A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2010 : 95ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc95 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Lundi 31 mai 2010

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigi-lance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une re-vue de presse des informations parues dans la presse franco-phone, sur les thèmes concernant: la Turquie, le génocide armé-nien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des Tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur: http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

La “réconciliation” est-elle compatible avec la justice? Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le journal d’investigation d’Ar-ménie, Hetq (La Trace), dirigé par Edik Baghdassarian, publie un article majeur de Lucine Kasbarian : elle décortique ici le processus de « réconci-liation arméno-turque », fruit d’une nouvelle stratégie de la diplomatie turque qui a choisi de s’appuyer sur des chercheurs, des journalistes, des scientifiques de la diaspora arménienne pour gagner la « guerre » autour du génocide arménien. La journaliste attire notamment l’attention du lec-teur sur les récents voyages officiels en Turquie, « offerts » aux Arméniens

de la diaspora susceptibles d’avoir une quelconque influence, et au cours desquels, ces derniers sont traités en invité VIP, pour être, à leur retour, des canaux de transmission vantant le changement de la Turquie. Lucine Kasbarian s’interroge : « Si la Turquie est en train de changer, pourquoi ne voyons-nous pas le changement — ou des transactions honnêtes — dans la politique du gouvernement, ses actions et ses positions de négociation ? La Turquie continue d’effacer et de renommer les villes arméniennes, d’éradiquer les éléments et les symboles arméniens de leurs alentours et de supprimer toutes les références à l’existence des Arméniens. Ces actes nous disent que le génocide se poursuit même après que l’élimination physique d’un peuple a eu lieu. »

Ouganda/CP sur la conférence d'examen de la cour pénal interna-tionale Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous soumet ce communiqué de presse au sujet de la conférence de presse sur la confé-rence d'examen de la cour pénal internationale qui aura lieu du 31 mai au 11 juin 2010, en Ougnadadu, paru sur le site de l'ONU en date du 30 avril 2010. "La Cour, qui siège à La Haye, aux Pays-Bas, a compétence pour ju-ger des individus ou des États, soupçonnés de crime de guerre, de crime contre l’humanité, de génocide ou de crime d’agression."

Clermont : le PC, l'UMP et le MPF contre les liens du PS avec Sivas Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – En date du 21 mai 2010, le Groupe communiste du Puy-de-Dôme, a publié un communiqué pour de-mander au Maire socialiste de Clermont-Ferrand, de rompre le protocole d'amitié signé en mai avec la ville de Sivas en Turquie, ville d'Anatolie, ad-ministrée par l'extrême-droite turque (Parti BBP). Le PC demande de re-chercher une ville de Turquie dirigée par des démocrates. L'accord liant Clermont-Ferrand à Sivas est également critiqué par le MPF du Puy-de-Dôme qui parle d'"une amitié très inquiétante". Il avait déjà été dénoncé auparavant par les Jeunes UMP du Puy-de-Dôme qui avaient repris à leur compte une partie du communiqué du Collectif VAN, et plus récemment par l'UMP et affiliés. Pour sa part, tout comme le PC, le Collectif VAN, avait suggéré de choisir une ville turque dirigée par des progressistes : "le choix de la municipalité de Diyarbakır, ville à majorité kurde, serait un signal fort du Parti socialiste et des héritiers de Jaurès, adressé à l’État turc pour qu’il relâche l’un des maires d’arrondissement de cette ville, Abdullah Demir-bas, malade, et emprisonné depuis le 24 décembre 2009.

S. Sarkissian et A. F. Rasmussen évoquent les opérations et le partenariat Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre cette information au sujet de la visite du président arménien, Serge Sarkissian au siège de l’OTAN publiée sur le site NATO en date du 25 mai 2010. "S’adressant à la presse à l’issue de la réunion, le secrétaire général a re-

mercié l’Arménie pour son soutien aux opérations menées en Afghanistan et dans les Balkans."

Revue de la presse turque 30.05.2010 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 30 mai publiée sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Presse arménienne : Revue du 27 mai 2010 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Ar-ménie le 27 mai 2010. "Les quotidiens suivent avec attention la visite du Chef de l’Etat à Bruxelles et ses rencontres avec les dirigeants européens."

Un convoi maritime humanitaire provoque une nouvelle discorde entre la Turquie et Israë Neuf navires partis de Turquie, d’Irlande et de Grèce devaient faire route vers la bande de Gaza, à partir du dimanche 23 mai, pour tenter de contourner par la mer le blocus imposé par Israël. La “flottille de la paix” se regroupera au sud de la Turquie avant de mettre le cap vers les terri-toires palestiniens.

L'Europe oublie la crise économique, le temps de l'Eurovision Des dizaines de millions d'Européens ont oublié la douloureuse crise éco-nomique pendant quelques heures samedi en se branchant sur la finale de l'Eurovision disputée à Oslo, rendez-vous de l'extravagance et du kitsch.

La flottille en route pour Gaza retardée près de Chypre Cinq bateaux qui tentent de rompre le blocus israélien de la Bande de Gaza en y acheminant 10.000 tonnes d'approvisionnement devaient re-prendre la route samedi soir après avoir été bloqués près de Chypre, a-t-on appris auprès des organisateurs de cette opération.

Inauguration à Versailles d'un monument évoquant le génocide ar-ménien Quelque 200 personnes ont participé dimanche à l'inauguration à Ver-sailles d'un monument saluant la mémoire des victimes du génocide armé-nien et des combattants arméniens morts pour la France.

Serge Godard : tête de turc de l'UMP qui dérape Les jeunes UMP du Puy-de-Dôme ont-ils franchi la ligne jaune en associant le maire PS de Clermont-Ferrand Serge Godard à l’image du nazisme ? La polémique fait rage en tout cas dans la capitale auvergnate.

Filmer après la Shoah En 1945, John Ford, George Stevens et Samuel Fuller ont réalisé des images de la libération des camps nazis. Alors qu'une exposition retrace leur expérience, retour sur le parcours de trois cinéastes marqués par leur découverte de l'horreur.

La Palme d'Or du court-métrage 2010 sur Arte Palme d'Or du court métrage 2010, Chienne d'Histoire sera diffusé mercre-di 2 juin sur Arte.

Turquie: pilonnage d'une base de la Marine, 6 morts Au moins six militaires turcs ont été tués lors du pilonnage par les sépara-tistes kurdes d'une base de la Marine dans la ville d'Iskenderun (sud), an-noncent lundi les médias locaux, citant les sources officielles.

Serge Godard se réserve Le photo-montage des jeunes UMP visant Serge Godard dans l'affaire d'un protocole d'accord entre les villes de Clermont et de Sivas, en Turquie (notre édition d'hier), a été retiré, en urgence, de leur site Internet dans la nuit de lundi à mardi.

La Shoah vue par Hollywood REPORTAGE VIDEO : A travers un cycle de films, le Mémorial de la Shoah propose d'explorer comment ont évolué les relations entre Hollywood et la Shoah.

Euro 2016 : la victoire française pas fair-play selon la Turquie Le vice-président turc de l'UEFA a reproché à la TV turque un manque de fair-play de la part de Michel Platini, qui a présenté à chacun des membres du Comité exécutif Nicolas Sarkozy, venu à Genève comme son homo-logue turc Abdullah Gül.

Flottille pour Gaza interceptée - L'abordage meurtrier d'Israël La marine israélienne a intercepté lundi à l'aube (heure de Paris) une flot-tille de navires partie de Turquie à destination de la bande de Gaza et transportant quelques centaines de militants pro-palestiniens, ainsi que 10.000 tonnes d'aide humanitaire et de matériel, en violation du blocus is-raélien. Plusieurs passagers ont perdu la vie. L'armée israélienne a recon-nu "au moins dix" morts. Une chaîne de télévision israélienne, Channel 10 fait pour sa part état d'au moins 16 victimes. Le bilan définitif pourrait être bien plus élevé, affirme même la chaîne.

L'assaut sanglant d'Israël sur la flottille pour Gaza Israël est passé à l'acte. L'Etat, qui avait prévenu qu'il empêcherait «de force si nécessaire» la «flottille de la liberté» d'approcher la bande de

Gaza, a donné l'assaut tôt ce matin. Au moins dix passagers de la flotte, composée de militants et de sympathisants de la cause palestinienne, ont été tués dans le raid mené par l'armée. Une ONG turque qui participait à l'opération humanitaire navale évoque de son côté un bilan de 15 vic-times, en majorité turques.

Flottille de Gaza: manifestations à Istanbul contre l'attaque de l'armée israélienne Environ 10.000 Turcs manifestaient lundi entre le consulat d'Israël à Istan-bul et la place principale de la ville, criant des slogans hostiles à Israël, après la mort d'au moins dix militants pro-palestiniens dans la matinée au cours de l'assaut donné par la marine israélienne contre la flottille d'aide humanitaire vers la bande de Gaza.

L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismail Haniyeh, a condamné l'interven-tion des forces israéliennes à la flottille d'aide humanitaire destinée à Gaza".

Foot: Omar El-Béchir ira-t-il au Mondial ? Le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour crimes de guerre et contre l'Humanité au Darfour, devra être arrêté s'il vient en Afrique du Sud pendant le Mondial, a déclaré au-jourd'hui son homologue sud-africain, Jacob Zuma.

L'hystérie israélienne a eu raison de la flottille Un commando de Tsahal a attaqué, le 31 mai, les bateaux qui se diri-geaient vers le territoire palestinien chargés de matériel humanitaire et de biens de consommation. Dans un éditorial écrit quelques heures avant l’assaut, Ha’Aretz dénonce l'emballement israélien.

La Turquie déconseillée aux Israéliens Le bureau israélien de lutte contre le terrorisme, qui dépend des services du Premier ministre, a appelé lundi les Israéliens à reporter leurs projets de visite en Turquie de crainte de manifestations hostiles après l'assaut contre la flottille pour Gaza. "Nous appelons les Israéliens qui s'apprêtaient à partir pour la Turquie à reporter leur voyage pour le moment jusqu'à ce que la situation s'éclaircisse", a indiqué ce bureau dans un communiqué.

Un soldat turc tué lors d'un accrochage avec des guérillas Un soldat turc a été tué et trois autres blessés lors d'un accrochage surve-nu tôt jeudi dans le sud-est anatolien avec un groupe de rebelles qui vou-

laient s'infiltrer en territoire turc depuis l'Irak, a indiqué une source de sé-curité locale.

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les rela-tions avec l'Argentine ont encore été ombrées par la "diaspora armé-nienne" une nouvelle fois depuis 2007 où un projet de loi avait été adopté sur les allégations arméniennes relatives aux incidents de 1915".

Les habitants de Van, prêts à loger les Arméniens qui se rendront à Akhtamar le 19 septembre Alors que les habitants de Van attendent l’inauguration de l’église armé-nienne Sainte Croix d’Akhtamar où se déroulera un office religieux du rite grégorien, le journal « Van Times » titre « nous ouvrons les portes de nos maisons devant les Arméniens qui séjourneront à Van ».

Gaza: dix tués dans l'abordage de la "flottille de la liberté" Les forces israéliennes ont pris lundi d'assaut la "flottille de la liberté" qui transporte vers Gaza des milliers de tonnes de cargaisons humanitaires, tuant au moins dix personnes, ont annoncé les organisateurs de l'action sur le site www.witnessgaza.com.

Ocalan affirme abandonner tout effort de dialogue avec Ankara Le chef emprisonné des rebelles kurdes de Turquie Abdullah Öcalan a affir-mé qu'il abandonnait ses efforts de nouer un dialogue avec les autorités turques, a rapporté samedi un journal kurde.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Nous de-vons faire ce qui s'impose pour l'honneur de la Turquie et j'estime que nous le faisons" a dit le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, sur l'annu-lation de sa visite en Argentine".

Gaza: assaut meurtrier d'Israël sur la flottille La Turquie a prévenu de "conséquences irréparables" après le raid meur-trier. "Nous condamnons fortement ces pratiques inhumaines d'Israël", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "Cet in-cident déplorable, qui a eu lieu en pleine mer et constitue une violation claire de la loi internationale, peut entraîner des conséquences irrépa-rables sur nos relations bilatérales", ajoute le communiqué. Ankara a déci-

dé de rappeler son ambassadeur en Israël, a indiqué l'agence Anatolie.

Erdogan accuse les Occidentaux de malhonnêteté Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé samedi les pays occidentaux de manquer d'"honnêteté et de sincérité" sur la question du nucléaire iranien, a rapporté l'agence de presse turque Anatolie.

Flottille vers Gaza: condamnations internationales Les réactions d'indignation se multiplient après qu'Israël ait abordé la flot-tille internationale d'aide à Gaza, faisant plusieurs morts. Des manifesta-tions ont lieu en Turquie. L'UE demande une enquête complète.

Affaire Kononov: Medvedev dénonce une décision "politique" de la CEDH La décision de la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) concer-nant l'ancien combattant soviétique Vassili Kononov est politiquement en-gagée et ébranle les assises du droit international, a estimé vendredi le président russe Dmitri Medvedev.

7 morts, dont 2 soldats, dans des heurts avec les rebelles kurdes Sept personnes, dont deux soldats turcs et trois supplétifs de l'armée, ont été tuées samedi lors d'accrochages avec des rebelles kurdes dans le sud-est de la Turquie, ont indiqué l'armée et des médias turcs.

L'UE réclame une "enquête complète" sur le raid israélien contre la flottille Le raid de l'armée israélienne sur la flottille de militants pro-palestiniens, lundi 31 mai, suscite de nombreuses réactions, alors que plus de dix pas-sagers ont été tués lors de l'assaut.

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le minis-tère des Affaires étrangères a sévèrement réagi contre l'attaque lancée contre la flotille humanitaire en route pour Gaza".

La Chine appelle à une résolution pacifique de la question du Na-gorno-Karabakh La Chine a appelé jeudi à une résolution pacifique de la question du Nagor-no-Karabakh.Ma Zhaoxu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a tenu ces propos en commentant une "élection parlemen-taire" organisée le 23 mai dans la région.

6 soldats turcs tués dans l'attaque d'une base navale

Six soldats turcs ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi dans une attaque à la roquette contre une base navale dans la ville d'Iskenderun (sud de la Turquie), a annoncé l'agence Anatolie.

Soudan: l'ONU s'alarme de la situation humanitaire Le chef humanitaire de l'ONU, John Holmes, a achevé dimanche une tour-née dans le sud et l'ouest du Soudan pendant laquelle il s'est alarmé de la situation de populations affectées par un déficit alimentaire et à l'insécuri-té.

Paris veut encadrer la «justice universelle» La France pourrait-elle devenir un refuge pour les criminels de guerre, les responsables de crimes contre l'humanité, voire les auteurs de génocide ? La question, très polémique, a été posée par plusieurs associations de dé-fense des droits de l'homme à l'approche de la réunion, lundi à Kampala, des 110 pays membres de la Cour pénale internationale (CPI), le premier tribunal international permanent chargé de juger les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les génocides.

Ankara prévient Israël de "conséquences irréparables" La Turquie a prévenu Israël de "conséquences irréparables" sur les rela-tions bilatérales, après le raid meurtrier israélien sur la flottille d'aide pro-palestinienne, dont des bateaux turcs, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.

« La Turquie doit assumer le passé » Le président arménien achève aujourd’hui une visite de trois jours à Bruxelles. Plusieurs rencontres au niveau européen (Barroso, Ashton, Van Rompuy…) figuraient à son agenda. Serge Sarkissian a également rencon-tré Armand De Decker (MR), le président du Sénat, qui a trouvé mercredi, face à lui, un homme « désabusé ». Les relations diplomatiques ouvertes ces dernières années avec la Turquie, dont Erevan escomptait enfin un désenclavement de l’Arménie, sont aujourd’hui au point mort. Ankara est pointé du doigt.

La prise d'assaut de la flottille pour Gaza Voici, heure par heure, les principaux événements liés à l'abordage par l'armée israélienne d'un navire transportant des militants et de l'aide hu-manitaire vers Gaza .

Iran/nucléaire: Lula cherche du soutien Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva va appeler ses homologues français, russe et chinois pour obtenir leur soutien à l'accord tripartie Iran-Turquie-Brésil sur l'échange de l'uranium, a rapporté aujourd'hui le site de la présidence iranienne. "Pour obtenir le soutien des autres pays à la dé-claration (de Téhéran), je vais continuer mes contacts avec les dirigeants",

a déclaré Lula, lors d'un entretien téléphonique avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Le Premier ministre turc Erdogan annule sa visite en Argentine Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annulé sa visite officielle en Argentine, pour protester contre l'annulation d'une cérémonie d'inaugu-ration d'un buste du fondateur de la république turque, a indiqué di-manche le ministère des Affaires étrangères.

Versailles rend hommage aux Arméniens En cette matinée du dimanche 30 mai 2010, l’émotion était palpable, le ciel était lourd à l’image de l’hommage rendu aux anciens combattants français et arméniens morts pour la France. Le soleil s’était réservé pour demeurer au coeur de chacun, ainsi que l’a joliment souligné François de Mazières, maire de Versailles.

La crise iranienne provoque une crispation des rapports turco-américains La médiation de la Turquie sur le dossier nucléaire iranien a provoqué un coup de froid dans les rapports d'Ankara avec ses alliés israélien et améri-cain, ce dernier n'ayant rien cédé dans sa détermination à infliger à l'Iran de nouvelles sanctions. En visite jeudi au Brésil, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan n'a pas mâché ses mots.

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La “réconciliation” est-elle compatible avec la justice?

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journal d’investigation d’Arménie, Hetq (La Trace), dirigé par Edik Baghdassarian, publie un article majeur de Lucine Kasbarian : elle décortique ici le processus de « réconciliation arméno-turque », fruit d’une nouvelle stratégie de la diplomatie turque qui a choisi de s’appuyer sur des chercheurs, des journalistes, des scientifiques de la diaspora arménienne pour gagner la « guerre » autour du génocide arménien.

La journaliste attire notamment l’attention du lecteur sur les récents voyages officiels en Turquie, « offerts » aux Arméniens de la diaspora susceptibles d’avoir une quelconque influence, et au cours desquels, ces derniers sont traités en invité VIP, pour être, à leur retour, des canaux de transmission vantant le changement de la Turquie.

Lucine Kasbarian s’interroge : « Si la Turquie est en train de

changer, pourquoi ne voyons-nous pas le changement — ou des transactions honnêtes — dans la politique du gouvernement, ses actions et ses positions de négociation? La Turquie continue d’effacer et de renommer les villes arméniennes, d’éradiquer les éléments et les symboles arméniens de leurs alentours et de supprimer toutes les références à l’existence des Arméniens. Ces actes nous disent que le génocide se poursuit même après que l’élimination physique d’un peuple a eu lieu. »

Cet article nous interpelle à plus d’un titre, le Collectif VAN ayant été approché récemment (mais bien sûr officieusement) pour un débat télévisé… avec le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. Comme le souligne Kasbarian : « De plus en plus, les Arméniens de la diaspora parlent aux dirigeants du monde entier. Un dialogue avec la Turquie est-il approprié en ce moment ? Sommes-nous prêts au dialogue ? Avons-nous un programme précis et une stratégie ? Qui parle pour la diaspora ? ». Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet article paru sur Hetq-online le 24 mai 2010, avec l’aimable autorisation de son auteure.

La “réconciliation” est-elle compatible avec la justice?

2010/05/24 | 12:18

Hetq

De Lucine Kasbarian

Le mercredi 12 mai, à la Bibliothèque et Musée Arménien d’Amérique (ALMA) à Watertown, Massachusetts, les rédacteurs en chefs de l' Armenian Reporter et de l'Armenian Weekly, Emil Sanamyan et Khatchig Mouradian ont parlé de leur récent voyage en Turquie sponsorisé par le TEPAV – un groupe de réflexion turc qui a promu les relations turco-arméniennes ces derniers temps. Le TEPAV est financé par la TOBB, l’Union des Chambres de Commerce et des Bourses de Turquie.

La directrice exécutive d’ALMA, Mariam Stepanyan a accueilli le public, puis, le modérateur Marc Mamigonian, directeur du secteur universitaire de l’Association Nationale des Études et Recherches Arméniennes (NAASR), a ouvert la séance en soulignant qu’il n’y avait pas de titre officiel au programme de la soirée, car le voyage ne faisait pas nécessairement partie de ce que l’on pourrait appeler “La réconciliation ou les relations turco-arméniennes.”

Mamigonian a indiqué que la raison n’est pas “que nous ne pouvons pas

faire confiance aux Turcs ou que les Turcs se ressemblent tous, ni tous les autres stéréotypes négatifs que les Arméniens rejettent quand ils sont appliqués à eux-mêmes.” De tels stéréotypes, poursuit-il, “seraient tout aussi révélateurs d'ignorance que le fait de croire que la position du gouvernement turc concernant les Arméniens est la même que la position du peuple turc.” Ce dernier, a continué Mamigonian, “a quelque peu changé, bien que des changements profonds tels que la reconnaissance du génocide arménien, ne sont pas encore survenus.”

Des remarques confuses de Mamigonian, l’auteure de ces lignes a conclu qu'il avait peut-être essayé de préparer le public à l’idée de “réconciliation” puisque le programme de la soirée semblait être, en bien des aspects, une tentative pour convaincre les participants que de nouveaux efforts pour établir des “relations turco-arméniennes” étaient en cours.

Avant de travailler pour le Armenian Reporter, Sanamyan, né à Bakou, était employé par l’Assemblée Arménienne d’Amérique, qui travaille en étroite collaboration avec le Département d’État américain. Si son impression initiale sur l’invitation du TEPAV était qu’elle était “destinée à être un voyage de lavage de cerveau”, Sanamyan a remarqué qu’à la fin du séjour, si telle était l’intention voulue, cela avait été “fait d’une manière sophistiquée et discrète, et cette expérience était une bien plus grande opportunité pour la délégation en visite que pour les hôtes.” Il a également déclaré que les organisations turques influentes avaient fait en sorte que la délégation rencontre de hauts responsables gouvernementaux.

On ne sait pas très bien si Sanamyan comprend que le voyage était la manière turque de passer de la pommade à Sanamyan et Mouradian, de leur faire une campagne de promotion non agressive et de les faire se sentir importants. Selon le site internet du TEPAV, le reste de la délégation comprenait des journalistes et des analystes politiques du Wall Street Journal, The New Republic, Forbes.com, Foreign Policy, National Security Network, la Century Foundation, et New America Foundation — qui tous promeuvent une politique généralement dans la ligne du gouvernement américain. Est-il venu à l’esprit de Sanamyan et Mouradian que deux Arméniens appartenant à des journaux relativement petits comparés aux autres cadraient mal avec ce groupe ?

Est-ce que cela ne leur a pas paru aussi étrange d’être invités à se joindre à une délégation menée par l’ex-ambassadeur américain en Turquie, Morton Abramowitz, un négationniste notoire du génocide ? Lorsque plus tard, on leur a demandé ce qu’ils avaient pensé en acceptant l’invitation, Sanamyan a répondu que “Les idées d’Abramowitz ont évolué.” Cependant, les remarques d’Abramowitz sur le voyage, accessibles sur le

site TodaysZaman.com prouvent le contraire. Pourquoi Sanamyan a-t-il défendu Abramowitz qui s’oppose toujours à la résolution sur le génocide au Congrès ?

Sanamyan a dit qu’il était revenu de ce voyage “en voyant” ce qu’il appelle ‘l’expérience arméno-turque’ “sous un nouveau jour.” Il a dit : “L’expérience arméno-turque pour les Arméniens c’est le génocide, tandis que l’expérience arméno-turque pour les Turcs c’est le terrorisme et la résolution sur le génocide.” La rédactrice se doit de poser la question : de telles généralisations sont-elles exactes ? Et, est-ce que Sanamyan voulait dire que ces prétendues “expériences” sont simplement deux versions de valeur égale de la même histoire ? Ses commentaires semblaient contredire les remarques liminaires de Mamigonian concernant le refus méprisant des stéréotypes. Sanamyan a donné un exemple montrant combien “’le poids de l’histoire’ est présent en Turquie.” Dans le bâtiment du Ministère des Affaires étrangères, il a vu “une plaque dédiée aux diplomatiques turcs assassinés par les Arméniens lors de la période du terrorisme.” Sanamyan a également dit qu’il était “quelque peu agacé” lorsqu’il a emprunté le “Boulevard Talaat Pacha”, qui porte donc le nom de l’un des cerveaux organisateurs du génocide.

En évoquant les points mentionnés ci-dessus, Sanamyan semblait vouloir essayer d’entrer dans le rôle de l’intermédiaire en jetant un os aux Turcs ainsi qu’aux communautés arméniennes, dans une tentative visant à égaliser l’histoire. On ne comprend pas très bien non plus ce que Sanamyan a vu sous “ un nouveau jour.”

Lors du banquet, Sanamyan a dit, “Nous avons très peu parlé de politique, mais une grande hospitalité à été déployée.” Il a tenu à dire au public combien l’hospitalité turque était somptueuse. Sanamyan a décrit la Turquie comment étant “populaire auprès des touristes arméniens d’Arménie (Hayastansi) et des Arméniens de Russie.” Est-ce que l’objectif de Sanamyan était de souligner le fait que les Turcs n’étaient pas hostiles mais qu’au contraire ils partageaient une culture de l’hospitalité avec les Arméniens ? Est-ce qu’il nous souhaitait d’en conclure que les touristes arméniens de Russie et d’Arménie semblaient ne pas avoir de dent contre la Turquie, et que par conséquent il était grand temps que la diaspora suive l’exemple ?

Le site de TEPAV indique que la délégation a rencontré le Président Gül, le ministre des Affaires étrangères Davutoglu, l’ambassadeur du ministère des Affaires étrangères Sinirlioglu, le sous-secrétaire adjoint Yenel, l’ambassadeur américain en Turquie, Jeffrey, les leaders des partis politiques turcs et le Turkish-American Business Council, entre autres. Ceci et le rapport qui s’en est suivi des autres membres de la délégation montrent que le voyage peut avoir été plus politique que ce que

Sanamyan a déclaré.

(Les articles publiés par certains auteurs de la délégation son accessibles ici:

TEPAV organized a Turkey trip for Amerikan journalist and experts …) http://www.tepav.org.tr/eng/index.php?type=event&cid=198

Au lieu de se rendre en Cappadoce avec la délégation, Sanamyan et Mouradian ont été envoyés par avion à Kars et Ani. Sur place, les hôteliers leur ont expliqué que les Turcs vivant ici espéraient que la frontière avec l’Arménie serait bientôt rouverte, que les gens de la région en bénéficieraient et que “Les touristes de la diaspora tels que vous viendraient la visiter.”

À mon avis, on aurait dit que le TEPAV et le TOBB étaient en train d’essayer de garder en vie les protocoles turco-arméniens en vantant les prétendus avantages de l’ouverture de la frontière afin que les journalistes arméniens transmettent ce message à la diaspora. Nous pouvons considérer les paroles de Sanamyan comme un signal clair indiquant que le gouvernement turc est toujours en train d’agiter l’ouverture de la frontière devant le nez des Arméniens, bien que de nombreux économistes arméniens, des analystes politiques, des hommes politiques et d’autres aient exprimé leur scepticisme quand aux bénéfices que retireraient l’économie de l’Arménie, la population et la sécurité nationale, de l’ouverture de la frontière.

Sanamyan est allé visiter une église arménienne de Kars qui a été convertie en mosquée. La plupart de ses éléments chrétiens ont été supprimés. Il a observé que les Turcs se donnaient beaucoup de mal pour éviter d’utiliser des mots qui pourraient permettre d’identifier l’origine arménienne des structures situées aux alentours de Kars et Ani. Et pourtant, Sanamyan a dit, “On dirait que le gouvernement turc fait un effort pour changer cela.” Un ancien maire de Kars soutient la réconciliation turco-arménienne “afin que” selon Sanamyan, “la Turquie puisse développer les affaires à Kars.” Ce que j’entends, c’est que la “réconciliation” est bonne pour l’économie turque et son image publique. Mais est-elle bonne pour une justice réparatrice envers les Arméniens ?

Sanamyan a projeté des diapositives de la statue inachevée à Kars dédiée à “L’amitié turco-arménienne.” La sculpture de 30 mètres de haut, qui représente deux personnes se faisant face, ressemble davantage à une confrontation de combattants. Même Sanamyan a lui-même admis qu’il n’aimait pas le monument, mais il l’a qualifié de : “bel effort.”

Aller voir la rivière Akhourian (Arpa-Chai) près d’Ani était “la raison pour

laquelle nous sommes venus” a dit Sanamyan, car le TEPAV/TOBB ont “un rêve, celui de restaurer l’ancien pont entre la Turquie et l’Arménie en tant que symbole de l’amitié.” Sanamyan a dit qu’Ani avait le potentiel voulu pour devenir une destination touristique importante. Pourtant, il a noté que les Turcs avaient enlevé toutes les inscriptions et les motifs arméniens des monuments anciens “pour neutraliser l’histoire du lieu” et Sanamyan a dit que “de vraies choses qui n’avaient pas été faites avant [à Ani] sont en train d’être effectuées, même si le changement est lent.”

Sanamyan a terminé en disant que la “nouvelle élite” en Turquie depuis ces dix dernières années recherche “un nouveau modus operandi.” “Puisque la Turquie souhaite devenir l’une des plus grandes puissances du monde”, a déclaré Sanamyan, “elle voit la question arménienne comme une chose que les puissances mondiales peuvent utiliser contre elle. Et donc elle recherche des moyens différents pour faire face à la question arménienne.” La présentation de Sanamyan et ses mots d’adieu ne font que souligner ce qui était manifeste aux yeux de votre auteure et des autres : l’unique “changement” est la stratégie de la Turquie. Elle espère qu’en agissant de façon conciliante, elle améliorera son image ainsi que l’économie d’une région pauvre en utilisant l’argent généré par les descendants des Arméniens expulsés.

Les défenseurs de la “réconciliation” semblent penser être capables de persuader les Arméniens de sacrifier leur dignité et leur quête de justice en échange d’un droit de visite en Arménie Occidentale occupée par la Turquie. Dépouiller les villes sacrées de leur identité arménienne et les convertir en sites touristiques avec l’intention d’extirper des richesses aux Arméniens ne corrige pas les injustices historiques, ne respecte pas l’humanité du peuple arménien, ou leurs droits innés sur ces terres. Dans de telles circonstances, est-il exact de qualifier le banquet en Turquie “d’événement remarquable,” comme l’ont fait Stepanyan d’ALMA et Mamigonian de NAASR dans leurs remarques préliminaires ?

Khatchig Mouradian, rédacteur en chef de the Armenian Weekly et doctorant au Département des études de l’Holocauste et des Génocides sous la direction du Professeur Taner Akcam à la Clark University dans le Massachusetts, a commencé par dire qu’il ne répéterait pas ce que ses articles ont déjà décrit concernant le voyage. Il a dit que lors de la rencontre de la délégation avec Davutoglu, le ministre des Affaires étrangères avait “conçu un plan exceptionnel pour impliquer les Arméniens.” Vraisemblablement, Davutoglu a tourné son regard vers la diaspora. Va-t-il gâcher cela également, comme il l’a fait lorsqu’il a engagé l’Arménie dans les protocoles ?

Mouradian a dit qu’il avait assisté aux manifestations du 24 avril en Turquie, la plus importante d’entre elles ayant attiré 200 personnes. L’un

de ces événements était la veillée annuelle organisée par les mères kurdes dont les fils et les filles ont disparu dans la lutte contre l’armée turque. Les mères, et d’autres, tenaient les photos de leurs enfants ainsi que celles des intellectuels arméniens assassinés en 1915. Ces photos des intellectuels ont été fournies par Ragip Zarakolu, l’éditeur/militant turc des droits de l’homme.

Non loin, se tenaient d’autres manifestations : l’une organisée par les Turcs négationnistes et l’autre par les Turcs progressistes. Ces derniers brandissaient des bannières sur “la douleur partagée”, prétendent-ils, que les Turcs et les Arméniens auraient subie en 1915 et à d’autres époques. Pour la deuxième manifestation, Mouradian a noté qu’un badaud n’aurait sans doute pas pu définir que c’étaient les Arméniens, et non les Turcs, qui avaient été victimes du génocide. Un troisième rassemblement comprenait des orateurs parlant librement du génocide.

Mouradian a déclaré que la raison principale de sa visite en Turquie était d’assister à la conférence “Le génocide arménien et ses conséquences”, conférence organisée par l’Initiative Liberté de Penser d’Ankara. Annulée à l’origine, elle a eu lieu, a dit Mouradian, car le gouvernement ne souhaitait probablement pas être vu comme le censeur d’une conférence d’un si haut niveau, alors qu’il est soi-disant en train de chercher à se rapprocher de l’Arménie.

La conférence a été suivie, sous de hautes mesures de sécurité, par quelque deux cents personnes, et comprenait des chercheurs de Turquie et de la diaspora. Parmi les invités se trouvaient les professeurs Henry Theriault et Mouradian du Worcester State College, qui ont déclaré que c’était la première fois en Turquie qu’une conférence “débattait de l’histoire de 1915, de la confiscation des propriétés arméniennes et des réparations.”

Selon Mouradian, Sevan Nishanian, un chercheur turco-arménien et contributeur au journal Agos, est devenu livide lorsqu’il a entendu le professeur Theriault parler de réparations. Nishanian a désavoué les réparations, disant que pour sa part il désirait uniquement qu’une rue d’Istanbul porte le nom du journaliste assassiné, Hrant Dink. Nishanian a admonesté les invités arméniens de la diaspora : “En tant qu’invités, vous pouvez dire ce que vous voulez puis partir. Nous, qui vivons en Turquie, devons faire face aux conséquences.” Apparemment, l’intellectuel turc et invité Temel Demirer, d’un ton cinglant, a alors traité Nishanian lui-même de “faux problème et d’impasse.”

Demirer a poursuivi en rappelant la façon dont le gouvernement turc, les entreprises turques et les individus privés turcs ont bénéficié de la confiscation des biens arméniens pendant le génocide.

Alors que Sanamyan et Mouradian répondaient aux questions du public d’ALMA, une personne a demandé si les invités s’étaient sentis “utilisés à des fins de relations publiques” par leurs hôtes turcs. Une autre a demandé pourquoi les invités avaient accepté de participer à un banquet qui était organisé comme un “paquet de cartes truquées.” Une autre personne a demandé si c’était le travail des Arméniens de jouer le rôle de psychothérapeutes pour les Turcs qui doivent se confronter à leur histoire. Les deux orateurs ont justifié leur visite en disant que rien ne serait acquis en restant à l’écart.

Un autre membre du public a demandé pourquoi l’importance géopolitique de l’Arménie vis-à-vis des grandes puissances était si souvent minimisée, à tort, par les Arméniens eux-mêmes. Sanamyan a soutenu que l’importance de l’Arménie ne jouait pas un grand rôle dans la politique américaine, comme le font croire “nos grandes gueules qui rendent cela pertinent dans le processus politique américain.” Une personne a demandé si lors de leur voyage les deux journalistes “avaient posé des questions sur les réparations et la restitution des terres.” Mouradian a répondu que : “À chaque réunion ou presque, les Turcs détournent la question, faisant à la place des remarques du genre : ‘Nous avons tant en commun. La porte ciselée de notre maison a été faite par un arménien. Nos deux peuples mangent des dolmas.’” Sanamyan a ajouté que “La réalité c’est que les Arméniens ont perdu ces terres et que le Traité de Sèvres n’est pas un traité valide”, ce qui a déclenché des rires incrédules de la part de certains membres du public.

“Comment allons-nous procéder si une Turquie impénitente pose toujours une menace à l’Arménie moderne ?” fut une autre question. Pas un invité n’a donné de réponse claire. Et pourtant, un autre membre du public a demandé : “La propagande turque est en train de changer, elle est plus édulcorée. Comment les Arméniens gèrent-ils cela ?”

Mouradian a répondu : “Les tactiques ont changé, mais la stratégie [turque] reste la même. Nous devons défier leur discours. Nous ne pouvons parler du génocide uniquement dans le contexte de la [construction] de la démocratie [en Turquie] mais aussi dans celui de la justice. Il faut saisir chaque occasion de le faire.”

Lorsque les questions du public ont révélé un certain scepticisme quand au succès de la visite et de sa valeur pour les Arméniens, Mouradian a accusé ceux qui posaient les questions de concocter des “théories du complot” tout en restant confortablement assis chez eux dans la diaspora. Il a ajouté que leurs critiques non fondées offensaient les “militants qui avaient passé du temps en prison pour avoir protesté contre l’État turc.” Il a dit que c’était “une insulte à ceux qui critiquent ce processus en disant

qu’il y a une bonne et une mauvaise façon de faire les choses.”

C’est comme si Mouradian disait que des Arméniens privilégiés et d’autres, pouvaient participer et critiquer les méthodes actuelles du dialogue turco-arménien, mais que la communauté arménienne dans son ensemble n’avait pas le droit de critiquer les quelques privilégiés ou d’exprimer son désaccord. Mouradian a poursuivi en réprimandant les membres du public, en criant : “Vos commentaires méprisent tout changement qui a cours en Turquie ! Nous devons cessez de nous parler à nous-mêmes ! Les Arméniens doivent comprendre que chaque Turc n’est pas relié par son cordon ombilical à la nation turque ! Nous devons aider les Turcs à prendre de réelles mesures. Aucun parti en Turquie ne parle de réparations. Ce sera uniquement lorsque la question se posera en Turquie que nous pourrons nous attendre à des changements de politique extérieure importants menés par la Turquie. Le génocide a débuté en Turquie, et il sera résolu en Turquie !” L’explosion de Mouradian n’a pas paru constructive. Les journalistes et les dirigeants de la communauté devraient bien accueillir les questions et les inquiétudes émanant du public arménien.

Décrivant son rôle et celui de Mouradian lors de leur voyage en Turquie, Sanamyan a ajouté, “Nous ne représentons pas la communauté arménienne. Nous sommes des canaux transmettant l’information.” Et pourtant, Sanamyan est l’éditeur d’un journal dont le propriétaire principal est le multimillionnaire arménien-américain - Gerald Cafesjian, qui est également copropriétaire de chaînes de télévision, de radio et d’autres médias avec des responsables gouvernementaux en Arménie. Et Mouradian édite un journal représentant le parti politique le plus important de la diaspora [Nota CVAN : Parti Dachnag].

Mouradian a ajouté, “Nous n’avons rien négocié et nous ne lâcherons rien.” Et pourtant, à mon avis, étant donné la pénurie de leaders élus par le peuple dans la diaspora, on ne sait pas toujours qui nous représente ainsi que nos intérêts. Ce qui laisse la porte ouverte à tout Arménien, indépendamment de son opinion ou de sa capacité, à devenir un émissaire et un négociateur de-facto. De plus en plus, les Arméniens de la diaspora parlent aux dirigeants du monde entier. Un dialogue avec la Turquie est-il approprié en ce moment ? Sommes-nous prêts au dialogue ? Avons-nous un programme précis et une stratégie ? Qui parle pour la diaspora ?

Tout ceci mène à certaines questions fondamentales : en l’absence d’une poursuite rigoureuse de justice de la part de la République d’Arménie, quel est le programme collectif arménien ? Quels sont nos objectifs nationaux vis-à-vis de la Turquie? Est-ce que les partis politiques traditionnels de la diaspora et les organisations ont expliqué clairement quels étaient leurs programmes et sont-ils activement en train de les suivre ? Est-ce que la

majorité des Arméniens se sent à l’aise avec des organisations établies représentant leurs intérêts?

En dernière analyse, qu’y avait-il à gagner et à perdre avec ce voyage ? Est-ce que des banquets pour journalistes et des conférences qui impliquent les Turcs servent l’intérêt national arménien ? Mis à part la conférence sur les réparations, est-ce que de telles visites sont des victoires de propagande pour les Turcs ? S’il s’agissait de “partir à la pêche”, les Arméniens ont-ils appris quelque chose de nouveau, ou ont-ils présenté aux Turcs “La position arménienne” de manière persuasive ?

Voilà plusieurs années déjà que l’on nous dit que la Turquie change. Or au cours de cette période, nous avons connu l’assassinat de Hrant Dink, perpétré par un ressortissant turc, la perfidie turque entourant les protocoles, les revendications turques prétendant que les résolutions sur le génocide nuisent aux efforts de “réconciliation”, les conditions préalables posées par les Turcs concernant le Karabagh et les revendications territoriales d’Arménie occidentale, la menace du Premier ministre turc de déporter les Arméniens, et bien plus encore.

Si la Turquie est en train de changer, pourquoi ne voyons-nous pas le changement — ou des transactions honnêtes — dans la politique du gouvernement, ses actions et ses positions de négociation ? La Turquie continue d’effacer et de renommer les villes arméniennes, d’éradiquer les éléments et les symboles arméniens de leurs alentours et de supprimer toutes les références à l’existence des Arméniens. Ces actes nous disent que le génocide se poursuit même après que l’élimination physique d’un peuple a eu lieu. S’il faut faire confiance à la Turquie à présent, elle doit faire cesser le génocide qui a encore cours aujourd’hui.

Le banquet du TEPAV a démontré que le gouvernement turc n’est ni repentant ni prêt à faire face à l’histoire. Les responsables turcs considèrent la “Question arménienne” comme une guerre qu’ils doivent gagner, et non comme l’occasion de dire la vérité et rejoindre la famille des nations civilisées. Dans son introduction Mamigonian a déclaré que nous ne devrions pas généraliser et dire que “nous ne pouvons pas faire confiance aux Turcs.” Mais compte tenu des agissements de la Turquie, ci-dessus mentionnés, comment les Arméniens peuvent-ils développer une attitude de confiance ?

Et puisque nous en sommes au thème de la confiance, où est l’ouverture qui devrait exister parmi les partis politiques arméniens, les organisations, la presse et les communautés qu’ils servent ? La transparence et la confiance font cruellement défaut. Par exemple, un certain nombre d’événements publics ont été organisés par les communautés

arméniennes de l’Est des États-Unis, et auxquels ont participé des individus tels que Hasan Cemal (le petit-fils du cerveau du génocide Cemal Pacha), l’historien turc Halil Berktay, et même Pamela Steiner, l’arrière-petite-fille de l’ambassadeur américain en Turquie, Henry Morgenthau. Dans leurs discours, plusieurs ont parlé de “commissions historiques conjointes”, de “douleur turque” et se sont exprimés contre des revendications territoriales, entre autres choses. Ces événements ont bouleversé voire traumatisé de nouveau les Arméniens. Pourquoi les organisations arméniennes ont-elles collaboré avec des individus porteurs de tels messages ?

Peut-être que la chose la plus utile qui est ressortie de cette manifestation d’ALMA, est de prendre conscience que la “Track II Diplomacy”* de l’infortunée Commission de Réconciliation arméno-turque (CRAT) est remise sur les rails. Et cette fois, nos organisations arméniennes sont à bord — mais sans le consentement de la diaspora arménienne ou sans qu’elle le sache.

*Forme de diplomatie informelle pratiquée par des individus « non officiels » tels que chercheurs, journalistes, scientifiques… engageant un dialogue visant à résoudre un conflit ou à établir la confiance. Ndt.

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 28 mai 2010 - 09:23 – www.collectifvan.org

http://hetq.am/en/diaspora/32462/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44112Lire l’article original dans la rubrique en anglais

Revue de la presse turque 30.05.2010

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 30 mai publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Nous vous présentons la revue de la presse turque du dimanche 30 mai 2010

Posted 30.05.2010 12:04:40 UTC Updated 30.05.2010 12:08:33 UTC Nous vous présentons un extrait des informations défrayant la chronique d'aujourd'hui…

Le quotidien Hürriyet annonce que le groupe Manga représentant la Tur-quie à la 55ème édition du concours de la chanson Eurovision, a signé une grande réussite en finissant à la seconde place avec la chanson intitulée " We could be the same " soit " nous pouvons être pareils ". Le concours a été remporté par l'Allemagne interprétant sa chanson au 22ème rang.

Manga qui s'est présenté au 14ème rang, a signé une belle performance en terminant à la deuxième place indique le quotidien. Les points ont com-mencé à être attribués depuis les capitales de chaque pays participants, à l'issue de l'interprétation des chansons. Selon les résultats, alors que l'Alle-magne ait terminé première, la Turquie a terminé seconde. Par consé-quent, la Turquie qui avait déjà fini première, troisième et quatrième, a dé-croché un titre de second. L'Azerbaïdjan, la Croatie et la France ont donné 12 points à la Turquie.

Le quotidien Sabah fait savoir que le chef d'état-major, le général d'armée Ilker Başbuğ effectue des entretiens en Egypte.

Selon l'information, le général d'armée İlker Başbuğ s'est entretenu hier dans la matinée avec le chef d'Etat égyptien Hosni Moubarak. A l'issue de la rencontre qui a duré près de 20 minutes, M. Ilker Başbuğ est passé au ministère égyptien de la Défense et a été accueilli avec des cérémonies militaires par le ministre égyptien de la Défense, le maréchal Hüseyin Tan-tavi. M. Başbuğ et la délégation l'accompagnant ont également visité le martyrium turc au Caire. Y déposant une couronne, le général d'armée İl-ker Başbuğ a signé le livre du martyrium et offert des cadeaux aux per-sonnes s'occupant du martyrium en leur remerciant. Dans une déclaration qu'il a faite aux journalistes, le général d'armée Ilker Başbuğ a déclaré qu'il pensait qu'un grand élan serait enregistré à l'avenir dans la coopéra-tion entre les forces armées turques et égyptiennes, note le quotidien.

Le quotidien Milliyet précise que la flotte de la liberté qui devait atteindre hier Gaza, a du retarder son programme en raison des obstacles dressés par la partie chypriote grecque. Selon l'information du quotidien, la ren-contre dans les eaux internationales des sept navires dont trois de Tur-quie, ayant à son bord des centaines de personnes venues de divers pays, transportant près de 10 tonnes d'aides pour la bande de Gaza, terre pales-tinienne sous le blocus et l'embargo israéliens, a été retardée en raison de

l'obstacle de la partie chypriote grecque. Sous prétexte d'avoir des liens économiques et " intérêts vitaux ", l'administration chypriote grecque n'a pas autorisé le transfert des nouveaux passagers dans les navires atten-dant dans les larges de Chypre.

Le quotidien Yeni Şafak fait savoir que la Turquie allait produire des loco-motives pour les vendre aux Etats-Unis. D'après l'information, le ministre des Transports Binali Yıldırım qui se trouve au Brésil avec le Premier mi-nistre Recep Tayyip Erdoğan en vue de participer à la réunion de l'Alliance des Civilisations, a déclaré qu'ils s'étaient mis d'accord avec les Etats-Unis, au sujet de produire des locomotives en Turquie. La première production débutera à Eskişehir en 2011. L'une des locomotives sera vendue aux Etats-Unis pour un montant de 3 millions d'euro.

Le quotidien Star s'attarde sur le rapport faisant l'éloge de la Turquie et dressé à l'issue des travaux techniques effectués à Ankara, dans le cadre de 4 articles, par la délégation du Fonds monétaire international venue en Turquie quelques semaines plus tôt.

" Les réformes réalisées depuis ces dix dernières années telles que la dis-cipline financière, le passage de l'objectif de l'inflation et le renforcement du suivi du secteur financier, la stabilité politique et l'ouverture des négo-ciations d'adhésion à l'Union européenne ont considérablement renforcé la confiance en la gestion de l'économie " indique le rapport dressé par la dé-légation du FMI et publié sur le site du trésor.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=c837f9d8-a629-4e56-95ae-bc0461b698bf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44120

Presse arménienne : Revue du 27 mai 2010

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 27 mai 2010.

Revue de la presse arménienne du 27 mai

Visite du Président Sarkissian à Bruxelles

Les quotidiens suivent avec attention la visite du Chef de l’Etat à Bruxelles et ses rencontres avec les dirigeants européens. Reçu par le Président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le chef de l’Etat arménien a exprimé sa gratitude pour l’aide macroéconomique consentie à l’Armé-nie par l’UE dans les conditions de la crise financière globale. Les interlo-cuteurs ont discuté, d’après le service de presse du Président arménien, de la politique de l’UE visant à l’instauration de la sécurité et de la paix au Sud rapports économiques et commerciaux entre l’Arménie et l’UE. Le Pré-sident Sarkissian a rappelé que l’UE est l’un des principaux partenaires économiques de l’Arménie et noté que la mise en place d’une zone de libre échange avec l’UE ouvrira de nouvelles perspectives pour la coopéra-tion économique. Il a en outre indiqué que l’Arménie attendait un soutien fort de l’UE pour parvenir à un résultat rapide quant à la signature d’un ac-cord sur ce sujet. Les quotidiens rapportent le point de presse des MM Sar-kissian et Barroso qui a été notamment consacré au conflit du HK. Le Pré-sident Sarkissian a implicitement défendu la tenue d’élections au HK et dé-claré que l’Arménie considérait qu’avec la participation du pouvoir légi-time du HK, l’on peut parvenir à une nouvelle étape dans le processus de négociations. Il a indiqué que les observateurs internationaux venus de différents pays du monde ont constaté que le peuple du HK a su construire un « Etat » moderne démocratique apte à développer ses relations avec tous les pays voisins. L’Arménie ne considère pas, a-t-il poursuivi, qu’il soit utile de « recourir à des forces extérieures » et estime qu’en venant au se-cours de l’Azerbaïdjan, la Turquie non seulement n’aide pas ce dernier, mais diminue, chaque jour, toute perspective de pouvoir jouer un rôle constructif dans la région. « Au cours des années, diverses structures, y compris l’UE déclarent, a-t-il poursuivi, qu’elles ne reconnaissent pas les élections au HK, ce qui nous paraît étrange, mais quand même l’on essaie d’en comprendre les motifs. Il faut aussi tenir compte de notre avis. Nous sommes convaincus qu’il n’y a pas d’alternative aux élections.

L’alternative aux élections peut être la gouvernance de commandants ou d’autres forces à laquelle nous sommes opposés. Nous considérons tout à fait normal que le peuple du HK parvienne à organiser des élections trans-parentes et démocratiques ». M. Barroso, quant à lui, a réaffirmé le sou-tien aux négociations sous l’égide du Groupe de Minsk. Le règlement du conflit doit impliquer, selon lui, tous les éléments principaux y compris les droits des réfugiés et leurs droits de propriété, le droit à l’autodétermina-tion, ainsi que des garanties de sécurité et le retrait des forces armées. Les quotidiens notent qu’en parlant du conflit du HK, il n’a pas utilisé l’ex-pression « intégrité territoriale ».

Enfin, les quotidiens font aussi état des entretiens du chef de l’Etat armé-nien avec le commissaire des Affaires économiques et monétaires Oli Rehn et celui du Commerce Karel De Gucht, avec lesquels il a discuté des la signature d’un accord pour l’établissement d’une zone de libre échange,

de l’intégration économique et des réformes économiques en Arménie.

Affaires régionales

Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun, Haykakan Jamanak, 168 Jam et Golos Arménii annoncent que le Président Obama a proposé la can-didature de Matt Bryza, ex-coprésident américain du Groupe de Minsk au poste d’Ambassadeur américain à Bakou. Sa candidature doit être encore approuvée par le Sénat. Le Comité de la Cause arménienne des Etats-Unis a lancé une campagne [contre sa nomination] et a appelé les sénateurs américains à étudier avec attention le passé diplomatique de Matt Bryza, son expérience et sa position sur le génocide arménien, le blocus de l’Ar-ménie par l’Azerbaïdjan et le règlement du conflit du HK. Le Comité a rap-pelé, selon Haykakan Jamanak, qu’en tant que coprésident du Groupe de Minsk, M. Bryza a souvent manifesté une position nettement pro-azerbaïd-janaise. 168 Jam considère comme plus préoccupant le fait que Bryza, ayant exercé les fonctions de coprésident du Groupe de Minsk est parfaite-ment informé non seulement du conflit du HK, mais de la politique inté-rieure de l’Arménie. Le journal rappelle que suite aux événements post-électoraux de 2008, il se rendait à Erevan toutes les semaines pour tenter de nouer le dialogue entre le pouvoir et l’opposition.

Azg et Novoyé Vrémia relèvent que Bakou a inscrit tous les observateurs internationaux qui ont observé le scrutin du 23 mai au Karabagh, dont cinq parlementaires russes dans une « liste noire ». L’entrée de ceux-ci sur le territoire azerbaïdjanais sera désormais interdite.

De retour de l’Iran, le Ministre de l’Education et des sciences Armen Acho-tian a déclaré que les diplômes de l’Université de médecine, de l’Universi-té d’Etat d’Erevan et de l’Université polytechnique seront désormais re-connus par l’Iran. D’ici septembre, un vice-Ministre iranien des sciences et de la recherche technique se rendra en Arménie pour discuter avec les recteurs desdits établissements des formalités. / Azg

Image de la France

Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun, 168 Jam, Novoyé Vré-mia et plusieurs agences de presse reproduisent la déclaration du MAEE français en date du 25 mai sur les «soi-disant élections législatives du HK ». Hayots Achkhar qualifie cette déclaration de « dure » à l’instar de celle du MID russe et se demande s’il était nécessaire pour ces pays représen-tés au sein de Groupe de Minsk de réagir au niveau des MAE, alors que les coprésidents avaient publié une déclaration.

Rédaction : Merie Hakobian

Hayastani Hanrapetoutioun- quotidien, journal officiel, tirage-6000 exem-plaires ; Hayots Achkhar- quotidien proche du gouvernement, tirage- 3500 exemplaires ; Azg- quotidien proche du gouvernement, tirage- 3000 exem-plaires ; Haykakan Jamanak- quotidien proche de l’opposition, tirage-7810 exemplaires ; Aravot- quotidien proche de l’opposition, tirage- 2718 exem-plaires ; Jamanak- quotidien proche de l’opposition, tirage- 3200 exem-plaires ; Arménii- trihebdomadaire en langue russe proche du gouverne-ment, tirage- 3425 exemplaires; Novoyé Vrémiatrihebdomadaire en langue russe proche du gouvernement, tirage- 5 000 exemplaires ; 168 Jam- trihebdomadaire proche de l’opposition, tirage- 5000 exemplaires ; Chorrord Ishkhanoutioun- trihebdomadaire proche de l’opposition, tirage-5300 exemplaires ; Respoublika Arméniabihebdomadaire, journal officiel en langue russe, tirage- 1500 exemplaires

http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20100527.pdf

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44114

Ouganda/CP sur la conférence d'examen de la cour pénal internationaleInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

soumet ce communiqué de presse au sujet de la conférence de presse sur la conférence d'examen de la cour pénal internationale qui aura lieu du 31 mai au 11 juin 2010, en Ougnadadu, paru sur le site de l'ONU en date du 30 avril 2010.

Conférence de presse sur la conférence d'examen de la cour pénal internationale qui aura lieu du 31 mai au 11 juin 2010, en Ougan-da

Communiqué de presse Conférence de presse

30/04/2010

À la veille de la Conférence de révision de la Cour pénale internationale, qui aura lieu du 31 mai au 11 juin 2010 à Kampala, en Ouganda, le Repré-sentant permanent du Liechtenstein auprès des Nations Unies, M. Chris-tian Wenaweser, qui est le Président en exercice de l’Assemblée des États parties de la CPI, a souligné, cet après-midi au cours d’une conférence de

presse au Siège de l’ONU à New York, l’importance du Statut de Rome qui, a-t-il dit, doit être réaffirmée à l’issue de la Conférence de révision dans la déclaration qui sera adoptée par les participants de haut niveau.

À l’instar de M. William Pace, Président de la Coalition pour la Cour pénale internationale -qui regroupe plus de 2 500 organisations de la société ci-vile représentant 150 pays-, qui participait également à cette conférence de presse, il a aussi insisté sur le caractère indépendant de cette juridic-tion, qui n’appartient pas au système des Nations Unies.

La Cour, qui siège à La Haye, aux Pays-Bas, a compétence pour juger des individus ou des États, soupçonnés de crime de guerre, de crime contre l’humanité, de génocide ou de crime d’agression.

La Conférence de révision se réunit conformément aux dispositions du Sta-tut de Rome, le traité portant création de la Cour et qui prévoit la convoca-tion d’une telle conférence sept ans après son entrée en vigueur. Le Statut de Rome est entrée en vigueur le 1er juillet 2002 après le dépôt du soixan-tième instrument de ratification, a expliqué M. Wenaweser.

Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, qui est dépositaire du Statut de Rome et qui participera à l’ouverture de la Conférence, a invité tous les États, et pas seulement ceux qui sont parties au Traité, à partici-per à cette réunion de haut niveau.

La Conférence devra, d’une part, examiner des amendements au Statut de Rome, qui compte à ce jour 111 États parties et, d’autre part, faire le point de ce qui a été accompli dans la mise en œuvre de ce traité, depuis son entrée en vigueur. Elle sera saisie de trois propositions d’amendement. La première, émanant de la Belgique, concerne une modification des disposi-tions relatives au crime de guerre et ne devrait pas poser de difficulté par-ticulière, a-t-il assuré.

Les deux autres propositions d’amendement portent respectivement sur la clause d’exemption pour crime de guerre et sur le crime d’agression. Le crime d’agression entre déjà dans le champ d’application du Statut de Rome, a rappelé M. Wenaweser, précisant qu’il n’existe pas encore à ce stade d’accord sur sa définition et sur la compétence de la Cour, et par conséquent sur le rôle que devraient jouer les Nations Unies pour établir la présence d’un tel crime. « La communauté internationale a la responsabili-té de faire aboutir les négociations sur la définition du crime d’agression », a ajouté M. Pace, insistant sur l’importance de la question.

Les quatre thèmes principaux des débats porteront sur les victimes, la paix et la justice, la complémentarité et les personnes morales, sujets qui représentent les quatre plus grands défis politiques pour la Cour. Les pro-

jets de résolution sur les victimes et sur la complémentarité sont déjà prêts, a annoncé M. Wenaweser, indiquant qu’un projet de résolution pour-rait être élaboré concernant les personnes morales.

Des efforts sont entrepris pour faire connaître les enjeux de la Conférence de révision, a indiqué M. Wenaweser, citant notamment les kits de presse disponibles et les spots télévisés qui seront diffusés prochainement. La CPI organisera en outre des campagnes d’information dans le nord de l’Ou-ganda, pays hôte de la Conférence de révision.

Les États ne se pressent pas pour informer de leur participation à la Confé-rence de révision, a noté M. Wenawesser, qui a confirmé qu’à ce jour, l’As-semblée des États parties a reçu confirmation de la participation de 40 pays à un niveau de représentation élevé. Outre le Secrétaire général de l’ONU, le Président de l’Ouganda, M. Yoweri Museveni, qui représentera le pays hôte, et M. Kofi Annan, ancien Secrétaire général de l’ONU, participe-ront à l’ouverture de la Conférence de révision.

En ce qui concerne les organisations non gouvernementales, M. Pace a rappelé que la Coalition pour la Cour pénale internationale déploie des ef-forts inlassables depuis 1995. Il a précisé que 600 ONG ont l’intention de participer à un certain nombre d’événements parallèles.

Ce matin, a eu lieu un Séminaire sur la Cour pénale internationale (CPI), auquel participaient notamment M. Ban Ki-moon et le Ministre des affaires étrangères de la Slovaquie, qui est le facilitateur pour les efforts visant à assurer l’universalité du Statut de Rome. De l’avis de M. Pace, il existe une bonne coopération entre l’ONU, les gouvernements et la société civile. Il a émis l’espoir que la Conférence de révision sera un succès et qu’elle ren-forcera la protection du Statut de Rome, rappelant que la Cour était un instrument essentiel pour la justice internationale.

Expliquant le fonctionnement de ce mécanisme juridictionnel, M. Pace a in-diqué qu’un État, par sa ratification, reconnaît la compétence de la Cour. Cependant, en vertu du Statut de Rome, la Cour peut être saisie par le Conseil de sécurité pour une affaire concernant un État non partie.

Il a aussi rappelée le caractère complémentaire de la Cour, qui ne peut in-tervenir que lorsque les juridictions nationales ne peuvent ou ne veulent connaître des crimes définis par le Statut de Rome. Il incombe en premier lieu à l’État partie au Statut de Rome de poursuivre les auteurs de crime de guerre, de crime contre l’humanité et de génocide commis sur son ter-ritoire, a-t-il rappelé.

M. Pace a salué les efforts de l’Union africaine en faveur de la compétence de la Cour. Il a regretté cependant que certains États africains aient

contesté l’acte d’accusation porté contre le Président du Soudan, M. Omar Al-Bashir. Ces pays essayent d’affaiblir le rôle de la Cour, a-t-il estimé.

Pour le cas du Soudan, c’est le Conseil de sécurité de l’ONU qui a saisi la Cour, a rappelé M. Pace. Il a cependant fait observer que dans la plupart des cas, la CPI ne peut être compétente si l’État concerné n’est pas partie au Statut de Rome ou si le Conseil de sécurité n’a pas déféré l’affaire au Procureur de la Cour.

Interrogé sur la saisine de la Cour par l’Autorité palestinienne, M. Wenawe-ser a précisé que la CPI ne peut se prononcer sur la qualité d’agir de cette Autorité. La Palestine, a-t-il dit, n’est pas à ce jour un État et, par consé-quent, ne peut être partie au Statut de Rome. Il a aussi confirmé que la Cour n’était pas compétente à l’égard du Pakistan, qui n’a toujours pas adhéré au Statut de Rome.

Rappelant que les Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et pour le Rwanda achèveront leurs travaux dans les deux prochaines an-nées, M. Pace a insisté sur le rôle essentiel de la Cour pénale internatio-nale.

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2010/Conf100430-CPI.doc.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44061

Clermont : le PC, l'UMP et le MPF contre les liens du PS avec Sivas

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - En date du 21 mai 2010, le Groupe communiste du Puy-de-Dôme, a publié un communiqué pour demander au Maire socialiste de Clermont-Ferrand, de rompre le protocole d'amitié signé en mai avec la ville de Sivas en Turquie, ville d'Anatolie, administrée par l'extrême-droite turque (Parti BBP). Le PC demande de rechercher une ville de Turquie dirigée par des démocrates. L'accord liant Clermont-Ferrand à Sivas est également critiqué par le MPF du Puy-de-Dôme qui parle d'"une amitié très inquiétante". Il avait déjà été dénoncé auparavant par les Jeunes UMP du Puy-de-Dôme qui avaient repris à leur compte une partie du communiqué du Collectif VAN, et plus récemment par l'UMP et affiliés. Pour sa part, tout comme le PC, le Collectif VAN, http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43633 avait suggéré de choisir une ville turque dirigée

par des progressistes : "le choix de la municipalité de Diyarbakır, ville à majorité kurde, serait un signal fort du Parti socialiste et des héritiers de Jaurès, adressé à l’État turc pour qu’il relâche l’un des maires d’arrondissement de cette ville, Abdullah Demirbas, malade, et emprisonné depuis le 24 décembre 2009 (lire : Pétition : l’État turc veut écraser la démocratie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=39266 ". Alors que le Parti Socialiste n'a toujours pas répondu à nos questions sur le sujet, et que certains bruits font état d'une rupture de ce protocole d'amitié controversé, le Collectif VAN vous soumet les quatre communiqués parus à ce jour.

Fédération communiste du Puy-de-Dôme

Clermont Ferrand :

Le protocole d'amitié avec la ville de SIVAS

Le Groupe communiste est extrêmement surpris que le protocole d’amitié avec la ville de Sivas ait pu être signé, notamment après qu’un des adjoints de la ville ait attiré l’attention du Maire.

21 mai 2010

Le groupe communiste condamne fermement et résolument ce protocole d’amitié.

La majorité municipale, dans sa diversité, travaille jour après jour pour faire de Clermont une ville agréable, une ville du vivre ensemble.

Ce qui est aux antipodes de la haine, du rejet de l’autre, du repli sur soi que prône l’extrême droite en Turquie comme partout ailleurs.

Nous demandons donc au Maire de rompre ce protocole d’amitié avec la ville de Sivas et de rechercher une ville dirigée par des démocrates avec laquelle Clermont Ferrand pourrait signer un protocole d’amitié pour déve-lopper et renforcer nos liens avec la Turquie.

Le protocle d'amitié avec la ville de SIVAS http://www.63.pcf.fr/Le-protocle-d-amitie-avec-la-ville.html

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Communiqué du MPF du Puy-de-Dôme : une amitié très inquié-

tante

La fédération du MPF (Mouvement Pour la France de Philippe de Villiers) du Puy-de-Dôme se scandalise sur le protocole d’accord signé entre le maire de Clermont-Ferrand et la ville de Sivas en Turquie. Cette ville est dirigée par un parti d’extrême-droite se réclamant de l’islamisme le plus radical.

Le BBP est issu du Parti d’action nationaliste (MHP Milliyetçi Hareket Parti-si), qui a toujours été considéré comme l’émanation politique de la milice des Loups gris dont un des membres tenta d’assassiner le pape Jean-Paul II le 13 mai 1981.

Le BBP a été impliqué dans la quasi-totalité des graves atteintes à la dé-mocratie en Turquie (les assassinats du prêtre Santoro en février 2006 à Trabzon, du juge du Conseil d’Etat Mustafa Yücel Bilgi à Ankara en mai 2006 et du journaliste arménien Hrant Dink en janvier 2007).

Le MPF du Puy-Dôme demande au Maire de Clermont-Ferrand et à sa majo-rité socialo-communiste de bien vouloir annuler le protocole d'amitié avec la commune de Sivas.

François BARRIERE - Président de fédération du Puy-de-Dôme

Communiqué du MPF du Puy-de-Dôme : une amitié très inquiétante http://www.pourlafrance.fr/actualites/Politique-etrang?/communique-du-mpf-du-puy-de-dome---une-amitie-tres-inquietante.html

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Communiqué de presse du groupe "UMP & Apparentés" / 18.05.2010

Le groupe municipal clermontois d’opposition « UMP & Apparen-tés » déplore, encore une fois, la gouvernance de monsieur Go-dard. Opacité et secrets président aux décisions prises en petit comité, n’offrant ni débat, ni même information, et excluant les élus de la majorité.

Nous avons appris par la presse* la signature du protocole d’ami-tié entre la municipalité clermontoise et la ville turque de Sivas. Si l’idée d’une telle convention est parfaitement légitime, il est regrettable que cette dernière n’est pas fait l’objet des précau-tions élémentaires, notamment en matière de démocratie.

* Voir notamment le Semeur Hebdo du 14 mai.

Groupe "UMP & Apparentés", 18 mai 2010

Communiqué de presse du groupe "UMP & Apparentés" / 18.05.2010 http://www.leclermontois.fr/spip.php?article777

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La municipalité socialocommuniste Clermontoise à la botte de l'extrême droite Turque

Selon le site Collectif vigilance arménienne contre le négationnisme qui cite, en s’en scandalisant, un article du quotidien La Montagne en date du 4 mai dernier, les municipalités de Clermont-Ferrand et de Sivas en Tur-quie ont signé un protocole d’amitié, version améliorée de ce qu’on nomme souvent un jumelage. Or, le conseil municipal de la ville de Cler-mont-Ferrand, est majoritairement contrôlé par le Parti socialiste, alors que celui de la ville de Sivas est aux mains du Parti de la grande union (Büyük Berlik Partisi, BBP), un parti d’extrême-droite se réclamant à la fois de l’ul-tra-nationalisme et de l’islamisme.

Officiellement créé en janvier 1993, le BBP, un parti qui est radicalement hostile à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, est issu d’une scission du célèbre Parti d’action nationaliste (MHP Milliyetçi Hareket Parti-si), qui a toujours été considéré comme l’émanation politique de la milice des Loups gris dont un des membres tenta d’assassiner le pape Jean-Paul II le 13 mai 1981.

Directement ou par l’intermédiaire de son organisation de jeunesse, le BBP a été impliqué, ces dernières années, dans la quasi-totalité des graves at-teintes à la démocratie en Turquie, notamment dans les assassinats du prêtre Santoro en février 2006 à Trabzon, du juge du Conseil d’Etat Musta-fa Yücel Bilgi à Ankara en mai 2006 et du journaliste arménien Hrant Dink en janvier 2007.

La décision de la municipalité clermontoise de se lier à Sivas, seule grande ville de Turquie aux mains du BBP, a déjà créé des remous.

Les jeunes populaires du Puy-de-Dôme s'étonnent alors qu’elle est un haut-lieu de la Résistance, que la Ville de Clermont puisse en-tretenir des relations d’amitié avec une ville dont les édiles appar-tiennent à l’extrême-droite la plus radicale de Turquie. Les ins-tances dirigeantes du Parti socialiste ayant déjà été saisies, les jeunes populaires du Puy-de-Dôme attendent avec impatience leur réaction…

En attendant les jeunes populaires du Puy-de-Dome demandent au Maire Serge Godard et à sa majorité de bien vouloir annuler le protocole d'amitié.

La municipalité socialocommuniste Clermontoise à la botte de l'extrême droite Turque http://www.jeunesump63.fr/

Lire aussi :

Le mariage de la carpe et du lapin http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43633

Protocole d'amitié entre l’extrême-droite turque et le PS http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43420

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44110

S. Sarkissian et A. F. Rasmussen évoquent les opéra-tions et le partenariatInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette information au sujet de la visite du président arménien, Serge Sarkissian au siège de l’OTAN publiée sur le site NATO en date du 25 mai 2010.

25 mai 2010

Le président arménien et le secrétaire général de l’OTAN évoquent les opérations et le partenariat

Le 25 mai, le président arménien, M. Serge Sarkissian, a effectué une visite au siège de l’OTAN, où il a rencontré le secrétaire général, M. Anders Fogh Rasmussen. Leurs discussions ont porté sur les missions et les opérations, les relations entre l’OTAN et l’Arménie, et les questions régionales.

S’adressant à la presse à l’issue de la réunion, le secrétaire général a remercié l’Arménie pour son soutien aux opérations menées en Afghanistan et dans les Balkans. Il a expliqué que 2010 était une année clé

pour la mission dirigée par l’OTAN en Afghanistan, l’accent étant mis progressivement sur une responsabilisation accrue des Afghans dans le domaine de la sécurité.

M. Rasmussen a également répété son appel à l’augmentation des moyens de formation : « Nous devons soit fournir davantage de formateurs pour soutenir les forces de sécurité afghanes et appuyer la stratégie de transition de l’OTAN, soit nous préparer à rester plus longtemps en Afghanistan ».

Il a aussi félicité l’Arménie pour les progrès accomplis dans la mise en œuvre de ses réformes de défense au titre de son plan d’action individuel pour le Partenariat (IPAP), mais souligné toutefois que celles-ci devaient aller de pair avec des réformes politiques et la mise en place d’institutions démocratiques.

Le secrétaire général a indiqué que l’Alliance était désireuse d’approfondir la coopération avec l'Arménie dans le cadre de l'IPAP.

http://www.nato.int/cps/fr/SID-76925D28-4CDD3397/natolive/news_63849.htm

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44109FRANCE/GENOCIDE ARMENIEN

Inauguration à Versailles d'un monument évoquant le génocide arménien(AFP) – Il y a 20 heures

VERSAILLES — Quelque 200 personnes ont participé dimanche à l'inaugu-ration à Versailles d'un monument saluant la mémoire des victimes du gé-nocide arménien et des combattants arméniens morts pour la France.

Des élus, des anciens combattants ainsi que l'ambassadeur d'Arménie en France, Viguen Tchitetchian, étaient rassemblés pour la cérémonie dans les jardins de l'hôtel de ville, à laquelle assistait également Charles Azna-vour.

Le président de l'Association nationale des anciens combattants et résis-tants arméniens, Antoine Bagdikian, à l'origine de l'édification de la stèle sculptée dans de la pierre volcanique, a salué "la mémoire des 1,5 million d'Arméniens victimes du génocide perpétré en 1915 par l'empire Otto-

man".

"Sans ce désastre, nous ne serions pas venus en France où des centaines d'Arméniens se sont engagés dans l'armée française", a-t-il dit.

"Nous ne sommes pas ici pour réclamer vengeance, nous sommes là sim-plement pour que justice soit rendue après toutes ces années. Nous ren-dons grâce à la France qui a été la première à reconnaître ce génocide", a ajouté M. Bagdikian.

"Cette stèle salue le courage extraordinaire, né de convictions profondes, d'un peuple qui s'est battu à plusieurs reprises pour la France", a déclaré le maire de Versailles, François de Mazières.

Parmi les nombreux Français d'origine arménienne figurait Madeleine, très émue par la cérémonie. "Nous rendons hommage chaque année à Paris aux victimes de ce génocide. Ce que nous attendons aujourd'hui, c'est que la Turquie reconnaisse ses fautes. Le pardon ne pourra intervenir qu'en-suite", a confié la sexagénaire.

Copyright © 2010 AFP

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i-3wetyIP0z5jkIu2hZdB1mYB_BAhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44129

Versailles rend hommage aux Arménienslundi31 mai 2010, par Jean Eckian/armenews

En cette matinée du dimanche 30 mai 2010, l’émotion était palpable, le ciel était lourd à l’image de l’hommage rendu aux anciens combattants français et arméniens morts pour la France. Le soleil s’était réservé pour demeurer au coeur de chacun, ainsi que l’a joliment souligné François de Mazières, maire de Versailles.

Il a réchauffé les coeurs lorsque le prêtre de la Cathédrale Saint-Louis, le père Pierre Delors-Laval, a dédié l’office de la messe dominicale aux "frères arméniens" en proie à la "détresse de la mémoire", et quand Mon-seigneur Norvan Zakarian dira la prière de requiem face aux fidèles ver-saillais auxquels s’étaient joints les fils et filles d’Haïk.

Il était au coeur de tous lorsque Charles Aznavour, Viguen Tchitetchian (ambassadeur de la RA), François de Mazières et Antoine Bagdikian se sont inclinés face au mille noms de l’imposant mémorial des Versaillais qui ont donné leur vie pour la France, dont celui de Monsieur Kaisserlian.

Une journée marquée d’une pierre ocre-rouge quand Charles Aznavour a dévoilé un Khatchkhar (1) en provenance d’Arménie, qui, désormais a pris racine à l’abri des arbres du jardin de l’Hôtel de ville de Versailles en hom-mage aux victimes du génocide de 1915 et aux anciens combattants vo-lontaires et résistants arméniens, tel Missak Manouchian, auquel la ville rend hommage en une exposition photographique et pédagogique (2) "Missak Manouchian et les Arméniens dans la résistance".

Un événement que l’on doit à Antoine Bagdikian, Président de l’Associa-tion Nationale (JPEG) des Anciens Combattants et Résistants Arméniens, à l’origine de l’édification de la stèle par une demande faite il y a vingt ans et grâce au bons soins de Michel Bernot, maire adjoint de la ville, délégué aux questions militaires et aux anciens combattants. Remerciements aux Fondations Bullukian, Gulbenkian, UGAB et commerçants arméniens de Versailles.

Dans son discours, Antoine Bagdikian rappellera les liens qui unissent la ville "soleil" aux Arméniens (3) et dira : "Nous ne sommes pas ici pour ré-clamer vengeance, nous sommes là simplement pour que justice soit ren-due après toutes ces années. Nous rendons grâce à la France qui a été la première à reconnaître ce génocide".

François de Mazières, évoquant le symbole du Khatchkhar, a salué "le cou-rage extraordinaire, né de convictions profondes, d’un peuple qui s’est battu à plusieurs reprises pour la France".

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61540

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44125FRANCE

La Palme d'Or du court-métrage 2010 sur ArtePar Guillaume Luer, publié le 27/05/2010 à 20:00

Palme d'Or du court métrage 2010, Chienne d'Histoire sera diffusé mercre-di 2 juin sur Arte.

L'action de ce film d'animation se déroule à Constantinople en 1910. Les rues de la ville sont envahies de chiens errants. La solution? Les déportés

massivement sur une île déserte...

"Chienne d'histoire", de Serge Avédikian sera rediffusé sur ARTE mercredi 2 juin prochain à 14h27...

http://www.lexpress.fr/culture/cinema/la-palme-d-or-du-court-metrage-2010-sur-arte_895387.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44126

FRANCE/CPI/OUGANDA

Paris veut encadrer la «justice universelle»31/05/2010 | Mise à jour : 09:05

Les États membres de la Cour pénale internationale (CPI) se réunissent lundi à Kampala, en Ouganda, pour faire le bilan de l'institution.

La France pourrait-elle devenir un refuge pour les criminels de guerre, les responsables de crimes contre l'humanité, voire les auteurs de génocide ? La question, très polémique, a été posée par plusieurs associations de dé-fense des droits de l'homme à l'approche de la réunion, lundi à Kampala, des 110 pays membres de la Cour pénale internationale (CPI), le premier tribunal international permanent chargé de juger les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les génocides.

Fondée en 1998 par le traité de Rome et entrée en vigueur en 2002, cette institution installée à La Haye doit faire l'objet, dans la capitale ougan-daise, d'un premier bilan. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, ar-rivé dimanche à Kampala, a appelé les États membres à «coopérer pleine-ment avec la Cour». Cela suppose notamment une adaptation des juridic-tions nationales au statut de la CPI, qui dispose dans son préambule qu'«il est du devoir de chaque État de soumettre à sa juridiction criminelle les responsables de crimes internationaux». Concrètement, puisque sont visés des crimes commis à l'étranger, il s'agit de donner aux juges de chaque État des compétences extraterritoriales.

Traîner les pieds

Or, «le Code pénal français ne contient pas de définition du crime de guerre», s'insurgent les avocats Patrick Baudouin et Michel Tubiana, tous deux présidents d'honneur de la Ligue française des droits de l'homme. Des dispositions particulières existent concernant le Rwanda ou l'ex-Yougo-

slavie. Mais, selon Mes Baudouin et Tubiana, «il n'existe aucune disposition de droit interne, exception faite de la torture (la convention de l'ONU sur la torture, adoptée en 1984, a été transposée depuis en droit français, NDLR), permettant de poursuivre des ressortissants étrangers de passage sur le territoire suspectés de crimes de guerre, crimes contre l'humanité ou crime de génocide».

Très active lors de la création de la CPI, la France est maintenant accusée de traîner les pieds. Le 19 mai dernier, un projet de loi adopté en 2008 par le Sénat a été avalisé par la commission des lois de l'Assemblée nationale. Cette dernière devra se prononcer sur un texte définitif.

Dans sa version actuelle, ce projet de loi est «inacceptable», dénoncent plusieurs responsables d'ONG et d'associations, telle Geneviève Garrigos, la présidente d'Amnesty international France. Selon eux, il «viderait de sa substance les engagements de la France» et permettrait à des personnes suspectées de crimes de guerre de continuer à circuler librement dans le pays.

Des «verrous»

C'est que le projet de loi instaure plusieurs «verrous». L'une des disposi-tions exige en effet que les personnes soupçonnées de crime de guerre ré-sident «habituellement» en France. Comment, dans ce cas, agir contre un génocidaire qui séjournerait dans l'un de nos hôtels de luxe, s'interrogent les ONG? Ces dernières critiquent également une autre disposition qui donne au parquet l'exclusivité des poursuites, en ôtant l'initiative aux vic-times.

Du côté des ministères concernés (Justice, Affaires étrangères), on ré-plique que l'«adaptation du statut de Rome en droit interne est en marche» et que, déjà, «la France va plus loin que ce que les États parties à ce statut ont adopté puis ratifié». Mais la crainte principale est que des ob-jectifs trop ambitieux ne se retournent contre la justice elle-même. «On peut vouloir s'engager vers une compétence totalement universelle, il fau-drait accepter en retour que le système judiciaire français soit saisi sans pouvoir agir, soit engagé dans des impasses et soit l'otage involontaire d'utilisation politique», souligne une source proche du dossier. D'où, no-tamment, la condition de «résidence habituelle» sur le territoire, sans la-quelle on estime impossible qu'un juge français puisse mener une enquête efficace. Un pôle judiciaire ad hoc doit prochainement être mis sur pied au tribunal de grande instance de Paris.

La balle est donc dans le camp de la CPI. D'après les défenseurs du projet de loi, c'est à elle et non aux États de se substituer aux tribunaux dé-faillants du pays où les crimes ont été commis. Ce qui renvoie aux re-

proches souvent faits à la Cour, préfiguration d'une «justice universelle». Elle n'a en effet été saisie jusqu'à présent que d'affaires ayant trait à l'Afrique (13 mandats d'arrêts délivrés depuis 2004, dont un, en 2009, à l'encontre du président soudanais Omar el-Béchir). Plusieurs pays (États-Unis, Russie, Chine, Israël) refusent d'y participer, redoutant son utilisation politique.

http://www.lefigaro.fr/international/2010/05/30/01003-20100530ARTFIG00234-paris-veut-encadrer-la-justice-uni-verselle.phphttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44143

EURO 2016

Euro 2016 : la victoire française pas fair-play selon la TurquiePar D.H. et A.C. (avec agence), le 28 mai 2010 à 22h23, mis à jour le 28 mai 2010 à 22:36

Le vice-président turc de l'UEFA a reproché à la TV turque un manque de fair-play de la part de Michel Platini, qui a présenté à chacun des membres du Comité exécutif Nicolas Sarkozy, venu à Genève comme son homo-logue turc Abdullah Gül.

La victoire française est dure à avaler côté turc. A l'heure où les Français fêtaient l'heureux événement, Senes Erzik, vice-président turc de l'UEFA, a reproché vendredi, juste après l'attribution à la France de l'Euro 2016, un certain manque de fair-play du président de l'UEFA, Michel Platini, car il a présenté à chacun des membres du Comité exécutif le président français Nicolas Sarkozy, venu à Genève comme son homologue turc Abdullah Gül.

"Bien entendu que ce n'est pas normal. Il faut le faire pour tous les prési-dents présents. Il (Platini) a fait une erreur. Le président Sarkozy a parlé de fair-play, il aurait fallu organiser cela selon les règles du fair-play", a décla-ré M. Erzik aux chaînes de télévision turques à Genève. "Un tel résultat, pour le président de l'UEFA, n'est pas un bon résultat. La France a gagné, mais d'un poil. Pour la Turquie, c'est un très bon résultat: à défaut de ga-gner, nous avons pris un maximum de points." "C'est la troisième fois que nous ne gagnons pas. (...) Nous pensions que cette fois, c'était à nous de gagner, mais ça ne s'est pas passé comme ça."

La France (7 voix) a obtenu vendredi l'organisation de l'Euro-2016 de foot-ball, le premier à 24 équipes, devançant la Turquie (6 voix) et l'Italie, élimi-

née au 1er tour de vote, lors du vote du comité exécutif de l'UEFA. La vic-toire du dossier français, qui avait été, comme celui de la Turquie, mieux noté que celui de l'Italie par la commission technique, est aussi un succès pour Michel Platini, à un an d'une probable réélection à la tête du gouver-nement du football européen. L'ancien numéro 10 de l'équipe de France avait proclamé sa neutralité.

Après l'annonce du résultat, Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédéra-tion française, avait voulu avoir "une pensée" pour la Turquie et l'Italie. "J'imagine leur déception et leur frustration après des mois et des mois de travail... Bonne chance au foot italien et au foot turc. L'émotion m'envahit de penser qu'en 2016 la France accueillera l'Europe du foot. Les membres du comité exécutif ont apprécié nos efforts, nous ont fait confiance. Ce qui compte c'est d'avoir la confiance de l'UEFA. Cette confiance ne sera pas trahie. C'est une belle journée pour nous!"

"On va faire nos meilleurs efforts pour que les 24 nations soient reçues merveilleusement en France, on va se mettre au travail pour les stades, les rénovations de stades et les constructions de stades", avait pour sa part commenté le chef de l'Etat, se disant "désolé" de l'échec des dossiers concurrents de "nos amis" de Turquie et d'Italie. Nicolas Sarkozy, Zinedine Zidane et plusieurs anciens Bleus (Djorkaeff, Sagnol, Karembeu) avaient fait le déplacement à Genève pour appuyer cette candidature (lire notre articlehttp://lci.tf1.fr/sport/l-euro-2016-se-jouera-en-france-5864901.html et voir les images http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44119 fortes).

Par D.H. et A.C. (avec agence) le 28 mai 2010 à 22:23

http://videos.tf1.fr/jt-we/l-euro-2016-ce-sera-en-france-5865518.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44119

KARABAKH/CHINE

La Chine appelle à une résolution pacifique de la question du Nagorno-Karabakh

La Chine a appelé jeudi à une résolution pacifique de la question du Nagorno-Karabakh.

Ma Zhaoxu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a tenu ces propos en commentant une "élection parlementaire" organisée le 23 mai dans la région.

La Chine maintient sa position sur la question du Nagorno-Karabakh, a indiqué Ma Zhaoxu. La Chine souhaite que les parties impliquées respectent la loi internationale et les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU en vue de trouver une solution acceptable pour tous par le biais des négociations et du dialogue, a-t-il ajouté.

Selon le porte-parole, une résolution pacifique répondrait aux intérêts communs des Arméniens et des Azerbaïdjanais et serait propice à la paix, à la stabilité et au développement de la région.

Selon certaines informations, les partis pro-indépendance ont remporté la majorité des sièges lors de l'élection, qualifiée d'illégale par l'Azerbaïdjan.

Le Nagorno-Karabakh, région à majorité arménienne, a proclamé son indépendance de l'Azerbaïdjan en 1991, déclenchant des conflits qui susbsistent encore aujourd'hui.

LE 27.05.2010 À 14:33 | © 2010 CHINE NOUVELLE

http://www.chine-informations.com/actualite/la-chine-appelle-a-une-resolution-pacifique-de-la-question-du_20698.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44147

ARMENIE/TURQUIE/UE

« La Turquie doit assumer le passé »

MARTIN,PASCAL

Jeudi 27 mai 2010

Arménie Armand De Decker a reçu au Sénat un Serge Sarkissian « désabusé »

ENTRETIEN

Le président arménien achève aujourd’hui une visite de trois jours à Bruxelles. Plusieurs rencontres au niveau européen (Barroso, Ashton, Van Rompuy…) figuraient à son agenda. Serge Sarkissian a également rencontré Armand De Decker (MR), le président du Sénat, qui a trouvé mercredi, face à lui, un homme « désabusé ». Les relations diplomatiques ouvertes ces dernières années avec la Turquie, dont Erevan escomptait

enfin un désenclavement de l’Arménie, sont aujourd’hui au point mort. Ankara est pointé du doigt.

Armand De Decker y voit une « erreur historique de la Turquie ». Une erreur qui s’ajoute à son refus de ne pas reconnaître le génocide arménien. Et le président du Sénat d’avertir : « Si la Turquie veut rejoindre l’Union européenne, elle doit avoir au moins l’humilité d’exprimer ses regrets, d’assumer son passé ».

Ce passé, quel est-il exactement ? Bernard Coulie, recteur honoraire de l’UCL et spécialiste de l’Arménie, nous en brosse le portrait.

Génocide ou faits de guerre ? Ces deux thèses s’opposent lorsqu’il s’agit de qualifier les événements de 1915-1916 qui ont vu l’armée ottomane décimer les Arméniens…

Le concept de génocide est bien défini juridiquement. Une jurisprudence existe également. Le génocide se distingue du crime de guerre et du crime contre l’humanité par le fait que, s’il est commis lui aussi contre des individus, son objectif organisé consiste à éliminer un groupe en raison même de son identité ethnique ou raciale. Si l’on part de cette définition, il n’y a aucun doute sur le fait que les massacres de 1915-1916 ont conduit à un génocide. C’est un fait juridique.

Mais quid des faits historiques ?

Depuis la fin du XIXe siècle, l’empire ottoman se désagrège. Il est en guerre avec la Russie, sur sa frontière orientale, là où vivent les Arméniens – dont une partie vit côté russe. Au même moment, le mouvement ultranationaliste des Jeunes Turcs entend redonner vie au concept d’empire en se repliant sur l’identité turque. Les Arméniens le gênent à un double titre : impliqués dans la guerre russo-turque, ils sont aussi placés sur le chemin du grand mouvement panturc. Voilà pourquoi ils seront éliminés par les Jeunes Turcs qui ont pris le pouvoir à Istanbul. En particulier le triumvirat Talaat, Enver et Djemal qui a planifié la déportation des Arméniens, officiellement pour raison de sécurité. En réalité, ce sera bien plus qu’une déportation.

Les Turcs refusent l’accusation de génocide et évoquent la mort d’environ 300.000 Arméniens. Les Arméniens dénombrent un million et demi de tués. Comment se faire une idée exacte ?

On connaît l’ampleur de la population arménienne avant et après les événements. Les chiffres aujourd’hui acceptés oscillent entre un million et un million et demi de morts via l’addition des massacres organisés et des déportations. Comment en être certain ? Près d’un siècle a passé…

Si cela s’est passé dans l’empire ottoman, loin de nous, les puissances occidentales étaient en revanche tout à fait au courant des événements en cours. Beaucoup d’Occidentaux étaient présents sur place. Soit en tant que diplomates – comme l’ambassadeur américain Henry Morgenthau qui a joué un rôle très important dans la sensibilisation de son pays. Soit sous l’égide d’organisations humanitaires qui accompagnaient les convois de déportés. Témoignages, photos… autant de documents qui attestent que le chiffre de morts est bien au-dessus du million. On peut également se référer aux télégrammes envoyés par les autorités d’Istanbul. Certains sont faux, mais au moins trois sont authentiques et assez explicites. Les autres sources sont constituées par les entretiens entre l’ambassadeur américain Morgenthau et Talaat. Reproduits dans les mémoires du premier, ils sont eux aussi explicites.

Si le génocide est clairement établi, comment expliquer que des pays refusent encore de le reconnaître ?

Parce qu’il s’agit de questions hautement politiques qui mettent en jeu les relations des Etats avec la Turquie d’aujourd’hui, avec les communautés turques qui se sont installées dans les pays européens. Sans oublier les liens entre Ankara et l’UE. C’est toutefois la Turquie qui rend la question politique, non les Arméniens.

Pour les Arméniens, il s’agit d’un combat pour la reconnaissance de leur identité. Il est insupportable pour eux de voir que ce qui est arrivé à leur peuple, à leurs ancêtres, n’est pas reconnu par le pays qui a pris le relais de l’empire ottoman. Il y a une dimension affective. Pour les Turcs, il est difficile de reconnaître aujourd’hui le génocide parce que ce serait démonter tout le mécanisme nationaliste qui a présidé à l’émergence de la Turquie kémaliste. Mustapha Kemal n’a pas été impliqué dans ces événements mais il a repris à son compte toute l’idéologie de la Turquie nationaliste. Les Jeunes Turcs ont été jugés par la Turquie – et même condamnés à mort pour crimes « contre les gens » en ce qui concerne le triumvirat. Mais après cette condamnation, le non-dit s’est installé.

Je suis loin de croire que tous les Turcs nient aujourd’hui le génocide. Mais il y a un mécanisme politique en Turquie qui fait en sorte qu’il est difficile de le reconnaître. Il faudra encore du temps.

D’autres lectures de l’histoire Tous les historiens ne sont pas de l’avis de Bernard Coulie (lire

D’autres lectures de l’histoire

Tous les historiens ne sont pas de l’avis de Bernard Coulie (lire ci-contre).

La majorité des intellectuels et des historiens turcs soutiennent la thèse niant le génocide à laquelle Ankara reste rivé. « Même en Turquie, nuance le recteur honoraire de l’UCL, des intellectuels comme Orhan Pamuk prônent la reconnaissance du génocide ».

En dehors de la Turquie toutefois, des historiens peu suspects d’être aux ordres d’un régime ont mené des travaux sur les événements de 1915 – 1916 et ont abouti à d’autres conclusions que celle du génocide. L’orientaliste anglo-saxon Bernard Lewis a estimé ainsi qu’il n’y avait pas de preuve sérieuse attestant de l’implication du gouvernement Jeunes-Turcs dans un génocide. Il a été suivi par le turcologue français Gilles Veinstein qui a remis en question l’authenticité de certaines sources. D’autres estiment que le débat est loin d’être tranché.

Des négationnistes ? Pour Pierre Vidal-Naquet, qui s’était engagé dans la lutte contre les négationnismes, « l’Etat turc est négationniste ». Mais il s’était refusé de comparer Gilles Veinstein à Robert Faurisson, qui a réfuté le génocide juif.

Et en Belgique ? Une « commission interministérielle chargée du droit humanitaire » a été créée à la suite des tracas que ce dossier engendrait dans le monde politique. C’était en 2005. On attend toujours ses conclusions.

http://archives.lesoir.be/armenie-armand-de-decker-a-re%E7u-au-senat-un-serge_t-20100527-00XCNN.html?query=Sarkissian&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&when=-1&queryor=Sarkissian&pos=0&all=56&nav=1

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44141

GAZA/ISRAEL

L'UE réclame une "enquête complète" sur le raid israélien contre la flottille

31/05/10

L'assaut israélien contre les six navires de militants pro-palestiniens, qui a fait entre 10 et 15 morts, suscite de nombreuses réactions de condamna-tion, à la fois en Europe et dans les pays arabes.

Le raid de l'armée israélienne sur la flottille de militants pro-palestiniens, lundi 31 mai, suscite de nombreuses réactions, alors que plus de dix pas-sagers ont été tués lors de l'assaut.

L'Union européenne a réclamé une "enquête complète sur les circons-tances" de ce raid. Le chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, a rappelé que pour l'UE "la politique de fermeture de Gaza demeure inac-ceptable et politiquement contre-productive". Elle a demandé la fin du blo-cus en appelant à l'autorisation "immédiate" et "inconditionnelle" du pas-sage de l'aide humanitaire, du commerce de biens et des déplacements de personnes à Gaza.

Le ministre belge de la Coopération, Louis Michel a déploré de son côté "l'apparente utilisation disproportionnée de la force par l'armée israélienne lors de cette intervention qui aurait fait plusieurs morts". Le ministre alle-mand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, s'est dit "très préoccupé [par] les événements de la nuit au large de Gaza". "Les premières nou-velles sont consternantes."

Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Micheal Martin, a dénoncé l'action "totalement inacceptable" d'Israël. "Les informations selon les-quelles jusqu'à 15 personnes auraient été tuées et 50 blessées, si elles étaient confirmées, constitueraient une réponse totalement inacceptable par l'armée israélienne à ce qui était une mission humanitaire tentant de livrer un approvisionnement absolument nécessaire aux gens de Gaza", a-t-il ajouté.

Seule l'Italie estime que la flottille pro-palestinienne était "une provoca-tion". "Cette affaire est une pure provocation avec un objectif politique précis", a déclaré le sous-secrétaire d'Etat italien aux affaires étrangères, Alfredo Mantica.

Paris appelle à "faire toute la lumière sur les circonstances"

En France, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, s'est dit "profondément choqué" par l'assaut israélien sur la flottille pro-palestinienne, estimant que "rien ne saurait justifier l'emploi d'une telle violence". Le ministre a appelé à "faire toute la lumière sur les circons-tances de ce drame" et souhaité qu'"une enquête approfondie soit mise en place sans délai". "Nous prendrons toutes les initiatives nécessaires pour éviter que cette tragédie ne donne lieu à de nouvelles escalades de vio-lence", a-t-il ajouté.

Même son de cloche chez les Verts et le PCF. "Le gouvernement israélien n'hésite devant rien [...] son commando tire sur les civils internationaux", estime la porte-parole nationale des Verts, Djamila Sonzogni. "La France et les Européens doivent contraindre Israël à lever immédiatement le blo-cus", lance Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF.

Reste que pour le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, l'assaut peut s'expliquer par "des provocations" de la part "ceux qui se disent les amis des Palestiniens".

Enfin, l'ancien Premier ministre Alain Juppé (UMP) a dénoncé l'"extrémiste" d'Israël. "La situation qui est faite aux Palestiniens dans la bande de Gaza est inhumaine. Je me compte parmi les amis d'Israël mais je ne comprends pas la façon dont le gouvernement israélien s'enferme aujourd'hui dans une position totalement extrémiste", a-t-il déclaré. Selon le maire de Bor-deaux, la France ne peut "pas soutenir cette position du gouvernement is-raélien".

Les ambassadeurs d'Israël convoqués pour s'expliquer

L'Espagne, qui exerce la présidence tournante de l'UE, a qualifié "d'inac-ceptable" cet assaut. L'ambassadeur d'Israël à Madrid "a été convoqué" pour lui demander des explications et sera "reçu par le chef de cabinet" du ministre des Affaires étrangère, a précisé son ministère.

Une position imitée par la Suède et le Danemark. Stockholm a qualifié de "complètement inacceptable" le raid, convoquant l'ambassadeur d'Israël. Copenhague parle d'une "confrontation très préoccupante" sur laquelle "nous devons avoir une clarté totale" en convoquant l'ambassadeur d'Is-raël.

De même, la Turquie a prévenu Israël des "conséquences irréparables" sur les relations bilatérales, après le raid meurtrier israélien sur la flottille, composée des bateaux turcs. "Nous condamnons fortement ces pratiques inhumaines d'Israël", a déclaré le ministère des Affaires étrangères. Anka-ra a ainsi convoqué l'ambassadeur israélien, Gabby Levy, au ministère des Affaires étrangères.

La Grèce a également convoqué d'urgence l'ambassadeur d'Israël à Athènes réclamant "une information immédiate concernant la sécurité des citoyens grecs qui étaient à bord des bateaux". Le ministère des Affaires étrangères a souligné "la nécessité de prendre les mesures indispensables pour protéger leur sécurité", précisant qu'"une cellule de crise" avait été mise en place, de même qu'une ligne téléphonique spéciale pour les proches de la trentaine de Grecs qui sont à bord de trois navires de la flot-tille.

Appel à une réunion d'urgence à l'ONU

De son côté, l'Autorité palestinienne a appelé à la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. "Le président de l'Autorité pa-lestinienne Mahmoud Abbas a donné instruction au délégué palestinien

aux Nations unies de demander au Conseil de sécurité la tenue d'une réunion d'urgence pour discuter de la piraterie, du crime et du massacre israéliens", a déclaré le négociateur palestinien Saëb Erakat. L'Autorité pa-lestinienne a également demandé à l'administration américaine une inter-vention d'urgence pour mettre un terme à ces "crimes israéliens", a-t-il ajouté.

A l'ONU, on se dit déjà "choqué". "Je suis choquée par les informations (in-diquant) qu'une mission humanitaire ait été attaquée tôt ce matin (qui a) causé la mort et des blessures alors que la flottille approchait de la côte de Gaza", a déclaré la haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay.

Un peu plus tôt, Mahmoud Abbas a décrété trois jours de deuil dans l'en-semble des territoires palestiniens. "Nous considérons qu'il s'agit d'un massacre que nous condamnons", a-t-il déclaré sur la télévision palesti-nienne. "Nous prendrons des décisions difficiles ce soir", a-t-il affirmé alors qu'une réunion de la direction palestinienne sur le raid est prévue ce lundi à 18h, heure locale (17h heure française).

La Ligue arabe tiendra également, "mardi au Caire", une réunion extraor-dinaire "pour adopter une position arabe collective", a expliqué à l'AFP le secrétaire général de l'organisation panarabe Amr Moussa. Il a estimé que l'abordage sanglant de la "Flottille de la liberté" constituait "un nouveau message, un message très fort, d'Israël signifiant qu'il ne veut pas la paix". Pour Amr Moussa, cet assaut est un "crime contre une mission hu-manitaire, tout le monde devrait condamner cela".

"Mettre fin à ces violations continues des droits de l'Homme"

"L'attaque israélienne contre le convoi d'aide représente une étape dange-reuse et folle qui va exacerber les tensions dans la région", a déclaré le Premier ministre libanais Saad Hariri. "Le Liban dénonce fermement cette attaque et appelle la communauté internationale, en particulier les grandes puissances [...] à prendre des mesures de façon à mettre fin à ces violations continues des droits de l'Homme et cette menace à la paix inter-nationale", a-t-il ajouté.

"Ce crime montre au monde la sauvagerie d'Israël et la façon dont il traite les civils non armés", a déclaré à l'AFP le député du Hezbollah, Hassan Fadlallah. "Cela s'ajoute à la longue liste des massacres contre les civils de Palestine et du Liban", a-t-il ajouté. "S'ils ne parviennent pas à agir rapide-ment pour lever le siège sur les Palestiniens [de Gaza] et dénoncer Israël pour ses crimes ainsi qu'à sauver les otages, la situation dans la région va empirer", a-t-il averti.

Extrême, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé un "acte inhumain du régime sioniste contre le peuple palestinien et le fait d'empê-cher l'aide humanitaire destinée à la population d'arriver à Gaza n'est pas un signe de la force mais de la faiblesse de ce régime". "Tout cela montre que la fin de ce régime sinistre et fantoche est plus proche que jamais", a-t-il ajouté.

Le Conseil des ministres koweïtien tiendra une réunion extraordinaire pour discuter du raid meurtrier, a annoncé son porte-parole, Mohammad al-Ba-siri. Le député islamiste Walid al-Tabtabai figure parmi 16 militants koweï-tiens à bord d'un des six bateaux de la flottille. Le président du Parlement koweïtien, Jassem al-Khorafi, a d'ores et déjà condamné "l'odieux crime is-raélien contre la flottille de la Liberté, en mission humanitaire et de solida-rité avec la population de Gaza".

L'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, a appelé à "briser" le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza. "Les crimes perpétrés aujour-d'hui (...) nous rappellent, à nous tous, que le blocus est injuste", a déclaré le chef de l'Etat du Qatar, dénonçant l'attaque israélienne comme "un acte de piraterie".

Le Hamas appelle "tous les Arabes à se soulever"

Tandis que l'armée israélienne confirmait que "plusieurs passagers avaient été tués et blessés", lors de l'intervention, le mouvement islamiste palesti-nien Hamas a appelé "tous les Arabes et les musulmans à se soulever de-vant les ambassades sionistes dans le monde entier", selon les termes d'un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri.

De son côté, le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a dénoncé une "attaque barbare". Ismaïl Haniyeh a exhorté les Nations unies à protéger les activistes pro-palestiniens à bord de la flottille.

La police turque a ainsi renforcé les mesures de sécurité devant la rési-dence de l'ambassadeur israélien à Ankara, où plusieurs dizaines de per-sonnes manifestaient dans la matinée. Un groupe de manifestants était également rassemblé devant le consulat israélien d'Istanbul, agitant des drapeaux palestiniens.

En Jordanie, plus de 2.000 personnes ont manifesté à Amman, brandissant des drapeaux jordaniens et palestiniens, et scandant "Mort à Israël" et "Pas de reddition". Ils ont également réclamé aux autorités jordaniennes la fermeture de l'ambassade d'Israël à Amman et l'expulsion de l'ambassa-deur.

En Grèce, des organisations d'extrême gauche ont lancé un appel à mani-

fester dans la soirée devant l'ambassade d'Israël à Athènes. Une manifes-tation analogue est aussi prévue à Salonique, dans le nord du pays.

Enfin, en France, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a appelé à des ras-semblements dans plusieurs grande villes dont Paris et Marseille, en fin d'après-midi, afin de protester contre l'opération commando israélienne. Le parti d'Olivier Besancenot se dit "révolté par cet acte de guerre" qu'il "condamne fermement". A Paris, le rassemblement est prévu à proximité de l'ambassade d'Israël à 18h30 au métro Franklin Roosevelt. A Marseille, le rassemblement aura lieu à 18h sur le Vieux-Port.

"Regrets pour tous les morts"

La flottille, acheminant des centaines de militants pro-palestiniens et de l'aide pour Gaza, avait appareillé dimanche après-midi pour le territoire palestinien. La marine israélienne avait annoncé son intention d'empê-cher, de force si nécessaire, la flottille de s'approcher des côtes de la bande de Gaza, soumise par Israël à un blocus strict -- sauf pour les pro-duits de première nécessité -- depuis la prise de contrôle du territoire par le mouvement islamiste Hamas en juin 2007.

Le ministre israélien de l'Industrie et du Commerce Binyamin Ben Eliezer a exprimé à la radio militaire ses "regrets pour tous les morts".

Le Crif "déplore profondément" l'opération militaire israélienne contre le convoi maritime destiné à Gaza, jugeant que "ce n'est pas une bonne nou-velle pour la paix", a déclaré à l'AFP Haïm Musicant, directeur général du Conseil représentatif des institutions juives de France. "On est sincère-ment dans la compassion et la tristesse", a encore expliqué Haïm Musi-cant.

(Nouvelobs.com avec AFP)

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44149

L'info vue par la TRT (1)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Flotille humanitaire: déclaration du ministère des Affaires étran-gères

"Israël devra se plier aux conséquences de cette attitude qui représente une violation du droit international"

Posted 31.05.2010 08:49:28 UTC Updated 31.05.2010 08:49:28 UTC

Le ministère des Affaires étrangères a sévèrement réagi contre l'attaque lancée contre la flotille humanitaire en route pour Gaza.

"Israël devra se plier aux conséquences de cette attitude qui représente une violation du droit international".

Voici la déclaration du ministère des Affaires étrangères: "Nous protestons rigoureusement l'usage de la force contre des civils, des personnes âgées, des femmes et des enfants arrivés de plusieurs pays, avec la volonté de transporter de l'aide humanitaire au peuple gazaoui, par les forces de dé-fense israélienne tuant au moins deux personnes et blessant une trentaine d'autres d'après les premières indications.

Israël a démontré une fois de plus en prenant pour cible les civils inno-cents, qu'elle n'a aucun égard à la vie humaine et aux démarches paci-fiques. Nous condamnons sévèrement cette pratique inhumaine de l'Etat hébreu. Cet évènement déplorable qui s'est produit en haute mer et repré-sentant une grave violation du droit international, pourrait engendrer des dégats irréparables.

En plus des démarches menées par notre ambassadeur à Tel Aviv, des ex-plications sont urgemment demandées à l'ambassadeur d'Israël à Ankara convoqué à notre ministère auquel il a été précisé que cet acte inaccep-table est violemment condamné.

Quelle que soit la raison d'avoir agi de la sorte, il est impossible d'accepter ce genre d'actes dirigés contre des civils qui réalisent une activité humani-taire. Israël devra se plier aux conséquences de cette attitude qui repré-sente une violation du droit international."

La cellule de crise constituée par le ministère des Affaires étrangères per-met de suivre les développements à la minute près.

L'ambassadeur israélien à Ankara, Gaby Levi a été convoqué au ministère des Affaires étrangères. La réaction de la Turquie a été transmise de ma-nière rigoureuse à l'ambassadeur M. Levi, qui a quitté le ministère après y être resté quelques temps.

Le ministère des Affaires étrangères avait précédemment alerté Israël au-tant au niveau diplomatique que politique au sujet de la flotille d'aide hu-manitaire, et lui avait indiqué que l'objectif de la flotille n'était pas d'expo-ser un spectacle mais de tendre une main au drame humanitaire vécu à Gaza.

D'autre part, des proches des personnes présentent à bord des navires, sont venus au ministère des Affaires étrangères pour se renseigner .

Appelant par téléphone le chef de la diplomatie M. Ahmet Davutoğlu et le ministre de la Défense nationale Vecdi Gönül, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak, a réalisé un entretien avec l'ambassadeur turc Ke-rum Uras.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=44173094-beca-481d-b669-30f7c157c9e1

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44148

Un convoi maritime humanitaire provoque une nouvelle discorde entre la Turquie et Israë22 mai 2010

Article publié dans le Monde du 23 mai .

Un convoi maritime humanitaire à destination de Gaza provoque une nou-velle discorde entre la Turquie et Israël

LE MONDE | 22.05.10 | 12h51 • Mis à jour le 22.05.10 | 12h51

Istanbul Correspondance

Neuf navires partis de Turquie, d’Irlande et de Grèce devaient faire route vers la bande de Gaza, à partir du dimanche 23 mai, pour tenter de contourner par la mer le blocus imposé par Israël. La “flottille de la paix” se regroupera au sud de la Turquie avant de mettre le cap vers les terri-toires palestiniens.

OAS_AD(’Middle1′); Ce convoi, qui achemine un millier de militants et 5 000 tonnes d’aide pour la population de Gaza, essentiellement du néces-saire médical et du matériel de construction, est le plus important organi-sé depuis 2006. Mais l’opération, soutenue par le gouvernement d’Ankara, risque de contrarier les relations entre la Turquie et Israël, marquées par

les tensions ces derniers mois.

“La levée du siège figure en haut de nos priorités”, a déclaré cette se-maine le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Plusieurs députés de son parti islamo-conservateur, l’AKP, prendront part au voyage, dont le président de la commission des affaires étrangères au Parlement, Murat Mercan.

De son côté, Israël a fait part de son intention d’empêcher les bateaux d’approcher des côtes de Gaza. “Qui veut fournir de l’aide doit se mettre en rapport avec le bureau de coordination du gouvernement”, a prévenu Gilon Noar, un responsable du ministère des affaires étrangères, après avoir convoqué les ambassadeurs des pays concernés.

Diverses organisations européennes soutiennent le projet de pont mari-time. Mais l’organisatrice principale en est une association caritative turque controversée, réputée proche du Hamas palestinien, la Fondation pour les droits de l’homme, les libertés et le secours humanitaire (IHH). Elle affrète à elle seule trois navires qui partiront dimanche d’Istanbul.

Cette ONG islamiste antisémite jouit de solides soutiens politiques en Tur-quie, mais elle est interdite de toute activité sur le sol israélien.

Son “correspondant” en Cisjordanie, Izzet Sahin, a été expulsé vers Istan-bul, le 17 mai, après avoir été détenu durant trois semaines. “Nous vou-lons montrer la réalité du blocus”, dit le président de l’IHH, Bülent Yildirim, rencontré dans les bureaux de l’ONG situés dans le quartier conservateur de Fatih, à Istanbul. “Les juifs transforment Gaza en camp de concentra-tion, c’est un génocide silencieux, poursuit-il. Nous voulons qu’ils nous ar-rêtent au large des côtes. Ainsi le monde entier verra la réalité.”

“DIEU EST GRAND”

L’IHH finance déjà la reconstruction de facilités portuaires ainsi qu’une douzaine d’immeubles. En décembre 2009, elle avait organisé un convoi d’aide humanitaire médiatisé : des dizaines de camions avaient tenté de rejoindre Gaza via la porte de Rafah, mais l’Egypte s’était opposée au pas-sage de la caravane.

En un an, l’IHH a dépensé dans ce programme plus de 80 millions d’euros, selon son dirigeant, qui se défend d’entretenir des liens particuliers avec le Hamas. Pendant l’opération “Plomb durci”, en janvier 2009, la fondation islamiste avait organisé une collecte de fonds à travers toute la Turquie avec l’aide de nombreuses municipalités dirigées par le parti islamo-conservateur au pouvoir. L’actuel ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, avait envoyé ses deux filles sur la scène de l’un de ces mee-

tings.

Le 16 mai, une “Nuit de soutien à la Palestine” était organisée, à Istanbul, dans le gymnase municipal d’Ümraniye. Devant des gradins clairsemés, où hommes et femmes, strictement séparés, agitaient des drapeaux du Ha-mas et du Jihad islamique palestinien, Bülent Yildirim a appelé à la mobili-sation contre “les sionistes” et pour “la défense de la mosquée Al-Aqsa” de Jérusalem. “Dieu est grand”, répétaient en choeur les militants, au mi-lieu desquels avait pris place le maire local.

La fondation, créée en 1992, est soupçonnée par plusieurs pays occiden-taux d’entretenir des liens avec des réseaux djihadistes. Dans les années 1990, des moudjahidins arabes en partance pour la Bosnie transitaient par son siège à Istanbul. “Nous étions une jeune organisation, se défend Bülent Yildirim. Nos bureaux étaient ouverts à tous.” Le nom de l’IHH était également apparu, en 1996, dans une enquête menée en France par le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, sur un réseau terroriste algérien. “A part deux coups de téléphone, rien n’a jamais été prouvé”, assure le responsable.

Guillaume Perrier, Correspondant du Monde à Istanbul

http://istanbul.blog.lemonde.fr/2010/05/22/un-convoi-maritime-humanitaire-provoque-une-nouvelle-discorde-entre-la-turquie-et-israel/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44133

La flottille en route pour Gaza retardée près de Chypre

29/05/10

JERUSALEM (AP) — Cinq bateaux qui tentent de rompre le blocus israélien de la Bande de Gaza en y acheminant 10.000 tonnes d'approvisionnement devaient reprendre la route samedi soir après avoir été bloqués près de Chypre, a-t-on appris auprès des organisateurs de cette opération.

Dix-neuf parlementaires européens et un rescapé de l'Holocauste, actuellement sur l'île, souhaitent gagner les navires qui sont ancrés dans les eaux internationales et qui transportent déjà des centaines de militants

pro-palestiniens.

Le gouvernement chypriote a d'abord refusé de laisser les petites embarcations de ces derniers candidats au voyage rejoindre la flottille, disant vouloir préserver ses "intérêts vitaux" avec Israël, a rapporté Greta Berlin, l'une des militantes participant à l'opération.

Mais les organisateurs de la flottille ont fait appel au gouvernement turc de la partie nord de Chypre pour que la flotte puisse emprunter un port sous son contrôle. Le gouvernement nord-chypriote s'était déjà engagé à aider du mieux possible les passagers des bateaux.

Les organisateurs de l'opération ont ensuite fait savoir que la flottille larguerait les amarres à destination de Gaza samedi soir vers minuit, et que les 20 passagers rejoindraient ensuite les bateaux ancrés dans les eaux internationales, selon les organisateurs de l'opération.

Dénonçant une provocation, l'Etat hébreu a déjà promis d'intercepter les bateaux qui s'approcheraient de la Bande de Gaza. Le territoire côtier palestinien est soumis à un blocus par Israël et l'Egypte depuis que le Hamas y a pris le pouvoir il y a trois ans.

"Nous ne laisserons pas passer cette flottille. Cela nuit à la sécurité d'Israël", a déclaré samedi sur Channel 10 le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon. Israël a déjà préparé un centre de détention dans le port d'Ashdod (sud). Les militants interpellés auront le choix entre l'expulsion et la détention.

"Si les bateaux atteignent Gaza, ce sera une victoire pour Gaza", a lancé le Premier ministre Ismaïl Haniyeh, du Hamas, devant quelque 400 partisans rassemblés sur le port de pêche de Gaza. "S'ils sont interceptés et terrorisés par les sionistes, ce sera aussi une victoire pour Gaza et ils reviendront avec de nouveaux bateaux pour briser le siège de Gaza". AP

cb/v150/jp/v

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100529.FAP2751/la-flottille-en-route-pour-gaza-retardee-pres-de-chypre.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44130

Flottille pour Gaza interceptée - L'abordage meurtrier d'Israël

Publié le 31/05/2010 à 07:20 - Modifié le 31/05/2010 à 11:10 Le Point.fr

PROCHE-ORIENT

La marine israélienne a intercepté lundi à l'aube (heure de Paris) une flot-tille de navires partie de Turquie à destination de la bande de Gaza et transportant quelques centaines de militants pro-palestiniens, ainsi que 10.000 tonnes d'aide humanitaire et de matériel, en violation du blocus is-raélien. Plusieurs passagers ont perdu la vie. L'armée israélienne a recon-nu "au moins dix" morts. Une chaîne de télévision israélienne, Channel 10 fait pour sa part état d'au moins 16 victimes. Le bilan définitif pourrait être bien plus élevé, affirme même la chaîne.

Selon ses informations, les commandos de marine montés à bord des ba-teaux ont mené des recherches et ont fait face à une violente résistance des militants pro-palestiniens. Tsahal affirme que ses commandos ont ren-contré une violente résistance : "Durant l'opération, des soldats israéliens ont été confrontés à de dures violences physiques. Certains des passagers ont utilisé des armes blanches et des armes de poing et on a tenté aussi d'arracher l'arme d'un des soldats. Face à la nécessité de défendre leur vie, les soldats ont employé des moyens antiémeute et ont ouvert le feu", affirme un communiqué de Tsahal avant de préciser "qu'au moins quatre soldats ont été blessés, dont un par balle et [qu'ils] ils ont été transférés vers des hôpitaux israéliens".

Israël avait prévenu

Israël avait interdit au convoi, composé de six navires - trois de passagers et trois cargos - de rallier le territoire palestinien. Mais la flottille a bravé la mise en garde des autorités israéliennes, qui annonçaient leur intention d'intervenir si les bateaux ne rebroussaient pas chemin. Israël prévoyait d'arraisonner les navires et de les diriger vers le port israélien d'Ashdod, dans le sud du pays, avant d'interpeller les militants et de les renvoyer dans leur pays, comme il l'a déjà fait par le passé lors de telles opérations. Cinq débarquements similaires ont réussi et trois ont échoué depuis la première opération de ce type en août 2008, selon l'organisation interna-tionale pro-palestinienne Free Gaza, qui n'en avait jamais organisé jusqu'à présent d'une telle ampleur.

Alors que deux des bateaux de la flottille sont turcs, Ankara a prévenu Is-raël que son intervention pouvait entraîner des "conséquences irrépa-rables" sur leurs relations bilatérales. "Nous condamnons fortement ces pratiques inhumaines d'Israël", déclare le ministère des Affaires étran-gères dans un communiqué. "Cet incident déplorable, qui a eu lieu en pleine mer et constitue une violation claire de la loi internationale, peut entraîner des conséquences irréparables sur nos relations bilatérales."

Le Hamas appelle au "soulèvement"

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a également réagi. "Nous ap-pelons tous les Arabes et les musulmans à se soulever devant les ambas-sades sionistes dans le monde entier", a déclaré un porte-parole du mou-vement à Gaza, Sami Abou Zouhri. Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a dénoncé une "attaque barbare". Il a exhorté les Nations unies à protéger les activistes pro-palestiniens à bord de la flot-tille. Quant au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, il a condamné le "massacre" à Gaza et a décrété trois jours de deuil. "Nous prendrons des décisions difficiles ce soir", a-t-il également prévenu.

Israël et l'Égypte soumettent la Bande de Gaza à un blocus depuis que les islamistes du Hamas ont pris le contrôle par la force de ce petit territoire côtier en juin 2007. L'État hébreu affirme vouloir ainsi empêcher le Hamas de renforcer son arsenal, alors qu'il a déjà tiré des milliers de roquettes de l'autre côté de la frontière, mais des responsables onusiens et d'organisa-tions humanitaires estiment que c'est l'économie gazaouite qui en pâtit. L'interdiction d'importer des matériaux de construction empêche ainsi les habitants de réparer les milliers de logement endommagés ou détruits par l'offensive militaire israélienne dans ce territoire à l'hiver 2008-2009.

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-05-31/proche-orient-flottille-interceptee-pour-gaza-l-abordage-meurtrier-d-israel/924/0/461054

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44138

L'assaut sanglant d'Israël sur la flottille pour Gaza31.05.2010, 07h18 | Mise à jour : 10h56

Israël est passé à l'acte. L'Etat, qui avait prévenu qu'il empêcherait «de force si nécessaire» la «flottille de la liberté» d'approcher la bande de Gaza, a donné l'assaut tôt ce matin. Au moins dix passagers de la flotte, composée de militants et de sympa-thisants de la cause palestinienne, ont été tués dans le raid mené par l'ar-mée. Une ONG turque qui participait à l'opération humanitaire navale évoque de son côté un bilan de 15 victimes, en majorité turques.

Selon les premiers éléments, la flottille d'aide pour Gaza qui voguait en-core sur les eaux internationales en direction de la bande de Gaza a été arraisonnée par des soldats israéliens, qui ont ensuite ouvert le feu sur des passagers.

«Durant l'opération, des soldats israéliens ont été confrontés à de dures violences physiques. Certains des passagers ont utilisé des armes blanches et des armes de poing et on a tenté aussi d'arracher l'arme d'un des soldats. Face à la nécessité de défendre leur vie, les soldats ont em-ployé des moyens anti-émeute et ont ouvert le feu», a précisé un commu-niqué de l'armée.

Autre version, donnée par un journaliste d'al-Jazira, à bord d'un des ba-teaux : «Des centaines de soldats israéliens attaquent la flottille, et le ca-pitaine de notre bateau est grièvement blessé. Je vous appelle en ca-chette, des centaines de soldats israéliens ont attaqué la flottille de la li-berté et les passagers du bateau à bord duquel je me trouve se com-portent avec beaucoup de courage», a rapporté Abbas Nasser dans son dernier appel à la chaîne.

Son récit à bord d'un des six bateaux :

Depuis l'assaut, les réactions se multiplient : le Hamas a appelé «tous les Arabes et les musulmans à se soulever devant les ambassades sionistes dans le monde entier», tandis que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas décrétait trois jours de deuil dans les territoires palesti-niens. Enfin, la Turquie a convoqué l'ambassadeur israélien à Ankara, et l'Union européenne demande une «enquête complète» des autorités israé-liennes sur les circonstances de leur raid.

Sept Français à bord de la flottille

Au moins 700 pro-palestiniens venus d'une cinquantaine de pays ainsi que des députés européens avaient pris la mer dimanche pour ramener de l'aide humanitaire à Gaza. Selon nos informations, une délégation de sept Français représentant trois associations est à bord de la flottille. Joint par le parisien.fr ce matin, les responsables de la Campagne Civile Internatio-nale pour la Protection du Peuple Palestinien ont indiqué qu'ils n'avaient plus de nouvelles de leurs «camarades depuis 3 heures cette nuit», «peu de temps avant le raid de l'armée». «La liaison satellite a été coupée juste avant que la marine n'intervienne. Nous ne savons toujours pas s'ils sont sains et saufs», s'inquiète Gulay Erdogan, du CCIPPP en France. Le mi-nistre des affaires étrangères, Bernard Kouchner a pour sa part déclaré que le quai d'Orsay était «pleinement mobilisé aux côtés des ressortis-sants français qui participaient à cette opération».

Les bateaux de la «flottille de la liberté», chargés de 10.000 tonnes de ma-tériels de construction, de textile ou encore de nourriturre, devaient être acheminés dans la bande de Gaza lundi en fin de matinée.

Juste avant leur départ, le président du Comité pour la levée du blocus, le député palestinien indépendant Jamal al-Khoudari avait exhorté la commu-nauté internationale à protéger la flottille contre les menaces d'intercep-tion. La bande de Gaza, est soumise par Israël à un blocus excluant les produits de première nécessité depuis la prise de contrôle du territoire par le Hamas en juin 2007. Un blocus qui condamne 1,5 million d'habitants de la bande de Gaza à souffrir régulièrement du manque d'eau et de médica-ments.

leparisien.fr

http://www.leparisien.fr/international/l-assaut-sanglant-d-israel-sur-la-flottille-pour-gaza-31-05-2010-944196.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44139

La prise d'assaut de la flottille pour Gaza31/05/10 10:27

Voici, heure par heure, les principaux événements liés à l'abordage par l'armée israélienne d'un navire transportant des militants et de l'aide hu-manitaire vers Gaza :

10h30 Jérusalem Le gouvernement israélien accuse les membres de la flottille internationale pro-palestinienne d'avoir "déclenché les violences".

10h25 Paris Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner se dit "profondément choqué" par l'assaut israélien, estimant que "rien ne sau-rait justifier l'emploi d'une telle violence".

10h20 Jérusalem Le porte-parole de l'armée israélienne, le général Avi Be-nayahu, affirme ignorer "qui a donné l'ordre de tirer" au commando.

10h15 Athènes Le ministre grec de la Défense, Evangélos Vénizélos, de-mande à l'état-major de l'armée de l'air de mettre fin à un exercice aérien commun gréco-israélien qui se déroulait depuis mardi en Crète (sud).

10h15 Stockholm La Suède qualifie de "complètement inacceptable" l'as-saut de l'armée israélienne et convoque l'ambassadeur d'Israël à Stock-holm pour le lui dire.

10h Berlin Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle se dit "très préoccupé (par) les événements de la nuit au large de Gaza".

9h50 Madrid L'Espagne qui exerce la présidence tournante de l'UE, a convoqué l'ambassadeur d'Israël pour demander des explications après l'assaut de l'armée israélienne.

9h40 Athènes La Grèce convoque d'urgence l'ambassadeur d'Israël à Athènes réclamant "une information immédiate" concernant la sécurité des citoyens grecs.

9h35 Doha Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, annonce que l'organisation va tenir une réunion extraordinaire mardi pour décider des mesures à prendre après le raid.

9h30 Ramallah L'Autorité palestinienne réclame la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, indique le négociateur palesti-nien Saëb Erakat.

9h30 Le Caire Le chef de la Ligue arabe Amr Moussa qualifie l'assaut israé-lien de "crime contre une mission humanitaire".

9h20 Bruxelles La porte-parole du chef de la diplomatie de l'Union euro-péenne, Catherine Ashton, indique que l'UE a demandé une "enquête com-plète" des autorités israéliennes sur les circonstances du raid.

9h15 Gaza Au moins 15 passagers de la flottille pro-palestinienne ont été tués, pour la plupart des ressortissants turcs, affirme une ONG turque.

9h15 Istanbul-Ankara Plusieurs centaines de personnes se rassemblent pour protester contre le raid meurtrier israélien.

9h10 Paris Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a "regretté" la mort de militants pro-Palestiniens tout en évoquant des "provocations" de la part "ceux qui se disent les amis des Palestiniens".

8h50 Ramallah Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas condamne le raid meurtrier israélien, le qualifiant de "massacre". Il dé-crète également trois jours de deuil dans les territoires palestiniens.

8h40 Jérusalem Un porte-parole de l'armée israélienne affirme qu'au "moins dix passagers" de la flottille pro-palestinienne ont été tués.

8h10 Jérusalem L'armée israélienne confirme dans un communiqué que "plusieurs passagers ont été tués et blessés" lors de l'intervention.

Avant 8h

7h50 Dubaï Des centaines de soldats israéliens attaquent la flottille, et le capitaine de notre bateau est grièvement blessé", indique un correspon-dant de la chaîne de télévision Al-Jazira, à bord d'un des bateaux, avant l'interruption de la communication.

7h45 Gaza Le mouvement islamiste palestinien Hamas appelle à une "inti-fada" devant les ambassades d'Israël.

7h40 Ankara La Turquie met en garde Israël contre des "conséquences ir-réparables" sur les relations bilatérales, a annoncé le ministère des Af-faires étrangères.

7h35 Jérusalem La police israélienne élève son niveau d'alerte en Israël pour faire face à "d'éventuels désordres" parmi les Arabes israéliens après l'abordage meurtrier de la flottille pro-palestinienne.

7h35 Jérusalem Le ministre israélien de l'Industrie et du Commerce Binya-min Ben Eliezer exprime à la radio militaire ses "regrets pour tous les morts".

6h40 Ankara La Turquie convoque l'ambassadeur israélien à Ankara après le raid israélien, selon un diplomate.

6h40 Jérusalem La radio publique israélienne annonce que la censure mili-taire a interdit la diffusion de toute information sur les morts et les blessés transférés vers des hôpitaux en Israël.

6h30 Ankara Un porte-parole d'une organisation caritative turque affirme qu'au moins deux personnes deux personnes ont été tuées et une tren-taine d'autres blessées lors de l'abordage.

6h20 Jérusalem Au moins 10 passagers de la flottille ont été tués lors d'af-frontements avec un commando israélien, annonce une chaîne de télévi-sion privée israélienne.

5h35 Gaza La télévision du Hamas annonce que des commandos israé-liens ont pris d'assaut un des bateau de la flottille internationale d'acti-vistes pro-palestiniens en route vers Gaza, blessant plusieurs personnes.

(Nouvelobs.com avec AFP)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/

20100531.OBS4752/heure-par-heure-la-prise-d-assaut-de-la-flottille-pour-gaza.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44140

Ankara prévient Israël de "conséquences irréparables"

(AFP) – Il y a 3 heures

ANKARA — La Turquie a prévenu Israël de "conséquences irréparables" sur les relations bilatérales, après le raid meurtrier israélien sur la flottille d'aide pro-palestinienne, dont des bateaux turcs, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.

"Nous condamnons fortement ces pratiques inhumaines d'Israël", a décla-ré le ministère dans un communiqué. "Cet incident déplorable, qui a eu lieu en pleine mer et constitue une violation claire de la loi internationale, peut entraîner des conséquences irréparables sur nos relations bilaté-rales", ajoute le communiqué.

Ankara va demander une explication sur cet incident à l'ambassadeur is-raélien Gabby Levy, qui a été convoqué au ministère des Affaires étran-gères, selon le communiqué.

"Quelle que soit la raison, une telle action contre des civils impliqués seulement dans des activités pacifiques est inacceptable", a précisé le mi-nistère. "Israël devra supporter les conséquences de cette attitude, qui constitue une violation de la loi internationale", selon le communiqué.

Le ministère a ajouté qu'au moins deux personnes ont été tuées et plus de 30 blessées lorsque les forces israéliennes ont pris d'assaut la flottille, se-lon les premières informations qu'il a pu recueillir.

Copyright © 2010 AFP.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i0aZUvLamW6ApUED-2AASoyX435g

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44142

Flottille vers Gaza: condamnations internationales

31.05.10 - 09:17

Les réactions d'indignation se multiplient après qu'Israël ait abordé la flot-tille internationale d'aide à Gaza, faisant plusieurs morts. Des manifesta-tions ont lieu en Turquie. L'UE demande une enquête complète.

L'Union européenne a demandé lundi une "enquête complète" des autori-tés israéliennes sur les circonstances de leur raid sur la flottille d'aide pro-palestinienne, a indiqué un porte-parole du chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton.

Catherine Ashton a rappelé que pour l'UE "la politique de fermeture de Gaza demeure inacceptable et politiquement contre-productive".

La Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères a demandé la fin du blocus en appelant à l'autorisation "immédiate" et "inconditionnelle" du passage de l'aide humanitaire, du commerce de biens et des déplace-ments de personnes à Gaza.

Les ambassadeurs des 27 pays de l'Union européenne à Bruxelles ont pré-vu une réunion extraordinaire lundi après-midi pour faire le point, a annon-cé la Commission européenne.

L'Autorité palestinienne veut une réunion du Conseil de sécurité

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a lui aussi condamné le raid meurtrier israélien, le qualifiant de "massacre", et a dé-crété trois jours de deuil dans les territoires palestiniens.

Il a également demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité et de la Ligue arabe.

L'Autorité palestinienne a également demandé à l'administration améri-caine une intervention d'urgence pour mettre un terme à ces "crimes is-raéliens", a-t-il ajouté.

La Ligue arabe tiendra une réunion extraordinaire mardi pour décider des mesures à prendre après le raid meurtrier israélien contre la flottille, a dé-claré à l'AFP le secrétaire général de l'organisation panarabe Amr Moussa.

L'ONU "choquée"

La haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, s'est dite "choquée" lundi par l'assaut. "Je suis choquée par les informations (indiquant) qu'une mission humani-taire ait été attaquée tôt ce matin (qui a) causé la mort et des blessures alors que la flottille approchait de la côte de Gaza", a déclaré Navi Pillay.

Le Hamas appelle au soulèvement

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a appelé lundi les Arabes et les musulmans à un "soulèvement" devant les ambassades d'Israël et à la grève dans les territoires palestiniens après le raid meurtrier israélien contre la flottille internationale en route vers Gaza. "Nous appelons tous les Arabes et les musulmans à se soulever devant les ambassades sio-nistes dans le monde entier", a déclaré un porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri.

De son côté, le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a dénoncé dans une déclaration télévisée "un crime et un scandale politique et médiatique qui aura des conséquences sur l'occupation".

Il a appelé les Palestiniens à manifester et à faire grève en Cisjordanie. "Nous appelons l'Autorité palestinienne à cesser les négociations, directes et indirectes, avec Israël, en raison de ce crime", a-t-il ajouté.

Les ambassadeurs israéliens convoqués

L'Espagne et la Grèce, notamment, ont convoqué les ambassadeurs israé-liens pour explication.

L'Espagne qui exerce jusqu'à fin juin la présidence tournante de l'Union européenne a jugé "inacceptable" cet assaut, selon ce ministère.

Le ministère des Affaires étrangères grec a demandé à l'ambassade d'Is-raël "une information immédiate concernant la sécurité des citoyens grecs qui étaient à bord des bateaux (...) et souligné la nécessité de prendre les mesures indispensables pour protéger leur sécurité".

Le communiqué rappelle "la position constante de la Grèce: les activités de n'importe quelle organisation non-gouvernementale doivent s'exercer librement sous la condition évidente qu'elles sont légales".

La Grèce a également interrompu des manoeuvres aériennes avec Israël et annulé une visite du chez de l'armée de l'air israélienne.

La Turquie parle de "conséquences irréparables"

"Nous condamnons fortement ces pratiques inhumaines d'Israël", a décla-ré le ministère des Affaires étrangères turque dans un communiqué. "Cet incident déplorable, qui a eu lieu en pleine mer et constitue une violation claire de la loi internationale, peut entraîner des conséquences irrépa-rables sur nos relations bilatérales", ajoute le communiqué.

La situation est très tendue entre Turquie et Israël.

Le président iranien parle d'acte inhumain

"L'acte inhumain du régime sioniste contre le peuple palestinien et le fait d'empêcher l'aide humanitaire destinée à la population d'arriver à Gaza n'est pas un signe de la force mais de la faiblesse de ce régime", a déclaré Mahmoud Ahmadinejad.

"Tout cela montre que la fin de ce régime sinistre et fantoche est plus proche que jamais", a-t-il affirmé. "L'attitude du régime sioniste contre le peuple palestinien est une insulte à la dignité de l'humanité. Il est devenu clair aujourd'hui que la question pa-lestinienne n'est pas seulement une question arabe ou islamique mais une question qui concerne le monde entier", a encore affirmé Mahmoud Ahma-dinejad.

Avec Belga et AFP

Crédit photo : AFP - Des drapeaux le 30 mai 2010 dans le port de Gaza

Monde, Po, Israël, Palestiniens, Gaza, Aide, Turquie

http://www.rtbf.be/info/monde/po/flottille-abordee-la-turquie-previent-israel-de-consequences-irreparables-222428

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44152

Gaza: assaut meurtrier d'Israël sur la flottillePublié le 31/05/2010 | 12:42

Les forces israéliennes ont effectué un raid lundi contre la flottille chargée

d'aide humanitaire qui se rendait à Gaza

L'attaque a fait au moins dix morts parmi les militants pro-palestiniens embarqués sur les six bateaux de la flottille, a reconnu l'armée israé-lienne. Il y aurait aussi de nombreux blessés.

Elle a eu lieu dans les eaux internationales. Les réactions sont vives dans le monde. L'UE a réclamé une enquête.

La flottille était chargée de 10.000 tonnes de matériel médical, de construction et autres fournitures pour Gaza, le territoire palestinien sous blocus israélien. Plusieurs centaines de militants se trouvaient à bord des bateaux, ainsi que des parlementaires européens et des personnalités du monde artistique, comme le romancier suédois Henning Mankell.

"Plus de dix passagers ont été tués, selon un premier bilan", a affirmé un porte-parole de l'armée, sans donner de détails sur le nombre de blessés. Deux militaires israéliens ont été blessés dans le raid, a rapporté le corres-pondant d'Al-Jazira à Jérusalem. Une ONG turque à Gaza fait part de son côté de 15 morts parmi les passagers. La chaîne privée israélienne Chan-nel 10 faisait état de 19 passagers tués et 26 autres blessés.

Un leader islamiste arabe israélien, Raed Salah, qui se trouvait à bord a été blessé lors de l'assaut, selon la télévision du Hamas.

"Durant l'opération, des soldats israéliens ont été confrontés à de dures violences physiques. Certains des passagers ont utilisé des armes blanches et des armes de poing et on a tenté aussi d'arracher l'arme d'un des soldats. Face à la nécessité de défendre leur vie, les soldats ont em-ployé des moyens anti-émeute et ont ouvert le feu", a justifié un commu-niqué de l'armée.

L'attaque israélienne a eu lieu dans les eaux internationales, à 70,80 milles des côtes israéliennes (130 à 150 km), a indiqué le porte-parole de l'armée israélienne le générale Avi Benayahu. Aux termes des accords d'Oslo (1993), Israël a gardé le contrôle des eaux territoriales au large de la bande de Gaza sur 20 milles (37 km). "Je ne sais pas qui a donné l'ordre de tirer, il est encore trop tôt pour le déterminer", a reconnu le général à la radio militaire.

Les communications avec les navires de la flottille ont été coupées, a indi-qué à l'AFP Serkan Nergis, de la Fondation pour l'aide humanitaire (IHH), ONG basée à Istanbul.

"Des centaines de soldats israéliens attaquent la flottille et le capitaine de notre bateau est grièvement blessé", a raconté le correspondant d'al-Jazira

à bord d'un des bateaux, avant l'interruption de la communication.

Un bateau grec de la flottille, le Sfendoni, a essuyé des tirs à "balles réelles" dans la nuit à partir d'hélicoptères et de canots gonflables israé-liens, a affirmé lundi une ONG grecque engagée dans la flottille, citée par l'AFP.

La flottille a ignoré les avertissements et les ordres de rebrousser chemin, selon les autorités israéliennes. Selon la chaîne privée israélienne Channel 10, les militants se trouvant à bord des bateaux ont opposé une violente résistance aux militaires.

La radio publique israélienne a annoncé que la censure militaire avait in-terdit la diffusion de toute information sur les morts et les blessés transfé-rés vers des hôpitaux en Israël. Plusieurs hôpitaux ont reçu ordre des auto-rités de se préparer à recevoir des blessés.

La police israélienne a élevé lundi son niveau d'alerte en Israël pour faire face à "d'éventuels désordres" parmi les Arabes israéliens.

La flottille internationale avait quitté Chypre dimanche après-midi.

Vives réactions internationales

La Turquie a prévenu de "conséquences irréparables" après le raid meur-trier. "Nous condamnons fortement ces pratiques inhumaines d'Israël", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "Cet in-cident déplorable, qui a eu lieu en pleine mer et constitue une violation claire de la loi internationale, peut entraîner des conséquences irrépa-rables sur nos relations bilatérales", ajoute le communiqué. Ankara a déci-dé de rappeler son ambassadeur en Israël, a indiqué l'agence Anatolie.

Ankara va demander une explication sur cet incident à l'ambassadeur is-raélien Gabby Levy, qui a été convoqué au ministère des Affaires étran-gères.

Les ambassadeurs d'Israël à Athènes, Madrid, Copenhague, Bruxelles et Stockholm ont aussi été convoqués pour explications.

A Paris, le ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner s'est dit "profondément choqué" et a estimé que "rien ne saurait justifier l'em-ploi d'une telle violence". Le président Nicolas Sarkozy a condamné "l'usage disproportionné de la force".

L'UE a demandé une "enquête complète" des autorités israéliennes sur les circonstances de leur raid et réaffirmé sa demande d'une ouverture "in-

conditionnelle" de Gaza à l'aide humanitaire et au commerce. Les ambas-sadeurs des 27 à Bruxelles ont prévu une réunion extraordinaire lundi après-midi sur la question.

La Ligue arabe va tenir une réunion extraordinaire mardi pour décider des mesures à prendre après le raid meurtrier. Son secrétaire général Amr Moussa a estimé que l'abordage sanglant de la flottille constituait "un nou-veau message, un message très fort, d'Israël signifiant qu'il ne veut pas la paix".

Le ministre israélien de l'Industrie et du Commerce Binyamin Ben Eliezer a exprimé lundi à la radio militaire ses "regrets pour tous les morts".

Le président palestinien Mahmoud Abbas a condamné le raid qu'il a quali-fié de "massacre" et décrété trois jours de deuil dans les territoires palesti-niens. L'Autorité palestinienne a réclamé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu et une intervention d'urgence de l'administration américaine.

Quant au Hamas, qui dirige Gaza depuis 2007, il a appelé les Arabes et les musulmans à un "soulèvement" devant les ambassades d'Israël "dans le monde entier". Le chef du gouvernement à Gaza Ismaïl Haniyeh a dénoncé une "attaque barbare".

Une Américaine blessée en Cisjordanie Une militante américaine contre le mur en Cisjordanie a été blessée à l'oeil lors de heurts entre soldats israéliens et jeunes Palestiniens. Des incidents qui ont éclaté après l'attaque contre la flottille.

La jeune femme, âgée de 24 ans, a reçu une grenade lacrymogène au vi-sage et risque de perdre son oeil, a-t-on précisé de source hospitalière.

"De l'aide humanitaire pour des gens qui en ont désespérément besoin" "Nous sommes plus déterminés que jamais", avait indiqué à l'AFP Eliza Ernshire, membre du mouvement Free Gaza qui a organisé l'opération destinée à acheminer de l'aide internationale à Gaza.

A bord des bateaux, "il y a des socialistes, des écologistes, des démo-crates qui ne partagent pas les orientations politiques du Hamas (qui contrôle la bande de Gaza ) mais qui s'inscrivent dans une tradition de soutien au peuple palestinien", a déclaré la députée européenne socialiste française Françoise Castex au cours d'une conférence de presse. Du fait du blocus israélien, "Gaza est devenu un camp de concentration de 1,5 million personnes", s'est indignéee Michèle Sibony, porte-parole de l'Union des Juifs français pour la Paix.

En juin 2009, la marine israélienne avait intercepté un navire et l'avait dé-tourné sur le port israélien d'Ashdod (sud). Le bateau, endommagé lors de l'opération, a coulé peu après son retour à son port d'attache à Chypre. Is-raël et l'Egypte ont fermé les frontières de la bande de Gaza en 2007 après la prise de contrôle du territoire par le Hamas, qui avait emporté les élections.

http://info.france2.fr/monde/gaza-assaut-meurtrier-d-israel-sur-la-flottille-63312772.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44154

Gaza: dix tués dans l'abordage de la "flottille de la liberté"

(organisateurs)

Dossier: Le conflit au Proche-Orient

09:55 31/05/2010 © AFP/ David Buimovitch GAZA/ANKARA, 31 mai - RIA Novosti

Les forces israéliennes ont pris lundi d'assaut la "flottille de la liberté" qui transporte vers Gaza des milliers de tonnes de cargaisons humanitaires, tuant au moins dix personnes, ont annoncé les organisateurs de l'action sur le site www.witnessgaza.com.

"Des commandos israéliens ont débarqué sur le bâtiment turc (de la flottille), tirant sur des civils désarmés (…). Le sort des autres navires est inconnu", lit-on dans des messages publiés sur le site web des participants à la traversée humanitaire.

"L'armée israélienne obéit aux ordres du gouvernement qui a interdit l'accès à cette zone", a expliqué son côté à RIA Novosti un porte-parole de Tsahal.

Sur la vidéo qui accompagne ces messages on voit des vedettes et des hélicoptères poursuivant la flottille et des hommes armés débarquant sur l'un des navires.

Selon la chaîne CNN-Turk, l'ambassadeur israélien en Turquie a été convoqué au ministère des Affaires étrangères.

La "flottille de la liberté" compte six navires. Ils transportent vers l'enclave palestinienne au moins 10.000 tonnes de frets humanitaires. Israël avait interdit à la caravane de s'approcher des côtes de la bande de Gaza, menaçant d'arraisonner les navires et des escorter vers le port d'Ashdod, avant de reconduire à la frontière les participants à la traversée.

http://www.fr.rian.ru/world/20100531/186795866.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44157

La Turquie déconseillée aux Israéliens

AFP 31/05/2010 | Mise à jour : 12:13

Le bureau israélien de lutte contre le terrorisme, qui dépend des services du Premier ministre, a appelé lundi les Israéliens à reporter leurs projets de visite en Turquie de crainte de manifestations hostiles après l'assaut contre la flottille pour Gaza. "Nous appelons les Israéliens qui s'apprêtaient à partir pour la Turquie à reporter leur voyage pour le moment jusqu'à ce que la situation s'éclaircisse", a indiqué ce bureau dans un communiqué.

"Aux Israéliens qui séjournent en Turquie, il est recommandé de rester à l'intérieur, d'éviter de se rendre dans les centre-ville et dans les endroits où se déroulent des manifestations et de suivre les développements de crainte d'une aggravation de la situation", poursuit le communiqué. La Turquie a mis en garde Israël contre des "conséquences irréparables" sur les relations bilatérales après le raid meurtrier israélien sur la flottille d'aide pro-palestinienne, qui comprenait plusieurs bateaux et de nombreux ressortissants turcs.

Ankara a convoqué l'ambassadeur israélien en Turquie Gabby Levy pour lui demander des explications.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/31/97001-20100531FILWWW00427-la-turquie-deconseillee-aux-israeliens.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44161

L'hystérie israélienne a eu raison de la flottille31.05.2010 | Gidéon Lévy

Un commando de Tsahal a attaqué, le 31 mai, les bateaux qui se diri-geaient vers le territoire palestinien chargés de matériel humanitaire et de biens de consommation. Dans un éditorial écrit quelques heures avant l’assaut, Ha’Aretz dénonce l'emballement israélien.

La machine de propagande israélienne a atteint de nouveaux sommets dans son hystérie désespérée. Elle a distribué des menus des restaurants de Gaza, accompagnés de fausses informations [afin de montrer que les Gazaouis ne manquent de rien]. Elle s’est couverte de ridicule en se lan-çant dans une bataille futile dans le secteur des relations publiques, une bataille qu’il aurait mieux valu ne pas déclencher. Ils veulent maintenir le siège inefficace, illégal et immoral de Gaza et ne pas laisser la “flottille de la paix” aborder sur la côte ? Il n’y a rien à expliquer, certainement pas à une communauté internationale qui n’est pas prête à avaler ce brouet fait de justifications, de mensonges et de tactiques dilatoires. Il n’y a plus qu’en Israël que les gens acceptent ces marchandises avariées. Rappelant ces rituels antiques qui précédaient les batailles, le chœur a clamé son en-thousiasme sans se poser de question. Des soldats en uniformes blancs se sont préparés en notre nom.

Des porte-parole ont fourni des explications fallacieuses en notre nom. Toute cette scène grotesque se déroule à nos dépens. Et presque aucun d’entre nous n’est venu perturber le spectacle. Le chœur a entonné des chants de tromperie et de mensonges. Nous en sommes tous, nous qui affirmons qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza. Nous faisons tous partie de ce chœur qui prétend que l’occupation de Gaza est terminée, et que la flottille représente une agression violente contre la souveraineté is-raélienne — le béton va servir à bâtir des bunkers et le convoi est financé par les Frères Musulmans turcs. Mais, le siège israélien de Gaza va faire tomber le Hamas et libérer Gilad Shalit. Yossi Levy, porte-parole du minis-tère des Affaires Etrangères, un des plus risibles parmi les propagandistes, s’est surpassé en déclarant sans sourciller que le convoi d’aide à destina-tion de Gaza constituait une violation du droit international. Mais bien sûr. C’est exactement ça. Ce n’est pas le siège qui est illégal, c’est la flottille.

L’opération de propagande a cherché à nous vendre, à nous et au reste du monde, l’idée que l’occupation de Gaza est finie, mais que de toute façon, Israël dispose de l’autorité juridique pour interdire toute aide humanitaire. Tout cela n’est qu’un tas de mensonges. Une voix, et une seule, est venue

un peu gâcher la fête : un rapport d’Amnesty International sur la situation à Gaza. Quatre habitants sur cinq y ont besoin d’une assistance humani-taire. Des centaines attendent de bénéficier de traitement médicaux, et 28 sont déjà morts. Et ce en dépit de briefings de l’armée israélienne sur l’ab-sence de siège et la présence d’une aide, mais qui s’en soucie ? Quant aux préparatifs de l’opération, ils ne sont pas sans rappeler une farce particu-lièrement désopilante : le débat ministériel enflammé; le déploiement de l’unité Masada, commando du service carcéral spécialisé dans la pénétra-tion des cellules de prison ; des commandos de marine appuyés par l’équipe de lutte antiterroriste de la police et l’unité cynégétique Oketz de l’armée ; la mise en place d’un site de détention spécial dans le port d’Ashdod ; et le bouclier électronique censé interdire la diffusion de toute information sur la saisie du navire et sur l’arrestation de tous ceux qui se trouvent à bord.

http://www.courrierinternational.com/article/2010/05/31/l-hysterie-israelienne-a-eu-raison-de-la-flotille

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44162

L'info vue par la TRT (4)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Ismail Haniyeh condamne l'intervention israélienne

Ismail Haniyeh a qualifié "d'attaque cruelle", l'intervention contre la flot-tille transportant le matériel d'aide humanitaire

Posted 31.05.2010 09:34:44 UTC Updated 31.05.2010 11:28:15 UTC

Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismail Haniyeh, a condamné l'intervention des forces israéliennes à la flottille d'aide humanitaire desti-née à Gaza.

Ismail Haniyeh a qualifié "d'attaque cruelle", l'intervention de l'Etat hébreu à la flottille transportant le matériel d'aide humanitaire à Gaza dans le cadre de la campagne "Notre destination est la Palestine, notre mission

est l'aide humanitaire".

Haniyeh a fait la déclaration suivante à la presse: "Nous appelons le secré-taire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, à prendre ses responsabili-tés pour protéger les groupes de solidarité à bord de ces navires et assu-rer leur arrivée en toute sécurité à Gaza".

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=bfd35e44-9ec6-4087-a0ec-2ef0225559b3

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44164

Flottille de Gaza: manifestations à Istanbul contre l'attaque de l'armée israélienne

31/05/10 11:54

ANKARA (AP) — Environ 10.000 Turcs manifestaient lundi entre le consulat d'Israël à Istanbul et la place principale de la ville, criant des slogans hostiles à Israël, après la mort d'au moins dix militants pro-palestiniens dans la matinée au cours de l'assaut donné par la marine israélienne contre la flottille d'aide humanitaire vers la bande de Gaza.

L'armée israélienne a expliqué que les soldats ont été attaqués avec des couteaux et des matraques lorsqu'ils ont abordé le principal bateau de la flottille de six, un navire turc.

Les manifestants avaient tenté de pénétrer dans le bâtiment consulaire mais en avaient été empêchés par la police. Ils ont par la suite enflammé des drapeaux israéliens. La télévision turque diffusaient des images en direct.

L'ambassadeur d'Israël en Turquie a été convoqué par le ministère des Affaires étrangères turc. AP

ljg/v172

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100531.FAP2831/flottille-de-gaza-manifestations-a-istanbul-contre-l-attaque-de-l-armee-israelienne.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44165

TURQUIE

Les habitants de Van, prêts à loger les Arméniens qui se rendront à Akhtamar le 19 septembre

dimanche30 mai 2010, par Krikor Amirzayan/armenews

Alors que les habitants de Van attendent l’inauguration de l’église arménienne Sainte Croix d’Akhtamar où se déroulera un office religieux du rite grégorien, le journal « Van Times » titre « nous ouvrons les portes de nos maisons devant les Arméniens qui séjourneront à Van ». Ordre est donné à la population de Van d’accueillir les Arméniens qui se rendront dans la ville pour assister à l’office religieux. Le rédacteur de « Van Times », Aziz Aykac affirme que son journal a reçu le soutien du préfet de la région de Van pour mener cet appel auprès de ses lecteurs.

« Nous attendons au minimum 5 000 touristes pour cet évènement, et nous réfléchissons sur les moyens de loger un si grand public » dit A. Aykac. « Nous recevons depuis cette annonce, de nombreux appels téléphoniques de personnes qui désirent participer à cette action de loger ces touristes chez l’habitant » continue le rédacteur du « Van Times » qui parait en quatre langues (turc, kurde, perse, anglais) et qui intégrera l’arménien dans son numéro du 19 septembre.

Krikor Amirzayan

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61504

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44158

Turquie: pilonnage d'une base de la Marine, 6 morts

(médias)

09:43 31/05/2010 © RIA Novosti. ANKARA, 31 mai - RIA Novosti

Au moins six militaires turcs ont été tués lors du pilonnage par les séparatistes kurdes d'une base de la Marine dans la ville d'Iskenderun (sud), annoncent lundi les médias locaux, citant les sources officielles.

Les militaires ont ouvert le feu. On ignore pour le moment les détails.

Le gouvernement turc s'est réuni en séance extraordinaire conjointe avec les représentants de l'Etat-major général afin d'évoquer la situation.

http://www.fr.rian.ru/world/20100531/186795798.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44124

6 soldats turcs tués dans l'attaque d'une base navale

Six soldats turcs ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi dans une attaque à la roquette contre une base navale dans la ville d'Iskenderun (sud de la Turquie), a annoncé l'agence Anatolie.

Sept autres soldats ont été blessés dans cette attaque, qui a visé un véhicule militaire transportant des troupes pour la relève de la garde, selon la même source.

Trois des blessés, qui sont dans un état grave, ont été transportés dans un hôpital militaire d'Ankara.

On ignore pour le moment qui est à l'origine de cette attaque, qui s'est produite vers 04H00 (01H00 GMT). L'agence Anatolie et d'autres médias turcs ont qualifié les assaillants de "terroristes".

Les autorités ont déployé des renforts de police et de troupes dans la région après l'attaque.

Plusieurs groupes armés opèrent en Turquie, en particulier le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte armée depuis 1984 pour la défense des droits des Kurdes de Turquie.

Le PKK, qui a multiplié les attaques contre les forces de sécurité ces dernières semaines, a été actif dans le sud du pays, par le passé. (AFP, 31 mai 2010)

http://www.info-turk.be/381.htm#6

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44146

7 morts, dont 2 soldats, dans des heurts avec les rebelles kurdes

Sept personnes, dont deux soldats turcs et trois supplétifs de l'armée, ont été tuées samedi lors d'accrochages avec des rebelles kurdes dans le sud-est de la Turquie, ont indiqué l'armée et des médias turcs.

Samedi également, le dirigeant emprisonné à vie du PKK, Abdullah Öcalan, a annoncé qu'il abandonnait ses efforts pour discuter avec le gouvernement, en laissant l'initiative aux commandants rebelles sur le terrain.

Dans une zone montagneuse de la province de Sirnak, près de la frontière irakienne, une fusillade a opposé les forces de sécurité à un groupe de rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a annoncé l'armée sur son site internet.

Deux soldats et un membre des "Gardiens de village", une milice locale kurde qui se bat contre le PKK aux côtés de l'armée turque, ont été tués. Deux soldats ont été blessés.

Au cours d'un autre accrochage dans une zone rurale de la province de Siirt, deux miliciens sont morts dans l'attaque d'une patrouille militaire par le PKK, a indiqué l'agence de presse Anatolie.

Dans la soirée, un autre groupe de rebelles a attaqué une mine de chrome dans la province d'Antakya, tuant un garde d'une compagnie privée de sécurité et blessant un autre, a rapporté l'agence.

L'un des assaillants a été tué dans l'affrontement, a-t-elle ajouté.

"Poursuivre ce processus n'a plus de sens ni d'utilité. J'abandonne, en date du 31 mai, étant donné que je n'ai pas pu trouver d'interlocuteur", a de son côté déclaré à son avocat, de sa prison, le leader rebelle kurde Abdullah Öcalan, selon le site internet du journal Ozgur Politika.

Abdullah Öcalan, qui continue à diriger le PKK de sa prison par l'intermédiaire de messages passés par ses avocats, a déclaré que la "responsabilité incombe maintenant" aux dirigeants du PKK et au principal parti pro-kurde BDP (Parti pour la paix et la démocratie), selon un journal kurde.

"Je n'y parviens pas, de là où je suis. A eux de décider ce qu'il faut faire", a-t-il dit.

Le leader a précisé que ses propos ne devaient pas être compris comme un appel au PKK à intensifier la lutte armée.

"Ce n'est pas un appel à la guerre", a-t-il dit, selon le journal.

Le journal n'a pas précisé si cette déclaration du leader du PKK signifie qu'il renonce à son leadership sur le mouvement rebelle. (AFP, 29 mai 2010) –

http://www.info-turk.be/381.htm#7

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44150

Un soldat turc tué lors d'un accrochage avec des guérillas

Un soldat turc a été tué et trois autres blessés lors d'un accrochage survenu tôt jeudi dans le sud-est anatolien avec un groupe de rebelles qui voulaient s'infiltrer en territoire turc depuis l'Irak, a indiqué une source de sécurité locale.

L'incident avec les membres du PKK s'est produit dans la zone rurale d'Uludere, petite ville de la province de Sirnak, frontalière avec l'Irak où le PKK dispose de camps retranchés, a-t-on précisé de même source.

Mercredi, quatre combattants kurdes avaient été tués dans des affrontements avec l'armée.

Les combats avaient éclaté en début de journée dans une zone montagneuse de la province de Tunceli où l'armée menait une opération contre le PKK. (AFP, 27 mai 2010)

Kasai tahttp://www.info-turk.be/381.htm#affirme

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44160

Ocalan affirme abandonner tout effort de dialogue avec AnkaraLe chef emprisonné des rebelles kurdes de Turquie Abdullah Öcalan a affir-mé qu'il abandonnait ses efforts de nouer un dialogue avec les autorités turques, a rapporté samedi un journal kurde.

Détenu sur l'île-prison d'Imrali, dans le nord-ouest de la Turquie, où il

purge depuis 1999 une peine de prison à vie, le fondateur du Parti des tra-vailleurs du Kurdistan (PKK) avait adressé plusieurs appels au dialogue au gouvernement turc qui les a rejetés.

Maintenir ces effort "n'a plus de sens", a déclaré le chef du PKK à son avo-cat qu'il a rencontré dans sa prison, selon le site internet du journal Ozgur Politika.

"J'abandonne (les efforts de dialogue) après le 31 mai puisque je n'ai pas pu trouver d'interlocuteur", a expliqué Abdullah Öcalan. La "responsabilité repose maintenant" sur les dirigeants du PKK et sur le Parti pour la paix et la démocratie (BDP), le principal parti pro-kurde de Turquie, a-t-il poursuivi.

"Je ne peux rien faire à partir d'ici. Ils décideront ce qu'il faut faire", a dit le dirigeant emprisonné. "J'espère que des civils innocents ne souffriront pas", a-t-il ajouté.

Abdullah Öcalan a tenu à souligner que sa décision ne revenait pas à ap-peler le PKK à intensifier la lutte armée. "Il ne doit pas y avoir de malen-tendu. Ce n'est pas un appel à la guerre", a-t-il dit.

Une "autonomie démocratique" pour la communauté kurde devrait être la solution, a estimé Abdullah Öcalan.

"A partir de maintenant, le PKK pourrait se réconcilier avec l'Etat ou pour-rait trouver une solution... Ou le PKK pourrait être vaincu et disparaître... On ne sait jamais ce qui peut arriver dans une guerre", a-t-il conclu, cité par le journal. (AFP, 29 mai 2010) -

http://www.info-turk.be/381.htm#affirme

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44156

TURQUIE/UMP

Serge Godard se réserve

CLERMONT-FERRAND Politique

mercredi 19 mai 2010 - 10:51

Le photo-montage des jeunes UMP visant Serge Godard dans l'affaire d'un protocole d'accord entre les villes de Clermont et de Sivas, en Turquie (notre édition d'hier), a été retiré, en urgence, de leur site Internet dans la nuit de lundi à mardi.

Un retrait précipité, au regard de l'ampleur qu'aurait pu prendre cette af-faire. Un retrait sur pression d'élus de l'UMP, surtout, qui ont souhaité éteindre au plus vite la polémique.

Toutefois, interrogé hier, le sénateur-maire de Clermont-Ferrand Serge Go-dard déclare qu'il va « regarder cela de près ».

« Je me réserve un temps de réflexion pour savoir si je demande répara-tion, si j'attaque en justice, poursuit Serge Godard. Je vais prendre conseil pour voir comment réagir ».

En indiquant avoir « vu » sur leur site les « excuses des jeunes de l'UMP », le maire de Clermont-Ferrand considère que si « les choses sont un peu ré-tablies, il n'empêche que le mal est fait ».

Sur leur site, en effet, les jeunes populaires du Puy-de-Dôme ont apporté un certain nombre de « précisions ».

Tout en justifiant le « procédé », et en rappelant que Brice Hortefeux a, lui aussi, « été victime d'attaques beaucoup plus personnelles et beaucoup plus nauséabondes », les jeunes UMP précisent que « c'est le maire de Clermont-Ferrand en tant que personne morale qui était visé et non pas l'homme, l'individu Serge Godard ».

« Par avance, nous faisons nos excuses à Serge Godard si cet amalgame l'a atteint dans sa chair, d'autant plus que nous savons que sa famille, comme celle de beaucoup d'entre nous, n'a pas été épargnée par la bar-barie nazie », concluent-ils.

Cédric Gourin

http://www.lamontagne.fr/editions_locales/clermont_ferrand/serge_go-dard_se_reserve@CARGNjFdJSsGFRIBCx0-.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44123

Serge Godard : tête de turc de l'UMP qui dérape

le 18/05/2010 à 10h04

Les jeunes UMP du Puy-de-Dôme ont-ils franchi la ligne jaune en associant le maire PS de Clermont-Ferrand Serge Godard à l’image du nazisme ? La polémique fait rage en tout cas dans la capitale auvergnate.

Sur leur site Internet les militants entendaient dénoncer l’accord de coopération de Clermont avec la ville de Sivas : une grande cité turque tombée aux mains de l’extrême-droite la plus radicale, le parti BBP. Un jumelage que la municipalité n’exclue pas de rompre, de nombreux élus de la majorité s’étant également émus de cette situation.

Quant au « Heil Godard » qui figurait sur le site web des jeunes UMP puydômois, il n’y est plus ce mardi.

http://www.radio-totem.net/actualite/journal/puy-de-dome/article-24521-serge-godard-tete-de-turc-de-l-ump-qui-derape/?page=&filtre=all

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44128

TURQUIE/AMERIQUE LATINE

Le Premier ministre turc Erdogan annule sa visite en ArgentineANKARA - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annulé sa vi-site officielle en Argentine, pour protester contre l'annulation d'une céré-monie d'inauguration d'un buste du fondateur de la république turque, a indiqué dimanche le ministère des Affaires étrangères.

Le chef du gouvernement turc était attendu en Argentine, où il devait s'en-tretenir lundi avec la présidente Cristina Kirchner, après sa visite officielle au Brésil.

Mais il a décidé d'annuler sa visite en réponse à l'annulation d'une céré-monie d'inauguration d'un buste de Kemal Ataturk, à Buenos Aires, due "à une ingérence des cercles arméniens hostiles à la Turquie", a expliqué le ministère dans un communiqué.

Mme Kirchner a appelé M. Erdogan pour lui signifier qu'aux termes de la loi argentine son gouvernement n'était pas en mesure de revenir sur une décision des autorités municipales de Buenos Aires, a ajouté le communi-qué.

Le Premier ministre turc a jugé "ce comportement inacceptable, quelle qu'en soit la raison, et a annulé la visite", selon le texte.

L'Argentine est au nombre des pays qui ont qualifié de génocide les mas-sacres d'Arméniens par l'armée turque en 1915, une terminologie à la-quelle s'oppose vivement Ankara.

M. Erdogan devait à présent se rendre au Chili, dernière étape de sa tour-née officielle en Amérique latine, a indiqué son bureau.

(©AFP / 30 mai 2010 09h24)

http://www.romandie.com/infos/news2/100530072452.pxa1lvmw.asp

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44132

L'info vue par la TRT (2)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Le Premier ministre est au Chili

M. Erdoğan avait annulé la phase de son périple en Argentine

Posted 31.05.2010 09:03:47 UTC Updated 31.05.2010 09:03:47 UTC

"Nous devons faire ce qui s'impose pour l'honneur de la Turquie et j'estime que nous le faisons" a dit le Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, sur l'annulation de sa visite en Argentine.

M. Erdoğan est au Chili, dernier arrêt de son périple en Amérique du Sud. Il était prévu qu'il se rende en Argentine après sa visite au Brésil, néanmoins M. Erdoğan avait annulé la phase de son périple en Argentine, lorsque la diaspora arménienne est intervenue pour l'annulation de la cérémonie d'inauguration du monument d'Atatürk.

Le chef du gouvernement s'est donc rendu au Chili, le prochain arrêt de cette tournée.

M. Erdoğan a organisé dans la capitale chilienne Santiago, une réunion de discussion avec les hommes d'affaires turcs qui l'ont accompagné en Amérique du Sud.

Il y avait à l'agenda l'annulation de la visite du Premier ministre en Argentine. M. Erdoğan a rappelé que l'inaugration du buste d'Atatürk convenu avec les autorités d'Argentine, a été annulée.

Le chef du gouvernement rencontrera à Santiago le chef d'Etat Sebastian Pinera et le président du Sénat Jorge Pizarro.

M. Erdoğan participera au forum du travail turco-chilien puis visitera l'école Mustafa Kemal Atatürk.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=74c98842-77a5-465a-86c6-672d100f4f1e

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44155

L'info vue par la TRT (3)

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Tournée du Premier ministre en Amérique latine

M. Erdoğan a annulé sa visite en Argentine qui s'est soumise aux allégations arméniennes

Posted 30.05.2010 20:51:47 UTC Updated 30.05.2010 20:51:47 UTC

Les relations avec l'Argentine ont encore été ombrées par la "diaspora arménienne" une nouvelle fois depuis 2007 où un projet de loi avait été adopté sur les allégations arméniennes relatives aux incidents de 1915.

La visite en Argentine, une des destinations prévues pendant le périple du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan en Amérique latine, a été annulée.

L'empêchement de l'ouverture du monument d'Atatürk par le lobby arménien réside à l'origine de l'annulation.

M. Erdoğan est passé au Chili en annulant sa visite en Argentine même si ce dernier se soit excusé du Premier ministre.

M. Erdoğan devait se rendre en Argentine à la suite de ses contacts au Brésil.

Le plan a été annulé après que l'administration autonome de Buenos Aires ait annulé l'ouverture du monument d'Atatürk sous la pression de la diaspora arménienne.

Le centre de presse de la Présidence du Conseil a fait entendre l'annulation de la visite du chef du gouvernement M. Erdoğan en Argentine et son départ pour le Chili alors que le ministère des Affaires étrangères a manifesté sa réaction avec un communiqué écrit.

« Nous attendons des démarches rapides des autorités argentines pour la compensation de la dégradation des relations turco-argentines en raison d'une décision erronée prise par l'administration autonome de Buenos Aires avec l'orientation des milieux hostiles à la Turquie » note le communiqué.

Durant le processus menant le Premier ministre à annuler sa visite en Argentine, la Turquie a affiché son point de vue tel que l'exigeait la situation.

Suite à la suppression de l'inauguration du monument d'Atatürk du programme en Argentine, le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a contacté son homologue argentin et demandé l'exécution de l'engagement fait.

La présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner a, pour sa part, appelé le Premier ministre M. Erdoğan pour confirmer la justesse de la réaction de la Turquie, ajoutant toutefois ne pas pouvoir dépasser les compétences reconnues à l'administration autonome par la constitution.

M. Erdoğan a annulé sa visite en Argentine en relevant que cette conduite ne pouvait aucunement être approuvée quelque soit la raison.

« Une telle position affichée par un pays qui doit d'abord affronter certains incidents dans son histoire, essayant de prononcer un jugement sur l'histoire d'une autre géographie, est loin du sérieux et de l'éthique » avait déclaré la Turquie pour réagir contre le projet de loi adopté en 2007 par le président argentin, sur les allégations arméniennes relatives aux incidents de 1915.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=34fb9712-58a5-40b0-8f73-858a4597115a

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44159

NUCLEAIRE IRANIEN

La crise iranienne provoque une crispation des rapports turco-américainsAFP | 28.05.10 | 10h17

La médiation de la Turquie sur le dossier nucléaire iranien a provoqué un coup de froid dans les rapports d'Ankara avec ses alliés israélien et améri-cain, ce dernier n'ayant rien cédé dans sa détermination à infliger à l'Iran de nouvelles sanctions. En visite jeudi au Brésil, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan n'a pas mâché ses mots.

Il a accusé les pays opposés à l'accord Iran-Turquie-Brésil annoncé le 17 mai pour l'échange de combustible nucléaire, d'être "jaloux" de ce "succès diplomatique" de deux pays émergents, de plus en plus actifs sur la scène internationale.

Ces pays, membres non-permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, ont, selon les observateurs, volé la vedette aux grandes puissances qui négo-cient en vain avec l'Iran sur son programme nucléaire controversé. Malgré l'accord irano-turco-brésilien, les Etats-Unis ont entraîné les autres puis-sances chargées du dossier (Chine, France, Grande-Bretagne, Russie et Al-lemagne) vers un nouveau projet de sanctions contre Téhéran, qui a été présenté au Conseil de sécurité de l'ONU le 18 mai, soit le lendemain de l'accord arraché par Brasilia et Ankara au prix de difficiles tractations.

Jeudi, le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères Burak Özü-gergin a critiqué l'acharnement américain à sanctionner l'Iran, pays voisin de la Turquie, évoquant une "situation absurde".

"Soumettre la résolution au lendemain du plan signifie que vous avez choi-si de fermer les yeux sur certains développements", a-t-il noté. Face à cette tension croissante entre Ankara et Washington, le chef de la diplo-matie turque Ahmet Davutoglu doit se rendre mardi à Washington pour rencontrer son homologue Hillary Clinton, rapporte le journal Milliyet. In-terrogé par l'AFP, le ministère turc des Affaires étrangères n'a ni confirmé

ni infirmé cette information.

"La Turquie veut empêcher une escalade des tensions avec l'Iran, pour éviter d'en souffrir économiquement", explique Sedat Laçiner, du centre de recherche USAK. "Elle cherche de bonne foi à trouver une issue négo-ciée à la crise en tant que puissance régionale", a-t-il dit. Le volume des échanges turco-iraniens devrait passer à plus de 40 milliards de dollars sur les cinq prochaines années, selon les estimations.

Israël, dont les relations avec la Turquie sont au plus bas, a quant à lui qualifié mardi d'"imposture" le plan Iran-Turquie-Brésil, par la voix de son Premier ministre Benjamin Netanyahu. Les relations entre Israël et la Tur-quie, montrés longtemps en exemple dans la région, se sont dégradées depuis l'offensive israélienne à Gaza, pendant l'hiver 2008-2009. Membre musulman de l'OTAN, la Turquie fait figure de pont entre l'Orient et l'Occi-dent. Elle a développé ses liens avec les pays musulmans depuis l'arrivée au pouvoir en 2002 du Parti de la justice et du développement (AKP, isla-mo-conservateur) du Premier ministre Erdogan.

Mais malgré ses positions en faveur des Palestiniens et cette initiative sur le nucléaire iranien, les spécialistes sont d'avis que la Turquie est loin d'un divorce avec l'Occident. Ses rapports avec l'OTAN et l'Union européenne sont cruciaux. Mehmet Ali Birand, éditorialiste au journal Turkish Daily News, pense que les pressions américaines sur Ankara vont augmenter, dans le dossier iranien. "Les Etats-Unis n'abandonnent pas d'anciennes ha-bitudes. Ils essayent de régler leurs problèmes avec le régime islamique par une main de fer dans un gant de velours. Et veulent attirer la Turquie en particulier, dans cette politique", dit-il. Washington croit que la Turquie agit par idéologie pro-islamiste, "mais c'est faux", ajoute-t-il, estimant que "la Turquie s'oppose à l'arme nucléaire dans sa région" aussi bien en Iran qu'en Israël.

http://www.lemonde.fr/depeches/2010/05/28/la-crise-iranienne-provoque-une-crispation-des-rapports-turco-americains_3244_108_42570941.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44134

Iran/nucléaire: Lula cherche du soutien31/05/2010 | Mise à jour : 08:10

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva va appeler ses homologues

français, russe et chinois pour obtenir leur soutien à l'accord tripartie Iran-Turquie-Brésil sur l'échange de l'uranium, a rapporté aujourd'hui le site de la présidence iranienne. "Pour obtenir le soutien des autres pays à la dé-claration (de Téhéran), je vais continuer mes contacts avec les dirigeants", a déclaré Lula, lors d'un entretien téléphonique avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

"Cette semaine je vais contacter (le président français Nicolas) Sarkozy, (le président russe Dmitri) Medvedev et le président chinois (Hu Jinato)", a ajouté Lula. L'accord du 17 mai, signé par l'Iran, la Turquie et Brésil, pré-voit l'échange en Turquie de 1.200 kg d'uranium iranien faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kg de combustible enrichi à 20%, fournis par les grandes puissances et destinés au réacteur de recherche de Téhéran.

La Turquie et le Brésil, actuellement membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, sont entrés dans une confrontation de plus en plus aiguë avec les Etats-Unis qui ont critiqué l'accord tripartite de Téhéran pour un échange de combustible nucléaire iranien en territoire turc. "L'ac-cord (de Téhéran) a placé les pays membres permanents du Conseil de sé-curité dans une situation très sensible", a ajouté Lula.

Au lendemain de l'accord de Téhéran, les Etats-Unis ont déposé un projet de résolution au Conseil de sécurité pour renforcer les sanctions contre l'Iran. Washington estime que l'accord de Téhéran ne va pas assez loin. Washington a affirmé que les membres permanents du Conseil (Etats-Unis, France, Russie, Chine et Grande-Bretagne) soutenaient ce projet de résolu-tion.

Ahmadinejad a pour sa part félicité Lula pour "sa position courageuse" à propos de l'accord de Téhéran. Il a ajouté qu'"une situation favorable s'était créée" après l'accord de Téhéran et que l'Iran et le Brésil "allaient continuer jusqu'au bout sur cette voie".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/31/97001-20100531FILWWW00336-irannucleaire-lula-cherche-du-soutien.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44137

Erdogan accuse les Occidentaux de malhonnêtetéLe Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a accusé samedi les pays occidentaux de manquer d'"honnêteté et de sincérité" sur la question du nucléaire iranien, a rapporté l'agence de presse turque Anatolie.

S'adressant à la presse turque pendant sa visite officielle au Brésil, M. Er-dogan a de nouveau reproché aux Occidentaux de rester muets à propos d'Israël qui, selon les experts, possède l'arme nucléaire.

Sans nommer l'Etat hébreu, il a déclaré: "Vous n'avez pas la même façon d'aborder les choses, à ce sujet, et vous faites de l'agitation concernant l'Iran. Je ne considère pas cela comme une approche loyale, honnête et sincère".

La Turquie et le Brésil, actuellement membres non permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, sont entrés dans une confrontation de plus en plus aiguë avec les Etats-Unis qui ont rejeté l'accord annoncé le 17 mai entre Téhéran, Brasilia et Ankara, pour un échange de combustible nucléaire ira-nien.

En dépit de cet accord, Washington continue à insister sur le vote de nou-velles sanctions par le Conseil de sécurité contre l'Iran, que les Occiden-taux soupçonnent de vouloir se doter de l'arme nucléaire, sous couvert d'un programme civil.

M. Erdogan a répliqué à la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton qui a déclaré jeudi que l'accord Turquie-Brésil-Iran, en ayant pour effet de "faire gagner du temps à l'Iran... rend le monde plus dangereux, et non pas moins" dangereux.

"L'initiative que nous avons prise n'est pas une initiative qui met le monde en danger. Au contraire, c'est une initiative destinée à prévenir les tenta-tives de mettre le monde en danger", a-t-il dit, cité par Anatolie.

"Nous l'avons dit depuis le tout début: nous ne voulons pas d'armes nu-cléaires dans la région", a-t-il ajouté.

L'accord du 17 mai prévoit l'échange en Turquie de 1.200 kg d'uranium iranien faiblement enrichi (3,5%) contre 120 kg de combustible enrichi à 20%, fournis par les grandes puissances et destinés au réacteur de re-cherche de Téhéran.

La France et la Russie avaient auparavant proposé de fournir à l'Iran du combustible enrichi.

M. Erdogan a accusé les dirigeants occidentaux de revenir sur les termes qu'ils avaient fixés après que la Turquie et le Brésil eurent garanti ces termes dans l'accord, citant nommément le président français Nicolas Sar-kozy.

"Lors de nos contacts antérieurs, ils avaient dit qu'ils pouvaient fournir

l'uranium (enrichi) à l'Iran en dix mois... Nous avons mis une clause d'un an, garantissant un avantage de deux mois supplémentaires", a-t-il dit.

"Maintenant, ils disent que ces 120 kilos (de combustible) ne peuvent pas être produits avant deux ans... C'est ce que dit M. Sarkozy. C'est impos-sible à comprendre", a-t-il ajouté.

Il a précisé qu'il allait poursuivre les efforts, avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, pour obtenir davantage de soutiens à l'accord du 17 mai.

Il a ajouté qu'il en discuterait probablement avec le président américain Barack Obama lors du sommet du G20 au Canada le mois prochain. (AFP, 29 mai 2010) -

http://www.info-turk.be/381.htm#accusehttp://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44153

CEDH/RUSSIE

Affaire Kononov: Medvedev dénonce une décision "politique" de la CEDH

17:24 28/05/2010 © RIA Novosti. Mikhail Klementiev MOSCOU, 28 mai - RIA Novosti

La décision de la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) concer-nant l'ancien combattant soviétique Vassili Kononov est politiquement en-gagée et ébranle les assises du droit international, a estimé vendredi le président russe Dmitri Medvedev.

"Je n'aime pas qualifier les décisions des tribunaux, mais (…) la révision des décisions déjà adoptées est, à mon sens, un acte politiquement enga-gé", a dit le chef de l'Etat lors d'un entretien avec les dirigeants du partie Russie unie.

Et d'ajouter qu'une telle révision "ébranlait les assises du droit internatio-nal".

En août 1998, l'ancien combattant soviétique Vassili Kononov avait été emprisonné sous l'accusation de génocide: un tribunal letton l'avait recon-nu coupable de massacres de civils en Lettonie pendant la Seconde

Guerre mondiale.

M.Kononov, qui dirigeait alors un détachement de résistants, affirme que ses hommes ont exécuté un groupe de collaborateurs en vertu d'une sen-tence rendue par un tribunal de la Résistance. Selon ses avocats, ces col-laborateurs étaient coupables de massacres de nombreux résistants.

M. Kononov a été libéré en avril 2000. Après avoir épuisé tous les recours en Lettonie, il a saisi, en 2004, la Cour européenne des droits de l'homme.

La Cour lui a donné raison et condamné la Lettonie à lui verser 30.000 eu-ros d'indemnités pour emprisonnement illicite. Riga a immédiatement in-terjeté appel et obtenu gain de cause.

La Grande chambre de la Cour européenne a satisfait l'appel de la Lettonie contre l'arrêt rendu antérieurement par la Petite chambre (première ins-tance de la CEDH) qui qualifiait d'illégitime la condamnation de M.Kononov pour meurtre de civils.

http://www.fr.rian.ru/world/20100528/186786638.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44151

EUROVISION

L'Europe oublie la crise économique, le temps de l'Eurovision(AFP) – Il y a 3 jours

OSLO — Des dizaines de millions d'Européens ont oublié la douloureuse crise économique pendant quelques heures samedi en se branchant sur la finale de l'Eurovision disputée à Oslo, rendez-vous de l'extravagance et du kitsch.

Selon les organisateurs, plus de 120 millions de personnes devraient être devant leur téléviseur pour suivre l'événement -- un des plus regardés de la planète -- diffusé dans 39 Etats européens mais aussi en Birmanie, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Le show a démarré avec l'interprétation, hors compétition, de "Fairytale" du chanteur violoniste norvégien Alexander Rybak, vainqueur l'an dernier à Moscou.

L'Azerbaïdjan, avec Safura et sa chanson "Drip Drop", a ensuite réellement ouvert le bal. Ce pays est, selon les bookmakers l'un des favoris parmi les 25 en lice, aux côtés de l'Allemagne, de l'Arménie, de la Turquie et d'Is-raël.

Désigné par vote populaire et de jurys professionnels à travers l'Europe, le vaiqueur devrait être connu aux alentours de 22H00 GMT.

Divas aux corps de rêve, playboys bronzés et dépoitraillés, costumes exu-bérants, strass, paillettes et jeux de lumières: rien ne manque pour que la fête soit totale dans la salle Telenor Arena, près d'Oslo, où quelque 16.000 spectateurs prendront place.

"Les artistes de la musique pop européenne donnent au mauvais goût une autre dimension depuis plus de 50 ans", observait cette semaine le maga-zine américain Time.

Mais, plus que les accoutrements excentriques, c'est surtout la taille des budgets qui pose désormais problème dans une Europe en crise.

Pour ce grand show musical, la radio-télévision publique norvégienne NRK a déboursé 200 millions de couronnes (près de 25 millions d'euros).

C'est moins que les 32 millions d'euros dépensés l'an dernier à Moscou, mais cela a obligé la chaîne à renoncer à ses droits de retransmission du Mondial en Afrique du Sud.

Le pays vainqueur est tenu d'organiser l'édition suivante. Or, la Grèce et l'Islande, toutes deux dans une mauvaise passe, comptent parmi les 12 fa-voris des parieurs. La question financière se poserait aussi en cas de vic-toire d'un pays d'Europe de l'Est.

"Le coût est devenu trop élevé. Je suis navré pour l'Azerbaïdjan ou la Mol-davie si elles gagnent. Où vont-elles trouver l'argent?", s'interroge Inge Solmo, expert de l'Eurovision, auteur du livre "Absolutt Grand Prix".

Dans un sondage paru cette semaine en Norvège, un pays pourtant riche grâce au pétrole, 43% des personnes interrogées estimaient que les 200 millions de couronnes dépensés par NRK étaient un gaspillage de la rede-vance audiovisuelle.

"Prenons le pari que le chef de la télévision publique et le ministre des Fi-nances grecs espèrent que Giorgos Alkaios (le candidat grec) et ses co-pains sur scène ne s'emparent que d'une brillante deuxième place ce soir", écrivait samedi un chroniqueur du journal norvégien Aftenposten.

"Une solution serait bien sûr d'organiser un Eurovision économiquement plus sobre. Mais les termes Eurovision et austère sont contradictoires", ajoutait-il.

Comme à l'accoutumée, les grands pays européens -- l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l'Espagne -- étaient qualifiés d'office, de même que la Norvège, tenante du titre.

Les autres pays qualifiés pour la finale sont la Géorgie, l'Ukraine, la Tur-quie, Israël, l'Irlande, Chypre, l'Azerbaïdjan, la Roumanie, l'Arménie, le Da-nemark, la Bosnie-Herzégovine, la Moldavie, la Russie, la Grèce, le Portu-gal, le Bélarus, la Serbie, la Belgique, l'Albanie et l'Islande.

Copyright © 2010 AFP

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ia7AM55JUCLlAPv7Wrzj8PQOzUJA

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SHOAH

La Shoah vue par Hollywood28/05/2010 | Mise à jour : 20:15

REPORTAGE VIDEO : A travers un cycle de films, le Mémorial de la Shoah propose d'explorer comment ont évolué les relations entre Hollywood et la Shoah.

Il y a 65 ans les Alliés découvraient l'horreur. Le devoir de mémoire se devait de fixer ces images sur la pellicule. Les unités combattantes ont été rejointes par des unités officielles de photographes et cameramen. Parmi eux, trois cinéastes venus d'Hollywood à qui le Mémorial de la Shoah consacre actuellement l'exposition : « Filmer les camps : John Ford, Samuel Fuller, George Stevens, de Hollywood à Nuremberg ». Le cycle « Hollywood et la shoah » en est le corollaire.

Dès 1933, Hollywood s'est emparé du sujet de la persécution des juifs. La programmation du cycle, à la fois chronologique et thématique, revient sur l'évolution de la représentation de la Shoah dans le cinéma américain. Les projections sont accompagnées de rencontres avec historiens, cinéastes, philosophes et psychanalystes, afin d'élargir le débat sur le rôle qu'ont pu jouer les fictions produites par Hollywood dans la transmission au grand public de cet épisode tragique de l'histoire.

Comment a évolué la représentation de la Shoah dans les grandes œuvres du patrimoine américain. Réponse en images par Sophie Nagiscarde, responsable du cycle.

Du film visionnaire aux films de guerre, en passant par la comédie, le thème de la Shoah a été revisité par tous les genres cinématographiques aux Etas-Unis. Lefigaro.fr vous propose un panel d'extraits des films composant le cycle.

Cycle de films, «Hollywood et la Shoah », http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?itemId=1142&type=1 jusqu'au 31 octobre au Mémorial de la Shoah.

Par Aurélia Vertaldi

http://www.lefigaro.fr/culture/2010/05/28/03004-20100528ARTFIG00624-la-shoah-vue-par-hollywood.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44121

Filmer après la ShoahPar Etienne Sorin, publié le 28/05/2010 à 16:00

En 1945, John Ford, George Stevens et Samuel Fuller ont réalisé des images de la libération des camps nazis. Alors qu'une exposition retrace leur expérience, retour sur le parcours de trois cinéastes marqués par leur découverte de l'horreur.

Tribunal de Nuremberg, 29 novembre 1945. Le procès des criminels nazis s'enlise sous la masse des documents et l'accusation peine à mettre des mots sur l'horreur. Il est donc décidé d'avancer de quelques jours la pro-jection du film Les Camps de concentration nazis. Présent à l'audience, Jo-seph Kessel écrit : "Nous tous, qui, la gorge nouée, assistions dans l'ombre à ce spectacle, nous sentîmes que nous étions les témoins d'un instant unique dans la durée des hommes." Cette preuve par l'image est une pre-mière et, pour l'historien Christian Delage, commissaire de l'exposition Fil-mer les camps, de Hollywood à Nuremberg, fonde la "jurisprudence Nu-remberg".

Ces images ne sont pas inconnues. Elles ont été montrées dans les salles

de cinéma et ont fourni matière à de nombreux documentaires. Mais on a perdu la trace de leurs origines. L'exposition les présente pour la première fois dans un ordre chronologique, en différentes séquences thématisées. Et met en lumière le travail de deux réalisateurs : John Ford et George Ste-vens.

Samuel Fuller, lui, n'est pas encore cinéaste quand il rejoint la fameuse di-vision Big Red One en 1942. Au printemps 1945, son capitaine lui de-mande de filmer la libération du camp de Falkenau, en Tchécoslovaquie, avec la caméra Bell & Howell 16 mm que lui a envoyée sa mère. "J'ignorais que j'allais tourner mon premier film", racontera-t-il.

Ford, Stevens, Fuller. Trois géants de Hollywood pour qui la guerre et la Shoah sont une rupture dans leur oeuvre. Flash-back sur le destin de ces cinéastes en compagnie de Christian Delage et de l'éditeur cinéphile Fran-çois Guérif.

John Ford (1894-1973) Un regard pessimiste sur le monde

Quand John Ford s'engage dans l'armée, il est au sommet de sa carrière. Deux de ses films, Le Mouchard et Les Raisins de la colèreont décroché un oscar. De 1939 à 1945, le réalisateur dirige la Field Photographic Branch (FPB), une unité qui dépend des services secrets et qui supervise le travail de George Stevens. Soldat de longue date, blessé plusieurs fois, il ne se fait plus beaucoup d'illusions sur la nature humaine.

Pour Christian Delage, "Ford remet en question, après son expérience de Nuremberg, la manière dont il filme les Indiens". Dans Le Massacre de Fort Apache (1948) ou Les Cheyennes (1964), on est loin d'une glorification de la conquête de l'Ouest telle qu'il a pu la filmer avant la guerre. Mais d'autres fordiens, comme François Guérif, rejettent cette idée de repen-tance après 1945. "Ford s'est toujours engagé dans la lutte contre le fas-cisme parce que c'est un démocrate convaincu. Ce qui ne l'empêche pas d'être pessimiste. Il l'a d'ailleurs toujours été. Il n'y a qu'à revoir Les Rai-sins de la colère (1940), qui raconte, pendant la Grande Dépression, l'his-toire d'une famille plongée dans la misère."

Justement, l'exposition en montre un extrait : l'arrivée de cette famille dans le camp de transit, en caméra subjective et en travelling avant. George Stevens filmera de la même manière l'entrée à Dachau. Une "mise en scène" typiquement américaine, selon Christian Delage, pour qui "les cinéastes assument leur subjectivité". Comme si l'humanité réinvestissait ce lieu par le regard.

George Stevens (1904-1975) De la comédie musicale au drame

Fred Astaire et Ginger Rogers joue contre joue dans Sur les ailes de la danse (1936) : c'est la première image de l'exposition. Voilà à quoi re-nonce George Stevens quand il intègre, en février 1943, le Signal Corps, le service de communication de l'armée américaine. Il laisse derrière lui le cocon glamour des studios et une réputation de réalisateur de comédies légères. Après la guerre, plus rien ne sera comme avant. Selon François Guérif, "Stevens a été massacré par cette expérience et ne s'en est jamais remis".

Premier symptôme, à son retour, il s'affranchit du système hollywoodien, de ses paillettes et de sa superficialité, en créant avec Frank Capra une société de production, Liberty Films. Alors que Capra l'optimiste tourne La vie est belle, Stevens, lui, tente de mettre sur pied un projet de comédie avec Ingrid Bergman mais il n'a plus le coeur à rire. Ses films de l'après-guerre, notamment Une place au soleil, L'Homme des vallées perdues et Géant lui valent des nominations et des oscars. Les stars, James Dean Montgomery Clift, Elizabeth Taylor, tournent avec lui, mais chacune de ses histoires est baignée d'un fatalisme très noir.

En 1959, il adapte Le Journal d'Anne Frank, qui lui tient à coeur. Pour pré-parer le tournage, il retourne à Dachau avec son fils et montre aux comé-diens ses images de la libération du camp. Le film est un échec commer-cial. "La gravité du sujet l'a tétanisé", explique Christian Delage.

Samuel Fuller (1912-1997) La guerre au coeur de l'image

Quand il entre à Falkenau, en 1945, Samuel Fuller n'a rien d'un enfant de choeur. Avant la guerre, il est reporter de faits divers. Surtout, il a fait le débarquement de juin 1944. Mais rien ne le prépare à Falkenau. Pour Fran-çois Guérif, c'est un traumatisme à l'origine de son cinéma. "Ce n'est pas un hasard si, dans la scène de Pierrot le fou où il joue son propre rôle, il dit qu'"un film est un champ de bataille''." De fait, sa carrière compte des films de guerre, des polars ou des westerns, mais aucune comédie senti-mentale.

A Falkenau, Fuller filme, notamment, un soldat allemand blessé fumant une cigarette avant de mourir. Christian Delage met cette scène en paral-lèle avec celle, finale, de The Big Red One, tourné trente-cinq ans plus tard. Cette fois, le soldat s'en tire, secouru par Lee Marvin. Belle tentative d'exorcisme de Fuller, pour qui "survivre est la seule gloire de la guerre".

L'autre film qui fait référence à son expérience est Ordres secrets aux es-pions nazis (1958), qui mélange fiction et documents et s'achève, à Nu-remberg, par la projection des images des camps. "Sam se vantait d'avoir inséré des rushs jamais montés que lui avait donnés Ford, avec qui il était ami", se souvient François Guérif. Dans le documentaire d'Emil Weiss, Fal-

kenau, vision de l'impossible (1987), projeté à l'exposition, Fuller pénètre dans la salle de Nuremberg, des années après le procès. Et pointe le mur où se trouvait l'écran le 29 novembre 1945.

Filmer les camps, de Hollywood à Nuremberg. Mémorial de la Shoah, Paris (IVe). Jusqu'au 31 août.

http://www.lexpress.fr/culture/cinema/filmer-apres-la-shoah_893186.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44127

SOUDAN

Soudan: l'ONU s'alarme de la situation humanitaireDe Mohamed HASNI (AFP) – Il y a 1 jour

NYALA — Le chef humanitaire de l'ONU, John Holmes, a achevé dimanche une tournée dans le sud et l'ouest du Soudan pendant laquelle il s'est alar-mé de la situation de populations affectées par un déficit alimentaire et à l'insécurité.

Le programme de cette tournée, entamée jeudi, a été bouleversé samedi par une tempête de sable qui a conduit à l'annulation d'une partie de acti-vités et rencontres prévues à El-Facher, capitale du Darfour nord.

Néanmoins, M. Holmes a pu rencontrer samedi à Nyala, dans le sud de cette région de l'ouest du Soudan de nombreux déplacés de la guerre qui dure depuis 2003 et qui a chassé de leurs terres quelque 2,7 millions de personnes.

Le conflit a également fait 300.000 morts, selon des estimations de l'ONU, ce que conteste le gouvernement de Khartoum qui parle de 10.000 seule-ment.

"La situation est presque la même (qu'il y a un an). Elle connaît des hauts et des bas mais on assiste à plus de combats entre le gouvernement et le JEM (Mouvement pour la justice et l'égalité) et entre le gouvernement et le SLA (Mouvement de libération du Soudan)", a déclaré M. Holmes aux jour-nalistes.

"Mais en même temps, j'ai vu cet après-midi des gens qui ont été réinstal-lés du camp de Kelma dans cette place appelée Sakali, près de Nyala, et c'est toujours bon de voir des gens recommencer une nouvelle vie", a-t-il

ajouté.

M. Holmes a longuement discuté avec les sages et des femmes de Sakali qui ont dit être incapables de regagner leurs localités en raison des at-taques.

Ceux qui ont choisi de s'intaller à Sakali sont assistés par l'agence UNHA-BITAT. Ils utilisent briques pressées moins gourmandes d'eau que celles cuites et qui coûtent 30% moins cher. Elles réduisent l'abattage des arbres utilisées dans les fourneaux des briqueterie, a expliqué Amel Mohammad, une responsable du projet.

Mais ce projet ne peut à lui seul cacher les difficultés des populations du Darfour palpables dans le camp de déplacés Sereif, aux environs de Nyala, où les 13.000 habitants dépendent totalement de l'aide internationale.

M. Holmes a souligné en outre qu'"il y a un problème d'accès aux popula-tions dans les zones lointaines où on n'a plus la même présence qu'avant avec moins d'ONG, et plus d'insécurité".

Il s'est dit "extrêmement préoccupé par le fait que les gens qui vivent dans les camps dépendent entièrement de l'assistance internationale et se trouvent dans l'incapacité de générer des revenus" faute de terres à ex-ploiter.

Selon lui, une "catastrophe humanitaire" est en vue si rien n'est fait pour améliorer le sort des déplacés.

Pour un responsable de la mission de paix conjointe des Nations unies et de l'Union africaine (UNAMID), "il devient presque impossible de se dépla-cer".

Les actes de banditisme et de criminalité se sont multipliés, en plus des kidnappings, a-t-il déclaré sous le couvert de l'anonymat.

Dans le sud-Soudan, M. Holmes a pu prendre la mesure du déficit alimen-taire dans l'Etat de Warrap et s'est félicité de l'engagement du gouverne-ment semi-autonome d'allouer 35 millions de dollars aux populations dans le besoin.

Après avoir rencontré M. Holmes à Juba, le vice-président du sud Riek Ma-char a reconnu que la "situation est grave" et promis de tout faire pour y remédier.

Selon le bureau de coordination des activités humanitaires de l'ONU au Soudan "la crise humanitaire dans le sud Soudan, si elle n'est pas résolue,

mettra en péril la dernière étape du processus de paix".

Le processus né de l'accord de paix globale (CPA) de 2005 entre Khartoum et la rébellion sudiste culminera avec un référendum en janvier 2011 sur l'autonomie du sud ou le maintien d'un Soudan unifié.

Copyright © 2010 AFP.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jJ5vBAdHjsBe6uAIxwdvhl9c2eHg

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Foot: Omar El-Béchir ira-t-il au Mondial ?

AFP 27/05/2010 | Mise à jour : 17:46

Le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour crimes de guerre et contre l'Humanité au Darfour, devra être arrêté s'il vient en Afrique du Sud pendant le Mondial, a déclaré aujourd'hui son homologue sud-africain, Jacob Zuma.

"L'Afrique du Sud respecte le droit international et, en tant que signataires des traités, nous appliquerons la loi", a déclaré M. Zuma devant le Parlement, en réponse à une question sur la réaction de l'Afrique du Sud en cas de visite de M. Béchir. Le gouvernement sud-africain a invité tous les chefs d'Etat africains à assister aux matches d'ouverture et à la finale de la première Coupe du monde de football sur le continent (11 juin-11 juillet).

Mais M. Béchir est depuis mars 2009 sous le coup d'un mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) pour sa gestion du conflit au Darfour (ouest du Soudan), qui a fait 300.000 morts selon l'ONU, 10.000 selon Khartoum, depuis 2003. M. Béchir a prononcé jeudi son discours d'investiture, après avoir remporté en avril les premières élections multipartites depuis son coup d'Etat en 1989. Le scrutin, boycotté par ses principaux rivaux, a été entaché d'irrégularités, selon les observateurs européens.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/05/27/97001-20100527FILWWW00573-foot-omar-el-bechir-ira-t-il-au-

mondial.php

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ARTICLES EN TURC

19 Mayıs: Bayram degil, Soykirim!

Verein der Völkermordgegner e.V. Frankfurt / Main Soykirim Karsitlari Dernegi (SKD); Kontakt: Ali Ertem Tel.: 0049/69/5970813 E-Mail: skd@gmx.net

Frankfurt, 27 Mayıs 2010

Soykırım kurbanlarını anmak, ne yurdumuzda ne de sürgünde, kin gütmek anlamına gelmez.

Kin, geçmişimize ve geleceğimize ait güzel ve temiz olan ne varsa tahrip eder.

Sorun, en yalın ifadeyle bize ait olan değerleri kucaklamaktır. Thea Halo, "Not Even My Name" adlı tarihsel Romanın yazarı

Irkçı ön yargıların pervasızca kışkırtıldığı toplumlarda, sıradan insanların gerçekleri öğrenme imkânı, olağanüstü zorlaşmaktadır. Çünkü çok az istisnalar dışında “çoğunluk” aydınları da ya yoğun ırkçı propagandanın etkisi altında, ya da doğrudan ırkçılığın aleti konumundadırlar. Toplumsal bilicimiz, tarihimizin karanlık yüzünün inkârı üzerinde şekillendiğinden bilinç kirlenmesi, manipülasyon, ulusal ve dini duyguların istismarı olağanüstü boyutlarda seyretmektedir. Cehalet ve fanatizm, toplumda utanma duygusunun, vicdani sorumluluğun uyanmasına şans tanımamaktadır.

Tarihte insanlığa karşı işlenmiş suçların suçu olan soykırımın inkârı, toplumumuzda insan hak ve özgürlüklerine saygısızlığın, Türklük klişesine uymayan farklılıklara düşmanlığın, temelini oluşturmaktadır.

Güya sınıfsız, imtiyazsız bireyler topluluğunu “mutlu” kılan ulusal duygular, ırkçı fantezilerin yarattığı efsanelerden beslenmektedir. Tıpkı geçmiş bir 19 Mayıs günü “Samsun ufuklarında parlayan güneş” efsanesi gibi.

İnsanlığa karşı işlenen suçlar bağlamında, 19 Mayıs 1919 da tarihimizin en

çok çarpıtılan gerçeklerinden biridir. Her defasında ırkçı histerinin gövde gösterisine dönüşen kutlama törenleri, TC’nin harcına karışan kan ve gözyaşını, toplumu homojenleştirme adına kendi vatandaşlarına karşı yürütülen imha savaşını gözlerden gizlemeyi amaçlamaktadır.

19 Mayıs efsanesinin tarihsel arka planını, Osmanlı İmparatorluğunun Hıristiyan vatandaşlarının topyekûn katlini, yağmayı, çapulculuğu önlemek için İstanbul hükümeti tarafından müfettiş olarak Anadolu’ya gönderilen Mustafa Kemal’in, saf değiştirmesi oluşturmaktadır. Mustafa Kemal’in, neredeyse tamamı soykırım suçlularından oluşan Anadolu içlerine çekilmiş İttihat kadrolarının, Teşkilat-ı Mahsusa elemanlarının kontrolündeki Osmanlı askeriyesinin, çete teşkilatlarının başına geçmesi eylemidir. Mondros Mütarekesine kadar İstanbul merkezli sevk ve idare edilen soykırımın, o tarihten sonra Ankara merkezinden yönlendirilmeye başlanmasıdır. Osmanlı mahkemelerince gıyabında tutuklama kararı bulunan Topal Osman ve Sakallı Nurettin gibi soykırım suçlularının çete başı, ordu komutanlığı görevleri ile donatılması eylemidir.

Rusya’da gerçekleştirilen 1917 Ekim Devriminin ortaya çıkardığı yeni güçler dengesinden yararlanan İttihatçıların, 1915’ten 1923’e kadar devam eden soykırımdan istedikleri sonucu elde etmeleridir. Pontos-Helenlerinin soykırım kararının infazı, katliam ve sürgünlerle Ermenistan topraklarının bir bölümünün yeniden ilhak edilmesidir. Kürt halkına vurulan ulusal boyunduruğun simgesi olan Koçgiri isyanının kana bulanmasıdır.

Kulakları sağırlaştıran, gözleri kör eden ırkçı histerinin doruklara tırmandırılmaya çalışıldığı bir 19 Mayısı daha geride bıraktığımız şu günlerde, barışa ve dostluğa olan umudumuzu yitirmeden biraz daha objektif tarih bilinci ile kin ve nefretin girdabından kurtulmanın çaresini aramamız gerekmektedir. Kürt halkının ve Alevi inancına mensup halkların tepesinde Damokles kılıcı gibi sallanan soykırım belasının boşa çıkarılması için bir çare bulmamız gerekmektedir. Yanı başımızda soykırım kurbanlarının yasını tutan Helen, Ermeni, Süryani, Yezidi komşularımızı bir parça anlamayı, “HAK ve ADALET” feryadına kulak vermeyi, acılarını paylaşmayı, öğrenmemiz gerekmektedir.

SKD olarak bizler, bu vesile ile Akrites- Herbrechtingen (Herbrechtingen, Almanya’nın Baden-Württemberg eyaletinde bir kasaba) derneğinin, Pontoslu-Helenlerin soykırım yıl dönümü kabul edilen 19 Mayıs vesilesi ile çıkarmış oldukları bir bildirinin, Türkçe çevrisini sizlerle paylaşmak istedik. Yalanın, iftiranın ve dezenformasyonun (bilgi çarpıtmasının) hala egemen olduğu Türkiye kamuoyunda, soykırım mağduru halkların sesine kulak vermemiz gerektiği inancındayız. Zira onlardan öğreneceğimiz (hem tarihi gerçekler açısından, hem de insani duruş açısından) çok önemli meziyetler var.

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Pontos-Helenleri Soykırımı20. yüzyılın başında Pontoslu Helenler, 353.000 kurbanla ikinci büyük soykırıma maruz kalmışlardır.

“Jenosid” kavramı ne anlama gelmektedir?

Birleşmiş Milletler Cemiyeti, 9 Aralık 1948 tarihinde, 12 Ocak 1953’te yürürlüğe giren soykırımın önlenmesi ve cezalandırılmasına ilişkin 260 numaralı kararı (Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide) onaylamıştır. Federal Almanya soykırım konvansiyonunu Şubat 1953’te imzalamıştır. Bu Karar gereğince soykırım, uluslar arası hukuka aykırı “uygar dünyanın mahkûm ettiği” insanlığa karşı işlenmiş en büyük suçtur.

“Soykırımın, uluslar arası kurumların, ulusal devletlerin ve kişilerin sorumluluk duyması gereken en büyük insanlık suçu” kabul edilmesi anlayışına temel olan düşünce, ikinci dünya savaşında insanlığa karşı işlenmiş suçları, halklar hukuku bağlamında anmak için Birleşmiş Milletler Cemiyetinin 21 Aralık 1947 tarihili genel kurulunda kabul ettiği 180 numaralı kararıdır.

Birleşmiş Milletler Soykırım Konvansiyonu ikinci maddesi “bir ulusu, bir etnik, ırksal, ya da mezhepsel grubu tamamen ya da kısmen kasıtlı olarak tahrip etmek amacı ile” aşağıda sıralan suçlardan her hangi birinin işlenmesini soykırım olarak değerlendirmektedir.

1. Gruba mensup bireylerin katledilmesi 2. Grup üyeleri üzerinde bedensel ve ruhsal ciddi zararlara sebep

olunması3. Grubun yaşam kaynaklarının tamamen ya da kısmen kasıtlı olarak

ortadan kaldırılması4. Grup üyelerinin doğal üremelerinin kasıtlı olarak engellenmesi5. Grup üyelerinin çocuklarının zorla ellerinden alınıp başka bir gruba

verilmesi

Pontoslu Helenler olayında dini motif tayin edici olmuştur. Hıristiyan Helenler, ya imhayı ya da İslamiyet’i seçmek zorunda

bırakılmışlardır.

Tarihçi prof. Konstantinos Fotiadis’in “Pontos-Helenleri Soykırımı” adlı yapıtından bir alıntı:

“Bu gün soykırım dendiğinde otomatikman akla 20. yüzyılın insanlığa karşı işlenmiş en kötü iki cürümü gelir. Yani “jön Türklerin” 1915 Ermeni soykırımı ve Nazi Almanya’sının Yahudilere ve Slav halklara karşı gerçekleştirmiş oldukları soykırımlar anlaşılır.

Hal bu ki, bu günkü dünya düzeninin üzerini örtmeye çalıştığı, 20. yüzyıl da işlenmiş daha başka soykırımlarda vardır. Bir jenosidin akla gelebilecek bütün yöntemlerini yaşayan halklardan bir de Pontos-Helenleridir ve bu jenosidin faili, Ermeni Holocaust’unun, Kürt katliamlarının ve Kuzey Kıbrıs işgalinin ortak faili olan silahlı kuvvetlerin bağlı olduğu Türk egemenliğidir.

Pontos-Helenlerine karşı işlenmiş soykırım maskelenmiştir. Sorumlular dünya politikasının temeline kök salmış devlet sınırlarının dışına taşan diplomatik örgütlenmeler içine yer etmişlerdir.

Pontos Halkı, Trabzon’un düşüş tarihi 1461’den buyana Osmanlı egemenliği altında, katliamlara, sürgünlere, köleleştirilmeye, akla gelebilecek bütün insanlık dışı muamelelere maruz kalmıştır. Bu politikanın doruk noktası, 20. yüzyılın jenosididir.

Soykırıma varacak olan yol, 1908’de jön Türkler tarafından belirlenmiştir. 1919’dan 1923’e kadar da, Mustafa Kemal tarafından uygulanmıştır.

Bu cinayetin işlenişinde önemli bir kavramına, “sistematik” kavramına dikkat etmek gerekir. Küçük Asya’nın bütün alanlarını Türkleştirmek ve İslamlaştırmak için Türler tarafından uygulanan plan ve yöntem bunun en açık kanıtıdır. Pontos halkının erkeklerinin köle olarak çalışma kamplarına sokulması sonucu bütün köyler ateşe verilmiş, sağ kurtulanlarsa, İslam dinine geçmeye zorlanmıştır. Kadınlar ve yaşlılar yollarda öldürülmek maksadıyla sürgüne gönderilmişlerdir.

Hıristiyanlara ait ne kadar dini okul, kilise vs. sosyal kurum varsa tümü ya yakılmış, tahrip edilmiş, ya da camiye dönüştürülmüştür. Elimizde bu gerçekleri bütün detayları ile teyit eden sağlam kaynaklara dayalı ansiklopedik bilgiler mevcuttur. Bu yapıtlardan bazı bölümler aktarmak istiyoruz.

Alman Dış İlişkiler Dairesi (Politisches Archiv des Auswärtigen Amtes) Belgelerinden, Türkiye Nr. 168, Türkiye-Yunanistan ilişkileri, Cilt 14 ve 15, Dragomans Schwörbel’in Ayvalıya seyahati sırasındaki gözlemleri; Tarih 2 / 19 Ağustos 1915

İstanbul’da bulunan Alman büyükelçi Metternich, Jön Türklerin, Karadeniz sahil şeridinde yaşayan Helenlerinin sürgün edilmesini Rusların yardımı ile silahlanmalarına ve bir ayaklanma hazırlığı içinde olmaları ile gerekçelendirdiklerine, ancak bunun yanlış olduğuna dikkat çekiyor. Metternich, eli silah tutan Helenlerin ya askere alındıklarını ya da yabancı ülkelere savrulduklarını (sürgün ve takibatlar sonucu elbet) söylüyordu. Sürgün edilenlerinse, neredeyse tamamını kadınların, çocukların ve yaşlıların oluşturduğunu söylüyordu.

Soykırım ve sürgün harekatı ile hem fikir olmayan bazı Alman ordu mensupları, dışişleri bakanlığına raporlar göndererek, olaylardan sorumlu tutulmamak için Jön Türklerle aralarına mesafe koyuyorlardı. Ermeni Holocaustundan dünya kamuoyunun haberdar edilmesinden sonra araya mesafe koyanların sayısında artış görülüyordu. Amisos (Samsun) konsolosu Kückhoff, 16 Haziran tarihli raporunda Berlin içişleri bakanlığına şu bilgileri aktarıyordu:

“Güvenilir kaynaklardan edindiğim bilgilere göre, Helen halkının Sinop’tan ve devamı sahil şeridinden kökünden sökülürcesine boşaltılarak sürgüne gönderilmiş olduğunu öğrenmiş bulunuyorum. Bu durumda sürgün etmekle imha etmek Türkçede aynı anlamı ifade etmektedir. Zira imha edilmekten kurtulanları açlık ve hastalık yok edecektir.”

Avusturya belgelerinde, HHStA Viyana, PA, Türkiye, XII, Liasse 467 LIV Griechenverfolgung in der Türkei (Türkiye’de Helen takibatı) 1916 -1918, No. 97/ pol., Konstantinopel (19.01.1916) ve (02.01. 1917) Ve yine Alman Belgelerinde Bonn PAAA, Türkei (Türkiye) Nr.168, Cilt 15, f. Cilt16, (9.2.1917)

Avusturya’nın Konstantinopel (İstanbul) büyükelçisi Pontos’un Amisos (Samsun) ve yöresinde son olarak şahit olduğu olayları 19.12.1916 ve 2.1.1917 tarihlerinde Viyana’da şu sözlerle ifade etmektedir: “Tarih 11 Aralık 1916, beş Helen köyü yağmalandı sonra da yakıldı. Köy sakinleri kovuldu. 12 Aralık 1916 çevrede başka köyler de yakıldı. 14 Aralık 1916, bazı köylerin tamamı okulları ve kiliseleri ile birlikte yakıldı. 17 Aralık 1917, Samsun yöresinde yağmalama devam etmekte kadınların ırzına geçilmekte, ahali dayaktan geçirilmektedir. 31 Aralık 1916, 18 köyün tamamı 15 köyün de bir bölümü yakıldı; yaklaşık 60 kadına tecavüz edildi; kiliseler yağmalandı.

Helen P. Enepekidis 17.08.1997 tarihli „Kathimerini“ gazetesinde soruna ilişkin düşüncelerini şu sözlerle ifade etmektedir:“Jenosit Made in Turkey, doğu karakterli ve sinsidir; teorik bakımdan background’sızdır (arka plansız); fakat pratik olarak yağmacıdır. Bir bütün olarak köy ahalisinin kovulması, sürgün edilmesi, savunma gücüne sahip erkeklerin askere “amele taburları” denen temerküz kamplarında toparlanması, kadınların, yaşlıların karda boranda yaya olarak yollara düşürülerek merhametsizce imhası bir Auschwitz’le son bulması anlamına gelmiyordu. Hayır, burada hareket halinde olan, seyyar olan bir Auschwitz söz konusuydu. Yollara düşürülmüş kurban kafileleri belli bir hedefe değil, iftira ve kötü muamele altında açlıktan, susuzluktan, ölüme yürütülüyorlardı, yollarda imha ediliyorlardı.

İblisane sistemin örgütlü mesajı buydu. Kurbanlarının sonunu bekleyen Auschwitz yoktu. Kurbanların çoğu için zaten son yoktu. Ölüme yolculuğun hedefi değil, kendisi ölümdü.”

Der Lehrer und Leiter des Griechischen Komitees zur Aufklärung der Weltöffentlichkeit über diese Geschehnisse, P. Kinigopoulos sagte: Dünya kamuoyunun tarihi gerçeklerden haberdar edimesi için Helen Komitesi Başkanı ve Öğretmeni P. Kinigopoulos şöyle diyor:

“Türk devlet mekanizması Helen çocukları ‘korumak’ için ailelerinden koparıp kendi ‘sorumluluğu’ altında Sivas’ta Türk okullarına göndermiştir. Tabii ki, çocukları orada kendi düşünceleri temelinde eğittiler. Çocukların bile özünü boşaltmakta vicdani rahatsızlık duymadılar. Sonuç, Hıristiyan çocukların İslamlaştırılması oldu.

Makedonya Üniversitesinde Profesör, Florina Pedagoji Bilimleri Üniversitesi Rektörü olan Konstantinos Fotiadis, Pontos-Helenleri soykırımına dair ve yazdığı eserlerinde şu görüşlere yer vermektedir:

Dünyanın bütün Helenleri özelliklede Pontos-Helenleri, tıpkı Ermeni soykırımının tanındığı gibi, Ermeni halkı ile aynı kaderi paylaşan halkımıza karşı işlenmiş soykırım suçunun da uluslar arası düzeyde kabul edilmesi için onlarca yıldır mücadele etmektedir. Bu amaca barışçıl yollardan ulaşmak için azami derecede itina gösterilmektedir. Pontos-Helenleri Avrupa Örgütü ve Pontos-Helenleri Gençlik örgütünün çalışmalarına rehberlik eden şiar şudur:

Affetmeye hazırız, fakat unutmaya asla!Son uluslar arası Pontos-Gençliği festivali şu şiarı kendine rehber edinmeyi kararlaştırmıştır:

Tarihi Gerçekleri Doğru Öğren! Fakat Fanatizme Ve Demagojiye Asla İtibar Etme!

ARTICLES EN ANGLAIS

Is “Reconciliation” Compatible with Justice?

2010/05/24 | 12:18

By Lucine Kasbarian

On Wednesday May 12, at the Armenian Library and Museum of America (ALMA) in Watertown, Massachusetts, editors Emil Sanamyan of the Arme-nian Reporter and Khatchig Mouradian of the Armenian Weekly spoke about their recent trip to Turkey sponsored by TEPAV – a Turkish think tank that has recently been promoting Turkish-Armenian relations. TEPAV is funded by TOBB, the Union of Chambers and Commodity Exchanges of Turkey.

ALMA Executive Director Mariam Stepanyan welcomed the audience after which moderator Marc Mamigonian, Academic Affairs Director of the Na-tional Association for Armenian Studies and Research (NAASR), opened by noting that there was no formal title for the evening’s program because the trip was not necessarily part of what would be termed “Turkish-Arme-nian reconciliation or relations.”

Mamigonian said the reason is “not because we can’t trust the Turks or because Turks are all alike, or because of any other negative stereotype that Armenians reject when applied to themselves.” Such stereotypes, he continued, “would be as ignorant as assuming that the Turkish govern-ment’s position on Armenians is the same as the Turkish people’s posi-tion.” The latter, Mamigonian continued, “has changed somewhat, though such profound changes as their recognizing the Armenian Genocide haven’t happened yet.” From his disjointed remarks, this writer concluded that Mamigonian may have been trying to warm up the audience to the idea of “reconciliation,” as the evening’s program seemed, in most re-spects, to be an attempt to convince attendees that new efforts to estab-lish “Turkish-Armenian relations” were underway.

Prior to editing the Armenian Reporter, the Baku-born Sanamyan was em-ployed by the Armenian Assembly of America, which works closely with the US State Department. While his initial impression of  TEPAV’s invitation was that it was “intended to be a brainwashing trip,” Sanamyan noted that, by trip’s end, if that had been the intent it was “done in a very ad-vanced and unnoticeable way, and this experience was by far a greater opportunity for the visiting delegation than it was for the hosts.” He also said that influential Turkish organizations had arranged for the delegation to meet with high-level government officials.

It is unclear if Sanamyan realizes that the trip was the Turks’ way of trying to butter up Sanamyan and Mouradian, give them the soft-sell and make them feel important. According to TEPAV’s website, the rest of the delega-tion was comprised of journalists and policy experts from the Wall Street Journal, The New Republic, Forbes.com, Foreign Policy, National Security Network, The Century Foundation, and New America Foundation — all of which generally promote policies from a US government establishment perspective. Did it occur to Sanamyan and Mouradian that two Armenians

from comparatively small newspapers fit in rather awkwardly with this group?

Did it not also seem strange to the two that they would be invited to join a delegation headed by former US Ambassador to Turkey Morton Abramowitz, a notorious genocide denier? When asked later what was go-ing through their minds when they accepted the invite, Sanamyan replied that “Abramowitz’s views have evolved.” However, Abramowitz’s dis-patches about the trip, available on TodaysZaman.com, demonstrated oth-erwise. Why did Sanamyan defend Abramowitz, who still opposes the US Congressional Genocide Resolution?

Sanamyan said he returned from the trip “looking at” what he called ‘the Armenian-Turkish experience’ “in a new light.” He said, “The Armenian-Turkish experience for Armenians is the Genocide, while the Armenian-Turkish experience for Turks is terrorism and the Genocide resolution.” This writer must ask: Are such generalizations accurate? And was Sanamyan saying that these alleged “experiences” are simply two equally valid sides of the same story? His comments seemed to contradict Mamigonian’s introductory remarks about spurning stereotyping. Sanamyan gave an example of how “ ‘the weight of history’ is present in Turkey.” In the Foreign Ministry building, he saw “a plaque dedicated to Turkish diplomats slain by Armenians during the terrorism period.” Sanamyan also said he was “irked somewhat” as he traveled along “Talaat Pasha Boulevard,” named after one of the masterminds of the Genocide.

By raising the points above, Sanamyan seemed to be trying to step into the role of intermediary by throwing a bone to the Turkish as well as the Armenian communities in an effort to equalize history. It is also not clear what Sanamyan has seen in “a new light.”

During the junket, Sanamyan said, “very little politics were discussed, but lots of hospitality was extended.” He made a point of telling the audience of how lavish Turkish hospitality was. Sanamyan described Turkey as “popular with Hayastansi tourists and Armenians in Russia.” Was Sanamyan’s purpose to emphasize that the Turks were not hostile but in-stead shared a culture of hospitableness with Armenians? Did he wish for us to conclude that Armenian tourists from Russia and Armenia appear to have no beef with Turkey, and thus it was high time for the Diaspora to fol-low suit?

The TEPAV website notes that the delegation met with President Gul, For-eign Minister Davutoglu, Foreign Ministry Ambassador Sinirlioglu, Deputy Undersecretary Yenel, US Ambassador to Turkey Jeffrey, Turkish political party leaders, and the Turkish-American Business Council, among others. This and the subsequent reportage of the other delegates show that the

trip may have been more political than Sanamyan indicated. (Dispatches published by some writers in the delegation are available here: http://www.tepav.org.tr/eng/index.php?type=event&cid=198 )

Instead of traveling to Cappadoccia with the delegation, Sanamyan and Mouradian were flown to Kars and Ani. There, hoteliers explained that local Turks hoped the border with Armenia would open soon, that the locals would benefit, and that “Diasporan tourists such as yourselves would visit.”

To this writer, it sounded as if TEPAV and TOBB were trying to keep the Turkish-Armenian Protocols alive by touting the alleged benefits of a bor-der opening so that the Armenian journalists would convey that to their Di-aspora. We can take Sanamyan’s words as a clear signal that the Turkish government is still dangling the promise of a border opening before Arme-nians, even though many Armenian economists, policy analysts, politicians and others have expressed skepticism that a border opening would benefit Armenia’s economy, people, and national security.

Sanamyan was taken to an Armenian church in Kars that had been con-verted into a mosque. Most of its Christian elements had been removed. He observed that the Turks took great pains to avoid using wording on any signage that would identify the Armenian origin of the structures around Kars and Ani. Even so, Sanamyan said, “there seems to be effort from the Turkish government to change this.” A former mayor of Kars supports Turkish-Armenian reconciliation “so that,” in Sanamyan’s words, “Turkey can develop business in Kars.” What this writer heard is that “reconcilia-tion” is good for the Turkish economy and public image. But is it good for restorative justice for Armenians?

Sanamyan showed a slide projection of the unfinished statue in Kars dedi-cated to “Turkish-Armenian Friendship.” The 100-foot high sculpture of two human figures facing one another looked more like a confrontation be-tween combatants. Even Sanamyan himself admitted he didn’t like the monument, but called it “ a good effort.”

Visting the Akhorian (Arpa-Chai) River near Ani was “the reason we came,” said Sanamyan, as TEPAV/TOBB have “a dream to restore the ancient bridge between Turkey and Armenia as a symbol of friendship.” Sanamyan said that Ani had the potential to become a major tourist destination. Though he noted that Turks had removed many of the Armenian inscrip-tions and motifs on ancient monuments “to neutralize the history of the place,” Sanamyan said that “real things that weren’t done before [in Ani] are being done, even if it is a slow change.”

Sanamyan closed by saying that the “new elite” in Turkey in the last 10 years is looking for “a new modus operandi.” “Since Turkey wishes to be-come one of the largest powers in the world,” Sanamyan said, “they view the Armenian issue as something that world powers can use against them. And so it is seeking different avenues to cope with the Armenian issue.” Sanamyan’s presentation and parting words only emphasized what has been obvious to this writer and others: The only “change” is Turkey’s strategy. It hopes that by acting conciliatory it will improve its image and the economy of an impoverished region using income generated from the descendants of evicted Armenians.

“Reconciliation” advocates seem to think that Armenians can be per-suaded to sacrifice their dignity and quest for justice in exchange for visi-tation rights to Turkish-occupied Western Armenia. Stripping sacred cities of their Armenian identity and converting them into tourist destinations with the intention of extracting wealth from Armenians does not correct historic injustices, respect the humanity of the Armenian people, or their indigenous rights on those lands. Under such circumstances, is it accurate to call the junket to Turkey a “remarkable event,” as ALMA’s Stepanyan and NAASR’s Mamigonian did in their introductory remarks?

Khatchig Mouradian, editor of the Armenian Weekly and a doctoral candi-date in Holocaust and Genocide Studies under Prof. Taner Akcam at Clark University in Massachusetts, began by stating that he wouldn’t repeat what his articles had already described about the trip. He said that during the delegation’s meeting with Davutoglu, the foreign minister “laid out a massive plan for engaging the Armenians.” Presumably, Davutoglu has now turned his gaze on the Diaspora. Will he make a mess of that, too, as he did when he engaged Armenia through the Protocols?

Mouradian said he attended the April 24 demonstrations in Turkey, the largest of which attracted two hundred people. One such event was an an-nual vigil by the Kurdish mothers of sons and daughters lost in the fight against the Turkish army. The mothers and others held photos of their chil-dren as well as of Armenian intellectuals slain in 1915. The latter photos were provided by Ragip Zarakolu, the Turkish publisher/human rights ac-tivist.

Nearby were other demonstrations: one by Turkish genocide deniers and another by progressive Turks. The latter displayed banners about the “shared pain” that they claim Turks and Armenians experienced in 1915 and other times. Of the second demonstration, Mouradian noted that a by-stander may not have discerned that Armenians, not Turks, had been the real victims of genocide. A third gathering featured speakers talking openly about the Genocide.

Mouradian said that the main reason he went to Turkey was to attend the “Armenian Genocide and its Consequences” conference organized by the Ankara Freedom of Thought Initiative. Initially cancelled, it eventually went forward because, said Mouradian, the government did not wish to be seen as censoring such a high-profile conference while allegedly seeking rap-prochement with Armenia. The conference was attended by some two hundred people under tight security and featured scholars from Turkey and the Diaspora. Among the panelists were Worcester State College Prof. Henry Theriault and Mouradian, who said that it was the first time in Tur-key that a conference “discussed the history of 1915, confiscation of Ar-menian properties and reparations.”

According to Mouradian, panelist Sevan Nishanian, a Turkish Armenian scholar and Agos newspaper contributor, became livid after hearing Prof. Theriault discuss reparations. Nishanian disavowed reparations, saying that he himself desired only that a street in Istanbul be named after the slain Armenian journalist Hrant Dink. Nishanian admonished the Diasporan Armenian panelists: “As guests, you can say what you want and then leave. We who live in Turkey must deal with the consequences.” Appar-ently, Turkish intellectual and panelist Temel Demirer then scathingly called Nishanian himself “a non-issue and a dead end.” Demirer went on to recount the ways in which the Turkish government, Turkish companies and Turkish individuals benefited from the seizure of Armenian property during the Genocide.

As Sanamyan and Mouradian fielded questions from the ALMA audience, one person asked if the panelists felt that they were being “used for PR value” by their Turkish hosts. Another asked why the panelists agreed to go on a junket that had been arranged like a “stacked deck.” Yet another asked whether it was the job of Armenians to play psychotherapists to Turks, who must face their own history. Both speakers justified the trip by saying that nothing could be gained by staying away.

Another audience member asked why Armenia’s geopolitical importance to the major powers was often erroneously minimized by Armenians them-selves. Sanamyan argued that Armenia’s importance does not play as much of a role in US policy as do “our loud mouths that make it relevant in the American political process.” Another person inquired if during the trip the two journalists “asked about reparations and land return.” Mouradian replied that “at almost every meeting, the Turks deflected the question, instead making remarks such as ‘We have so much in common. Our home’s engraved door was made by an Armenian. Our peoples both eat dolma.’” Sanamyan added that “the reality is that Armenians lost those lands and that the Treaty of Sèvres is not a valid treaty,” to which incredu-lous laughter could be heard from some in the audience.

“How do we proceed when an unrepentant Turkey still poses a threat to modern Armenia?” was another question. Neither panelist gave a clear an-swer. Yet another audience member asked, “Turkish propaganda is chang-ing, and is more sugar-coated. How do Armenians deal with it?” Mouradian responded, “the tactics have changed but the [Turkish] strategy is the same. We must challenge their discourse. We can’t talk about the Geno-cide only in the context of [building] democracy [in Turkey] but also jus-tice. You must make your points at every opportunity.”

When audience questions revealed skepticism of the trip’s success and value for Armenians, Mouradian accused questioners of concocting “con-spiracy theories” while sitting comfortably in their homes in the Diaspora. He added that their unfounded criticisms offend “activists who have spent time in prison for protesting against the Turkish state. “ He said it was “an insult to those who critique this process by saying there is a right and wrong way of doing things.” It seemed as if Mouradian was saying that privileged Armenians and others may participate in and criticize current Turkish-Armenian dialogue methods, but that the Armenian community-at-large was not allowed to critique the privileged few or articulate their dis-approval. Mouradian went on to reprimand members of the audience, shouting, “Your comments disregard any change that is going on in Tur-key! We must stop talking to ourselves! Armenians must realize that not every Turk has his belly button attached to the Turkish nation! We must help Turks take real steps. There is no constituency in Turkey talking about reparations. Only when it’s an issue in Turkey can we expect major foreign policy changes by Turkey. The Genocide started in Turkey, and it will be resolved in Turkey!”

Mouradian’s outburst seemed unconstructive. Journalists and community leaders should welcome questions and concerns from the Armenian public.

In describing his and Mouradian’s roles during their Turkey trip, Sanamyan added, “We don’t represent the Armenian community. We are channels conveying information.” And yet, Sanamyan is the editor of a newspaper co-owned by Armenian-American multi-millionaire Gerald Cafesjian, who also co-owns TV, radio and other media with government officials in Arme-nia. And Mouradian edits a newspaper representing the largest Diasporan political party.

Mouradian added, “We didn’t negotiate anything or negotiate

anything away.” Yet, in this writer’s opinion, when there is a scarcity of popularly elected leaders in the Diaspora, it’s not always clear who repre-sents us and our interests. That leaves the door open for any Armenian, regardless of his views or aptitude, to become an emissary and a de-facto negotiator. More and more, Diasporan Armenians are talking to world lead-

ers. Is dialogue with Turkey appropriate at this time? Are we prepared for it? Do we have a clear agenda and strategy? Who speaks for the Diaspora?

All of this leads to some fundamental questions: In the absence of a rigor-ous pursuit of justice by the Republic of Armenia, what is the collective Ar-menian agenda? What are our national goals vis-à-vis Turkey? Have the traditional Diasporan political parties and organizations spelled out their agendas, and are they actively pursuing them? Do most Armenians feel comfortable having the established organizations represent their inter-ests?

In the final analysis, what was to be gained and lost from this trip? Do jour-nalist junkets and conferences that engage the Turks serve the Armenian national interest? Aside from the reparations panel, are such trips propa-ganda victories for Turks? If this was a “fishing expedition,” did Armenians learn anything new, or present “the Armenian position” to Turks in a per-suasive way?

For several years now, we’ve been told that Turkey is changing. In that time, we’ve endured the assassination of Hrant Dink by a Turkish national, Turkish perfidy surrounding the Protocols, Turkish claims that Genocide resolutions harm “reconciliation” efforts, Turkish preconditions regarding Karabagh and Western Armenian territorial claims, Turkish Prime Minister Erdogan’s threat to deport Armenians, and more.

If Turkey is changing, why are we not seeing that change — or honest dealings — in the government’s policies, actions and negotiating stances? Turkey continues to erase and rename Armenian cities, eradicate Arme-nian elements and symbols from their surroundings and remove refer-ences to the existence of Armenians. These actions tell us that genocide is still ongoing even after the physical elimination of a people has occurred. If Turkey is to be trusted at this juncture, it must halt the genocide still in progress today.

The TEPAV junket demonstrated that the Turkish government is neither re-pentant nor ready to face history. Turkish officials look upon the “Arme-nian issue” as a war that needs to be won, not an opportunity to come clean and join the family of civilized nations.

Mamigonian in his opening remarks said that we should not generalize that “we can’t trust the Turks.” But in view of the above actions by Turkey, how can Armenians develop a trusting attitude?

And while we are on the subject of trust, where is the openness that should exist among Armenian political parties, organizations, the press and the communities they serve? Transparency and trust are sorely lack-

ing. For example, a number of public events have been organized for the Armenian communities of the eastern United States in which individuals such as Hasan Cemal (grandson of Genocide mastermind Cemal Pasha), Turkish historian Halil Berktay, and even the great granddaughter of US Ambassador to Turkey Henry Morgenthau, Pamela Steiner, have partici-pated. In their talks, one or more have spoken about “joint historical com-missions,” “Turkish pain,” and against territorial claims, among other things. These events have upset and even re-traumatized Armenians. Why have Armenian organizations collaborated with individuals who carry such messages to us?

Perhaps the most helpful thing that came out of the ALMA event was the realization that the ill-fated Turkish-Armenian Reconciliation Commission’s (TARC’s) “Track II Diplomacy” is back in effect. Only this time, our Arme-nian organizations are on board — but without the knowledge or consent of the Armenian Diaspora.

http://hetq.am/en/diaspora/32462/

RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES

Agenda - La Palme d'Or du court-métrage 2010 sur ArteMercredi 2 juin prochain à 14h27

Palme d'Or du court métrage 2010, Chienne d'Histoire sera diffusé mercredi 2 juin sur Arte.

L'action de ce film d'animation se déroule à Constantinople en 1910. Les rues de la ville sont envahies de chiens errants. La solution? Les déportés massivement sur une île déserte...

"Chienne d'histoire", de Serge Avédikian sera rediffusé sur ARTE mercredi 2 juin prochain à 14h27...

http://www.lexpress.fr/culture/cinema/la-palme-d-or-du-court-metrage-2010-sur-arte_895387.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44144

Agenda - Diaspo'arts sur la péniche Anako : vernis-sage le 2 juinDu 1er au 11 juin 2010, l'exposition d'art contemporain arménien Diaspo'Arts vous attend sur la péniche Anako. 10 artistes y ex-posent leurs oeuvres. Le vernissage aura lieu le mercredi 2 juin à 19h. ATTENTION : le concert de la chanteuse kurde Helin, prévu le mar-di 1er juin après l'expo, est annulé.

- Paris - Péniche Anako. - Expo d'art contemporain arménien -

Avec les artistes :

- ADJAR - "peinture à l'huile figurative" - DILANIAN Ani "gravure" - BELLANGER Claude "peinture à l'huile figurative" - DEMIRDJIAN Vatché "sculptures, collage, œuvres numériques" - DIBASSAR "acrylique sur toile, figurative" - KEROVPYAN Maral "deux court-métrages" - KELEDJIAN Florent "photos" - MARCARAM "acrylique collage technique mixte" - NISSOU Laurent "dessin noir et blanc" - SAMUELIAN Patrick "photos"

Ouverture tous les jours de 14h-18h sauf le mercredi 2 juin, 18-21h, le di-manche 6 juin, 15h-19h, et les mardi, mercredi 9, 10 juin, 12h-16h.

Vernissage le mercredi 2 juin à 19h.

info@penicheanako.org

Infos Pratiques La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Villette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

Agenda - 02/06: Chienne d'histoire, Serge AvédikianMercredi, 2 juin 2010 à 09:55

Constantinople, 1910. Trop de chiens errants dans les rues de la ville. Le gouvernement décide d'en déporter 30 000 sur une île déserte...

Chienne d'histoire mercredi, 2 juin 2010 à 09:55 Pas de rediffusion (France, 2008, 14mn) ARTE F

Réalisateur: Serge Avédikian Musique: Michel Karsky Montage: Chantal Quaglio Producteur: Sacrebleu Productions

Edité le : 07-05-10 Dernière mise à jour le : 07-05-10 http://www.arte.tv/fr/mouvement-de-cinema/Court-circuit-le-magazine-du-court-metrage/Court-circuit-_23482/3207136,CmC=3207130.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44039

Agenda - 03/06: Concert - Lavach'Jeudi 3 juin à 20h30

Concert - Lavach'

C'est le nom du pain traditionnel arménien. Le groupe, constitué d'une franco-arménienne, d'un franco-congolais, d'un franco-mexicain et d'un franco-polonais, s'est formé en 1999 dans le quartier populaire de la Goutte d'Or http://www.lagouttedor.net/ et y a fait ses premiers pas.

Depuis, le groupe a tourné un peu partout en France et participé à de nombreux festivals; à partir 2006 le groupe a commencé à se produire avec succès à l'international.

Tarif plein 12 €, tarif réduit 8 €

www.lavach.com

http://lavach.com/

Agenda - 5/06: Concert - Houri Dora Apartian - Jazz arménienSamedi 5 juin à 20h30

Concert - Houri Dora Apartian

Jazz arménien

HouriDora

Née à Alep, Syrie, d'une famille d'artistes et musiciens. Sa musique s'ins-pire du classique au jazz, de l'Orient jusqu'à Paris et la Suisse où elle s'est installée avec son mari, pianiste de jazz, Olivier Friedli. Ensemble ils ont fondé le groupe, "Hekiat", avec lequel elle continue de sillonner les festi-vals et salles de jazz.

Tarif plein 12 €, tarif réduit 8 €

http://www.hourydora.com/en/

Péniche Anako http://peniche.anako.com/

Bassin de la Villette

Face au 61 Quai de la Seine

75019 Paris

Métros, Riquet, Stalingrad ou Jaurès

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44103

Agenda - 11/06: Concert - Anouch High SoulVendredi 11 à 20h30

Concert - Anouch High Soul

Véritable métissage où dialoguent la spiritualité de la musique tradition-nelle arménienne, la sensualité de la soul et les rythmes du jazz, la mu-sique d’Anouch High Soul, se situe à la croisée des chemins.

Là le verbe se fait chair, l’érotisme est spirituel, l’espace est le temps.

Voix de la grandeur d’âme et de l’âme arménienne, voyageuse et multidi-mensionnelle, en elle résonne l’écho d’un métissage du monde contempo-rain.

Véritable tissage de sons d’instruments de tradition arménienne, et de mo-dernité occidentale vers une quête holistique, cette musique des sens … musique d’essence, est un voyage au Coeur du lien humain.

Des couleurs d’Ambre aux réminiscences d’abricots et de grenades d’Ar-ménie, aux saveurs d’un Cuba épicé, par le parfum d’une rose de l’as-phalte New Yorkais, elle est la grâce et le feu d’une rencontre entre la pro-fondeur des racines et la liberté des ailes …

Tarif plein 12 €, tarif réduit 8 €

http://www.myspace.com/anouchhighsoul

http://anouch.canalblog.com/

Péniche Anako http://peniche.anako.com/Accueil.html

Bassin de la Villette

Face au 61 Quai de la Seine

75019 Paris

Métros, Riquet, Stalingrad ou Jaurès

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44104

Agenda - Michel Legrand en concert à MarseilleSamedi 26 juin 2010 à 17h00 – Auditorium du Pharo

Michel Legrand en concert à Marseille

Pour fêter ses 100 ans, l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance de Marseille organise un concert exceptionnel de Michel Legrand avec, en ou-verture, le Chœur arménien Sahak-Mesrop.

Ce concert unique, ouvert à tous, réunira de nombreuses personnalités re-présentant les républiques française et arménienne ainsi que les respon-sables européens de l’Ugab.

A la fin du concert de Michel Legrand, Alain Terzian, Président de l’Acadé-mie des César, Président de l’Union des Producteurs de Films Français et Président d’Honneur de la soirée de Gala « 100 ans de l’UGAB » , remettra solenellement au nom de la communauté franco-arménienne, un « Toros d’Honneur » à l’un des plus grands compositeurs de sa génération.

Samedi 26 Juin à 17 h 00, Auditorium du Pharo – 58, Boulevard Charles Livon – 13007 Marseille

Réservations - Billets : Auchan, Virgin Mégastore, Cultura – 0892 390 100 – www.tickenet.fr http://www.tickenet.fr/ Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U – 0892 683 622 – www.fnac.com http://www.fnac.com/promo/prehomes/prehome_ipad.asp?NID=0&RNID=0

Relations Presse : Richard Findykian - 06 09 20 73 86 - terredarmenie@-numericable.fr http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/compose?to=terredar-menie@numericable.fr

Une interview de Michel Legrand paraîtra dans La Provence le 14 Juin 2010.Elle sera diffusée sur Radio Dialogue ( 89.6 à Marseille - 101.9 Aix-en-Provence et Etang de Berre ) et sur la web-tv franco-arménienne : Ara-rat Tv ( www.ararat-tv.com http://www.ararat-tv.com/ )

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44093

Agenda - AVC-Inscrivez-vous maintenant au se-mestre d'été!L'Université Virtuelle Arménienne (AVC) de l’UGAB est heureuse d’annoncer l’ouverture de la période d’inscription pour le Se-mestre de l’Eté 2010.

Les cours d’arménien oriental et occidental, d’histoire et d’architecture ar-méniennes sont offerts en plusieurs langues (arménien oriental, arménien occidental, anglais, français, russe et espagnol).

Les cours du semestre de l'été 2010 commencent le lundi 21 juin et se ter-minent le 24 août.

Pour s’inscrire, aller sur le site de l’AVC www.avc-agbu.org http://www.avc-agbu.org/ , créer votre nom d’utilisateur (log-in) et remplir votre formulaire d'inscription.

Les inscriptions se terminent le 6 juin 2010.

Pour plus d’informations, merci de nous écrire à enrollment@avc-ag-bu.org http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/compose?to=enrollment@avc-agbu.org

L’AVC offre une éducation arménienne n'importe où et n’importe quand.

Si vous ne souhaitez pas recevoir des notifications par e-mail, répondez à ce message avec ‘désabonnement’ ("Unsubscribe") dans le sujet.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44005

Agenda - 26/05: Rwanda : entre silence et MémoireL'équipe de l'OSE (Oeuvre de Secours aux Enfants) a le plaisir de vous inviter ce soir, mercredi 26 mai à 20 heures à la conférence : Rwanda : entre silence et Mémoire, avec Marcel Kabanda, Histo-rien et Président d'Ibuka France, et Patrick Saint-Exupéry, Journa-liste et auteur du livre "Les complices de l'inavouable".

En présence de Jean-François Guthmann, Président de l'OSE et de profes-sionnels de l'OSE

Seize ans après, les évènements ayant secoué le Rwanda et causé la mort de 800 000 Tutsi, font toujours l'objet de vives polémiques.

Alors que les faits sont établis et reconnus, le traitement du génocide se confronte encore aux secrets d'Etats et aux failles de l'action de la com-munauté internationale pour prévenir ce génocide. Comment expliquer cela ? Comment peut-on briser le silence qui entoure encore aujourd'hui le génocide des Tutsi rwandais ?

L'entrée est libre. Adresse : 16 rue du Pont-aux-Choux 75003 Paris

Accueil : 20h - Conférence : 20h45

Inscription obligatoire auprès de Natacha : 06 37 52 54 50 / jo-

se@ose-france.org

http://www.ose-france.org/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43993

Agenda - Négation coloniale, trous de mémoire ou trop de mémoire ?INVITATION

Dans le cadre de l'édition 2010 du "Pari(s) du Vivre-Ensemble"

Les traces postcoloniales en France. Négation coloniale, trous de mémoire ou trop de mémoire ?

Deux journées de débats organisées par Esther Benbassa en collaboration avec Sébastien Ledoux,

les 28 et 29 mai 2010, Amphithéâtre du CNAM, 41 rue Gay-Lussac, 75005 Paris.

Entrée libre

Pour découvrir le programme complet et les informations pratiques, cliquer ici

Pour télécharger le programme au format PDF, cliquer ici

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43682

Agenda - 29/05: Colloque sur les génocides à l'Insti-tut des droits de l'Homme de LyonLes Associations IBUKA et ADGL présentent

Colloque sur les génocides

La reconstruction après un génocide et la lutte pour le respect du plus jamais ça

Samedi 29 mai 2010

De 9 heures à 19 heures

Institut des droits de l'Homme de Lyon 23 Place Carnot 69002 Lyon

Contacts:

ibukafrance.Lyon@gmail.com adglgrandlc@yahoo.fr 0640122532-0623825582-0622851454

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43808

Agenda - Conteur de la mémoire arménienne ?Quoi de plus naturel en somme, lorsqu'on est un journaliste fran-çais d'origine arménienne, que de devenir un "Conteur de mé-moires"... Le site du Collectif VAN ne relaie d'ordinaire jamais les entreprises purement commerciales mais la démarche de Philippe Traversian, biographe et journaliste professionnel, rejoint un peu celle de tous ceux qui veulent garder vivante la mémoire armé-nienne...

Journaliste depuis trente ans, Philippe Traversian, 52 ans, s'est toujours in-téressé aux autres, à leurs passions, à leur talent, à leurs compétences, à leurs ambitions et objectifs dans leur vie professionnelle et privée. Aujour-d’hui, il accompagne ceux qui veulent laisser une trace à leurs descen-dants, par des interviews rewritées et mises en forme.

Ses origines arméniennes ont fortement marqué son enfance : "La famille est une valeur fondamentale dans notre culture et j’ai hérité de ces ra-cines très profondes, le goût et le besoin de transmettre. J’écrirai, d’ailleurs, ma biographie dans quelques années, car mes enfants me la ré-clament. J’aime raconter, témoigner, apprendre, rencontrer, j’apprécie le contact, la découverte des autres et quel plus beau métier pour cela que celui de journaliste. Le goût pour l’information ne m’a pas quitté, mais l’envie d’aller vers les autres, de leur donner la parole et de les aider à transcrire le fil de leur vie, occupe désormais tout mon esprit."

Découvrez son site et ses prestations. Et n'oubliez pas de demander un devis !

Philippe Traversian est à votre service sur toute la région parisienne, ainsi que sur Clermont-Ferrand et Vichy.

http://www.conteur-de-memoires.fr/

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43890

Vient de paraître :

Les mémoires d'Onnig Avédissian intitulées "Du ga-min d'Istanbul au fédaï d'Ourmia".Retrouvé en 2001, le manuscrit d’un militant révolutionnaire arménien fait revivre la Turquie du temps des pogroms et du génocide. Première publica-tion des jeunes éditions Thaddée. Depuis la mort d’Onnig Avédissian, en 1933, à l’âge de 51 ans, le manuscrit de ses mémoires se trouvait chez un de ses fils qui, sans l’avoir lu, le conservait en secret. On le croyait perdu. Il réapparut tardivement un jour de 2001. Le petit-fils d’Onnig, Jean-Jacques Avédissian – journaliste économique –, entreprit donc sa traduc-tion, plongeant dans le passé de la famille, qui se confond avec les années les plus brillantes et les plus sombres des Arméniens de Turquie.

Onnig Avédissian

Du gamin d’Istanbul

au fédaï d’Ourmia

THADDÉE

TRADUIT DE L’ARMÉNIEN

PAR JEAN-JACQUES AVÉDISSIAN

TIRAGE : 1 500 EX.

PRIX : 24,90 EUROS ; 310 P.

ISBN : 978-2-919131-00-6

SORTIE : 20 AVRIL

Les mémoires et l’almanach font l’objet d’excellentes et utiles annotations, enrichies par une chronologie précise.

Editions Thaddée, 66, rue d’Alésia,

75014 Paris.

www.editionsthaddee.com

mél : jjavedissian@gmail.com http://www.editionsthaddee.com/

Plus d'infos :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43615

Agenda - Parution du livre "Le Chant de rencontres " de V. BedanianL'UCFAF

Organise à l'occasion de la parution du dernier livre de M. A. Var-ténie Bedanian

"Le Chant de rencontres "

aux Editions L'Harmattan

une rencontre avec l'auteur

Jeudi 3 juin 2010, à 20h 30

Dans les locaux, 6, cité Wauxhall, 75010 Paris-M° République

Soirée animée par Anahid Samikyan, Rédactrice au journal Achkhar

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43915

Agenda - 05/06: Concert du Chœur Philharmonique de Marseille

Jeunesse arménienne de France

Samedi 5 juin 2010

Concert du Chœur Philharmonique de Marseille

Pour célébrer la clôture de la saison culturelle de la JAF

Au centre culturelle Varoujan Bozadjian

47 avenue de Toulon - Marseille 6e

Paf: 10 euros

Infos et réservations: 04 91 802 820

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43919

Agenda - DA-connexion: Animation, rénovation, pré-vention à l'hygiène, projet photos/vidéoDA-connexion

Animation, rénovation, prévention à l'hygiène, projet photos/vidéo : rejoignez-nous !

La campagne d'été se déroulera les 3 dernières semaines d'août 2010.

Week-end d'intégration les 5-6 juin 2010 à Paris.

Inscriptions et informations :

www.da-connexion.org ; http://www.da-connexion.org/

contact@da-connexion.org http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/compose?to=contact@da-connexion.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43756

Agenda - Abdullah frères. Photographes

- Paris - jusqu'au 4 juillet 2010 au musée Nissim de Camondo- Le Constantinople des Camondo, les années 1860-1890. Photogra-phies d’Abdullah frères (actifs entre 1858 et 1899)

D’origine arménienne, les frères Abdullah, photographes attitrés des sul-tans Abdulaziz et Abdüllhamid II, se sont rendus célèbres dans tout l’Em-pire ottoman et jusqu’en Europe où leur participation aux Expositions uni-verselles de 1867 et 1878 a été très remarquée. Situé à Péra, leur studio était le passage obligé des touristes à la recherche de vues sur Constanti-nople.

Mais c’est avec le portrait en studio que les frères Abdullah ont acquis leur renommée. Ils ont notamment réalisé un portrait d’Abdulazziz qui leur a décerné en 1863 le titre de photographes officiels du sultan. Sous leur ob-jectif, se sont alors succédés les membres de la famille impériale et les di-gnitaires ottomans, les monarques et les princes européens en visite ainsi que des figures éminentes des différentes communautés de Constanti-nople, comme les Camondo.

Cet accrochage présente une vingtaine de vues de Constantinople prove-nant du fonds de la bibliothèque des Arts Décoratifs ainsi que plusieurs portraits de la famille Camondo conservés dans les archives du musée.

Il s’agit du premier volet de la présentation du fonds de photographies d’Abdullah frères qui sera suivi, à compter du 7 juillet prochain, d’un se-cond accrochage ayant pour thème l’architecture et la décoration inté-rieure des mosquées ainsi que le palais de Topkapi.

Musée Nissim de Camondo 63, rue de Monceau 75008 Paris

Tél. : 01 53 89 06 50 ou 06 40 (boîte vocale)

Métro : Villiers, Monceau Bus : 30, 94, 84 Parkings : Place P. Goubaux, Malesherbes, Avenue de Villiers

Seul le rez-de-chaussée est accessible aux personnes à mobilité réduite, l’accès aux étages se faisant sans ascenseur.

Voir également Jeudi 17 juin 2010, de 18h30 à 20h - Conférence - Catherine Pinguet - Les frères Abdullah, photographes officiels du Sultan - Musée des Arts décoratifs

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29d751173d10.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43660

Agenda - Expositions/Sculptures et Peintures de Christelle&Michel BerberianOpen Galérie

Expositions

Christelle&Michel Berberian

Sculptures et Peintures

du 29 avril au 20 juin 2010

du jeudi au dimanche

de 15h à 19h

5 rue, Bourg Riant 30210 Vers-Pont du Gard

Accueil sur place du 28 avril au 18 septembre du jeudi au samedi inclus de 15 H à 19 H et en dehors de ces heures, sur simple appel au 09 61 28 48 66

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43139

Agenda - AVC-Inscrivez-vous maintenant au se-mestre d'été!L'Université Virtuelle Arménienne (AVC) de l’UGAB est heureuse d’annoncer l’ouverture de la période d’inscription pour le Se-mestre de l’Eté 2010.

Les cours d’arménien oriental et occidental, d’histoire et d’architecture ar-méniennes sont offerts en plusieurs langues (arménien oriental, arménien

occidental, anglais, français, russe et espagnol).

Les cours du semestre de l'été 2010 commencent le lundi 21 juin et se ter-minent le 24 août.

Pour s’inscrire, aller sur le site de l’AVC www.avc-agbu.org, créer votre nom d’utilisateur (log-in) et remplir votre formulaire d'inscription.

Les inscriptions se terminent le 6 juin 2010.

Pour plus d’informations, merci de nous écrire à enrollment@avc-ag-bu.org

L’AVC offre une éducation arménienne n'importe où et n’importe quand.

Si vous ne souhaitez pas recevoir des notifications par e-mail, répondez à ce message avec ‘désabonnement’ ("Unsubscribe") dans le sujet.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44005

Agenda - 08/06: Les Mauvais joueursLES MAUVAIS JOUEURS

Mardi 8 juin 2010 à 20h en présence du réalisateur et du producteur 2004, 1h30, film français. Réalisation Frédéric Balekdjian Avec Pascal Elbé, Simon Abkarian, Isaac Sharry.

Paris, le quartier du Sentier. Noël approche et la vie de Vahé Kri-korian part à vau-l'eau.

La boutique de son père, avec qui il travaille, va bientôt fermer. Trop de dettes et d'impayés. Lu Ann, la femme qu'il aime, le quitte et il sent bien que les arnaques au bonneteau qu'il pratique avec Sahak et son frère To-ros ne vont pas le mener loin… Sélection officielle festival de Berlin 2005, Prix « Sang neuf » au Festival du film policier de Cognac en 2005.

http://www.armencine.com/ArmenCine.las

Agenda - Voyage d'étude en Arménie et au KarabaghFonds Arménien de France

Voyage d'étude en Arménie et au Karabagh

Été 2010 - Réservez vos dates au départ de

Paris : du 2 au 12 juillet

Marseille : du 3 au 12 juillet

Découvrez ou redécouvrez l’Arménie et le Karabagh en pleine évolution. Dans ces paysages que vous connaissez souvent en photos, le prochain voyage d’étude du Fonds Arménien de France vous permettra de connaître en profondeur ces villes et ces villages que vous aidez par vos dons.

A côté des divertissements traditionnels et des excursions touristiques, vous visiterez les chantiers en cours ou terminés, les écoles, les équipe-ments de santé et toutes les réalisations que vous avez permis de déve-lopper. Des familles d’agriculteurs, des maires ou des préfets de région vous expliqueront à qui et à quoi sert votre solidarité.

On aime mieux ce que l’on connaît mieux. Voici le programme détaillé de ce voyage qui pour la première fois aura comme point de départ Paris et Marseille.

Départ de Paris

Le vendredi 2 juillet - Retour à Paris le lundi 12 juillet 2010

11h : Rendez-vous à l’aéroport de Roissy CDG 2C, comptoir Armavia. Vol direct. Décollage Airbus à 13h15. Arrivée à Erévan à 21h, heure locale. Transfert à l’hôtel Europe.

Départ de Marseille

Le samedi 3 juillet - Retour à Paris le lundi 12 juillet 2010

7h40 : Rendez-vous à l’aéroport de Marseille Marignane. Vol direct. Décol-lage Airbus à 9h40. Arrivée à Erévan à 17h, heure locale. Transfert à l’hôtel Europe.

Programme : départ de Paris

Samedi 03/07/10

9h30 - 10h : Petit déjeuner.

10h30 - 12h : Visite de la Cathédrale d’Etchmiadzin.

13h : Déjeuner.

14h30 - 16h : Visites du monument et du musée du génocide arménien.

Dîner et soirée libres à Erévan.

Programme commun

Dimanche 04/07/10

8h - 8h30 : Petit déjeuner.

8h30 : Départ pour la région du Tavush. Visite du monastère d’Haghartzin. Rencontre avec le préfet de région.

13h30 : Déjeuner. Visite du grand canal d’irrigation et du chantier de construction du centre communautaire du village d’Aknaghbyur, rencontre avec les agriculteurs du village de Ditavan.

Dîner et nuit au bord du Lac Sévan à l’hôtel «Dzapatar ».

Lundi 05/07/10

8h - 08h30 : Petit déjeuner.

8h30 : Départ pour le Karabagh.

13h : Déjeuner.

Visite du chantier de construction du centre hospitalier de cardiologie de Goris.

Dîner et nuit à l’hôtel « Armenia » de Stépanakert. Rencontre avec Michel Tancrez, représentant du Fonds Arménien au Karabagh.

Mardi 06/07/10

8h - 08h30 : Petit déjeuner.

8h30 : Départ pour la région de Martouni. Visite de l’école et de la maison de la culture de Chartar.

Le projet d’école maternelle de Ghuzé Chartar. Le réseau d’adduction d’eau de Sos.

13h : Déjeuner.

Visite de l’usine d’alcools de Garmir Shouga et du gymnase de Shékher. Retour à Stépanakert.

19h30 : Rencontre avec le Premier ministre du Karabagh. Dîner et soirée libres à Stépanakert.

Mercredi 07/07/10

8h - 08h30 : Petit déjeuner.

8h30 : Départ pour la région de Shahoumian. Visite de l’école de Drmbon. Le lac de Sarsang. Découverte du monastère de Dadivank.

13h : Déjeuner.

Retour à Stépanakert. Dîner et soirée libres à Stépanakert.

Jeudi 08/07/10

8h - 8h30 : Petit déjeuner.

9h - 10h : Découverte du centre d’activités pour les enfants de Stépana-kert ; visite de l’usine « Artsakh Fruits »; achats de souvenirs. Départ pour Erévan. Visite de Shoushi et du site de la future école d’apprentissage.

13h30 : Déjeuner. Visite du monastère de Noravank.

Dîner et soirée libres à Erévan.

Vendredi 09/07/10

09h - 09h30 : Petit déjeuner.

9h30 : Rencontre avec le directeur exécutif du Fonds Arménien « Hayastan ».

11h00 : Visite des bureaux d’« Orange-Arménie » et de l’école profession-nelle franco-arménienne de Erévan

13h30 : Déjeuner. Après-midi, dîner et soirée libres à Erévan.

Samedi 10/07/10

9h - 9h30 : Petit déjeuner.

9h30 : Départ pour le monastère de Tégher. Visite de la forteresse médié-vale d’Amberd.

13h : Déjeuner.

Dîner et soirée libre à Erévan.

Dimanche 11/07/10

9h30 - 10h : Petit déjeuner.

Visite de l’Institut des manuscrits anciens « Madénataran » et achats de souvenirs au marché du « Vernissage » (artisanat local). Après-midi libre (visite d’Etchmiadzin et du musée du génocide arménien pour le groupe départ de Marseille).

Soirée et dîner d’adieu à Erévan.

Lundi 12/07/10

8h45 : Départ

10h50 : Arrivée à l’aéroport

Roissy CDG 2C, heure locale.

Tarifs

Départ de Paris : Prix par personne en chambre double : 1 390 Euro *

Départ de Marseille : Prix par personne en chambre double : 1 320 Euro *

Supplément chambre individuelle : Départ de Paris : 260 Euro - Départ de Marseille : 234 Euro

Renseignements et réservations au 01 48 83 51 06 ou par mail in-fos@fondsarménien.org

Télécharger le programme http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010

Crédits photographies : Fonds Armenien

http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44037

Agenda - Génocide arménien : trois témoignages ex-ceptionnels chez Parenthèses95 ans après le génocide arménien, les Éditions Parenthèses publient dans leur collection diasporales, les traductions de trois témoignages exceptionnels : "Journal de déportation" de Yervant Odian, récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan, préface de Krikor Beledian; "Jours de cendres à Istanbul" de Berdjouhi, récit traduit de l’arménien par Armen Barseghian ; "Les noces noires de Gulizar" de Arménouhie Kévonian, Traduit de l’arménien par Jacques Mouradian, préface de Chavarche Nartouni, présentations historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian.

Cette maison d'édition marseillaise, dirigée par Varoujan Arzoumanian, édite chaque année des titres de très grande qualité, tant rédactionnelle que graphique.

Vient de paraître :

Yervant Odian

Journal de déportation

Récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan Préface de Krikor Beledian 16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index.

Éditions Parenthèses / collection diasporales

ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €

Berdjouhi

Jours de cendres à Istanbul

récit traduit de l’arménien par Armen Barseghian, 16,5 × 23 cm, 224 p.,

2009 (1re édition : 2004).

ISBN 2-86364-122-0 / 18 €

Arménouhie Kévonian

Les noces noires de Gulizar

Traduit de l’arménien par Jacques Mouradian, préface de Chavarche Nar-touni, présentations historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian, photographies, carte, 16,5 × 23 cm, 192 p., 2005 (nlle édition 2009).

ISBN 2-86364-138-7 / 19 €

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42881

Agenda - "Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales"Le livre de l'écrivain Ahmet DERE "Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales" vient de paraître, au prix de 15€. Toute information sur les commandes et les modalités de paiement auprès de : farasin@hotmail.com http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/compose?to=farasin@hotmail.com . Livre expédié par colis postal, sous quelques jours.

Sommaire -- Préface -- Préambule

Première Partie -- LES KURDES

- Les Kurdes en Turquie - Les Kurdes en Irak * Le problème de Kirkouk - Les Kurdes en Iran - Les Kurdes en Syrie - Le Mouvement de la Liberté créé au Nord du Kurdistan - Le nouvel an kurde Newroz

Seconde Partie -- LA TURQUIE ET LA RÉALITÉ DE LA QUESTION KURDE

- Le nationalisme et le fondamentalisme se développent en Turquie - L'itinéraire politique de la Turquie vers l'UE et les Kurdes - Les gouvernements d’AKP face à la réalité kurde * La Présidence d’Abdullah Gül - Les élections municipales du 29 mars 2009

Troisième Partie -- LES KURDES EN EUROPE

- La question kurde, l’Europe et la Turquie - La naissance de la diaspora kurde en Europe * Les Kurdes au sein de la capitale européenne * Les relations des Kurdes avec les institutions politiques belges - Criminalisation des hommes politiques Kurdes en Europe par l’État turc

Quatrième Partie -- UNE SOLUTION DEVENUE INDISPENSABLE

- Un résumé concernant l’approche européenne de la question kurde - Les responsabilités directes des Européens vis-à-vis de la question kurde * Le Conseil de l’Europe et la Turquie - Le silence européen face aux aspirations des Kurdes - La nécessité du dialogue pour la paix - Le rôle du Parlement Européen face à la question kurde - Les conférences internationales au Parlement Européen * Points communs de toutes les résolutions finales * Au niveau des droits de l'homme et l’adhésion * L’aspect central de la question kurde * Des mesures pour établir la confiance - Le procès d’Abdullah Öcalan et l’Europe

Cinquième Partie -- LA VOLONTÉ DES KURDES EN FAVEUR DE LA PAIX

- Feuille de Route du KADEK - Déclaration du KKK et de nouveau un cessez-le-feu - Malgré toutes les approches négatives les cessez-le-feu ont continué * La position de l'État turc - Les Kurdes sont toujours victimes d’une sale guerre * Le système des protecteurs de village - La Turquie a voulu envahir le Kurdistan Irakien - Règlement pacifique de la question kurde en Turquie - Déclaration du KCK et du Kongra-Gel

- Vers une solution démocratique à la question kurde - La possibilité de trouver une solution démocratique - Une nouvelle ère dans la recherche de solution à la question kurde - La conjoncture internationale force la Turquie - La Turquie est devenue le tombeau des partis politiques * Première opération contre le BDP

Sixième Partie -- LE PROCESSUS DES NÉGOCIATIONS ENTRE L’UE ET LA TURQUIE

- Le premier pas de la Turquie vers l’Europe - Les difficultés du processus - L’aventure européenne de la Turquie * La question de Chypre - Les Rapports de la Commission européenne * Les rapports de la Commission européenne de 2007 et de 2008 - L’UE souhaite-t-elle la résolution de la question kurde ? * Hypocrisie dans l’approche de l’Union européenne - L’Approche des Kurdes face à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne * La question kurde sur la table des négociations *La tâche du BDP dans le processus des négociations - Le vrai visage de la Turquie et les responsabilités de l’UE - De 2007 à 2009 le processus des négociations

Septième Partie -- LA POLITIQUE ALLEMANDE ET FRANCAISE FACE À LA RÉALITÉ KURDE

- La France et les Kurdes

- Remerciement

-- CHRONOLOGIE

-- Index des noms d’organisations

Vous pouvez voir plus d'informations sur le Blog : LE QUATRIEME LIVRE D'AHMET DERE http://farasinfr.blogspot.com/

Plus d'informations sur le livre:

"Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=42602

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42603

Agenda - "Arméniens, portrait d'un peuple" : le siteLe photographe Hratch Arbach vous invite à découvrir son nouveau site www.armenianportrait.com dédié à son projet qui consiste à photographier la diaspora arménienne dispersée dans le monde entier.

Ce site fait suite à son exposition intitulée ARMENIENS, PORTRAIT D’UN PEUPLE ayant eu lieu à Paris en 2007.

contact@armenianportrait.com

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42261

Agenda - Publication en arménien de " Mémé d'Arménie " de Farid BoudjellalA l'occasion du 95e anniversaire du génocide arménien de 1915 SIGEST annonce la publication en arménien de :

" Mémé d'Arménie ", de Farid Boudjellal

*********************************** 1959. Un évènement inattendu va changer le cours de la vie de Petit Polio. L'arrivée inopinée de Mémé d'Arménie, une grand-mère chrétienne porteuse d'un douloureux secret. Blessures pour blessures, peur pour peur, ils vont tenter d'effacer les cicatrices d'un génocide... Mais le pourront-ils ? Une chose est sûre, chrétien, musulman, Mahmoud se mélange les racines ! ************************************

Parution prévue : 15 avril 2010. Vous pouvez souscrire dès maintenant: Editions SIGEST http://editions.sigest.net/page00010112.html#I0002afcb

Editions SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville Editions SIGEST http://editions.sigest.net/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41194

Agenda - Parution: La cuisine arménienne illustrée - Les recettes de SerpouhieDanièle Agopian Broché

Paru le: 01/12/2009 Editeur : Danièle Agopian ISBN : 978-2-7466-1584-7 EAN : 9782746615847 Nb. de pages : 200 pages Poids : 515 g Dimensions : 16,5cm x 22cm x 1,6cm

Prix Decitre : 25,18€ Prix éditeur : 26,50€ Expédié sous 8 à 14 jours

La cuisine évolue sans cesse au fil du temps : ses saveurs, ses modes de préparation... Pourtant, elle reste plus que jamais un vecteur de nos vraies valeurs : la tradition, l'Histoire, la découverte, et surtout le plaisir partagé.

La cuisine arménienne offre un raffinement, avec des ingrédients parfois délaissés. Sa préparation se conçoit comme un art, une toile cousue de gestes précis et minutieux pour un résultat qui ravit les plus gourmands. C'est une cuisine de fête, de réunions en famille ou entre amis, de repas typiques de Pâques accompagnés de mille couleurs.

Les noms des plats sont des poèmes, et leurs goûts des voyages. Serpou-hie Agopian, 82 ans, cuisinière avertie, continue aujourd'hui de régaler les papilles de ses convives, famille ou amis, de toutes ces recettes tradition-nelles, transmises de génération en génération, mais peu connues du grand public.

Danièle, sa fille, s'est lancée dans une aventure laborieuse et passion-nante : transmettre par l'image ce savoir-faire - encore oral, et qui fait par-tie de l'identité arménienne -, en permettant à ceux et celles qui ont vécu cette arménité, de mieux la connaître et de la reproduire ; à ceux et celles qui ne savent pas cuisiner d'apprendre ; à ceux et celles qui aimeraient connaître l'art culinaire arménien, de l'apprivoiser.

Ce recueil propose 35 recettes illustrées, toutes réalisées par Serpouhie. Les nombreuses photos - une douzaine par recette - détaillent pas à pas la réalisation de chaque plat, toujours commenté de conseils et d'astuces simples. L'hospitalité du peuple arménien se retrouve dans sa cuisine. Alors, bon voyage en Arménie... !

http://www.decitre.fr/livres/La-cuisine-armenienne-illustree.aspx/9782746615847

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41807

Agenda - Parution du livre: "1895 Massacres d’Arméniens"1895 Massacres d’Arméniens

Alphonse Cillière, Consul de France à Trébizonde

Alphonse Cillière, Gérard Dédeyan, Claire Mouradian, Yves Ternon

Le récit terrible des violences qui se sont déroulées à Trébizonde en octobre 1895 à travers le puissant témoignage d’Alphonse Cillière.

Parution le 18 mars 2010

Contenu

Les massacres de masse d’Arméniens, en 1894-1896, (200 à 300 000 victimes) sous le règne du sultan rouge Abdul Hamid II, sont la première étape d’un processus génocidaire qui culmine en 1915.

Le Montpelliérain Alphonse Cillière, alors Consul de France à Trébizonde, y est le témoin des violences qui s’y déroulent en octobre 1895. Dans son récit du drame, ce grand connaisseur de l’Empire ottoman et ami du turcophile Pierre Loti, apporte un témoignage de premier ordre. Prenant parti pour les victimes, il décrit aussi l’attitude des hauts fonctionnaires turcs : l’un d’entre eux finit par sacrifier ses administrés à sa carrière ; l’autre compromet définitivement celle-ci par ses prises de position humanitaires.

Collection : Témoignage pour l’histoire 15 x 24 cm - 288 p - Prix 19,50 €

Biographies

Gérard DÉDEYAN est Professeur à l’Université de Montpellier III, historien de l’Arménie médiévale. Il prépare avec son collègue Carol Iancu la publication des Actes du Congrès international « Du génocide des Arméniens à la Shoah ».

Claire MOURADIAN, Directrice de recherche au Centre national de la Recherche scientifique, est historienne de l’Arménie contemporaine. Elle a publié la correspondance diplomatique (1894-1896) du Vice-Consul de France à Diarbékir, Gustave Meyrier.

Yves TERNON, Chirurgien, Docteur en Histoire, HDR, est spécialiste des crimes nazis, de la Shoah et du génocide des Arméniens, ainsi que de l’étude comparative des génocides. Il vient de publier Guerres et génocides au xxe siècle.

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=41692

Agenda - Le slameur Nevchehirlian fait parler de luiL'aventure "Monde nouveau monde ancien" se poursuit, se multiplie même.

L'album, après avoir été sélectionné parmi les 10 albums francophones de l'année sur le site DEEZER, va être réédité.

NOUVEAU CLIP

La réédition de l'album est accompagnée de la sortie du clip de "L'homme troué", réalisé par Camille Clavel et tourné dans la belle lumière hivernale de Marseille.

Pour le visionner, c'est ici: Clip de "L'HOMME TROUE" http://nevchehirlian.over-blog.fr/

NEVCHEHIRLIAN ET LES ARTS DU CIRQUE

La Cie Cirquons Flex a craqué sur l'album&! nbsp;de Nevchehirlian et en a choisi 6 titres pour sa nouvelle création. Frédéric ira les jouer en live au "Leu Tempo Festival" à la Ravine de Saint Leu (Iles de la Réunion).

Afin de préparer tout cela, Frédéric a rejoint les Cirquons Flex en résidence à La Grainerie, fabrique des arts du cirque et de l'itinérance (http://www.la-grainerie.net/ ) à Balma du 8 au 19 février, puis à Verdun aux Transver-sales du 22 au 26 février.

NEVCHEHIRLIAN_PRÉVERT

"Le soleil brille pour tout le monde" (coproduction Internexterne/scène na-tionale Les Salins) Ce sont des poèmes mais aussi des lettres inédites de Jacques Prévert mis en musique par le groupe, pour un spectacle/concert dont la création aura lieu en avril au théâtre des Salins à M! artigues, avec 2 dates publiques les 20 et 21 avril. Patrick Laffont sera le vidéaste de cette création qui a reçu l'aide du CNV. Nous vous en dirons plus bientôt.

TOURNÉE PRINTEMPS 2010

Avec plus de 70 dates, et de beaux moments dont les Primeurs de Massy, le MIDEM à Cannes, ou encore plus récemment à Thourotte, la tournée "Monde nouveau monde ancien" se poursuit.

Des festivals (Mythos, Amnésie International), un voyage en Slovénie, des premières parties: Goran Bregovic, Arthur H, Thee Silver Mt Zion, Babet, Besnard Lakes.

Voici les nouvelles dates :

23 mai Festival Druga Godba Ljubljana (Slovenie) 28 et 29 mai Médiathèque Bar le duc

Merci à tous ceux qui soutiennent de près ou de loin cette aventure, merci à tous les lieux et festivals qui nous ont accueillis, ou vont nous accueillir, merci aux webzines, fanzines, radios et autres média qui! nous ont prêté attention, merci à vous tous,

Retrouvez toutes les dates, les videos, les clips et autres infos, ici:

http://www.myspace.com/nevchehirlian

ou sur le blog personnel de Frédéric:

Clip de "L'HOMME TROUE" http://nevchehirlian.over-blog.fr/ CHRONIQUES ET INTERVIEW:

Monde nouveau, monde ancien de Nevchehirlian http://www.evene.fr/musique/cd-albums/nevchehirlian-monde-nouveau-monde-ancien-26111.php (4 étoiles)

Nevchehirlian - Monde nouveau monde ancien http://www.krinein.com/musique/nevchehirlian-monde-nouveau-monde-an-cien-9346.html (coup de coeur)

Monde nouveau Monde ancien, le nouvel album de Nevchehirlian http://www.plurielles.fr/culture/livres-cd-dvd/monde-nouveau-monde-an-cien-le-nouvel-album-de-nevchehirlian-4450847-402.html

Vos appréciations http://www.concertandco.com/artiste/frederic-nevchehirlian/critique-concert-35565.htm

[Interview] Nevchehirlian http://www.desinvolt.fr/Interview-Nevchehirlian

ARCHIVES http://www.longueurdondes.com/2009/07/28/nevchehirlian-2/

Nevchehirlian, la voix est libre http://www.laprovence.com/article/spectacles/nevchehirlian-la-voix-est-libre

UP Radio http://www.upradio.fr/lepistonphone.html

Monde nouveau, Monde ancien || Nevchehirlian http://mygoodzik.blogspot.com/2009/05/nevcherhilian-monde-nouveau-

monde.html

Nevchehirlian http://www.albumrock.net/critiquesalbums/nevchehirlian-monde-nouveau-monde-ancien-4130.html

Interview Nevchehirlian http://www.albumrock.net/lesdossiers/interview-nevchehirlian-138.html

Une pause s’impose http://www.anous.fr/marseille-aix/un-quartier/nevchehirlian-et-le-festival-gravitations/7761.html

Nevchehirlian en interview http://www.lemediateaseur.fr/2009/12/nevchehirlian-en-interview/ (coup de coeur week end)

Nevchehirlian "Monde Ancien, Monde Nouveau" http://loreilledemoscou.canalblog.com/archives/2009/07/18/14435830.html De l’identité nationale, par David Bobée, Frédéric Nevchehirlian et Eva Doumbia.

http://www.festivalier.net/article-28617239.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40942

Agenda - Vient de paraître le "Journal de déporta-tion" de Yervant OdianUn écrivain au coeur de l'histoire. Le témoignage de référence sur le génocide arménien enfin disponible en traduction.

Vient de paraître :

Yervant Odian Journal de déportation

Récit traduit de l'arménien par Léon Ketcheyan

Préface de Krikor Beledian 16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index. Editions Parenthèses / collection diasporales

ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €

Dans toutes les librairies à partir du 25 février 2010.

---------------------- Editions Parenthèses 72, cours Julien — 13006 Marseille — France téléphone : [33] 0 495 081 820 télécopie : [33] 0 495 081 824 courriel : info@editionsparentheses.com

collection diasporales / littérature étrangère

Yervant Odian Journal de déportation

Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’en-traîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes armé-niens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu.

Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situa-tions d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les dépor-tés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct de sur-vie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste, survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussi-tôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer aucun ». Une forme de « poétique de la simplicité ».

Yervant Odian (1869-1925), écrivain satirique arménien, est arrêté en août 1915 après la rafle des intellectuels marquant le début du génocide armé-nien ; il est déporté dans le désert syrien. Il survit par miracle, revient à Is-tanbul plus de trois ans plus tard et reprend ses activités de journaliste et d’écrivain pour le quotidien Jamanak

dans lequel il publiera ses souvenirs de déportation. Son oeuvre protéi-forme, sa plume acérée et sa satire féroce lui confèrent une place singu-lière dans la littérature arménienne.

Contact presse : Marion Brun marion.parentheses@gmail.com

diffusion : Harmonia Mundi Belgique : La Caravelle Suisse : OLF Canada : Dimedia

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40731

Agenda - QUAI N°5 revisite les classiques…Embarquement immédiat !

Si un train peut en cacher un autre, un compositeur peut aussi en cacher un autre !

QUAI N°5 relève le défi de mêler Bach à la musique brésilienne ou Mozart au style yiddish.

Quai n°5, chez Decca Sortie le 1er février 2010

C'est jubilatoire ! A découvrir sur leur site : http://www.quain5.com/

Et sur YouTube :

http://www.youtube.com/watch?v=lWPyTV-lnQE

http://www.youtube.com/watch?v=dMB8iZWJHg4

Plus d'informations sur Jean-Marc Phillips Varjabédian http://lontano-productions.com/2009/03/jean-marc-phillips-varjabedian-violon/

Agenda - Parution du livre de Sévane GaribianVient de paraître en France, Suisse et Belgique, le livre de Sévane Garibian, Docteure en Droit, publié par les éditions LGDJ-Schul-thess-Bruylant : "Le crime contre l’humanité au regard des prin-cipes fondateurs de l’Etat moderne - Naissance et consécration d’un concept" (version abrégée de sa thèse de doctorat).

Le crime contre l’humanité au regard des principes fondateurs de l’Etat moderne

Naissance et consécration d’un concept

Collection Genevoise

Schulthess Éditions Romandes

Sévane Garibian

Le concept de crime contre l’humanité est à la fois simple – il renvoie à des actions qui révoltent la conscience – et complexe – sa signification est empreinte d’inconstance. De nombreux travaux scientifiques témoignent de cette ambivalence, au travers de l’étude de la notion de crime contre l’humanité et de son régime juridique. Des travaux dont l’apport majeur est de répondre au « comment ».

Sévane Garibian propose quant à elle de répondre au « pourquoi », et de reconstruire l’histoire du concept à partir des sources primaires et de l’abondante doctrine préexistante en adoptant un nouvel angle de vue. Cette approche inédite exige de rendre visibles les facteurs juridiques commandant l’évolution du concept.

Pour ce faire, l’auteure s’appuie aussi sur les écrits dédiés plus générale-ment aux questions classiques et incontournables soulevées par l’interna-tionalisation du droit pénal et l’émergence d’un ordre pénal international, indissociable de celle du concept, et d’une actualité sans cesse renouve-lée.

Auteur: Sévane Garibian, Docteure en Droit

Coopération:

Bruylant, Bruxelles

L.G.D.J., Paris

Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en tournée en FranceLe Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010

Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Tou-lon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.

En tournée en France été et automne 2010

Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise

Le Trio Oshakan

à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre Orient et Occident dans les jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du moine et savant Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de l'homme...

de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son âme, comparée à un jardin, quittera ce monde...

de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et XVIII s. louant la beauté, l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin d'Eden...

de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises, grisant l'ame par la douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre à contribué au renouveaude la musique arménienne nourrissant le sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus authentique et identitaire.

Contact: Roger Piranian

Tel: 06 85 90 24 09

Courriel: roger.piranian@lapost.net

SITES GENOCIDE ARMENIEN

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie.

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M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.frI-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00

Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : labassijysuis@radiofrance.com et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : aafc@free.fr

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 contact@collectifvan.org - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0