36
CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE Fonds Commun de Placement Rapport annuel au 30 décembre 2016

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

  • Upload
    others

  • View
    4

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Fonds Commun de Placement

Rapport annuel au 30 décembre 2016

Page 2: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Rapport de gestion

« non audité par le Commissaire aux Comptes »

Page 3: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Rapport de Gestion

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE - Rapport annuel au 30 Décembre 2016 3

IDENTIFICATION CLASSIFICATION : Le FCPE « CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE » est classé dans la catégorie « Actions des pays de l’Union Européenne » OBJECTIF DE GESTION ET STRATEGIE D’INVESTISSEMENT : Le FCPE vise à rechercher sur la durée de placement recommandée, une performance nette de frais supérieure à celle de l’indice STOXX EUROPE 600 grâce à une gestion active de l’exposition aux marchés actions complétée par une gestion active de l’allocation au sein des pays de l’Union européenne.

L’exposition actions varie entre 60% et 100% de l’actif net.

Le FCPE est en permanence exposé à hauteur de 60% au moins sur un ou plusieurs marchés des actions émises dans un ou plusieurs pays de l’Union européenne, dont éventuellement les marchés de la zone euro.

Le FCPE n’est ni indiciel, ni à référence indicielle mais à titre de comparaison a posteriori, le porteur peut se référer à l’indice de référence : STOXX EUROPE 600

Le STOXX EUROPE 600 est un indice représentatif des 600 premières capitalisations boursières européennes, libellé en euro, dividendes réinvestis.

Les informations sur l’indice sont disponibles sur le site www.stoxx.com

Le FCPE peut investir jusqu’à 100% en titres vifs et/ou en parts ou actions d’OPCVM de droit français ou étranger, de FIA à vocation générale de droit français tels que définis dans l’article R214-32-42 du code monétaire et financier, dans des FIA répondant aux 4 critères de l’article R214-13 du code monétaire et financier de toute classification et dans la limite de 10% maximum de l’actif net en parts ou actions de fonds de fonds alternatifs ».

L‘actif du FCPE est exposé majoritairement aux actions de grande capitalisation mais le FCPE se réserve la possibilité d’investir dans des actions de moyennes et petites capitalisations dans la limite de 50% maximum, sans aucun secteur d’activité privilégié.

L’exposition aux produits de taux varie entre 0 et 40%.

L’exposition au risque de change pour des devises autres que celles de l’Union européenne est accessoire ainsi que l’exposition aux risques de marchés autres que ceux de l’Union européenne.

La sélection des valeurs se fait, dans la limite de 50% minimum, selon un modèle propriétaire de scoring financier et extra financier, en particulier de certains critères ESG.

La société de gestion s’appuie pour le scoring des valeurs sur une recherche et une analyse quantitative et qualitative développée au travers d’un partenariat au sein du Groupe La Française.

Des précisions complémentaires sur l’analyse extra financière de la société de gestion et le code de transparence sont disponibles sur le site de La Française AM, www.lafrancaise-gam.com.

La décision finale d’investissement est dans tous les cas laissée à la libre appréciation du gérant selon ses propres convictions.

Le FCPE investira entre 5 et 10% de l’actif net du fonds dans des actions émises par des entreprises solidaires et/ou dans des parts de FCPR, sous réserve que leur actif soit au moins composé de 35% de titres émis par des entreprises solidaires ( A titre d’exemple, ces entreprises interviennent dans des secteurs tels que l’aide à la personne, la réinsertion

Page 4: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Rapport de Gestion

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE - Rapport annuel au 30 Décembre 2016 4

par l’emploi, le logement). Les investissements réalisés en instruments non cotés se caractérisent généralement par une faible liquidité, la rémunération exigée tient compte de l’objectif solidaire desdites entreprises et pourra être inférieure à celle du marché.

Risque global La méthode choisie par la société de gestion pour mesurer le risque global de l'OPC qu'elle gère est la méthode de l'engagement. PROFIL DE RISQUE :

"Votre argent sera principalement investi dans des instruments financiers sélectionnés par la société de gestion. Ces instruments connaîtront les évolutions et aléas des marchés". Les risques décrits ci-dessous ne sont pas limitatifs : il appartient aux investisseurs d’analyser le risque inhérent à chaque investissement et de se forger leur propre opinion. Au travers du FCP, les souscripteurs s’exposent principalement aux risques suivants :

Risque de perte en capital :

L'investisseur est averti que son capital n'est pas garanti et peut donc ne pas lui être restitué.

Risque discrétionnaire :

Le style de gestion discrétionnaire appliqué au fonds repose sur la sélection des actifs en portefeuille et/ou sur l’anticipation des marchés. Il existe un risque que le fonds ne soit pas investi à tout moment sur les marchés ou les actifs les plus performantes. La performance du fonds peut donc être inférieure à l’objectif de gestion. La valeur liquidative du fonds peut en outre avoir une performance négative.

Risque de marchés actions :

Le fonds est exposé aux marchés actions jusqu’à 100 % maximum. Si les marchés baissent, la valeur du fonds baissera.

Risque lié à la capitalisation des sociétés :

Les investissements du Fonds sont possibles sur les actions de petites et moyennes capitalisations dans la limite maximum de 50% de l’actif net. Le volume de ces titres cotés en bourse est réduit, les mouvements de marché sont donc plus marqués, à la hausse comme à la baisse, et plus rapides que sur les grandes capitalisations.

Risque de taux :

Il s'agit du risque de baisse des instruments de taux découlant des variations des taux d'intérêt pouvant entrâiner une baisse de la valeur liquidative du FCP.

Risque de change :

Le FCP peut investir dans des valeurs mobilières libellées dans des devises autres que la devise de référence. En cas de baisse d’une devise par rapport à l’Euro, la valeur liquidative pourra baisser. A titre accessoire, le FCP peut donc être exposé au risque de change.

Risque lié à l’investissement dans des fonds de fonds alternatifs :

Le Fonds peut investir, dans la limite de 10% de l’actif net, dans des fonds de fonds alternatifs qui peuvent ne pas présenter le même degré de sécurité, de liquidité ou de transparence par rapport à des OPCVM de droit français ou

Page 5: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Rapport de Gestion

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE - Rapport annuel au 30 Décembre 2016 5

européens. Ils peuvent encourir d'autres risques inhérents aux techniques de gestion mise en oeuvre. En conséquence, la valeur liquidative pourra baisser.

Risque lié à l’investissement dans des titres solidaires :

Le fonds peut investir, entre 5 et 10% en titres émis par des entreprises solidaires et/ou via des FCPR. Par nature, les émetteurs solidaires ne sont pas cotés et les instruments financiers qu’ils émettent sont peu liquides. Le nombre de ces titres étant réduit, l'attention des porteurs est attirée sur le risque de pertes potentielles attaché à ces valeurs qui ne présentent pas le même degré de sécurité, de liquidité ou de transparence que les valeurs négociées sur un marché.

COMPOSITION DE L’OPC : Le portefeuille est investi en actions émises par des entreprises solidaires et/ou en parts ou actions d’OPCVM de droit français ou étranger, de FIA à vocation générale de droit français tels que définis à l’article R214-32-42 du code monétaire et financier, dans des FIA répondant aux 4 critères de l’article R214-13 du code monétaire et financier de toute classification et dans la limite de 10% maximum de l’actif net en parts ou actions de fonds de fonds alternatifs ».

Le FCPE pourra investir dans des OPCVM/FIA de la société de gestion ou d’une société liée.

Le FCPE pourra intervenir sur les marchés financiers à terme organisés européens et internationaux, mais se réserve la possibilité de conclure des contrats de gré à gré. Le FCPE utilisera des instruments financiers à terme pour couvrir et/ou exposer le portefeuille sur les risques actions, taux et à titre accessoire risque de change. Il pourra s’agir de futures, d’options et de swaps.

Ces opérations seront réalisées dans la limite maximum de 100% de l’actif net.

LE FCPE peut utiliser des titres intégrant des dérivés pour exposer le portefeuille aux risques actions et taux. Les instruments utilisés sont des EMTN et BMTN.

Les contreparties des opérations de gré à gré seront des contreparties de type établissement bancaire de premier rang domicilié dans des pays membres de l’OCDE.

Ces contreparties ne disposent d’aucun pouvoir de décision discrétionnaire sur la gestion de l’actif sousjacent des instruments financiers dérivés.

Ces opérations pourront être effectuées avec des sociétés liées au Groupe de la société de gestion. Calcul du risque global : le fonds applique la méthode du calcul de l’engagement.

Le fonds est un FCPE solidaire, à ce titre, l’actif du fonds est investi entre 5 et 10% en titres émis par des entreprises solidaires agréées en application de l’article L.3332-17-1 du code du travail ou en parts de FCPR, sous réserve que leur actif soi composé d’au moins 35% de titres émis par des entreprises solidaires agréées en application de l’article L.3332-17-1 du code du travail.

DUREE DE PLACEMENT RECOMMANDEE : Le fonds est créé pour 99 ans à compter de son agrément. Le conseil de surveillance peut, six mois au moins avant cette échéance, prendre la décision de proroger la durée du fonds.

Si à l'expiration de la durée du fonds, il subsiste des parts indisponibles, cette durée est prorogée d'office jusqu'à la fin de la première année suivant la date de disponibilité des parts concernées.

Un fonds prorogé d'office ne peut plus recevoir de versements.

Page 6: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Rapport de Gestion

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE - Rapport annuel au 30 Décembre 2016 6

POLITIQUE D’INVESTISSEMENT

CONTEXTE ECONOMIQUE Le premier trimestre 2016 a vu les marchés financiers fortement chahutés. La baisse continue du prix du pétrole a fait craindre de nombreux défauts sur le secteur énergétique US. Les répercussions économiques de cette baisse ont accru, pour certains économistes, la probabilité d’une prochaine récession américaine. Dans le même temps, la Chine et de nombreux pays émergents ont semblé se débattre dans un ralentissement économique à l’ampleur indéterminée, et l’Europe est restée en proie à la déflation. Ainsi, en ce début d’année, l’ensemble des marchés financiers ont fortement reculé, avec des baisses significatives enregistrées sur les marchés des actions ainsi qu’un recul prononcé de celui du crédit avec une importante baisse de liquidité. Dans ce contexte, le secteur bancaire a particulièrement souffert, notamment en zone euro où la réglementation de plus en plus contraignante, le niveau bas des taux longs, de larges excès de liquidité rémunérée à des rendements négatifs, ont pesé sur les marges. Début février, un mini accord Arabie Saoudite / Russie sur le gel de leur production respective de pétrole, un ton plus accommodant de la part de la FED sur le rythme de durcissement de sa politique monétaire et celui de M. Draghi de la BCE sur la préparation de nouvelles mesures d’assouplissement ont renversé la tendance. Les multiples mesures de la BCE annoncées lors de sa réunion de mars, des statistiques économiques américaines, chinoises et européennes qui, sans être éclatantes, sont de bonne facture néanmoins, ont permis in fine aux marchés financiers de se reprendre sans toutefois retrouver les niveaux de fin d’année. En cette fin de trimestre, inflation et croissance sont restées trop faibles pour lever tous les doutes. Au second trimestre de l’année 2016, les échéances politiques attendues pour fin juin, à savoir le référendum anglais sur le maintien ou la sortie de l’Union Européenne et les nouvelles élections législatives espagnoles, ont rapidement entretenu la volatilité des marchés financiers. Les résultats contradictoires des sondages privés sur le Brexit n’ont pas permis de se forger une certitude sur l’issue du vote, d’autant que de grands leaders politiques ont pris, peu à peu, position pour le Brexit. La Fed s’est dite inquiète des turbulences qui pourraient naitre d’un vote négatif et a semblé repousser à l’été la décision d’une hausse de ses taux directeurs. Fin mai, la faiblesse des créations d’emplois annoncées par le BLS a fini par convaincre les marchés du report de ce geste à une date plus lointaine. Dans ce contexte d’aversion au risque, mais à une échelle cependant historiquement modeste, les marchés obligataires ont poursuivi leur rallye, avec pour la première fois des taux allemands à 10 ans s’enregistrant en dessous de 0% et des taux US en forte baisse à moins de 1.50%. Les titres du secteur bancaire, avec les établissements anglais en premier lieu, ont continué d’afficher de piètres performances sur le marché des actions comme sur celui du crédit, d’autant plus avec le marché des dettes d’entreprises que la BCE a décidé d’inclure dans son programme de quantitatif easing. Le 24 juin au matin, l’annonce officielle du résultat du referendum a douché les marchés qui s’étaient convaincus, les jours précédents, d’une issue favorable. Les marchés des actions ont corrigé fortement, la Livre Sterling a plongé sur les marchés des changes et les rendements des obligations des pays AAA de par le monde ont reculé une nouvelle fois. Les jours suivants, les marchés ont rebondi sans pour autant retrouver leur niveau antérieur, les rendements du Bund, du T. Note et les cours de l’or conservant les gains qu’ils avaient captés sur le trimestre. L’été s’est ouvert sur les craintes d’un ralentissement économique américain et sur les conséquences autant économiques que politiques de la sortie de l’Angleterre de l’Union Economique. Outre le risque d’un fort ralentissement économique lié aux incertitudes dans les discussions à mener avec l’Union Européenne, l’attitude hostile de l’Ecosse à la sortie du Royaume Uni et le souhait de l’Irlande du Nord de rejoindre la République d’Irlande dans ces conditions, ont exacerbé le risque d’implosion du Royaume, avec des dégâts collatéraux difficilement mesurables, les plus importants échouant probablement à la zone euro. Au cours de l’été, contre toute attente, les marchés financiers ont été calmes. D’un côté, le souhait de non activation immédiate de la demande de sortie de l’Union Européenne par la Grande Bretagne a rassuré les marchés. De l’autre, il semble bien que les marchés financiers aient décidé de souffler un peu après un début d’année tumultueux. Le sterling a baissé sur le marché des changes, faisant rebondir le marché des actions anglaises et supportant ceux de ses voisins européens. Les marchés des taux sont restés eux aussi dans de faibles amplitudes, à l’exception des taux anglais dopés par la baisse des taux directeurs de la BOE et la promesse de nouveaux gestes si nécessaire, combinée à la relance d’un programme de QE sur les dettes gouvernementales. Les statistiques économiques du mois d’août, notamment celles portant sur la confiance, ont un peu reculé avant de se reprendre en septembre, mais ces variations sont à mettre une nouvelle fois sur le compte du Brexit. Fin août, à l’occasion du symposium de Jackson Hole, la Fed a rassuré les marchés sur la conjoncture américaine, en même temps qu’elle a prévenu de sa volonté de durcir, avant la fin d’année, sa politique monétaire. Enfin, septembre a vu la conjonction de trois réunions très attendues de banques centrales, BCE, BOJ et FED. La BCE a sursis à toute décision sur les modalités d’extension de son QE, la BOJ a décidé de se fixer un objectif de rendement à 0% sur le niveau des taux à 10 ans pour les

Page 7: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Rapport de Gestion

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE - Rapport annuel au 30 Décembre 2016 7

achats de JGB de son QQE, la FED n’a pas modifié ses taux fédéraux mais trois de ses membres ont voté pour une hausse immédiate. D’un point de vue de la croissance mondiale, le trimestre s’est ouvert sur des perspectives de croissance stables mais qui devraient rester modérées. Le quatrième trimestre 2016 a été chargé en évènements, l’élection « surprise » de Donald Trump le 8 novembre et la décision de la FED de relever ses taux d’un quart de point dans une fourchette |0.5% ;0.75%] étant les deux faits marquants du trimestre. La décision des membres de la FED, à l’unanimité, a reposé sur la constante amélioration du marché de l’emploi à 4.6% avec un taux de participation constant autour de 63% et sur la hausse de l’inflation mesurée par l’indice PCE (dépense de consommation personnelle) à 1.4%. Ces deux facteurs, couplés à des enquêtes de confiance favorables des ménages et des entreprises, ont permis à la croissance américaine d’accélérer à 3.5% en rythme annualisé au troisième trimestre 2016. Parallèlement, le dollar s’est renchéri contre les principales devises : l’indice DXY est passé de 98.26 fin décembre 2015 à 102.98 à la fin 2016. A la suite de l’élection présidentielle américaine, les marchés financiers ont sensiblement opté pour un scénario positif basé sur davantage de croissance et d’inflation en raison d’une stimulation budgétaire anticipée. L’accord de réduction de la production de pétrole de la part des pays de l’Opep et de certains non-Opep rassure également les marchés financiers, stabilisant les cours du baril à un niveau satisfaisant à la fois les producteurs et les consommateurs. En Chine, le dynamisme de sa demande intérieure apparait de plus en plus comme moteur de la croissance dont le rythme s’inscrit sur une très lente tendance au ralentissement, parfaitement pilotée par les autorités chinoises. Enfin, les économies nippone et européennes ont également montré une tendance favorable en dépit d’une inflation sous-jacente qui peine à se redresser, d’où le maintien de politiques monétaires ultra-accommodantes par la BOJ et par la BCE. Lors de son dernier comité de l’année 2016, la BCE a décidé de prolonger son QE de mars à décembre 2017 avec un ajustement du montant d’achat de 80Mds € à 60Mds €. En zone Euro, la banque centrale maintient également son niveau de vigilance du fait des incertitudes politiques marquées par la victoire du « non » au referendum en Italie et des échéances électorales pour l’année à venir aux Pays-Bas, en France et en Allemagne. De l’autre côté de la Manche, l’économie britannique a continué de montrer des résultats satisfaisants en dépit de l’ombre du BREXIT et de ses répercussions sur le sterling (plus de -13% contre euro et -17% contre dollar sur le trimestre). Le début des négociations est attendu pour le premier trimestre 2017 pour un horizon de 2 ans. Sur les marchés financiers, sur le trimestre, les taux ont connu un fort mouvement de hausse avec une pentification des courbes : à horizon 10 ans, +94bp aux Etats-Unis plus de 2.50%, +60bp au Royaume-Uni autour de 1.35%, +30bp en Allemagne à près 0.20% et +15bp au Japon à 0.06%. La remontée des points morts d’inflation a sous-tendu la remontée des taux d’intérêt. Du côté des actions, le meilleur performeur a également été le Japon, avec une hausse de 18% du Nikkei, +9% sur le marché de l’EuroStoxx 50 et +4% sur celui du S&P 500. POLITIQUE DE GESTION SUR L’EXERCICE CMNE Participation Solidaire est un fonds investi principalement sur des OPCVM d’actions européennes ayant pour objectif de surperformer l’indice DJ Stoxx600. Le fonds vise à assembler des stratégies et des styles de gestion, en gérant de manière dynamique l'exposition globale du portefeuille au marché. La gestion privilégie la recherche de diversification par l'alternance des styles de sélection des valeurs (valeurs d'actifs ou de croissance ; petites, moyennes et grandes capitalisations) et la mise en œuvre de paris pouvant être sectoriels et/ou géographiques. Sur l’ensemble de l’exercice 2016, le fonds réalise une performance de + 0,46% vs -1,20% pour le benchmark DJ Stoxx Europe 600 PI. A noter que cette performance a été acquise dans une enveloppe de volatilité inférieure à celle de son benchmark (volatilité 1 an de 15,35% vs 17,33% au 30/12/2015 pour l’indice de référence).

La performance passée ne préjuge pas des résultats futurs de l'OPC

Au 30/12/2016, le positionnement du fonds est essentiellement européen, par l’intermédiaire de fonds sous-jacents actions. De plus, il dispose d’une position sur le fonds de performance absolue La Française Allocation. La principale position en fin d’année est LFIP Actions Euro pour 43,6% du portefeuille. En 2016, l’exposition actions du fonds a été structurellement plus faible que celle de son indice de référence. En effet, en moyenne sur l’année, le fonds a été investi à 86,5% contre un indice à 100%. Par ailleurs, le delta du fonds a évolué dans une fourchette 65%-89% sur l’année 2016.

Page 8: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Rapport de Gestion

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE - Rapport annuel au 30 Décembre 2016 8

L’attribution de performance sur la période est la suivante :

+2.29% sur les actions -0.62% sur le diversifié -1.21% sur les frais

L’actif net du fonds s’établit à 562 901€ au 30/12/2016. Perspectives : La fin d’année 2016 aura été marquée à la fois par la très forte résilience des marchés à des évènements à priori négatifs (référendum italien, élection US) mais aussi, et peut être surtout, par la forte hausse des actifs liés au thème de la reflation. Forte rotation sectorielle à l’avantage des secteurs cycliques et financiers, hausse des matières premières ou encore hausse des taux : les marchés semblent attendre aujourd’hui une croissance et une inflation plus soutenues. La dernière réunion du FOMC le mois dernier est d’ailleurs venue confirmer ces attentes positives avec un rythme de hausse des taux revue légèrement à la hausse par l’ensemble des membres de la réserve fédérale. Ces mouvements sont-ils justifiés ? Peuvent-ils se poursuivre en début d’année 2017 ? La réponse à la première question nous semble être positive. Les valeurs « value » ont largement surperformé leurs homologues « growth » mais cela s’explique par le très fort retard qu’elles avaient accumulé et par leur différentiel de valorisation. Les anticipations d’inflation ont rebondi mais sans que cela soit déraisonnable et là encore, ces actifs avaient atteint des décotes de valorisation importantes. De manière générale, les mouvements constatés ne nous paraissent donc pas déconnectés de la réalité. La réponse à la deuxième question est plus contrastée, mais penche là encore pour le oui, tout du moins à court terme. Les effets de base positifs d’inflation devraient pousser les anticipations à la hausse dans les mois qui viennent, même si cela sera moins prononcé qu’en fin d’année. Les marchés obligataires devraient alors rester sous pression, spécialement en zone euro si les perspectives de croissance se maintiennent, et permettre aux secteurs financiers et matières premières de continuer leur parcours haussier. Attention toutefois à la saisonnalité habituellement négative en début d’année en ce qui concerne la croissance américaine, ce qui viendrait largement mettre à mal le scénario vertueux. Attention aussi à un positionnement des investisseurs déjà très à l’écart des marchés de dette gouvernementale, ce qui pourrait donner lieu à des flux importants en cas de nouvelles négatives. Enfin, et surtout, attention à la confrontation entre l’optimisme du marché et la réalité concernant l’ensemble des évènements binaires des derniers mois. La prise de fonction de M. Trump donnera lieu à une première confrontation au cours des prochains mois, et il en ira de même lors de l’activation de l’article 50 au Royaume-Uni. L’ensemble de ces éléments nous donne donc une photo plutôt rassurante et sans doute propice à la prise de risque en début d’année. Les indicateurs macroéconomiques se redressent, les dernières publications de résultats étaient plutôt bien orientées et nous pensons que cela permettra aux marchés de poursuivre leur fin d’année positive. Nos portefeuilles sont ainsi aujourd’hui toujours légèrement sous-pondérés en sensibilité, principalement sur la zone euro, et exposés aux points morts d’inflation. Nos allocations actions sont proches de celles de nos indices avec toujours une préférence pour les actions européennes et surtout pour les thématiques « value ». Enfin, nous conservons une vue positive pour les dettes à haut rendements et les subordonnées financières.

INFORMATIONS SUR LES INSTRUMENTS FINANCIERS ET PLACEMENTS COLLECTIFS DU GROUPE Nous n’avons effectué aucune opération sur les titres des sociétés du Groupe. Nous vous informons que nous pouvons avoir recours aux OPC du Groupe, tant au niveau des placements monétaires que des placements actions / obligations… en fonction des allocations d’actifs décidées, et, dans le cadre de la gestion courante du solde de trésorerie, des OPC du Groupe ont été utilisés. Fonds gérés par le Groupe La Française détenus en portefeuille au 31/12/2016

Page 9: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Rapport de Gestion

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE - Rapport annuel au 30 Décembre 2016 9

ISIN Nom Pourcentage investi Societe de gestion

FR0010306225 La Française Inflection Point Actions Euro - Part I

37,74% La Française Inflection Point

FR0010225052 La Française Allocation - Part R

4,89% La Française Asset Management

LU0414216654 La Française LUX - Inflection Point European Equity - I (C) EUR

43,60% La Française AM International

FR0010609115 La Française Trésorerie - Part I

7,90% La Française Asset Management

EVENEMENTS SUR L’EXERCICE

Changements significatifs dans la vie du fonds

D A T E OBJET

19/01/2016 Renouvellement de mandat du commissaire aux comptes Deloitte & Associés

25/01/2016 Changement de siège social de la société de gestion 128 boulevard Raspail 75006 Paris au lieu 173 boulevard Haussmann 75008 Paris

01/04/2016 Changement de valorisateur BPSS au lieu de BPFS

Principaux mouvements intervenus dans la composition du portefeuille titres sur la période

Voici les principaux mouvements intervenus au cours de la période :

Type de transaction

Isin Nom de l'instrument

Type d'instrument

Quantité Montant Devise

Achat FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I

Fonds 0,41 -44 238,93 EUR

Achat FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I

Fonds 0,30 -32 577,85 EUR

Achat FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I

Fonds 0,30 -32 577,41 EUR

Achat FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I

Fonds 0,30 -32 575,71 EUR

Achat LU0414216654

La Française LUX - Inflection Point European Equity - I (C)

Fonds 1,50 -32 290,02 EUR

Page 10: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Rapport de Gestion

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE - Rapport annuel au 30 Décembre 2016 10

EUR

Vente FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I

Fonds -0,30 32 578,05 EUR

Vente FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I

Fonds -0,26 27 950,76 EUR

Vente FR0010225052

La Française Allocation - Part R

Fonds -208,00 25 178,40 EUR

Vente LU0414216654

La Française LUX - Inflection Point European Equity - I (C) EUR

Fonds -1,00 22 884,88 EUR

Vente FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I

Fonds -0,20 21 718,91 EUR

Changement de levier

Aucun changement de levier maximum dans le prospectus n’a été effectué au cours de la période.

Le levier au 31/12/2016 calculé selon la méthode de l'engagement est de 100,08% et de 91,42% selon la méthode brute.

Techniques de gestion efficaces

A la date d’arrêté, le fonds n’a pas eu recours à des techniques de gestion efficaces.

Gestion des garanties financières relatives aux transactions sur instruments dérivés de gré à gré au 31/12/2016

N/A METHODE DE MESURE DU RISQUE GLOBAL Le fonds applique la méthode Engagement.

SELECTION DES INTERMEDIAIRES FINANCIERS

Le choix des contreparties et des entreprises d’investissement, prestataires de services du Groupe LA FRANÇAISE, s’effectue selon un processus d’évaluation précis destiné à assurer à la société un service de qualité. Il s’agit d’un élément clé du processus de décision général qui intègre l’impact de la qualité du service du broker auprès de l’ensemble de nos départements : Gestion, Analyse financière et crédit, Négociation, Middle-Office et Contrôle Interne.

Page 11: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Rapport de Gestion

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE - Rapport annuel au 30 Décembre 2016 11

Best Selection Le Groupe LA FRANÇAISE, conformément à la réglementation en vigueur, a mis en œuvre une politique lui permettant de prendre toutes les mesures raisonnables pour obtenir le meilleur résultat possible pour les OPC sous gestion. Cette politique sélectionne en fonction de chaque classe d’instruments (actions, produits de taux, dérivés, etc…) les Intermédiaires Financiers auprès desquels les ordres seront transmis pour exécution en fonction de critères quantitatifs et qualitatifs. Pour plus de détails, la politique d’exécution des ordres est disponible sur le site Internet de la Société : www.lafrancaise-group.com.

Commissions de courtage partagées Une convention de partage des commissions de courtage a été mise en place dans le cadre de la gestion.

Rapport relatif aux frais d’intermédiation Ce rapport est consultable à l’adresse suivante : www.lafrancaise-group.com. COMMISSIONS DE MOUVEMENTS

Les commissions de mouvements éventuellement perçues sont réparties comme suit : à hauteur de 100% pour la Société de Gestion. Non auditées par le Commissaire aux Comptes. RETROCESSION SUR FONDS

L’intégralité des rétrocessions perçues sur les sous-jacents est reversée au fonds. FRAIS DE GESTION VARIABLES

Les commissions de gestion ne sont pas calculées à partir de composantes complexes. CONFLITS D’INTERETS Dans le cadre de la fourniture de services d’investissement, les entités du Groupe LA FRANCAISE sont potentiellement susceptibles de rencontrer des situations de conflits d'intérêts. Ces situations, en étant définies comme des situations susceptibles de porter atteinte aux intérêts d’un ou des clients des sociétés du Groupe LA FRANCAISE, sont identifiées et encadrées. La politique de gestion des conflits d’intérêts est disponible sur le site Internet de la Société : www.lafrancaise-group.com. Dans le cadre de la fourniture de services d’investissement, les entités du Groupe LA FRANCAISE sont potentiellement susceptibles de rencontrer des situations de conflits d'intérêts. Ces situations, en étant définies comme des situations susceptibles de porter atteinte aux intérêts d’un ou des clients des sociétés du Groupe LA FRANCAISE, sont identifiées et encadrées. La politique de gestion des conflits d’intérêts est disponible sur le site Internet de la Société : www.lafrancaise-group.com. POLITIQUE DE REMUNERATION Le gestionnaire agréé AIFM (directive 2011/61/UE) et UCIT (2014/91/UE) attache une importance particulière au respect de l’ensemble des dispositions en matière de rémunération mentionnées dans ces directives. Ces règles, portant sur les structures, les pratiques et la politique de rémunération du gestionnaire ont notamment pour but de contribuer à renforcer la gestion saine, efficace et maîtrisée des risques pesant tant sur la société de gestion que sur le fonds.

Page 12: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Rapport de Gestion

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE - Rapport annuel au 30 Décembre 2016 12

Le gestionnaire s’est donc doté d’une politique et a mis en œuvre des pratiques de rémunération conformes aux dispositions législatives et réglementaires tout en procédant à un travail d’identification des collaborateurs de son personnel impactés par ces dispositions en matière de rémunération (la « Population Identifiée »). Le gestionnaire a ainsi mis en œuvre des pratiques d’évaluation adaptées à la Population Identifiée en relation avec les fonctions exercées notamment au niveau de la gestion et des risques. En outre, le gestionnaire a mis en place, pour l’ensemble de son personnel, des mesures visant à limiter les risques de conflits d’intérêts. La politique de rémunération est revue annuellement par le Comité des Rémunérations du gestionnaire. Pour l’année civile 2015, le montant total des rémunérations annoncées par le gestionnaire à l’ensemble de son personnel (soit 97 personnes bénéficiaires) s’est élevé à 6 765 601 euros (dont 84% sous forme de rémunération fixe et 16% sous forme de rémunération variable soit 73 personnes). Des informations complémentaires sur la rémunération sont mentionnées dans le rapport annuel au 31/12/2015 de la société de gestion, celui-ci est disponible sur simple demande. INFORMATIONS SUR LES TITRES NON COTES Le fonds n'a exercé aucun contrôle sur des sociétés non cotées détenues en portefeuille au cours de l'exercice. DISTRIBUTIONS ET INFORMATIONS FISCALES

Eligibilité au quota d’investissement de 25 % - fiscalité des revenus de l’épargne (décret 2005-132 transposant la directive 2003/48/CE)

Ce fonds est investi à moins de 25 % en produits dont les revenus, profits et assimilés proviennent de sommes qualifiées de créances.

Pourcentage titres ou droits éligibles au PEA / PEA PME – Part éligible à l’abattement de 40%

Le fonds a en portefeuille 81,34% de titres ou droits éligibles au PEA/PEA PME.

Indication des données chiffrées relatives aux dividendes versés au cours de la période après déduction des impôts

Aucun dividende n’a été versé au cours de la période. INFORMATIONS SPECIFIQUES

Mesure des risques

La société de gestion met en œuvre et maintient opérationnelle une politique et des procédures de gestion des risques efficaces, appropriées et documentés qui permettent d'identifier les risques liés à son activité en particulier la société de gestion a mis en œuvre les dispositions et les mesures permettant d'évaluer le risque global des fonds et d'identifier notamment les risques principaux auxquels les fonds sont exposés ou susceptibles d'être exposés. RESPECT DES CRITERES ESG

Les critères ESG sont pris en compte dans le cadre de la gestion du fonds.

La cartographie (non exhaustive) des critères d’investissement ESG des émetteurs est définie sur le site Internet du Groupe www.lafrancaise-group.com

Page 13: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Rapport de Gestion

CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE - Rapport annuel au 30 Décembre 2016 13

OPERATIONS DE CESSIONS TEMPORAIRES DE TITRES ET TRS Le fonds n’a pas eu recours à des opérations d’acquisition et cession temporaire de titres au cours de l’année 2016

Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs Document non audité par le Commissaire aux Comptes.

Page 14: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE

Comptes annuels

« audités par le Commissaire aux Comptes »

Page 15: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 16: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 17: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 18: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 19: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 20: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 21: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 22: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 23: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 24: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 25: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 26: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 27: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 28: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 29: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 30: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 31: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 32: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 33: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 34: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 35: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE
Page 36: CMNE PARTICIPATION SOLIDAIRE