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CNTPP - CNTPP - Sommaire n10.pdfLe projet innovant du Groupe Leather Industry Algérie Technologies 14-16 Transformer le CO2 en Biopétrole grâce aux algues, c'est possible ! NAFTEC

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Responsable de PublicationM. Mokhtar BOUOUDINA

Ont Collaborés à ce numéroBaya Ait-Si-Mohamed Maarfia, Saïda Hamadane,

Nassim Akli, Bouchra Kemache, Safa HafianeTaous Chara, Sadia Bounazef,

Saloua Ben Abdallah, Niema Setatha, Fadila Boudah et Souad BenlahrachCréation graphique & maquette

[email protected] & Photogravures

Roto Algérie

Centre National des Technologies

de Production Propre

01, rue HAMLAT Said Hussein-Dey - Alger

Tél. : 021 77 83 85 Fax : 021 77 83 87 www.cntppdz.com

e-mail : [email protected]

SommaireSecteur industriel et protection de l'environnementPPrroottééggeerr eenn aamméélliioorraanntt llaa ccoommppééttiittiivviittéé ddee ll''eennttrreepprriissee

La PME algérienne sensibilisée à laresponsabilité sociétale1122 ssoocciiééttééss bbéénnééffiicciieerroonntt eenn 22001122dd''uunn aaccccoommppaaggnneemmeenntt IISSOO

07Réglementation

19National

06Ateliers

12Actualités

04-05Formation

20-21Etudes

22-23Techniques de Production Propre

Bulletin d'information Edité par le Centre National des Technologies de Production Propre

10Développement Durable

13Déchets

17-18Système de Managementde l'Environnement

L'implantation des technologies propres par l'industrieUUnnee ssoolluuttiioonn ppoouurr rréédduuiirree llaa ppoolllluuttiioonn

08-09 Brèves

Comment transformer des déchets solides detannerie en fertilisants agricolesLLee pprroojjeett iinnnnoovvaanntt dduu GGrroouuppee LLeeaatthheerr IInndduussttrryy AAllggéérriiee

14-16Technologies

TTrraannssffoorrmmeerr llee CCOO22 eenn BBiiooppééttrroollee ggrrââccee aauuxx aallgguueess,, cc''eesstt ppoossssiibbllee !!

NNAAFFTTEECC ssee mmeettàà ll''eesssseenncceessaannss pplloommbb

Plusieurs raffineries ont étéréhabilitées

LLaa CCeerrttiiffiiccaattiioonn IISSOO 1144000011

Seul référentiel reconnu internationalement en système demanagement de l'environnement

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N°10 / Juin 2012 www.cntppdz.com4

Formation

L a gestion et le traitement desdéchets industriels du SecteurAgroalimentaire ont été le thème

d'un atelier régional de formation orga-nisé par le Centre National desTechnologies de la Production Propre(CNTPP ) et destiné aux délégués pourl'environnement (DE). Il a lieu à Zeraldadu 15 au 19 Avril 2012 Le contexte national de gestion desdéchets industriels, la réglementation envigueur dans ce domaine, l'étude tech-nico-économique des solutions alternati-ves pour la gestion des déchets dans l'en-treprises, traitement des déchets desentreprises agroalimentaires, les meil-leures techniques disponibles dans lesecteur du traitement des déchets ainsique les besoins et attentes des entrepri-

ses en la matière, ont été les prin-cipaux sujets débattus lors de cetatelier auquel ont pris part denombreuses entreprises du cen-tre du pays Pour rappeler la réglementationaux participants le cadre juridi-que régissant la gestion desdéchets industriels en Algérie aété présenté. L'accent a été missur la loi n°01-19 du 12 décem-bre 2001, relative à la gestion aucontrôle et à l'élimination desdéchets.Un texte qui balise, l'organisationde la collecte, du traitement etde l'élimination des déchets et lavalorisation des déchets et leurrecyclage en vue d'obtenir des

matériaux réutilisables ou de l'énergie.Pour rappel l'atelier de formation destinéà renforcer les capacités d'interventiondes délégués pour l'environnement(DE),vise à consolider les connaissances desDE afin de permettre aux entreprises dedisposer d'un personnel qualifié quisaura de s'adapter aux changements pro-fessionnelles et techniques.La formation vise un approfondissementdes connaissances en matière de déchetsdangereux, à améliorer le savoir-faire etle savoir des participants en matière envi-ronnementale et de gestion des déchets

Lors de cette formation qui s'inscrit dansle cadre de la mise en œuvre de la politi-que environnementale industrielle, lereprésentant du CNTPP a rappelé qu'atravers ces formations le Centre s'estengagé “à faire profiter les entreprisesindustrielles algériennes de son expé-rience dans le domaine de la préserva-tion de l'environnement et des ressour-ces naturelles”.

Cet atelier régional de formation contri-buera à la maîtrise des impacts environ-nementaux et des dangers et risques liésà une mauvaise gestion des déchetsindustriels. Il contribuera également à lapréservation des ressources et matièrespremières à travers le développement defilières de valorisation et de recyclagedes déchets industriels, et à l'économieen énergie.

Atelier Régional de Formation sur laGestion et le Traitement des Déchets

Industriels Dangereux et Spéciaux

LLee CCNNTTPPPP ppoouurrssuuiitt ssoonn pprroocceessssuuss ddee rreennffoorrcceemmeenntt

ddeess ccaappaacciittééss

“Toute activité industrielle génère une production de déchetspour lesquels l'exploitant est tenu de mettre en place une poli-

tique de gestion au travers des choix de collecte, traitement, valorisa-tion…” La réglementation est claire et doit donc être maîtrisée afind'adapter l'organisation et la sélection des solutions techniques aux différentes catégories de déchets. Par Baya Ait-si-Mohamed- Maarfia

Groupe SIM, AQUASIM CEVITAL, Sarl TANGO, FLASH Algérie, Laiterie ARRIB, FRIGOME-DIT, EPWG/CET, CNTPP, Direction de l'Environnement de la wilaya de Boumerdès & d'Alger

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Formation

N°10 / Juin 2012www.cntppdz.com 5

Le C.N.T.P.P contribue aux efforts de Renforcement des capacités desdélégués pour l'environnement Sur “l'Utilisation du Manuel du Délégué

pour l'Environnement & La Réglementation Environnementale applicable aux Etablissements Classés”

L e manuel du délégué pour l'environne-ment est un ensemble d'outils qui per-

met au délégué d'exercer ces fonctions ausein d'une installation classée et de répon-dre de manière complète et claire aux obli-gations réglementaires en vigueur enmatière de protection de l'environnement ettenir à jour sa veille réglementaire.Le manuel regroupe 06 parties :

Partie 1: Cadre généralPartie 2: Missions du délégué pour l'environnementPartie 3:Activités de supportPartie 4: OutilsPartie 5: Fiches missionPartie 6: Fiches thématiques

Atelier Régional deFormation : Ghardaïa les

19 & 20 Mars 2012

Entreprises industrielles ayant participées à l'atelier :Ghardaïa (NAFTAL Centre Bitume,Ghardaïa Plast, Sarl TECHNOSAT, SpaOASIS, Sarl RECIBAT) Ouargla(Environmental solutions, SONAHESS, LesMoulins des Oasis, SNVI, Groupement TFT,Société de production de l'électricité,ALFA-PIPE, Adrar, Illizi,Tindouf etTamanrasset (ENOR), NAFTAL AVM ,NAFTAL CBR, NAFTAL CBR Ghardaïa,NAFTAL AVM, NAFTAL CBR In Salah,NAFTAL District CBR Ouargla

Atelier Régional deFormation : Sétif les22 & 23 Février 2012

Entreprises ayant participés àl'atelier : BEJAIA (SONATRACH,SOMACOB, ALFADITEX, EPEBEJAIAI EMBALLAGE, SARL SIBEA, ENOF / ALGRAN) , BATNA (TEXALG,UNITE EN BAG, Entreprise National des Granulats (ENG), N'GAOUS CONSERVE,SCIMAT,ALGERIEN BAGS COMPAGNY, NAFTAL CBR, JIJEL (AF EPE JIJEL LIGERICAVEER, TANNERIE DE JIJEL, CERAMIQUE SANITAIRE D'EL MILIA, SETIF(SOMIFER, MINE DE ANINI, COOPSSEL, autres wilayates (NAFTAL CBRTEBESSA, NAFTAL CBR BISKRA, NAFTAL CBR SKIKDA, NAFTAL CBR SKIKDA,NAFTAL CBR KHENCHELA, NAFTAL EL KHROUB

Atelier Régional deFormation : Djelfa les 25 & 26

Avril 2012Entreprises ayant participées à la formation: Batisud Unité Biskra INDJEB , ENASEL, SCIMATBISKRA, TIFIB BISKRA, Sarl SABRID, SarlTOUAB, POVAL, BRIMATEC, ENPEC SOUGUEUR, SOTRIFIT, THP DJELFA,SDBB Tissemsilt, Baticim Sougueur, Sonelgaz Biskra, ENICAB BISKRA, SOMIBAR-BOUCAID, ETPBS ASSLOUNI BOUKHARI, MEI / Filiale Sonelgaz, ERIAD M'SILA,MOULIN BOUKAHIEL, PLATRE ET DERIVES BISKRA

Atelier Régional de Formation :

Annaba les 30 et 31 Mai 2012

Entreprises ayant participées à laformation : STH sonatrach Skikda,usine de déssalement de Skikda,Division Pétrochimique cp2k, Soalka,Anabib, Pharmidal N.s, Sotski, TexalgSpa Batna, Baticim, Somacba.

Atelier Régional deFormation : Constantine,du 26 au 28 Février 2012

SARL ISOPHARM Algérie, ENG, MinotrieEl hilale Souk Ahras, Algérienne des équipe-ment et machine outils, Snc cbk benissad etkerriche, Epe pharmal spa, Eriad Sétif lesmoulins ZIBAN spa, Sofar spa ex enmtp,Société des matériels de gerbage et de manu-tention, Entreprise de gestion de la zoneindustrielle ain smara spa, Société de mainte-nance de l'est <s.m.e>, Entreprise publiquedes travaux publics de Constantine, Naftalbranche gpl, Entreprise des industries ducâble de BESKRA, Cojaal camp 7,Algérienne des textiles DRAPST Khenchela,Entreprise d'électricité domestique,Entreprise national du sel, SNTA, Sarl PRO-LIPOS

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N°10 / Juin 2012 www.cntppdz.com6

Ateliers

E n 2008, la consommation de car-burant hors aviation/marine aété de 9782,7 (milliers de ton-

nes), soit 70% de la consommationtotale. La consommation en GPL pour lamême année s'élevant à 1047,7 (milliersde tonnes), soit 14%. Soucieuse de laprotection de l'environnement, l'Algériea encouragé dès les années 80 l'émer-gence de produits de substitutions pro-pres, à savoir le GPL/C et le GNC.La consommation de GPL/C en Algérie,après une phase de lancement en 1983-1988, n'a cessé de croître suite à l'exten-sion du réseau et des points de conversionainsi qu'à l'ouverture à partir de 1995, del'activité de conversion des véhicules àl'initiative des opérateurs privés et deNaftal. Durant les 5 dernières années, letaux de croissance moyen de la consom-mation est supérieur à 10% par an. Lademande de GPL/C a progressé de170.000 tonnes en 2003 à plus de 340.000tonnes en 2008 avec un réseau de plus de400 points de vente à la fin de 2008.Soucieux de la qualité de l'air en milieuurbain, en raison de l'augmentation dutrafic automobile et de l'ouverture dumarché automobile, le ministère del'aménagement du territoire et de l'envi-ronnement a élaboré une stratégie natio-nale visant à sauvegarder le cadre de vieet la santé du citoyen en préservant l'environnement par la promotion del'utilisation des carburants propres. Cettepolitique s'est traduite par la promulga-tion de la loi n°03-10 du 19 juillet 2003relative à la protection de l'environne-ment dans le cadre du développementdurable et les textes exécutifs relatifs à laqualité de l'air.

La mise en place du système d'analyseinstantanée de la qualité de l'air dénom-mée “Samasafia”, porte sur le contrôle dela pollution de l'air dans 4 aggloméra-tions considérées comme les plus pol-luées du pays à savoir Alger, capitale etméga pôle à forte concentration de véhi-cules, Annaba, Oran et Skikda.D'autres agglomérations urbaines parmi

les plus importantes du pays seront éga-lement équipées de réseaux similaires àl'avenir. Ces réseaux assureront une sur-veillance continue de la qualité de l'ai àtravers la mesure des principaux pol-luants urbains qui sont les oxydesd'azote, le dioxyde de soufre, l'oxyde decarbone, les hydrocarbures, les poussiè-res fines et l'ozone. La mise en place ducontrôle technique obligatoire des véhi-cules par le ministère des transports et lerenouvellement du parc roulant, consti-tuent également une action tendant àdiminuer la pollution de l'air dans lesprincipes agglomérations.Dans le cadre de la lutte contre la pollu-tion des centres urbains (gaz d'échappe-ment des véhicules), la réglementationalgérienne du 09 Novembre 2003 alimité les émissions de fumées et exigé laréduction de la teneur maximale enPlomb dans les essences de 0,65 à0,4gr/litre par la Norme NA 81O8 du22/08/1993 En matière de l'amélioration de la qualitédes carburants, l'entreprise (NAFTEC) aengagé une mise à niveau de nombreusesunités de production afin d'améliorer laqualité des carburants produits. Cettemise à niveau comprend, entre autres, laconstruction de trois unités d'isomérisa-tion du Naphta léger et la modernisation

et l'augmentation de la capacité du refor-ming (Raffinerie de Skikda et d'Arzew),la construction dune unité MS Block(CCR + ISOM) et d'une unité RFCC(Raffinerie d'Alger).

U n atelier régional "CarburantsPropres a été organisé conjointe-

ment par le Ministère de l'Aménagementdu Territoire et l'Environnement Algérieet le Programme des Nations Unies pourl'Environnement à Alger en novembredernier L'atelier a vu la participation de 50experts (Algérie, Tunisie, Maroc,Ghana), des représentants des ministèreschargés de l'environnement, de l'éner-gie, du transport, de la santé publique,des représentants des entreprises privéesde l'industrie pétrolière et automobile,et des autorités locales L'atelier visait à sensibiliser et informerles principaux partenaires nationauximpliqués dans la gestion de la qualité del'air notamment sur les actions entrepri-ses pour la lutte contre la pollutionatmosphérique, et à partager des infor-mations et des expériences entre leMaroc, l'Algérie et la Tunisie, en matièrede la qualité des carburants et de la qua-lité de l'air.L'organisation de cet atelier régional, estd'une importance primordiale dans lamesure où il a permit d'informer et desensibiliser les responsables des effortsentrepris à l'échelle nationale et auniveau régional sur les moyens d'atténua-tion de la pollution de l'air issues dessources mobiles et les contraintes écono-miques et techniques pour l'améliorationde la qualité de l'air en général.

CCoommmmeenntt aamméélliioorreerr llaa qquuaalliittééddee ll''aaiirr eenn AAllggéérriiee

DDeess MMeessuurreess ppoouurr AAmméélliioorreerr llaaQQuuaalliittéé ddee ll''AAiirr

En Algérie, l'une des causes de pollution de l'air en milieuurbain reste la densité du réseau routier qui supporte le

trafic d'un parc automobile en croissance constante, utilisantle plus souvent des carburants dit “polluants”.

Atelier régional sur les carburantspropres

DDoossssiieerr

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C onsciente de l'impact des différentes nuisances de pollution de l'airmenaçant la santé du citoyen et le cadre de vie général, l'Algèrie a

mis en place un champ d'action environnementale et juridique pourréglémenter les émmisions de fumées et gaz dans l'air.La prèvention de la pollution atmosphérique est aujoudhui un desprèrogatives politiques et econnomiques de l'Algèrie.

Selon la loi cadre de l'environnementN° 03-10 du 19 juillet 2003 relativeà la protection de l'environnement

dans le cadre du développement durable,la pollution atmosphérique est : “l'intro-duction de toute substance dans l'air oul'atmosphère provoquée par l'émanationde gaz, de vapeurs, de fumées ou de parti-cules liquides ou solides susceptible deporter préjudice ou de créer des risquesau cadre de vie”.La pollution atmosphérique résulte prin-cipalement des gaz et particules rejetéesdans l'air par des : Sources fixes “Installations

industrielles” Sources mobiles “Véhicules à

moteur”.

Emissions industrielles :Le décret exécutif N°06-138 du 15 avril2006 définit les rejets atmosphériquescomme tout rejet de gaz, fumées,vapeurs, particules liquides ou solides, pardes sources fixes, notamment par les ins-tallations industrielles.Ces rejets atmosphériques sont limités pardes valeurs fixées par ledit décret. Cesvaleurs prennent en charge l'anciennté desinstallations industriélles en déterminantune tolérance pour les rejets atmosphéri-ques générés par ces installations, afin deleur permettre de se mettre à niveau.Cette tolerance est valide durant 5 anspour toutes les installations industriellesanciennes et 7 ans pour les installationspétrioliéres et ce à compter de la datedepublication au journal officiel du décret executif cité plus haut et dont lesannexes fixent les valeurs limites des para-mètres de rejets atmosphériques et lestolérances à certaines valeurs limites desparamètres de rejets atmosphériquesselon les catégories d'installations.Vu que les émissions polluantes de

l'atmosphère constituent une menacepour les personnes et l'environnement, ledécret executif N°06-138 du 15 avril2006 exige que les installations générantdes rejets atmosphériques doivent etreconçues,construites et exploitées demaniére à éviter, prévenir ou réduire à lasource les rejets atmosphériques, en met-tant en oeuvre toutes les dispositionsnécessaires.Au titre de l'autocontrole et autosurveil-lance les éxploitants des installations doi-vent tenir un registre ou sont consignés ladate et les resultats des annalyses effectuéssur les rejets atmosphériques.

Pour assurer la conformité à ces valeurslimites des controles périodiques desrejets atmosphériques seront effectués parles services habilités.

En cas de dépassement des valeurs limitesfixées par le décret, une taxe est instituéesur la pollution atmosphérique d'origineindustriélle sur les quantités émises.Les modalités d'application de cette taxesont fixées par le décret executif N° 07-299 du 27 septembre 2007 selon descoefficients multiplicateurs répartis entre1 et 5.

Les impacts environnementaux destransports routiers :Les gaz d'échappements des véhiculesrepresentent des facteurs constituant l'unedes principales source de pollution atmos-phérique et causent des maladies respira-toires et contribuent au réchauffement dela planète.Le développement du parc automobile etle nombre important des vehicules en cir-culation a un rôle croissant en matière depollution de l'air, pour cela l'etat essaye dereglémenter le maximum les emissionsdans l'air, en interdisant aux vehicules

automobiles équipés d'un moteur à com-bution interne à allumage par compres-sion d'emettre des fumées, de gaz toxi-ques et des bruits au dela des seuils fixéspar le décret executif N°03-410 du 5novembre 2003, ces seuils sont fixés selondes paramettres liées aux catègories devehicules automobiles, le poids de chargeautorisé, qualité du moteur (Deisel,Essence, GNC, GPL) et le taux de CO,NOX, HC et les particules emis.

Surveillance de qualité de l'air :Afin d'assurer une surveillance des diffé-rentes composantes de l'environnement,l'etat a défini des valeurs limites, des seuilsd'alerte et des objectifs de qualité de l'airen cas de pollution atmosphérique, cesseuils sont fixés par le décret executif N°06-02 du 07 janvier 2006 pris en applica-tion de la loi 03-10 du 19 juillet 2003relative à la protection de l'environnementdans le cadre du développement durable.

Le décret executif 06-02 susvisé, viseà préciser les seuils d'alerte à partir des-quels doivent être déclenchées les mesu-res d'urgence visant à réduire les activitéspolluantes par les collectivités localesconcernéesPour surveiller la qualité de l'air et évaluerle degré réel de pollution générée, leMinistère de l'Aménagement du Territoireet de l'Environnement a mis en place unréseau de surveillance de la qualité de l'airet de mesure de la pollution (SAMASA-FIA), il a pour mission de:

- Surveiller en continu les niveaux depollution atmosphérique,- Analyser et expliquer les phénomènesde pollution atmosphérique,- Alerter la population et les décideursen cas de pic de pollution,- Rendre accessible les données à toutepersonne.

Ce que prévoit la loi

Pollution de l'air par les Installationsindustrielles et les Véhicules à moteur

Par le Service juridique du CNTPP

Réglementation

N°10 / Juin 2012www.cntppdz.com 7

Dossier

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N°10 / Juin 2012 www.cntppdz.com8

BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈV

Evolution de la demande des carburants en AlgérieLa demande en carburant ne cesse d'augmenter suite à la crois-sance continue du Parc Automobile. Une forte consommationen Gazoil due à la diésélisation du parc automobile et du traficimportant de l'activité de transport routier. De même pour lesessences super due au renouvellement du parc automobiledurant ces dernières années.

Politique de suppression du plomb dans les essences

NAFTEC produit trois types d'essence : Essence Normale Plombé RON : 89 - 90 Essence Super Plombée RON : 96 Essence Super sans Plomb RON : 95

L'additif améliorant l'indice d'octane RON est le PTEConsommation totale 2007 du PTE : 1700T/AN

Causes de la suppression du plomb:En 1971, EPA Environmental Protection Agency fixait pour lespolluants les plus importants émis par les gaz d'échappement(CO, HC, NOx).D'où la nécessité d'utiliser pots catalytiques sur les véhiculesneufs, la présence des alkyles de plomb dans les carburantsentraîne la formation de dépôts en quantité importante dans lachambre de combustion et dans le système d'échappement,Toutes fois, la présence du plomb dans ce mélange gazeuxempoisonne le pot catalytique et par conséquent la conversiondes hydrocarbures nuisibles à l'environnement serait médio-cres la suppression du plomb a été imposée uniquement parl'avènement des pots catalytiques.Dans le cadre de la lutte contre la pollution des centres urbains(gaz d'échappement des véhicules), la réglementation algé-rienne du 09 Novembre 2003 a limité les émissions de fuméeet a exigé la réduction de la teneur maximale en Plomb dansles essences de 0,65 à 0,4gr/litre par la Norme NA 81O8 du22/08/1993Suite à quoi un programme pour les raffineries algériennesa été adopté afin de réduire la teneur en plomb dans les essences:

1. RAFFINERIE DE SKIKDA :L'entrée en production de l'unité Reforming II a permis de : Réduire du taux d'éthylation de 0.65 à 0.4 gr/Litre

dans une première phase. Limitation du taux d'éthylation à 0.15 gr/litre à

partir de 2001. et enfin la mise sur le marché algérien de l'essence

super sans plomb à partir de 2000.

2. RAFFINERIE D'ARZEW Réduction du taux d'éthylation de 0.65 à 0.4 gr/litre à

partir de 1999. Et à 0.3 gr/litre à partir de 2006 objectif maintenu

jusqu'à 2012.

3. RAFFINERIE D'ALGER Réduction du taux d'éthylation de 0.65 à 0.4 gr/litre à

partir de 1999 objectif maintenu jusqu'à 2012.

Plusieurs raffineries ont été réhabilitées

NAFTEC se metà l'essence sans plombConsciente des défis majeurs, qu'elle devrait faire face

à l'avenir, imposés par la demande croissante dumarché en produits raffinés, et les exigences normativesen matières de santé, sécurité et environnement,l'Algérie s'est lancée dans un vaste programme deRéhabilitation de ces Raffineries pour développer lesproduits énergétiques pour satisfaire durablement lesbesoins de l'homme et préservé la nature.

5586

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

57706445 6692

71607641

8222 82218631

Evolution Consommation Carburants Marché National KTM/AN

Evolution Consommation des essences (KTM/AN)

2000

41

4

36

34

4

40 39

28

3

48

07

5

30

2 44

61

91 3

05

59

61

96 3

20

65

42

87

99

93

30

78

7

80

84

01

34

044

3

45

8

25

4

36

0 0

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008

Ess Sup Ess SPb Ess Nor GPL-C

DDoossssiieerr

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N°10 / Juin 2012www.cntppdz.com 9

ES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈVES.BRÈV

Parallèlement à cette action l'entreprise publiqueNaftal, a mis à disposition des consommateurs le car-burant GPL au niveau des stations service, répartiessur l'ensemble du territoire.

Pour arriver à la suppression totale du Plomb, l'alignement dela qualité des essences aux normes européennes d'une part etsatisfaire la demande croissante du marché en carburants d'au-tre part, la société a lancé un vaste programme d'investissementau niveau des trois raffineries du nord.

Source : NAFTEC

L e 23 Mai dernier, s'est tenue à l'Hôtel ElRiadh, Sidi Fredj (Alger) une journéed'étude sur la médiatisation de l'Essence

Sans Plomb “Roulez Sans Plomb”, organisé parle Ministère de l'Aménagement du Territoire etde l'Environnement, le Ministère de l'Energie etdes Mines en collaboration avec l'Organisationdes Nations Unies pour l'Environnement“PNUE”.Un rendez vous au cours duquel PlusieursThématiques ont été discutées. Le Programmede réhabilitation des raffineries pour la produc-tion de l'essence sans plomb a été dévoilé auxparticipants (voir papier ci-dessous).Entres autres thèmes abordés l'impact ducontrôle technique automobile sur la réductiondes émissions des effluents gazeux, le réseau dedistribution de l'essence sans plomb à l'échellenationale, les risques sanitaires liés au plomb. Al'occasion le décret exécutif fixant les conditionset les modalités d'exercice de l'activité de com-mercialisation de véhicules automobiles neufs aété rappelé stratégie de sensibilisation, d'infor-mation et d'éducation pour la pratique environ-nementale.

Il a fait l'objet d'une journéed'études

Rouler propre en Algérie mode d'emploi

L e réseau de mesure de la pollutionatmosphérique est composé de 04

stations de surveillance de la qualité del'air Station de Bab el Oued et El

Hamma : les deux stations corres-pondent à l'objectif d'un suivi duniveau d'exposition moyen de lapopulation aux phénomènes de pollu-tion atmosphériques dans les centresurbains due à la circulation automo-bile et certaines activités industrielles. Station de Ben Aknoun Station place de la concorde :

cette station correspond à un objectifd'évaluation de la pollution atmosphé-rique résultant d'un fort trafic auto-mobile et aux rejets gazeux provenantd'installations diverses :www.samasafia.dzConcernant la surveillance, l'observa-tion et la mesure de la pollution dumilieu marin l'Observatoire Nationalde l'Environnement et duDéveloppement Durable (ONEDD)dispose de laboratoires régionaux, destations et de réseaux de surveillance,pour la réalisation de ces missions.Ainsi pour l'évaluation de la pollutionmarine, l'ONEDD dispose de labora-toires et de stations au niveau deswilayas côtières qui restent à réhabili-ter et à prendre en charge sur le planhumain et matériel. Il s'agit : du laboratoire d'Alger situé à

Ben Aknoun et du laboratoire por-tuaire (Port).

Ces laboratoires pourront prendre encharge la surveillance de la qualité dumilieu marin du littoral des wilayas duCentre :Alger, Boumerdes, et Tipaza. du laboratoire de Bejaia :

Ce laboratoire pourra prendre encharge la surveillance de la qualité dumilieu marin du littoral de la wilaya deTizi Ouzou. du laboratoire d'Oran :

Le laboratoire d'Oran (Centre) et lelaboratoire portuaire d'Oran (Port).Ces laboratoires pourront prendre encharge la surveillance du milieu marindu littoral des wilayas de l'Ouest :Oran,Ain Temouchent et Tlemcen. du laboratoire de Mostaganem :

Ce laboratoire pourra prendre encharge la surveillance du milieu marindu littoral de la wilaya de Chlef. du laboratoire de Skikda :

Le laboratoire de Skikda (Centre) et leLaboratoire portuaire de Skikda(Port). Ces laboratoires pourrontprendre en charge la surveillance dumilieu marin du littoral de la wilaya deJijel. du laboratoire d'Annaba :

Ce laboratoire pourra prendre encharge la surveillance du milieu marindu littoral de la wilaya d' El Tarf.Pour les aspects liés à la surveillancedes paramètres microbiologiques, ilpourrait faire appel aux institutionsspécialisées tels que l'Institut Pasteurd'Alger et les Secteurs Sanitaires dewilayas.

Le réseau Samasafia fait appel aux derniers perfectionnements technologiques

Réseau de surveillance de laqualité de l'air : SAMASAFIA

Echeance suppression du Pb

0,7

0,6

0,5

0,4

0,3

0,2

0,1

0,01998 2006 2012 2013

Teneurs en Pb (gr/litre) RA1Z Teneurs en Pb (gr/litre) RA1K Teneurs en Pb (gr/litre) RA1G

Dossier

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N°10 / Juin 2012 www.cntppdz.com10

Développement Durable

I l s'agit d'aider les entreprises à traversle programme à transformer des élé-ments de contexte contraignants

(délocalisation, raréfaction des ressources,renchérissement des énergies fossiles) enopportunités de développement économi-que et social, et ainsi tendre vers une éco-nomie du développement durable.Sont privilégiées les démarches globaleset proactives c'est-à-dire les approchespréventives et de réduction à la source desémissions.La démarche des technologies propress'inscrit dans la politique de développe-ment durable, en ce sens qu'elle favoriseet incite l'adoption de nouveaux procédésde fabrication à la fois économes en matiè-res premières et énergie, et propres. C'està dire plus soucieux de la protection del'environnement et de l'homme.L'introduction des technologies propres atrois objectifs distincts et complémentaires: consommer moins de matières pre-

mières et d'énergie ; générer le minimum de déchet et

d'effluents; minimiser les nuisances et les ris-

ques.Les technologies propres ont pour objet laprévention à la source. L'intérêt de leurmise en place est triple: elles permettentde réduire les coûts de traitement en finde chaîne, les coûts des pertes de matièrespremières devenues des polluants et lescoûts liés aux taxes et redevances pourl'environnement.Trois niveaux d'intervention permettentde mettre en œuvre les technologies pro-pres. Ceux-ci sont ici présentés dans l'or-dre croissant d'investissements et d'impli-cation [Laforest, 1999]:

1. Optimisation du procédé existant(bonnes pratiques);2. Modification du procédé (modifica-tion d'importance variable avec pour

objectif la valorisation des sous-pro-duits);3. Substitution de technologies et/oudes réactifs par d'autres moins polluants.

Sur la base de ces niveaux d'intervention,quatre stratégies d'actions peuvent êtredéfinies pour la mise en œuvre de techno-logies propres (stratégies de productionpropre appliquées aux procédés) : Amélioration du management opé-

rationnel: L'amélioration du manage-ment opérationnel vise la réduction desdéchets par un renforcement du mana-gement de la production et une bonnemaîtrise des procédures de travail. C'estce que l'on nomme communément les“bonnes pratiques”. Valorisation matière: Au niveau des

matières sortantes la stratégie consiste àfavoriser le recyclage (réutilisation duflux matière dans une autre fonctionque celle initiale), la régénération(réutilisation du flux matière dans lamême fonction que celle initiale) ou lasimple récupération (extraction d'unepartie du flux pour une autre utilisa-tion). Changement des entrants matières:

L'approche matière des technologiespropres vise à réduire ou éliminer lesmatières dangereuses (pour l'homme etl'environnement) et à favoriser l'utilisa-tion de matériaux recyclés et/ou recy-clables. Modification ou substitution des

procédés: L'approche technologie pro-pre au niveau du procédé lui-mêmeconsiste soit à améliorer l'efficience enmaîtrisant les conditions de fonctionne-ment par utilisation de monitoring,modification des paramètres de fonc-tionnement et modification des équipe-ments auxiliaires, soit la substitutioncomplète par un procédé plus efficient.

Protéger en améliorant la compétitivitéde l'entreprise

Secteur industriel et protection de l'environnement

La performance environnementale des entreprises rejoint les enjeux globaux de préservation de l'environnementet les préoccupations d'aménagement du territoire.

Afin de garantir une bonne qualité environnementale, il convient d'inciter les entreprises de production et du sec-teur tertiaire à s'inscrire dans des démarches d'économie de la matière tant en amont (éco conception, gestes éco-nomes, maîtrise de la consommation d'énergie...) qu'en aval (réutilisation des matières, circuits locaux...) et ainsicréer des emplois durables. Par Nassim Akli

L'Algérie expose sonExpérience dans

l'Exportation des PolluantsOrganiques Persistants

L e Centre Nationaldes Technologiques

de la ProductionPropre en collabora-tion avec le Centred'Activité Régional dela Production Proprede Barcelone organi-sent un Atelier sur l'Exportation des PolluantsOrganiques Persistants : 27 & 28 Juin 2012/Hôtel Mazafran Zeralda.

C et atelier financé par le secrétariat de laConvention de Stockholm regroupera environ50 participants à savoir :

- Points focal national de la Convention de Stockholm- Pont focal national de Bâle- Comité national des POP's composé de: Sonelgaz, Centre algérien du Contrôle de la Qualité

Emballage Ministère de l'Energie et Mines Sonatrach Ministère de l'Industrie, de la Petite et Moyenne

Entreprise et de la Promotion de l'Investissement Ministère de la Santé, de la Population et la

Réforme Hospitalière Ministère de l'Agriculture Institut National de la Protection des Végétaux Institut National de la Santé Publique La Douane Algérienne Experts Nationaux qui ont réalisé le Plan

National de Mise en œuvre Experts Internationaux du CAR//PP de

BarceloneLors de cet atelier, l'Algérie exposera son expériencedans l'exportation des Polluants Organiques qui pré-sentent des effets toxiques sur la santé humaine et surla faune, et sont associés à une vaste gamme d'effetsnuisibles : dégradation du système immunitaire, effetssur la reproduction et sur le développement et proprié-tés cancérigènes.

DDoossssieerr

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Chiffres du Mois

N°10 / Juin 2012www.cntppdz.com 11

A l'horizon 2020, la consommation du secteur industrielserait de plus de 7 Mtep, et si aucune mesure n'est prise

pour réduire cette consommation, ce secteur serait respon-sable de plus de 18,5 Mtéq-CO2 qui seront rejetées.Néanmoins le gouvernement algérien conscient des effetsque pourrait engendrer cette évolution de la consommationd'énergie, a retenu dans son programme de développementdu secteur des actions qui permettront de réduire laconsommation énergétique de l'existant ou dans les investis-sements futurs, à savoir :

la promotion de la cogénération dans le secteur indus-triel, exigence d'efficacité énergétique dans les investisse-

ments futurs, l'amélioration de l'efficacité énergétique dans le secteur

industriel par : introduction massive de la vitesse variable pour les

moteurs électriques, introduction des brûleurs efficaces dans l'industrie du

ciment, diagnostics énergétiques des unités industrielles.

Avec un potentiel de 973 MW, la cogénération constitue l'une desalternatives pour la réduction de la consommation énergétique

dans le secteur industriel, presque l'ensemble des branche indus-trielles présente un potentiel de cogénération, mais le potentiel leplus important reste celui de la branche des matériaux de construc-

tion avec 594 MW, le reste du potentiel est reparti entre les bran-che ISMME, agro alimentaire, papier, chimie et textile. Il est àsignaler que ce potentiel de cogénération existant dans le secteurindustriel peut être réparti en deux catégories : autoconsommation : 788 MW (cette catégorie servira à la

consommation exclusive de l'unité industrielle ou est implantél'unité de cogénération), exportation sur le réseau : 185 MW (une partie seulement de

l'électricité produite sera consommée dans l'unité industrielle, lereste sera injecté sur le réseau pour être revendu).

Grâce aux mécanismes mis en place dans le cadre de la loi sur l'élec-tricité et la distribution du gaz naturel qui prévoit une prime de 160% pour l'électricité cogénérée et dans le cadre de la loi sur la maî-trise de l'énergie où une subvention est accordée aux cogénéra-teurs, cette subvention est de l'ordre de 10% du coût de l'installa-tion de cogénération. Ce dispositif qui sera mis en application à par-tir de l'année 2010 permettra d'introduire progressivement la cogé-nération en milieu industriel à raison de 50 MW par an.La réalisation de 51 % du potentiel de cogénération permettrait auxentreprises industrielles d'assurer une partie de leur consommationd'énergie électrique, de réduire les charges liées à l'énergie électri-que et enfin réduire leurs émissions de GES. La quantité cumuléede GES qui sera ainsi réduite grâce à la cogénération qui sera instal-lée dans les unités industrielles est de 4,341 Mtéq-CO2.

L a production de ciment a atteint environ 15,5 millions de ton-nes de ciment (4 millions de tonnes secteur privé et 11,5 mil-

lions de tonnes par le secteur public). Malgré cette production, l'of-fre reste insuffisante par rapport à la demande qui est située entre17 et 18 millions de tonnes annuellement, et pour satisfaire lesbesoins du marché national plusieurs projets d'investissement oud'extension sont prévus pour les trois prochaine années,Ces projets peuvent être résumés comme suit : Cimenterie de Béni Saf : Extension par une nouvelle ligne de

production d'un million de tonne de ciment/an, Cimenterie de Chleff : Extension par une nouvelle ligne de

production, d'un million de tonne de ciment/an, Cimenterie d'Ain El Kebira : Extension par une nouvelle ligne

de production d'un million de tonnes de ciment/an,

Réalisation d'une nouvelle cimenterie à Djelfa (cimenterie privée en phase de construction) d'une capacité de 9000 tonnes declinker/j.

Les nouvelles technologies qui seront introduites dans ces cimente-ries conduiront à réduire la consommation énergétique et laconsommation spécifique calorifique atteindra 720 thermies partonne de clinker.Actuellement la consommation spécifique thermi-que dans les cimenteries algériennes avoisine 1050 thermies par tonne, de ce fait, les quatre lignes de production qui seront installées dans les deux années qui suivent ne généreront que 30% d'émissions de moins que les anciennes cimenteries en fonctionnement.

1188,,55 MMttééqq-CCOO22 rreejjeettééss ddaannss ll''aaiirr

1155,,55 mmiilllliioonnss ddee ttoonnnneess ddee cciimmeenntt pprroodduuiitteess eenn 22001111

Source APRUE 2006Consommation énergétique et émissions de GES dans le sec-

teur industriel

Dossier

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N°10 / Juin 2012 www.cntppdz.com12

Actualités

Du 15 au 17 octobre 2012 se tiendront au centre desconventions d'Oran Le salon international sur les éner-

gies renouvelables et le congrès international biannuelEnviroalgérie.Deux rendez-vous qui visent à promouvoir le secteur desénergies renouvelables et du développement durable enAlgérie. L'objectif est de joindre les efforts pour la promotionen Algérie des énergies renouvelables, de l'économie verte etdu développement durable afin de mieux sensibiliser l'ensem-ble des acteurs économiques et celui du domaine de la recher-che à un secteur clé de l'énergie.

La réunion du congrès et dusalon va permettre d'encou-rager la détermination del'Algérie à s'engager dans lesénergies renouvelables.Ces manifestations ambitionnent de regrouper et faciliter leséchanges entre entrepreneurs algériens et étrangers.Durant les trois jours de ces deux manifestations, un pro-gramme de conférences se tiendra en parallèle, axé sur les thè-mes liés à l'économie verte, la gestion de l'eau, l'assainissementet l'efficacité énergétique.

Le premier salon international Pollutec qui s'est déroulé du 05 au 07 Mars 2012à Alger a rassemblé près de 50 exposants algériens et internationaux activant

dans le domaine de la gestion des déchets ménagers et industriels, des énergiesrenouvelables, du traitement de l'air, des changements climatiques

Ce salon qui se veut un espace d'échange et de communication entre les entreprisesalgériennes et étrangères spécialisée dans le domaine de la sauvegarde et le dévelop-pement de la qualité de l'environnement a accueilli de nombreuses institutions duMinistère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, à l'instar duCentre National des Technologies de la Production Propre qui est un outil d'aide autissu industriel algérien, à savoir la mise à niveau environnementale et la formationciblée des cadres de différents secteurs en matière environnementale.

L a Convention de Stockholm sur lespolluants organiques persistants

est un traité mondial visant à protégerla santé humaine et l'environnement contre les

produits chimiques qui demeurent intactes dans l'environnement pen-dant des longues périodes, se répartissent sur des grandes superficies et s'ac-cumulent dans les tissus adipeux des hommes et des animaux. L'expositionaux polluants organiques persistants (POP) peut entraîner de graves effetssur la santé, y compris certains cancers, de malformations congénitales, lesdysfonctionnements immunitaires et des systèmes de reproduction.. Enréponse, la Convention de Stockholm, qui a été adoptée en 2001, demandeaux Parties de prendre des mesures pour éliminer ou réduire les rejets dePOP dans l'environnement.

Le C.N.T.P.P lance un nouveau SiteWeb dédié à la Mise en Œuvre dela Convention de Stockholm sur lespolluants organiques persistants(POPs) Par Safa Hafiane

Deux salons leurs seront consacrés à Oran

LL''EEnneerrggiieess RReennoouuvveellaabblleess eett ll''EEccoonnoommiieeVVeerrttee eenn ddéébbaatt

Le CNTPP au Pollutec

L e Centre National desTechnologies de la Production

Propre (C.N.T.P.P) en sa qualité deCentre Régional de la Convention deStockholm pour les pays de la RégionAfrique du Nord à savoir l'Algérie,l'Egypte, la Libye, le Mali, laMauritanie, le Maroc, le Niger et laTunisie a lancé un site web indépen-dant dédié à la mise en œuvre de laConvention de Stockholm www.pop-salgerie.com, il est disponible endeux langues français et anglais.

DDoossssieerr

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Déchets

N°10 / Juin 2012www.cntppdz.com 13

L 'implémentation des technologies pro-pres par l'industrie est d'autant plus pri-mordiale que ce processus est déjà bienamorcé dans plusieurs pays Européens(Espagne France, Allemagne…), ainsique dans certains pays en voie de déve-

loppement comme la Tunisie, l'Égypte, l'Inde,le Pakistan et la Chine. Pour pouvoir rester com-

pétitive, l'industrie algérienne doit donc impérativements'orienter vers cette approche simple et économique.

Il est également important de noter que l'implé-meantation de technologies propres n'imli-

que pas seulement des spécialistes enenvironnement. Les membres del'équipe technique interne de l'usine

peuvent faire beaucoup dans cedomaine. Ils connaissent bien les procédés et ils sont capables, selon une méthodebien définie, d'améliorer la production en la rendant plus efficace et plus propre.

La solution pour changer lasituation environnementale

d'une l'industrie polluante est l'im-plémentation des technologies pro-pres. En utilisant, de manièrecontinue, cette approche de réduc-tion de la pollution, tout en faisanten même temps des économiesd'eau, d'énergie et de réactifs, l'in-dustrie peut résoudre ses problè-mes environnementaux et main-tenir un processus d'améliorationcontinue de la production.

L'implémentation des technologies propres par l'industrie

Par Baya Ait-si-Mohamed

Une solution pour réduire la pollution

P lusieurs entreprises algériennesont déjà obtenu une accréditationde série ISO 9 001. Moins nom-

breuses sont celles qui sont accréditéesISO 14 001. Quelle est la relation entreune implantation des technologies propreset l'implémentation des normes ISO 9 000et 14 000? Est-ce que les deux approchessont compatibles? Avant d'avancer uneréponse, une description sommaire desdeux normes ISO s'impose.Les normes de la série ISO 9 000 concer-nent les systèmes de gestion de la qualité.Ces normes définissent le système demanagement de la qualité qui permet dedétecter tous les défauts (non-conformi-tés) de la qualité des produits et des servi-ces rendus aux clients. Ce système, centrésur le client, vise une améliorationconstante de la qualité du produit et desservices par rapport à la qualité initiale deceux-ci déclarés au moment de l'amorçagedu projet ISO 9 000. L'objectif central decette démarche consiste à augmenter lasatisfaction du client et sa confiance enversl'entreprise. Évidemment, par cetteapproche, on cherche à réaliser l'objectifultime d'implanter les normes ISO 9 000afin de trouver de nouveaux marchés, deconserver ceux qui existent et d'améliorerla situation financière de l'entreprise.Les normes de la série ISO 14 000 vontplus loin. Elles ajoutent au management

de la qualité une dimension environne-mentale. En implantant une norme ISO14 000, l'entreprise passe d'une approchestatique ne visant que la conformité à uneréglementation environnementale à uneapproche dynamique qui consiste à inté-grer tous les aspects environnementauxdans un système de management d'entre-prise. Cette dernière va au-delà des régle-mentations environnementales envigueur. Elle favorise les actions préventi-ves et cherche une amélioration constantepar rapport à des indicateurs de perfor-mance bien ciblés et définis. L'objectifcentral de ce système est l'atteinte de lafiabilité environnementale de l'entreprisepar une recherche constante de résolu-tions visant à éviter à tout prix les risquesou les dangers environnementaux. Denouveau, le système est orienté vers lesclients et surtout vers la société dans sonensemble. Les coûts d'implantation et demaintien des normes ISO 14 000 peuventêtre absorbés par un élargissement dumarché et une diminution des coûts deproduction.L'implémentation des technologies pro-pres vise à améliorer la productivité et larentabilité de la compagnie en réduisant lapollution générée par les procédés defabrication et de services.Les technologies propres sont donc orien-tées en même temps vers les besoins

internes et externes de la compagnie.Cependant, la situation technique et éco-nomique de la compagnie demeura tou-jours au cœur des objectifs de l'implanta-tion des technologies propres.Une compagnie qui possède déjà uneaccréditation ISO 9 000 pourra plus aisé-ment implanter les technologies propreset la mise en œuvre de la norme ISO 14000. Cette facilité vient principalementdu fait que les procédés sont déjà biendécrits lors d'implantation d'une normeISO 9 000. Les technologies propres peu-vent être introduites sans nécessairementviser une accréditation ISO 14 000.L'ordre de leur implantation n'a pas unesignification importante. Enfin, l'implan-tation des technologies propres offre d'ex-cellentes opportunités sur plusieurs plansaux entreprises en plus de procurer à lasociété des bénéfices environnementauxet sociaux.

L'implémentation des technologies pro-pres n'est pas un processus limité à ladurée de la réalisation d'un projet d'im-plantation. C'est un développementcontinu qui est uniquement amorcé par leprojet d'implantation. Les procédures etles bonnes pratiques visant les économieset la production plus propre doivent êtremises en œuvre de manière continue.

La certification ISO 9000, ISO 14000 et l’implémentation des technologiespropres par l'industrie

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N°10 / Juin 2012 www.cntppdz.com14

Technologies

L 'industrie du cuir, et particulière-ment son amont de Tannerie,dans ce contexte, fait partie de

celles qui, par les procédés de fabricationutilisés, sont considérées comme pol-luantes.En effet, l'activité de Tannerie (Tannerie-Mégisserie de Jijel, Batna, Djelfa, Rouibaet El Amria.), consiste à fabriquer descuirs par la transformation de peaux ani-males à travers des procédés mécaniqueset surtout chimiques tout en étantgrande consommatrice d'eau.

Cet ensemble industriel, issu des inves-tissements réalisés dans les années 1970,a été doté dés les années 80 de moyens dedépollution des effluents liquides par laréalisation de stations d'épuration utili-sant des procédés de dégradation méca-niques et biologiques. Ces installations,pour leur maintien en exploitation, ontconnu en permanence (à l'exception dela mégisserie de Rouiba où un investisse-ment est en cours de réalisation en cesens), des efforts financiers pour leurmaintenance et leur exploitation, coû-teuse par la nature et quantité des pro-duits chimiques de traitement.Elles ont toutefois permis aux usines duGroupe Cuir de répondre aux exigencesminimales réglementaires en termes derejets vers les réseaux publics.

De même que, pour également contri-buer à la préservation des ressources eneau domestique, les usines de Tannerieont pour la plupart réalisé des foragesdans leur enceinte et s'auto-suffisent eneau industrielle. La Tannerie de Jijel poursa part n'ayant pas eu cette possibilitévient d'initier un projet également inno-vant consistant en la récupération deseaux de sortie de la station d'épurationdes eaux domestiques de la ville de Jijelet leur acheminement vers l'usine par lapose de prés de 03 kilomètres de canali-sations.

Que sont les déchets solides deTannerie ?Le processus de transformation d'unepeau animale à l'état brut issue de l'abat-tage en un cuir fini va faire appel à diffé-rents stades de fabrication générant, pourchacun d'eux, un volume et un type spé-cifique de déchets.

Ainsi, une Tannerie traitant 10tonnes/jour de peaux-brutes de bovinsrejettera pour chaque tonne produite :

70 Kg de déchets bruts non tannés aucours de l'échantillonnage et rognage (à45 % d'humidité) 250 kg de carnasses au cours de

l'écharnage (à 70 % d'humidité)

56 kg de déchets en tripe non tannésau cours de l'échantillonnage en tripe (à70 % d'humidité) 177 kg de déchets en bleu (à 54 %

d'humidité) (dérayures et chutes decroûtes en bleu) 17,5 kg de déchets de cuirs finis

(à 13 % d'humidité) au cours de l'échantillonnage en fini.

De même qu'une mégisserie traitant1.000 peaux/jour de peaux-brutesd'ovins (moutons) rejettera pour 100peaux produites :

18,4 kg de rognures en brut à 12%d'humidité 44,8 kg de carnasses à 80%

d'humidité 09,2 kg de dérayures en bleu à 45%

d'humidité 02,1 kg de déchets finis (à 15%

d'humidité) à l'échantillonnage en fini

Ainsi, déjà pour le secteur public seule-ment, il est, en dehors des carnasses, nonutilisables et non nocives, généré 10,2tonnes/jour de déchets à traiter auniveau actuel d'utilisation des capacitésde production (appelées à se développerconsidérablement sur les quatre prochai-nes années).

A l'échelle nationale, et en intégrant les estimations définies par une étude récente incluant l'ensemble des usines du secteur privé de la profes-sion, on abouti après correction du poids humide en poids sec à une quantité annuelle de 4.200 tonnes de déchets selon les origines suivantes :

Déchets de Capacité Annuelle Déchets AnnuelsPeaux Brutes (250 Jours ouvrables/an) Secs (Tonnes)

Tanneries publiques (Tonnes) 30 7.500 1.140Mégisseries publiques (Peaux) 2.000 500.000 115Tanneries privées (Tonnes) 50 12.500 1.899Mégisseries privées (Peaux) 18.000 4.500.000 1.037

Total 4.191

PPrroojjeett iinnnnoovvaanntt ddee ttrraannssffoorrmmaattiioonn ddeess ddéécchheettssssoolliiddeess ddee ttaannnneerriiee eenn ffeerrttiilliissaannttss aaggrriiccoolleess

L a problématique de la lutte contre la pollution industrielleest devenue l'un des sujets majeurs des stratégies de

développement aussi bien à l'échelle internationale que nationale.Les entreprises, font face aujourd'hui à de nombreuses dispositions réglementaires leur faisant obligation de s'impliquerdans ce processus. Par Groupe Leather Industry Algérie

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Technologies

N°10 / Juin 2012www.cntppdz.com 15

Acette quantité annuelle dedéchets produits, vient s'ajouterpour le secteur public une

énorme quantité de déchets estimée àplus de 30.000 tonnes, actuellementstockée sur les sites des usines du groupeCuir et s'étant accumulée au fil des ansdepuis 1997, année de fermeture del'usine de fabrication de synderme ou“cuir reconstitué” de Aïn-Defla.

Pourquoi l'élimination de ces déchetsconstitue-t-elle une problématique ?

1 - D'abord parce qu'ils sont qualifiés denocifs pour l'environnement et la santéhumaine.Sur ce point, il est à noter qu'àaujourd'hui, si l'unanimité de la commu-nauté scientifique s'accorde à reconnaîtrela nocivité avérée du chrome hexavalent(chrome 6) donnant lieu entre autres àdes cancers, il n'en n'est pas de mêmepour le chrome trivalent (chrome 3)pour lequel les conclusions des étudesépidémiologiques et biologiques sontpour le peu évasives sur ses effets surl'organisme humain.

Or, le principal agent déclaré nocif par laréglementation en vigueur présent dansles déchets solides de tannerie est juste-ment le chrome 3.

Ce dernier est donc déclaré nocif non paspar certitude scientifique mais beaucoupplus du fait du principe de précaution.

2 - Problématique aussi, du fait de l'im-possibilité d'évacuer ces déchets endécharge publique ni en décharges tech-niques spécifiques, celles-ci n'existantpas pour ce type de déchets.Impossibilité également de les détruirepar incinération sur le site à ciel ouvert

du fait de l'émission de fumées potentiel-lement toxiques.

Alors, que faire ?Tenant compte de l'impossibilité de lapersistance d'une telle situation, leGroupe Leather Industry a, dés 2009,lancé une opération d'études visant àexplorer l'éventail des solutions techni-ques susceptibles de régler le problème.

Cette étude a abouti à identifier troisvoies possibles :

L'incinération des déchets dans desinstallations conçues à cet effet, La fabrication de cuir reconstitué

“synderme” avec de nouvelles for-mulations et pour des usages diver-sifiés, La fabrication de fertilisants agri-

coles consistant en des engraisorganiques azotés

Les conclusions préliminaires ont écartéd'emblée l'incinération au vu de son coûttrès élevé et de la persistance de métauxlourds et d'éléments nocifs dans les cen-dres sans possibilité avérée de pouvoir sedébarrasser de celles-ci.

Les deux autres variantes ont été alorssoumises à une étude technico-économi-que poussée qui a conclu à écarter lasolution “synderme” du fait :

du coût élevé de l'investissement, du coût élevé et des difficultés

possibles lors de l'exploitation liésà la nécessité d'importer la quasi-totalité des inputs (produits chimi-ques) autres que le déchet lui-même,

et de l'incertitude du succès de commer-

cialisation du produit sur un marché trèsconcurrentiel.

De ce fait, considérant que l'objectifprincipal recherché étant d'abord derégler un problème environnemental etnon la recherche d'un profit (qui vien-drait, s'il était réalisé, comme un plus), lasolution la moins coûteuse, aussi bien entermes d'investissement qu'en ceux decoûts d'exploitation, celle de la transfor-mation en fertilisants agricoles, a étéretenue.

En quoi consiste la solution de trans-formation des déchets solides detanneries en fertilisants agricoles ?

Le procédé de fabrication :Le procédé technologique de transfor-mation des déchets de cuirs, utilisé enEurope et particulièrement en Italie,consiste globalement en un processusd'hydrolyse des déchets soumis à unepressurisation par vapeur à haute pres-sion dans une première phase et à unedessiccation de l'hydrolysat dans un fouren un second temps.Le produit obtenu en fin de process estun engrais organique azoté en granulésqui peut connaître, pour améliorer sonefficacité, un enrichissement en N.P.K.

L'utilité du produit :Ce produit, répondant aux normesactuelles de la communauté Européennequant à sa composition est recommandéen Italie pour diverses cultures telles quecelles de la vigne, du mais et tournesol,du riz et de la betterave sucrière.

Les quantités de déchets prévues d'être traitéeet celle d'engrais produites :Partant du principe que toutes les dispo-sitions nécessaires d'ordre technique,logistique et réglementaires soient prisespour qu'outre les déchets issus des tanne-ries publiques, que tous les déchets de laprofession à l'échelle nationale soientcollectés, il est escompté le traitementde 7.500 tonnes de déchets par an sur labase d'une capacité de traitement instal-lée de 30 tonnes/jours en une équipe.

Le dimensionnement des installationsprojeté correspond à cette quantité.Celle-ci est déjà assurée d'être disponibleles premières années d'exploitation, qui

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N°10 / Juin 2012 www.cntppdz.com16

Technologies

seront consacrées à la résorptiondes stocks dont il a été fait part précédemment.

Quant à la qualité d'engrais produite enfin de process, elle est estimée à 18 ton-nes/jour pour un volume global annuelde 4.500 tonnes.

Bien entendu, il reste évident que cettequantité demeure très modeste par rap-port aux autres engrais produits nationa-lement, mais sa commercialisation pour-rait permettre d'équilibrer l'exploitationde l'unité de traitement des déchets etd'amortir les investissements consentis etsurtout, encore une fois, régler un pro-blème environnemental crucial pournotre industrie.

Les avantages de la solution : un procédé technique simple pas d'autres inputs que les déchets

eux-mêmes et de la vapeur peu d'espace requis (6.000 M2

environ, hors espaces de stockagedes déchets) peu coûteuse en termes d'exploita-

tion fabrication d'un produit utile

Le projet et sa mise en œuvre :Le Groupe Leather Industry en a proposéla localisation dans l'enceinte de ses ins-tallations disponibles en zone industriellede Rouïba (à rénover et à adapter pourles besoins du projet). Cette localisationrépond aussi au souci d'une position cen-trale de l'unité de traitement à l'échellenationale pour optimiser la collecte et letransport des déchets aussi bien pour leGroupe lui-même (de Jijel, Batna,Djelfa, El Amria et de la tannerie deRouïba sur le même site) que pour ceuxescomptés d'être récupérés auprès destanneries privées.

Ce projet, tel que présenté, a été soumisà l'approbation du CPE qui l'a validé parrésolution lors de sa 112ème Session du24 Mars 2011.

En parallèle au lancement prochain desappels d'offres pour sa réalisation, leGroupe Leather Industry a sollicité lesservices du Ministère de l'Agriculturepour leur appui technique qui va se tra-duire par des essais en culture au sein desinstituts spécialisés relevant de ce dépar-tement ministériel et dont l'objectif est

de mieux cerner les utilisations et lesprescriptions d'utilisation du produitprojeté.

Par ailleurs, le Groupe Leather Industryrequerra d'autres appuis institutionnels,en particulier ceux du Ministère del'Aménagement du Territoire et del'Environnement pour organiser le futursystème de collecte des déchets à l'échellenationale par l'adaptation des diverses dis-positions réglementaires et fiscales relati-ves à la protection de l'environnement età la dépollution industrielle s'appliquant àl'activité de tannerie.

Ce projet est un appel à tous les profes-sionnels nationaux de la tannerie pours'associer à ce projet innovant qui leurpermettra dés sa mise en exploitation dese mettre en conformité à la réglementa-tion environnementale et à tous lesacteurs économiques et institutionnels,concernés directement ou indirectement,pour leur collaboration à son succès.

Source : société de gestion de participation

C'est au moins aussi incroyable que dechanger le plomb en or. L'homme estdésormais capable de fabriquer du

pétrole. Des chercheurs français et espagnoleont trouvé la formule miracle en recyclant nosrejets de CO2. C'est une révolution énergé-tique et écologique qui et déjà en marche. Ils'agit de capter le CO2 émis par les industriespolluantes et d'en nourrir des micro-alguesplacées dans des tubes verticaux exposés à lalumière pour favoriser la photosynthèse. Le

nombre de ces micro-algues, sélectionnéesavec l'aide des universités de Valence etd'Alicante pour leurs caractéristiques, doubleen vingt-quatre heures. Chaque jour, la moitiédes tubes est prélevée et centrifugée. La pâteproduite contient 2 % à 3 % de nutriments àvaleur ajoutée, extraits pour être exploités, et97 % de biomasse, transformée en biopétrolepar cracking à haute température, haute pres-sion et sans oxygène.L'objectif à terme de l'usine, sur une superfi-cie de 40 hectares et d'absorber 450 millestonne de CO2 par an pour obtenir 230 millesbarils de pétrole et un peut prêt 3 millestonne d'Omega et plus principalement desOmega 3. L'ingénieur à l'origine du projet estBernard A.J. Stroïazzo-Mougin sensibilisé il ya 5 ans aux effets des gaz à effet de serre, ilse souvient que la recette du pétrole fossilec'est l'interaction du CO2 et de végétaux. Lamarque déposée (le pétrole artificiel, pétrolebleu) fonctionne comme un hydrocarbureclassique. On peut désormais rêver d'un aveniroù chaque usine dégageant du CO2 sera cou-plée à ces cultures d'algues, plus de rejets depolluants de CO2 polluant dans l'atmosphère,plus de pénurie énergétique. Les terriens ygagneront sur les deux tableaux.

La société espagnole Bio Fuel Systems(BFS) est à l'origine du premier pro-

cédé de conversion accélérée du CO2 enénergies. La technologie, qui répond à demultiples enjeux environnementaux, socié-taux et économiques, est le fruit de quatreannées de recherche menées en coopéra-tion étroite avec les universités d'Alicanteet de Valence.

Transformer le CO2 enBiopétrole grâce aux

algues, c'est possible !

Par Bouchra Kemache

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Système de Management de l'Environnement

N°10 / Juin 2012www.cntppdz.com 17

L e ministère de l'aménagement duterritoire et de l'environnement envertu du CPE s'engage à assister

l'entreprise dans l'adoption de nouveauxoutils de gestion de l'environnement,notamment les audits environnementauxet système ISO 14000. -Article2/9-”Obligations du Ministère del'Aménagement du Territoire et del'Environnement : ... Assister la Société Xdans l'adoption de nouveaux outils de ges-tion de l'environnement ; notammentles audits environnementaux et systèmeISO 14 000”

Le CNTPP, institution du MATE, estagréé par l'Etat, pour réaliser l'auditet assurer l'accompagnement desentreprises pour la mise en place d'unsystème de management environne-mental.L'ISO 14001 seul référentiel reconnuinternationalement en système demanagement de l'environnement,s'applique à tous les organismes :Compagnie, Société, Firme … etc.Le SME ISO 14001 version 2004est l'aspect gestion de la structure,qui permet à un organisme d'éva-luer et de maitriser l'impact sur

l'environnement.Mise en place du système de managementenvironnementale SME : C'est un travaild'équipe, visant :1/La politique environnementale :L'engagement officiel du premier res-ponsable, de respecter la réglementationenvironnementale nationale, de Prévenircontre les différents types de pollution,et d'améliorer les pratiques environne-mentales 2/La planification : des aspects environ-nementaux, des exigences réglementaires,

normatives et autres, des objectifs cibles etprogrammes ; la planification consiste àprogrammer, mettre en place, tenir à jour,prendre en compte dans le SME les rap-ports cités ci-dessus.3/ La mise en œuvre : gestion des res-sources, rôles, responsabilité et autorité,mais aussi mettre en place le SME et letenir à jour.4/ Le contrôle : vérifier la conformité parune mise en place de la procédure surveil-lance et mesurage et l'établissement de laprocédure évaluation de conformité.5/ Les actions correctives et actions pré-ventives : dans le cas de non-conformité ilest bien évident d'établir la procéduremaitrise de la production conforme et cor-riger les non-conformités après avoirdéterminé ses causes.6/ la revue de direction : passer en revuele SME l'évaluer ainsi qu'aux opportunitésd'amélioration du SME ; Inclure : la performance du SME. le niveau d'atteinte des objectifs

environnementaux. l'état des actions mises en place. les modifications des exigences.

Planifier une politique environnementale,la mettre en œuvre, la faire fonctionner,la contrôler, mais aussi entamer, desactions de correction s'il le faut, et réali-ser une revue de direction.

Roue de Deming et technologies deproduction plus propre :Le choix d'adoption des technologies deproduction plus propre vient de façonspontanée dans le but d'atteindre une per-formance environnementale tout commela mise en œuvre du cycle de la roue deDeming.

Les avantages du SME : La minimisation des risques. L'économie des couts.

L'amélioration de la prévention desrisques. L'amélioration de l'information

interne et de la communication. La protection de l'environnement. D'autres avantages par rapport à la

concurrence sur l'environnement.

Les étapes de la certification ISO 14001 :Etape1/l'audit (l'analyse des élémentsessentiels du SME de l'organisme et définir un plan d'audit, audit sur site).

Etape2/ rédaction d'un rapport d'audit.Etape3/ prise de décision de certifica-tion par un comité d'experts. Le cer-tificat ISO n'est valable que pour 3ans.Etape 4/ réalisation d'audits de surveil-lance annuels.

Les avantages de la certification ISO14001 : Renforcer la confiance des

partenaires commerciaux. Améliorer les performances

environnementales en diminuant lesimpacts. Connaitre et prévenir les risques

lies aux activités de l'entreprise. Maitriser le budget. Gagner de nouveaux marchés.

Alors si votre entreprise industrielle n'estpas encore certifiée ISO 14001 ne perdezpas de temps, n'hésitez plus et lancez-vous pour une nouvelle vie industriellepropre et adéquate.

Éa consiste à réaliser, tout cela dans le but d'atteindre un niveau de performance environnementale.Fonctionnement et application du SME :La roue de Deming ; (Plan ; Do ; Cheke ; Act) pour résumer ce cycle il faut commencer par :L'application du cycle PDCA :La roue de Deming Contenu Planifier Politique ; Ressource ; ObjectifDérouler Processus ; Indicateur ; Réalisation du produit Constater Audit ;Validation ;Vérifications Agir Amélioration continue ; Actions préventives ; Actions correctives

La Certification ISO 14001Dans le cadre de la protection de l'en-

vironnement et de développementdurable le ministère de l'aménagement duterritoire et de l'environnement a établides contrats de performance environne-mentale CPE avec plus de 100 entrepri-ses industrielles. Ce contrat exige la miseen place d'un système de managementenvironnemental -Article 3/8-“Obligations de la Société X : ... - Mettreen place un système de managementenvironnemental.”

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Système de Management de l'Environnement

N°10 / Juin 2012 www.cntppdz.com18

C e programme financé dans le cadre d'une collabora-tion entre l'Algérie,

l'Organisation ISO et le programme decoopération économique Algéro-Allemand (GIZ) s'étalera sur trois ans(2012-2014). Il touchera quatre entre-prises par an, et a pour objectif dedoter les entreprises qui en bénéficie-ront d'outils leur permettant d'amélio-rer leurs performances en matière deRSEA l'issue du programme, les entreprisesbénéficiaires pourraient obtenir unecertification de leurs comptes confor-mément aux exigences de la normeISO 26000, explique le même cadre.Ce programme est le deuxième dugenre après une opération similaire. Ils'agit d'un projet pilote qui vient des'achever et dont ont bénéficié deuxétablissements : le premier est le labo-ratoire public de contrôle desconstructions CETIM de Boumerdes,alors que le second est le groupe privéd'agroalimentaire NCA (nouvellesconserveries algériennes).Instituée en novembre 2010, la norme

ISO 26000, qui demeure valable pourles quatre prochaines années sur le planinternational, est une norme d'applica-tion volontaire qui définit les lignesdirectives relatives à la responsabilitésociétale. Elle constitue une premièreétape visant à inciter tous types d'orga-nismes du secteur public ou privé à lamettre en œuvre.

Au total, 7 questions centrales sontdéfinies et pour lesquelles tout orga-nisme postulant à la norme ISO 26000devrait s'y conformer, à savoir la gouvernance de l'organisation

de l'entité; les bonnes pratiques des affaires ; le respect de l'environnement ; les conditions de travail ; les droits de l'homme ; la contribution au développe-

ment local, ou engagement sociétal ; les questions relatives aux

consommateurs.

La PME algérienne sensibilisée à laresponsabilité sociétale

12 sociétés bénéficieronten 2012 d'un

accompagnement ISO

Une Douzaine de sociétés algériennes publiques et privées bénéficieront depuis le début de l'année en cours d'un

programme d'accompagnement de l'Organisation internationale denormalisation (ISO) pour se conformer à sa norme 26000 relative àla responsabilité sociétale d'entreprises (RSE)

Article 4

Appréhender la responsabilité sociétale

de l'organisation

Communiquer sur la responsabilité

sociétale

Améliorer la crédibiltéen matière de responsabilité

sociétale

Revoir et améliorer les actions et pratiques de l'oraganisation liées à la responsabilité sociétale

Pratiques d'intégration de la responsabilité sociétale dansl'ensemble de l'organisation

Initiatives volontaires en matière de reponsabilité

sociétale

Annexe : Exemples d'initiatives volontaires et d'outils en matière de responsabilité sociétale

Les Sept principesde responsabilité

sociétale

Les deux pratiques fondamentales de responsabilité sociétale

Identification de laresponsabilité sociétale

Identification des partiesprenantes et dialogue avec elles

Gouvernance de l'organisationQuestionscentrales de responsabilitésociétale

Intégration de la responsabilité sociétaledans l'ensemble de l'organisation

Relation entre les caractéristiques

de l'organisation et la responsabilité sociétale

Droits de l'Homme

Relation etconditionsde travail

l'Environ-nement

Bonnespratiques

des affaires

Questionsrelatives aux

consom-mateurs

Engagementsociétal

ve

lop

pe

me

nt d

ura

ble

Actions et attentes associées

Responsabilité derendre compte

Transparence

Comportementéthique

Respect des intérétsdes partiesprenantes

Respect du principede légalité

Respect des normesinternationales de

comportement

Respect des droitsde l'homme

Article 5

Article 6

Article 7

Schéma explicatif

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A cet effet, le Programme “DéveloppementEconomique Durable” (DEVED) de la GIZ et laDirection Générale de la PME du Ministère de

l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement(MIPMEPI), avec l'appui technique de SEQUA, ont organisé enmars dernier à Alger une conférence intitulée “Employabilitéet entrepreneuriat pour les jeunes et les femmes dans l'écono-mie verte en Algérie”,Le but de la conférence est de promouvoir et d'approfondir ledébat sur les potentiels de l'économie verte comme un desleviers de la croissance et de l'employabilité, sur les métiers dedemain et l'intégration du tissu industriel local dans une nou-velle dynamique entrepreneuriale mondiale liée à la labellisa-tion sociale et environnementale. Plusieurs thématiques ont étédébattues lors de cette conférence, notamment le développe-

ment et la promotion de l'économie verte en Algérie ; lepotentiel d'employabilité et d'entrepreneuriat pour les jeuneset les femmes ; les perspectives du marché de travail de l'éco-nomie verte pour les femmes. Les résultats de l'étude faite dansle cadre du projet pilote de la GIZ Algérie ont été présenté Un focus sectoriel a été réservé au secteur des énergies renou-velables, le traitement des déchets et le recyclage, le transportet la logistique ainsi que les services à développer pour l'économie et l'industrie verte.

Cette conférence a été marquée par l'organisation de deuxtables rondes, la première consacrée à l'économie verte et les médias et la deuxième à l'économie verte et femmes entrepreneurs.

Employabilité et entrepreneuriat pour les jeunes et les femmes

L'économie verte en Algérie,une opportunité

ABoumerdès, l'environnement estdevenu une préoccupation des collec-

tivités locales et des acteurs locaux de laWilaya, notamment la direction del'Environnement qui a adopté plusieursprogrammes et projets de développe-ment à fin d'améliorer le cadre de vie descitoyens.Parmi les dix opérations lancées et encours de lancement, celles liées à la ges-tion des déchets solides urbains. Deuxcentres d'enfouissements techniquesIntercommunaux pour les déchets solidesurbains ont été lancés au niveau des com-munes de Corso (Ben Bakhta) etZemmouri (Zaatra).Un autre pour les déchets inertes au lieudit “Sghirat” dans la commune de Théniale sera bientôt. Pour les déchets ménagerset assimilées deux centres sont en étudeau niveau des communes de Beni-Amrane et de Naciria.A Dellys les travaux de réalisation d'unedécharge contrôlée sont en cours et àKhemis El Khechna en voix de lance-

ment. Enfin une opération d'éradicationde décharges sauvages sur le territoire dela Wilaya a été lancée.Dans le cadre de la protection et valorisa-tion du littoral de la ville de Boumerdès etdans le but d'améliorer la qualité des eauxde baignade et le cadre de vie des esti-vants, une opération consistant au trans-fert des eaux usées de l'agglomérationd'El Karma vers la station d'épuration deBoumerdès a été réalisée.Quant au reliquat de l'AP une opération aété lancée pour la réalisation d'un jardinlittoral de la falaise front de mer, unespace de loisir et de détente pour lescitoyens. Concernant la maison de l'envi-ronnement cette infrastructure dont lestravaux sont en cours au niveau de jardin05 Juillet à Boumerdès, elle consistera unespace dédié aux publics et elle sera d'uneimportance capitale dans le cadre de lastratégie de sensibilisation, d'informationet d'éducation pour la pratique environ-nementale.

*Direction de l'environnement de Boumerdés

L e ministère de l'Aménagement du territoireet de l'Environnement a organisé le 24 mars

2012 au Parc des Grands-Vents,Alger conjointe-ment avec L'Ambassade de la République popu-laire de Chine et ses entreprises en Algérie ainsique l'Association d'amitié Algérie-Chine uneopération de plantation d'arbres. L'objectif de ceprojet est d'encourager la culture de la planta-tion d'arbres; de sensibiliser sur l'importance del'arbre notamment en termes de régulation de latempérature urbaine et qualité de l'air, d'édu-quer sur les sources d'énergies renouvelables, departiciper à la lutte contre la déforestation et lapollution.Compte tenu du rôle fondamental que jouel'écosystème forestier et face aux menaces qui lecernent, il est indispensable de garantir sa pro-tection à travers une utilisation rationnelle etdurable des ressources forestières et sub-fores-tières.et afin d'en faire prendre conscience aucitoyen l'opération a été généralisée aux 48wilayas.

Direction de l'Environnement de la wilaya deBoumerdèsPPlluussiieeuurrss PPrrooggrraammmmeess ddee ddéévveellooppppeemmeenntt aaddooppttééss

Les 48 wilayas y ont pris part Plantation d'arbres pour

protéger l'écosystème

Dans de nombreux pays, les domaines de l'économie verte sontconsidérés comme des marchés porteurs et où l'investissement

devient intéressant, en raison soit d'une demande en constante aug-mentation, soit des réglementations environnementales imposant desnormes strictes en matière de rejets de C0², GES, etc.).

Par Taous Chara*

National

N°10 / Juin 2012www.cntppdz.com 19

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N°10 / Juin 2012 www.cntppdz.com20

Etudes

L a présente étude traite l'activation du laitier(classique par la chaux ou la Ca(OH)2 libéréelors de l'hydratation du ciment Portland) et

l'activation alcaline par la soude (NaOH) et le carbo-nate de sodium Na2CO3 sur le comportement mécanique dubéton.En Algérie la production annuelle du laitier est estimée à500.000 tonnes, pourtant le laitier est rarement utilisé dansdes applications.En cimenterie, seul le laitier granulé est utilisé comme ajout auciment Portland, obtenu par un refroidissement rapide, afin dele conserver à l'état vitreux. La structure vitreuse métastableattribue au laitier la faculté de réagir, elle possède une énergiede cristallisation non dissipée de l'ordre de 200 kilo-joule/kg(Venuat, 1989). Le laitier ne possède par lui-même aucunevertu liante, mais sous la forme broyée et en présence d'eau, ilréagit chimiquement avec la chaux et l'eau pour former descomposés possédant des valeurs liantes (Zeghichi, 1998).A partir des années 70, l'activation alcaline du laitier a bénéfi-cié de plusieurs études et publications, et a connu plusieursapplications en URSS et aux Pays BasL'activation alcaline se réfère principalement à l'activation par : Les alcalis caustiques (NaOH , KOH, …), Les sels non siliceux (R2CO3 , R2SO3 , …), Les sels siliceux (R2O , m) SiO2. (où R représente Na,K et Li) (Zeghichi, 2004).

Le processus de l'activation est influencé par la compositionchimique du laitier, l'activant utilisé et la phase vitreuse (teneuren verre). Les activants ne sont pas de simples catalyseurspermettant le déroulement des réactions, mais également des

réactifs entrant dans lesréactions de la formationdes hydrates (Voinovitch et Dron, 1976).Ils visent à : Accélérer la solubilité

des composants du laitier. Favoriser la formation de

quelques hydrates. Favoriser la formation du

réseau de la structuredes hydrates (Runzhang, 1988).

En conclusion,cette étude s'inscrit dans le cadrede la valorisation du laitier

granulé du haut fourneau d'El-Hadjar (Annaba) ; elle a permisde mieux connaître l'effet positif de l'activation du laitier. Sur leplan économique, le coût du laitier est négligeable, seul le coûtdes activants est considéré. Sur le plan technologique, uneamélioration des résistances mécaniques est constatée : encompression (à long terme) et en traction ce qui permetd'assurer une durabilité aux structures réalisées à partir dulaitier activé.La combinaison de l'étuvage et l'activation du laitier permetd'obtenir des résistances notables aux âges précoces, d'où lapossibilité de la préfabrication des éléments à base du laitieractivé.L'augmentation du dosage en ciment (>350kg) n'améliore pasla résistance du béton d'une façon considérable.

E n effet, nul n'ignoreque les problèmes demaintenance du

matériel dans les industriesde production sont souvent

relégués au second plan face aux impératifs de production. Cettesituation est due principalement à une absence de politique demaintenance et aux coûts occasionnés par celle-ci, notamment entermes de mobilité du personnel qualifié effectuant la maintenance.La laiterie des Aurès, l'une des unités de production del'ORELAIT (l'Office Régional Est du LAIT) et SCIMAT, laCimenterie de Ain Touta ont servi de champ d'applicationPrivilégié. le projet s'est focalisé essentiellement au développe-ment de méthodes de diagnostic et de choix des stratégies demaintenance dans l'optique de mise en œuvre du système intelli-gent d'aide à la décision économique et technique de sûreté et demaintenance sur la base des spécifications réalisées (Formalisationdes besoins).En ce sens, il a été proposé un cadre formel de modélisation basé

sur une architecture et des modèles de référence ainsi uneméthodologie prenant en compte aussi bien les connaissances“métier” que scientifiques. L'objectif est de proposer une solutionmatérielle et logicielle, c'est à dire la mise en œuvre de solutionspour les problèmes liés au diagnostic et à la maintenance.Le système développé permet aux ingénieurs et décideurs, d'unepart d'accéder et de disposer en temps réel d'informations perti-nentes, d'indicateurs et de tableaux de bord qui permettentd'évaluer l'efficacité des services concernés par la sûreté des installations industrielles et la maintenance et d'aider à la prise dedécision. Les décisions qui concernent le retour sur investisse-ments, les dépenses et les coûts des services, la disponibilité, lasûreté, la sécurité, la maintenabilité, le respect de l'environne-ment, la qualité, seront ainsi plus élaborées, plus réalistes, plusglobales, plus adéquates et permettront de justifier et vérifier lapertinence d'un projet de sûreté et de maintenance.La finalité du projet est de concevoir et de développer des solu-tions d'expertise et d'aide à la décision pour les responsables dela sûreté des installations industrielles et de la maintenance.

L'utilisation des ajouts minéraux en remplacement du ciment est très importante, car en plus des économiesd'énergie et de la diminution du CO2, les ajouts améliorent les propriétés du béton.Université de Biskra & I.N.S.F.P., B.P. 1489, M'sila

UUnniivveerrssiittéé ddee BBaattnnaa,, LLaabboorraattooiirree dd''AAuuttoommaattiiqquuee eett PPrroodduuccttiiqquuee FFiilliièèrree :: GGéénniiee IInndduussttrriieell

L'Influence de l'activation du laitier sur le comportementmécanique des bétons

Les Nouvelles Techniques pour la maitrisede la sureté des installations industriellespar l'expertise, le diagnostic et la maintenance

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Etudes

N°10 / Juin 2012www.cntppdz.com 21

Traitement des eaux usées

TRAITEMENT D'EPURATION PROPREMENT DIT

PRETRAITEMENT

TRAITEMENT PRIMAIRE TRAITEMENT BIOLOGIQUE

Dégrillage : Extraction des matières volumineuses

Dessablage, déshuilage : décantation de particules lourdes, émulsion, piège des matières grasses

Décantation primaire des eaux

Extraction des matières décantables

Boues primaireRecirculation des boues

Boues secondaires Eau traitée

Lac de RéghaiaÉpaississement

Bâche de stockage desBoues épaissies

Stabilisation chimique Parajout dechaux

Boues mixtes

Déshydratation

Filtration sur sable (Élimination de l'excès du phosphore et d'azote et notamment les microbes)

Décantation secondaire

Bassin d'aération à boues activées(Élimination des matières organiques)Eau décanté

L es eaux usées épurées sont rejetées directement dans le milieu naturel et les boues sont transportées à la décharge de Oued Smar. Laréutilisation de ces deux produits finaux est programmée au futur. Les eaux usées épurées seront prélevées en aval pour

les besoins de l'industrie et l'irrigation. Ce type de réutilisation passe par le milieu naturel (l'eau est prélevée au cours de son cycle hydrolo-gique et en quelque sorte perd son identité). On appelle souvent cette pratique réutilisation indirecte. Au contraire, la réutilisation directeseconde main est une alternative qui permet de prendre les mesures nécessaires à la maitrise des risques liés à l'utilisation d'eaux usées.La STEP après son installation, a bénéficié du programme d'installation des espaces verts pour toute station d'épuration.

Cas de la STEP de ReghaiaTraitement des eaux usées

La station d'épuration de Réghaia reçoit chaque jour des eaux usées pluviales,domestiques et industrielles qui proviennent de la zone industrielle Réghaia-

Rouiba et des deux communes Heraoua et Réghaia. Ces eaux sont collectées dansun collecteur mixte.La STEP mise en service en 1997 recevrait et traiterait en moyenne 15 000 m3

d'eau par jour en provenance de la zone industrielle et des rejets de la ville deRéghaïa et d'une partie de celle de Heraoua. Ce volume oscillerait entre 12 700 et27 450 m3 suivant les saisons.

LLeess ddiifffféérreenntteess ééttaappeess ddee ttrraaiitteemmeenntt ddeess eeaauuxx uussééeess eett ddeess bboouueess.. SSTTEEPP ddee RReegghhaaiiaa

Par Sadia Bounazef

L a technique du banaliseur est apte à neutraliser complètement les germes, sans dégager de fumée, ni sécréter deliquide et permettra de résoudra définitivement le problème de traitement de déchets de soins hospitaliers, il offre

un meilleur rapport qualité/environnement et permet de réduire les déchets dans leur tannage et leur forme,tout en les banalisant et en les rendant assimilables aux ordures ménagères. Ainsi, avec le banaliseur, il n'est plusquestion de stockage des déchets dans l'enceinte de l'hôpital.

Élimination de ses déchets d'activités de soins

Le Centre Hospitalo- Universitaire “Nedir-Mohamed” de Tizi-Ouzou vient dese doter d'un banaliseur

Le CHU de Tizi Ouzou se dote d'un banaliseur

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Les procédés productifs et opérationnels sont intensifs en énergie, c'est pourquoi ils sont en train de développer des systè-mes leur permettant de réduire cette consommation. Une des plus grandes réussites de l'année 2007 fut le rassemblementde données concernant l'utilisation énergétique, de l'eau et la production de résidus des usines principales. Obtenir ces don-nées a permis d'étendre la conscience environnementale sur les ressources et promouvoir des mesures environnementales.Les usines ont augmenté le recyclage et ont incinéré leurs résidus plutôt que les destiner à la décharge.Cette compagnie gère ses résidus de façon responsable et recherche continuellement la manière de réduire aussi bien laconsommation des matières premières que la génération des résidus.

En 2007 l'entreprise a commencé une étude globale de son impact social et environnemental de façon à pouvoir mieux ali-gner son désir d'agir de manière responsable et ses objectifs stratégiques en affaires.La conservation de l'environnement est une de ses valeurs clés.La mesure envisagée a débuté à partir d'une étude pour la production propre dans le réseau de vapeur et l'eau de l'usine.L'entreprise a travaillé sur les objectifs environnementaux suivants :

Les actions suivantes ont été implantées afin d'arriver à l'objectif désiré:1/ Amélioration dans le système d'eau canalisée : Diminution de la quantité de gasoil nécessaire pour chauffer. Diminution des émissions dans la chaudière. Amélioration de la sensibilité du système de chauffage. Economies dans la consommation d'eau. Economies d'énergie électrique. Economies de produits chimiques. Economies de la quantité totale d'eau dans le “backwash”.

2/mesures dans le système d'air comprimé : Installation de compresseurs d'air sans huiles et à régulateurs

de vitesse variables. Protection pour les équipements.

3/Améliorations dans les systèmes de refroidissement etde génération de vapeur :

Nouvelle conception pour la réparation et l'isolement duréseau. Test et évaluation des valves à vapeur. Substitution des chaudières à vapeur (anciennes et peu

efficaces) par d'autres plus efficaces (chaudières à flammemodulable, système d'aération de vapeur, fonction dual“gaz+gasoil”.4/ Amélioration efficace de l'approvisionnement énergétique : Redistribution des nœuds électriques. Installation de compteurs électriques. Elimination de bruits électriques et de

dysfonctionnements dans les équipements sensibles. Stabilité des voltages d'entrée dans les appareils. Protection des câbles contre la chaleur, ce qui a amélioré

l'éfficacité de l'approvisionnement. Accroissance de la marge de sécurité.

Objectifs généraux : Accroître la productivité. Diminuer les déchargements contaminants dans l'eau. Réduire les émissions de gaz. Améliorer l'environnement de travail.

Indicateurs : Accroissement de 3%.

Diminution de la consommation d'eau et des déchargements des eaux résiduelles de 50%.

Ne pas recevoir de plaintes des voisins.

Secteur chimique

Procédé de fabrication et Aspects environnementaux clés :

Description de la TPP :

L'entreprise a fixé une vision claire des aspects prioritaires qui doivent être améliorés afin d'accroitre sa production touten réduisant l'utilisation des ressources.

Conclusion générale :

Bilan

“Ensemble de mesures pour une production plus propre dans l'industrie pharmaceutique” : «JORDANIE»

Options adoptées : Economies annuelles ($/an) Investissement ($)1/ Amélioration dans le système 20000 25000d'eau canalisée :2/mesures dans le système 28000 39000

d'air comprimé :3/Améliorations dans les systèmes 96000 119000de refroidissement et de génération de vapeur

4/ Amélioration efficace 660000 73000de l'approvisionnement énergétique

Economies totales : 210000$Investissement total : 254000 $Amortissement de l'investissement : 1.21 ans

N°10 / Juin 2012 www.cntppdz.com22

Techniques de Production Propre

Page 23: CNTPP - CNTPP - Sommaire n10.pdfLe projet innovant du Groupe Leather Industry Algérie Technologies 14-16 Transformer le CO2 en Biopétrole grâce aux algues, c'est possible ! NAFTEC

Centre Régional de la Convention de Stockholm pour la Région Afrique du Nord

Le Centre National des Technologies de Production Propre peut vous accompagner pour la mise à niveau environnementale de votre entreprise.

Pour cela, il vous propose une gamme de services :

Réalisation d’études de dangers

Pour déterminer :

1- Les risques que peut présenter votre installation.2-Les mesures d’ordre techniques propres à réduire la probabilité et les effets des accidents Majeurs.

3-Les mesures d’organisation et de gestion pertinentes pour la prévention de ces accidents et laréduction de leurs effets.

Réalisation des études d’impacts

Pour évaluer et déterminer l’impact de vos activités sur l’environnement.

Audit environnemental

1 - Réduction des coûts de consommation d’énergies et de matières.2 - Recenser les principaux dysfonctionnements ayant un impact significatif sur l’environnement.

3 - Identifier les différentes sources de pollution issues de l’activité industrielle.4 - Évaluer les coûts de réparation des dommages causés à l’environnement.

5 – Rendre plus performant votre système de management.

L’accompagnement à la mise en place d’un ;

Système de management environnemental, selon le standard international ISO 14001.

Des formations personnalisées à votre organisme

Amélioration des performances de vos ressources humaines: cadre, dirigeant, maîtrise et exécution.Sensibilisation et Formation spécifique sur les thèmes :

1-Analyse environnementale.2- La législation environnementale.

Siège : 01, Rue Saïd HAMLAT Hussein-Dey Alger Tél. : 021 77 83 85 Fax : 021 77 83 87 E-mail : [email protected]

OFFRE DE SERVICE

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREMinistère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement

Centre National des Technologies de Production Propre (CNTPP)

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