il. J’ai vécu des moments forts à mes débuts avec la sélection, j’y ai regoûté il y a quelques jours avec les Oceania. Ça m’a plu, j’ai-merai encadrer les jeunes. J’ai le diplôme pour. Je pense que le Comité attend ça aussi, ils ont fait pas mal de choses pour moi, ils sont là pour m’aider. D’ici un an, je devrais être de retour même si c’est encore fl ou pour une date. Il faudra que je sois prêt. »

Rebondir. À peine l’annonce de sa non-sélection pour les Mondiaux apprise, et acceptée, Minh Dack a pris deux décisions.

La première : participer à la coupe de France de kata du 10 novembre, « pour me prouver que j’avais le niveau pour les Mondiaux » dit-il dans un clin d’œil pour ceux qui pensent le contraire. La seconde : retrouver sa famille. « Mes pa-rents, ma sœur, mes proches ont toujours été là. Dans les bons et les mauvais mo-ments. J’ai vécu une expérience unique avec mon sport, mais, aujourd’hui, j’ai envie de vivre chez moi, aux côtés de ma famille et de lui rendre tout ce qu’elle m’a apporté. Mes parents ont pris de l’âge, ça fait onze ans que je suis en France, j’ai envie d’être avec eux. »

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Simple comme un ritsu rei. Usure phy-sique, mentale ? « Le karaté est un sport amateur, on n’en vit pas. Plus jeune, j’avais un plan de vie, je ne me voyais pas à 30 ans sans boulot, sans famille, sans femme. J’ai eu la chance de mener sport et études en même temps, j’ai fait une école de commerce, j’ai été à l’Insep, j’ai rencontré des champions comme Ladji Doucouré avec qui j’étais en cours. J’ai eu mon Bac, mon BE de karaté. Mais je ne me suis pas réalisé pleinement. À la Fédé, on m’a dit : « il faut faire un choix, le boulot ou le sport. » j’ai toujours pri-vilégié le sport. Jusqu’à aujourd’hui. »

Il continuera aussi à s’entraîner.

Dans les mois à venir, Minh Dack profi-tera de ses connaissances pour parfaire ses designs, imaginer sa future entre-prise et sa reconversion. Il continuera aussi à s’entraîner.

« J’ai discuté avec les dirigeants fédéraux qui m’ont assuré qu’ils ne me lâcheraient pas, c’est gentil de leur part. Je ne suis plus en équipe de France, mais je vais pouvoir rester une année de plus au centre d’entraînement de Montpellier. »

Il sera ensuite temps de rentrer au pays. Enfant, il vendait lui-même les bro-chettes de poulet de sa grand-mère au Pont-des-Français. À Yahoué où il a grandi, son retour se fait attendre.

Stéphane SISCO, www.outremersports.com

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Information de dernière minute avant

l’impression de ces pages : Minh Dack

a finalement été sélectionné par

la Fédération Française de Karaté

pour représenter la France aux

Championnats du Monde de Karaté.

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Pleincadre

Un pour tous, tous pour un... Thomas Dahlia, Hugo Tormento, Romain Berthaud et Olivier Saminadin, une équipe du 4 x 200 m nage libre en or.

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crib Contact :Abédias Trindade de Abreu - responsable du CRIBMaison du Sport - 3e étageTél. : 27 37 15 – 79 05 90 / E-mail : secretariat@crib.nc

Une association déclarée est une personne morale de droit privé, elle est par conséquent responsable de ses actes. Cependant, l’association n’est pas un écran de protection totale pour les dirigeants. Au cours des activités bénévoles, ces derniers peuvent être confrontés à un problème de responsabilité d’ordre civil, pénal ou fi nancier.

Cette notion est assez évasive dans la mesure où la loi de 1901 laisse une entière liberté aux membres fondateurs de l’association de déterminer dans les statuts : le nombre de dirigeants, leurs pouvoirs, leur mode de désignation. La seule obligation de la loi est de déclarer auprès du CIAGE (Centre Inter Administratif Général de l’Etat ou bureau des asso-ciations) la création de l’association et en même temps : les « nom, prénom, profession, domicile et nationalité de ceux qui, à titre quelconque, sont chargés de l’administration ou de la direc-tion de l’association ». Les dirigeants de droit sont les mandataires qui ont été désignés, en fonction des dispositions statutaires pour agir au nom de l’as-sociation. Ils sont, en principe, les personnes élues par un organe de l’association (assemblée générale, comité directeur ou conseil d’administration). Généralement, il y a trois postes de dirigeants (mais on peut en dénombrer plus ou moins) : le président, le secrétaire, le trésorier.Attention, si leurs fonctions ne sont pas précisées dans les statuts de l’association, ils auront un mandat général.À l’inverse, la qualité de dirigeant de fait peut être attribuée à des personnes qui, sans être investies statutairement d’une fonction de dirigeant, assument dans les faits des fonctions de direction. L’administration fi scale défi nit les dirigeants de fait comme étant « des personnes qui remplissent des fonctions normalement dévo-lues aux dirigeants de droit, qui exercent un contrôle effectif et constant de l’association et qui en défi nissent les orientations ».Cette notion peut concerner par exemple le directeur salarié de l’association qui est « l’exécutif » de cette dernière. Il prend donc à ce titre et dans le cadre de ses attributions, un certain nombre de décisions ayant des conséquences pouvant engager la respon-sabilité de l’association.

La responsabilité civile des dirigeants

Etant titulaire d’un mandat qui lui est confi é, le dirigeant qui com-met une faute dans l’exercice de ses fonctions engage en principe la responsabilité civile de l’association, excepté : > S’il n’a pas agi au nom et pour le compte de l’association, > S’il est sorti du cadre de l’objet social de l’association, > S’il a excédé ses attributions,

> S’il a agi contre les intérêts de l’association, > S’il a commis une faute particulièrement grave.Dans le cadre où le dirigeant a outrepassé ses attributions, si les statuts précisent l’étendue et le contenu de la mission de diri-geants, il est alors aisé de distinguer les agissements dépassant le mandat confi é.Si les statuts ou les missions ne sont pas précises, pèse alors sur le dirigeant une obligation de gérer l’association en « bon père de famille » avec prudence et diligence.La responsabilité civile d’un dirigeant peut ainsi être enga-gée envers l’association et les tiers. Il est responsable des missions qui lui sont confi ées. Il est également responsable des missions qu’il délègue.

Rappel : Pour que la responsabilité civile soit engagée, il faut : • Un dommage subi par la victime, • Une faute de l’auteur du dommage, • Un lien de causalité entre le fait délictueux et le dommage.

À noter : les assurances couvrent la responsabilité civile, à ce titre elles prennent en charge la réparation du préjudice subi par la victime.

La responsabilité des dirigeants associatifs

La notion de dirigeant

ATTENTIONLa responsabilité civile des dirigeants est en principe une

responsabilité individuelle qui pèse sur l’auteur de la faute.

Cependant, si la direction de l’association est collégiale,

sans précision des pouvoirs et compétences de chacun des

membres qui la composent, la responsabilité solidaire peut

être engagée.Le juge tient compte de l’aspect bénévole du dirigeant d’asso-

ciation afi n de ne pas freiner l’élan associatif. Ainsi, le code civil

stipule que « la responsabilité relative aux fautes est appliquée

moins rigoureusement à celui dont le mandat est gratuit qu’à

celui qui reçoit un salaire ».

La responsabilité pénale des dirigeants:

Si la responsabilité pénale d’une personne morale peut être rete-nue, le code pénal prévoit que « la responsabilité pénale des per-sonnes morales n’exclut pas celle des personnes physiques auteurs ou complices des mêmes faits… ». Les dirigeant peuvent donc voir leur responsabilité pénale engagée aussi bien sur la bases d’infractions volontaires (atteintes aux biens ou aux personnes) que celle d’infractions involontaires (blessures ou homicides involontaires). L’infraction commise est sanctionnée, selon sa qualifi cation, par une amende, un travail d’intérêt général ou l’emprisonnement.

Cas particuliers des délits non intentionnels :Un délit non intentionnel est une faute d’imprudence, de négli-gence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement.Les dirigeants doivent ainsi agir avec prudence et se tenir informé des règles qui régissent les activités de l’association étant donné que les assurances ne couvrent pas la responsabilité pénale, la loi l’interdisant.

La responsabilité fi nancière des dirigeants :

En principe, les dirigeants ne sont pas responsables des dettes de l’association sauf :

En cas de cessation de paiement :tous les dirigeants de droit ou de fait de l’association peuvent être sanctionnés lorsqu’il peut leur être reproché des fautes ayant concouru à la mise en redressement ou en liquidation judiciaire de

l’association. Les sanctions applicables sont : • le comblement de passif ; • l’extension du redressement ou de la liquidation judiciaire

aux dirigeants de l’association, notamment lorsque ces der-niers ont disposé des biens de l’association comme de biens propres ou ont tenu une comptabilité fi ctive, manifestement incomplète ou irrégulière ;

• la faillite personnelle ; • l’interdiction de gérer.

En cette matière, le juge dispose d’un large pouvoir d’appréciation et peut parfois se montrer très sévère.

En cas de cautionnement : il peut arriver que les dirigeants se portent caution pour l’associa-tion. Attention : les dirigeants restent caution même après cessa-tion de leurs fonctions, sauf si le cautionnement prévoit expressé-ment une clause d’extinction.

Si une faute est commise dans le cadre des activitésde l’association et des missions qui sont confi ées à ses membres,

c’est la responsabilité de la personne morale qui est engagée.

EN RÉSUMÉLa responsabilité de l’association en tant que personne morale est différente de celle de ses dirigeants en tant que personne physique.

Si une faute est commise dans le cadre des activités de l’asso-ciation et des missions qui sont confi ées à ses membres, c’est la responsabilité de la personne morale qui est engagée. Si le ou les dirigeants ont agi en dehors des missions qui leurs sont confi ées, c’est la responsabilité de la personne physique qui peut être mise en cause.

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santéLa mort subite chez le sportifLa mort subite ne concerne pas seulement les nouveau-nés : elle touche aussi les sportifs, qu’ils soient de haut-niveau ou simples amateurs. Elle peut pourtant être évitée. Explications.

C’est quoi ?

Il s’agit durant un effort d’un décès bru-tal, subit et inattendu chez un sujet sportif apparemment en bonne santé. Le rythme cardiaque s’accélère de manière fulgu-rante, désordonnée et incoercible. Une contraction anarchique du cœur, la fi bril-lation ventriculaire, n’envoie plus de sang au cerveau pour l’irriguer. Le pratiquant s’écroule et décède dans les minutes qui suivent sans intervention appropriée…

La fi brillation survenant parfois dans les heures qui suivent une compétition, la mort subite peut, à tort, ne pas être impu-tée à la pratique sportive.

Qui est touché ?

> La mort subite du sportif ne frappe pas que les athlètes de haut niveau qui focalisent l’attention des médias, elle guette tous les pratiquants de toutes les disciplines.

> 20 fois moins d’accidents chez les sportifs entraînés que parmi les spor-tifs occasionnels prouve néanmoins le rôle bénéfi que de l’activité physique régulière.

> La mort subite du sportif concerne sur-tout les hommes (7 hommes pour 1 femme).

Quelle est la cause ?

> Dans plus de 90 % des cas, la cause est cardiovasculaire

• Avant 30 ans, les victimes sont porteuses d’une malformation ou d’une anomalie de la commande électrique du cœur, ignorée ou silen-cieuse car indétectable sans examens sophistiqués…

• Au-delà de 35 ans, s’observe prin-cipalement l’infarctus du myocarde. Une plaque de cholestérol se détache durant l’effort de la paroi d’une artère coronaire qui alimente le cœur et la bouche. Par suite une zone du muscle cardiaque est endommagée. Il faut retenir que, si le risque d’infarctus aug-mente après 35 ans, dès le plus jeune âge (16-17 ans), des plaques coro-naires se constituent et risquent de se détacher à tout moment lors d’un exercice intense.

> Dans 10% des cas, d’autres facteurs défavorables peuvent être à l’origine d’une mort subite, tels que le grand froid ou la canicule (coup de chaleur), le dopage, le tabagisme…

Comment l’éviter ?

> Ne pas négliger la visite médicale Donner le maximum d’informations au

médecin afi n de réaliser le cas échéant des examens approfondis : antécédents personnels de palpitations, de perte de connaissance prémonitoire lors d’un match ? Cas familiaux de maladie car-diaque ? d’infarctus ? ou a fortiori de mort subite pendant le sport ?

> Savoir s’écouter Les athlètes ont tendance à se sen-

tir à l’abri, se croire « inoxydables ». Leur réaction n’est pas toujours de suivre les recommandations des méde-cins lors d’un dépistage suspect ou d’une alerte (étourdissement, malaise,

fatigue inhabituelle au démarrage, douleur dans la poitrine,…)

Au sommet de leur art, des sportifs professionnels ou de haut niveau tiennent à terminer leur saison, et poursuivre entraînements et compé-tition, conscients qu’ils prennent le risque de mourir.

Quant à la majorité des autres sportifs, leur activité physique de maintien en bonne santé devrait comporter des exercices réguliers et modérés en fonc-tion de… l’essouffl ement. Quand ce dernier ne permet plus de continuer à discuter pendant une activité sportive avec ses coéquipiers, l’intensité de l’ef-fort produit dépasse les possibilités et favorise les accidents de ruptures de plaque... Avoir confi ance en ses sen-

sations, apprendre à s’écouter et se connaître pour adapter son allure à ses capacité, ne pas se défi er soi-même ou vouloir suivre plus jeunes ou mieux entraînés, ni accepter un sprint tra-gique en fi n de parcours avec eux…

> Réduire les conduites à risques Enfi n il est déconseillé de fumer avant

et après un effort, de trop manger avant un effort physique et de faire de sport quand on a de la fi èvre, de prendre un bain ou une douche trop chaude ou trop froide immédiate-ment après un entrainement ou une compétition.

La mort subite du sportif ne frappe pas que les athlètes de haut niveau

Athlétisme

Va’a

En 2010, lors de sa participation aux Championnats de France cadets, Losa Fakaté avait été l’auteur d’un beau doublé en poids et en disque. On aurait pu rêver que la lanceuse du Mont-Dore réitère cette année cette performance, fin juillet à Lens pour ces mêmes Championnats de France et chez les juniors cette fois. Malheureusement, la sociétaire de l’Étoile filante du Mont-Dore, pourtant brillante aux qualifications, n’a pas réussi à retrouver le chemin du podium au disque (elle finit 4e). Mais piquée au vif, la Calédonienne s’est rattrapée avec la manière au concours du poids. La finale de la compétition lui donnant des ailes, elle réalise une série magnifique avec 5 jets au-dessus de son record personnel ! Et elle finit avec son plus beau lancer : celui qui lui vaut le titre national à 14,12 m (devant la Francilienne Rose Sharon Pierre Louis et son jet à 14,07 m).Une victoire qui signe le retour de Losa sur la scène nationale et qui ne demande qu’à être confirmée par d’autres succès… et pourquoi pas aux championnats d’Europe espoir si Losa rejoint l’équipe de France jeunes ?

Miguel Taerea a offert à la Nouvelle-Calédonie sa pre-mière médaille d’or aux mondiaux de vitesse, qui se sont déroulés le mois dernier dans la ville canadienne de Cal-gary. Il signe ainsi le meilleur temps en finale du V1 500 m chez les cadets en 2’32’’99. Sélectionné par la ligue, le jeune rameur calédonien a été le premier à franchir la ligne d’arrivée devant les deux Néo-Zélandais Maori Tere et Daniel Kauika.Trente-quatre rameurs calédoniens ont fait le déplacement pour participer aux compétitions organisées sur lagon arti-ficiel de Glenmore. Six composait la sélection de Nouvelle-Calédonie alignés en V1, le reste de la délégation étant composée de rameurs sociétaires des clubs du Mont-Dore Shell Va’a et du Tuhaa Pae Va’a. Au total, les Cagous ont bouclé leurs Mondiaux avec quatre médailles : deux en or et deux en bronze. Mont-Dore Shell va’a ayant décroché l’or en V6 500 m vétérans et le bronze en V6 1 500 m et V12 500 m open messieurs.

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Losa Fakaté, championne de France juniors au poids

Miguel Taerea, champion du monde cadet en V1 (500m)

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Depuis 8 ans, la BNC parraine l’opération « Athlète du mois », en partenariat avec le CTOS. L’objectif est de mettre en valeur un athlète calédonien pour ses performances et de récompenser, à cette occasion, le travail réalisé par son club formateur et ses bénévoles.

athlètes du mois

Émilie Gorin, représentant la BNC, a remis le Trophée de l’Athlète du mois à Losa Fakaté et à Jean-Bernard Fuller, président de l’Étoile filante du Mont-Dore, un chèque d’une valeur de 100 000 F.

Miguel Taerea, entouré de Charles Cali (président du CTOS), de Sylviane Glading (représentant la ligue de va’a), de Pascal Patrice (vice-président du club Îles sous le vent) et de sa famille a reçu des mains d’André Simon, représen-tant la BNC, son trophée Athlète du mois.26

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Contact Franck : 77.70.90Maya : 78.00.21www.cjdi�usion.nc