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VALLOUREC COMITE DE GROUPE Réunion du 3 octobre 2012 PARTICIPANTS M.MICHEL Membre du Directoire M.MALLET Membre du Directoire M.GOSSELIN Directeur des Ressources Humaines France Mme MICHEA Expert Affaires Sociales Groupe M.DUTRIEUX Coordinateur Affaires Sociales France Mme DUBOIS-DECOOL - MM.CARLIER/ EMERY / MAISONNEUVE / de COIGNAC/ ATTARD Absents : M.Richardot / M.Hornet Mmes et MM.les membres du Comité de Groupe M.BALISTRERI V&M France tub.d’Aulnoye M.BURETTE – V&M France – tub.St Saulve Mme CHARGRASSE – Valinox Nucléaire M.DEGRELLE – VMOG Aulnoye M.DELBAUVE – Vam Drilling Aulnoye M.DELCHAMBRE V&M France - tub.d'Aulnoye M.DUFNER - V&M France – ac.St Saulve M.DUHAMEL - V&M France – tub.de Déville M.DUTOIT – Valinox Nucléaire Mme HELLE – V&M France – VRA M.HEVE – V&M France – CTIV M.KASSEN – V&M France – tub de Déville M.LALIN – V&M France – tub.d’Aulnoye M.L’ARVOR – Sérimax Mitry Mory M.LEVY – Valtimet M.LOCQUENEUX - Interfit M.MARCQ – V&M France - VRA M.MONDELO – V&M France – ac.St Saulve M.NICOLAS – Valti Montbard Mme SENECHAL – V&M France – tub.de St Saulve M.THOMAS – Vam Drilling Cosne s/Loire M.VERMEILL – V&M France – VRA M.VERNAZ (*) – Serimax Mitry Mory Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°1/52

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VALLOUREC

COMITE DE GROUPE

Réunion du 3 octobre 2012

PARTICIPANTS

M.MICHEL Membre du DirectoireM.MALLET Membre du DirectoireM.GOSSELIN Directeur des Ressources Humaines FranceMme MICHEA Expert Affaires Sociales GroupeM.DUTRIEUX Coordinateur Affaires Sociales France

Mme DUBOIS-DECOOL - MM.CARLIER/ EMERY / MAISONNEUVE / de COIGNAC/ ATTARD

Absents : M.Richardot / M.Hornet

Mmes et MM.les membres du Comité de Groupe

M.BALISTRERI – V&M France – tub.d’AulnoyeM.BURETTE – V&M France – tub.St Saulve Mme CHARGRASSE – Valinox Nucléaire M.DEGRELLE – VMOG Aulnoye M.DELBAUVE – Vam Drilling AulnoyeM.DELCHAMBRE – V&M France - tub.d'AulnoyeM.DUFNER - V&M France – ac.St SaulveM.DUHAMEL - V&M France – tub.de DévilleM.DUTOIT – Valinox NucléaireMme HELLE – V&M France – VRAM.HEVE – V&M France – CTIVM.KASSEN – V&M France – tub de Déville

M.LALIN – V&M France – tub.d’AulnoyeM.L’ARVOR – Sérimax Mitry MoryM.LEVY – Valtimet M.LOCQUENEUX - InterfitM.MARCQ – V&M France - VRAM.MONDELO – V&M France – ac.St SaulveM.NICOLAS – Valti MontbardMme SENECHAL – V&M France – tub.de St SaulveM.THOMAS – Vam Drilling Cosne s/LoireM.VERMEILL – V&M France – VRAM.VERNAZ (*) – Serimax Mitry Mory

(*) remplace M.BERARDET – Valinox Nucléaire

Cabinet Sécafi Alpha

M.NANCY

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°1/40

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La séance est ouverte à 8 h 30.

M GOSSELIN souhaite la bienvenue à :

Mme Dubois-Decool (Division Industry) – M.Attard (Division Pipe Projects) – M.Emery (Division OCTG)

M.Delbauve (Vam Drilling Aulnoye) – M.Dutoit (Valinox Nucléaire) – M.Lalin (VMF Aulnoye) M.L’Arvor (Sérimax Mitry Mory) – M.Locqueneux (Interfit) – M.Nicolas (Valti Montbard) – M.Thomas (Vam Drilling Cosne s/L) – M.Vermeill (VMF – VRA) - M.Vernaz ( Sérimax Mitry Mory) qui remplace M.Berardet (Valinox Nucléaire).

1/ DESIGNATION DU SECRETAIRE ET DU SECRETAIRE -ADJOINT

En début de séance, il est procédé à la désignation du secrétaire et du secrétaire-adjoint.MM. Levy (Valtimet) et Burette (VMF tuberie de Saint-Saulve) sont respectivement désignés, à la majorité.

2/ DESIGNATION DES MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DES FONDS COMMUNS DE PLACEMENT DU PLAN D'EPARGNE VALLOUREC

A) Désignation des 6 membres français pour le fonds «   Vallourec Actions   »

Conformément aux dispositions des règlements des Fonds Communs de Placement du PEV/PERCO, sont désignés :

- 5 membres salariés, porteurs de parts, représentant les porteurs de parts, désignés par les organisations syndicales :

M. Heve CFTCM. Degrelle CGTMme Sénéchal CFDTMme Chargrasse CFE/CGCM. Marcq FO

- 1 membre, salarié et porteur de parts, représentant les porteurs de parts, désigné par les représentants des organisations syndicales représentatives au Comité de Groupe :

M. Kassen, représentant du Comité de Groupe.

Les représentants du Groupe côté employeur sont :Mme BaragnonMme MichéaM.HussonM.PerrodM.Gosselin Mme Walreat

M GOSSELIN précise qu’en cas d’absence et à défaut de suppléant, les membres désignés doivent établir un pouvoir afin de ne pas entraver le fonctionnement du conseil.

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°2/40

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B) Désignation de 3 membres français pour le fonds «   Value France Germany UK   »

M. Kassen CFDTM. Heve CFTCM. Degrelle CGT

Les représentants du Groupe côté employeur sont : Mme BaragnonMme MicheaM.HussonM.PerrodMme Walreat

3/ MODIFICATIONS DE STRUCTURE DU GROUPE DEPUIS LE DERNIER COMITE

M.MALLET présente les modifications intervenues depuis le Comité de Groupe du 4 octobre 2011.

AcquisitionsAucune acquisition cette année.

CréationV&M URUGUAY S.A. (Brésil)Créée le 14 septembre 2011, la société V&M Uruguay S.A., détenue à 100% par V&M do Brasil, commercialisera en Uruguay et en Amérique du Sud les tubes exportés depuis le Brésil.

DiversV&M TWO (Etats-Unis)V&M Two a été absorbée par V&M Star le 1er janvier 2012, Sumitomo Corporation ayant maintenu sa participation à hauteur de 19,5% dans le nouvel ensemble (V&M Two avait été créée en octobre 2009 pour la construction de la nouvelle tuberie à Youngstown).

Vallourec UmbilicalsLe 2 mai 2012, Monsieur Nicolas de Coignac a été nommé Président de la société et les statuts de la société ont été modifiés.

Vallourec Nucléaire Le 13 février 2012, Monsieur Nicolas de Coignac a été nommé Président de la société.Le 2 mai 2012, les statuts de la société ont été modifiés (suppression du conseil d’administration non obligatoire dans une SAS).

ValtiLe 14 février 2012, Monsieur Andreas Denker a été nommé Président de la société.Le 2 mai 2012, les statuts de la société ont été modifiés (suppression du conseil d’administration non obligatoire dans une SAS).

InterfitLe 2 mai 2012, les statuts de la société ont été modifiés (suppression du conseil d’administration non obligatoire dans une SAS).

VMOGF

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Le 2 mai 2012, les statuts de la société ont été modifiés (suppression du conseil d’administration non obligatoire dans une SAS).

V&M FranceLe 6 février 2012, la société Vallourec & Mannesmann Tubes, représentée par M. Crouzet, a été nommée Présidente de la société.Le 2 mai 2012, les statuts de la société ont été modifiés (suppression du conseil de surveillance et du Directoire non obligatoires dans une SAS).

ValtimetLe 2 mai 2012, M. Nicolas de Coignac a été nommé Président de la société.

Vam Drilling FranceLe 2 mai 2012, les statuts de la société ont été modifiés (suppression du conseil d’administration non obligatoire dans une SAS).

V&M One (qui détient V&M Star qui porte l’usine de Youngstown)Le 13 juin 2012, afin de recapitaliser la totalité du prêt effectué par V&M Services à la Société une augmentation du capital social a été réalisée pour un montant nominal de 156 000 007,20 euros, pour le porter de 662 619 817,40 euros à 818 619 824,60 euros.

V&M Services (qui détient V&M ONE)Le 13 juin 2012, afin de recapitaliser la totalité du prêt effectué par V&M Tubes à la Société. Une augmentation du capital social a été réalisée pour un montant nominal de 30 999 990 euros, afin de porter le capital social de 360 115 500 euros à 391 115 490 euros.

VMOG NigeriaEn août 2012, la participation majoritaire de V&M Tubes dans VMOG Nigeria Ltd à été cédée à M. Charles Osezua, et un accord de consortium entre les sociétés VMOG Nigeria Ltd et VAM Onne Nigeria Ltd a été conclu.

Cette opération a été réalisée afin de se conformer au droit local du Nigéria en matière de production locale afin de développer ainsi l’activité commerciale du groupe Vallourec dans ce pays. Une collaboration commerciale entre VMOG Nigeria Ltd et VAM One Nigeria Ltd, située en zone de libre échange sera ainsi assurée.

La signature d’un accord de consortium conclu entre les deux sociétés, permettra la soumission conjointe dans les appels d’offres au Nigeria. Il permettra également au Groupe de poursuivre son développement commercial au Nigéria et de saisir de nouvelles opportunités notamment dans les domaines du pétrole et de l’industrie du gaz.

VALLOUREC

Le 22 février 2012, Le Directoire (MM. Crouzet, Michel et Mallet) a été renouvelé pour une nouvelle période de 4 ans.

Lors de l’Assemblée Générale Annuelle de Vallourec, le 31 mai dernier, MM. Olivier Bazil et José Carlos Grubisich ont été nommés Membres du Conseil de Surveillance de Vallourec pour une durée de 4 ans.

Le 1er août 2012, Vallourec a réalisé deux placements privés obligataires à long terme pour un montant total de 455 millions d’euros. Ces émissions, qui seront utilisées pour les besoins de financement généraux du Groupe, permettent à Vallourec d’augmenter sa flexibilité financière, d’allonger la durée moyenne de son endettement et de poursuivre la diversification de ses ressources financières.

Le 27 juin 2012, les actionnaires ont été invités, pour la quatrième année consécutive, à

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opter pour un paiement du dividende en numéraire ou en actions. Le dividende au titre des résultats 2011 était fixé à 1,30 euro par action.Cette opération s’est traduite par la création de 192 112 actions nouvelles au prix de 31,10 € par action. A l’issue de cette opération, le capital social est composé de 121 626 521 actions. Le paiement du dividende en numéraire, pour un montant de 150,3 millions d’euros est également intervenu le 27 juin 2012.

M. KASSEN demande si la proposition de paiement du dividende en actions a été bien accueillie.

M. MALLET indique que, compte tenu des conditions offertes, celles-ci étant déterminées par la loi, le prix d’acquisition des actions n’était pas attractif et que les actionnaires ont donc en majorité préféré le paiement en numéraire.

En septembre 2012, a été mis en place un plan d’actionnariat salarié Value 12, ouvert aux salariés de Vallourec dans 9 pays (Allemagne, Brésil, Canada, Chine, Emirats Arabes Unis, Etats-Unis, France, Mexique et Royaume-Uni), pour environ 94% des effectifs du Groupe.

4/ INFORMATION SUR LA SITUATION DES SOCIETES DU GROUPE - PERSPECTIVES EN MATIERE D'ACTIVITE ET D'EVOLUTION DE L'EMPLOI

PERIMETRE EX DIVISION ENERGY & INDUSTRY

M.CARLIER présente les résultats de l’ex-division Energy & Industry.

Ex Division ENERGY & INDUSTRY

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

950815748dont Serimax

280163111dont Chine

250825332 423dont France

415741823 950dont Allemagne

789576937232Effectif total

232625551975Chiffre d’affaires (M€)

122513961072Livraisons (kt)Est.201220112010

La moyenne mensuelle des enregistrements de commande de janvier à août est de 98kt contre une moyenne mensuelle de 111kt en 2011. Ces chiffres reflètent une situation plus complexe depuis douze mois sur l’ensemble de nos marchés, avec cependant des différences significatives selon les lignes de produits.

Les ébauches d’étirage (6kt/mois contre 12kt/mois), les tubes chaudières (10kt/mois contre 15kt/mois) et les tubes mécaniques (12kt/mois contre 16kt/mois) souffrent d’une contraction du volume d’affaires. A l’inverse, les tubes Project Line Pipe (10kt/mois contre 5kt/mois) bénéficient

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°5/40

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d’un marché de l’offshore profond particulièrement dynamique. Les volumes d’activité des autres lignes de produits sont globalement constants d’une année sur l’autre.

Le carnet de commande sur le périmètre de l’ancienne Division E&I s’élève à fin août à 434kt, soit une baisse de 20% par rapport à fin août 2011 (540kt), à une valeur moyenne de 1814 contre 1720 Euros/t (+ 5%) en raison de prix et d’un mix globalement stables.

En raison de la diminution des coûts des matières premières, nous avons procédé à un ajustement de notre supplément matière, passant de 300 EUR/t en janvier à 280 EUR/t depuis juillet. Les suppléments alliages ont également été adaptés aux évolutions des cours.

M. KASSEN demande si la baisse du minerai va avoir un impact sur les résultats du Brésil.

M. MALLET confirme un impact négatif.

Situation par activité

M. de COIGNAC décrit la situation dans le marché Powergen .

Les enregistrements Powergen sont affectés par la crise économique affectant l’Europe. En Amérique du Nord, de nombreux projets sont à l’arrêt en raison des bouleversements occasionnés par la révolution des gaz de schiste, ainsi que par l’attentisme à l’approche des élections présidentielles. Seuls les marchés Chinois, Indien et Sud-Est Asiatique restent porteurs, mais dans un contexte de compétition particulièrement aigüe. A plus long terme, le marché des tubes chaudières reste très porteur malgré un ralentissement de la croissance, grâce aux besoins significatifs de nouvelles capacités de production électrique en Chine et en Inde, au développement des besoins en maintenance et à la reprise de l’investissement dans les pays développés.Cette situation conduit en Europe à un mix de produits qui affecte l’Allemagne plus que la France, Saint Saulve restant bien chargé.

M. BURETTE observe que Saint-Saulve est actuellement en sous-activité et que le laminoir est passé de 16 à 11 postes.

M. de COIGNAC explique que son commentaire ne porte que sur le carnet powergen qui ne saurait à lui seul charger toute l’usine de Saint-Saulve.

M. CARLIER rappelle que les enregistrements des marchés Industry et Ebauches ont été divisés par deux. Le choix a été fait de conserver 5 équipes à la finition Chaudières car des projets sont annoncés et il est essentiel de pouvoir respecter les délais.

M. ATTARD décrit la situation de la Division Pipe Project. Il explique que cette division recouvre deux activités distinctes : Process Pipe et Project Line Pipe.

Les enregistrements de Process Pipe sont en légère baisse (6 kt/mois contre 7 kt/mois). L’activité des stockistes Européens est marquée par la crise économique, particulièrement en France ou un distributeur prépare un plan de restructuration avec des licenciements importants. Les stockistes Américains et Asiatiques bénéficient d’un marché plus porteur, mais la compétition est rude surtout en Asie. L’activité « Project » bénéficie toujours d’un environnement porteur notamment au Moyen-Orient, mais elle est en retrait par rapport à l’an dernier car les durées d'obtention de financements ralentissent le démarrage des projets des nouvelles unités de raffinage et de pétrochimie. Ce marché est très concurrencé notamment par les chinois et les producteurs des pays de l’est. Nous avons cependant remporté quelques succès en tubes de four aux USA et sur certains FPSO en Corée.

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Les enregistrements Project Line Pipe ont doublé par rapport à 2011 et sont proches du niveau record de 2010. Nous bénéficions d’un marché porteur au Moyen orient, en Inde, en Afrique de l’Ouest, au UK et en Norvège. A signaler un projet important remporté en Ecosse en partenariat avec Serimax. Les perspectives pour le dernier quadrimestre 2012 et pour 2013 sont bonnes malgré les incertitudes économiques .Nous travaillons sur des appels d’offres ciblés dont certains pour des offres intégrées (tubes + revêtement + soudure) en partenariat avec Serimax.

Mme DUBOIS DECOOL présente l’activité de la Division Industry .

La moyenne mensuelle des enregistrements de commande Industry de janvier à août est de 33 K/tonnes / mois. Ce chiffre est à comparer à une moyenne 2011 à 44 K/tonnes/mois (-25%).Il masque une situation inégale sur l’année car la tendance est très nettement à la baisse depuis le début de l’été, conséquence d’un ralentissement général de l’activité mécanique en Europe.

Le carnet de commande de la Division Industry s’élève à 99 k/tonnes à fin août, soit une baisse de 40% par rapport à fin août 2011 (167 k/tonnes), à un prix moyen stable pour un mix globalement constant..

Dans un contexte de stabilité des coûts des matières premières, nous avons maintenu notre supplément matière à 300 EUR/t jusque juillet. Nous avons annoncé en août une baisse du supplément matière à 280 EUR/t, applicable à partir d’octobre. Quant aux suppléments alliages, ils ont été adaptés aux évolutions des cours.

Situation par Application Industry

L’activité Mécanique Industry s’adresse principalement à un marché de distributeurs.

La 1ère partie d’année 2012 a été globalement moyenne, mais très contrastée suivant les pays :- Le marché en Europe du Sud (Italie, Espagne, France) est resté à un niveau faible, la

demande n’ayant pas rebondi depuis fin 2011. - Dans la même période, la demande en Europe du Nord (Allemagne, Scandinavie) était

soutenue.

Dans la 2è partie de l’année 2012, la demande en Europe du Sud reste faible. Depuis l’été, la demande en Scandinavie diminue et on voit les premiers signes de faiblesse depuis septembre en Allemagne. Ceci nous oblige à revoir nos prévisions Mécanique à la baisse sur la 2ème partie de l’année 2012.

L’activité Tubes de Structure est globalement stable (8,5Kt/mois pour 9 Kt/mois en 2011). Nous observons cependant une augmentation de tension sur le marché.

Les ventes Export Markets sont revues à la baisse pour la fin d’année (incertitude ou décalage de certaines ventes/ projets prévus).

L’activité Ebauches est en nette diminution (4,5Kt/mois en juillet/août pour 8-9Kt / mois sur S1 et 9Kt/mois en 2011). Cette diminution est la conséquence de la baisse importante de l’activité automobile européenne.

Exploitation et approvisionnement E&I

M. CARLIER décrit la situation dans les usines :

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L’année restera marquée par l’accident mortel de Mr Frédéric Caruso survenu le 28 juin à son poste de travail sur la forge de l’aciérie de St-Saulve. Mr Fréderic Caruso, salarié de l’aciérie depuis 2006, a été mortellement blessé alors qu’il se trouvait à l’intérieur de la machine en cycle automatique. Toutes les équipes de l’aciérie et des autres usines de la division Upstream ont été profondément touchées par ce drame. La forge, arrêtée dès l’accident, a redémarré le 10 septembre après la mise en place de protections supplémentaires et la préparation des équipes.

Malgré tous nos efforts et l’amélioration des résultats, cet accident montre la nécessité de renforcer nos programmes et en particulier d’agir sur l’amélioration des comportements. L’aciérie a engagé avec les salariés et les élus un important programme d’observations et de réflexion pour ne jamais revivre un tel drame. Cette réflexion sera ensuite progressivement étendue à toutes les usines de la division.

Au niveau de la Division (périmètre Upstream), les performances restent contrastées avec un taux de fréquence cumulé sur 12 mois à 3.8 (supérieur à l’objectif de 3.2) et un taux de fréquence total sur 12 mois de 9.8 qui continue de s’améliorer. Pour Upstream, il faut avoir en tête qu’un taux de 1 représente un accident avec arrêt par mois.

Le programme Safestart s’est poursuivi dans les 2 usines de Rath et Déville, et a été engagé dans les usines d’Aulnoye et du Pèlerin de Rath.

M. THOMAS se réjouit des résultats obtenus à Cosne grâce au programme Safestart, mais il observe que cette action ne doit pas écarter les efforts de sécurité concernant les machines.

M. CARLIER observe qu’il n’y a pas eu de réduction des investissements sur la sécurité. Il remarque que l’analyse montre que, dans 80% des cas, l’origine de l’accident est de nature comportementale.

M. MICHEL ajoute que Safestart ne vient pas remplacer les actions existantes, il les complète. C’est la raison pour laquelle il ne peut être déployé que lorsque l’usine est suffisament avancée en matière de prévention des accidents.

M. DELBAUVE objecte que Safestart se traduit par des rappels sécurité systématiques qui donnent au personnel le sentiment d’être harcelé. Il explique que dans son usine tout le monde a eu sa lettre de rappel sécurité, on se croirait à l’école !

M. MICHEL note - à travers les remarques faites par les représentants du personnel - qu’il faut être attentif à la manière dont la démarche est conduite mais il réaffirme la nécessité de faire prendre conscience à chacun, sans exception, de l’importance du comportement dans la sécurité. Il reconnaît que cette prise de conscience peut être implicante, mais elle est indispensable.

M. BURETTE remarque que les règles ne sont pas appliquées partout de la même manière et prend pour exemple la photo de la couverture du dernier numéro de Vallourec Info : au Brésil les salariés ont le droit aux tenues à manche courte alors qu’elles sont refusées en France sous prétexte de sécurité ! Il accuse la Direction de faire du harcèlement avec sa politique sécurité.

M. MICHEL réfute cette accusation et rappelle que, depuis 2008, il y a eu 8 accidents mortels chez Vallourec et que tout le monde doit se mobiliser pour dire «  plus jamais ça ! ». Il ne s’agit pas de la politique sécurité « de la Direction » mais de celle de tous les salariés. Oui, il existe des différences : les habitudes, les climats, ne sont pas les mêmes partout. Ce qui compte, c’est l’implication pour améliorer, qui doit forcément passer par une prise de conscience des erreurs faites qui est peut être inconfortable mais absolument nécessaire, et ce à tous les niveaux.

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M. MAISONNEUVE ajoute que le dialogue est important et qu’il est utile de faire remonter les difficultés et les incompréhensions : il faut sans doute améliorer la manière de dire ou de faire mais pas remettre en cause le fond du sujet.

M. DUFNER demande des précisions sur les programmes de e-learning sécurité.

M. GOSSELIN répond que ces programmes ont vocation à se développer en particulier vis-à-vis des publics jeunes qui sont très réceptifs à ce type de formation.

M. DELCHAMBRE rappelle ses précédentes interventions sur le sujet et pense que la situation est toujours identique : on entend ici des propos très forts sur la sécurité et la qualité, mais malheureusement il en va différemment sur le terrain ou seul compte le nombre de tonnes.

M. MICHEL pense que les propos de M. Delchambre relèvent de la caricature. Il serait temps de reconnaître que la situation évolue et que les mentalités ont changé. Mais cela suppose d’admettre que le salarié peut avoir lui aussi sa responsabilité dans la sécurité.

M DELCHAMBRE évoque la question de la surdité et considère que la direction n’a rien fait depuis 30 ans. Il pense que si la réduction du bruit était une demande du client, on aurait trouvé des solutions depuis longtemps !

M. GOSSELIN fait observer que le port obligatoire des protections individuelles a été mis en place et que les médecins sont formels : le port des bouchons d’oreilles empêche la surdité professionnelle et stoppe l’aggravation des symptômes de ceux qui en sont atteint. Il propose de laisser le mot de la fin à l’expert comptable du Comité de Groupe qui a écrit dans le préambule de son document de synthèse un « avertissement » sur la sécurité.

M. NANCY confirme qu’au cours de contacts qu’il a eus avec les différents représentants du personnel des différentes usines, il a été frappé par la vigilance de ceux-ci aux questions de sécurité. Il a plusieurs fois été rappelé à l’ordre à ce sujet et remercie ceux qui sont intervenus de s’être préoccupés de sa propre sécurité.

M. CARLIER reprend son exposé sur la marche des usines :

L’activité des usines est elle aussi très contrastée et est tirée par les marchés liés au pétrole (OCTG et PLP). Le marché industrie est, quant à lui, très faible sans prévision d’amélioration à court terme. Le marché chaudières se redresse au second semestre, après un premier semestre très en dessous de nos attentes. On constate une remontée des projets en petits tubes pour la tuberie de Saint-Saulve. Pour s’adapter à cette situation, le nombre total d’intérimaires a été ramené à 560 à fin août. La charge des laminoirs continus, de la forge d’Aulnoye et de la presse de Reisholz reste insuffisante.

Le service aux clients a continué de s’améliorer et nous sommes à fin août à 93,7 % de commandes à l’heure. Cette performance reste variable suivant les lignes de produit avec, en particulier, un niveau de commandes à l’heure insuffisant pour les tubes OCTG filetés et les line projet. C’est sur ces produits, sur la réduction des stocks et la mise en ligne des installations que nous devons concentrer nos efforts.

L’indice qualité (QI) à 99,5% est à l’objectif. Néanmoins, des réflexions sont en cours pour accélérer cette dynamique qualité et mettre la satisfaction de nos clients encore plus au centre de nos priorités.

Avec 24.4 M€ d’économies à fin août, nous sommes 4 M€ en dessous de l’objectif Capten. Nous devons être particulièrement vigilants pour nous adapter rapidement et ne pas dégrader la productivité malgré la baisse de la charge.

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°9/40

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Malgré l’arrêt de l’aciérie de Saint-Saulve en moyenne 1 semaine/mois depuis le début de l’année, le niveau du stock matières premières est encore à 170 kt à fin août pour un objectif inférieur à 150 kt. L’arrêt d’un convertisseur à HKM en novembre et la poursuite de l’adaptation à l’aciérie de Saint-Saulve doivent nous permettre d’atteindre cet objectif en fin d’année.

M. DELBAUVE demande si le calcul de l’indice qualité prend en compte les réclamations des clients internes.

M. MICHEL indique que l’indicateur prend en compte les seules réclamations des clients finaux, il donne en effet une vision tronquée de la réalité et mériterait d’être amélioré.

En ce qui concerne chacun des établissements :

L’aciérie de Saint-Saulve confirme les progrès de fonctionnement de la CCC avec plus de 1800 t/j en juin et juillet et une mise au mille proche de l’objectif. La préparation du remplacement du four électrique se poursuit. Les pieux ont été posés cet été pour préparer les fondations et la commande du four a été passée en début d’année à la société SMS CONCAST.

Les laminoirs continus de Saint-Saulve et Mülheim sont particulièrement touchés par la baisse des commandes Industrie et Chaudières. En 2012, la tuberie de Saint-Saulve ne devrait produire que 230 kt et celle de Mülheim 260 à 270 kt. En 2013, le démarrage de VM2 va permettre de livrer localement le marché américain des tubes OCTG encore produits à Mülheim. Ceci a été anticipé dans le projet streamlining, mais va devenir une réalité en 2013. Cette baisse des volumes rend encore plus urgente la baisse de nos coûts et, en particulier, celle de nos coûts fixes.

Mme SENECHAL souhaite savoir comment se fait l’adaptation de Mulheim.

M. CARLIER indique que l’usine arrête selon des principes similaires à ceux de Saint-Saulve : utilisation des compteurs temps et recours au chômage partiel.

En réponse à une question de M. Burette sur une éventuelle révision des règles d’allocation de commandes entre Mulheim et Saint-Saulve après le démarrage de VM2, M. CARLIER indique qu’il n’y aura pas de changement de ces règles. Pour ce qui concerne Saint-Saulve, la baisse est estimée entre 10 et 20 Ktonnes par an. En 2013, les commandes Sonatrach, majoritairement réalisées par Saint-Saulve, pourraient compenser la perte des volumes US si elles sont enregistrées à temps.

L’activité des laminoirs Stiefel de Rath et Déville reste forte, tirée par les OCTG et les line projets. La « premiumisation » du carnet avec, en particulier, des volumes importants de tubes traités « Sour Service » se confirme. Cela se traduit par la saturation des traitements thermiques alors même que les laminoirs ne sont pas saturés. La commande du four TT3 de Déville a été passée avant l’été et les premiers travaux ont été réalisés cet été.

La forge d’Aulnoye a atteint ses objectifs de productivité et de respect des délais mais reste pénalisée par une faible activité qui n’atteint que 70 à 80% de sa capacité. L’effort de réduction des coûts doit se poursuivre pour rétablir rapidement la rentabilité du site.

Le Pèlerin de Rath reste bien chargé, essentiellement grâce aux volumes importants de casing de gros diamètres et à quelques commandes de Line Pipe. Le poids au mètre moyen est en baisse, ce qui rend l’exploitation de l’usine plus difficile et pèse sur sa rentabilité.

La presse de Reisholz voit son activité se stabiliser autour de 20 à 37 k/t/an. L’usine doit s’adapter à ce niveau moyen d’activité en abaissant ses coûts proportionnellement à la charge.

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°10/40

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.

DIVISION OCTG

M.EMERY présente les résultats de la Division OCTG.

4 589(+VSB: 1720)

3 9342 971Effectif total(en fin de période)

9301 7971 586Chiffre d’affaires (M€)

5031 0991 082Livraisons (Kt)

S1 201220112010

DIVISION OCTG

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

Les livraisons et chiffres d’affaires sont commentés ci-dessous par activité géographique.

La sécurité de notre personnel reste toujours notre priorité. Les résultats ont été en constante amélioration de 2008 à 2011, avec un taux d’accident avec arrêt en 12 mois glissants de 3.3 en 2009, 1,95 en 2010, et 1,20 en 2011.Avec un indicateur à 1,29 au premier semestre, les résultats sécurité ne progressent plus, et nous avons eu au premier semestre un accident mortel à V&M Star lors d’une opération de maintenance, et 2 accidents graves, chez V&M Star et chez VAM USA.Les bonnes performances en matière de sécurité atteintes ces dernières années n’ont pas éliminé tous les risques, et il est indispensable de redoubler nos efforts pour faire progresser nos usines.

En réponse à une question, M.MALLET confirme que le Groupe a mis l’accent sur le taux de fréquence des accidents avec ou sans arrêt (TRIR) car il est plus pertinent.

Pour ce qui concerne nos performances en service clients, nous sommes stables par rapport à l’année précédente, et il reste encore des progrès à faire, notamment en Europe.Depuis septembre 2011, VSB est rattaché à la Division OCTG.

OCTG EAMEA :

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°11/40

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2 1971 6051 178Effectif total

452900772Chiffre d’affaires (M€)

179402355Livraisons (Kt)

S1 201220112010

OCTG EUROPE

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

Les enregistrements du premier semestre (147 KT) ont été inférieurs à nos attentes et à la moyenne des enregistrements semestriels de 2011 (180 KT), reflétant l’attentisme de nombreux clients en raison de la conjoncture économique. Le prix du brut WTI, après avoir atteint un sommet à 110 $ le baril au mois de Mars, a baissé régulièrement jusqu’à 80 $ le baril fin Juin. Une nouvelle tendance haussière se dessine depuis le mois de Juillet en raison des incertitudes politiques principalement en Iran. Les enregistrements de Juillet et Aout montrent un fort redressement avec 86 KT enregistrées en 2 mois. De nombreuses affaires sont en cours de discussion et nous attendons un très bon niveau d’enregistrement au 2ème semestre, assurant un bon niveau de charge pour nos usines au 1er semestre 2013. Les principales commandes devraient venir des compagnies nationales et internationales présentes au Moyen Orient et en Afrique : Aramco, ADCO, KOC, Sonatrach,Total, Lukoil, CNOOC.Les prix de vente de nos tubes ont continué à monter au premier semestre 2012 entre 5 et 8 %, mais la tendance est moins marquée dans notre chiffre d’affaires en raison d’un mix client défavorable, la hausse atteignant 4 % en moyenne sur un an.

Les résultats Sécurité ont continué à s'améliorer avec un LTIR de 0,98 (moyenne sur 12 mois ) à fin Aout 2012 sur le périmètre EAME (hors Chine et Indonésie) en nette amélioration par rapport à l'année précédente. Sur le même périmètre le TRIR s'élève à 10,3 (moyenne sur 12 mois), en progrès significatif. Les programmes de visites sécurité, de réduction des risques, et « Safestart » se poursuivent de façon intensive.

L'évolution des effectifs est une augmentation de 592 personnes entre 2012 et 2011. Elle est constituée pour l’essentiel de 100 personnes en Arabie saoudite après l’acquisition de la société SSPF et de 401 personnes en Indonésie (effectifs des sociétés de service logistique et du port, qui n’étaient pas consolidées précédemment).L’année 2012 a vu des évolutions notables dans notre outil industriel avec le démarrage des productions de l’usine de SSPF à Dammam en Arabie Saoudite, la montée en puissance de nos nouvelles machines de filetage à l’usine de Bellshill en Ecosse, des investissements pour augmenter notre capacité de fabrication de joints intégraux (ligne multi casings à Aulnoye, modification de la VAM Line à Mülheim, phosphatation et conifieuses à Rath).La ligne CLEANWELL DRY a également réalisé avec succès ses premières productions industrielles à Aulnoye.

OCTG NA

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°12/40

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2 3922 3291 793Effectif total

478897814Chiffre d’affaires (M€) (3)

324209115

697465232

727411183

Volumes (Kt)VM STAR (1)VAM USA (2)

S1 201220112010

OCTG NORTH AMERICA

(1) VM STAR y compris V&M TCA à partir de mai 2008(2) VAM USA y compris Atlas-Bradford à partir de mai 2008(3) OCTG-NA : consolidé y compris V&M Tube Alloy à partir de mai 2008

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

L’activité de forage a fortement augmenté en 2011 pour atteindre 2003 rigs fin décembre (et 1879 en moyenne sur l'année 2011, soit +22% en un an). Cette hausse est due aux forages destinés au marché du pétrole, les forages destinés au marché du gaz baissant de 6 %. Cette tendance s'est confirmée au premier semestre 2012 (1980 rigs en moyenne), avec à nouveau une hausse de forage pétrole et une baisse du forage gaz, en raison des prix du gaz particulièrement bas au Etats-Unis grâce à la production des gaz de schiste. Le mix était 38% pétrole / 62% gaz en 2010, il est à 52 % pétrole / 48% gaz en moyenne 2011). Le niveau de production vendue de V&M Star a atteint un nouveau record avec 465 KMT (404 KMT hors V&M TCA) en hausse de 13%(+54 KMT, +42 KMT hors V&M TCA).En 2012, la production continue à pleine capacité chez V&M Star, avec 209 KT livrées à fin juin.

L’amélioration de l’activité s'est traduite dans les prix qui ont connu des augmentations successives à partir du 2eme trimestre 2011, faisant plus que compenser la baisse du 1 er

trimestre. Ces hausses se sont poursuivies au premier trimestre 2012.

L’activité de filetage premium a également bien progressé en 2011 en Amérique du Nord. Les volumes de VAM USA sont passés de 183 à 232 KMT et continuent à fonctionner à pleine capacité en 2012 avec un fort appel à la sous-traitance.

L'évolution des effectifs en 2011 est marquée par les recrutements nécessaires au démarrage de VM2 et au doublement de la capacité de test pour les connexions premium à Houston.

Le projet VM2 a confirmé au premier trimestre 2012 un retard d’environ 3 mois et entrainé une hausse significative de budget. Un nouveau directeur de projet a été nommé et l’équipe projet a du être largement renforcée, par des ressources internes et externes, pour assurer la bonne exécution de la fin du projet et son démarrage.

Le projet est remis sous contrôle et nous avons percé la première billette le 29 juin, puis laminé le premier tube sur le FQM le 17 septembre. La construction de la finition est en bonne voie, dans le délai et dans le budget.

VSB

Le démarrage de VSB est plus complexe et plus difficile que prévu mais nous avons pu laminer 58kmt de tubes et en commercialiser 26kmt au premier semestre 2011.

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°13/40

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La qualification des produits « premium » se déroule conformément à nos attentes et les premiers clients « premium » qualifieront l’usine entre le deuxième trimestre 2012 et le premier trimestre 2013.

Nous avons décidé de renforcer l’équipe de démarrage présente sur place pour accélérer la montée en cadence, en coopération avec les communautés process, et tenir nos objectifs 2013.

V & M do BRASIL

M.MICHEL présente les résultats de V&M do BRASIL.

VMB Barreiro 2010 2011 HI - 2012

Livraisons (kt) 436 436 215

Chiffre d’affaires (Meuros)

1100 1199 646

Effectif total (fin de période- division)

6110 6591 6587

Taux de change moyenEuro/R$

2,34 2,32 2,41

V&M do BRASIL

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

Les indicateurs de sécurité montrent des chiffres satisfaisants et les objectifs de LTIR et TRIR sont atteints et en amélioration au fil des années.

2011Le niveau de production a été en légère diminution par rapport à 2010,  mais est resté largement supérieur à celui de 2009, année de forte baisse. Malgré la forte appréciation du réal face au dollar qui a négativement impacté les ventes libellées en devise américaine, le chiffre d’affaires a été supérieur à 2010, porté par un mix produit davantage premium, une activité soutenue notamment dans le secteur Oil & Gas et la hausse du prix du minerai de fer au cours du premier trimestre. Enfin V&M do Brasil a accru sa participation dans Tubos Soldados Atlânticos (TSA) de 25% à 95% au mois de décembre 2011. Cette société spécialisée dans la fabrication de tubes soudés et le revêtement de tubes emploie 255 personnes. L’acquisition de cette société permet de compléter nos livraisons en tubes sans soudure à Pétrobras avec des tubes soudés. Nous sommes actuellement à la recherche de partenaires pour poursuivre le développement de cette activité.

2012La forte activité du secteur Oil & Gas et les importantes réserves pétrolières au Brésil dans des environnements toujours plus complexes et nécessitant des produits premium de très haute qualité, profitent nettement à V&M do Brasil. Cependant, le pays est marqué par un ralentissement de sa croissance et de sa production industrielle, qui affecte plus particulièrement le segment Automobile, tandis que l’activité du segment Industrie continue d’être de plus en plus concurrencée et pénalisée par la hausse des importations chinoises dans toute l’Amérique Latine. Par ailleurs, après une période haussière des prix du minerai de fer en 2011 (+15%), le cours est redescendu sur le premier semestre 2012 (-25%) affectant de ce fait les résultats de la division. Face à cet environnement macro-économique, la production de l’aciérie et du laminoir destiné au marché Automobile devrait être inférieure au second semestre par rapport au premier semestre.

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°14/40

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M. KASSEN demande des informations sur Technip et ses projets de liaison directe de la plateforme au tanker.

M. MICHEL explique que Technip développe son activité à la fois à partir de tubes rigides, et dans ce cas il est notre client, mais aussi, dans environ la moitié des cas, à partir de tubes flexibles, et dans ce cas il devient notre concurrent. Technip est un gros client de Sérimax.

M. DELBAUVE avoue ne pas comprendre pourquoi l’activité Drill se porte mal alors qu’OCTG est en croissance.

M. MICHEL explique que l’amélioration provient essentiellement des gaz de schiste et que Vallourec, qui s’est beaucoup centré sur le forage en tubes premium pour le golf du Mexique, n’a pas pu se positionner à temps sur le tube de forage pour gaz de schiste. Une étude a montré que nous n’étions pas suffisamment compétitifs. Nous savons que le problème se situe au niveau des tool. Le pic d’activité des années 2006 à 2008 nous a fait oublier que nous ne progressions pas suffisamment. Mais le fait que le problème dépende de nous et non du marché est une bonne nouvelle car cela veut dire que la solution est entre nos mains. Le programme Apollo a permis beaucoup de progrès, il nous faut maintenant avoir une activité suffisante pour progresser encore.

Ce n’est pas la France qui n’est pas complétif, c’est l’usine de Vam Drilling Houston qui est 30% plus chères que les concurrents Américain. Mr Delbauve : cela m’inquiéte d’entendre dire que Houston est 30% plus chère alors que nous l’avons acheté il y a 3 ans.

VALTI

Mme DUBOIS DECOOL présente l’activité de Valti .

3.3

370

48

1er sem. 2012

8.0

/

80

2010

-4.9Sécurité – taux de fréquence

371401Effectifs inscrits(Total, incl. interim)

90116CA (M€)

Est. 20122011

VALTI

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

SécuritéLe taux de fréquence à fin juin est de 3,3 pour Valti et 1,68 à fin août (dont 1,77 à Montbard). Cela représente une nette amélioration depuis 2010. Cette bonne tendance est ternie par le fait que le LTIR reste très élevé (26,6 à fin août à Montbard pour un objectif de 15 max). Le programme Cap Ten Safe a été renforcé à Montbard et La Charité depuis le début de l’année.

Evolution des différents marchés

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°15/40

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Après l’excellente année 2011 (2600 t/mois), le marché roulement est en forte baisse en 2012 (1700t/mois sur S1). Cela est dû à la baisse globale du marché automobile européen et à un déstockage en début d’année 2012 de stocks constitués en 2011. La reprise que certains clients nous annonçaient après l’été ne se concrétise pas, ce qui nous oblige à revoir à la baisse nos prévisions sur S2.Montbard est également impacté par les révisions à la baisse sur S2 des volumes Mechanicals et Export Markets. Sur l’ensemble des marchés, nous observons que la longueur du carnet sur les différents marchés se réduit, les clients attendant le dernier moment pour passer commandes. La faible activité roulement et la baisse d’activité mécanique amènent à prévoir des jours de chômage partiel sur la fin d’année. L’organisation du chômage (arrêt du vendredi) a été prévue pour préserver au maximum la flexibilité pour pouvoir produire toutes les tonnes possibles.

Les deux investissements majeurs de Valti : four Q&T et rouleuse pour bagues de gros diamètres, sont opérationnels. Après une bonne montée en cadence de production en S1, le four QT est impacté sur S2 par la baisse de commandes export markets. Le carnet actuel QT est faible.La rouleuse est en phase d’appropriation par l’usine (optimisation des paramètres, développement d’outillage etc). Des discussions commerciales sont en cours avec plusieurs clients.M. THOMAS demande quel est l’avenir de la Charité.

Mme DUBOIS DECOOL répond que l’investissement est en plein démarrage sur le plan technique et commercial. Il est encore trop tôt pour faire un bilan. Le plan se déroule comme prévu et tous nos efforts se concentrent pour sa réussite.

INTERFIT

M. ATTARD présente l’activité.

1ier semestre 2012: les principaux faits.

Sécurité : 1 accident avec arrêt. Les performances en Qualité et Délai sont aux objectifs fixés, soit 99,7% et 98,6%

respectivement. Au cours de ce premier semestre, Interfit, comme l’ensemble du marché, a dû faire face

à une faible demande sur le marché européen, durement affecté par la crise de la dette et un ralentissement économique. Cependant, la faiblesse de l’activité en Europe a été en partie compensée par une augmentation des commandes en provenance des clients hors Europe grâce à l’offre de délais courts mais aussi à un taux de change plus favorable à l’euro.

Les enregistrements et la facturation sont inférieurs à S1/2012, de 6% et 5% respectivement.

Les démarches d’amélioration pour mieux maîtriser les coûts, être plus efficaces dans nos processus et être à l’écoute des attentes de nos clients ont permis de saisir le meilleur de la demande. Cela s’est notamment traduit par la signature d’accords-cadres avec deux de nos principaux distributeurs.

Les perspectives pour fin 2012 :

La demande en Europe ne devrait pas connaître d’amélioration. En revanche, des opportunités sur les marchés hors Europe apporteront des volumes permettant de réaliser un deuxième semestre meilleur que le premier et de clôturer l’année à hauteur de 2011.

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M. de COIGNAC présente l’activité de Valinox Nucléaire , Valtimet et Vallourec Umbilicals.

VALINOX NUCLEAIRE

2010 2011 Est.2012CA (M€) 74.6 79.9 127.1Effectifs inscrits * 367 410 428Sécurité – taux de fréquence ** 24.46 20.43 26

* effectifs inscrits = effectifs hors intérimaires à fin décembre de chaque année** taux de fréquence = TRIR

Le TRIR est inférieur à l’objectif compte tenu du nombre d’accidents sans arrêt à Montbard, notamment pendant l’été au nombre de quatre.

Le Delivery Index est de 57.11%, par rapport à un objectif de 99.40% en raison d’une dégradation attribuable aux incidents sur nos équipements (panne du four).

L’environnement marché est bien plus rassurant aujourd’hui qu’il y a dix huit mois lors de l’accident de Fukushima. Les marchés sur lesquels Valinox Nucléaire est actif n’ont au final peu ou pas du tout été affectés. Au cours des derniers 18 mois, Valinox Nucléaire a enregistré sept nouvelles commandes (principalement en provenance d’EDF). Le carnet de commandes est chargé pour trois ans à pleine capacité. En outre les perspectives à long terme restent très positives, notamment avec le redémarrage prévu du marché Chinois.

Malgré quelques décalages de livraison de projet en cours d’année, nous anticipons un chiffre d’affaires et un niveau de marge en ligne avec les objectifs.

Concernant le projet Pearl, nous sommes dans les délais et l’usine devrait être inaugurée le 6 juin 2013. Notre objectif sera de réussir l’homologation de l’usine dans les meilleurs délais, afin d’être opérationnels au moment du redémarrage du marché Chinois.

M. DUTOIT se demande si l’essor des gaz de schiste peut avoir un impact sur le nucléaire.

M de COIGNAC pense que la question est encore chargée de beaucoup d’émotion et d’irrationnel. Les gaz de schistes peuvent fournir un très bon complément aux énergies durables, mais ne sont pas à la hauteur des besoins en énergie des pays qui sont en plein essor tels la Chine.

M. MALLET ajoute que la situation est différente selon les pays :- aux USA le gaz de schiste va probablement se substituer à des centrales nucléaires nouvelles,- en France le marché est stable et nous n’attendons pas de changements,- en Chine, les projets de construction de centrale sont considérables et nous attendons des annonces prochainement,- le Moyen Orient réfléchit à la construction de centrales.

M. LEVY demande si le redémarrage des projets nucléaire en Chine aura un impact en France.

M. de COIGNAC confirme, car seule la dernière étape de fabrication des tubes GV est faite dans l’usine chinoise.

M. DUTOIT demande où en est la qualification EDF sur l’UAP3.

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°17/40

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M. de COIGNAC indique que les tests sont très longs et que nous n’avons pas encore les résultats.

M. DUTOIT s’inquiète car, en cas de panne de l’APN,  ce sont les deux usines en Chine et en France qui devraient s’arrêter. Il s’interroge sur l’avenir en Chine.

M de COIGNAC remarque que Valinox France est aujourd’hui déjà totalement dépendant de l’APN. Pour ce qui concerne l’avenir, nous avons des pressions « amicales » pour un partenariat local. Notre souci premier est de conserver la maîtrise de notre savoir faire et notre autonomie.

VALTIMET

2010 2011 Est.2012CA (M€) 73.5 68.4 48.5Effectifs inscrits 225 220 202Sécurité – taux de fréquence 8.30 4.25 6.00

Le TRIR est inférieur à l’objectif compte tenu d’un nombre d’heures travaillées inférieur en aout et des accidents sans arrêt survenus les mois précédents aux Laumes. Un plan d’action est en cours de préparation. Le LTIR est en ligne avec l’objectif.

En ce qui concerne le service Client, le taux de service livraison est quasiment à l’objectif 99.39% (DI) en raison de difficultés mineures à Changzhou. Le Quality Index est élevé grâce à plusieurs bons mois de livraisons.

En ce qui concerne l’activité, la tendance observée l’an dernier s’est malheureusement confirmée et amplifiée avec un renforcement de la concurrence et en conséquence une baisse des prix et des commandes. Le niveau d’enregistrement de commandes cumulé sur 2012 s’élève à 17090km fin août, par rapport à un budget de 20331km. Pour ce qui concerne 2013, nous pensons que l’année sera difficile.

Le résultat est encore en retrait par rapport à l’année passée en raison d’une baisse générale des prix des produits et à l’accès de plus en plus libre de nos concurrents à des fournisseurs de feuillard en titane. Enfin les conditions de marché ont occasionné les décalages dans le temps de certains projets significatifs. Ces divers éléments contribuent à exercer une forte pression sur nos marges. A terme, il nous sera presque impossible de produire des condenseurs pour le marché chinois compte tenu de nos prix de revient.

VALLOUREC UMBILICALS

Le développement de Vallourec Umbillicals se poursuit de manière satisfaisante, en phase avec le planning général. Trois références ont été qualifiées et nous espérons une première commande début 2013.

M. LEVY se souvient qu’il y a un an un plan de réorganisation de Valtimet a été présenté 15 jours après la tenue du Comité de Groupe alors que rien n’avait été dit à ce sujet au cours de la réunion. Il constate que le plan de mutation qui était prévu n’a pas donné tous les résultats attendus et que les prévisions pour 2013 sont mauvaises. Faut-il s’attendre à un CE extraordinaire dans les prochains jours aux Laumes ?

M. de COIGNAC explique que la situation de Valtimet est effectivement préoccupante mais qu’il n’y a pas, à ce jour, de scénario arrêté.

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°18/40

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DIVISION DRILLING PRODUCTS

M.MAISONNEUVE présente les résultats de la Division Drilling Products.

-10-47Prêts

1176360Intérimaires

827

155

262010

823812Effectif total

217198CA (M€)

3237Livraisons (Kt)Est.20122011

DRILLING PRODUCTS

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

L’activité Drilling Products a été en 2011 toujours en bas de cycle, même si en amélioration par rapport à l’année 2010, de +28%. Les 3 premiers trimestres de 2011 ont été à peu près équivalents en terme de chiffre d’affaires (environ 44 M€ de chiffre d’affaires), et le dernier trimestre a été exceptionnel avec plus de 65 M€ de chiffre d’affaires (+48% vs les trimestres précédents). L’année 2011 a été contrastée avec des prises de commandes mesurées et des projets qui ont tardé à se confirmer et se sont décalés au fur et à mesure de l’année. Certains ont été confirmés en fin d’année, d’autres ont été reportés sur le premier trimestre 2012 (notamment Pemex produit en 2011 et facturé à 80% en 2012). Cependant, la vente de commandes sur stock et la prise de commandes court terme en fin d’année ont permis d’augmenter les volumes du dernier trimestre et de délivrer de meilleurs résultats. Elles se sont également accompagnées d’une remontée des prix notamment pour les Drill Pipe API. Les prix restent toujours très bas, comparés aux années 2007/2008, mais néanmoins meilleurs qu’en début d’année 2011.

Début 2011, les mesures d’adaptation mises en place en 2010 ont permis de transformer un bon nombre de prêts en transferts définitifs. Du fait du manque de visibilité sur les commandes à venir, les intérimaires mis en place fin 2010 ont été conservés et ce jusque sur la seconde partie de l’année, avec la reprise de l’activité sur le dernier trimestre (commande Pemex en France et commande court terme aux Etats-Unis).

Début 2012, la prise de commandes est restée relativement mesurée mais le niveau des prises de commandes s’est accéléré depuis le 2ème trimestre 2012, la profondeur du carnet de commandes actuel étant désormais plus proche de 5 mois. A noter, des commandes de MWD ont été de nouveau enregistrées ce mois-ci, après 2 ans d’absence.

Globalement, le marché américain reste toujours mitigé avec des volumes faibles et une compétition féroce, notamment sur les prix avec notre concurrent GP. La région du Middle East très active en 2011, a permis de compenser le plus faible niveau de commandes sur le marché nord américain. Depuis le début de l’année 2012, c’est la région Europe qui a été la plus active en termes de prises de commandes et qui a permis le maintien de l’activité.

Les volumes produits en 2012 devraient ainsi être inférieurs à ceux de 2011, notamment aux US mais les résultats s’annoncent meilleurs, du fait des effets mix et prix plus favorables (facturation Pemex notamment en début d’année 2012).

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°19/40

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Concernant la sécurité, on observe une nette amélioration du LTIR qui est passé de 5,7 à 3,3 montrant un très gros investissement dans le développement des bonnes pratiques et de la prévention dans la sécurité au quotidien. Depuis le début de l’année 2012, les résultats se sont maintenus et ils demeurent au-dessus de la cible de 2,9 : LTIR à 1,08 en août 2012. 6 sites ont pu afficher un LTIR à 0 sur 12 mois : Aulnoye, Cosne, Rungis, Hollande, Dubai et Abu Dhabi. Concernant le TRIR, la progression a été plus mesurée sur la première partie de l’année, la situation semblant se stabiliser autour de 10, et en deçà de l’objectif de 7,9 (TRIR de 9,34 en 2011, et de 10,29 à fin août 2012). Mais de récents accidents sans arrêts, notamment en France, démontrent la fragilité de nos résultats.

2011 a été une année pleine pour les opérations avec : Apollo sur Aulnoye, le démarrage avec succès d’un projet similaire aux US (projet Longhorn) développé par phases et le développement du projet Ariane sur Cosne. Le bilan 2011 permet de mettre en perspective les enjeux et les résultats notamment sur Aulnoye:

Les bénéfices attendus sur l’amélioration de réponse au marché ont été très nets ; sans ces initiatives il aurait été difficile, voire impossible, de prendre des commandes avec des délais aussi variables et en affichant un DI de 93% sur 2011

La capacité d’adaptation aux changements brusques de rythme marché, liée à la fois au système mis en place mais à la collaboration de tous, a permis une bonne réactivité

Les améliorations apportées surtout sur l’aspect dynamique d’équipe, ergonomie et maitrise qualité comme éléments clés de variabilité ont été mises en évidence.

En 2012, l’accent a été mis sur les aspects respect des résultats attendus sur Ariane (administratifs et Drill Collars) et sur l’ancrage des dynamiques d’équipe au quotidien pour l’ensemble des initiatives. Le changement culturel est visible et doit s’opérer à tous niveaux : encadrement et opérateurs. L’année 2012 a ainsi vu émerger le besoin d’intégration globale en vision client, qualité, sécurité et performances qui, bien que fondements du VMS, ne coulent pas de source.

Tarbes a continué l’extension de sa gamme produit forgings et est maintenant capable de livrer la gamme complète tout en ayant un fonctionnement en flux tiré avec Aulnoye. La relation Tarbes / Aulnoye est maintenant stabilisée et donne pleine satisfaction. La priorité est mise en 2012 sur la montée en volumes de Tarbes, nécessaire à l’alignement des coûts forgings sur ceux du marché international pour les formats standards.

Le Middle East a réussi sa montée en cadence et a démontré sa capabilité en 2011, et continue sur 2012. L’homologation par des clients clés a été obtenue après de longues démarches.

Les résultats DI sont variables d’une entité à l’autre, et sont notamment liés aux types de produits. L’usine de Cosne par exemple est « à part » car impactée par une multitude de lignes de produits accessoires ; son DI stagne en 2011 autour de 80%. Les efforts ont été mis en 2012 surtout sur les pièces courtes mais les résultats tardent.

Les enjeux opérationnels restent la maitrise de la performance avec un accent sur la rentabilité face aux prix bas des marchés. En outre, le niveau d’exigence de nos clients s’est élevé sur le plan international. La qualité du produit livré, la capacité à maitriser la documentation, l’impératif de communication, le respect de nos engagements sont les enjeux clés des opérations.

L’année 2011 a été aussi marquée par le démarrage d’une nouvelle ligne de soudage au Brésil en avril, dans la division VMB mais en étroite collaboration avec les équipes VAM Drilling. A la fois au travers des équipes de vente et des installations industrielles locales, la position de VAM Drilling se renforce même si la qualification de l’usine auprès de certains clients prend du temps.

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Néanmoins, la difficulté de trouver un partenaire fiable localement pour le revêtement complique les opportunités de développement rapide du site.

Le maintien du stock stratégique sur l'ensemble des sites nous permet toujours d'améliorer notre réactivité et de capter des commandes court terme sur stock, d’autant plus importantes dans les périodes où la visibilité est limitée. L’enjeu actuel en 2012 avec l’augmentation des prises de commandes est d’adapter ce stock au juste nécessaire tout en garantissant la flexibilité.

Les équipes R&D ont travaillé sur le développement de la gamme produit Premium, la finalisation de la gamme Sour Service DP+BHA pour répondre aux attentes marché dans ce domaine : la gamme « hole cleaning » avec « l’hydroclean Max », et ont développé un focus particulier fort en 2011 et 2012 sur la compréhension de la dynamique Shale gas pour les produits Drill. Les efforts de développement du Landing String clé pour certains « package » ont été renforcés. Le projet Wendy a respecté sa feuille de route sur 2011. Courant 2012, une nouvelle organisation R&D s’est mise en place avec le transfert à Houston d’une partie des équipes, la partie R&D Produits, pour se rapprocher au plus près des clients et améliorer les synergies avec les équipes commerciales et le CSC. Le besoin de réduire au maximum le « time to market » des produits est devenu clé dans la concurrence globale.

Le Client Service Center (CSC) s’est mis en place à Houston début 2011, avec le démarrage de plusieurs groupes de travail avec les grands comptes clients. La connaissance des clients s’est approfondie avec une meilleure compréhension de leurs besoins. Quelques contrats long terme ont commencé à se mettre en place, notamment avec Weatherford et Ensign. Des démarches sont également en cours avec les grands comptes américains.

* *

*

EVOLUTION DE L’EMPLOI

M.GOSSELIN présente l’évolution de l’emploi en France.

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

Evolution de l’Emploi2006 2007 2008 2009 2010 2011 FIN 06/12

CDI 4238 4452 4690 4707 4665 4812 4823CDD 173 173 128 40 27 47 41ALTERNANCE 61 78 81 41 51 72 84TOTAL 4472 4703 4899 4788 4743 4931 4948

EVOLUTION EFFECTIF France A PERIMETRE 2009

3800

4000

4200

4400

4600

4800

5000

2006 2007 2008 2009 2010 2011 FIN06/12

juin-12CDI ouvriers 2886CDI ATAM 1031CDI Cadres (15 et +) 906

TOTAL CDI 4823CDD ouvriers 60CDD ATAM 51CDD Cadres (15 et +) 14

TOTAL CDD 125CDD+ CDI 4948

A périmètre constant, l’effectif permanent (CDI) fin juin 2012 est de 4 823 soit un niveau sensiblement équivalent à celui de fin 2011.

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Cet effectif permanent a fortement augmenté par rapport à 2006 (+ 600 p). Il a par ailleurs augmenté depuis 2009 malgré des fortes variations souvent à la baisse de l’activité.

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

Mouvements 2011MOUVEMENTS 2011 CADRES ATAM OUVRIERS TOTAL

DEMISSION 19 13 15 47DECES 0 2 14 16RETRAITE 6 20 50 76LICENCIEMENT 3 2 28 33RUPTURE CONVENTIONNELLE 5 5 9 19

S/TOTAL SORTIES CDI 33 42 116 191AUTRES DEPARTS 1 3 38 42MUTATIONS France 67 31 25 123MUTATIONS HORS France 24 0 0 24

TOTAL SORTIES 125 76 179 380EMBAUCHES CDI 93 59 198 350

MUTATIONS France 68 31 25 124MUTATIONS HORS France 12 12AUTRES ENTREES 0 41 41

TOTAL ENTREES 173 131 223 527VARIATION DES CDI 60 17 82 159

Durant l’année 2011, nous avons eu 522 entrées et 376 sorties, soit un solde net de 146 personnes.

Si on neutralise les mouvements internes (mutations, promotions), les entrées qui correspondent à des embauches sont de 350 personnes et les sorties s’élèvent à 191 personnes, soit un solde net de + 159 personnes.

Ouvriers 198 embauches et 116 sorties : + 82 p Atam 59 embauches et 42 sorties : + 17 p Cadres 93 embauches et 33 sorties : + 60 p

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

MOUVEMENTS 1er semestre 2012

ENTREESNATURE ATAM Cadres Ouvriers TotalCDI 32 47 54 133MUT GROUPE 3 32 12 47MUT INTER 6 6 2 14RECLASSEMENT 1 1PROMO 11 8 19

Total 52 93 69 214SORTIES

DECES 1 2 3 6DEMISSION 8 10 8 26Fin de période d'essai 1 1LICENCIEMENT 5 1 13 19MUT GROUPE 5 32 12 49MUT INTER 6 7 2 15PERIODE ESSAI 1 1PROMO 8 11 19RECLASSEMENT 1 1RETRAITE 13 9 36 58RUPT CONVENT 4 2 3 9

Total 51 65 88 204

214 entrées et 204 sorties soit un solde net de + 10 personnes.

Toujours en neutralisant les mouvements internes, nous avons 133 entrées correspondant à des embauches et 121 sorties soit + 12 personnes.

Ouvriers 54 embauches et 63 sorties soit – 9 p Atam 32 embauches et 32 sorties Cadres 47 embauches et 26 sorties soit + 21 p

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Comité de Groupe du 3 octobre 2012

INTERIMSINTERIM

1082

57

484

859 850

0

200

400

600

800

1000

1200

FIN 08 FIN DEC 09 FIN DEC2010

FIN 2011 FIN 06/12

Niveau proche de ZERO fin 2009 : effet de la crise et de la forte baisse d’activité.Au 30/06/12, un niveau semblable à fin 2011 soit 850 personnes.

Certes, le nombre d’intérimaires demeure élevé mais il suffit de regarder le contexte actuel avec plusieurs sites en sous activité pour comprendre notre prudence.

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

Départs à la retraiteDéparts avants décret

Hollande

Départs qui pourraient

se faire suite au décret

2012 68 1802013 78 1702014 176 165

TOTAL 322 515 193

TOTAL OUVRIERS ATAM CADRES2012 180 75 35 702013 170 100 40 302014 165 115 35 15

TOTAL 515 290 110 115

L’impact de la réforme des retraites n’est pas tant sur le volume des départs que sur le calendrier.

Les éléments présentés par M. NANCY dans son rapport page 25, et qui sont repris ci-dessus, illustrent ce phénomène.Si l’on assiste en 2012 et 2013 à un doublement du nombre des départs, dès 2014, l’impact est quasi nul.

Par ailleurs il convient de relativiser ces chiffres qui sont une vision « théorique et maximaliste  » des départs, partant du principe que tout salarié arrivé à l’âge de la retraite, bénéficie du nombre de trimestres et souhaite partir.

Bien souvent, dans la réalité, de nombreux salariés repoussent pour des raisons diverses leur départ.Ainsi en 2011 seuls 50 % des départs initialement « prévus » se sont réalisés.

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L’année dernière, lors du Comité de Groupe, à ces mêmes questions sur l’emploi et le nombre de recrutements, nous avions répondu que nous analyserions usine par usine, en fonction de nos besoins en poste clé.Les chiffres d’évolution des effectifs en 2011, évoqués plus haut, montrent que ce travail a été réalisé et nous le poursuivrons à l’avenir.

En octobre dernier nous avions également évoqué notre volonté de développer l’alternance et annoncé un objectif de 250 alternants en France à horizon 2015.

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

ALTERNANCEALTERNANCE

41 5172 84

135

020406080

100120140160

2009 2010 2011 FIN 06/12 sept-12

Création d’un organisme de formation Vallourec au 1/01/2012 : Vallourec University France mise en place de parcours professionnalisant (CQPM) « Ecole » de filetage (VMOGF) démarrée en avril : à ce jour il y a eu 4 sessions : 34 p « Ecole » électromécaniciens (Bassin Nord) démarrée en septembre : 11 p Prochainement….tourneur/fraiseur (Cosne) : environ 10 p 2013 : poursuite « école » métiers maintenance (Bourgogne, Nord, partenariat avec

CFA…).

M KASSEN souhaiterait que soit édité un organigramme des cadres de la RM pour avoir une vision de qui fait quoi. M KASSEN ajoute qu’il y a notamment beaucoup de salariés qui s’occupent de la gestion de 900 cadres !

M MICHEL répond que c’est une question qui n’est pas à l’ordre du jour et qu’en tout état de cause le Groupe comprend plus de 3 000 cadres et non 900 qui correspond aux salariés cadres en France.

5/ SITUATION FINANCIERE DU GROUPE

M. MALLET propose à l’expert comptable du Comité de Groupe, M NANCY, de présenter ses conclusions.

Suivant rapport exposé aux membres du Comité le 2 octobre 2012 après midi, M NANCY soulève les points principaux ci-dessous suivant le document de synthèse.

INTERVENTION DE M.NANCY

En 2011 après un début d’année encourageant, l’activité a ralenti à partir du deuxième trimestre et 2012 s’annonce à haut risque.

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Une conjoncture incertaine qui n’entame pas la confirmation de la reprise en Exploration-Production, portée par des prix pétroliers favorisant d’importants investissements.

En 2012, les investissements en Exploration-Production devraient poursuivre une forte dynamique de croissance, malgré la baisse du prix du baril du 2ème trimestre.

Le marché des OCTG profite de cette demande soutenue. Les produits premium y prennent toujours plus d’importance et devraient représenter, en 2012, des volumes en hausse de +35% sur l’excellente année 2008.

Vallourec a profité de la croissance des volumes de son principal marché, mais pas autant que son principal concurrent Tenaris. La présence de Nippon Steel aux côtés de Tenaris dans Usiminas (Brésil) nous apparait préoccupante.

C’est la croissance des volumes qui, depuis 2 ans, tire la hausse des revenus des ventes. Mais la difficulté à revaloriser les prix et le mix produits confirme, selon nous, de la baisse du « pricing power » qui faisait la force de Vallourec en 2004-2008.

Le Groupe reste dépendant de ses activités « hors Pétrole & Gaz » (46% du chiffre d’affaires), très sensibles à la conjoncture et fortement représentées en France.

Les effectifs du groupe poursuivent leur croissance, tirée par le Brésil et les USA. La croissance de l’activité ne se traduit pas par une progression de la génération de cash

par l’opérationnel (RBE) : le taux de RBE, bien qu’encore élevé, révèle une diminution de la performance économique de l’activité... baisse de performance largement imputable à la forte croissance des coûts de structures, industriels et administratifs. Cela traduit, selon nous, l’accroissement de la lourdeur du groupe, sans efficacité opérationnelle suffisante en contrepartie.

Le résultat net suit l’évolution du RBE mais le résultat par action diminue en raison de l’augmentation du nombre d’actions. Le dividende au titre de 2011, stable par action augmente en montant total alors que la participation intéressement diminue fortement.

Les perspectives s’annoncent décevantes et le décrochage vis-à-vis de Tenaris devrait s’accentuer. L’exposition de Vallourec au secteur hors énergie et les coûts de démarrage de ses nouveaux investissements affectent, entre autres facteurs, sa profitabilité.

Ces perspectives défavorables ont entraîné une forte révision à la baisse des résultats prévus par les analystes financiers.

La forte réévaluation du montant des investissements, notamment celui des USA en l’espace de 6 mois et pour un montant très important, contribue également à la défiance du marché.

Génération de cash plus faible qu’anticipée, hausse plus importante des investissements, moindre réinvestissement du dividende : l’endettement sera plus important qu’attendu et, sans être inquiétant, ne procure pas de marge de manœuvre.

La bourse a sanctionné durement la dégradation conjuguée de ces éléments. La capitalisation boursière devient inférieure à la valeur comptable (situation connue par d’autres groupes du CAC 40 avec les craintes conjoncturelles)...

Les facteurs externes (marchés hors énergie, zone Euro) sont évoqués comme causes de baisse de résultats. Nous pensons que les facteurs internes sont sous-estimés. Nous craignons que les salariés pâtissent des réductions de coûts et d’investissements en France : les résultats des filiales françaises sont en amélioration mais encore éloignés des performances du groupe.

En France, de nombreux sites, particulièrement du bassin Nord, vont subir une hémorragie de compétences au cours des 3 ans à venir. La reprise des embauches constatée en 2011 nous paraît positive mais trop faible en regard des besoins de postes clés.

Conclusions La conjoncture favorable du 1er semestre 2011 et la dynamique des marchés Pétrole &

Gaz tout au long de l’année ont permis une forte croissance du volume d’activité (+19%) et du chiffre d’affaires (+18%).

Mais le Groupe, avec 46% des ventes hors Pétrole & Gaz, demeure fortement exposé aux aléas conjoncturels et à une concurrence intense sur ces activités.

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De plus, cette concurrence et la dégradation du mix produit (baisse de l’Énergie Électrique) ne permettent pas de revaloriser le prix moyen et pèsent sur les marges.

La poursuite de l’augmentation des coûts de structure affecte également la profitabilité. Au global, la croissance des ventes n’apporte pas de surplus de résultat : le montant de RBE reste quasiment stable par rapport à 2010 à 940 Mio€ et, bien qu’encore élevé en % du chiffre d’affaires (17,7%), témoigne de la baisse de marge (-2,8 pts).

Malgré la stabilité du résultat net, la participation-intéressement est en forte baisse (divisé par 2 1/2) alors que le dividende total au titre de l’exercice progresse de 2,9%.

Les résultats et annonces du Groupe en 2012 ont à nouveau déçu les marchés financiers : perspectives de faible croissance de chiffre d’affaires, poursuite de l’érosion des marges et surcoût très important de l’investissement aux USA, ont entraîné de fortes révisions à la baisse des prévisions de résultats.

Moindre génération de cash et besoins plus importants que prévus (investissements et augmentation du besoin en fonds de roulement) pèsent sur la situation financière : sans être inquiétante elle ne procure guère de marge de manoeuvre et sera une composante essentielle des décisions des prochains mois.

Face à cette situation et à la réaction des marchés la direction générale a annoncé des mesures de réduction des coûts et d’investissements : nous craignons que les facteurs internes des difficultés soient sous-estimés et que les mesures prises n’accroissent la pression sur les salariés sans leur donner les moyens suffisants à l’amélioration de leur productivité.

Alors que les 18 mois à venir s’annoncent particulièrement complexes, tant par l’incertitude de la conjoncture externe que par l’importance des défis internes à relever, certaines questions nous semblent essentielles pour l’avenir des sites français et de leurs salariés :

Qu’en est-il des investissements en France, notamment ceux jugés indispensables tels que le laminoir de St-Saulve, le perceur d’Aulnoye ou la presse chez Vam Drilling ?

En quoi la nouvelle organisation permet une meilleure efficacité commerciale particulièrement sur les activités les plus exposées telles que l’Energie Electrique, Vam Drilling ou Interfit ?

Alors que la forge d’Aulnoye est désormais opérationnelle et constitue une remarquable avancée technologique, le doublon avec la Chine est-il viable et les débouchés suffisants pour alimenter ces deux équipements ?

Alors que le Groupe semble souffrir d’un alourdissement de ses coûts de structure, qu’est-il prévu pour réorienter les ressources vers l’opérationnel et la R&D ?

Le projet Wendy de tiges intelligentes est-il remis en question par les mesures d’économies ?

L’accélération des départs en retraite liée à la nouvelle loi sera-t-elle un moyen d’ajuster les effectifs à la baisse ou les départs seront-ils intégralement remplacés ?

Quel est le plan d’embauche pour les postes à formation longue tenus actuellement par des intérimaires ?

Quelle est la vision de la direction sur le rapprochement Sumitomo Nippon Steel et le fait que NS soit partenaire de Tenaris au Brésil via Usiminas ?

Quels sont les enseignements de l’étude de comparaison des coûts des sites en Europe ?

Est-il prévu un renforcement des compétences en engeneerie et gestion des projets d’investissements ?

Les réponses apportées permettront aux salariés français, partie prenante des orientations stratégiques du Groupe en tant qu’actionnaires, d’anticiper aux mieux les évolutions à venir et leurs conséquences éventuelles sur l’emploi.

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M MALLET remercie M NANCY pour la qualité de son rapport et se propose de commenter les résultats du Groupe.

Comité Groupe – 3 octobre 2012

Comité Groupe3 octobre 2012

Résultats du 2ème trimestreet du 1er semestre 2012

Comité Groupe – 3 octobre 2012

1. Environnementde marchéet faits marquants

2

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Comité Groupe – 3 octobre 2012

Indicateurs de marché positifs pour le pétrole et gaz

3

Sources :(1) Baker Hughes(2) Barclays : Global E&P Capital Spending Update : 18 mai 2012

T2 2012 Variation T2/T2

Prix du pétrole US$/baril (Prix moyen brent T2) 108 $ -4%

Nombre de forages internationaux(1) (juin) 1 285 +9%

2011 2012e

Demande de pétrole (Mdb/j) 89,1 89,9

Dépenses mondiales d’E&P(2) 556 Md$ 614 Md$

+10%

Prix du pétrole et du gaz

0,00

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

0

20

40

60

80

100

120

140

Pétrole (Brent)

Gaz US (Henry Hub)

Nombre de forages internationaux(1)

0

200

400

600

800

1 000

1 200

1 400

O/S

Land

Jan08

Avr08

Juil08

Oct08

Jan09

Avr09

Juil09

Oct09

Jan10

Avr10

Juil10

Oct10

Jan11

Avr11

Juil11

Oct11

Jan12

Avr12

23%

77%

Déc10

Fév11

Mars11

Mai11

Juin11

Juil11

Sept11

Oct11

Déc11

Jan12

Fév12

Avr12

Mai12

Juin12

Comité Groupe – 3 octobre 2012

Faits marquants du 2ème trimestre et du 1er semestre 2012

Amélioration de l'activité au T2 2012 tirée par les ventes de Pétrole et Gaz : +18% au S1 2012, soit 60% du chiffre d’affaires total du Groupe

Les ventes énergie électrique restent faibles (-12% au S1 2012) et le chiffre d’affaires sur les marchés hors énergie est en baisse (-16% au S1 2012)

Nos usines européennes opèrent à environ 80% des capacités

Accélération des plans d’économies

Poursuite de la montée en puissance des projets stratégiques au Brésil et aux Etats-Unis conformément au nouveau calendrier

29 juin 2012 : perçage de la première billette dans la nouvelle usine aux Etats-Unis – premier laminage programméà l'automne

4

Comité Groupe – 3 octobre 20125

2. Résultats financiers et perspectives

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°28/40

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Comité Groupe – 3 octobre 2012

1 3131 082 979 1 090

8771 122 1 189 1 303

1 1481 290 1 306

1 552

1 1991 328

601

488

370315 330 344

484 507 553501

561 589504 528

T1 09 T2 09 T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 T1 11 T2 11 T3 11 T4 11 T1 12 T2 12

Production expédiée et chiffre d'affairesProduction expédiée (milliers de tonnes)

Chiffre d'affaires (million d'euros)

+5%

+11%

6

T1 09 T2 09 T3 09 T4 09 T1 10 T2 10 T3 10 T4 10 T1 11 T2 11 T3 11 T4 11 T1 12 T2 12

Comité Groupe – 3 octobre 2012

Résultat brut d'exploitation du T2 2012

Millions d'euros T1 2012 T2 2012 VariationT2/T1 en % T2 2011 Variation

T2/T2 en %Production expédiée(milliers de tonnes) 504 528 +5% 561 -6%

Chiffre d'affaires 1 199 1 328 +11% 1 290 +3%

Coûts industrielsdes produits vendus(1) -905 -979 +8% -882 +11%

En % du CA 75,4% 73,7% 68,4%

Frais administratifs, commerciaux et recherche(1) -144 -152 +5% -143 +6%

En % du CA 12,0% 11,4% 11,1%

Autres produits et charges (net) 2 -7 -11

RBE 152 191 +25% 254 -25%

En % du CA 12,7% 19,7%

7

(1) Avant amortissements

14,4%

Comité Groupe – 3 octobre 2012

Résultat net, part du Groupe, du T2 2012

Millions d'euros T1 2012 T2 2012 VariationT2/T1 en % T2 2011 Variation

T2/T2 en %RBE 152 191 +25% 254 -25%

Amortissements industriels -55 -55 -47

Autres (autresamortissements, dépréciation

d’actifs et restructuration)-17 -17 -17

Résultat d’exploitation 80 119 +48% 190 -37%

Résultat financier -24 -24 -18

Résultat avant impôt 56 95 +70% 172 -45%

Impôt sur les bénéfices -17 -28 -45

Sociétés mises en équivalence 1 4 -

Résultat net total 40 71 +77% 126 -44%

Intérêts minoritaires -11 -14 -14

Résultat net, part du Groupe 29 57 +98% 112 -50%

8

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°29/40

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Comité Groupe – 3 octobre 2012

Flux de trésorerie du 1er semestre 2012

Capacitéd'autofinancement

Variation du BFR

brut Investissementsindustriels

bruts

Dividendespayés

Cession d'actifs

et autres éléments

(1 194)

(1 667)

204 (158)

(341)

(175)(3)

Dette nette31/12/2011

Dette nette30/06/2012

9

Millions d'euros

Comité Groupe – 3 octobre 2012

Investissements industriels

10

282

438529

677

873 909820

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Investissements Investissements relatifs à VSB Autres investissements stratégiques,notamment aux Etats-Unis

Millions d'euros

M MALLET précise que la moyenne des investissements est en général de l’ordre de 4 à 5% du chiffre d’affaires. Or, nous avons atteint des niveaux proches de 20% du chiffre d’affaires. Pour 2014, 2015…nous retrouverons des niveaux normaux.

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°30/40

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Comité Groupe – 3 octobre 2012

Autres éléments financiers

Au 30 juin 2012 : Dette nette de 1 667 millions d’euros Ratio d’endettement (Gearing) de 32,7%

Depuis le 30 juin 2012 : Renouvellement de quatre lignes de crédit non tirées de 100 millions d’euros

chacune arrivant à échéance en 2013 et mise en place d’une cinquième ligne d’un montant identique. La maturité initiale de ces cinq lignes de crédit est de trois ans.

Réalisation de deux placements privés obligataires : 400 millions d’euros à 7 ans avec un coupon annuel de 3,25% 55 millions d’euros à 15 ans avec un coupon annuel de 4,125%

Ces opérations permettent à Vallourec d’augmenter sa flexibilitéfinancière et d’allonger la durée moyenne de son endettement Liquidité confirmée de plus de 3 milliards d’euros dont environ 70% dispose d’une

maturité supérieure à trois ans (> déc. 2015) Dont des lignes de crédit confirmées non utilisées de 1,6 milliard d’euros

11

Comité Groupe – 3 octobre 201212

3. Activité par marché

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°31/40

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Comité Groupe – 3 octobre 2012

Chiffre d’affaires par marché

13

Millions d'euros S1 2011 S1 2012 Variation

Pétrole et gaz 1 280 1 516 +18%

Energie électrique 315 278 -12%

Pétrochimie 180 175 -3%

Energie en % du CA 73% 78%

Mécanique 311 253 -19%

Automobile 180 125 -31%

Construction et autres 172 180 +5%

Hors énergie et % du CA 27% 22%

Total 2 438 2 527 +4%

CA S1 20122 527millions d'euros

11%

7%

7%5%

60%

10%

Automobile

Pétrole et gaz

Energie électrique

Mécanique

Constructionet autres

Pétrochimie

Comité Groupe – 3 octobre 2012

Pétrole et Gaz

14

États-Unis Onshore : maintien d’une demande

forte dans les bassins schisteux Offshore : demande croissante

pour les connexions VAM®

et les tubes premium de grand diamètre à destination du Golfe du Mexique

Reste du Monde Suite à un faible T1, forte croissance

au T2, notamment au Moyen-Orient, en Afrique de l’Ouest et au Brésil

Carnet de commandes d’environ 6 mois

Un bon niveau de commandes pour les conduites sous-marines

60% du CA total Millions d'euros

S1 2011 S1 2012 T2 11 T1 12 T2 12

1 280

1 516

650 700816

+18%

+26%

Comité Groupe – 3 octobre 2012

Succès commercial du VAM® 21

15

Les clients considèrent VAM® 21 comme la meilleure solution pour répondre aux défis des applications offshore en mer du Nord, en Asie du Sud-Est et au Brésil

Des succès commerciaux récents au Moyen-Orient (15 000 tonnes)

Connexion certifiée ISO 13679 CAL-IV, la dernière spécification technique en date exigée par les compagnies pétrolières pour les applications les plus complexes

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°32/40

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Comité Groupe – 3 octobre 2012

Energie électrique / Pétrochimie

16

Energie électrique (11% du CA total) Diminution du chiffre d'affaires lié

aux centrales conventionnelles en raison de la baisse des volumes et d’un mix produits moins favorable

Report de certaines livraisons en raison de retards de constructionen Asie

Chiffre d'affaires nucléaire globalement stable sur un an

Obtention par Valinox Nucléaire d’un 2ème contrat pour EDF, à livrer en 2014

Pétrochimie (7% du CA total) Progression du nombre de projets

au Moyen-Orient, en Asie et aux États-Unis compensant une demande plus faible en Europe

CA Energie électrique-22% vs T2 11-12% vs S1 11

CA Pétrochimie-10% vs T2 11-3% vs S1 11

180 175100 85 90

315 278

180138 140

Pétrochimie Energie électrique

S1 2011 S1 2012 T2 11 T1 12 T2 12

Millions d'euros

Comité Groupe – 3 octobre 2012

Hors énergie / Industrie

17

Chiffre d'affaires affectépar le ralentissement économique, en particulier en Europe et au Brésil

Absence de la reprise attendue et maintien des stocks à des niveaux faibles par les distributeurs

Faible visibilité sur la demande finale

Mécanique Construction et autres

S1 2011 S1 2012 T2 11 T1 12 T2 12

Automobile

311 253169 125 128

172180

9386 94

180

125

9865 60

22% du CA total

-16%

-22%

Millions d'euros

663

557

360

276 282

Comité Groupe – 3 octobre 2012

Perspectives 2012

Poursuite des tendances positives pour les activités Pétrole et Gaz

Détérioration de l’environnement économique affectant les autres activités

Nous adaptons les capacités de production en Europe

Nous renforçons nos plans d’économies

Maintien de l’objectif d’une amélioration progressive du taux de marge brute d’exploitation pour atteindre près de 15% en année pleine

18

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°33/40

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6/ ACTIONNARIAT SALARIE ”VALUE 12”

ACTIONNARIAT SALARIE « VALUE 12 »

Comité de Groupe du 3 octobre 2012

Stat.à J + 10

Eligibles2012

Nbre de souscripteurs

Value 08

Value 09

Value 10

Value 11

Value 12

GROUPE 21 566 3 983 26,97% 20,16% 22,17% 21,78% 18,47%

FRANCE 5 519 988 23,40% 12,10% 16,40% 18,80% 17,90%

M KASSEN intervient pour indiquer que la représentante des salariés au Conseil de Surveillance a un devoir de confidentialité sur certains sujets. De ce fait, on peut se poser la question de l’intérêt d’avoir un(e) représentant(e) des salariés !

M LALIN ajoute qu’effectivement les salariés sont en droit d’être frustrés et demande quels ont été les critères retenus pour le choix de la représenttante actuelle.

M MICHEL répond qu’en l’occurence on ne fait qu’appliquer la loi. Les questions soulevées ne relèvent pas du Comité de Groupe et sont strictement du ressort du Conseil de surveillance, comme le savent les représentants qui se sont d’ailleurs adressé à lui.

** *

*

7/ QUESTIONS GENERALES GROUPE

En raison du départ à 12h de M.CARLIER, les questions 4 et 18 sont les premières abordées :

4. Quels sont les enseignements de l’étude de comparaison des coûts des sites en Europe et les décisions qui vont en découler ?

Les comparaisons réalisées en détail pour les sites de Saint-Saulve, Pèlerin de Rath et Reisholz montrent que nos coûts sont plus élevés de 10% environ par rapport à la concurrence, y compris Européenne. Les écarts principaux concernent l'acier de Saint Saulve et de Bous, et les coûts fixes plus élevés (usines, R&D et structure générale). D'autres écarts proviennent en particulier du coût de l'énergie en Allemagne et doivent être compensés par une meilleure productivité.

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°34/40

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Des actions vont être déclinées dans chaque usine. Le projet Vulcain doit permettre de restaurer la compétitivité de l'aciérie de Saint Saulve. Des essais de gros ronds de coulée continue seront entrepris au laminoir Pélerin de Rath, pour concurrencer Bous sur les grades simples.

M BURETTE indique que les écarts relevés par rapport à la concurrence sont peut-être dus au fait que nos concurrents investissent plus que nous.

M CARLIER répond que ce n’est pas le cas, bien au contraire. Des investissements, il y en a eu et il y en aura encore. Nous avons indéniablement un problème de coûts que nous devons résoudre notamment en améliorant notre organisation et en diminuant nos frais fixes. Une analyse établissement par établissement est nécessaire.

18. Alors que la forge d’Aulnoye est désormais opérationnelle et constitue une remarquable avancée technologique, le doublon avec la Chine est-il viable et les débouchés suffisants pour alimenter ces deux équipements ?

Les gammes dimensionnelles des forges d'Aulnoye et de Changzhou (VMC) sont très différentes: Aulnoye couvre la gamme de diamètre de 200 à 400 mm alors que VMC couvre la gamme de diamètre de 300 à 700 mm. La vocation de VMC est de servir le marché Chaudières en Chine et en Asie. Ce marché est maintenant largement dominé par les producteurs chinois qui disposent d'une offre complète et d'une capacité plus que suffisante. La vocation d'Aulnoye est de servir les marchés Européen et Américain de l'Industrie, d'alimenter la division O&G en ébauches manchons et de compléter la gamme chaudières en Europe et aux Etats-Unis.

M DELCHAMBRE indique qu’on a « donné » notre technologie aux Chinois !

M CARLIER répond qu’on reste très vigilants quant à la protection de notre technologie. Ceci dit, il était impératif que nous nous implantions en Chine pour reprendre les parts de marché perdues dans les gros tubes chaudières.

M DELBAUVE demande si toute la gamme des manchons sera faite à Aulnoye.

M CARLIER répond que tout ce qui peut être fait à Aulnoye est fait à Aulnoye sauf les produits pour lesquels aujourd’hui on n’est pas qualifié. A terme, toutes les ébauches manchons faisables à Aulnoye seront fabriquées à Aulnoye.

M KASSEN demande quelle est la source d’approvisionnement matières premières pour VMC2.

M CARLIER répond que pour la phase de démarrage et les aciers simples, il s’agit de métal BOUS. Mais les prix, compte tenu du transport, sont élevés. Une filière locale pour les aciers simples est-elle envisageable ? C’est à l’étude.

** *

Les questions reprennent suivant l’ordre du jour :

Stratégie

1. Quelle est la vision de la Direction sur le rapprochement Sumitomo Nippon Steel et le fait que NS soit partenaire de Tenaris au Brésil via Usiminas ?

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°35/40

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M MICHEL répond :La fusion de Nippon Steel et Sumitomo Metals s’est opérée le 1er octobre 2012. Nous n’avons eu que peu de contacts avec la nouvelle équipe dirigeante. Néanmoins à chaque fois, il nous a été répété que l’activité tubes était rentable et stratégique. Nous avons pour notre part déclaré que nous souhaitions poursuivre un partenariat fort avec le nouveau Groupe, gage de croissance et de développement du VAM.Il reste à transformer toutes ces belles paroles en faits concrets.

2. Recapitalisation des sociétés du Groupe : certaines filiales ont besoin d’être recapitalisées, soit directement (Interfit) soit indirectement (Inde, Chine via Valtimet) : qu’en est-il de ces recapitalisations et pourquoi ne pas le faire directement via Vallourec ou V&M Tubes ?

M MALLET répond :La question de la nécessité d’une recapitalisation de filiales fait l’objet d’une revue annuelle de manière à être réalisée, le cas échéant, avant la fin de l’exercice concerné. Cette analyse tient compte des spécificités de chaque pays, des contraintes réglementaires ou contractuelles locales et de la structure de financement la plus adaptée en dette d’actionnaire long terme,  ou capital.Les capitalisations sont réalisées par V&M Tubes lorsque la filiale est détenue directement (ex Interfit), ou sont financées par V&M Tubes lorsque la filiale est détenue indirectement (ex. sous-goupe Valtimet). V&M Tubes peut également prêter à ses filiales indirectes (ex prêt à Changzhou Valinox).

M LEVY indique que le résultat de VALTIMET n’aurait pas été si négatif si VALTIMET n’avait pas lui-même recapitalisé ses filiales.

M MALLET répond que, ce qui est important, c’est le résultat opérationnel sachant toutefois qu’on ne peut pas indéfiniment avoir des résultats nets fortement déficitaires.

3. Montant, en pourcentage du chiffre d’affaires des R et D pour chaque société du Groupe.

M MICHEL répond :En 2011 le budget a été de l’ordre de 80 millions d’€. En 2012, on avoisinera les 100 millions d’€ (1.5% du chiffre d’affaires) dont environ 12 millions au titre du projet Wendy.Nous ne publions pas, et nous ne souhaitons pas publier, pour des raisons évidentes de confidentialité, le détail de nos budgets R & D. Néanmoins, quelques éléments peuvent donner une meilleure idée de la répartition des dépenses : Plus de la moitié des dépenses R & D concerne les OCTG, tubes et connexions

presque à parts égales. Certaines dépenses concernent plusieurs marchés (coating et traçabilité). Nous souhaitons consacrer nos ressources aux sujets les plus prometteurs mais nous ne savons bien sûr pas toujours à l’avance lesquels le seront. Il faut admettre de prendre quelques risques.

5. En quoi la nouvelle organisation en Business Unit « amont et aval » permet une meilleure efficacité commerciale notamment sur les activités les plus exposées telles que l’Energie Electrique, Vam Drilling ou Interfit ?

M MICHEL répond :

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°36/40

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Pour l’Energie Electrique : un regroupement des activités de ce secteur (Powergen + Valinox + Valtimet) a mis en évidence des synergies attendues, dans l’approche des clients communs, avec des offres communes.La concentration des équipes commerciales a permis une réponse plus rapide à des situations de marchés : j’ai assisté aux conclusions du séminaire Power et j’ai été ébahi de l’efficacité et de la rapidité d’une organisation commerciale tournée vers le client.Pour les Drills, la nouvelle organisation n’a rien changé : c’était déjà une Division « autonome ».Pour Interfit, c’est encore plus visible : la vente des ébauches raccords pour notre filiale et pour ses concurrents est dans les mêmes mains, ce qui assure une bien meilleure cohérence des cotations. J’en rêvais depuis… 30 ans !L’organisation n’est qu’un outil !...Aussi, la nouvelle organisation mise en place ne va pas tout résoudre. Ce qui est important, ce sont les Femmes et les Hommes qui composent cette organisation. Nous sommes convaincus d’avoir pris la bonne décision.

Investissements

6. Etat d’avancement des investissements hors Europe, et rentabilité attendue de ces sites.

M MICHEL répond :Les gros projets VSB et VM II ont été traités par la Division OCTG. Je me rends une fois par mois à Jeceaba et à Youngstown. Cela avance bien, mais ce sont des projets énormes. Nous comptons atteindre progressivement la capacité pleine au 4ème

trimestre 2013. Ce sera deux belles usines dont le marché attend les livraisons.A noter que concernant la forge VMC2 qui est un autre gros projet, nous n’avons eu aucun dérapage. Pour des raisons administratives, les Chinois ne nous ont pas autorisé à démarrer, ce qui nous a permis de bien peaufiner nos études (engenierie…)

7. Qu’en est-il des investissements en France, notamment ceux jugés indispensables tels que le laminoir de St-Saulve, le perceur d’Aulnoye ou la presse chez Vam Drilling ?

M MICHEL répond : Les dépassements de budget sur VSB et VM II ont bien sûr généré des contraintes sur les autres investissements. Mais nous avons privilégié les investissements indispensables et parfois reporté, voire annulé, des investissements de développement. La sécurité des personnels est toujours prioritaire. Le remplacement des gros outils est toujours un sujet important. Le degré d’indispensabilité est lui, toujours un peu subjectif ! Pour les 3 cas que vous citez : le laminoir de Saint-Saulve est en cours d’étude et sera réalisé au cours des 5 ans à venir… quand la solution sera trouvée ! Nous avons préféré remplacer le perceur de Youngstown qui est plus sollicité et fatigué que celui d’Aulnoye, dont le tour viendra.Quant à la presse à refouler, depuis que je suis arrivé à Aulnoye en…1985 l  Il faut la remplacer. Elle tiendra encore un peu mais pas 25 ans de plus, on est d’accord.D’autres investissements sont très importants et seront aussi faits en France : le traitement thermique à Déville, les nouveaux bancs de test pour le VAM… Nous investissons aussi en France.

Economies

8. Alors que le groupe semble souffrir d’un alourdissement de ses coûts de structure, qu’est-il prévu pour réorienter les ressources vers l’opérationnel et la R&D ?Comment va se traduire le plan de réduction de coûts dans les usines ?Est-il prévu un renforcement des compétences en ingénierie et gestion des projets d’investissements et sous quelle forme ?

M MALLET répond :

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°37/40

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Notre plan d'action comporte trois axes :1. S'adapter à l'activité, ce qui doit nous permettre de baisser les coûts fixes en préservant

nos compétences clés.2. Retrouver notre compétitivité sur nos marchés :

- en poursuivant nos efforts d'amélioration continue à  travers Capten plus- en spécialisant les usines (streamlining)- en baissant le point mort des usines. Deville est un bon exemple.

3. Conserver notre avance technologique : plusieurs initiatives ont été prises dans ce sens, en particulier avec Preon Marine pour l'Industrie et le T24 pour Powergen.

M CARLIER ajoute que 2/3 des coûts fixes sont au niveau des établissements et 1/3 au niveau des services supports. Les analyses que nous avons entamées concernent l’intégralité de ces coûts.

M MICHEL ajoute que les budgets R&D n’ont pas été vus à la baisse. Concernant la gestion des investissements, M MICHEL précise que, fort notamment des expériences VM2 et VSB, il est clair que construire une usine est un métier !...être un très bon directeur, un très bon lamineur…peuvent ne pas suffire pour être un bon chef de projet. Aussi, il a été décidé de mettre en place au niveau du Groupe une équipe dédiée en charge de revoir notamment les procédures et méthodologies à appliquer dans le cas de projets importants.

Social

Questions déjà traitées dans la partie EVOLUTION DE L EMPLOI9. L’accélération des départs en retraite liée à la nouvelle loi sera-t-elle un moyen d’ajuster les

effectifs à la baisse, ou bien les départs seront-ils intégralement remplacés?10. Trop de postes clés sont tenus par des intérimaires. Quel est le plan d’embauche pour ces

postes à formation longue? Point sur le tutorat.

11. Bilan social incomplet ou bâclé dans certaines sociétés. Pourquoi ?

M GOSSELIN répond : Nous avons revu entièrement le Bilan Social.Notre nouvelle responsable de paie (Isabelle Leplat) a revu le document avec notamment pour objectif qu'il soit identique pour l'ensemble des établissements devant éditer un bilan social (effectif > à 300).A titre d'exemple, au niveau de la société VMF, nous avons eu une commission le 22 juin 2012. Une grande majorité des remarques émises par les IRP ont été prises en compte.Chaque établissement de VMF (effectif > à 300), sur la base de leur document révisé, va revoir son CE en octobre et nous ferons une nouvelle commission VMF en novembre.C'est effectivement un peu long cette année mais cela va nous permettre de bien nous caler pour les années à venir.M DELBAUVE indique que le bilan social de VAM DRILLING France comprend beaucoup d’erreurs !

M GOSSELIN répond qu’il faut bien entendu voir le sujet en local.

12. La bourse de l’emploi Vallourec est-elle efficace ?

Mme SENECHAL indique que les affichages ne sont pas toujours faits régulièrement et qu’il faudrait peut-être dynamiser la bourse d’emploi en la rendant notamment accessible via intranet.

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°38/40

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M GOSSELIN rappelle que la bourse de l'emploi a longtemps été pratiquement le seul outil destiné à favoriser la mobilité interne. La bourse de l’emploi a déjà fait l'objet d'améliorations par le passé et peut sans doute encore être améliorée, notamment au niveau de l'affichage des postes en usine.Il ne s'agit cependant pas du seul outil existant afin de favoriser la mobilité professionnelle.L’accord « formation tout au long de la vie » a notamment permis de mettre en place d’autres outils, tels que les comités de carrière, les entretiens de carrière et les EIP…

13.Demande d’un accord intéressement Groupe. Pourquoi certaines sociétés du Groupe n’ont-elles pas d’accord intéressement ?

M GOSSELIN répond qu’effectivement SERIMAX n’a pas d’accord d’intéressement.SERIMAX est une société récente dans le Groupe avec une convention collective (BTP) différente de celle des autres entités françaises (Métallurgie). SERIMAX a son histoire, son contexte et, en conséquence, il n’est pas envisagé, dans l’immédiat, que la société entre dans « un modèle d’accord d’intéressement Groupe».Quant à la demande d’un accord d’intéressement Groupe, M GOSSELIN répond que, pour le moment, les accords des sociétés sont triennaux et courent jusqu’en 2013, voire 2014 selon les cas. Aussi, pour l’instant pas de modification envisagée. La question pourra éventuellement se poser au moment des renouvellements.

14. La mutuelle Groupe va-t-elle augmenter en 2013 

M GOSSELIN répond :Nous examinerons les chiffres lors de la prochaine commission de novembre. Ce sera notamment l'occasion de voir si les actions décidées en 2011 ont porté leurs fruits.

15. Point sur les accords Groupe en cours.

M GOSSELIN répond : Pénibilité : une proposition d’accord a été faite aux organisations syndicales, Egalité H/F : des discussions aves les organisations syndicales au niveau Groupe

ont eu lieu. Un relevé d’intention sera établi et des négociations seront effectuées au niveau de chaque société.

Séniors : l’accord en cours arrive à expiration fin 2012. Il deviendra caduc compte tenu de la décision gouvernementale relative aux contrats d’avenir

16. Point sur le calcul des budgets des CE et sur le redressement URSSAF 2011. Demande d’un budget colonie chez SERIMAX.

M GOSSELIN répond :Nous avions traité ce sujet lors de la préparatoire de l'année dernière avec M.Nancy.Nous avions notamment mentionné le fait que le changement d'assiette n'allait pas obligatoirement conduire à une augmentation du montant des subventions.Le sujet des subventions CE a été évoqué à plusieurs reprises dans un certain nombre d'établissements, bien au-delà de la question du compte 641 (contrôle urssaf, examen des comptes par un expert comptable, budget colonie pour Serimax…). C'est pourquoi je propose d’opérer une mise à plat lors d’une discussion sur l'ensemble de ces points au niveau du Groupe.

Divers

17. Multiplication des VPA dans les sites. Pourquoi ?

M MICHEL répond :

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°39/40

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Je suis entré chez Vallourec comme VPA ! Même si on ne l’appelait pas comme ça. On disait : Ingénieur Méthodes. Chaque usine doit employer le talent d’un Vallourec Performance Analyst pour donner les priorités d’action des CIT ( groupe de travail ) et partager les bonnes méthodes, les bonnes pratiques testées et mises en place au niveau du Groupe, en particulier celles du Lean Management. Et tout l’encadrement doit contribuer à ces mises en place. Peut-être même aussi en dehors des usines, dans les services commerciaux.

M LEVY indique qu’on comprend mal que l’on puisse annoncer qu’il est impératif de réduire les structures et qu’en parallèle on « multiplie » les VPA. Ainsi, à Valtimet où la situation économique est inquiétante, il y a 4, 5 VPA !

M MICHEL répond que ce n’est pas incompatible !...Avoir au moins 1 VPA par établissement, voire plus, c’est très bien. Tant qu’il y a des VPA, c’est générateur de progrès. Exercer la fonction de VPA permet d’apprendre le métier et les aspects relationnels.

M DELBAUVE indique que, concernant le relationnel, ce n’est pas du tout le cas chez VAM DRILLING.

M MICHEL répond qu’effectivement le rôle d’un VPA n’est pas de passer son temps dans un bureau derrière un ordinateur !...M MICHEL précise qu’il fera personnellement le point.

18. Le projet Wendy est-il remis en question par les mesures d’économies ?

M MICHEL répond :La situation du projet Wendy (Tige de forage transmettrice d’informations) n’a rien à voir avec les mesures d’économie. Nous nous interrogeons sur la rentabilité d’un projet qui, en dehors de l’incertitude sur son succès technique, coûte cher en investissement, pour un retour dans plus de 5 ans, dans un métier qui n’est pas le nôtre aujourd’hui (location de tiges). Nous avons donc fait des propositions à notre partenaire américain qui changent la répartition de nos forces respectives et nous attendons leur retour. Aucune décision n’a été prise à ce jour.

Aucune autre question n'étant posée, M.MICHEL clôt la réunion à 15 h 10.

Le prochain Comité de Groupe aura lieu en octobre 2013 à une date qui sera fixée ultérieurement.

M.MICHEL M.LEVYMembre du Directoire Secrétaire

Comité de Groupe Vallourec du 03.10.12 - n°40/40