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78 XXXII e Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie ÉTUDE PILOTE DU PHRC VIRAGE : REPRODUCTIBILITÉ DE LA MESURE DU VOLUME D’INFARCTUS DANS L’AVC PAR DIFFÉRENTES SÉQUENCES IRM MENEGON P. (1) , SIBON I. (2) , ASSELINEAU J. (3) , ROUANET F. (2) , PACHAI C. (4) , CHENE G. (3) , DOUSSET V. (1) , ORGOGOZO J.-M. (2) (1) Service de neuroradiologie Pr Dousset – CHU Pellegrin – Bordeaux. (2) Service de neurologie Pr Orgogozo – CHU Pellegrin Bordeaux. (3) Service du Pr Chene – USMR – Université Bordeaux 2. (4) Société THE- RALYS – Lyon. Objectif : L’objectif principal est de déterminer la séquence IRM la plus reproductible pour évaluer le volume de tissu infarci à 1 mois. Matériel et méthode : Le recrutement des patients se fait dans le cadre du PHRC national VIRAGE (Valeur prédictive des paramètres d’Imagerie par Résonance Magnétique précoces dans l’infarctus cérébral aigu). L’étude porte sur 31 patients explorés dans 7 centres. Tous ont bénéficié d’un examen IRM entre J30 et J45 après leur infarctus. Les séquences réalisées sont : T1 3D, T2 FLAIR, Diffusion single shot, Transfert d’Aiman- tation (TM). Deux re lecteurs effectuent une double lecture. L’analyse du volume d’infarctus (en mm 3 ) est randomisée en aveugle grâce à un logiciel dédié, et porte sur cinq types d’images : T13D, T2 flair, Diffusion isotrope, ADC, ratio de TM. L’analyse des données est assurée par l’Unité de Soutien Méthodologique à la Recherche de Bordeaux2 à partir de cahiers d’observation électronique. La méthode statistique utilisée pour évaluer la séquence la plus reproductible est le coefficient intra-classe (part de la variabilité expliquée par la différence entre les patients). Résultats : Séquences CCI* **IC95 % cci § volume (mm 3 ) µvaleurs « 0 » A 0,95 [0,91-098] 26 260 6,45 B 0,95 [0,92-0,98] 28 034 12,90 C 0,96 [0,94-0,99] 30 109 1,61 D 0,86 [0,78-0,93] 34 800 0,81 E 0,96 [0,94-0,98] 18 322 30,65 * Coefficient de corrélation intra-classes ** IC 95 % Intervalle de confiance bilatéral à 95 % du coefficient de cor- rélation intra-classes § Moyenne du volume final de l’infarctus mesuré en mm 3 µ Pourcentage de mesures égales à 0 du volume final d’infarctus la séquence C apparait la plus reproductible. Conclusion : La levée de l’insu sera faite durant la présentation, et dis- cutée. IRM HAUTE-RÉSOLUTION DE LA PLAQUE DU TRONC BASILAIRE AU COURS DE L’INFARCTUS PONTIQUE PARAMÉDIAN KLEIN I. (1) , LAVALLÉE P. (2) , SCHOUMAN-CLAEYS E. (2) , AMARENCO P. (2) (1) Service de Radiologie, CHU Bichat Paris, France. (2) Centre d’accueil et de traitement de l’attaque cérébrale, CHU Bichat Paris France. Il est classiquement accepté que l’infarctus pontique paramédian (IPP) résulterait d’un mécanisme thrombo-embolique liée à une athérosclérose du tronc basilaire et des branches perforantes ventromédianes à destinée pontique. Cette hypothèse n’a jamais été cependant démontrée in vivo. Objectif : Étudier l’apport de l’IRM haute résolution (HR) dans l’explora- tion de la paroi du tronc basilaire chez des patients ayant constitué un infarctus pontique paramédian. Matériels et méthodes : Inclusion prospective de 24 patients, avec réa- lisation d’un protocole IRM HR en pondération T2 SE (pixel entre 400 et 500 microns) et ARM 3D TOF. Analyse de la paroi sur les images natives TOF et T2 HR. Score indépendant et par consensus de 3 lecteurs. Résultats : L’examen de la paroi en T2 HR indiquait la présence de pla- ques dans tous les cas de sténoses serrées et modérées (n = 6), chez 4 patients sur 5 présentant un TB irrégulier et chez 5 patients sur 8 avec un TB de calibre normal en ARM. La présence d’une plaque était toujours observée à hauteur de l’infarctus pontique. En TOF, la présence de plaques n’était suspectée que dans un cas de sténose serrée. Conclusion : Bien que la nature des anomalies de signal observées reste à établir, cette étude suggère la présence de plaques du tronc basilaire à proximité de la naissance des artères perforantes pontiques. L’IRM HR montrait par ailleurs des plaques au niveau du tronc basilaire dont le calibre était normal en ARM, soulignant l’apport potentiel de l’IRM HR comparativement aux méthodes angiographiques. ÉVALUATION DES ADÉNOMES HYPOPHYSAIRES AU COURS DE LA GROSSESSE CHAYEP C. (1) , BONNEVILLE F. (1) , SCHILLO F. (2) , CATTIN F. (1) , BONNEVILLE J.F. (1) (1) Service de Neuroradiologie, Hôpital Jean Minjoz, Besançon, France. (2) Service d’Endocrinologie, Hôpital Jean Minjoz, Besançon. Objectifs : Étudier les modifications de volume et de signal des adénomes hypophysaires ainsi que de l’hypophyse saine au cours de la grossesse. Matériels et méthodes : Notre étude porte sur une série de 19 patientes présentant un adénome hypophysaire (18 microadénomes hypophysaires à prolactine et 1 résidu de macroadénome hypophysaire mixte à prolac- tine et à GH opéré) qui ont mené à terme une ou plusieurs grossesses. Parmi les 18 patientes présentant un prolactinome, 15 avaient été traitées par la bromocriptine, pendant tout (8/15) ou partie (7/15) de la grossesse. Le contrôle IRM a été réalisé le plus souvent entre le 5 e et le 7 e mois de grossesse. Trois patientes ont bénéficié de 2 IRM et une de 3 IRM. Dans 12 cas, une imagerie a été réalisée à distance de l’accouchement, entre quelques mois et quelques années. Le protocole d’IRM hypophysaire au cours de la grossesse a comporté des coupes coronales SE T1 de 3 mm d’épaisseur associées à des coupes sagittales SE T1 dans quelques cas. Il n’a jamais été injecté de gadolinium. Résultats : Dans 17 sur 19 cas, une augmentation de volume de l’adé- nome hypophysaire et de l’hypophyse saine, le plus souvent modérée, a été observée. Dans 2 cas, chez des patientes ayant reçu de la bromocrip- tine pendant toute la grossesse, une hémorragie intratumorale asympto- matique est survenue. Conclusion : Notre étude confirme une augmentation de volume modérée des adénomes hypophysaires à prolactine et de l’hypophyse saine au cours de la grossesse et dans quelques cas une tendance à la transfor- mation hémorragique, asymptomatique. IRM ET RÉGION SOUS THALAMIQUE : OPTIMISATION DE SÉQUENCE DE REPÉRAGE PRÉ OPÉRATOIRE POUR LA MISE EN PLACE D’ÉLECTRODES DE STIMULATION CHRONIQUE SIADOUX S. (1) , GABRILLARGUES J. (1) , LEMAIRE J.J. (2) , CLAISE B. (1) , CHABERT E. (1) , MICHEL J.L. (1) (1) Neuroradiolgie, hôpital Gabreil Montpied, Clermont ferrand, France. (2) Neurochirurgie, hôpital Gabriel Montpied, Clermont Ferrand, France. Objectifs : Il s’agit d’optimiser une séquence IRM permettant d’identifier les noyaux sous thalamiques en condition stéréotaxique, afin de l’utiliser pour la stimulation chronique dans la maladie de Parkinson idiopathique. Matériels et méthode : Dans un premier temps, nous avons optimisé des séquences sur des volontaires sains, avec une IRM 1.5T (Sonata, Siemens), par sélection progressive et de manière subjective. Dans un deuxième temps, nous avons analysé les données de manière semi-objective, en établissant un système de cotation étudiant les struc- tures anatomiques de la région des noyaux gris centraux. Dans un troisième temps, nous avons testé la séquence obtenue sur cinq patients en condition stéréotaxique. Résultats : Nous avons retenu une séquence lors des deux premières parties (inversion récupération, TR 6000, TE 13, TI 160), améliorant la visualisation des noyaux sous thalamiques par rapport à la séquence de référence (densité de proton). Nous avons ensuite adapté cette séquence aux conditions stéréotaxiques. Accessoirement, des variantes de cette séquence ont permis l’identification de certains noyaux (zona incerta, divi- sion du thalamus ou du pallidum et stratum pedonculi) difficiles à repérer habituellement. La séquence adaptée à la stéréotaxie, testée sur les patients, comparati- vement à la séquence de référence, apporte des résultats supérieurs. Conclusion : L’optimisation de séquence IRM a permis de trouver une séquence visualisant de façon nette les noyaux sous thalamiques. Au-delà de cet objectif principal, nous avons retenu des séquences permettant une meilleure visualisation d’autres éléments anatomiques des noyaux de la base. SRM 1H CÉRÉBRALE SIMPLE VOLUME À COURT TE : ÉTUDE DE LA VARIABILITÉ DU PROFIL SPECTRAL EN FONCTION DE LA LOCALISATION ANATOMIQUE ET DE PARAMÈTRES INSTRUMENTAUX CHEZ 76 SUJETS SAINS CONSTANS J.M. (1) , KAUFFMANN F. (2) , BANSARD J-Y. (3) , RIOULT F. (2) , SESBOUE A. (2) , CHECHIN D. (1) , DELCROIX N. (1 et 4) , CHAPON F. (5) , DELMILLEURE P. (6) , AGOSTINI D. (7) , CREMILLEUX B. (2) , THERON J. (1) , COURTHEOUX P. (1) , DE CERTAINES J.D. (3) (1) Service de Neuroradiologie et Unité IRM, CHU Côte de Nacre, Caen, France. (2) Université de Caen, Caen, France. (3) INSERM ou EA, Rennes, France. (4) Centre Cycéron, Caen, France. (5) Service de Neuropathologie et Neurologie, CHU Côte de Nacre, Caen, France. (6) Service de Psychia- trie, CHU Côte de Nacre, Caen, France. (7) Service de Médecine Nucléaire, CHU Côte de Nacre, Caen, France. Objectifs : déterminer en SRM cérébrale (1H, simple volume, court TE) les variations d’aire, d’amplitude ou de profil spectral en fonction de la région anatomique, du type tissulaire ou des modalités instrumentales chez 76 volontaires sains (VS). Matériel et Méthodes : IRM : coupes 2D sagittales et axiales 3D T1 et 2D T2. SRM : 1H, simple volume (7 à 12 cm 3 ), STEAM, court TE (30 ms)) sur 2 appareils 1,5 T (GEMS) chez 76 VS (de 20 à 74 ans) dans 7 régions anatomiques différentes. Traitements des don- nées : logiciel SA/GE calculant amplitudes, aires, et ratios. Analyse statis- tique : comparaison de moyennes et de CVs ; Analyse Factorielle de Correspondance (AFC) et Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) de groupes homogènes de profils spectraux. Résultats : Dans le cerveau humain, la variabilité dépend du métabolite, des conditions instrumentales, de la variabilité individuelle et de la région anatomique. La variabilité fonction du type tissulaire est plus élevée que la variabilité régionale, notamment pour la Choline et le N-Acétyl-Aspar- tate (NAA). Certaines régions (par exemple le Cortex Pariétal Médian ou la Substance Blanche Pariéto-Occipitale G) et certains métabolites (comme le NAA ou la Créatine) sont moins variables. L’AFC et la CAH séparent 6 groupes homogènes de profils spectraux. La relation de chacun de ces profils avec des paramètres instrumentaux, et des régions anatomiques fut étudiée. Conclusion : L’importance des fluctuations dues à des différences ins- trumentales, régionales et individuelles est essentielle à considérer pour augmenter la sensibilité et comparer ces variations à celles de processus pathologiques. CO-06 CO-07 CO-08 CO-09 CO-10

CO-09 IRM et région sous thalamique : optimisation de séquence de repérage pré opératoire pour la mise en place d’électrodes de stimulation chronique

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78 XXXIIe Congrès Annuel de la Société Française de Neuroradiologie

ÉTUDE PILOTE DU PHRC VIRAGE : REPRODUCTIBILITÉ DE LA MESURE DU VOLUME D’INFARCTUS DANS L’AVC PAR DIFFÉRENTES SÉQUENCES IRM

MENEGON P. (1), SIBON I. (2), ASSELINEAU J. (3), ROUANET F. (2), PACHAI C. (4), CHENE G. (3), DOUSSET V. (1), ORGOGOZO J.-M. (2)

(1) Service de neuroradiologie Pr Dousset – CHU Pellegrin – Bordeaux.(2) Service de neurologie Pr Orgogozo – CHU Pellegrin Bordeaux.(3) Service du Pr Chene – USMR – Université Bordeaux 2. (4) Société THE-RALYS – Lyon.

Objectif : L’objectif principal est de déterminer la séquence IRM la plusreproductible pour évaluer le volume de tissu infarci à 1 mois.Matériel et méthode : Le recrutement des patients se fait dans le cadredu PHRC national VIRAGE (Valeur prédictive des paramètres d’Imageriepar Résonance Magnétique précoces dans l’infarctus cérébral aigu).L’étude porte sur 31 patients explorés dans 7 centres. Tous ont bénéficiéd’un examen IRM entre J30 et J45 après leur infarctus. Les séquencesréalisées sont : T1 3D, T2 FLAIR, Diffusion single shot, Transfert d’Aiman-tation (TM). Deux re lecteurs effectuent une double lecture. L’analyse duvolume d’infarctus (en mm3) est randomisée en aveugle grâce à un logicieldédié, et porte sur cinq types d’images : T13D, T2 flair, Diffusion isotrope,ADC, ratio de TM. L’analyse des données est assurée par l’Unité deSoutien Méthodologique à la Recherche de Bordeaux2 à partir de cahiersd’observation électronique. La méthode statistique utilisée pour évaluerla séquence la plus reproductible est le coefficient intra-classe (part de lavariabilité expliquée par la différence entre les patients).Résultats :Séquences CCI* **IC95 % cci § volume (mm3) µvaleurs « 0 » A 0,95 [0,91-098] 26 260 6,45 B 0,95 [0,92-0,98] 28 034 12,90 C 0,96 [0,94-0,99] 30 109 1,61 D 0,86 [0,78-0,93] 34 800 0,81 E 0,96 [0,94-0,98] 18 322 30,65* Coefficient de corrélation intra-classes** IC 95 % Intervalle de confiance bilatéral à 95 % du coefficient de cor-rélation intra-classes§ Moyenne du volume final de l’infarctus mesuré en mm3

µ Pourcentage de mesures égales à 0 du volume final d’infarctusla séquence C apparait la plus reproductible.Conclusion : La levée de l’insu sera faite durant la présentation, et dis-cutée.

IRM HAUTE-RÉSOLUTION DE LA PLAQUE DU TRONC BASILAIRE AU COURS DE L’INFARCTUS PONTIQUE PARAMÉDIAN

KLEIN I. (1), LAVALLÉE P. (2), SCHOUMAN-CLAEYS E. (2), AMARENCO P. (2)

(1) Service de Radiologie, CHU Bichat Paris, France. (2) Centre d’accueilet de traitement de l’attaque cérébrale, CHU Bichat Paris France.

Il est classiquement accepté que l’infarctus pontique paramédian (IPP)résulterait d’un mécanisme thrombo-embolique liée à une athérosclérosedu tronc basilaire et des branches perforantes ventromédianes à destinéepontique. Cette hypothèse n’a jamais été cependant démontrée in vivo.Objectif : Étudier l’apport de l’IRM haute résolution (HR) dans l’explora-tion de la paroi du tronc basilaire chez des patients ayant constitué uninfarctus pontique paramédian.Matériels et méthodes : Inclusion prospective de 24 patients, avec réa-lisation d’un protocole IRM HR en pondération T2 SE (pixel entre 400 et500 microns) et ARM 3D TOF. Analyse de la paroi sur les images nativesTOF et T2 HR. Score indépendant et par consensus de 3 lecteurs.Résultats : L’examen de la paroi en T2 HR indiquait la présence de pla-ques dans tous les cas de sténoses serrées et modérées (n = 6), chez4 patients sur 5 présentant un TB irrégulier et chez 5 patients sur 8 avecun TB de calibre normal en ARM. La présence d’une plaque était toujoursobservée à hauteur de l’infarctus pontique. En TOF, la présence de plaquesn’était suspectée que dans un cas de sténose serrée.Conclusion : Bien que la nature des anomalies de signal observées resteà établir, cette étude suggère la présence de plaques du tronc basilaire àproximité de la naissance des artères perforantes pontiques. L’IRM HRmontrait par ailleurs des plaques au niveau du tronc basilaire dont lecalibre était normal en ARM, soulignant l’apport potentiel de l’IRM HRcomparativement aux méthodes angiographiques.

ÉVALUATION DES ADÉNOMES HYPOPHYSAIRES AU COURS DE LA GROSSESSE

CHAYEP C. (1), BONNEVILLE F. (1), SCHILLO F. (2), CATTIN F. (1), BONNEVILLE J.F. (1)

(1) Service de Neuroradiologie, Hôpital Jean Minjoz, Besançon, France.(2) Service d’Endocrinologie, Hôpital Jean Minjoz, Besançon.

Objectifs : Étudier les modifications de volume et de signal des adénomeshypophysaires ainsi que de l’hypophyse saine au cours de la grossesse.Matériels et méthodes : Notre étude porte sur une série de 19 patientesprésentant un adénome hypophysaire (18 microadénomes hypophysairesà prolactine et 1 résidu de macroadénome hypophysaire mixte à prolac-tine et à GH opéré) qui ont mené à terme une ou plusieurs grossesses.Parmi les 18 patientes présentant un prolactinome, 15 avaient été traitéespar la bromocriptine, pendant tout (8/15) ou partie (7/15) de la grossesse.Le contrôle IRM a été réalisé le plus souvent entre le 5e et le 7e mois degrossesse. Trois patientes ont bénéficié de 2 IRM et une de 3 IRM. Dans

12 cas, une imagerie a été réalisée à distance de l’accouchement, entrequelques mois et quelques années. Le protocole d’IRM hypophysaire aucours de la grossesse a comporté des coupes coronales SE T1 de 3 mmd’épaisseur associées à des coupes sagittales SE T1 dans quelques cas.Il n’a jamais été injecté de gadolinium.Résultats : Dans 17 sur 19 cas, une augmentation de volume de l’adé-nome hypophysaire et de l’hypophyse saine, le plus souvent modérée, aété observée. Dans 2 cas, chez des patientes ayant reçu de la bromocrip-tine pendant toute la grossesse, une hémorragie intratumorale asympto-matique est survenue.Conclusion : Notre étude confirme une augmentation de volume modéréedes adénomes hypophysaires à prolactine et de l’hypophyse saine aucours de la grossesse et dans quelques cas une tendance à la transfor-mation hémorragique, asymptomatique.

IRM ET RÉGION SOUS THALAMIQUE :OPTIMISATION DE SÉQUENCE DE REPÉRAGE PRÉ OPÉRATOIRE POUR LA MISE EN PLACE D’ÉLECTRODES DE STIMULATION CHRONIQUE

SIADOUX S. (1), GABRILLARGUES J. (1), LEMAIRE J.J. (2), CLAISE B. (1),CHABERT E. (1), MICHEL J.L. (1)

(1) Neuroradiolgie, hôpital Gabreil Montpied, Clermont ferrand, France.(2) Neurochirurgie, hôpital Gabriel Montpied, Clermont Ferrand, France.

Objectifs : Il s’agit d’optimiser une séquence IRM permettant d’identifierles noyaux sous thalamiques en condition stéréotaxique, afin de l’utiliserpour la stimulation chronique dans la maladie de Parkinson idiopathique.Matériels et méthode : Dans un premier temps, nous avons optimisé desséquences sur des volontaires sains, avec une IRM 1.5T (Sonata, Siemens),par sélection progressive et de manière subjective.Dans un deuxième temps, nous avons analysé les données de manièresemi-objective, en établissant un système de cotation étudiant les struc-tures anatomiques de la région des noyaux gris centraux.Dans un troisième temps, nous avons testé la séquence obtenue sur cinqpatients en condition stéréotaxique.Résultats : Nous avons retenu une séquence lors des deux premièresparties (inversion récupération, TR 6000, TE 13, TI 160), améliorant lavisualisation des noyaux sous thalamiques par rapport à la séquence deréférence (densité de proton). Nous avons ensuite adapté cette séquenceaux conditions stéréotaxiques. Accessoirement, des variantes de cetteséquence ont permis l’identification de certains noyaux (zona incerta, divi-sion du thalamus ou du pallidum et stratum pedonculi) difficiles à repérerhabituellement.La séquence adaptée à la stéréotaxie, testée sur les patients, comparati-vement à la séquence de référence, apporte des résultats supérieurs.Conclusion : L’optimisation de séquence IRM a permis de trouver uneséquence visualisant de façon nette les noyaux sous thalamiques. Au-delàde cet objectif principal, nous avons retenu des séquences permettantune meilleure visualisation d’autres éléments anatomiques des noyaux dela base.

SRM 1H CÉRÉBRALE SIMPLE VOLUME À COURT TE : ÉTUDE DE LA VARIABILITÉ DU PROFIL SPECTRAL EN FONCTION DE LA LOCALISATION ANATOMIQUE ET DE PARAMÈTRESINSTRUMENTAUX CHEZ 76 SUJETS SAINS

CONSTANS J.M. (1), KAUFFMANN F. (2), BANSARD J-Y. (3), RIOULT F. (2),SESBOUE A. (2), CHECHIN D. (1), DELCROIX N. (1 et 4), CHAPON F. (5), DELMILLEURE P. (6), AGOSTINI D. (7), CREMILLEUX B. (2), THERON J. (1),COURTHEOUX P. (1), DE CERTAINES J.D. (3)

(1) Service de Neuroradiologie et Unité IRM, CHU Côte de Nacre, Caen,France. (2) Université de Caen, Caen, France. (3) INSERM ou EA, Rennes,France. (4) Centre Cycéron, Caen, France. (5) Service de Neuropathologieet Neurologie, CHU Côte de Nacre, Caen, France. (6) Service de Psychia-trie, CHU Côte de Nacre, Caen, France. (7) Service de Médecine Nucléaire,CHU Côte de Nacre, Caen, France.

Objectifs : déterminer en SRM cérébrale (1H, simple volume, court TE)les variations d’aire, d’amplitude ou de profil spectral en fonction de larégion anatomique, du type tissulaire ou des modalités instrumentaleschez 76 volontaires sains (VS). Matériel et Méthodes : IRM : coupes 2Dsagittales et axiales 3D T1 et 2D T2. SRM : 1H, simple volume (7 à 12 cm3),STEAM, court TE (30 ms)) sur 2 appareils 1,5 T (GEMS) chez 76 VS (de 20à 74 ans) dans 7 régions anatomiques différentes. Traitements des don-nées : logiciel SA/GE calculant amplitudes, aires, et ratios. Analyse statis-tique : comparaison de moyennes et de CVs ; Analyse Factorielle deCorrespondance (AFC) et Classification Ascendante Hiérarchique (CAH)de groupes homogènes de profils spectraux.Résultats : Dans le cerveau humain, la variabilité dépend du métabolite,des conditions instrumentales, de la variabilité individuelle et de la régionanatomique. La variabilité fonction du type tissulaire est plus élevée quela variabilité régionale, notamment pour la Choline et le N-Acétyl-Aspar-tate (NAA). Certaines régions (par exemple le Cortex Pariétal Médian oula Substance Blanche Pariéto-Occipitale G) et certains métabolites(comme le NAA ou la Créatine) sont moins variables. L’AFC et la CAHséparent 6 groupes homogènes de profils spectraux. La relation dechacun de ces profils avec des paramètres instrumentaux, et des régionsanatomiques fut étudiée.Conclusion : L’importance des fluctuations dues à des différences ins-trumentales, régionales et individuelles est essentielle à considérer pouraugmenter la sensibilité et comparer ces variations à celles de processuspathologiques.

CO-06

CO-07

CO-08

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